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Le Web des Cheminots

likorn

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Tout ce qui a été posté par likorn

  1. Ce qui ne change strictement rien par rapport à une conduite manuelle. La problématique de la conduite automatique n'est pas sa légalité, mais une question de processus et de responsabilité (à savoir disposer d'un système qui garantisse au maximum l'absence de responsabilité des décisionnaires). Le vrai problème reste encore est toujours la gestion, dans un milieu ouvert, des voyageurs. Un peu comme pour les télécabines, en fait.
  2. Ah ça non. Rio Tinto et son AutoHaul c'est 200 locs sur 1700km de voies, non cloturées et même traversées par 42 passages à niveau, lesquelles relient 16 mines à 3 ports. https://en.wikipedia.org/wiki/Hamersley_%26_Robe_River_railway Les avantages cités sont un gain de vitesse moyenne de 5 à 6%, une heure de gagnée sur les échanges de personnel roulant, un retard moyen tombé à environ 30 secondes . L'investissement pour AutoHaul est de l'ordre du milliard de dollars. Par contre, il est totalement vrai que ce réseau, privé, n'a qu'un seul opérateur. Ce qui a largement aidé à mettre en place le système. Il n'empêche que plusieurs compagnies US ou australiennes sont très intéressées. D'une manière générale Rio Tinto ne s'est pas limité à l'automatisation des trains. Certaines mines sont quasiment entièrement exempte de personnel sur place.
  3. Tiens, il n'y avait pas une idée comme quoi les syndicats devaient négocier directement avec l'entreprise sous prétexte que ce n'était plus le boulot de l'Etat de le faire? Pis là tout d'un coup, hop, l'Etat gère de nouveau directement les RH de la SNCF? C'est quand même fou comme la France va mal.
  4. Ce n'est pas un revirement. L'Etat n'a strictement renoncé à rien. Par contre, les syndicats ont fait leur boulot en concluant un accord qui permet de sauver quelques meubles par rapport à ce que la réforme prévoit. (On a la même chose en Suisse, des accords entre le syndicat et les CFF qui mettent en place trois régimes privés de retraites dits "modèle d'avenir", financé par le personnel et l'employeur. Mais cela n'est pas un revirement ni un gain social en tant que tel, simplement un accord contractuel qui peut d'ailleurs être dénoncé)
  5. Pas forcément, s'agissant d'un contrat la SNCF peut tout à fait exiger une pièce d'identité particulière, ne serait-ce que pour des raisons techniques. De la même manière qu'une entreprise (mais pas l'Etat) peut refuser l'argent liquide pour conclure une commande (et exiger un paiement par virement, carte, ou tout autre moyen dématérialisé) On veut un monde libre, on l'a, ça créé forcément quelques cafouillages entre entités.
  6. Moui bon après il a théoriquement un truc qui s'appelle justement le pouvoir d'appréciation. Et justement, dans ce cas tel qu'il est expliqué, on peut quand même dire que l'ASCT en question a été obtus. Mais c'est devenu la norme, d'être obtus, donc ça ne m'étonne pas plus que n'importe quelle agression qu'ils doivent malheureusement subir (dans la mesure où les voyageurs aussi, sont devenus obtus). Bref... Il conviendrait d'abord de faire une réclamation contre l'amende. Ensuite, en cas de refus, on pourra toujours dire que la voiture est décidément bien agréable.
  7. Un joli reportage sur l'une des plus grande maquette de suisse. Je n'ai pas trouvé de sujet en traitant, ne pas hésiter à fusionner le cas échéant.
  8. Mais on peut toujours aller aux Enfers. Par exemple depuis Les Vacheries. Quant à Trois-villes, cela reste un évitement en forêt, loin de toute urbanisation.
  9. Ils auraient pu prendre un vrai nom de bled. Bioley-orjulaz, Bioley-Magnoux, Prévondavaux, Le Cerneux-Pequignot, la Côte-aux-fées. Y en pas mal des noms inconnus et paumés, enfin pas sur un axe, plutôt. Bon, il faut éviter le trop connu Gland, même si elle est devenue une ville "Cité de l’Énergie", ce qui est en soi contradictoire.
