
bruno
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Ah oui dernier HS concernant l'Eurostar. Au terminal d'embarquement, lors de la fouille des valises, a t'on le droit d'embarquer des contenus liquides sans limitation de volume, ou y a t'il des limitations comme pour la sureté aéroportuaire (du genre gel douche ou bouteille d'eau)? Bruno.
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Oui absolument. Respect, tu es vraiment au taquet!!! A l'aller l'avion était décoré ou plutôt sérigraphié avec un bandeau fêtant le 1500 ième B747. Sinon avion confortable surtout au pont supérieur en première. Bruno.
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Merci pour l'info pour St Pancras. Pour le reste, effectivement, en rien indispensable. Je ne pense pas avoir dérogé au principe du secret médical, en précisant cela. Bruno.
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Merci encore à vous 2. Bruno.
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Merci beaucoup pour ces précisions. Bruno.
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Bonjour. Savez vous si la vente de la carte et son chargement sont au même prix à bord qu'au guichet à St Pancras, ou y a t'il une majoration à bord comme pour la vente des tickets de métro au des bars TGV? Dernière question, mes filles me demandent la durée de la traversée du tunnel sous la Manche. Bruno.
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Encore une fois merci pour toutes ces précisions. J'avais pourtant cru voir il y a quelques mois des rames Eurostar Siemens à Bruxelles midi lors d'un des mes retours de Bruxelles, mais j'ai du me tromper. Pour le départ à Londres, effectivement j'ai vérifié sur le site d'Eurostar et de la SNCF, le 9039 est indiqué au départ de Paris nord à 15H03!!!! Merci de m'avoir prévenu. De toute façon il est conseillé d'arriver 45 minutes avant le départ. Mais sur mes billets il est bien indiqué un départ à 15H13. J'ai pris mes billets le 25 janvier au guichet VFE de Juvisy. Moi qui pensait que la vente des billets n'était ouverte à la vente qu'une fois les sillons fiabilisés de manière sures. En cas de "couacs", du genre un client qui rate son train pour un RDV important, le transporteur peut il être tenu responsable de ce dysfonctionnement, j'entends du point de vue légal et juridique Autre anomalie, je viens de faire une simulation, mon retour apparait plus de 100 euros moins cher que celui pris au guichet il y à plus de 2 mois. On pourrait espérer une politique commerciale un peu plus claire et lisible de la part du transporteur! Mais je ne suis pas sur que les compagnies aériennes (la British ou Air France) n'utilisent pas les mêmes subterfuges pour optimiser le remplissage de leurs avions. Bon dimanche. Bruno.
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Ok, merci Didier, pour ces renseignements, on ne peut plus rapide. Donc, si j'ai bien compris, l'exploitation au départ et à l'arrivée de Paris, ne se fait quasiment qu'avec les rames Siemens. Les "anciennes" rames sont donc cantonnées aux relations belgo-britannique. Pourquoi les nouvelles rames sont elles interdites de déserte à Ashford? Bruno.
