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Le Web des Cheminots

vchiu

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  1. Oui, mais pas vis à vis de la route ni de l'Aérien dont le trafic a explosé en 35 ans ( à l'exception des distances bien couvertes par le TGV) Et revenir à la situation antérieure à 1997 ne changera pas grand chose. Si nous voulons sauver le train en tant que moyen de transport pérenne et attractif, nous n'échapperons pas à une remise en cause profonde du système.
  2. L'application du droit de retrait, parce qu'il pénalise les voyageurs innocents, dégrade l'image des cheminots auprès du public. C'est pourquoi elle me semble contre-productive. Celui qui veut faire du sabotage agresse un roulant dans un noeud ferroviaire important. Le retrait qui aura lieu désorganise tout le trafic de la région et coûte à la communauté un maximum (temps, manque à gagner, perte d'opportunité) pour peu voire pas de risque pour lui. Le rapport entre emmerdements causés et punition reçue est tellement favorable à l'auteur qu'il est miraculeux qu'il n'y en ait pas plus. S'il fallait mettre la pression sur la direction, ce serait plutôt pour attribuer un budget pour communiquer aux voyageurs (sur le site web, par des affiches, sur les panneaux lumineux) le fait que des personnes ses sont fait agresser dans l'exercice de leurs fonctions et que leur soutien est nécessaire pour faire cesser cela. Mettre en avant le rôle des cheminots dans le transport des personnes , expliquer l'importance des contrôleurs (et de tous les autres personnels) , bref, appeler le respect et la compassion des voyageurs en leur disant la vérité. Il faudrait un slogan du type "je suis charlie" appliqué à la cause du train et de ses personnels . Ce slogan serait utilisé pour la défense des droits fondamentaux de tous ceux qui font avancer le train. "Je suis cheminot" "'J'aime le train et vous?" "I Love Train"....
  3. Je ne sais pas si c'est le seul moyen dont ils disposent, mais je doute de leur efficacité, car malgré le retrait systématique en cas d'agression, jamais les violences contre les roulants ne semblent avoir été si nombreuses, graves et fréquentes. Une des raisons de l'inefficacité du droit de retrait est que ce sont les milliers de voyageurs de bonne foi (centaines de milliers pour le RER A ) qui sont pénalisés mais pas l'agresseur. Ce qui me dérange dans le raisonnement, c'est de considérer que c'est l'employeur qui est responsable de cette situation alors qu'il s'agit d'un problème bien plus général et pour lequel on ne peut établir de relation automatique de cause à effet entre diminution des effectifs et augmentation des agressions. Peut-être que des personnes estiment réalistes d'exiger de l'employeur un garde du corps par employé, mais dans ce cas là, tout le monde serait en droit d'attendre la même chose et la moitié de la population active française serait affectée à la protection de l'autre moitié. Pour ma part, je suis favorable à une approche plus générale qui se décomposerait en plus de prévention et de répression. Prévention pour que dès l'école une notion de respect et de savoir vivre en commun soit inculquée avec un minimum de conviction. L'absence de cette fondation élémentaire se fait ressentir et ce ne sont pas seulement les cheminots qui en sont victimes. Les personnes dépositaires d'un service public ou assimilé , statutaires ou non, devraient être protégés par des dispositions pénales plus rigoureuses en cas d'agression. Une large publicité devrait être faite quant à ces dispositions pénales, pour que personne n'ignore à quoi il ou elle s'expose en s'attaquant à un agent ainsi protégé. Agresser un conducteur de train peut bloquer des dizaines de millers de personnes. En plus de peines de prison ferme, des amendes dissuasives devraient être systématiquement appliquées. Une réponse policière et pénale adaptée doit suivre pour être sûr que les peines soient rapidement prononcées et appliquées, ce qui nécessiterait une réforme profonde de ces deux organisations pour plus d'efficacité et moins de paperasse. Je pense que ce n'est que par une réforme en profondeur que le problème peut être résolu. cette réforme bénéficierait à tous, donc naturellement aux cheminots.
