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Le Web des Cheminots

Sabotages caténaires............


Messages recommandés

"Sabotages" à la SNCF:

"L'opération qui est en cours nous dépasse"

Le Post

Benjamin Rosoux a raconté à Libération tout ce qu'il lui est arrivé depuis son interpellation dans l'affaire du sabotage des voies SNCF. Sur 3 pages, il raconte la descente des gendarmes à Tarnac, son passage devant le juge, son retour à la "réalité". Il donne son point de vue sur l'affaire, grossie médiatiquement. Et clame haut et fort son innocence. S'il est libre, ce n'est pas le cas de tous ses compagnons: Julien Coupat, sa compagne Ydlune, et deux autres membres du groupe. Morceaux choisis.

"Le parallèle entre l'affaire de Villiers-le-Bel et celle de Tarnac est assez pertinent sur la façon dont la communication a été orchestrée sur une opération coup de poing: démonstration de force démesurée et présence des médias dès les premières heures. Même volonté de la police de diaboliser, de construire du coupable..."

"Nous n'avons pas de perspective sur comment ça va se terminer, ni quand, ni combien de temps ça va prendre. (...) L'opération qui est en cours nous dépasse. Et si beaucoup de gens se sont mobilisés, c'est aussi parce que tout le monde sent bien qu'il y a un seuil franchi à travers cette affaire-là."

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Plusieurs pages dans Libération de ce jour...

http://www.liberation.fr/

http://www.liberation.fr/societe/0101304061-epouvantail

http://www.liberation.fr/societe/010130407...le-de-la-gauche

Epouvantail

Laurent Joffrin

Plus le temps passe et plus l’horrifique spectre brandi par Michèle Alliot-Marie perd de la consistance. Plus le temps passe et plus l’idée d’un «terrorisme anarcho-autonome» qui prospérerait au milieu des vaches de Corrèze est privée de sa crédibilité. On se gardera de se prononcer sur le fond du dossier qui reste entre les mains de la justice et que les avocats des prévenus de Tarnac ont apparemment du mal à consulter, alors que c’est leur droit élémentaire. Une chose est claire : la justice a estimé que trois des accusés qu’elle gardait encore devaient être relâchés. S’ils sont si dangereux, pourquoi les a-t-on élargis ? Et si on les a élargis, n’est-ce pas que l’incrimination choisie est décidément disproportionnée ? Libération a longuement parlé avec l’un d’entre eux. Le lecteur jugera lui-même des explications qu’il fournit avec bonne grâce sur son itinéraire, sa garde à vue, son emprisonnement et ses idées politiques.

Difficile en tout cas, à l’entendre, de l’assimiler à un émule d’Oussama ben Laden ou de Ravachol. Et s’il dit vrai, la ministre de l’Intérieur aura délibérément posé sur un militant alter, vivant au grand jour dans une communauté sympathique et altruiste, l’infamante étiquette de terroriste en organisant son arrestation à grand spectacle et son embastillement pour plus de deux semaines.

Où est la présomption d’innocence ? Où sont les droits de la défense ?

Où est le simple bon sens policier chez la première flic de France ? Un jour, s’il se confirme que ces terroristes n’en sont pas, la ministre devra répondre de cette injustice.

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Où est le simple bon sens policier chez la première flic de France ? Un jour, s'il se confirme que ces terroristes n'en sont pas, la ministre devra répondre de cette injustice

tu sais, ces gens-là sont un jour à la Culture, la fois d'après à l'Agriculture alors son bon sens policier ...

Par contre, une chose est sûre, elle ne rendra pas plus de comptes que son mentor, tout juste une promotion, qui sait, à l'Education Nationale ... elle s'entraîne déjà apparemment lotrela

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"Sabotages" à la SNCF:

"L'opération qui est en cours nous dépasse"

Le Post

Benjamin Rosoux a raconté à Libération tout ce qu'il lui est arrivé depuis son interpellation dans l'affaire du sabotage des voies SNCF. Sur 3 pages, il raconte la descente des gendarmes à Tarnac, son passage devant le juge, son retour à la "réalité". Il donne son point de vue sur l'affaire, grossie médiatiquement. Et clame haut et fort son innocence. S'il est libre, ce n'est pas le cas de tous ses compagnons: Julien Coupat, sa compagne Ydlune, et deux autres membres du groupe. Morceaux choisis.

