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Le Web des Cheminots

cheminot retraité

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Tout ce qui a été posté par cheminot retraité

  1. Vous êtes en CDD. Vous espérez un CDI. La première question à se poser serait peut-être de savoir pourquoi vous êtes en CDD, sachant qu'un CDD ne doit pas avoir pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale. Vous pourriez en toucher un mot au syndicat qui vous invite (plutôt que convoque) à une réunion (et auquel vous avez peut-être déjà adhéré). Syndicat qui pense déjà, que vous avez quelque chose à apporter. Ce qui est bien, non ? Maintenant est-ce que ça va contrarier un hiérarchique, un dirigeant opérationnel ou de proximité, un gestionnaire des ressources humaines ? Oui, s'il n'aime pas les syndicats ! Ça arrive. Quoiqu'il en soit on est à la Sncf et les organisations syndicales on pignon sur rue et ont donc des moyens d'intervenir si une telle chose arrivait à leurs oreilles. La Sncf elle-même rappelle à l'envie qu'elle a besoin des syndicats ! Une politique managériale qui irait à cette encontre serait donc contraire à la volonté de l'entreprise (la main sur le cœur !) et, dans la durée, contre-productive. Le climat social de la période autour des Asct, qui se nourrit dans un collectif en dehors des organisations syndicales, prouve une chose : les syndicats se sont affaiblis, ont perdu de leur pouvoir de régulation sociale, de leur influence tant auprès des différentes catégories de personnel que de la direction. Si c'est alimenté par un petit chef qui ici ou là conseille de ne pas s'impliquer dans un syndicat, en n'usant pas du chèque congé AY proposé, succès garanti ! A ce régime-là, la Sncf se réveillera un de ces quatre matins aux prises avec une ou plusieurs coordination(s) comme l'entreprise l'a connu en 1986 et en 1995 (désolé de faire ici ancien combattant). Ce sera de nouveau l'occasion de commander un audit pour essayer de comprendre ce qui s'est passé. Alors, en un mot comme en cent, si vous avez envie de participer à une réunion syndicale sur AY, vous le faites ! Le manager en question se dira peut-être : il / elle n'a pas peur, j'ai intérêt de me tenir à carreau. Ce sera déjà ça de gagné. N'importe comment la peur ne supprime pas le danger. Un peu sur le même registre, je suis parfois confronté au détour de permanences juridiques à des salariés qui m'opposent que s'ils font valoir leurs droits il vont se faire licencier. A ça, je leur réplique qu'à ce régime-là, ils finiront quand même par être licenciés.
  2. AY - comme Activités sYndicales. Je suppose que A.S. était déjà pris par autre chose... Pour faire simple, un crédit global d'heures AY (congés supplémentaires avec solde) est attribué nationalement à chaque organisation syndicale en fonction du nombre de suffrages qu'elle a recueillis aux élections professionnelles (autrement-dit sa représentativité). Chaque bulletin de vote pour telle ou telle organisation syndicale lui alloue ainsi des heures de fonctionnement qui permettront à ses délégué(e)s, militant(e)s, adhérent(e)s (à qui elle veut en fait) de participer à ses activités ou d'être compensés du temps qu'ils y consacrent en dehors de leur journée de service. A côté de cela il y a les DD - bons de délégation - qui sont attachés à l'exercice d'un mandat (en général des moyens en temps nominatifs, des crédits d'heures, mais il y a quelques exceptions). Si un délégué, représentant ou assimilé est convoqué par une direction pour une réunion quelconque, ce sera : DR (D comme Délégation, R comme réunion). Par abus de langage, tout cela est assimilé à des délégués syndicaux. C'est ce qui, par approximation, fait dire aux médias qui n'aiment pas la Sncf et ses cheminots ceci : https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/transports/les-chiffres-hallucinants-des-delegues-syndicaux-a-la-sncf_AV-201804030322.html#:~:text=A la SNCF%2C sur 140.000,délégués syndicaux de la SNCF. Les DR ne peuvent être refusés. C'est la direction qui convoque et c'est elle qui a fixé la date... sans se préoccuper des contraintes de production ! Les DD, liés à l'exercice d'un mandat, doivent idéalement être posés 24 heures à l'avance (sauf urgence liée au mandat) et ne peuvent être refusés par le