
cheminot retraité
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C'est bien ce que je ne cesse de répéter sur ce forum. Le règlement du régime spécial de retraite, puisque c'est ce régime qui alloue aussi la pension de réforme, n'évoque que la notion d'invalidité ou d'incapacité réduisant au moins des 2/3 la capacité de travail ou de gain. Sans faire le distinguo entre catégorie 1 et catégorie 2. Dans les deux cas (au surplus dans la catégorie 3), il s'agit bien d'une incapacité des 2/3.
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Là, il y avait un Asct. Qui a donc donné l'impulsion nécessaire pour la fermeture des portes même si, au cas d'espèce, en raison des nouvelles procédures il ne donne pas l'autorisation de départ si j'ai bien compris. La question va inévitablement se poser de savoir s'il doit surveiller la montée ou la descente (ici) tardive. Il fut un temps où le départ se faisait alors que l'Asct était placé à une porte ouverte et se penchait pour vérifier. Mais de ce que me disent des Asct, ce n'est plus la procédure. Laquelle n'était d'ailleurs pas sans présenter le danger de leur propre chute.
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Assurance sncf
cheminot retraité a répondu à Dider situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Elle rembourse certainement dans les limites des garanties qu'elle propose, moyennant le supplément de prix en rapport. https://www.sncf-connect.com/train/services-train/assurance-allianz-travel/train -
C'est davantage un accident (vraiment très malheureux et navrant) qu'un incident. Mais va pour cette rubrique du forum. D'autant que la question de la mise en mouvement d'un train (Corail ici), service voyageur terminé, va assurément amener des discussions et des points de vue différents. Avant, il y avait un chef de service voyageur ou agent de quai pour surveiller le défilé des voitures du train. Aujourd'hui ? Risque calculé concluront certains commentateurs. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/fillette-gravement-blessee-en-descendant-d-un-train-que-s-est-il-passe-4173055
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Votre publication concerne encore le régime complémentaire santé actuel (pour les seuls contractuels). Ça changera le 1er mai 2025 avec extension au personnel du cadre permanent. Je vais y revenir. Je déduis de ce que vous exposez que vous êtes dans un formule familiale (l'adhésion familiale - conjoint et enfants - étant d'ailleurs obligatoire sauf dérogation légale). Cette cotisation agent contractuel / famille (quel que soit le nombre de personnes couvertes) est de 1,34 % du salaire brut + 0,832 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (3 925 € en 2025). Sous réserve d'actualisation récente que je n'ai pas forcément suivie. Il s'agit là de la cotisation pour la formule dite socle (celle qui est obligatoire). Je ne sais pas trop comment ces taux sont ventilés et libellés sur le bulletin de paie. Vous verrez si avec les taux ci-dessus vous retombez sur vos pieds. Possible aussi que vous ayez souscrit une surcomplémentaire. (Rapport IGAS, prévoyance dans la branche ferroviaire). Je ne sais pas trop qui sont les 3 personnes inscrites. Par hypothèse, il s'agit de vous, de votre conjoint et d'un enfant. Pour répondre à votre question, le montant de la cotisation est le même. Mais il ne sert alors à rien que votre conjoint soit affilié à la complémentaire santé de son propre secteur professionnel ou employeur. Sauf à ce qu'il en tire un avantage réel en termes de prise en charge des frais de santé. Là, tel que je vois les choses, il a deux complémentaires santé. Une de trop car il ne sera jamais remboursé qu'une seule fois. Le fait que votre conjoint soit adhérent au contrat collectif de la SNCF le dispense de l'adhésion obligatoire à la mutuelle (ou assurance) dans son entreprise. Le contraire est également vrai. Vous auriez pu demander à être dispensée au profit de votre adhésion famille dans la mutuelle de votre conjoint. Le choix doit être guidé par le meilleur rapport prestations / cotisations. Pour info, les conditions permettant d'être dispensé d'adhérer et de cotiser à un contrat collectif d'entreprise, par essence obligatoire, sont ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20740 Ça vaut autant pour vous que pour votre conjoint. Maintenant, il faut parler du nouveau contrat collectif mis en place le 1er mai 2025. Même principe, adhésion obligatoire sauf si vous en êtes dispensé. Le taux de cotisation sera le même avec ou sans enfants. 1,71 % du salaire brut (dans la limite du plafond de la sécurité sociale) + 0,89 % de ce plafond de la sécurité sociale. C'est toujours pour la couverture socle. La grande différence c'est que la couverture du conjoint n'est plus incluse dans ce taux de cotisation. S'il adhère à la couverture collective d'entreprise de la SNCF c'est moyennant une cotisation en sus : Un tarif qui est dans le marché des contrats collectifs. L'idée des négociateurs (en tout cas ça a été la volonté de la SNCF) c'est que le conjoint du cheminot ou de la cheminote adhère plutôt au contrat collectif mis en place dans son entreprise. D'où son exclusion de la formule familiale du contrat précédent.