"Le parallèle entre l'affaire de Villiers-le-Bel et celle de Tarnac est assez pertinent sur la façon dont la communication a été orchestrée sur une opération coup de poing: démonstration de force démesurée et présence des médias dès les premières heures. Même volonté de la police de diaboliser, de construire du coupable..."

"Nous n'avons pas de perspective sur comment ça va se terminer, ni quand, ni combien de temps ça va prendre. (...) L'opération qui est en cours nous dépasse. Et si beaucoup de gens se sont mobilisés, c'est aussi parce que tout le monde sent bien qu'il y a un seuil franchi à travers cette affaire-là."

L'affaire se dégonfle de jour en jour. Alliot Marie a réussi son coup de pub, mais si ça se trouve, les vrais saboteurs courent toujours

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Sabotages de TGV:

"ce n'est pas du terrorisme",

selon un des mis en examen

AFP

Benjamin Rosoux, incarcéré puis relâché dans l'enquête sur les récents sabotages de lignes TGV, estime que ces faits n'ont rien à voir avec du terrorisme et que le gouvernement cherche à travers cette affaire à "diaboliser" les mouvements sociaux.

Ces faits "ne peuvent pas être marqués du cachet du terrorisme, le cachet de l'infamie", a déclaré Benjamin Rosoux, interrogé par l'AFP à Avranches (Manche), où il est soumis à un contrôle judiciaire après avoir été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

M. Rosoux se dit innocent dans cette affaire et "pas terroriste".

"Le problème principal dans cette affaire c'est la qualification de terrorisme, qui apparaît comme quelques chose de calculé. Avec la grosse artillerie du terrorisme on cherche un effet de terreur pour que les gens ne se mobilisent plus", pense-t-il.

"Il s'agit de diaboliser, de créer un épouvantail pour mettre fin à des pratiques de désobéissances comme les blocages de routes ou d'usines. Sabotage devient attentat", ajoute l'ancien étudiant à Sciences Po Rennes, âgé de 30 ans et devenu épicier à Tarnac (Corrèze) où il a été arrêté.

Neuf personnes, dont deux sont toujours en détention, ont été mises en examen dans ce dossier. Soupçonnées d'avoir pris part à des sabotages de lignes TGV qui ont perturbé le trafic SNCF fin octobre et début novembre, elles avaient été interpellées le 11 novembre en différents points du territoire, dont Tarna.

Invité à se positionner sur la question de la violence, M. Rosoux dit ne pas pouvoir le faire hors d'un contexte: "Si vous sabotez un train qui déporte des juifs ou pour autre chose ça fait une différence", relève-t-il. Quant aux sabotages, "je ne peux pas les juger", ajoute-t-il. "Ca dépend de quelle façon ça a été pensé".

Interrogé sur les déclarations de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie soulignant que la qualification des faits dans cette affaire appartenait à la justice seule, M. Rosoux rétorque que "c'est elle qui a saisi la section antiterroriste". "Elle renvoie ça sur la justice" alors qu'au lendemain des arrestations "tout le monde était à l'unisson", souligne-t-il.

M. Rosoux, qui a milité un temps chez les Verts, déclare ne se sentir proche d'aucun parti politique. "L'ultragauche, ça ne veut rien dire. Ils (la police) ont trouvé ça dans des livres, ce sont des mouvements dont plus personne ne se réclame", affirme-t-il.

"J'ai évolué dans le mouvement que les médias appellent altermondialiste maintenant je suis épicier, je travaille 70 heures par semaine" à Tarnac, conclut le jeune homme qui se dit toujours malgré tout "militant".

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Communication, médiatisation, scoop...

Brassage d'air

Bébé retrouvé: Alliot Marie tente de prendre tout le monde de vitesse

LePost

De petits couacs ont jalonné la communication officielle sur l'avancée de l'enquête qui a permis de retrouver Diango, 2 jours, ce mercredi matin, près de Pau...

La ministre. "L'enfant a été retrouvé. Je suis très heureuse" déclarait ce mercredi matin Michèle Alliot-Marie à la sortie du conseil des ministres.