service. Ce serait une entrave à l'exercice des fonctions. Les AY qui sont des congés supplémentaires avec solde doivent être posés 48 heures à l'avance. Ils ne peuvent pas non plus être refusés. Toutes ces journées ainsi graphiquées sont des journées de service. Elles n'ont aucune conséquence sur les éléments fixes de rémunération. Et ne sauraient avoir de conséquence non plus sur les appréciations, le déroulement de salaire ou de carrière, tout ça... Mais bon, ça se voit ou ça se dit parfois quand les évaluations, appréciations et autres notations reposent peu ou prou sur des critères de choix (discrétionnaires parfois) de l'autorité hiérarchique. Et comme justement ça se voit trop à la longue il est assez facile pour les militant(e)s concernés et les organisations syndicales qui les mandatent de monter au créneau. "Si une organisation syndicale juge qu'une mesure prise à l'encontre d'un agent l'est en violation du paragraphe précédent, ou que la garantie de la conduite et de la répartition du travail n'est pas observée, les parties s'appliqueront à établir les faits et à apporter aux cas litigieux une solution équitable. Cette procédure ne fait pas obstacle au droit, pour les parties intéressées, d'obtenir judiciairement réparation du préjudice causé" (Statut des relations collectives entre la Sncf et son personnel). Je serais curieux de savoir dans quel cadre la question de ce fil de discussion a été posée. Un(e) journaliste ? Pour alimenter un travail RH ? (un mémoire de fin d'études ou quelque chose comme ça ?). Pour lever les inquiétudes à un engagement syndical ? Pour se demander si, des fois, il n'y a pas quelques grévistes qui sont en DD ou en AY ? Il y en a, c'est sûr. Il y en a toujours eu... sans qu'il ne faille en faire, loin de là, une généralité.
  3. Je n'ai pas retrouvé dans quel tract c'est évoqué mais un changement de CSE de rattachement au gré d'une réorganisation est toujours susceptible d'avoir des incidences dans le domaine de l'accès aux activités sociales et culturelles. Puisque chaque CSE a ses élus (sa majorité), sa politique, son budget et qu'il détermine ainsi son offre d'activités et le financement qu'il met au pot.
  4. Je vois ça avec un recul d'une dizaine d'années mais j'ai l'impression qu'il est devenu très difficile pour le cheminot lambda d'identifier le bon interlocuteur ou de trouver celui qui va savoir pour avoir un contact et un échange direct et productif avec lui. La gestion administrative est confiée à des agences dédiées (encore internes pour le moment, pourvu que ça dure...), à distance du staff de direction de l'établissement. Il reste au niveau de l'établissement quelques acteurs RH mais, n'ayant pas la main sur la gestion administrative, ne savent rapidement pas trop. Ça alimente des irritants. Je me souviens qu'au détour d'un conflit social et de la négociation du point de sortie la direction avait juré qu'elle allait s'occuper des irritants mais las... Ce n'est pas le sujet ici mais le conflit social de cette semaine me semble largement alimenté par des irritants notamment chez les Asct. Il s'est nourri sur un réseau social. C'est un peu comme ce forum.
  5. S'il ne revient que dans 3 ans *, il aura perdu un certain nombre des congés acquis pendant la période d'arrêt. Puisque le report de 15 mois ne vaut que jusqu'à la fin de chaque période de référence, soit le 31 décembre (à la SNCF). Par ailleurs, dans la mesure où par principe c'est l'employeur (à la SNCF comme ailleurs) qui fixe l'ordre des départs en congés, dès lors qu'un salarié reprend avec un solde de congés il lui est loisible de les lui programmer d'autorité dès son retour. C'est en effet l'employeur qui, en tenant compte de ses contraintes d'organisation, devra apprécier s'il est opportun qu'il se donne du temps au temps pour apurer le solde de congés en usant du délai légal de report de 15 mois. Si dès la reprise il est possible d'attribuer ces congés, il n'y a aucune utilité à attendre 15 mois. Clair comme ça ? ______ * Ce n'est pas le sujet ici mais s'il est absent trois ans en continu, il va tout droit vers la réforme. La question de la prise des congés ne se posera pas. Le solde non encore échu fera alors l'objet du versement d'une indemnité compensatrice au moment de la rupture du contrat de travail.