  4. Je n'ai jamais lu Charlie Hebdo et ne connaissais que de réputation cette publication pour laquelle je n'éprouvais pas d'intérêt particulier. Cette nouvelle de l'attentat m'a pris cependant à la gorge -plus encore que pour l'attentat de 95 par exemple- sans que je puisse expliquer pourquoi ce sentiment particulièrement fort.. Les différentes contributions que j'ai lues m'ont permis de comprendre. C'est effectivement un double attentat qui a été perpétré. Tout d'abord un attentat contre un journal, contre des personnes qui, au mépris de leur propre sécurité, ont dénoncé de façon inlassable l'obscurantisme religieux qui nous menace. Pour ces victimes immédiates, pour les policiers qui ont payé de leur vie leur intervention, je voudrais transmettre à leurs proches mes pensées émues et sincères. Il s'agit aussi -et je le vis ainsi- d'un attentat contre la France et contre tous les français qui, même s'ils se disputent souvent, partagent avec moi cet idéal qu'est la liberté d'expression, la liberté de penser, la liberté d'être différent. C'est aussi pour cet idéal que nos ainés et nos semblables ont combattu, ont souffert et ont versé le sang. Cette idée qui a construit notre pays est en danger. Elle subit des coups de boutoirs répétés de personnes peu nombreuses mais déterminées à imposer leur vision apocalyptique par la violence si besoin. Pour moi, ces personnes dont je souhaite qu'elles soient retrouvées et jugées, doivent être traités comme des ennemis, car ceux-ci agissent, subordonnés à des instructions, une idéologie, une phraséologie qui nous sont totalement hostiles et étrangères. En plus d'être ému, je suis indigné et furieux que quelques terroristes, en nous frappant ainsi, nous aient infligé une telle défaite. Unis, nous serons plus fort pour lutter contre cette mafia. Ce sera dur, mais nous devons vaincre.
  5. Oui, je m'attendais bien à cette remarque. D'ailleurs, pour en rajouter, je déborde tellement d'or que mon dernier séjour au ski était de 3 jours à Super Besse en 2001. je suis d'accord sur le fait que le mieux est de ne pas bouger et c'est ce que nous faisons essentiellement. Mais mes enfants ont 12 et 10 ans et ce serait la première fois que je partirai au ski avec eux. C'est dire combien cette problématique de riche m'est familière et je mesure le caractère outrageusement ostentatoire de ma lamentable supplique. Par avance merci pour votre charitable compréhension. En tous cas, ne pas partir est certes une noble entreprise, mais qui n'arrange pas non plus la problématique de notre réseau ferré peau de chagrin ni de sa tarification surchargée. Si même un simple allez-retour devient inabordable pour un "petit patron" que l'on devine cigare au bec, qu'en dire pour tous les autres ? Le problème n'est donc pas tant dans l'augmentation tarifaire du 1er janvier dernier que dans le coût atteint par le transport GL / intercités hors subventions. Je ne polluerai pas ce fil avec ma propre vision des choses. Si quelqu'un peut me suggérer le fil dans lequel sont débattues les propositions pour renouveler le rail au sens large, je suis preneur. A CC 27001 : L'option allemande me tente d'autant plus que le reste du séjour est moins cher. Hébergement, remontées, service annexes, tout coûte entre 10 et 30% moins cher. Et puis en effet, cet endroit est magnifique. Je ne désire pas m'étendre sur les raisons qui poussent l'option Alpes françaises. je suis dégouté moi-même. A ADC01 : Vous adressez-vous à moi ? Non, je ne travaille pas chez Alstom, même si je m'intéresse à ce qu'il s'y passe. Je suis prêt à payer une prime supplémentaire pour voyager en train et soutenir ce mode de transport, mais pas à payer 3 fois plus, surtout lorsqu'il y a de fortes contraintes (éloignement des gares, navettes, billets non échangeables, trajet + lent que la voitures, nombreux baggages, dessertes insuffisantes...)
  6. Je regarde les prix d'un A/R Paris Veynes pour une semaine de ski pendant les vacances de février. Pas de choix des dates, puisque ce sont celles des congés des enfants. Au moins cher (hors iDbus...) 850 Euros environ en 2e cl pour 4 personnes, trajet de 4h40 aller et 6h00 au retour en TER et en TGV. kilométrage estimé 600X2 soit environ 70 ct / km. Et il faut rajouter environ 50 Euros pour les 30KM de navette jusqu'à la Station. Recherche identique (mêmes dates, même nombre de personnes) pour aller au ski à Garmisch Partenkirchen (Sud de la Bavière) 360 Euros au total pour 7h30 de trajet en 1ere classe (315 en seconde...) . trajet de 900 km environ en TGV jusqu'à Stuttgart, ICE jusqu'à Munich et RegionalBahn (Ter) jusqu'à GP... nous sommes à 20ct /km. Dans le cas d'un A/R à GP, le train s'impose naturellement, tout en restant au même prix voire moins cher que la voiture (essence, 12 L/100) + péages Ma femme insiste pour que nous allions dans les Alpes néanmoins. Comme nous devons faire attention au budget, je ne peux me résoudre à payer 600 Euros de plus pour le confort d'une place en 2e classe. Pour 100 Euros de plus, la 1er est presque abordable Nous allons donc prendre part aux inévitables bouchons formés par la foule des gens qui partent tous en même temps tandis que nous longerons des voies ferrées sous utilisées voire désertées. Ce sentiment d'impuissance devant un tel gâchis m'est particulièrement pénible.
