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Le Web des Cheminots

NEMO94

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Messages publiés par NEMO94

  1. Ben le ministre c'est un politique, pas un professionnel de l'exploitation ferroviaire comme toi.

    Donc comme c'est un politique, il dit que ce n'est pas au client de payer et comme l'actionnaire de la SA SNCF c'est l'Etat, eh ben le patron de la boîte il sera obligé de faire ce qu'on lui demande. C'est pareil pour EDF qui doit vendre à prix cassé une partie de sa production nucléaire à ses "concurrents" qui ne produisent rien ou presque.

    Le job du patron de SNCF SA ce sera de dire au ministre qu'il faut compenser la non augmentation des tarifs par un (gros) chèque, comme les millions que le gouvernement donne à des électro intensifs qui sans cette intervention finiraient par délocaliser leur activité dans des pays où l'énergie est moins chère !!!

     

     

     

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  2. Il y a 5 heures, assouan a dit :

    Côté "aides aux grandes entreprises" on ne sait pas si la Sncf en bénéficiera mais on voit bien à qui on demande de faire des efforts 🤬

    "Clément Beaune demande à la SNCF de travailler à un « bouclier tarifaire » pour limiter le prix des billets

    Le ministre des Transports Clément Beaune a demandé ce dimanche 6 novembre 2022 à la SNCF de travailler à l’instauration d’un « bouclier tarifaire » pour protéger notamment « les plus modestes ». L’augmentation de la facture d’électricité devrait en effet causer une explosion du prix des billets en 2023.

    (...) Le ministre a souhaité « que l’augmentation des billets soit en tout cas inférieure à l’inflation ». « Et surtout que ceux qui ont besoin du train au quotidien, les plus modestes, les jeunes qui utilisent les Ouigo par exemple, soient protégés », a-t-il indiqué sur le plateau du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro."

    https://www.lest-eclair.fr/id424714/article/2022-11-07/clement-beaune-demande-la-sncf-de-travailler-un-bouclier-tarifaire-pour-limiter

     

    Je pense que ce ne sera guère compliqué de répondre à la commande du ministre !

    Maintien des tarifs des cartes commerciales Loisirs (qui sont assez régulièrement en promo), augmentation inférieure à l'inflation officielle 2022 des tarifs plafonnés Loisirs, gel des prix d'appel Ouigo.

    Pour les "trains du quotidien" ce sont les régions (et IDFM) qui ont la main.

     

     

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  3. Découpler le prix de l'électricité de celui du gaz est toujours possible au niveau national, il suffit d'avoir des c... face à Sholz et VDL !

    Mais à la base le processus de libéralisation du marché n'a pas été compris par tous ceux (PME, bailleurs sociaux, copropriétés, collectivités locales) qui sont actuellement en difficulté, on ne leur a pas bien expliqué qu'avec la fin des tarifs réglementés le gaz et l'électricité devenaient des matières premières dont les cours pouvaient fluctuer parfois du simple au triple voire au quintuple, en fonction d'événements géopolitiques extérieurs...

     

     

     

     

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  4. Si ça foire on aura démontré que pour faire rouler des trains de voyageurs en France, il faut être une EF déjà existante avec du cash, une expérience significative, et du matériel homologué pour circuler en France.

    Dans la fameuse vidéo où Debaisieux fait de la com (il a un sacré bagout quand même) on voit le X72500 refilé par Wauquiez se faire désosser, il ne semble pas en très bon état général, après une période d"immobilisation prolongée ce n'est guère étonnant.

    Ca sera la prochaine mauvaise excuse pour reporter à nouveau l'échéance, on a autopsié le bestiau et il est pourri, la rénovation fiabilisation coute une blinde, c'est trop cher et donc on cherche un nouveau canasson !

     

     

     

     

     

     

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  5. Il y a 6 heures, Laroche a dit :

    Oui mais EDF c'est, comme pour SNCF, l'état. Le risque de voir l'un ou l'autre disparaître est proche de zéro. Ce qui ne les empêche pas de faire quelques belles boulettes, mais pas bien grave au final c'est le client et le contribuable qui mets la main à la poche 😘

    Quand EDF c'était vraiment l'Etat, le consommateur payait le tarif réglementé, le fameux "Tarif Bleu" pour les particuliers et tout le reste c'était de la tambouille interne.