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Elle se cumulera a priori avec une rente d'accident du travail. https://www.cprpf.fr/sante/les-suites-dun-accident-du-travail-ou-dune-maladie-professionnelle-reconnue/ S'il n'y avait pas eu toutes ces réformes du régime spécial (contre lesquelles le corps social cheminot est descendu dans la rue) vous seriez déjà en retraite depuis l'âge de 55 ans, avec une clause couperet, charges de famille ou pas.
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C'est de lecture et de compréhension parfois difficile, mais les règles de calcul d'une pension de réforme sont dans le règlement du régime spécial de retraite. Ici : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000019107455 Article 15 (...) II. ― Lorsqu'il est procédé à la liquidation de la pension de réforme visée à l'article 2, le montant de celle-ci ne peut être inférieur au minimum défini au IV ci-dessous, réduit dans le rapport à vingt-cinq ans de la durée des services valables pour la retraite et des bénéfices de campagne, ce rapport ne pouvant être supérieur à l'unité, ni descendre au-dessous de 1/5. En outre, lorsque l'agent, au moment de sa réforme présente une invalidité réduisant d'au moins des deux tiers sa capacité de travail ou de gain, au sens de l'article R. 341-2 du code de la sécurité sociale, le montant de la pension liquidée ne peut être inférieur à 50 % de la rémunération de base mentionnée à l'article 14. (...) Article 29 Les rentes allouées en conformité de la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles peuvent se cumuler avec les pensions attribuées aux ex-agents de la SNCF ou aux ayants droit de ceux-ci. Cependant, quand il s'agit d'accidents du travail ou de maladies professionnelles survenus postérieurement au 1er janvier 1947 et lorsque la mise à la réforme est consécutive à l'accident ou la maladie professionnelle qui a donné lieu à attribution de la rente, le cumul est limité à 80 % des éléments de rémunération qui seraient pris en considération pour le calcul de la rente allouée à un agent de même position, échelon et catégorie de prime de travail que celui auquel appartenait la victime au moment de l'accident ou de la constatation de la maladie professionnelle, étant entendu que ces éléments de rémunération ne peuvent être inférieurs au salaire de base initial revalorisé dans les conditions prévues par la législation de droit commun en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Lorsque la limite est atteinte, la réduction est effectuée sur la pension. En aucun cas, la rente ne peut être réduite. Toutefois, aucune réduction n'est effectuée sur le montant de la pension à partir de la date à laquelle l'agent verrait sa pension d'invalidité transformée en pension de vieillesse s'il relevait du régime général de sécurité sociale.
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Vous êtes donc dans un emploi et un grade du collège maîtrise Vous aspirez à un emploi du collège cadre. Il y a quelque chose qu'on appelle (toujours ?) un barrage. Par hypothèse, votre poste proposé à la classe supérieure (si c'est bien le même) pourrait donc faire l'objet d'une requalification. Mais cela ne signifie pas que ce soit pour l'un de vous "bloqués en position 5". Les critères de recrutement et d'évaluation d'un cadre ne sont pas forcément les mêmes que pour un agent de maitrise. On finit toujours par être bloqué dans sa catégorie professionnelle quand on est arrivé au bout de la progression hiérarchique prévue. Tout le monde n'accède d'ailleurs pas au sommet (dernière position de rémunération) du 2ème niveau de sa qualification. Ce déroulement de carrière du collège maitrise vers cadre se jouera à l'issue d'une opération de notation annuelle s'il n'y a pas de ressources ou par nomination à ce poste de quelqu'un qui est déjà cadre et qui s'inscrit dans un parcours professionnel (ce qui est souvent exigé des cadres). Souvent entre maîtrise et cadre il y a par ailleurs des conditions, notamment un examen professionnel. Et si par extraordinaire l'un des membres de l'équipe actuellement à la classe 5 est promu à la classe 6 ça ne sera que pour lui... pas pour les autres. D'une manière générale, l'entreprise rechigne à promouvoir sur place d'un collège à l'autre. C'est le plus souvent associé à une mobilité.