  7. Mon seul et unique voyage à Berlin a été fait en train de nuit, quelques mois après la chute du Mur. Une expérience vraiment sympa. Le dernier tronçon est-allemand n'était pas encore électrifié et avait été réalisé derrière une CC d'origine russe que les allemands appellent Ludmilla (BR 132) . Au retour, j'ai pu prendre un vrai déjeuner dans une voiture restaurant de la MITROPA. C'est la seule fois de ma vie que je déjeunais vraiment sur rail d'un repas vraiment préparé en cuisine. Tous mes autres précédents séjours en Allemagne m'y avaient amené en train. J'ai aussi pris un train de Nuit français vers Dortmund. Il était composé de voitures DEV. Comme beaucoup sur ce forum, je regrette amèrement la disparition rapide des liaisons de nuit. Lorsque, marié, j'ai commencé enfin à gagner ma propre vie, j'ai voulu offrir à ma femme un voyage en T2. trop tard, ces magnifiques voitures avaient été retirés (et probablement ferraillées) Le gros souci du train est que cela devient un luxe si on ne se prend pas X mois à l'avance ou qu'on voyage en période de vacances. Quel gâchis.
  8. En parcourant leur site, je ne vois rien quant à un éventuel rapprochement avec un autre acteur ferroviaire. Le portefeuille de produits de Vossloh traction me semble relativement complémentaire de celui d'Alstom; même s'il y a des doublons. Un acteur chinois (CSR) semble s'intéresser à Vossloh traction. Si Alstom reprenait, Cela écarterait -provisoirement- un concurrent potentiellement sérieux et donnerait une assise industrielle sur les marchés allemands et espagnols. Alors, un rapprochement Alstom -Vossloh est-il une bonne ou mauvaise idée ?
  9. Certes, c'est d'ailleurs la principale menace sur la croissance allemande et c'est la raison pour laquelle l'âge de la retraite est déjà de 63 ans. Le projet de passer à 67 ans a été abandonné suite aux accords de coalition SPD-CDU, mais reviendra si le régime redevient déficitaire. Mais ce n'est pas la seule raison. La qualité de la formation et le dynamisme de nombre d'ETI en Allemagne forment les facteurs principaux. D'ailleurs, En Italie, le taux de fécondité est comparable à celui de l'Allemagne, mais le taux de chômage des jeunes est de 42%. (oui, 5 fois plus )... Et c'est pire en Espagne (+50%). ...
  10. La Norvège est assise sur un gros puits de pétrole et a l'intelligence de ne pas dilapider ce capital. la Suisse dispose d'une législation sociale, financière et fiscale particulièrement avantageuse pour les entreprises et les investisseurs. http://www.frontalier.org/contrat.htm La protection sociale en Suisse est bien plus limitée qu'en France Jamais notre pays ne serait prêt à adapter tel corpus juridique. Ces efforts, la Suisse a dû les mener car elle dans une situation de (splendide) isolement. Au contraire, la France a été protégée par son appartenance à l'Union Européenne. En sortir signifierait des sacrifices considérables en comparaison de ce que les français seraient prêts à consentir. En ce qui concerne la zone Euro, il y a quand même des avantages. Prenons la Suisse qui n'en fait pas partie. Ses exportations ont souffert de la ré-évaluation du franc Suisse par rapport à l'Euro en 2010-11 car l'UE reste qd même le partenaire commercial principal. La zone Euro apporte donc la stabilité, les économies de change et la simplicité que de multiples devises différentes interdiraient. La Grande Bretagne connait une forte croissance après avoir souffert de la crise en 2008. Mais les décisions prises ont été particulièrement dures pour les britanniques (et impensables pour les français). Ce sont ces décisions qui sont à l'origine de du redressement et non une séparation de la zone Euro qui est par ailleurs un facteur du coût de la vie élevé là bas. Les exemples de pays qui fonctionnent mieux en UE ne nécessitent pas d'aller plus loin qu'en Allemagne avec 5% de taux de chômage et surtout de 7,7% pour les jeunes (3 x plus en France) Evidemment, en France, on peut toujours mettre en avant une plus grande sécurité de l'emploi. Mais celle-ci n'empêche pas les entreprises de fermer (donc de licencier) , tandis que la plupart des contrats de travail signés ici sont des CDD ou des stages. Si tout n'est pas parfait outre Rhin, un jeune a des perspectives raisonnables d'obtenir un emploi et n'héritera de nombreuses dettes de la collectivité, comme