    Quels moyens de production mettre en face de la demande, nucléaire, thermique, hydraulique, tant qu'il y avait du jus, c'était pas le problème du client.

    Avant la fameuse commission PEON et le plan Messmer, le nucléaire civil et militaire étaient liés, à tel point qu'un accord secret liait le CEA militaire (DAM) et EDF qui était dédommagée car elle devait irradier certains élements combustibles dans les réacteurs UNGG (dont Chinon A2 et A3) dans des conditions particulières pour favoriser le retraitement et l'extraction du Pu à Marcoule.

    Le programme REP et ses paliers successifs a permis de construire un vrai outil industriel, mais dans les années 80, il fallait 48 mois pour sortir une tranche, à comparer avec le feuilleton lamentable de l'EPR !!!

    Maintenant ces réacteurs ont 40 ans, mais on paye aussi les errements des Gadonneix et Proglio qui ont dépensé pas mal de pognon dans des investissements à l'étranger hasardeux, rien à voir avec la génération d'avant, les Delouvrier, Guillaumat, Boiteux, ces fameux "grands commis de l'Etat"

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  6. Au début de la libéralisation il était prévu pour les consommateurs domestiques, qu'un abandon volontaire des tarifs réglementés pour une offre de marché soit un aller simple, sans retour en arrière possible. Cette disposition a été maintenue pour le gaz et liée  à la mise en extinction progressive des tarifs réglementés du gaz, mais vite abandonnée pour  l'électricité suite à un amendement adopté au Sénat, ce qui fit ensuite fortement tousser les technocrates UE.  C'est cette loi qui permet actuellement à tous ceux qui ont une offre de marché et à qui on annonce des augmentations de 50 ou 60 % de vite revenir chez l'opérateur historique, et ses tarifs réglementés soumis au bouclier tarifaire.

    Pour les artisans, commerçants, bailleurs sociaux, collectivités locales qui eux ne peuvent plus revenir au tarifs réglementés, c'est le guichet unique mis en place il y a quelques mois qui va faire le chèque pour éponger une partie de la note...

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  7. Pareil, jamais quitté EDF et les tarifs réglementés.

    A la fin il ne devrait rester que 3 gros acteurs, EDF, Engie, Total, dont l'énergie est le métier historique, et qui disposent de moyens de production et de capacités d'investissement conséquentes...

    Tous les revendeurs qui sont de simples commerçants qui ne produisent rien et n'existeraient pas sans le fameux mécanisme ARENH qui leur permet d'acheter de gros volumes d'électricité nucléaire produite par EDF auront disparu ou seront en difficulté d'ici quelques mois !

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  8. Le 29/08/2022 à 19:26, Inharime a dit :

    La circulation aux abords des noeux de Lyon et de Marseille impose parfois des horaires de tracé qui ne permettent pas forcément le meilleur temps de parcours 

    Et si les marches étaient volontairement détendues pour économiser de l'énergie ?

    On parle de suppressions de trains envisagées dans la presse, ce que le gouvernement dément mais insiste sur la nécessité pour la SNCF de faire aussi de la sobriété énergétique.

    Au passage je me demande comment était fixé le tarif payé par la SNCF à EDF avant l'éclatement d'EDF verticalement intégrée et l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, tarif réglementé fixé par l'Etat, négociation de gré à gré entre les 2 entreprises publiques ?

     

  9. 3h15 temps commercial pour un Paris/Marseille sans arrêt c'est une sacrée régression, mais quelles explications ? Saturation de la LGV, conflits circulation, Ouigo qui marquent l'arrêt à Saint-Exupery ?

    A l'époque où les bolides étaient en 3h commercial les 2h55 étaient courants, voire bien mieux avec tous paramètres favorables (matériel, météo, trafic, âge du capitaine... )

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  10. Ce projet tout comme Railcoop mais pour des raisons différentes a de grandes chances de ne jamais se concrétiser...

     

    La barrière à l'entrée pour la GV est financière et technique, mais contrairement à ce nouveau venu dont le ferroviaire n'est pas le métier, il me semble qu'il vient du BTP,  ni Trenitalia pour rouler en France ni SNCF via Ouigo pour rouler en Espagne ne sont aller pleurer pour que l'opérateur historique leur loue ou vende du matériel amorti et en cours de radiation.