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Je crois qu'il y a une confusion de vocabulaire et de finalité. Au stade du processus de sélection et de validation des candidatures il s'agit de médecine d'aptitude à l'exercice des fonctions essentielles de sécurité (avec des conditions pour la conduite des trains et d'autres, un peu moins restrictives, pour les fonctions essentielles de sécurité telles que nommées). La visite du médecin du travail c'est lors de l'affectation, de l'entrée en fonctions, de la signature d'un contrat de travail. Auparavant, la visite d'aptitude a nécessairement été concluante. On imagine donc mal un médecin du travail constater dans la foulée quelque inaptitude au poste de travail et formuler des recommandations ou des restrictions pour l'emploi après qu'un constat d'aptitude aux fonctions de sécurité ait été fait. Pour faire simple (?), la visite d'aptitude vise à vérifier les capacités physiques, mentales, médicales à exercer les fonctions. Valable pour l'ensemble des opérateurs ferroviaires. Ce n'est pas la seule profession pour laquelle il y a des conditions (légales) d'aptitude à exercer : les professions de santé par exemple. La visite de médecine du travail vise par contre à vérifier les adéquations avec les conditions d'emploi et qu'il n'y a pas de contre-indication médicale. Inimaginable peu de temps après le constat de l'aptitude aux fonctions de sécurité.
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La pension de réforme est calculée de la même façon. Si elle est consécutive à un accident du travail, elle se cumule avec la rente (dans la limite d'un taux de revenu de remplacement de 80 %). L'allocation familiale supplémentaire est un complément de salaire. N'y sont donc éligibles que les actifs. Le contrat de travail d'un agent admis à une pension de réforme est rompu, comme s'il s'agissait d'un retraité. Donc pas d'A.F.S.
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J'ai mal expliqué ou vous avez mal compris ! Le Royaume Uni, la Grande Bretagne ou l'Angleterre - vous l'appelez comme vous voulez la perfide Albion - est référencée dans le RH00261 sous le libellé "Iles Britanniques". Et dans cette partie, il est indiqué pour bénéficier de facilités de circulation : ATOC - Association britannique des opérateurs ferroviaires de services voyageurs. Alors qui c'est qui est membre de l'ATOC chez les British ? Une ribambelle de compagnies ! Dont la West Midland Railways.
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https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/4134274-20250117-changer-eau-fleurs-jean-pierre-jeunet-va-adapter-best-seller-leila-bekhti-role-principal Jean-Pierre Jeunet : "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001), "Un long dimanche de fiançailles" (2004) et bien d'autres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Jeunet
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Opération Coup de Poing. Lire qu'on suspend temporairement toute circulation pour la réalisation d'opérations lourdes de maintenance ou de renouvellement. La ligne n'est donc plus parcourue par aucune circulation pendant un certain temps (souvent sur un weekend prolongé). Il vous suffirait donc, pour être tranquilles, de vous installer pour tourner sur un secteur de la ligne ainsi fermée à toute circulation. Bien évidemment en dehors de la zone de travaux.
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Lu ceci dans la communication d'une organisation syndicale qui a signé l'accord (heureusement qu'il y en a ?). Quant à la question "qui (l'intéressement) est de combien ?", c'est un peu tôt pour l'exercice 2024 versé en 2025. Pour mémoire, l'intéressement n'est pas lié aux bénéfices (ou pas) mais à des objectifs de production et à l'amélioration ou la non-dégradation supplémentaire de certains ratios de gestion.