c'est malheureusement le cas dans notre beau pays. L'Autriche qui, à priori, n'est pas un pays esclavagiste, connaît un taux de chômage de 4,9% . De façon générale il n'y a pas de corrélation entre zone Euro et chômage. Pour le rôle de l'Europe dans nos lois, je pense aux directives Seveso qui ont pour objectif de sécuriser les usines traitant des produits dangereux. Ce genre de directive me semble plutôt positif. Puisque l'Europe émet des directives retranscrites et interprétées en lois nationales. Il n'y a guère que sur les normes qu'il y a le plus d'influence de Bruxelles. Pour tout le reste, c'est bien du franco français. Je pense par exemple aux seuils à partir desquels les entreprises se voient soumises à de nouvelles contraintes. Par exemple les 50 salariés au delà desquels un CE est obligatoire. A partir de 3 MEur de CA et 20 salariés, une entreprise a l'obligation de faire appel à un Commissaire aux Comptes. (6-10K Euros de + par an) Quelques exemples de normes absurdes. Seule une minorité est d'origine européenne, et on peut encore s'interroger sur leur modalités d'application http://www.lepoint.fr/politique/ces-bureaucrates-qui-nous-tyrannisent-21-03-2013-1690741_20.php
  11. Quand je parlais de "nos entreprises" je pensais plutôt aux entreprises françaises. L'unité de production de Toyota en France est minuscule au regard des capacités totales de Toyota dans le Monde. L'excellence du management, les nombreux efforts de R&D réalisés autour de l'Hybride (la R&D est essentiellement aux US et au Japon, même s'il y a un bureau de style en Fr.) ont permis à cette unité de rester dans le vert, mais pas tant que cela : " Par ailleurs, la rentabilité du site reste à parfaire : depuis le début de la crise en 2007, les trimestres positifs restent rares." http://www.atlantico.fr/decryptage/fermeture-usines-peugeot-et-renault-pourquoi-toyota-reussit-ou-constructeurs-francais-echouent-frederic-frery-499398.html Donc en effet, un grand constructeur dont les actionnaires et le haut management sont à l'abri du fisc et des contraintes spécifiques à la France peut tout à fait développer une succursale en France et ne pas perdre d'argent. Mais qu'en est-il des entreprises de taille intermédaires , (ETI) ? Elles sont ici quasiment inexistantes et tout le monde s'en moque. Fort heureusement, il y aura toujours des entreprises rentables en France, françaises ou non. Mais si l'augmentation continue des charges -pas seulement sociales- n'est pas sérieusement contenue, ces entreprises seront de moins en moins nombreuses et embaucheront toujours moins. Et puis, pour diriger de telles boîtes, il faudra des patrons vraiment talentueux pour conjuguer rentabilité et obligations sociales françaises. Si on les fait partir avec nos imparables dispositifs fiscaux, il est clair que les soucis ne font que commencer. Quant à mettre sur le dos de Bruxelles notre excédent législatif, c'est le discours d'un certain nombre de politiques avec lequel je ne suis vraiment pas d'accord. Des directives sont émises et traduites dans les législations de tous les pays dans un but d'harmonisation et de règles communes. Pourquoi notre pays serait-il le seul à souffrir quand nos voisins semblent pas trop mal s'en tirer ? Le problème vient bien d'un certain nombre de lois bien franco-françaises pour lesquelles Bruxelles n'a rien à voir et qui sont le résultat de responsables politiques trop éloignés des réalités, ou trop désireux de se couvrir sous le parapluie du politiquement correct. Je me félicite que vous citiez l'Ecotaxe qui est un exemple flagrant de dispositif artificiel crée par des politiques qui n'avaient pas les testicules pour imposer une simple augmentation des prélèvements sur les carburants. Evidemment, dans ce dernier cas, tout le monde aurait été impacté, ce qui est moins facile que quand on vise une catégorie spécifique. Quoi qu'il en soit, avec un litre de diesel à 1 euro, il n'a jamais été aussi bon marché de prendre la route et jamais aussi cher de prendre le train (si on paye le billet, bien sûr) Pour en revenir au sujet, oui, il y a un manque d'investissement dans trop d'entreprises françaises. On peut toujours dire que les patrons français sont stupides en comparaison de leurs homologues internationaux. Mais si ce n'était que cela, c'est que nous le voulons bien...
