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cheminot retraité

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Tout ce qui a été posté par cheminot retraité

  1. Les contractuels ne sont pas affiliés à la caisse de prévoyance et de retraite du personnel du cadre permanent de la SNCF. Pour l'assurance maladie obligatoire ils sont dorénavant gérés par la CPRPF devenue caisse de la branche ferroviaire. C'est pour eux un transfert de leur CPAM vers la caisse de branche. Ils sont et ils restent néanmoins affiliés au régime général de sécurité sociale et non pas au régime spécial. Pour ce qui est de la retraite ils sont et il restent aussi au régime général et dans leur régime complémentaire aux conditions de ceux-ci. On peut toujours s'interroger sur qui finance le régime spécial de retraite (les cheminots du cadre permanent, la SNCF en tant qu'employeur avec une cotisation âprement négociée chaque année et une subvention d'équilibre démographique de l'Etat en partie prélevée sur les excédents d'autres régimes spéciaux) mais de là à dire que les contractuels (lire le régime général) finance la retraite des cheminots du cadre permanent c'est un peu court !
  2. L'admission à un pension de réforme, consécutive à la procédure du même nom, est une disposition du régime spécial de retraite auquel les salariés sous Statut transférés restent a priori affiliés.
  3. Si le prix plafond n'augmente pas, le prix plancher est revalorisé ou est moins proposé en volume. C'est d'une logique économique imparable ! La seule limite c'est de ne pas perdre en voyageurs et donc en chiffre d'affaire ce qui aura été gagné sur un prix de vente unitaire majoré. On parle souvent du yield management. Mais moins souvent du revenue management. (...) J'ai exigé de la SNCF qu'il n'y ait pas de nouvelle hausse en 2024 sur les prix plafonds des cartes avantages (...) https://www.clermontinfos63.fr/actualite-20444-sncf-clement-beaune-annonce-le-gel-des-tarifs-intercites-en-2024.html
  4. C'est un problème récurrent du recrutement à la SNCF. Des mois pour sélectionner un candidat, le meilleur ! Mais ça a mis tellement de temps que lorsqu'il est enfin contacté pour la signature d'un contrat de travail, il n'est plus disponible sur le marché du travail ayant trouvé un emploi ou sa voie ailleurs et même s'il veut bien en changer doit un préavis à son employeur. Pour le métier d'agent de conduite, il n'y a pour l'heure pas trop de recrutement ailleurs qu'à la SNCF mais, pour d'autres métiers et qualifications pour lesquelles il y a des offres d'emploi (en concurrence entre elles) ici et là dans différents secteurs professionnels, c'est problématique.
  5. Eh ben, ça risque de ne pas le faire alors. Car l'objectif des exercices et autres simulations, au-delà de la vérification sommaire que le niveau intellectuel général est compatible avec la formation initiale déclarée et les exigences de l'emploi, c'est en grande partie de tester la résistance au stress. N'avoir aucun stress, ce n'est pas bon. Car le stress est un mécanisme de défense. En avoir trop jusqu'à être tétanisé et ne plus réussir à réfléchir, analyser, avancer et agir ce n'est pas bon non plus. Bon, se déstresser ! Inutile surtout d'essayer de s'entrainer pour répondre et agir juste car ça ne fera que produire des résultats incohérents.
  6. Négociations Annuelles Obligatoires. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006177932/
  7. (...) (...) En résumé : - c'est (un peu aussi) un problème informatique du côté de la CNAM, - ce sont les professionnels de santé (les pharmaciens cités ici) qui utilisent un logiciel de gestion du tiers-payant qui n'est pas à jour. Pas sûr que les mis en cause apprécient ce défaussement. Il ne doit pas être bon de travailler à la CPRP en ce moment. Un afflux d'appels des affiliés du régime général concernés. La nécessité de joindre le professionnel de santé pour forcer le système dans les cas les plus problématiques (traduire par un montant élevé à payer par l'assuré social faute de pouvoir mener à bonne fin le tiers payant, intégral ou pas). Ça ressemble quand même à une situation pas trop sous contrôle même si c'est ponctuel (sic). Pour l'anecdote (mais enfin pas drôle), de source généralement bien informée, il semblerait bien que la CPRP ait appuyé sur le bouton du tranfert des CPAM à la caisse de branche, avant d'avoir le feu vert de la CNAM. "Touche pas à ça p'tit con !", pour ceux qui ont des références cinématographiques et ferroviaires : https://www.facebook.com/watch/?v=10156305953620148
  8. Le maintien de salaire à taux plein et de plein droit n'est que de 184 jours (décomptés de manière glissante sur les 12 deniers mois). Suivi de 6 mois aux 2/3. Puis plus rien si le médecin conseil ne juge pas la maladie grave mais curable dont l'évolution permet d'envisager la réutilisation dans un emploi du groupe. C'est codifié comme ça dans le Statut et le règlement du régime spécial d'assurance maladie. C'est donc, dans une telle situation (il n'est pas envisagé le retour à une meilleure santé permettant de reprendre les fonctions) que la procédure de réforme doit être engagée afin que l'intéressé(e) ne se retrouve pas sans aucune revenu de remplacement par épuisement prématuré de ses droits à maintien total ou partiel de rémunération. Le cheminot du cadre permanent surestime souvent ses droits sociaux en la matière.