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Paris-Clermont : incidents et plans d'actions
cheminot retraité a répondu à Foudetrains situé dans Actualité ferroviaire générale
De mon temps (c'était il y a déjà plus de 10 ans), on ne faisait pas moins de 5 € pour un problème sur le confort du voyage. Le dérangement pour évacuer la voiture de première classe pour trouver une place ailleurs (potentiellement en deuxième classe, faute de mieux) rentre bien dans la catégorie confort. L'organisme (externe) de formation à la qualité de la relation client recommandait d'ailleurs de ne pas faire moins de 10 €, expliquant qu'une compensation trop pingre avait un effet contraire à celui recherché. Ton commentaire autorisé "c'est royal", en apporte bien la preuve ! Vu de l'extérieur, je ne discerne pas trop comment ces 4 € ont été chiffrés. A minima, si reclassement de première classe en deuxième classe il aurait déjà fallu rembourser la différence de prix. Ça doit faire plus de 4 €, non ? Et ajouter quelque chose pour l'inconfort du voyage. En bonne relation client, on devrait être à plus de 4 €. -
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
un sujet a répondu à cheminot retraité dans Brin de causette
Oups, dans "Quel est le dernier livre que je vous avez lu ?" effectivement. C'est l'une des rubriques du forum que je ne consulte jamais ou très rarement. Je viens juste de découvrir cet ouvrage car il commence à faire l'objet d'une campagne média (je sais comment ça marche !). Un exemple : -
Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
un sujet a répondu à cheminot retraité dans Brin de causette
Wilfried Demaret est conducteur de trains à la SNCF depuis 25 ans, originaire de Corrèze. Il livre ici ses souvenirs les plus marquants à bord de ses différentes locomotives, comme au bord des voies. https://www.lisez.com/livre-grand-format/plus-belle-la-ligne-du-plaisir-de-voyager-en-train-par-lauteur-du-compte-x-bb27000-un-livre-cadeau-illustre-pour-tous-les-amateurs-de-locomotives/9782259320320 -
Je ne réponds pas ici à la question de savoir si cette fonctionnaire ou contractuelle de la fonction publique (territoriale ou hospitalière) peut bénéficier d'un Supplément Familial de Traitement de la part de son employeur. Seul son employeur sait quelles sont les conditions de son côté. Mais si la question est en fait de savoir si la SNCF admettrait le cumul de ce SFT avec sa propre Allocation Familiale Supplémentaire, je veux bien me hasarder davantage. Que lit-on en préambule, note pédagotique (sic) du référentiel RH00649 qui traite du sujet ? "C'est un élément mensuel de rémunération propre à la SNCF". Ce qui signifie que vu de la SNCF il n'y a pas lieu de se préoccuper si un autre employeur, public ou privé, verse ou non un avantage de même nature (un complément de rémunération lié à la situation de famille, comme ça se pratique encore ici ou là). S'il y a bien un paragraphe "cumul" dans ce RH00659 il ne vise que l'interdiction de cumul de deux salariés de la SNCF, sans nullement évoquer le cas d'un conjoint chez n'importe quel autre employeur. Maintenant, libre à un employeur notamment public avec les textes qui lui sont propres de voir les choses différemment et d'avoir de son côté une politique plus restrictive, mais du côté de la SNCF nul ne sera interrogé ni contrôlé sur le bénéfice éventuel par le conjoint d'un tel avantage similaire.
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Et si on arrêtait de lapider la SNCF ?
un sujet a répondu à cheminot retraité dans Actualité ferroviaire générale
Je pense qu'il faut lire à propos de ces primes : les contrôleurs (de la SNCF ici) et non pas la SNCF, le transporteur. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/commissionnement-des-controleurs-la-sncf-assume-mais-evoque-une-prime-marginale_AV-202403130381.html De 4 à 10% de l'amende infligée Des chiffres confirmés à BFM Business par une source à la SNCF, ancien contrôleur: "4% pour une transaction tarifaire simple (ex: vente d'un billet), 10% pour une transaction dite complexe (Traversée de voie, pieds sur les sièges, fraude caractérisée)". ______ Sinon, il y a ça aussi : Mais là, il n'y a pas eu d'encaissement (régularisation immédiate valant transaction dans le vocabulaire juridique) puisqu'il s'agit d'un procès verbal d'infraction qui va ensuite suivre son cours jusqu'à encaissement... ou pas ! Le voyageur ayant lui-même la possibilité d'émettre une protestation écrite motivée avant que ça ne soit transmis à l'Officier du Ministère Public pour ordonnance de taxe et voies de recouvrement forcées autant que nécessaire. Si la procédure est menée à bonne fin, ce sera le Trésor Public qui encaissera à son compte. Pas du tout intéressant pour la SNCF (sauf miser pour l'avenir sur la dissuasion). Ceci expliquant que ce sont plutôt les régularisations avec leurs encaissements à bord qui sont valorisés par l'entreprise avec la prime qualifiée de "marginale". Ce n'est pas un secret et il n'y a rien à cacher. Le problème ce n'est pas la prime. C'est éventuellement le manque de discernement à cause justement (peut-être ?) de la prime. Ou les régularisations faites par erreur ! Lire que le voyageur est considéré en situation irrégulière alors que non. Si, si ça arrive ! En activité professionnelle, j'en avais tous les jours ou presque sur mon bureau ! Mais, sur le nombre, c'était marginal (aussi !) quand il y avait eu encaissement à bord (ce qui est considéré comme une reconnaissance par le voyageur de l'infraction). Par contre le nombre de procès-verbaux classés sans suite est important, soit en première analyse interne, soit par la Médiatrice quand elle est saisie.