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cheminot retraité

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  1. De mon coté c'est bon. Peut-être parce que tu n'as pas de compte Facebook ?
  2. Interprété de l'extérieur, ça ressemble à des indications de suivi du recruteur. Le poste à pourvoir et l'établissement preneur. Jusque là il n'y a pas de question. Et quant au préavis mi-juin ça pourrait être une indication de la date limite à laquelle vous devez démissionner de votre emploi auprès de votre employeur actuel pour pouvoir être libre de tout engagement à la date du recrutement. Une information sur votre préavis que vous avez communiquée lors des entretiens. Il fallait donc vous confirmer cette promesse d'embauche avant mi-juin, voilà qui est fait. Sous toutes réserves.
  3. Toujours pas assez clair. Vous obligez des commentateurs extérieurs à lire entre les lignes alors qu'ils n'ont pas ces lignes.
  4. En nous citant tout le message, ce serait certainement plus aisé de comprendre ce qu'ils entendent par là.
  5. Là où on vend où des titres de transport (a priori Grandes Lignes) sont vendus en face à face. S'il peut y avoir peut-être des guichets TER qui ne vendent que sur les relations TER auxquelles ils sont dédiés, je ne crois pas qu'il y ait des exemples de points de vente exclusifs Intercités ni même TGV. Pourvu que ça dure ? S'agissant par ailleurs d'une tarification nationale (sociale au demeurant) faisant l'objet d'une compensation (quelque chose comme 200 millions d'euros pour l'ensemble des tarifs sociaux, dont ces billets de Congés annuels et leurs variantes populaires) les autorités régionales organisatrices des mobilités ne sont pas habilitées à y déroger. Là-aussi, pourvu que ça dure ? Il est toutefois de notoriété publique que ce tarif social a peu à peu été cannibalisé par les offres des gammes commerciales, bien souvent plus compétitives. L'avantage du billet de Congés Annuels étant que par rapport à des offres commerciales, le nombre de places n'est pas contingenté. Je vais finir par me poser plus de questions que celle de la présente publication qui elle, à mon avis, ne se pose pas !
  6. Vu de l'extérieur, non car le contrat de travail avec la Sncf n'est pas encore rompu. Il ne le sera que lorsque l'admission à une pension de réforme aura été prononcée. Encore qu'il ne s'agit peut-être ici que d'une formation sans signature d'un contrat de travail avec son lien de subordination, alors que vous avez par la force des choses du temps libre pour ça puisque de fait probablement dispensé de toute présence et activité à la Sncf. Le fait d'avoir trouvé une formation avec un nouvel emploi à la clé * amène quand même à s'interroger sur l'impossibilité dans laquelle se trouverait la Sncf de reclasser quelque part, vu le nombre de métiers, de régimes de travail, les adaptations et aménagements possibles à condition de les rechercher activement. Un arrangement pour donner le feu vert à cette formation extérieure est peut-être possible en activant les leviers des dispositifs internes (précédemment un accord collectif d'entreprise) sur l'emploi et le maintien dans l'emploi des travailleurs en situation de handicap. _____ * Dans le domaine du conseil (en sachant que les conseilleurs, moi le premier, ne sont pas les payeurs), j'invite à se méfier de "vendeurs de formation" qui promettent l'emploi qui va avec... mais ensuite plus rien. Démissionner maintenant pour saisir une opportunité en dehors de la SNCF ne serait pas une bonne affaire sur le plan financier. Car la pension de réforme serait viagère et n'interdira pas un cumul avec une nouvelle activité professionnelle. Mais il faut d'abord qu'elle soit prononcée sur avis de la commission de réforme et décision conforme du médecin-conseil constatant l'impossibilité (ou l'échec) de reclassement.
  7. A mon avis, le mieux est de demander le papier idoine à l'agence famille et voir si elle coche quelque chose ou pas. A mon avis elle cochera l'équivalent d'une allocation à caractère familial car ça en est bien une. A charge ensuite pour l'administration employeur concernée (l'Éducation Nationale ici) d'en tirer la règle qui s'impose à elle selon ses propres textes ou pratiques. Poser une question, c'est prendre le risque de la réponse ! Pour l'information de tous les lecteurs de ce forum il sera utile de publier dans ce fil de discussion la réponse. Ça fera ainsi une réponse concrète.