  6. Sur cette grève-là, qu'on va désigner par commodité (et abus de langage) celle du pont du 8 mai 2025, l'article ci-dessous de Syndicalisme Hebdo l'organe de presse officiel de la CFDT (confédération). Une publication qui, par ses articles à dessein assassins parfois, a plus d'une fois mis le feu aux poudres du corps social cheminot y compris parmi ceux se reconnaissant dans la CFDT. Il y en a moins aujourd'hui mais il y en a... (13,76 % de représentativité versus les 25 à 30 % des années fastes). Pont du 8 mai : pourquoi la CFDT n'appelle pas à la grève ? Les explications de Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots. Le bras de fer est engagé entre deux syndicats de la SNCF et la direction à l’occasion du prochain pont du 8 mai. Pour quelles raisons la CFDT ne soutient-elle pas le mouvement ? Deux organisations syndicales ont déposé des préavis de grève sur plusieurs sujets (organisation du travail notamment, emploi, formation, rémunération) mais tous ces sujets, nous les portons de très longue date à la CFDT. De plus, le 7 avril dernier, nous avons acté sur ces revendications un certain nombre de rendez-vous avec la direction d’ici à l’été. Autrement dit, nous avons obtenu cet agenda social remanié et nous préférons la voie du dialogue social à celle de la grève. Mais nous attendons de la direction de la SNCF, et notamment de son président, Jean-Pierre Farandou, d’être aussi au rendez-vous. Le départ de Jean-Pierre Farandou est annoncé d’ici cet été. Cela se confirme-t-il ? Nous n’en savons rien. Le gouvernement nous a mis dans une situation très délicate en annonçant son départ il y a un an et demi, sans que l’on sache, encore aujourd’hui, quand celui-ci sera effectif. Pour un opérateur public tel que la SNCF, et compte tenu des questions très importantes qui sont sur la table, ce n’est pas responsable. De plus cela ajoute de l’inquiétude à un climat social déjà très dégradé à la SNCF. Pourquoi deux préavis de grève ? 1. Dont le collectif national ASCT (CNA) qui s’est constitué sur Facebook en dehors de tout cadre syndical. Il y a manifestement une concurrence de préavis entre la CGT et Sud Rail. Avec des dates distinctes (dès le 5 mai pour la CGT, à partir du 7 mai pour Sud Rail), des catégories de salariés différentes (contrôleurs et conducteurs pour la CGT, contrôleurs1 pour Sud Rail) et des revendications qui ne sont pas forcément les mêmes, il y a plus de confusion que d’unité dans l’action… Si la CFDT ne fait pas grève, comment agit-elle ? Les grévistes mettent en avant le problème de l’organisation du temps de travail. Encore une fois, nous travaillons depuis longtemps sur cette question et la CFDT Cheminots a d’ailleurs obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation pour le versement des indemnités en cas de modification des commandes de trains. Nous sommes face à une direction qui refuse d’appliquer les décisions de justice. Mais nous venons d’obtenir un audit sur les modifications de plannings à la dernière minute, qui va bientôt démarrer et qui nous donnera des données objectives sur le sujet au moment où nous irons en rediscuter en juin. L’autre revendication des grévistes porte sur des primes. La direction a répondu qu’il y avait eu des avancées sur le plan financier. Ce n’est pas satisfaisant ? Ce qui est vrai, c’est que toutes les progressions de salaires ont eu lieu grâce aux négociations menées par la CFDT. Ce qui est sûr également, c’est que la direction ne prévoit pas de nouveau rendez-vous salarial avant 2026. D’ici là, un travail sera engagé, en septembre 2025, avec une demande importante pour notre organisation, concernant l’annualisation de l’ancienneté. Nous demandons que les augmentations calculées selon l’ancienneté soient versées chaque année aux agents statutaires et aux contractuels plutôt que selon le calendrier actuel (indexé sur le changement d’échelon). Cela permettrait de bénéficier chaque année d’une augmentation de salaire. Les discussions sont déjà bien engagées sur ce thème.