Le procureur. "Je ne confirme absolument pas cette information" disait dans la foulée Eric Maurel au Post, "en colère", et précisant que "les propos n'engagaient que la ministre", étant donné "qu'à ce moment précis on n'était pas sûr que l'enfant retrouvé était bien Diango."

La gendarmerie. "L'enfant a été retrouvé lors d'un contrôle routier, dans une voiture rouge conduite par une femme correspondant au signalement de celle vue hier à la maternité par plusieurs témoins" affirmaient les gendarmes peu de temps après.

(source: France 3)

Le procureur. "Un contrôle routier? Je n'ai pas entendu parler de contrôle routier" enchaînait Eric Maurel sur Le Post, évoquant plus tard un "contrôle au domicile de la femme vue hier à la maternité."

La gendarmerie. C'est confirmé: le bébé était au domicile de la femme soupçonnée d'avoir enlevé l'enfant à la maternité.

La famille. "Pourquoi Michèle Alliot-Marie l'a-t-elle su avant les parents de l'enfant? C'est moi qui, voyant la dépêche AFP, ai appelé ma tante, la grand-mère du bébé (elle était à l'hôpital avec la mère du bébé ndlr), et lui ai appris la nouvelle, persuadé qu'elle était au courant" raconte au Post Arnault, cousin du petit Diango, ajoutant "Je ne voulais pas que ce soit moi qui lui annonce. J'étais sous le choc."

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Allez retour case départ...

décryptage

société

Tarnac. « On criminalise la contestation »

Libertés . Le sociologue Laurent Bonelli décrypte les logiques du dispositif antiterroriste qui s’est mis en oeuvre dans l’affaire de Tarnac.

Alors que se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi le Forum des droits et libertés (1), Laurent Bonelli, maître de conférences en sciences politiques à Paris-X

Nanterre et codirecteur de l’ouvrage collectif Au nom du 11 septembre, les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme (2), analyse la mécanique qui s’est mise en oeuvre à Tarnac. Entretien.

Que vous inspire l’affaire de Tarnac ?

Laurent Bonelli. Le traitement de cette affaire n’est en rien un dysfonctionnement, mais au contraire l’illustration du fonctionnement ordinaire du dispositif antiterroriste français. Un système qui, en 1986, voit se mettre en place des forces de police spécialisées, une justice antiterroriste spécifique, qui bénéficient d’une figure juridique inédite : l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste (l’AMT). Cette colonne vertébrale se renforcera avec les attentats de 1995, tant et si bien que, lorsque surviennent les attentats de New York, l’essentiel du système antiterroriste français est déjà en place. Ce qu’il faut noter, c’est le dilemme permanent de l’antiterrorisme. En effet, contrairement à ce qui se passe en matière de police criminelle où l’on arrête quelqu’un parce qu’il a commis un acte, là, on cherche à arrêter de manière préventive, c’est-à-dire avant le passage à l’acte. D’où la tension permanente entre le fait de vouloir prévenir un acte et celui d’avoir des preuves, et pas seulement des suspicions. Voilà pourquoi policiers et magistrats antiterroristes sont ravis du système français : alors que partout ailleurs, il y a protection juridique des prévenus tant que n’a pas été prouvée leur culpabilité, en France, la simple suspicion est intégrée dans le système judiciaire grâce à l’AMT qui permet d’incriminer des gens qui n’ont pas encore commis d’actes. C’est l’intention qui est pénalisée. Or, en plus, l’AMT ouvre bien des facilités.

Lesquelles ?

Laurent Bonelli. La première, c’est d’arrêter de manière très large toute personne soupçonnée d’être liée à un réseau. Une simple commission rogatoire permet de l’arrêter, de le maintenir jusqu’à 144 heures en garde à vue puis en détention préventive. Qu’importe s’il est, comme c’est souvent le cas, relâché ou blanchi lors du procès. L’AMT permet par ailleurs de condamner des gens contre lesquels on n’a pas d’autre élément d’accusation : d’après la chancellerie, entre 50 % et 80 % des condamnations pour terrorisme le sont au nom de l’AMT ! C’est donc un outil extrêmement puissant qui, de surcroît, a été renforcé en 2006. De délit, il est devenu un crime. L’affaire de Tarnac s’inscrit donc parfaitement dans ce dispositif.