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Bonsoir Didier. Puisque tu m'en donnes l'occasion, serais tu à tout hasard par quel type de matériel sont assurés le 9039 (départ 15H13 de Paris nord le lundi 18 avril) et son pendant le 9024 du samedi 23 avril (départ de St Pancras à 12H24)? En effet j'aimerais tester les différents types de rames pour me faire une idée du confort. Pour vous les ADC y a t'il une diférence au niveau du confort en cabine de conduite? Pour finir, 2 autres petites questions; Où peut t'on acheter des pass pour les transports en communs londonien à St Pancras? Et connaitrais tu des restos et autres pubs à me conseiller que tu aurais fréquenté ou que tu fréquentes lors de tes découchers londonien? Merci et désolé pour le HS. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Je suis rentré hier soir tard. Le rapatriement s'est bien passé. Une prise en charge lourde du patient sur une durée longue d' environ 24H. Pour la petite histoire, la pathologie initiale du patient était un peu différente que celle que j'avais initialement comprise. En fait il s'agissait d'un homme de 49 ans (et non pas d'une femme) et pas du tout d'un accident de ski, mais d'une chute ou d'une agression, et pas d'un patient polytraumatisé mais d'un traumatisme crânien gravissime mais isolé. En fait il s'agissait d'un cadre dirigeant de Seiko (la célèbre marque de montre japonaise) qui participait à un salon d'horlogerie à Bâle courant mars et qui à été retrouvé dans le coma dans les toilettes du parc des expositions avec une grosse plaie du crane. Malaise? Agression? Chute? Epilepsie? Après médicalisation sur place il est amené aux urgences du CHU de Bâle où le scanner cérébral révèle un très volumineux hématome sous dural (hémorragie située entre le cerveau et le crâne), avec un oedème cérébral très important. Il à bénéficié d'une craniotomie de décompression en urgence (ouverture du crâne et une partie du cerveau est laissée sous la peau). Il a fait une complication à type de pneumopathie qui à nécessité de le trachéotomisé pour le ventilé (le mettre sous assistance respiratoire). Lorsqu'on est parti pour le prendre en charge le bilan initial n'était pas très bon sur le plan fonctionnel, le patient étant annoncé dans un coma végétatif profond avec une hémiplégie et la nécessité d'être sous ventilation mécanique sur sa trachéotomie. En fait lors de la prise en charge du patient, son état est plutôt à l'amélioration sur le plan neurologique: il ouvre les yeux, semble comprendre ce que l'on dit et est entrain de récupérer de son hémiplégie, et respire spontanément par sa trachéotomie. Il s'encombre très facilement et nécessite des aspirations trachéales régulières (toutes les 10 minutes environ), ainsi que des soins de confort (nursing) réguliers. Du point de vue logistique et opérationnel, voici le déroulé des opérations; RDV mardi à 13H00 à notre base. Préparation du matériel et départ en taxi, avec l'infirmier vers Roissy terminal 2G. Décollage de CDG à 16H45 en Embarer avec Hop. Arrivée à l'aéroport de Bâle Mulhouse et transfert en taxi dans un hôtel du centre de ville de Bâle. Diner dans une excellente brasserie et après une bonne nuit de sommeil, prise en charge du patient au CHU de Bâle à 9H00 mercredi. Transfert en ambulance vers l'aéroport de Francfort, où l'on arrive vers 13H00, après 4H00 de route. On patiente à l'infirmerie de l'aéroport, jusqu'à l'embarquement et l'installation dans la salle de réanimation du 747 de la Lufthansa. Cette salle est spatieuse et fonctionnelle. On voyagera avec un infirmier allemand mis à disposition par la compagnie allemande. Départ un peu en retard vers 18H30 (pour 18H05). Comme à chaque fois il a fallut gérer la fatigue et on a pu compter sur l'aide de l'infirmier allemand pour les tours de garde en nuit profonde et s'assoupir un peu à tour de rôle. Arrivée à 12H15 local après, un peu plus de 11H00 de vol à Tokyo Haneda sous une pluie battante. Transfert en ambulance vers l'hôpital Tama de Tokyo, où l'on dépose le patient vers 14H00 puis l'ambulance nous dépose vers 15h00 à l'hôtel grand prince de Tokyo. Je précise que l'on à a voyagé avec une glacière qui contenait le morceau d'os crânien qui sera par la suite réimplanté sur le patient dès que son oedeme cérébral se sera résorbé. Je décide de ne pas faire de sieste et après un diner dans un des nombreux restaurant de l'hôtel, c'est direction un lit bien moelleux. Redécollage de Tokyo à 14H05, vendredi, toujours en 747 avec la Lufthansa vers Francfort, puis Paris. Arrivée à mon domicile vendredi soir peu avant minuit. En business, j'ai trouvé la prestation un peu en deçà de celle d'Air France que se soit pour la largeur du siège que pour la restauration. A titre d'information, je vous donne le tarif pour la salle de réanimation: 57000 euros, auquel il faut rajouter 7000 euros pour nos billets aller-retour pour l'infirmier et moi. Cela peut paraitre cher mais c'est environ 30 à 40% moins cher qu'un avion sanitaire type Falcon 50. Voila, voila. Quant à moi, je reprend mes vacations à l'hôpital dès lundi, puis séjour en famille à Londres dans 10 jours (en Eurostar bien sur). Prochain rapatriements à la mi mai. Bon congé de fin de semaine à tous. Bruno.