  12. Cela me semble plutôt être le résultat d'une politique menée de façon ininterrompue depuis 35 ans qui est de lester nos entreprises de tant de charges fiscales, sociales, juridiques et administratives, que celles-ci finissent par être déclassées et disparaître. Je pense aussi qu'un rapprochement avec un autre acteur Européen pourrait être une bonne opportunité. Qu'en serait-il si cet acteur était Vossloh ? http://www.bloomberg.com/news/2013-06-06/vossloh-said-to-weigh-transport-sale-as-chinese-circle.html http://www.railwaygazette.com/news/single-view/view/vossloh-to-sell-rolling-stock-division.html Apparemment, la division traction de Vossloh vaudrait environ 600 millions d'Euros. Si Alstom rachetait, il y aurait déjà un petit goût familier avec l'unité de production de Valencia. maintenant , quid de la complémentarité entre les lignes de produit ? Vossloh semble plutôt orienté diesel et Alstom vers l'électrique...
  13. Bon, les critiques, c'est très bien, mais que proposiez-vous alors dans ce projet de fusion ? Pour ma part, je trouve que le gouvernement a assez bien géré la crise, avec plus de maturité en tout cas qu'avec certains précédents dossiers. Evidemment, le problème de fond qu'est l'absence d'une politique économique en faveur des entreprises françaises reste posé, et ce depuis 35 ans. Mais les élus n'ont pas reçu mandat des électeurs pour améliorer la situation, donc rien ne bougera de ce côté là. Pour Alstom proprement dit je suppose que la division signalisation de GE doit être la branche ITS qui siège en France. http://www.getransportation.com/its Le transfert à Alstom semble logique mais je ne sais pas si cela va créer des doublons. Est-ce que cela suffira à donner à la division transport restante d'Alstom les moyens de rester compétitifs ? J'ai le sentiment qu'on en parle trop peu.
  14. je suis d'accord pour les 180 Euros de tickets Restau et de participation transport, mais pour le reste, ce sont des mutuelles ou assurances complémentaires qui viennent pallier une protection défaillante. Ces charges ne peuvent pas être remises en cause par l'employeur et ont même importance que les salaires. De plus certaines mutuelles vont devenir obligatoires. Dans tous les cas, c'est de la charge d'un côté et pas de pouvoir d'achat de l'autre. Alstom , comme de nombreuses sociétés dont l'outil industriel est localisé en France, souffre de cette situation (entre autres) pour laquelle aucune solution de fond n'a été sérieusement entreprise.
  15. C'est une offre supplémentaire qui vient compléter celle déjà existante et peu valorisante du RER B. Contrairement au cas de TGV chers qui remplacent des rames tractées plus économiques, personne n'est forcé de prendre le CDG Express. POur ceux qui payent, ils ont un temps de trajet très diminué et un confort fort probablement supérieur. Le projet se défend s'il parvient à l'équilibre. Espérons que des tarifs de groupe seront proposés, car à 3 passagers, un taxi reprend l'avantage.
  16. Un très beau réseau avec de très belles proportions et du décor sympa, le tout dans une grande cave avec de la place. Ce réseau doit permettre une exploitation très riche. N'ayant jamais vraiment eu de circuit , je ne peux pas commenter sur la qualité du fonctionnement des machines. Je suis simplement surpris qu'il y ait autant de problèmes. Merci pour les photos en tous cas
  17. Une des difficultés des maquettes à monter réside dans la peinture et la décoration. Trains Rousseau avait sorti des modèle de couverts OCEM , Citerne TP et tombereaux à bogies qui étaient assez réussis en HO. Par contre, je ne connais pas de locomotive française en kit Sinon, du côté de l'Allemagne, il y a eu des machines électriques E44 fabriquées par RAI MO et d'autres par Biller Bahn (E69, V20) en zéro Vous pouvez parfois en trouver sur i-bée pour environ 80 Euros sans motorisation.