  8. Bonjour, Tel que vous exposez la situation, la pension minimale d'invalidité sera : - soit 50 % du revenu de référence (éléments comptant pour la retraite c'est à dire pour faire simple le traitement de base, la valeur moyenne théorique de la prime de travail, la prime de fin d'année et la gratification d'exploitation) ; - soit 24/25ème de la pension minimale du régime spécial (la pension minimale doit être actuellement autour de 1330 € ; faire une règle de trois, 24 correspondant ici au nombre d'années de service). C'est le plus favorable qui est retenu. Logiquement 50 % du revenu de référence. Je suis toujours surpris que les différents acteurs RH et sociaux ne sachent pas au moins faire une telle estimation "à la louche". Le simulateur de la CPR sait peut-être faire le calcul avec un résultat également approchant ?
  9. Il est vrai que j'ai zappé trop rapidement qu'il s'agissait d'un trajet Thionville - Luxembourg, dans le dernier état du fil de discussion. J'avais simplement retenu de la question : le pass Carmillon nécessite-t-il de se munir d'un titre de transport (d'une manière générale) ? La libre circulation c'est en effet stricto sensu pour les parcours sur le réseau Sncf (c'est le titre du référentiel RH00400 idoine). Mais même quand il s'agit ici d'un TER de chez TER de bout en bout ?
  10. Le Carmillon est une carte de libre circulation.
  11. Sven, un élu CSE. Donc un salarié protégé. Pas d'autres détails sur cette affaire disciplinaire en cours que ce qui figure dans cet appel au rassemblement d'une organisation syndicale, a priori celle qui a présenté ce représentant du personnel aux élections professionnelles.
  12. Posé un journée sur droit syndical (parfaitement codifié dans l'entreprise), ce serait donc potentiellement ne pas donner entièrement satisfaction (sic) ? C'était la problématique posée dans ce fil de discussion. Je souhaitais éviter, par l'argumentation, qu'on n'arrive pas à ce type de conclusion...
  13. Comme les salariés que j'évoque et que je rencontre à l'extérieur de la Sncf. Parfois ils ne font pas valoir leurs droits (bien qu'ils soient venus dans une permanence syndicale pour se renseigner), parce qu'ils craignent que leur employeur en prenne ombrage. Je suis bien obligé de leur dire que, dans ce cas, je ne peux rien pour eux. N'importe comment un CDD n'a pas forcément vocation ni à être prolongé ni à conduire à un CDI. Le contractuel qui aura usé d'un AY pourra donc se dire que c'est pour ça qu'il a été remercié. Et, dans la même situation, celui qui n'aura pas obtenu de CDI se demandera peut-être pourquoi ? En tout pas pour avoir été absent sur AY puisqu'il y aura renoncé. C'est donc insoluble. Il y a des cadres, des dirigeants ici sur ce forum (en activité ou l'ayant précédemment été). Y en a t'il un(e) qui a entravé le recrutement en CDI parce que le contractuel a posé un AY ? Ou, qui sait, qu'il ait fait grève ? Ou qu'il ait revendiqué (seul ou avec ses collègues) quelque chose ? Normalement non, il n'y en a pas ! Mais sinon, je veux bien des noms... Laroche serait-il capable de ça ? Ce n'est pas un procès d'intention, c'est pour pousser le bouchon plus loin (trop !).