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Oui tout à fait. Les critiques sont bonnes. J'irais le voir la semaine prochaine entres 2 gardes. Une certain exercice de la médecine qui est malheureusement en voie de disparition. Bruno.
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Je part déjà avec un infirmier. De toute façon vu mon age et mon physique, je ne suis plus en mesure de choisir, je "prend le tout venant". Bruno.
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Bon cela ce précise. Départ demain après midi pour Bâle et découcher en Suisse. Prise en charge de la patiente mercredi matin et transfert en ambulance jusqu'à Francfort. Vol vers Tokyo avec la Lufthansa. Découcher de 24h à Tokyo et retour avec la compagnie nationale allemande vers Paris via Francfort. arrivée prévue à 21H45 vendredi à CDG. Pour le vol vers l'Asie on va utiliser pour la première fois (en ce qui me concerne), un service original proposé par la Lufthansa. Il s'agit d'un concept de salle de déchoquage ou de réanimation, complétement isolé au sein même de la cabine de l'avion, en l'occurrence un Boeing 747. Je vous joins en PJ, une petite documentation. A ma connaissance ce service est seulement proposé par la Lufthansa et revient bien moins cher, qu'un avion sanitaire. Présentation PTC Lufthansa.pdf Je vous donnerais des nouvelles si je le peut lors de mon découcher au Japon ou lors de mon retour de mission. Bruno.
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Bonsoir. Je commence une nouvelle semaine d'astreinte rapatriement et déjà une potentielle mission, qui pour une fois est prévue à l"avance. Il s'agit de prendre en charge une japonaise victime d'un grave accident de ski en Suisse. Elle est polytraumatisée avec un traumatisme crânien gravissime et est dans un coma que l'on peut qualifier de végétatif. Le rapatriement est prévu pour mercredi. Pour l'instant la feuille de route est le suivante: on l'a prend en charge à Bâle, puis transfert en ambulance à Francfort et vol vers Tokyo avec la Lufthansa. Je vous donnerais des infos dès que la feuille de route aura été affiné par nos opérations. Bon dimanche à toutes et à tous. Bruno.
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Bonsoir. Je rentre d'un enchainement de 2 rapatriements. Pourtant le début de ma semaine d'astreinte fut très calme. Déclenchement mercredi en fin d'après midi. Décollage dans la soirée en Falcon 50 pour Lomé au Togo. Il s'agit d'aller chercher un homme de 76 ans, ancien premier ministre du Togo et ancien secrétaire générale du FMI, qui présente une phlébite et un érysipèle de jambe compliquée d'embolie pulmonaire. Décollage du Bourget vers 21h00. Arrivée à Lomé vers 2H00 du matin,heure locale, après 6H00 de vol. "Livraison" du patient au pied de l'avion accompagné par une délégation fournie d'officiel. Le patient sera accompagné de sa femme. Son état est stable et ne nous posera aucun problème. Vol de nuit de 6H00 pour le retour. On s'assoupit à tour de rôle avec l'infirmier, pour maintenir une surveillance continue du patient. C'est un individu au demeurant très sympathique, francophone et francophile, d'une très grande culture, diplômé de l'ENA, sachant mettre les gens à l'aise et grand démocrate ayant apporté beaucoup à son pays. Bref, content d'avoir pu échanger avec lui à bâton rompu. Arrivée au Bourget