  7. Oui, c'est justement l'un des postes de dépenses pour favoriser et permettre le maintien dans l'emploi. Souvent, comme souvent à la SNCF, les interlocuteurs RH et opérationnels de premier niveau ne sont pas trop au courant et font valoir qu'ils n'ont pas le budget. En fait le budget il est ailleurs et il faut simplement l'activer. C'est pour cela qu'il y a notamment des correspondants spécialisés qui eux sauront où aller chercher les sous. La SNCF a non seulement du mal à respecter le taux légal d'emploi de travailleurs en situation de handicap mais a également parfois à affecter les budgets dédiés. En activité, j'ai eu dans mon service une collègue en situation de handicap. Fauteuil ergonomique, souris d'ordinateur verticale... Ces équipements étaient affectés à son maintien dans l'emploi. Lorsque, au gré d'une réorganisation, elle a changé de lieu d'emploi, ce matériel l'a suivi. Aujourd'hui elle est en télétravail intégral et ces équipements sont à son domicile.
  8. Je suis curieux de savoir qui a écrit ça et sur la base de quel contentieux avec Sud Rail. Jamais entendu parler ! D'une manière générale, lorsqu'elle a un contentieux sur quelque chose, la Sncf continue d'appliquer comme elle l'entend, jusqu'à ce que, longtemps après, une décision juridique (de préférence plusieurs pour faire jurisprudence) la contraigne le cas échéant à revoir ses pratiques et réviser ses posisions. Il y a certainement des choses à dire sur l'allocation de fin de carrière (bien nommée) du personnel du cadre permanent (disposition statutaire). Son montant est somme toute pingre et inférieur à l'indemnité de départ à la retraite de droit commun et même aujourd'hui de la convention collective du ferroviaire. Et puis cette allocation est à la charge du régime spécial de protection sociale et non pas de l'employeur ! Après on s'étonnera qu'il y ait des déficits... Cela dit, je n'ai aucun souvenir que Sud Rail ait fait un procès là-dessus à la SNCF. Pas davantage qu'une autre oganisation syndicale, même si les unes et les autres ont pu être amenées à réfléchir ou s'interroger sur le montant et le mode de financement historique de cette allocation. ____ J'ai mentionné plus haut la source du Code du travail pour la prescription salariale : 3 ans. Je n'avais pas fait le lien avec le sujet de ce fil de discussion. On pourrait en effet discuter si c'est la prescription salariale qui s'applique. Cette allocation de départ à la retraite n'étant pas versée par la Sncf en tant qu'employeur, ce n'est pas un élément de rémunération. C'est une prestation de la caisse de retraite. En conséquence logique (selon moi) : prescription ordinaire de 5 ans (article 2224 du Code civil). Celle de 3 ans pour les rémunérations est dérogatoire. Bon, ça ne change rien ici à la problématique qui serait de déterminer pourquoi Kaflontan n'a pas perçu l'allocation de départ en retraite que de droit. Je doute d'ailleurs que ce ce soit exact.
  9. Pour aider (?) à clarifier, une Natibox c'est ça : Comprendre que gratoui a un logement bien trop petit pour envisager d'y faire du télétravail avec le matériel (informatique ?) qu'il évoque en tant qu'outils adéquats ? Il peut aussi s'agir d'équipements ou d'aménagements du poste de travail (de télétravail par hypothèse) spécifiques à son handicap. Maintenant que j'ai mis gratoui sur la voie de nos interrogations, il va mieux nous expliquer tout ça s'il veut. "Il n'y a pas de problèmes ; il n'y a que des solutions" (André Gide). C'est particulièrement vrai en matière de maintien dans l 'emploi de salariés en situation de handicap.