  14. Vous êtes en CDD. Vous espérez un CDI. La première question à se poser serait peut-être de savoir pourquoi vous êtes en CDD, sachant qu'un CDD ne doit pas avoir pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale. Vous pourriez en toucher un mot au syndicat qui vous invite (plutôt que convoque) à une réunion (et auquel vous avez peut-être déjà adhéré). Syndicat qui pense déjà, que vous avez quelque chose à apporter. Ce qui est bien, non ? Maintenant est-ce que ça va contrarier un hiérarchique, un dirigeant opérationnel ou de proximité, un gestionnaire des ressources humaines ? Oui, s'il n'aime pas les syndicats ! Ça arrive. Quoiqu'il en soit on est à la Sncf et les organisations syndicales on pignon sur rue et ont donc des moyens d'intervenir si une telle chose arrivait à leurs oreilles. La Sncf elle-même rappelle à l'envie qu'elle a besoin des syndicats ! Une politique managériale qui irait à cette encontre serait donc contraire à la volonté de l'entreprise (la main sur le cœur !) et, dans la durée, contre-productive. Le climat social de la période autour des Asct, qui se nourrit dans un collectif en dehors des organisations syndicales, prouve une chose : les syndicats se sont affaiblis, ont perdu de leur pouvoir de régulation sociale, de leur influence tant auprès des différentes catégories de personnel que de la direction. Si c'est alimenté par un petit chef qui ici ou là conseille de ne pas s'impliquer dans un syndicat, en n'usant pas du chèque congé AY proposé, succès garanti ! A ce régime-là, la Sncf se réveillera un de ces quatre matins aux prises avec une ou plusieurs coordination(s) comme l'entreprise l'a connu en 1986 et en 1995 (désolé de faire ici ancien combattant). Ce sera de nouveau l'occasion de commander un audit pour essayer de comprendre ce qui s'est passé. Alors, en un mot comme en cent, si vous avez envie de participer à une réunion syndicale sur AY, vous le faites ! Le manager en question se dira peut-être : il / elle n'a pas peur, j'ai intérêt de me tenir à carreau. Ce sera déjà ça de gagné. N'importe comment la peur ne supprime pas le danger. Un peu sur le même registre, je suis parfois confronté au détour de permanences juridiques à des salariés qui m'opposent que s'ils font valoir leurs droits il vont se faire licencier. A ça, je leur réplique qu'à ce régime-là, ils finiront quand même par être licenciés.
  15. AY - comme Activités sYndicales. Je suppose que A.S. était déjà pris par autre chose... Pour faire simple, un crédit global d'heures AY (congés supplémentaires avec solde) est attribué nationalement à chaque organisation syndicale en fonction du nombre de suffrages qu'elle a recueillis aux élections professionnelles (autrement-dit sa représentativité). Chaque bulletin de vote pour telle ou telle organisation syndicale lui alloue ainsi des heures de fonctionnement qui permettront à ses délégué(e)s, militant(e)s, adhérent(e)s (à qui elle veut en fait) de participer à ses activités ou d'être compensés du temps qu'ils y consacrent en dehors de leur journée de service. A côté de cela il y a les DD - bons de délégation - qui sont attachés à l'exercice d'un mandat (en général des moyens en temps nominatifs, des crédits d'heures, mais il y a quelques exceptions). Si un délégué, représentant ou assimilé est convoqué par une direction pour une réunion quelconque, ce sera : DR (D comme Délégation, R comme réunion). Par abus de langage, tout cela est assimilé à des délégués syndicaux. C'est ce qui, par approximation, fait dire aux médias qui n'aiment pas la Sncf et ses cheminots ceci : https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/transports/les-chiffres-hallucinants-des-delegues-syndicaux-a-la-sncf_AV-201804030322.html#:~:text=A la SNCF%2C sur 140.000,délégués syndicaux de la SNCF. Les DR ne peuvent être refusés. C'est la direction qui convoque et c'est elle qui a fixé la date... sans se préoccuper des contraintes de production ! Les DD, liés à l'exercice d'un mandat, doivent idéalement être posés 24 heures à l'avance (sauf urgence liée au mandat) et ne peuvent être refusés par le service. Ce serait une entrave à l'exercice des fonctions. Les AY qui sont des congés supplémentaires avec solde doivent être posés 48 heures à l'avance. Ils ne peuvent pas non plus être refusés. Toutes ces journées ainsi graphiquées sont des journées de service. Elles n'ont aucune conséquence sur les éléments fixes de rémunération. Et ne sauraient avoir de conséquence non plus sur les appréciations, le déroulement de salaire ou de carrière, tout ça... Mais bon, ça se voit ou ça se dit parfois quand les évaluations, appréciations et autres notations reposent peu ou prou sur des critères de choix (discrétionnaires parfois) de l'autorité hiérarchique. Et comme justement ça se voit trop à la longue il est assez facile pour les militant(e)s concernés et les organisations syndicales qui les mandatent de monter au créneau. "Si une organisation syndicale juge qu'une mesure prise à l'encontre d'un agent l'est en violation du paragraphe précédent, ou que la garantie de la conduite et de la répartition du travail n'est pas observée, les parties s'appliqueront à établir les faits et à apporter aux cas litigieux une solution équitable. Cette procédure ne fait pas obstacle au droit, pour les parties intéressées, d'obtenir judiciairement réparation du préjudice causé" (Statut des relations collectives entre la Sncf et son personnel). Je serais curieux de savoir dans quel cadre la question de ce fil de discussion a été posée. Un(e) journaliste ? Pour alimenter un travail RH ? (un mémoire de fin d'études ou quelque chose comme ça ?). Pour lever les inquiétudes à un engagement syndical ? Pour se demander si, des fois, il n'y a pas quelques grévistes qui sont en DD ou en AY ? Il y en a, c'est sûr. Il y en a toujours eu... sans qu'il ne faille en faire, loin de là, une généralité.