vers 11H00 jeudi. Accueil par l'ambassadeur du Togo en France en personne. On déposera le patient à l'hôpital américain de Neuilly. A peine suis je de retour à mon domicile en fin d'après midi qu'on m'informe d'une mission avec un décollage prévu dans la soirée, alors que j'avais pris soin de m'assurer que rien "ne chauffait" avant de partir de Bagnolet. Mais comme souvent tout peut aller très vite! Il s'agit d'aller chercher un français de 66 ans poteur d'une pleurésie (épanchement autour du poumon), dont l'origine est probablement néoplasique (cancéreuse) à Tokyo. C'est un dossier que nous gérons à la demande d'AXA. Ce n'est ni un touriste ni un expatrié. Il a été rendre visite avec sa femme à son fils qui lui est expatrié au Japon. Son état est stable. Il a pu sortir de l'hôpital et il est de retour chez son fils. L'indication d'un rapatriement médicalisé est posé sur le fait que sur un vol de presque 12H00, avec l'altitude, il y à un risque faible mais un risque potentiel de décompensation de sa pleurésie avec la survenue d'une détresse respiratoire majeure et brutale. Donc, décollage de Roissy, jeudi à 23h25 en Boeing 777 d'Air France en Business. Arrivée vers 21H00 à CDG, j'ai le temps de prendre une bonne douche au salon afin de me refaire une petite beauté. Après 12H00 de vol, arrivée, vendredi, vers 19H30 local à Tokyo Haneda et transfert en taxi vers un véritable palace de Tokyo où ma chambre au vingtième étage domine la ville. Du coup se sera room service pour profiter de la vue. Après une bonne nuit de sommeil, départ à 8H00 en taxi pour prendre en charge le patient et sa femme. Décollage vers 12H00 de Narita toujours en business et toujours en B777 d'AF. Le vol retour se passera sans problème, le patient restant tout à fait stable. De nouveau 12h00 de vol. Arrivée à 17H30 à Roissy ce jour. Je déposerais le patient chez lui à St Maur. Je profite souvent de mes rapatriements pour discuter avec les patients. Lui est un personnage attachant et haut en couleur. Jeune embauché chez Général électric, avec un CAP de soudeur, il termine avec une formation professionnelle et en reprenant des études, ingénieur système en turbine. Il développera des projets de part le monde entier et se maria avec une japonaise. Sinon, toujours aussi bonne prestation culinaire sur Air France. Quant à moi je suis de retour chez moi depuis 20H30, après 36H de vol en jours. Repos demain dimanche avec une reprise des gardes à Chartres lundi. Prochaine astreinte rapatriements début avril. Bon congé de fin de semaine à toutes et à tous. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Il me semble avoir déjà posé ces questions il y à quelques années, mais je ne me souviens plus des réponses ni ne retrouve le fil. Désolé. Ah l'alzheimer!!! Pour les trains de voyageur est ce que l'ASCT est considéré comme agent d'accompagnement? Pour les trains de marchandises, le deuxième agent est il forcément un ADC, ou un agent de déserte ou de manoeuvre peut il faire "l'affaire"? Y a t'il des différences entre les "privés" et l'entreprise historique? Enfin pour terminer existe t'il encore des AICR à la SNCF? Merci pour vos réponses et bon dimanche à tous. Bruno qui commence une astreinte rapatriement pour une semaine.
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Merci à toi pour ces précisions fortes intéressantes. Bruno.