  10. J'ai adoré ce magnifique exemple. J'y ai rien compris, et je suis assez sûr ne pas être le seul. Alalalah ce Neugnot, ça c'est un type qui maitrise son sujet. Je suis sûr qu'il sait orthogtaphuer "train" correctement.
  11. Rien n'est fait. Rien que le PS (gauche molle) et l'UDC (droite dure) représente 48% des élus et ils sont contre. Suffit qu'un seul parti les rejoigne (genre les verts, pour le marché "libre" de l'électricité) et c'est mort. À la fin, en plus, faudra voter. Et il est sûr qu'au moins 45% des gens sont déjà contre. Bref... Pendant ce temps-là, la campagne suivante commence. Oui, on vient de finir il y a un mois une campagne mais ça repart déjà. Au mois de janvier le Conseil Fédéral agendait en effet 4 votations pour le 9 juin, seconde date de votations de l'année 2024. Les sujets sont lourds, et chauds. Il s'agit de 3 initiatives populaires, que les Gouvernements conseillent (on dit "les" gouvernements car les Cantons sont également contres) de refuser, et d'un référendum : 1. Plafonnement des primes maladies à 10% du revenu (initiative du PS). 1a. Le Conseil Fédéral propose un contre projet, dit indirect car n'étant pas automatiquement accepté en car de refus de l'initiative. 2. Frein aux coûts du système de santé (initiative du Centre). 2b. Là aussi le Conseil Fédéral propose un contre projet indirect. 3. Pour l'intégrité physique (Lancé par un comité, et pas un parti, à savoir le Mouvement de liberté Suisse). Par ailleurs sera soumis au référendum la loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr. Détail piquant, le Conseiller fédéral en charge du département (entre autre) de l'énergie combat sur ce sujet son propre parti, l'UDC, qui prône le refus de la loi. Suite à l'acceptation de la 13ème rente AVS, le Gouvernement tente de ne pas se faire déborder et propose ainsi cette fois des contre-propositions aux initiatives. Il n'en demeure pas moins que tous les sujets sont fortement débattus et qu'il est assez plausible que le gouvernement perde soit sur l'électricité, soit sur le plafonnement des primes. Notons que comme partout, l'assurance maladie est un sujet bouillant, qui provoque pléthore de projets pour tenter d'en maitriser les coûts.
  12. Fiefé farçeur. Tout dépend des cales. Les cales en bois tiennent moins que les amarrages à la caténaire, sauf sur ligne non éléctrifiée. Mais elles tiennent mieux que les morceaux de balast. (Exemples (mauvais) réels, l'air de rien)
  13. Le Conseil d'Etat Vaudois ordonne une enquête. Tous les services météorologiques du pays ayant prévenu la CGN d'une tempête dans le haut-lac. L'Office fédéral de météorologie MétéoSuisse précisant même "c’est dur de dire qu’ils n’ont pas été avertis." https://www.20min.ch/fr/story/simplon-endommage-meteosuisse-cest-dur-de-dire-quils-nont-pas-ete-avertis-103074319
  14. Le Simplon a été désamarré. Il est en cours de remorquage vers Ouchy. La vaudaire est en effet tombée ce matin. Elle va de nouveau forcir cette après-midi. La CGN essaie de profiter de cette petite fenêtre pour rapatrier le navire. https://www.20min.ch/fr/story/tempete-sur-le-leman-coque-dechiree-difficile-de-revoir-le-simplon-a-flot-cette-saison-103074243
  15. Alors qu'il effectuait une course d'essai jeudi, le Simplon, Navire vapeur classé monument historique de la Compagnie Générale de Navigation sur le Léman a connu une avarie est a été remorqué à Cully où il a été amarré pour le weekend au débarcadère. Làs, depuis cet après-midi une tempête de foehn balaie le versant nord des alpes, et le vaudaire s'est mis a souffler sur le lac. Durant la soirée, sous la force du vent et des vagues, les piliers ont cédé. Le navire se heurte directement contre le béton du débarcadère, l'acier du navire se déforme, des voies d'eau sont apparues et n'arrivent plus a être étalées. Il y a quelques minutes il a été ordonné de quitter le navire, le débarcadère menacant désormais de s'effondrer. La tempête, d'après météo suisse, doit durer jusqu'à lundi. Les rafales, qui doivent se renforcer, ne sont pour l'instant que de 60 