  10. Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Accord collectif d'entreprise sur le sujet (ce n'était pas le premier) qui allait pour le plus récent jusqu'en 2024. Lire en pièce jointe. _____ _____ Je n'ai pas (encore) trop suivi le cadre législatif ou conventionnel à partir de 2025 mais j'imagine que la doctrine du Groupe Sncf va rester à peu-près la même. Sinon c'est un truc à avoir les autorités de tutelle sur le dos ! Accord_Handicap_signe_ 2022-2024.pdf
  11. L’effondrement opérationnel actuel de la Deutsche Bahn est le produit d’années de négligence, d’une mauvaise gestion au plus haut niveau et d’une culture stratégique détachée des réalités de la gestion d’un chemin de fer. C’est ce que pense Benedikt Weibel, ancien PDG des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF), qui n’a pas mâché ses mots dans une interview accordée cette semaine à ZEIT ONLINE. https://www.railtech.be/fr/infrastructure/2025/04/16/un-manque-flagrant-dexpertise-ferroviaire-lex-patron-des-chemins-de-fer-allemands-declare-que-les-dirigeants-de-la-db-sont-manifestement-responsables-de-la-crise-du-rail-en-allemagne/?fbclid=IwY2xjawKDjjVleHRuA2FlbQIxMQBicmlkETAwTW56MlFoT0hFalo5UnRFAR5o-terogvMtvtuU3QaJwv7enWeiWGfa0dO0JtL3Hs5ob5HPqwxi724bpDZkQ_aem_V3XAsGrCdG9bbtXb0aG0Lg&gdpr=accept
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  12. Merde ! (jeu de mots) C'est elle qui avait annoncé (imprudemment ?) la gratuité des toilettes dans les gares dès 2022.
  13. C'est exact. D'autres ont un impact supérieur selon leur tranche. Par ailleurs, 30 % des retraités ne sont pas imposables, leur pension de retraite étant pingre (beaucoup parmi les pensions de réversion mais pas que...).
  14. Lorsqu'on fait des enquêtes soit pour les intérêts supérieurs de l'entreprise, soit sur réquisition des autorités, c'est fou ce qu'on trouve comme informations surtout si la place a été réservée sur Sncf Connect. Coordonnées client, adresse de messagerie, téléphone (si renseigné), moyen de paiement, adresse IP, tout ça... Mais hors de question de communiquer tout ça au quidam ordinaire potentiellement tombé amoureux (le coup de foudre). Situation qui a son charme et qui fait partie de l'univers du chemin de fer. Dans le recueil d'anecdotes ferroviaires "130 lettres caustiques et cocasses à la Sncf" (Editions La Vie du Rail, 2013) il y a des cas comme ça. Si, par hypothèse, la voyageuse est ferrovipathe et passe par ce forum (qui sait ?) elle lira... Mais bon, on évaluera la probabilité à proche de zéro. Sinon, il y a des sites spécialisés pour ce genre de bouteille à la mer. Par exemple celui-ci (parmi d'autres) : https://crushfindr.com/retrouver-une-personne-croisee-dans-le-train/ Ben dites-donc, vous n'êtes pas le seul !
  15. En utilisation du personnel, la notion de férié (pris) survenant dans le calendrier de la semaine de travail prime sur toute autre absence (y compris même congé). Cette journée fériée et chômée compte dans le décompte du nombre de jours de la grande période de travail (entre deux repos hebdomadaires) : mini 3 (par dérogation 2 parfois pour attribution d'un repos le dimanche) et maxi 6. Au cas par cas, il pourra donc y avoir opportunité pour le gestionnaire des ressources en personnel de placer un repos à la place du jour du calendrier correspondant à un férié (souplesse que permet l'utilisation dans un emploi dit de réserve). L'agent en question serait ensuite ensuite mobilisable jusqu'à 6 jours de suite. Mais dans un régime de travail comme celui exposé ici - du lundi au vendredi - il n'y a aucune raison, vraiment aucune, de procéder ainsi. C'est férié et c'est chômé d'office sauf nécessité de service.