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Bonjour Fabrice. Eh oui tu as absolument raison. Il y a eu la semaine dernière une réunion en préfecture à Chartres, concernant l'accidentologie routière sur le département avec les différents intervenants (SP, police, gendarmerie, service du CG du 28, automobile club du centre, cabinet du préfet et la FDSEA (exploitants agricole) entre autre). A noter l'absence des représentants des routiers à cette réunion. Je n'ai pu y assister étant en rapatriement au Libéria. C'est le chef de service qui s'y est "collé". Dans les grandes lignes; la situation de département d'Eure et Loir est préoccupante au niveau accidentologie routière. Cela s'explique géographiquement, le 28 étant un axe à fort trafic de transit et étant traversé par de nombreux axes à fort trafic (A10 et A11, RN 10, 12 et 154). Les chiffres sont mauvais concernant toutes les catégories de voiries (hormis en zone urbaine): départementales, autoroutes et routes nationales. Les voies d'améliorations sont entre autres: aménagements des "points noirs" avec construction de rond point, et de voies d'insertion, installation de nouveaux radars, renforcement des contrôles ciblés visant l'alcoolémie et les stupéfiants, dégagement de la visibilité de certains carrefours par fauchage des cultures aux abords des intersections, avant la saison des moissons. Mon chef m'a rapporté que le département était le premier exportateur de céréales de France. Effectivement il y a une part prépondérante de ces exportations qui se font par voie routière au grand damnes des coopératives agricoles. Les flux sont évidemment tournés vers les ports de Rouen et du Havre ainsi que vers la façade méditerranéenne pour exportation vers le Maghreb. J'ai 3 gardes cette semaine à Chartres. Je vous tiens au jus si mon chef me fait part d'autres éléments émanant de cette réunion somme toute intéressante. Bruno.
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Oui, absolument. Merci bien pour l'orthographe et la photo. Joli coup. Cet avion à été mis en service début janvier et il est déjà en photo sur les forums d'aviation. Avion un peu près équivalent au Falcon 50 en rayon d'action et en vitesse, mais plus confortable niveau médical pour nous. Pour la petite histoire on a volé avec 2 commandants de bord. Un en "formation" et l'autre instructeur, personnage haut en couleur ayant piloté un peu partout et un peu tout. Des avions et des hélicos au Gabon et en mer du nord pour des compagnies pétrolières entre autre. D'après lui cet avion n'a pas eu le succès commercial escompté vu son prix. En tout une cinquaintaine d'exemplaire de part le monde. Bruno.
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Ok, Aldo, je te ferais passer de prochains ECG "remarquables" vu au SMUR ou aux urgences. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Milieu de semaine chargé avec enchainement de 2 rapatriements avec pour thème la cardiologie. Tout commence mardi par un appel pour aller prendre en charge un patient belge de 83 ans et sa femme en vacances dans la capitale. Le patient à été victime dimanche d'un malaise avec perte de connaissance (on devrait dire de conscience). Il a été emmené par les pompiers aux urgences de l'hôpital Pompidou. Il est en très bon état général. Le diagnostic établit est celui de BAV 2 (bloc auriculo-ventriculaire du deuxième degré), en clair et pour faire simple son coeur bat lentement et parfois se ralentit trop entrainant alors une perte de connaissance brutale. C'est un candidat à la pose d'un pacemaker. Rendez vous mardi à 15H00 à notre base et départ avec l'infirmier en ambulance pour prendre en charge le patient accompagné de sa femme en cardiologie à l'hôpital Pompidou. Le patient sera "scopé" (surveillance du rythme cardiaque) en permanence pendant le trajet et on se préparera les médicaments qui vont bien pour accélérer son coeur au cas où. Départ de Pompidou vers 17H00 en ambulance, direction Liège. Le trajet sera difficile jusqu'à Roissy rapport aux embouteillages. Arrivée au CHU de Liège vers 21H30 où l'on dépose le patient sans encombre dans le service de cardiologie. Découché dans un bel hôtel de très bonne facture devant la monumentale gare de Liège, après un bon petit diner dans un restaurant de la place des Guillemins. Vers les minuit, alors que je suis dans mon premier sommeil, je suis réveillé par un appel de nos opérations; Il faut aller cherché un américain de 60 ans victime d'un infarctus du myocarde à Monrovia au Libéria, en avion sanitaire avec un départ mercredi midi. Donc retour sur Paris, mercredi matin, au Thalys de 7H52 à Liège. Pas de filtrage, ni de contrôle à quai comme à Paris Nord, comprend qui pourra! Le train est assuré en US et est blindé dès le départ de Liège. Arrivée à Paris à 10H10 (avec +5 minutes). Arrivée à nôtre base. Changement de matériel et changement d'infirmier (contre une infirmière) et départ en taxi pour le Bourget. Départ vers 12H30 en Merlin (d'Airlec) pour Bordeaux pour un changement d'avion. On prendra un nouvel avion d'Airlec, Il s'agit d'un Hacquer (désolé, je ne suis pas sur de l'ortographe). C'est un avion américain équivalent du Falcon 50. Il est en version médicalisé. Je le trouve plus confortable et plus spacieux que le Falcon. Bref décollage vers 14H30 de Bordeaux et arrivée à Monrovia vers 20H00, après 6h00 de vol. Livraison du patient au pied de l'avion et redécollage vers 22H00 pour le Bourget, pour 7H00 de vol. Le patient va bien. Il s'agit d'un ingénieur agronome travaillant pour l'ONU. On poursuivra la surveillance et le traitement débuté localement. Vol de nuit et arrivée au Bourget à 5H00 ce matin. On déposera le patient en cardiologie à l'hôpital américain de Neuilly. Retour à mon domicile vers 8H30 ce matin. Bon petit repas ce midi et grosse sieste en perspective avant peut être de nouvelles aventures en fin de semaine. Bruno.