  9. Oui sans doute. Mais tu entends les galères dans lesquelles se retrouvent les contractuels qui ont ponctuellement complètement disparu des radars de l'assurance maladie et qui ont des parcours de soins (ALD et autres) à suivre ? Certains témoignent ne pas être mesure de faire les avances de frais alors qu'ils ont des examens couteux à réaliser ou des médicaments à acheter et payer plein pot. Car dans un cas comme ça même la Mutuelle, ça ne marche pas en tiers payant. Le rattachement des contractuels à une caisse de branche en lieu et en place de la CPAM de leur domicile a été syndicalement survendu. Le seul objectif identifié : sauver l'activité de la CPRPF envers les affiliés du régime spécial en cours d'extinction par manque de nouveaux cotisants en lui donnant de la charge de travail du régime général prélevée sur les 102 CPAM. Tout ça sans aucun avantage spécifique pour les contractuels. Que des emmerdes pour le moment... Nous sommes de la même organisation. J'ai pour moi d'avoir pressenti que les choses risquaient de mal se passer techniquement... même si c'est ponctuel. Il faudra bien que ça ne soit que ponctuel ! Je voyais déjà les errements, dans le sens contraire, quand il fallait faire passer un ayant droit de la CPRPF (les étudiants atteignant l'âge de 24 ans notamment) au régime général et donc à une CPAM. La CNAM, dont le président est issu de notre organisation (interprofessionnel) n'était pas du tout enthousiaste, craignant l'accident industriel. Personne n'a rien voulu écouter. Croisons des doigts pour que ce ponctuel ne dure pas trop longtemps. A décharge il semblerait que la situation commence à se régulariser. Gageons qu'il y aura un retour d'expérience. Après tout nous avons des administrateurs au sein de la CPRPF.
  10. C'est une perte involontaire d'emploi au sens de l'assurance chômage. L'agent réformé est donc éligible aux allocations de retour à l'emploi dans les conditions de droit commun s'il est en capacité d'exercer une activité professionnelle et s'il recherche (activement) un nouvel emploi. Le revenu d'activité sera également cumulable, sans aucune limite, avec la pension de réforme.
  11. ____________ https://www.cheminotcgt.fr/dossiers/conditions_sociales/des-milliers-de-cheminots-payent-la-facture/?fbclid=IwY2xjawGrDs5leHRuA2FlbQIxMAABHeJwd_uwDiPPGwYC1ledsB9ugFQZxFoubocne72dfO8NwLAN0uRcUbcTDA_aem_m31WkiLmErKnWNdF3tnABA
  12. Il ne fait qu'émettre un avis. Mais dans le processus, il y aura peu de monde à vouloir prendre le risque d'aller contre. Car si un jour il y avait un gros pépin lié à un comportement inattendu engageant la sécurité, les résultats des tests se trouveraient potentiellement sous les yeux d'un juge d'instruction. C'est pareil pour la partie médicale. Le corps médical peut être tenté de faire preuve de discernement mais le risque qu'ils aient à rendre des comptes est là. C'est surtout dans l'aérien qu'il y a eu des affaires comme ça défrayant la chronique mais le ferroviaire n'est pas à l'abri. Il y a quelques années j'ai eu connaissance d'un Asct diagnostiqué au cours de sa carrière Asperger - troubles de l'humeur, anxiété, dépression - (il a été réformé d'ailleurs quand ses frasques sont apparues aux yeux de tous). Lors de son recrutement ni les psys, ni les médecins ne s'étaient rendu compte de rien. Le décuplement des capacités intellectuelles dues à la pathologie avaient fait parfaitement illusion.
