Aller au contenu
Le Web des Cheminots

aldo500

Membre
  • Compteur de contenus

    10 117
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par aldo500

  1. Des TGV sur la ligne actuelle mise à 220 là où c'est possible, ça serait déja pas mal pour recycler les PSE. Malheureusement, la mise à 200 prévue actuellement n'est financée que par la région Auvergne qui est seule à gagner à l'acceleration des Teoz. Au total, un gain de temps ridicule. La régionalisation, ça peut avoir du bon, mais pas toujours
  2. C'est sur que ton idée est bonne, technicentre, enfin, c'est un avis de profane. Il faut reconnaître que le système actuel n'est pas parfait mais qu'il résulte d'un compromis financier entre coût du système et nombre d'interventions possibles. Je pense qu'une panne sur un TGV est censée être palliée par la pousse du TGV suivant. Le problème qu'on n'arrivera jamais à résoudre et qui est crucial, c'est la panne d'alimentation de longue durée car plus de clim, plus de chauffage, plus de toilettes. Quand quelques milliers de voyageurs sont bloqués que faire? Un TGV BI BI un jour, peut-être? Autant ça fait la une des journaux, autant on peut admirer la fiabilité du système TGV. En tant qu'usager, je me dis quand même, que derrière tout ça, il y a une maintenance préventive sacrément efficace.
  3. J'ai fini par trouver une info, je cite "Les joints électriques de séparation entre les can- tons pairs et les cantons impairs sont des circuits bouchons RLC 5 . Chaque joint est constitué de deux blocs d’accord différents, placés à environ 20 m l’un de l’autre et séparés en leur milieu par une induc- tance à air L3" La source à cette adresse http://www.tpline.fr/telechargement/docs/152-12.pdf Je pense donc qu'une loc avec un entraxe bogies inférieure à 20m ne peut pas circuler seule sur LGV. D'après ce que j'ai compris des explication d'un formateur TGV, cela a pour conséquence que si la vitesse du TGV est trop faible au franchissement de ce circuit, les deux capteurs de la motrice ne recevant plus d'info pendant un temps minimum, une prise en charge est possible. Je vais redemander confirmation dès que je peux.
  4. d'après ce que je crois savoir, c'est spécifique à la TVM, pas les LRS, mais le fait que la longueur de la zone tampon entraine un désarmement de la TVM sur un engin trop court à très petite vitesse. Il faudrait un spécialiste de la TVM, je ne suis pas vraiment qualifié. Ceci dit, tirer une rame TGV dans le Morvan avec une seule 67200 par temps de pluie, j'aimerais y assister. Ce n'est pas non plus des 75000 qui risquent de faire l'affaire.
  5. "Objectif rail" de ce mois-ci fait le point sur les missions des 26000. La première a été mise en service il y a 20 ans et la dernière il y a dix ans. Une carte reprend les lignes parcourues par les locs des différents dépôts. On y apprend aussi des choses intéressantes sur les roulements spécialisés avec un résultat calamiteux sur la productivité, semble-t-il. J'aime bien cette revue qui a un ton un peu plus libre que d'autres qui semblent des organes de propagande de la SNCF.
  6. Moi, ça fait 40 ans que je rêve de faire la ligne des cévennes "Clermont-Nimes" en cabine. Si j'en rêve encore dans 40ans, j'ai bien peur qu'elle ait disparu. (moi aussi d'ailleurs)
  7. Merci beaucoup David, je suis comblé. A voir la photo, je suis reparti 30 ans en arrière, dans l'ambiance.
  8. Bonjour, Je présume que les 9200 ont été pas mal transformées depuis l'époque des années 70 quand je roulais comme aide au Charolais. Les modifications visibles, en dehors de la livrée que j'ai pu repérer de l'extérieur seulement (hélas): équipement du frein EP donc mise en VL160 je suppose feux d'inversion de marche bien sûr la liaison d'interphonie (du moins je ne m'en souviens pas) Ont -elles été équipées d'un convertisseur statique, à l'époque, c'est les ventilateurs qui assuraient la charge batterie? La piètre insonorisation, j'espère que ça a été un peu amélioré. Le répétiteur de passage des crans qui était un antique cadran en haut de la cabine me semble avoir disparu. Si vous pouviez éclairer la lanterne d'un amateur déjà vaguement éclairé. Un petite photo me comblerait. Merci d'avance
  9. La fatigue, la fatigue, j'ai la grosse honte.
  10. Bon, un avis de non cheminot mais qui descend d'une famille de cheminots et qui a travaillé comme aide conducteur pendant ses études. On a tous des réactions épidermiques du genre "ils font toujours grève, etc". Quand on prend la peine de réfléchir un peu et de discuter avec de nombreux cheminots dont des conducteurs, mais pas seulement, on en arrive à quelques réflexions personnelles que je vous livre donc: Les grèves pour préserver des acquis sociaux peuvent paraître anachroniques, heureusement qu'il reste quelques bastions qui pratiquent encore la "lutte sociale". Vingt ans après 68, on dirait qu'une partie du pays a été bien conditionnée par les ultraliberaux. C'est presque devenu honteux de se battre pour des acquis sociaux somme toute légitimes. Il est frappant pur moi de voir le malaise cheminot, il est légitime car des salariés qui ont une culture d'entreprise et de service public très forte, voient de jour en jour cette entreprise déstructurée et ayant de plus en plus de mal à fonctionner du fait d'un management qui a pour but la seule rentabilité et qui oublie totalement la notion de service public et d'aménagement du territoire. Quand je vois les tournée actuelles des roulant par rapport à il y a trente ans, je suis sidéré de l'augmentation des kilomètres et des amplitudes horaires (les salaires n'ont pas augmenté dans la même proportion, loin de là). Sans parler de la solitude bien plus grande. Je suis médecin et le projet de nouvelle règlementation RH 77 (corrigez si je me trompe), me choque. Si encore, ça s'accompagnait d'une diminution de l'âge de la retraite. Bon, bref, vous m'avez compris, les grèves m'énervent parce qu'elles me gênent sur le moment, mais au fond de moi et sachant tout ce qu'il y a derrière, je me dis que quand plus personne ne fera grève, la dégradation sociale va s'accélérer très rapidement et pour tout le monde. Par contre, je me permettrais de critiquer la SNCF, je trouve que c'est une entreprise qui ne sait pas bien valoriser la richesse de son personnel et que si ça ne va pas plus mal encore, c'est parce que ce personnel dans sa grande majorité fait tout pour que ça fonctionne le mieux possible. Merci à tout les cheminots qui m'ont parlé de leur métier avec beaucoup de gentillesse et de passion et que je ne pourrai jamais qualifier de geignard, de feignants ni de nantis. Relativisez les réactions épidermiques de certains usagers, pour la plupart, effectivement, ils ne savent rien de votre métier.
  11. Bon, de toute manière il y a quelque chose qui ne colle pas. 3000 mètres pour s'arrêter alors que les freins fonctionnaient avant et après, bizarre.
  12. Moi, je suis un traitre à la dynastie familiale de cheminots,mais, d'être fils de cheminot m'a permis de faire aide-conducteur pendant mes sept années d'études, pas par piston mais parce que je n'aurai jamais su que cela pouvait se faire. Je roulais quasiment toutes les vacances scolaires. J'ai adoré ça, 'était de 1971 à 77. Je me sens bien dans les gares et dans les trains et il y a des tas de conducteurs très sympas qui ont pitié de mon âme en peine.
  13. aldo500