  16. Déjà eu connaissance de cas similaires en tant que représentant du personnel. Rien ne s'oppose à ce que le contrat de travail en cours soit renégocié, avec une promotion et une nouvelle affectation professionnelle à la clé. La seule question qui se pose est de savoir si la candidate convient bien avec ses diplômes aux besoins de l'entité qui a un poste à pourvoir. Les conditions de recrutement en classe 5 ne sont pas forcément les mêmes qu'en classe 3. Tous les candidats justifiant d'un diplôme quelconque ne sont pas forcément embauchés ! Il y a à chaque fois d'autres critères de sélection que le seul diplôme présenté. En tout cas, rompre le contrat de travail (par démission sinon quoi ?) pour en signer un nouveau à de nouvelles conditions ne serait pas une bonne pratique RH... ni juridique. Ce sera toujours la même salariée et le même employeur (au sens du groupe, si à tout hasard ce n'est pas la même S.A.). Suggérer une démission pour réembaucher serait contraire sinon à la lettre, au moins à l'esprit, du droit social et potentiellement source de contentieux. Ça tombe bien, elle est juriste (mais pas forcément dans ce domaine du droit).
  17. Pas sûr! Je vois bien le fonctionnaire des impôts dire : puisque vous savez que vous avec perçu un avantage imposable au titre des revenus, inscrivez le dans votre déclaration ! Je fais ce genre de réponse ici par rapport à une autre situation qui me concerne aussi en tant que retraité. Il se trouve que je perçois encore de modestes droits d'auteur. Ils ne remontent jamais dans la déclaration d'impôt pré-remplie tout simplement parce que les éditeurs ne font sans doute pas le nécessaire. Mais je sais bien que je les ai perçues ces sommes. Il m'appartient donc bien à moi et à personne d'autre en voyant qu'ils ne sont pas repris dans la case idoine de les ajouter. La déclaration est dorénavant préremplie mais il est demandé à tout un chacun de la vérifier et de la corriger avant de la valider. Parfois la correction se fait par retranchement de revenus. Un étudiant par exemple qui viendra défalquer deux fois et demie le Smic mensuel d'un éventuel revenu d'activité pendant les vacances scolaires. Dans d'autres cas (comme celui discuté ici) elle doit se faire (ou est censée se faire par le déclarant) par ajout de sommes imposables omises dans le circuit de traitement de la déclaration pré-remplie et de ses prélèvements à la source. N'importe comment, comme souligné précédemment, l'avantage en nature facilités de circulation représentera a priori peu de choses sur le revenu fiscal. Or ladite administration tolère une erreur de 5 %. Si elle tombe dessus elle corrigera l'impôt dû mais sans aucune pénalité. Tout ça pour ça...
  18. C'est la nature d'un agent de réserve d'occuper des postes de qualifications différentes (et somme toute assez similaires dans les fonctions) : B et C ici. Cette utilisation à la qualification supérieure est un bon argument pour obtenir le moment venu une juste promotion. Côté règlementation, on se réfèrera au Statut pour le personnel du cadre permanent avec un application qui est somme toute la même pour le personnel contractuel.
  19. https://fakirpresse.info/handicap-les-aventuriers-de-la-gare-maudite/
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  20. La somme à déclarer (cumul annuel) est aussi claire et juste sur le bulletin de pension du mois de décembre.
  21. Ayant échangé avec le pilotage de l'agence famille (ce que c'est que d'avoir des relations !), j'ai obtenu les infos suivantes : Concernant les personnes parties en retraites à compter du 1er janvier 2024 et soumises à l’avantage retraite : La case indiquée n’était en effet pas la bonne (sauf pour une catégorie de cessation de fonction) le message a été corrigé. Sur la manière de positionner cela dans une » demande » : le site va être reconfiguré prochainement et c’était la seule solution pour faire apparaitre le montant à déclarer avec les outils actuels. Je n'ai aucun souvenir ou ça m'a échappé que les retraités ayant fait valoir leurs droits à pension depuis le 1er janvier 2024 étaient visés par cette déclaration d'un avantage en nature. Une décision prise sur un coin de table par un auteur inconnu ? Je deviens méfiant. ____ A l'occasion, placer dans un prochain commentaire le message rectifié. Car n'étant pas concerné, je n'y ai pas accès.
  22. Je ne comprends pas ce charabia de l'agence famille (des retraités). Par définition, les facilités de circulation des retraités ne sont pas des avantages en nature.
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