  13. Il est (normalement) totalement vain d'essayer d'influer sur ses propres résultats en ayant une connaissance de la manière dont un autre candidat à perçu l'affaire, l'a réussie (de son point de vue) ou pas. Venez comme vous êtes ! Mémoire, langage, intelligence, raisonnement, capacité à la résolution de problèmes, perception et différenciation de l'essentiel et de ce qui relève des détails, capacités d'attention, gestion des émotions... C'est tout cela qui est exploré, plus ou moins. Et ce n'est pas une science absolument exacte tellement il peut y avoir de paramètres qui influent. Comme par exemple le stress (paradoxalement une bonne chose dans les métiers de sécurité sous réserve que ça ne tétanise pas totalement la prise de décision), l'inquiétude (qui ne supprime pas le danger !). Le meilleur moyen de donner une image de soi qui va apparaitre tronquée, faussée, relevant de la posture... est de vouloir se préparer à l'avance des scénarios. Du coup, le psy de service ne sait plus à qui il a réellement affaire et dans le doute, il s'abstient de valider le postulant.
  14. https://www.capital.fr/economie-politique/le-patron-de-la-sncf-met-un-coup-de-pression-aux-cheminots-la-tension-monte-1505557#:~:text=Les syndicats de la SNCF,rester du côté des Français».
  15. Parler de grève illimitée est un abus de langage. Il s'agit d'une grève reconductible !
  16. Ça à la SNCF, à part prévenir que l'entreprise fonctionne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, il n'y aura aucune information contractuelle ou pré-contractuelle sur les horaires, le roulement. C'est selon le lieu d'affectation et c'est susceptible d'être modifié / réorganisé à tout moment ! Pour ce qui est des RTT, le régime de travail c'est les 35 heures hebdomadaires annualisées (un peu moins si services en horaires de nuit). Lire qu'il y a en jours de calendriers successifs des périodes de travail plus longues et d'autres plus courtes. De même parfois que des horaires journaliers entre prise et fin de service qui varient en durée de service. Pour faire simple, 52 semaines dans l'année, comptez 104 repos. Faites le calcul, si vous faites 8 heures, durée de service standard, vous voyez que ça dépasse le trait. Les jours de repos supplémentaires représenteront la réduction du temps de travail pour la faire repasser à 35 heures. Dans la règlementation sur l'organisation du temps de travail (un accord collectif d'entreprise), il y a pas moins d'une quarantaine de taquets. Minimum tant d'heures, tant de jours consécutifs. Maximum tant d'heures, tant de jours consécutifs. Un temps de repos journalier minimal. Une durée minimale de repos périodique variable selon que le repos est simple, double ou triple. Une garantie d'un minimum de repos doubles (ou triples) dans l'année. Dont un certain nombre le dimanche, le weekend. Etc.
  17. Vu de l'extérieur, le processus de sélection (et donc de recrutement) reprendra à réception des examens complémentaires levant l'inaptitude même si c'est au-delà du délai indiqué. L'entreprise a suffisamment de mal à trouver des postulants qui valident les premières étapes pour se détourner d'un candidat qui serait en réalité apte malgré le premier constat. Pour info, c'est l'hypertension permanente grave qui est rédhibitoire. Cela dit, elle révèle parfois d'autres pathologies également visées dans les deux arrêtés fixant les conditions d'aptitude (l'un pour la conduite des trains, l'autre pour les tâches essentielles de sécurité autres que la conduite des trains).
  18. C'est une obligation légale (de longue date) lors de la cessation de tout contrat de travail de délivrer une attestation destinée à France Travail, pour servir et valoir ce que de droit selon la formule consacrée. De mémoire, l'agence paie (l'employeur donc) ne l'émettait pas en cas de départ à retraite à la demande de l'ex-salarié. Elle se sera donc ravisée. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2867 La cessation du contrat de travail avec la SNCF par départ à la retraite (non imposé par une limite d'âge) ne relevant pas d'une perte involontaire d'emploi au sens de l'assurance chômage il n'y aurait aucune ouverture immédiate de droits aux allocations de retour à l'emploi. Mais la période d'affiliation dont les derniers mois (période de référence) sont récapitulés sur l'attestation peut servir par la suite en cas de reprise d'activité dont le contrat finirait à son tour par être rompu (par le nouvel employeur).