  18. Merci beaucoup à toute l'équipe pour le travail magnifique réalisé sur cette belle machine.
  19. Un article qui a déjà qq jours. http://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/0203527962582-siemens-se-donne-jusqu-au-16-juin-sur-le-dossier-alstom-674128.php Un résumé factuelle de la situation d'Alstom. http://www.economist.com/blogs/schumpeter/2014/04/alstom-block Le journal note une difficulté parmi celles qu' Alstom rencontre dans la compétition mondiale : celle de financer les clients qui sont de moins en moins enclins à payer leur commandes cash ou en avance. Je me souviens dans le dossier du TGV californien que les chinois avaient fait une offre qui finançait une bonne partie du projet. L'état de Californie n'avait quasiment plus rien à avancer. Ce sont des considérations politiques qui ont fait suspendu le projet. La capacité (et la volonté) de mettre les fonds sur la table est déterminante dans les grands projets et je pense que cet aspect est un point faible dans notre pays .
  20. Vérifications faites ce jour : 2143 Euros payés pour 1090 Euros nets versés, y compris réduction loi Fillon. Par contre, j'ai sous les yeux une autre fiche de paye : 3390 Euros total employeur pour 1441 net salarié. Les 4200 Euros annuels nets supplémentaires coutent grosso modo 15000 Euros à l'employeur. Cela n'incite pas vraiment les patrons à payer plus que le smic. Le gros problème de notre pays et que malgré le poids des charges sociales auxquelles on rajoute la CSG/CRDS , nos régimes restent lourdement déficitaires. Quasiment personne ne s'en inquiète et ne montre une volonté de réformer sérieusement ce sac de noeud. Et cela ne va même pas dans les prestations médicales dont les taux de prise en charge se dégradent.
  21. 1) La France a également reçu des aides américaines par l'intermédiaire du plan Marshall , ce qui a permis un redémarrage rapide après guerre et le lancement d'une période de forte croissance de 1946 à 1973 Elle a par contre moins bien maîtrisé son inflation, ce qui a conduit à la dévaluation régulière du FRF, passé de la parité à la fin des années 60 au taux de 3,4 francs pour un DM au milieu des années 80. Evidemment, cette politique a eu pour conséquence de limiter les investissements étrangers en France, car ceux -ci voyaient leur valeur grignotée par les dévaluations. Avec la mise en place du mécanisme du SME qui a mené à la création de la monnaie unique, les investissements étrangers ont repris et on même explosé avec la mise en place de l'Euro. Dans tous les cas, même si l'Allemagne avait bénéficié d'un avantage considérable vis à vis de la France après la 2e GM (ce dont je doute) , ses effets seraient largement estompés depuis. 2) Oui, les PME allemandes sont généralement des moyennes entreprises plus grosses que nos PME qui sont généralement de petites entreprises. C'est la conséquence de choix de société opérés en France depuis 35 ans. 3) oui, c'est un refrain lancinant. je regrette de voir mon propre pays se tirer une balle dans le pied et faire l'autruche sur le plan économique alors que des solutions existent. Ce n'était pas dur de mettre ce point dans leur programme et d'en faire une condition de négociation électorale avec le PS. Majoritaire ou non, ils n'ont jamais déposé de proposition de loi sérieuse ni inscrit cette mesure dans leur programme. Ils ont fait une récente proposition d'une augmentation pluri-annuelle d'une taxe sur les nouveaux véhicules diesel, je crois. Du pur symbole. A mon avis, ils ont rejoint les autres partis en terme de perte de crédibilité. C'est tout le problème du carburant bon marché que les gens considèrent comme un droit, quand bien même il s'agit d'un produit importé. Quand je fréquente des forums américains de transport, c'est exactement ce qu'on me dit d'ailleurs. - A 1,80 Euro le L, nous sommes encore 30% moins cher qu'en 1980 à pouvoir d'achat équivalent. Mais en plus, un diesel moderne consomme que 5 l/100 alors que dans les années 80, les gens avaient surtout une essence à 8L/100. j'en profite pour remarquer que pour verser 1200 nets, l'employeur paye plus de 2600 Euros charges comprises. Même aux US, dont la densité est encore plus faible, le fret ferroviaire tire son épingle du jeu. C'est pourtant un modèle qui s'appuie sur un (sous-)investissement en infra totalement à la charge du privé, modèle que je ne soutiens pas. je remarque qu'en Italie, le litre d'essence est déjà à 1,90 Euro.. Pour le transport de