à 70km/h mais au Bouveret, à l'embouchure du rhône, elles dépassent déja les 100km/h*. Sur places les pompiers, la CGN et la police tentent de sauver le navire. https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/malmene-par-la-tempete-le-simplon-subit-des-infiltrations-d-eau-alors-que-le-ponton-pourrait-s-affaisser-28454480.html "La situation est gérée par les secours. L’EMCC n’est pas impliqué pour l’heure. Il a été renoncé à remorquer le bateau de 1915 tant que le vent ne change pas. Une évacuation est évoquée pour demain matin par un autre bateau de la compagnie. «Tout est encore possible en fonction de l’évolution des conditions locales», apprend-on sur les quais. Y compris que le vapeur s’enfonce plus et touche le fond." https://www.24heures.ch/tempete-de-vaudaire-le-simplon-en-mauvaise-posture-a-cully-581659252311 *Source : application météo suisse. La CGN, pourtant avertie du risque par MétéoSuisse et Meteonews, semble avoir fait le mauvais choix en décidant que le remorquage serait plus risqué que le maintient àmau débarcadère de Cully du bateau avarié. https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/malgré-l-annonce-d-une-forte-vaudaire-le-simplon-en-panne-restera-à-cully/ar-BB1kKLd7
  16. Si Railcoop a lancé les démarches et a présenté un budget, puis des comptes, bonne chance pour prouver une arnaque. D'ailleurs, dans ce cas là, en est-ce une? Le rêve ou l'irréalisme ne sont pas des tromperies en tant que tel.
  17. À ma connaissance, la dernière fois que je suis allé a Londre, il y avait du personnel à bord. Pas de conduite mais "là". Ah! J'ignorais (pour la première partie).
  18. Idem. Toute erreur, surtout dans les cas économiques, n'est pas affaire pénale. Et là j'aimerais bien autre chose que de la pure diffamation (qui relève aussi du pénal). L'incompétence non plus n'est pas affaire pénale, au demeurant.
  19. Ah si. Y a le métro de Lyon.
  20. Hier, au Vietnam, j'ai pété. Le gouvernement français a réagi. Météofrance a émis un avis de vent.
  21. Comment échanger les voyageurs d'un train le plus vite possible ?
  22. Ce n'est pas lui qui décide, de toute manière. Il essaie juste de faire passer un message.
  23. Un exemple rigolo du fédéralisme. Le Conseil fédéral propose aux chambres le rejet de son propre projet. Delphine Bachmann: «Le vote populaire sur le salaire minimum doit être respecté» La conseillère d’Etat chargée de l’Economie et de l’Emploi explique pourquoi Genève s’oppose au projet fédéral souhaitant faire primer les conventions collectives de travail sur les minima cantonaux existants La conseillère d’Etat Delphine Bachmann est responsable de l’Economie à Genève. — © Nicolas Righetti / Lundi 13 pour Le Temps Ce mercredi, le Conseil d’Etat genevois a signifié son opposition à un projet de loi fédéral prévoyant de faire primer les conventions collectives de travail (CCT) sur les salaires minimaux cantonaux. Cette rémunération plancher existe dans six cantons, ainsi que dans les villes de Zurich et Winterthour. De plus, les cantons de Vaud, de Fribourg et du Valais se détermineront prochainement. Pourquoi ce projet? Le Conseil fédéral répond, avec peu d’enthousiasme, à la motion d’Erich Ettlin (OW/Le Centre), qui a été validée par les deux Chambres. Conseillère d’Etat chargée de l’Economie et de l’Emploi, Delphine Bachmann explique la position de son canton. Le Temps: Pourquoi le canton de Genève rejette-t-il ce projet? Delphine Bachmann: D’abord par respect du vote démocratique, puisque 58% de la population a approuvé le salaire minimum, qui est entré en vigueur en novembre 2020. Ensuite, parce que cette modification de la loi fédérale permettant d’étendre le champ d’application de la convention collective de travail (LECCT) générerait une insécurité juridique majeure, qui est nuisible à l’économie et à son besoin de prévisibilité. De fait, la norme entrerait en conflit avec le Code des obligations qui, en son article 358, dispose que le droit impératif cantonal l’emporte sur les CCT. Il appartiendrait alors aux tribunaux de trancher