Comment jugez-vous la volonté du ministère de signaler tout acte de la « mouvance anarcho-autonome » à la « section antiterroriste du parquet de Paris » ?

Laurent Bonelli. Ce dispositif s’adapte à la conjoncture. Or on est dans un contexte politique qui conjugue crise économique lourde et affaiblissement de la gauche institutionnelle. D’où une radicalisation de la contestation et donc, en réponse, sa criminalisation, une mécanique ancienne à laquelle s’ajoute la volonté revancharde d’une certaine partie de la droite contre l’extrême gauche. De plus, d’un point de vue bureaucratique, on est dans une redéfinition, non pas seulement de l’antiterrorisme, mais aussi des services de renseignements qui ont toujours été dans une logique de concurrence. Cela joue dans la définition de ce qui constitue, ou non, une menace. Or ces services ne s’intéressent pas qu’aux "terroristes" mais aussi aux mouvements sociaux et politiques.

Que penser de la mobilisation autour de cette affaire ?

Laurent Bonelli. Légitime et nécessaire, elle renvoie en creux au silence qui entoure le fonctionnement ordinaire du système antiterroriste lorsqu’il touche d’autres cibles. Interrogeons-nous donc sur nos propres aveuglements alors que, théoriquement, n’importe qui peut être pris dans le filet. Sauf qu’en pratique, ce n’est pas n’importe qui, mais des groupes définis comme dangereux ou menaçants par les services de renseignements et le pouvoir politique. C’est d’ailleurs le fondement de la légitimité du dispositif antiterroriste : ce système ne fonctionne que parce qu’il sépare « ceux qui le méritent » et les autres. Là, on assiste à une mobilisation importante (comme autour du fichier Edvige) parce qu’un certain nombre de gens, qui ne se considéraient pas eux-mêmes comme dangereux, se rendent compte qu’aux yeux des autorités ils pourraient le devenir. D’où la nécessité d’avoir un véritable débat sur ce dispositif. Et pas seulement sur son efficacité. Car, de fait, si mettre un coup de pied de la fourmilière peut désorganiser un réseau, tout montre que l’action répressive de l’État est un puissant facteur de radicalisation. Au-delà de l’innocence ou de la culpabilité des jeunes de Tarnac, cette affaire devrait être l’occasion de poser publiquement la question des mesures qu’un État peut, veut et doit accepter pour combattre des formes de contestation politique.

(1) À 15 heures aujourd’hui à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (14, rue Bonaparte, Paris 6e) puis jeudi et vendredi à l’université Paris-VIII Saint-Denis (http://bigbrotherawards. eu.org).

(2) Éditions La Découverte. 2008, 420 pages, 23 euros.

Entretien réalisé par Sébastien Homer

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société

À Tarnac, de parfaits coupables

Les autorités n’ont eu de cesse de tordre une réalité pour que celle-ci entre dans les cases de la lutte antiterroriste.

Coupables ou non ? La justice et l’histoire trancheront. D’ici là, il faut bien le dire, les inculpés de Tarnac, soupçonnés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste suite aux dégradations opérées sur les lignes TGV la nuit du 7 au 8 novembre, ont tout de parfaits accusés au regard d’une législation antiterroriste suspicieuse par nature.

À commencer par leur volonté de vivre en adéquation avec leurs principes. S’extirper du milieu urbain. S’affranchir autant que faire se peut du salariat et des besoins dictés par la grande distribution, en cultivant leurs légumes, par exemple, ou en renonçant aux téléphones portables… Une marginalité suspecte, aux yeux des enquêteurs. L’absence de portable est vue comme une stratégie pour ne pas être repéré. Isolée, la ferme du Goutailloux, où vivent certains, se mue en « base arrière pour les actions violentes » dans la bouche de Jean-Claude Marin, procureur de la République, à l’origine de l’information judiciaire.