    Les 26000 ont des ailes

    Si, si, la preuve. bonjour au conducteur de Clermont du 5975 aujourd'hui, fort sympathique.
  14. Il y a la 15007 à Nevers aujourd'hui, si c'est la même, que fait-elle donc là? Pour le panto, je suis en train de me dire que les gars qui manoeuvrent les plaques tournantes ont interêt à ne pas être trop distraits.
  15. J'ai accompagné quelqu'un l'autre jour à Bercy et j'ai pu voir que le matériel Italien autorisé à 160 n'a même pas le frein EP. PAs d'interphonie non plus m'a dit le conducteur fataliste. Dommage que ce ne soient plus les compartiments à quatre couchettes, ils étaient super confortables.
  16. Les corail, c'est bien sauf quand il fait très chaud, la clim ne le supportant pas, un comble. Dans ces cas la, n'importe quoi avec des fenêtres qui s'ouvrent.
  17. Ma gratitude Roukmoute, c'était pure curiosité car quand je roulais en tant qu'AICR, les roulements étaient mixtes partout mais c'était il y a trente ans
  18. Désolé Roukmoute, le "c'est pas bien" était aussi du second degré sinon j"aurais mis la phrase en négatif. Bon, mais toi qui roule, quel est ton sentiment la dessus? Est ce que tout fout le camp comme le reste ou c'est parce qu'on croit que cétait toujours mieux avant. Question subsidiaire, y a-t-il encore des roulements voyageurs à Villeneuve ou est ce tout du fret de nos jours?
  19. Exact Roukmoute, tu n'as pas bien lu son message, c'est pas bien. Les raisons de détentes horaires sont multiples et pas toujours pour la mauvaise cause. Ca peut être pour anticiper une période de travaux par exemple. Il y a aussi des détentes comme celles de l'Aubrac liées à un laisser aller de RFF dont le but est probablement la fermeture de la ligne, technique dont RFF et avant elle la SNCF sont passées maitres dans l'art. Par contre, sur les lignes "rentables", les détentes peuvent aussi être pour assurer des correspondances plus facilement. Il est probable que le très long trajet de certains TGV ait été prévu un peu optimiste. En se penchant sur les horaires, on trouve aussi des marches sérieusement retendues avec des vitesses moyennes qui nécessitent du vrai travail de conducteur. Il faudrait examiner les chiffres sur l'ensemble du réseau pour savoir la vrai réalité. Pour avoir vu ça de près, je peux témoigner qu'il reste encore pas mal de marches très tendues que ce soit en TGV ou autre. Je pense que les ADC nous le confirmeront.
  20. aldo500

    Euthanasie .