au cas par cas pour savoir si c’est le salaire fixé par une CCT ou le salaire minimum qui s’applique. Lire finalement: A peine sortis des urnes, les salaires minimaux votés sont-ils déjà menacés? Le Conseil fédéral lui-même préconise le rejet de son propre projet. En effet, il n’est pas convaincu, c’est le moins que l’on puisse dire. Il n’a aucune intention de modifier le Code des obligations, ce qui reviendrait à affaiblir le fédéralisme. Il se rend très bien compte que le problème institutionnel posé dépasse le cadre du salaire minimum. C’est d’ailleurs pourquoi les cantons qui se sont déjà exprimés dans le cadre de la consultation rejettent très largement ce projet, même ceux qui ne connaissent pas ce dispositif. Il semble que lorsque les cantons prennent une initiative qui déplaît, il vaudrait mieux que Berne décide. Est-on face à une sorte de fédéralisme à bien plaire? Je suis très attachée au fédéralisme, qui est un équilibre subtil entre les compétences de la Confédération et celles des cantons. Au risque de créer un dangereux précédent, on ne peut pas, au motif que l’on n’est pas satisfait, empiéter sur une compétence cantonale. Le Tribunal fédéral a admis, dans le cas pionnier de Neuchâtel, que le salaire minimum constitue un instrument de lutte contre la pauvreté qui relève de la politique sociale menée par les cantons et les communes. Lire aussi: Les initiatives pour un salaire minimum se multiplient Pensez-vous pouvoir convaincre les conseillers nationaux, y compris genevois, qui ont approuvé cette motion, de changer d’avis lors du vote final? C’est difficile à dire. Il existe souvent une tension entre la défense des intérêts du canton et celle de la position du groupe. Mais je note que certains représentants du Centre et de l’UDC s’y sont opposés. Ils n’étaient toutefois pas de Genève. Pourquoi ce salaire minimum est-il si important dans le canton? Parce qu’il défend le pouvoir d’achat de la population. Nos loyers et nos primes d’assurance maladie sont parmi les plus élevés du pays. Sur la base des données de 2018, il a été constaté que 6,3% des salariés du canton recevaient un salaire inférieur au salaire minimum. Environ 20 000 personnes ont donc bénéficié d’une hausse de leur revenu. Les secteurs les plus concernés sont toujours les mêmes: la coiffure, l’esthétique, le nettoyage, l’hôtellerie ou encore la restauration. A-t-il sonné le glas du partenariat social dont on est si fier en Suisse? J’accorde beaucoup d’importance au dialogue social. Cela a été une question centrale durant la campagne, avec un sentiment de rupture du dialogue. Mais en réalité, le salaire n’est qu’une des composantes des conditions de travail. Les vacances, les horaires ou la retraite sont autant d’éléments importants qui continuent de se régler à travers les CCT. Par contre, il est vrai que l’adaptation au salaire minimum n’a pas été simple dans tous les secteurs. Dans certains cas, des hausses brutales de charges ont été observées. Mais, quatre ans plus tard, je pense que le regard sur cet outil a évolué et que ses effets ont été lissés. Et il n’a pas d’effet négatif sur le chômage. C’est effectivement ce qu’ont démontré les premiers résultats de l’étude que nous avons présentée en fin d’année dernière. J’attends avec impatience les prochains résultats des enquêtes d’impact sur l’emploi et les salaires. Il existe en effet la crainte que le salaire minimum ne devienne une norme vers le bas dans certaines professions. L’indexation automatique, par exemple, pourrait avoir comme conséquence de dévaloriser la formation et l’expérience, si les plus bas salaires rejoignent ceux du personnel plus qualifié sans que ceux-ci soient augmentés. Le Temps https://www.letemps.ch/suisse/geneve/delphine-bachmann-le-vote-populaire-sur-le-salaire-minimum-doit-etre-respecte (Article offert).
  24. Ce qui est marrant c'est le nom de la ville Eisenhüttenstadt. Ville de cabanes de fer. (Bon on peut ergotter, hütten peut vouloir dire châlets ou refuges parfois).
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