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Bonjour. Eh oui elle est bien là la misère humaine. On marche vraiment sur la tête.Je pourrait vous en raconter des tonnes . J'ai de quoi écrire un livre (et même plusieurs tomes). Je vous en livre quelques une entre une curiosité maladive et incivilités en tout genre. Lors d'une intervention une personne rentre dans le VSAB (l'ambulance des pompiers) pour voir ce qui s'y passe. Au départ je pensais que c'était la famille de la victime. Pas du tout, simplement un badaud un peu trop curieux. J'en ai même vu un soulever le drap qui cachait le corps de la personne décédée. Je vous passe les incivilités quotidiennes, les gens refusant de se pousser ou de céder le passage malgré l'utilisation des avertisseurs sonores et lumineux. Je vous livre la dernière datant du début de semaine; on intervient sur une mort subite du nourrisson. On n'a d'autre solution que de se garer en pleine voie gênant et bloquant la circulation dans la rue. Un individu débarque dans l'appartement en hurlant et exigeant que l'on déplace les véhicules car lui il "bosse". Dernière "procédure judiciaire" auquel j'ai été confronté il y a quelques mois; Une gamine de 10 ans fait une crise convulsive dans une piscine. Elle se noie mais est sortie rapidement par les MNS. A notre arrivée elle dans le coma. et est donc intubée, ventilée et transférée rapidement en réanimation pédiatrique. Elle s'en sort sans séquelle après quelques jours de réa. Les parents écrivent à la direction de l'hôpital menaçant de déposer plainte auprès du procureur de la république car on a découpé au ciseau son maillot de bain au lieu de le préserver en l'enlevant manuellement. Finalement "l'affaire" en restera là, l'hôpital acceptant, contre mon avis et celui de mon chef de service, de rembourser le fameux maillot de bain pour quelques dizaines d'euros!!! J'arrête là mes "histoires de chasses". La bêtise humaine n'a vraiment pas de limite. Bruno.
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Eh oui tout à fait d'accord avec toi Aldo. Je suis de garde à Chartres et on a en réa un homme atteint d'un tétanos. C'est le premier cas que je vois depuis le début de ma carrière. Cela aurait pu être clairement évité par une observance du calendrier vaccinal. Pour les antibiotiques on est plutôt dans l'excès inverse avec des résistances hospitalières qui commencent à être problématiques, au vue de la prescription à tout va et à tout crains devant la moindre fièvre à 37.2 ou devant la moindre morve qui pointe par un trou de nez!!! Bruno.
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Bonjour Christophe. Le tout est de peser et d'apprécier le rapport "bénéfice - risque", comme en toute chose. Somme toute pour nos rapatriements, très peu de plaintes. La plupart des gens sont contents de nos services et surtout contents de rentrer chez eux. Mais comme partout, il y a des éternels insatisfaits. Bruno.