    Bien sur, et puis les choses avancent doucement, la recherche sur l'Alzheimer aussi. Je voulais surtout exprimer le fait que ce débat est traité de manière très primaire par la presse alors que ces problèmes sont beaucoup plus complexes et nécessitent un travail sur le long terme et en gardant la tête froide.
  21. aldo500

    Euthanasie .

    Le problème de l'Alzheimer et des démences du sujet âgé est effectivement très complexe , Yaya. J'ai aussi croisé des mères d'enfants autistes dont personne ne voulait plus ni aux urgence ni en psychiatrie, ces mères se retrouvent totalement isolées pendant des années sans que la société n'ait de réponse adaptée. Il existe de toute manière un manque très important de structures adaptées pour prendre en charge ces patients et de structures relais pour soulager les familles. Tout le monde en est conscient au niveau politique mais paradoxalement, les pays riches n'ont pas les moyens ou ne veulent pas investir dans une prise en charge efficace du viellissement de la population et de ses conséquences sur la qualité de vie et le nombre de maladie chroniques. On vit plus longtemps, mais vit-on mieux?
  22. Mon souvenir le plus marquant, j'avais 14 ans et déja ferrovipathe: 3 semaines sans un seul train en banlieue parisienne. Des rails bien rouillés. Bon, Cohn Bendit, il sait causer, les journalistes n'en demandent pas plus, ça facilite leur boulot. Ceci dit, c'est quand même mieux après qu'avant à mon avis.
  23. aldo500

    Euthanasie .

    Pour info, je vous donne mon témoignage de médecin. J'ai fait 20 ans de médecine d'urgence et depuis 7 ans des soins palliatifs en ville. Sur 1000 patients 1 seul a demandé l'euthanasie jusqu'au bout et on a obtenu un soulagement par une sédation profonde/ Bien que sa femme ait demandé l'euthanasie avec lui, elle m'a remercié d'avoir utilisé une sédation, ça lui a permis de faire venir les amis et la famille pendant les dernières 24h. Toutes les autres demandes venaient essentiellement, soit de proches soit de professionnels mal à l'aise avec la maladie alors que le patient, lui, n'avait aucune envie de mourir. Les patients veulent surtout l'assurance de ne pas être victime d'un acharnement thérapeutique, c'est tout à fait légitime. Lorsque cette assurance est obtenue et lorsque les douleurs sont bien contrôlées, les demandes d'euthanasie disparaissent sauf infime exception. Ce que la plupart des gens ne prennent pas en compte: l'être humain a une capacité d'adaptation à la maladie et à la perte d'autonomie. Etre pour l'euthanasie des autres quand on est soi-même bien portant n'a rien a avoir avec le désir profond souvent exprimé des mêmes personnes une fois malade d'essayer de gagner encore un peu de temps avant d'aller voir un autre monde. J'ai d'ailleurs pris en charge un certain nombre de militants d'ADMD qui ne m'ont jamais demandé d'euthanasie pour eux mêmes. Le problème de l'euthanasie restera exceptionnel si - tout le monde peut avoir accès à des soins palliatifs de qualité - on continue à lutter contre l'acharnement thérapeutique qui est d'ailleurs interdit par la loi et le code de déontologie. - il existe actuellement énormément d'euthanasie clandestines actuellement qui sont réalisées sur des patients n'ayant rien demandé mais qui encombrent des lits d'hôpital, autrement dit pour raisons économiques. (comme pour le animaux, quoi) Pour les cas restants qui sont exceptionnels, les lois se construisent dans la réflexion et pas sous la pression des journalistes. Gardez à l'esprit le traitement des grèves de cheminots par les médias, c'est la même chose pour tous les sujets sérieux. Un point pour préciser la notion d'euthanasie: c'est le fait d'injecter une substance léthale dans le but d'entraîner la mort d'un patient. C'est différent d'un arrêt des traitements illégitimes et c'est différent du suicide assisté. La notion d'euthanasie passive ou active n'existe pas, c'est toujours actif. Un dernier, point, au moment de la mort de Vincent Humbert, j'ai reçu une lettre d'une femme dans le même état que lui qui me signalait, qu'elle, elle trouvait sa vie suffisamment belle pour continuer encore longtemps mais que ça ne semblait intéresser personne et surtout pas les journalistes. Pour info, je suis un mécréant complet et mon éthique professionnel n'a rien à voir avec la religion, mon témoignage est celui d'un médecin qui connaît l'efficacité de soins palliatifs adaptés et de la nécessité de vraiment les généraliser.On y verra beaucoup plus clair après
  24. C'est le pont qui m'interessait, pas le moustique contrairement aux apparences,
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.