  16. Je n'ai pas retrouvé dans quel tract c'est évoqué mais un changement de CSE de rattachement au gré d'une réorganisation est toujours susceptible d'avoir des incidences dans le domaine de l'accès aux activités sociales et culturelles. Puisque chaque CSE a ses élus (sa majorité), sa politique, son budget et qu'il détermine ainsi son offre d'activités et le financement qu'il met au pot.
  17. Je vois ça avec un recul d'une dizaine d'années mais j'ai l'impression qu'il est devenu très difficile pour le cheminot lambda d'identifier le bon interlocuteur ou de trouver celui qui va savoir pour avoir un contact et un échange direct et productif avec lui. La gestion administrative est confiée à des agences dédiées (encore internes pour le moment, pourvu que ça dure...), à distance du staff de direction de l'établissement. Il reste au niveau de l'établissement quelques acteurs RH mais, n'ayant pas la main sur la gestion administrative, ne savent rapidement pas trop. Ça alimente des irritants. Je me souviens qu'au détour d'un conflit social et de la négociation du point de sortie la direction avait juré qu'elle allait s'occuper des irritants mais las... Ce n'est pas le sujet ici mais le conflit social de cette semaine me semble largement alimenté par des irritants notamment chez les Asct. Il s'est nourri sur un réseau social. C'est un peu comme ce forum.
  18. S'il ne revient que dans 3 ans *, il aura perdu un certain nombre des congés acquis pendant la période d'arrêt. Puisque le report de 15 mois ne vaut que jusqu'à la fin de chaque période de référence, soit le 31 décembre (à la SNCF). Par ailleurs, dans la mesure où par principe c'est l'employeur (à la SNCF comme ailleurs) qui fixe l'ordre des départs en congés, dès lors qu'un salarié reprend avec un solde de congés il lui est loisible de les lui programmer d'autorité dès son retour. C'est en effet l'employeur qui, en tenant compte de ses contraintes d'organisation, devra apprécier s'il est opportun qu'il se donne du temps au temps pour apurer le solde de congés en usant du délai légal de report de 15 mois. Si dès la reprise il est possible d'attribuer ces congés, il n'y a aucune utilité à attendre 15 mois. Clair comme ça ? ______ * Ce n'est pas le sujet ici mais s'il est absent trois ans en continu, il va tout droit vers la réforme. La question de la prise des congés ne se posera pas. Le solde non encore échu fera alors l'objet du versement d'une indemnité compensatrice au moment de la rupture du contrat de travail.