  19. La mobilité professionnelle étant cotée à 900, les situations sociales particulières à 1100 et les situations exceptionnelles à 2000 (obligation légale du bailleur de reloger), on peut en déduire qu'une attribution courante pourrait nécessiter autour de 1000 points. Les cotations précitées on en effet pour objectif de placer certaines demandes au-dessus de la pile afin qu'elles ne soient plus en concurrence avec d'autres. Un représentant du personnel au CSE (commission aide au logement) devrait être en mesure de préciser le délai moyen d'attribution d'un logement et le nombre de points.
  20. Il n'y a aucune réponse à cette question, telle que posée, car ce n'est pas le médecin-conseil (de la CPRPF) qui décide d'une réforme. C'est l'employeur qui engage la procédure (parfois, mais plus rarement, le salarié). La commission de réforme examine ensuite la situation. Elle émet un avis, destiné à l'établissement employeur. En cas d'avis concluant à la réforme (inaptitude totale et définitive à tout emploi à la SNCF), le médecin-conseil est à son tour saisi pour "avis conforme". C'est à dire qu'il lui est demandé de valider la réforme à laquelle a conclu la commission idoine. En fait c'est un droit d'opposition (éventuelle) que le médecin-conseil exerce.
  21. Une expertise indépendante, à laquelle Reporterre a eu accès, démonte point par point le plan de démantèlement de la branche marchandises de la SNCF. Une absurdité économique et écologique, jugent les experts. https://reporterre.net/Un-rapport-confidentiel-etrille-la-privatisation-de-Fret-SNCF?fbclid=IwY2xjawGiCdpleHRuA2FlbQIxMQABHb2APorf2XPpo9k_PWbP-hFl_kn_qmryvAuYyDsSPGLs3BzQoY_T2AxGAg_aem_uYpx26iUWPGcwEuHgWTz_g
  22. Quand c'est des sous, normalement on prend. Et tant pis si on ne comprend pas trop à quoi ça correspond. Il y a tellement d'éléments variables de solde à la SNCF (indemnités ou allocations). Environ 200 ! Je connais des gens sur ce forum qui diraient : "mais pourquoi ne pas demander à l'agence paie ?". L’allocation de changement de résidence constitue un remboursement forfaitaire des frais résultant d’un déménagement (de mobilier) consécutif à un changement du Lieu Principal d’Affectation pour raison de service. L’allocation de changement de résidence est calculée sur la base de :  1,10 fois le total des valeurs mensuelles du traitement et de l’indemnité de résidence pour les salariés du cadre permanent  0,94 fois le salaire mensuel (salaire de base et prime d’ancienneté) pour les salariés contractuels. L'indemnité de service ? Les fonctions, le métier et l'activité n'étant pas précisés, il est difficile de déterminer de laquelle il s'agit. Mais comme son nom l'indique elle est liée au service exécuté. Pile poil un élément variable de solde ! Les vendeurs dans les gares, les agents d'escale, les personnels Transilien en ont une. Liste peut-être non exhaustive. Pour les fonctons précitées, il s'agit historiquement de l'indemnité de sujétions techniques liées à la vente qui remplaça de haute lutte l'indemnité de saisie supprimée pour le personnel commercial en gare. Un gros conflit social en 1986 juste avant celui de la nouvelle grille de salaire. Et comme ce n'était pas très juste envers d'autres personnels non vendeurs grandes lignes, créant des distorsions de rémunération difficilement justifiables et posant des problèmes d'acceptation des mobilités au sein de la filière commerciale voyageurs (ventes et services en gare), ce fut étendu à d'autres métiers des gares sous des appellations quelque peu différentes mais toujours avec cette notion d'indemnité de service. Ah, la mémoire collective qui fait défaut ! Sous toutes réserves sur ce dernier point, ne sachant pas exactement ce qui est visé ici avec cette indemnité de service. Je pense avoir a minima mis sur la voie.
  23. Qu'est ce qui vous fait penser qu'il s'agit surtout d'un test de personnalité et non pas d'un test psychotechnique habituel évaluant une part de la personnalité du candidat ?
  24. Ce n'est pas forcément pour ce poste (modeste même si essentiel et en première ligne) d'agent d'escale à la classe 2. C'est une pratique fréquente des recruteurs de recevoir des postulants pour les diriger vers un autre besoin de recrutement et ainsi alimenter un vivier de candidatures déjà triées et évaluées.
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