voyageurs, évidemment, on ne peut pas mailler la province comme le Japon, mais cela ne justifie pas la politique de la terre brûlée qui est celle que nous connaissons aujourd'hui. Pour le financement, c'est bien sur la TIPCE qu'il faudrait compter, selon le principe du pollueur payeur. Je précise qu'en 5 ans, le montant du versement transport de la société dans laquelle je travaille a doublé, sans que les résultats ne suivent dans une telle proportion. Il y a donc forcément fuite quelque part, donc gisement d'économie. C'est un choix de société à l'américaine que je trouve très dommageable. En plus, le carburant bon marché ne paie pas les frais cachés de la pollution de l'air, qui se manifestent à plus long terme. Même si le prix du carburant passe à 2 Euros, l'Automobile continuera ) générer ses conséquences économiques. Les gens rouleront un peu moins, et nos achats de pétrole à l'Etranger diminueront un peu, ce qui aidera aussi notre balance commerciale. Je vous rassure : cette augmentation des prix ne sera jamais mise en place. Je suis presque sûr qu'un simple rattrapage des prix du Diesel sur ceux de l'Essence restera symbolique ( moins de 10 centimes par litre) Je ne pense pas que l'on puisse imputer les problèmes d'un pays entier à une personne, que ce soit PG ou FH. Notre pays a un tel nombre d'institutions, d'organismes, d'administrations, de services, de divisions que le pouvoir est en fait dilué, divisé, réparti entre des milliers d'intervenants de responsabilités et de compétences diverses. Puisque ce système donne l'illusion de fonctionner et qu'il profite à tant de personnes, pourquoi serait-il remis en cause ? Retour à Alstom http://www.europe1.fr/Economie/Rachat-d-Alstom-Siemens-formule-une-nouvelle-offre-2125041/# Je me demande si la "totalité de ses actifs ferroviaires" comprend bien la signalisation. Si tel est le cas, l'offre devient intéressante car elle donnerait une cohérence à Alstom transport.
  22. Il y a deux familles d'actions : une , d'ordre macro économique dont les actions ne peuvent se faire sentir qu'à long terme et une seconde, spécifique au monde ferroviaire A) Pour la première, les recettes sont connues mais pas appliquées. De façon générale, il s'agit de mener une politique inverse à celle qui a mené en 35 ans à la chute du nombre des moyennes entreprises (ME). Le manque à gagner en termes d'emplois est estimé à environ 1 million de postes, si on compare par rapport à l'Allemagne, dont les ME, très dynamiques et innovantes, ont un taux de marge supérieur à celui des entreprises françaises et qui participent à sa bonne balance commerciale. Sans entrer dans le détail des mesures, celles-ci doivent s'attacher : 1) à faciliter la transmission du capital à des résidents fiscaux francais 2) Simplifier et pérenniser le cadre juridique de l'emploi, augmenter les seuils qui déclenchent de nouvelles contraintes 3) Simplifier et réformer les taxes qui frappent l'entreprise ainsi que les règles de déductibilité parfois absurdes (exemple : permettre de passer en charge 100% des dépenses d'innovation ou d'investissements et non en immos) Ces mesures profiteraient également aux petites entreprises (PE) qui sont les premières créatrices d'emplois privé. -De nombreuses TPE n'emploient aucun salarié, seul le patron travaillant pour son compte, ou n'emploient très peu. Il est quasiment obligatoire de passer par un cabinet comptable ou une société de gestion de paie pour pouvoir payer un salarié. L'Etablissement de la feuille de paie résume bien la complication des règlements qui encadrent l'emploi et dissuadent les entrepreneurs d'embaucher. Il doit être possible de réaliser des économies dans le traitement des charges sociales en diminuant le nombre d'organismes qui interviennent. Pourquoi je parle ces TPE / PE / ME ? parce qu'elles sont la seule vraie solution à mon sens pour créer de l'emploi en France. L'emploi public ne pourra jamais résorber le chômage d'aujourd'hui et demain, tandis que les emplois aidés ne dureront pas plus que le temps de la subvention. Enfin, rétablir un tissu de ME, cela donne des clients potentiels pour le fret ferroviaire, puis que la disparition du wagon unique exclut la majorité des PME de facto. B) pour le monde ferroviaire ma vision des difficultés provient du manque d'investissements réalisés depuis 40 ans dans le réseau ferroviaire classique qui s'est traduit par une érosion de ses parts de marché et un renchérissement de ses coûts. Je ne connais pas