  19. un message dans un sujet a répondu à cheminot retraité dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
    Sur cette grève-là, qu'on va désigner par commodité (et abus de langage) celle du pont du 8 mai 2025, l'article ci-dessous de Syndicalisme Hebdo l'organe de presse officiel de la CFDT (confédération). Une publication qui, par ses articles à dessein assassins parfois, a plus d'une fois mis le feu aux poudres du corps social cheminot y compris parmi ceux se reconnaissant dans la CFDT. Il y en a moins aujourd'hui mais il y en a... (13,76 % de représentativité versus les 25 à 30 % des années fastes). Pont du 8 mai : pourquoi la CFDT n'appelle pas à la grève ? Les explications de Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots. Le bras de fer est engagé entre deux syndicats de la SNCF et la direction à l’occasion du prochain pont du 8 mai. Pour quelles raisons la CFDT ne soutient-elle pas le mouvement ? Deux organisations syndicales ont déposé des préavis de grève sur plusieurs sujets (organisation du travail notamment, emploi, formation, rémunération) mais tous ces sujets, nous les portons de très longue date à la CFDT. De plus, le 7 avril dernier, nous avons acté sur ces revendications un certain nombre de rendez-vous avec la direction d’ici à l’été. Autrement dit, nous avons obtenu cet agenda social remanié et nous préférons la voie du dialogue social à celle de la grève. Mais nous attendons de la direction de la SNCF, et notamment de son président, Jean-Pierre Farandou, d’être aussi au rendez-vous. Le départ de Jean-Pierre Farandou est annoncé d’ici cet été. Cela se confirme-t-il ? Nous n’en savons rien. Le gouvernement nous a mis dans une situation très délicate en annonçant son départ il y a un an et demi, sans que l’on sache, encore aujourd’hui, quand celui-ci sera effectif. Pour un opérateur public tel que la SNCF, et compte tenu des questions très importantes qui sont sur la table, ce n’est pas responsable. De plus cela ajoute de l’inquiétude à un climat social déjà très dégradé à la SNCF. Pourquoi deux préavis de grève ? 1. Dont le collectif national ASCT (CNA) qui s’est constitué sur Facebook en dehors de tout cadre syndical. Il y a manifestement une concurrence de préavis entre la CGT et Sud Rail. Avec des dates distinctes (dès le 5 mai pour la CGT, à partir du 7 mai pour Sud Rail), des catégories de salariés différentes (contrôleurs et conducteurs pour la CGT, contrôleurs1 pour Sud Rail) et des revendications qui ne sont pas forcément les mêmes, il y a plus de confusion que d’unité dans l’action… Si la CFDT ne fait pas grève, comment agit-elle ? Les grévistes mettent en avant le problème de l’organisation du temps de travail. Encore une fois, nous travaillons depuis longtemps sur cette question et la CFDT Cheminots a d’ailleurs obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation pour le versement des indemnités en cas de modification des commandes de trains. Nous sommes face à une direction qui refuse d’appliquer les décisions de justice. Mais nous venons d’obtenir un audit sur les modifications de plannings à la dernière minute, qui va bientôt démarrer et qui nous donnera des données objectives sur le sujet au moment où nous irons en rediscuter en juin. L’autre revendication des grévistes porte sur des primes. La direction a répondu qu’il y avait eu des avancées sur le plan financier. Ce n’est pas satisfaisant ? Ce qui est vrai, c’est que toutes les progressions de salaires ont eu lieu grâce aux négociations menées par la CFDT. Ce qui est sûr également, c’est que la direction ne prévoit pas de nouveau rendez-vous salarial avant 2026. D’ici là, un travail sera engagé, en septembre 2025, avec une demande importante pour notre organisation, concernant l’annualisation de l’ancienneté. Nous demandons que les augmentations calculées selon l’ancienneté soient versées chaque année aux agents statutaires et aux contractuels plutôt que selon le calendrier actuel (indexé sur le changement d’échelon). Cela permettrait de bénéficier chaque année d’une augmentation de salaire. Les discussions sont déjà bien engagées sur ce thème.
  20. Oui, c'est justement l'un des postes de dépenses pour favoriser et permettre le maintien dans l'emploi. Souvent, comme souvent à la SNCF, les interlocuteurs RH et opérationnels de premier niveau ne sont pas trop au courant et font valoir qu'ils n'ont pas le budget. En fait le budget il est ailleurs et il faut simplement l'activer. C'est pour cela qu'il y a notamment des correspondants spécialisés qui eux sauront où aller chercher les sous. La SNCF a non seulement du mal à respecter le taux légal d'emploi de travailleurs en situation de handicap mais a également parfois à affecter les budgets dédiés. En activité, j'ai eu dans mon service une collègue en situation de handicap. Fauteuil ergonomique, souris d'ordinateur verticale... Ces équipements étaient affectés à son maintien dans l'emploi. Lorsque, au gré d'une réorganisation, elle a changé de lieu d'emploi, ce matériel l'a suivi. Aujourd'hui elle est en télétravail intégral et ces équipements sont à son domicile.