« On a pris tous les éléments et on les a retournés à charge », estime Éric Hazan, directeur des éditions La Fabrique, qui a publié, en 2007, L’insurrection qui vient. Essai situationniste selon son éditeur, le livre auquel Julien C., principal accusé, est « soupçonné » d’avoir participé, est lu par la police comme un manuel d’apprentis terroristes. « Les lois antiterroristes permettent de criminaliser l’intention, explique Éric Hazan. Or, comment définir les intentions, si ce n’est en se basant sur les opinions ? »

Diffusé dans la presse avant même que les avocats ne l’aient eu en mains, le dossier judiciaire, de fait, s’y intéresse pesamment. La radicalité politique des inculpés est mise en avant. Julien C., que ses proches décrivent comme l’anti-chef absolu, se mue pourtant en « leader charismatique » et en « idéologue ». On note que lui et sa compagne ont été vus à New York, en janvier 2008, « le tout laissant penser que les intéressés avaient assisté à une réunion d’anarchistes américains ». Ou encore que Julien C. était présent à Vichy, à la fin octobre, lors des manifestations contre le sommet européen sur l’immigration.

« Il n’y a pas l’ombre d’un élément concret », pointe Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme. Mais l’absence de preuve elle-même se retourne contre les inculpés. Aucun n’avoue ni ne dénonce ? « Cela montre des gens déjà ancrés dans un parcours de marginalisation et de radicalisation violente », commente le procureur à l’issue de la garde à vue. Pas d’empreintes ni de traces ADN ? Les enquêteurs le voient comme un indice de la capacité d’organisation du groupe et son appartenance à une « mouvance anarcho-autonome ». Une pure invention des RG, estime Éric Hazan. « Les anarchistes existent, les autonomes aussi… Mais les uns et les autres se méprisent cordialement », rappelle l’éditeur.

Pour le président de la LDH, l’ensemble de la procédure relève, dans une certaine mesure, de la bouffonnerie, mais en aucun cas du hasard. « Les lois d’exception alimentent mécaniquement leur propre paranoïa », relève-t-il. Très floue, leur définition du terrorisme devient tentaculaire. Le cadre européen inclut ainsi « la mise en danger d’une infrastructure essentielle pour l’économie d’un pays ». En France, en juin dernier, le ministère de la Justice adressait une note aux parquets, auxquels il réclamait d’être attentifs « aux actions violentes susceptibles d’être attribuées à la mouvance arnacho-autonome ». Celle-ci se serait manifestée par des inscriptions sur les murs ou lors de manifestations de soutien d’étrangers en situation irrégulière, précise encore la note. « Ce texte permet d’englober tout et n’importe quoi, dénonce Hélène Franco, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. Il vise à mettre les procureurs en alerte à l’égard d’un nouveau risque terroriste. » Lequel peut, visiblement, déboucher sur la criminalisation d’opinions politiques.

Marie-Noëlle Bertrand

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Donc si on peut résumer :

- beaucoup d'interrogations sur les évènements de la part de gens spécialisés sur les questions de police, procédures judiciaires, libertés, mouvances politiques etc...

avec trois hypothèses :

1/ Ce sont les membres de la petite bande de Tarnac qui sont responsables des actes de vandalisme sur les caténaires,

(à priori ça tourne en eau de boudin...)

2/ si ce ne sont pas ceux de Tarnac, les responsables sont donc ailleurs...

(hop retour possible dans le camp des cheminots à la prochaine grande grève...)

(N'oublions pas que les "gendarmes" courrent toujours après les responsables des actes de fin 2007...)

3/ C'est un coup monté au départ par des structures ou officines dirigées ou pilotées par les gens au pouvoir (ce ne serait pas la première fois... Wainbowarrior...)

et une opération médiatico-politique en direction de la population

(dans une situation de crise financière, économique, politique et morale, sociale, des valeurs, culturelle...)

au coeur d'un système idéologique mondialisé

qui se tourne vers le tout répressif et la pression par la peur (terrorisme, insécurité ...)

Bref le grand complot...

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Donc si on peut résumer :

- beaucoup d'interrogations sur les évènements de la part de gens spécialisés sur les questions de police, procédures judiciaires, libertés, mouvances politiques etc...

avec trois hypothèses :

1/ Ce sont les membres de la petite bande de Tarnac qui sont responsables des actes de vandalisme sur les caténaires,

(à priori ça tourne en eau de boudin...)

2/ si ce ne sont pas ceux de Tarnac, les responsables sont donc ailleurs...