    Il pouvait très bien aller voir Alstom en 2020 et commander 10 rames 2N2 mais ce matériel est trop cher et trop capacitaire pour les services qu'il souhaite opérer.

    Donc que ce soit en France ou ailleurs la grande vitesse ça restera la chasse gardée des 4 ou 5 EF historiques qui ont à la fois le cash le matos et les compétences !

    On parle de l'électricité un peu plus haut, sous Sarkozy Total a envisagé de se lancer dans le nucléaire, il y a eu des études très avancées pour une implantation à Tricastin, et puis finalement marche arrière toute...

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  11. Faut voir si c'est considéré comme une barrière importante à l'entrée (théorie dite "des facilités essentielles" en droit UE) à mon avis non et il y a déjà 3 EF qui roulent sur LGV avec du matériel GV non SNCF donc aucune raison d'imposer à SNCF de mettre à disposition du matériel GV à des nouveaux opérateurs...

    En pratique pour rouler sur LGV il vaut mieux être une EF historique avec du cash du personnel formé et de l'expérience, et ça arrange tout le monde.

     

     

     

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  12. Le 22/08/2022 à 17:15, SteveTrain75011 a dit :

    Concrètement quelles sont les pistes pour "Le Train" pour avoir du matériel roulant GV ?
    Neuf sortie d'usine on est sur du 36-48 mois d'attente et même avec un investissement de 100M€ au total, ils ne vont pas aller bien loin.

    Donc :
    - Soit du matériel de seconde main mis de côté au fur à et mesure de l'entrée des rames TGV M ou idem des rames Thalys de la première heure? Cela me parait difficile de voir la SNCF vendre son matériel à un potentiel concurrent?

    - Soit Lisea va jouer le rôle de Rosco pour "Le Train"? Probable car Lisea souhaite maximiser les rentes de ses péages

    Est-ce que vous voyez une autre piste? 

    Ben Trenitalia est venu avec son propre matos, qu'elle a fait homologuer, et si RENFE ou DB veulent lancer des relations GV domestiques, ce sera pareil...

    Alstom ne loue pas de matériel GV, et les anciens TGV prochainement amortis soit la SNCF se les garde, soit c'est la casse.

    Sur le segment de la GV, à mon avis, il n'y a pas la place pour des petits acteurs qui ne sont pas déjà EF, sinon ça finira comme Railcoop, de report en report, et au final terminus définitif avant d'avoir fait rouler un seul train.

  13. Le 22/08/2022 à 19:51, Tophe a dit :

    A priori ce serait des rames Atlantique récupérées à la sncf. Mais elles font déjà un peu de rabe, je ne sais pas ce qui sera disponible et quand surtout.

    C'est surtout de savoir si les rames A seraient proposées à la vente ou à la location par leur propriétaire actuel, si c'est direction la casse l'affaire est entendue...

    Mais contrairement à Railcoop, cette question est à mon avis très politique, et si on lui impose de céder ou louer ces rames, la SNCF devra s'exécuter.

    La solution politiquement correcte ce serait d'apporter les TGV à une ROSCO filiale SNCF, qui se chargerait de les proposer à la location à qui n'en veut !

    Reste la question de la maintenance et du suivi, par qui et à quel prix, le personnel qualifié et expérimenté pour ces opérations, ça ne se trouve pas en 6 mois.

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  14. Comme le précise l'article, que des investisseurs privés aient perdu leur mise, c'est la vie des affaires et ils font ce qu'ils veulent de leur argent, mais que des fonds publics aient cramé dans cette histoire, c'est affligeant...

    Dans le Limousin la chasse aux subventions continue : https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/transpod-devoile-le-train-avion-fluxjet-et-veut-accelerer-en-haute-vienne_14163801/#bloc-commentaires-4163801

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  15. Au moins grâce à Ouigo ils découvrent la région BFC et les petites gares de la ligne PLM, la dernière fois en carafe à Nuits-Sous-Ravières, cette fois planté à Les Laumes -Alésia, dans les grandes gares il y a des stocks de bouteilles d'eau mais là...

     

     

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