  21. Je suis curieux de savoir qui a écrit ça et sur la base de quel contentieux avec Sud Rail. Jamais entendu parler ! D'une manière générale, lorsqu'elle a un contentieux sur quelque chose, la Sncf continue d'appliquer comme elle l'entend, jusqu'à ce que, longtemps après, une décision juridique (de préférence plusieurs pour faire jurisprudence) la contraigne le cas échéant à revoir ses pratiques et réviser ses posisions. Il y a certainement des choses à dire sur l'allocation de fin de carrière (bien nommée) du personnel du cadre permanent (disposition statutaire). Son montant est somme toute pingre et inférieur à l'indemnité de départ à la retraite de droit commun et même aujourd'hui de la convention collective du ferroviaire. Et puis cette allocation est à la charge du régime spécial de protection sociale et non pas de l'employeur ! Après on s'étonnera qu'il y ait des déficits... Cela dit, je n'ai aucun souvenir que Sud Rail ait fait un procès là-dessus à la SNCF. Pas davantage qu'une autre oganisation syndicale, même si les unes et les autres ont pu être amenées à réfléchir ou s'interroger sur le montant et le mode de financement historique de cette allocation. ____ J'ai mentionné plus haut la source du Code du travail pour la prescription salariale : 3 ans. Je n'avais pas fait le lien avec le sujet de ce fil de discussion. On pourrait en effet discuter si c'est la prescription salariale qui s'applique. Cette allocation de départ à la retraite n'étant pas versée par la Sncf en tant qu'employeur, ce n'est pas un élément de rémunération. C'est une prestation de la caisse de retraite. En conséquence logique (selon moi) : prescription ordinaire de 5 ans (article 2224 du Code civil). Celle de 3 ans pour les rémunérations est dérogatoire. Bon, ça ne change rien ici à la problématique qui serait de déterminer pourquoi Kaflontan n'a pas perçu l'allocation de départ en retraite que de droit. Je doute d'ailleurs que ce ce soit exact.
  22. Pour aider (?) à clarifier, une Natibox c'est ça : Comprendre que gratoui a un logement bien trop petit pour envisager d'y faire du télétravail avec le matériel (informatique ?) qu'il évoque en tant qu'outils adéquats ? Il peut aussi s'agir d'équipements ou d'aménagements du poste de travail (de télétravail par hypothèse) spécifiques à son handicap. Maintenant que j'ai mis gratoui sur la voie de nos interrogations, il va mieux nous expliquer tout ça s'il veut. "Il n'y a pas de problèmes ; il n'y a que des solutions" (André Gide). C'est particulièrement vrai en matière de maintien dans l 'emploi de salariés en situation de handicap.
  23. Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Accord collectif d'entreprise sur le sujet (ce n'était pas le premier) qui allait pour le plus récent jusqu'en 2024. Lire en pièce jointe. _____ _____ Je n'ai pas (encore) trop suivi le cadre législatif ou conventionnel à partir de 2025 mais j'imagine que la doctrine du Groupe Sncf va rester à peu-près la même. Sinon c'est un truc à avoir les autorités de tutelle sur le dos ! Accord_Handicap_signe_ 2022-2024.pdf
  24. L’effondrement opérationnel actuel de la Deutsche Bahn est le produit d’années de négligence, d’une mauvaise gestion au plus haut niveau et d’une culture stratégique détachée des réalités de la gestion d’un chemin de fer. C’est ce que pense Benedikt Weibel, ancien PDG des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF), qui n’a pas mâché ses mots dans une interview accordée cette semaine à ZEIT ONLINE. https://www.railtech.be/fr/infrastructure/2025/04/16/un-manque-flagrant-dexpertise-ferroviaire-lex-patron-des-chemins-de-fer-allemands-declare-que-les-dirigeants-de-la-db-sont-manifestement-responsables-de-la-crise-du-rail-en-allemagne/?fbclid=IwY2xjawKDjjVleHRuA2FlbQIxMQBicmlkETAwTW56MlFoT0hFalo5UnRFAR5o-terogvMtvtuU3QaJwv7enWeiWGfa0dO0JtL3Hs5ob5HPqwxi724bpDZkQ_aem_V3XAsGrCdG9bbtXb0aG0Lg&gdpr=accept

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