assez bien le fonctionnement de RFF, mais j'ai l'impression d'une organisation complexe et génératrice de coûts pas toujours justifiés. D'autres forums discutent de cet aspect, mais il faut aboutir à une réforme qui clarifie les responsabilités et objectifs de l'infra tout en travaillant sur des péages compétitifs. En tout état de cause, c'est d'un véritable plan de renouvellement/modernisation de l'Infra qu'il faut, et il le faut maintenant. Ce n'est donc pas 1 milliard d'Euros sur 5 ans qu'il faut mais 10 milliards par an, et le plus vite possible. D'où viendra l'argent ? je propose tout simplement d'augmenter la TIPCE (ex TIPP) pour rajouter 20 centimes par litre à l'Essence et 40 centimes par litre au diesel). Il faudrait également rajouter au moins 15 centimes par litre au carburants aviation qui sont actuellement exemptés. Avec ces augmentations, nous serons à 1,80 Euros par litre à la pompe environ. Cela représente une augmentation de 2,7 X depuis 1980 soit moins que le simple coût du Smic qui a été multiplié par 3.21 sur la même période. Avec des travaux d'infrastructure relancés, des trains devenus plus compétitifs, Alstom sera renforcé sur son marché intérieur. Car vous remarquerez que tous les grands groupes de matériel de transport sont toujours adossés à un marché intérieur qui influence directement leur santé. Les actions macro économiques peuvent prendre des années à faire produire leurs effets. Par contre, un fort investissement dans le transport ferroviaire pourrait avoir des répecussions rapides sur Alstom et lancerait des emplois localisés en France. J'ai bien compris que c'est du rêve. Mêmes les écolos n'ont pas eu les cojones pour faire voter une augmentation du diesel. Aucun homme ou femme politique ne le fera. Je pense néanmoins que le carburant bon marché est ce qui favorise la voiture et l'avion contre le train
  23. Cette branche lui permettrait d'avoir une offre ferroviaire plus complète et justement de se positionner sur des marchés sur lesquels Alstom était absent. je ne pense pas que la société puisse survivre sur la seule branche transport actuelle.
  24. http://www.lefigaro.fr/societes/2014/05/06/20005-20140506ARTFIG00348-hollande-fait-monter-les-encheres-pour-sauver-alstom-transports.php C'est la négociation qui me semble la plus cohérente. Si la société Alstom se sépare de sa branche énergie, elle doit pouvoir se concentrer dans les transports. D'autant plus que GE est un acteur important dans les motrices diesel. Et cela donnerait à Alstom une présence sur de nombreux marchés qui lui échappaient. Par contre, c'est un peu quitte ou double. On ne peut exclure un scénario où GE rachète les turbines et Siemens la branche transport....
  25. Oui, ce sont des phénomènes bien connus. Quand il y a excès de taxation d'un côté, il y a souvent des échappatoires de l'autre. Je suis content de voir que finalement, nos points de vue se rejoignent d'une certaine façon. Pourquoi les gouvernements laissent faire ? Probablement par ce qu'ils y trouvent aussi un intérêt, malgré les protestations de bonne volonté. Prenons par exemple la dette française. Celle-ci est détenue en majorité par des investisseurs étrangers. je ne serais pas étonné qu'une partie provienne de bénéfices peu taxés de pays à la fiscalité avantageuse. Si cette source de financement était coupée, le taux d'intérêt servi augmenterait, ce qui pourrait renverser notre fragile (des)équilibre. Pour le but d'une société humaine, tout dépend de ce que vous voulez dire par "société". Si vous voulez parler de la société dans laquelle nous vivons, le but est la somme des aspirations de chacun des membres de cette société. Je regrette beaucoup qu'en France, chacun ait toujours besoin de se définir "contre" quelqu'un d'autre. Cela me donne une image d'une division profonde par laquelle personne n'arrive à trouver un objectif commun et mobilisateur. Si par société, vous voulez parler d'entreprise, c'est tout à fait différent car il s'agit simplement d'un moyen pour son/ses créateur(s) de gagner de l'argent. Je pense que nous avons excessivement chargé l'entreprise de responsabilités sociétales, tout en déchargeant tout aussi excessivement la société de ses propres responsabilités. Mais, fi de ces considérations presque philosophiques, je suis toujours à l'écoute d'idées et de propositions pour Alstom, j'en ai bien quelques unes, mais elles ne seront sans doute pas populaires.
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