(hop retour possible dans le camp des cheminots à la prochaine grande grève...)

(N'oublions pas que les "gendarmes" courrent toujours après les responsables des actes de fin 2007...)

3/ C'est un coup monté au départ par des structures ou officines dirigées ou pilotées par les gens au pouvoir (ce ne serait pas la première fois... Wainbowarrior...)

et une opération médiatico-politique en direction de la population

(dans une situation de crise financière, économique, politique et morale, sociale, des valeurs, culturelle...)

au coeur d'un système idéologique mondialisé

qui se tourne vers le tout répressif et la pression par la peur (terrorisme, insécurité ...)

Bref le grand complot...

J'opte pour la troisième solution : une très grande échelle en bois à été retrouvée dans le grenier de l'Elysée !

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Aux sources de l’affaire Tarnac

Enquête . Un voyage de Julien C. et Yldune L. à New York au cœur du dossier.

GAËL COGNÉ ET GUILLAUME DASQUIÉ Libération

Des documents versés à l’enquête préliminaire menée par la section antiterroriste du parquet de Paris sur le groupe Tarnac, et dont Libération a pris connaissance, éclairent les conditions dans lesquelles ce dossier judiciaire a été ouvert. Il prend son origine dans un courrier de deux pages daté du 11 avril et adressé au procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, par la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police judiciaire du ministère de l’Intérieur.

Dans cette lettre, dont le cabinet du ministre de l’Intérieur a reçu copie, les policiers demandent l’ouverture d’une enquête préliminaire, en écrivant dès le premier paragraphe et au conditionnel : «Il existerait sur le territoire national une structure clandestine anarcho-autonome entretenant des relations conspiratives avec des militants implantés à l’étranger et projetant de commettre des actions violentes.» Ils ne citent que deux personnes susceptibles d’animer cette cellule, Julien C. et Yldune L.

Débats. A l’appui de leurs suspicions, ils rapportent une information émanant d’Ottawa relative à un déplacement irrégulier de ces deux Français à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis le 31 janvier. Le courrier indique qu’ils l’ont franchi «clandestinement à pied». Des déclarations officielles, peu après le placement en garde à vue du groupe de Tarnac, laissaient entendre que le FBI avait alerté ses homologues français sur cet épisode. Les détails, rapportés ici au procureur, semblent d’une facture plus banale. Les éléments de la sous-direction antiterroriste proviennent d’échanges administratifs entre la gendarmerie royale du Canada et la Direction centrale des renseignements généraux à Paris, puis réinterprétés par des fonctionnaires en charge de l’antiterrorisme.

Plus loin, le courrier met ainsi en relation l’explosion d’une grenade contre un centre de recrutement de l’armée dans le quartier de Time Square à New York, le 6 mars, et la participation de Julien et Yldune à des réunions entre le 10 et le 15 janvier, à New York. Il s’agirait de débats organisés par des mouvements anarchistes, dont certains sont connus pour leur antimilitarisme forcené.

Sac à dos. Interrogé par Libération le 27 novembre, le père d’Yldune se souvenait des impressions de sa fille. «Elle m’a raconté qu’il y avait des réunions. C’était pas drôle, c’est pas une fan d’anglais. Elle a préféré visiter les musées.» Pour établir un lien de causalité entre les deux événements (la grenade contre le centre de recrutement de l’armée et ces réunions), les policiers notent que leurs collègues canadiens ont trouvé un sac à dos appartenant à Julien et Yldune. Avec, à l’intérieur, selon eux, des «écrits subversifs en langue anglaise» et surtout des «photographies de Time Square». Dans leur lettre, les policiers écrivent qu’il s’agit de clichés de ce site, l’un des plus touristiques de New York, et non pas de clichés du centre de recrutement de l’armée aménagé dans ce même quartier.

Contactés par Libération pour réagir à ces découvertes, les avocats des membres du groupe de Tarnac ont «refusé de commenter des données figurant dans le dossier d’instruction».

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JDD - 14 décembre 2008

Sabotages, révélations sur une piste allemande

Pour les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), cela ne fait aucun doute: si Julien Coupat et ses camarades de la "cellule invisible" étaient encore en liberté, ils seraient actuellement en train de batailler avec les plus exaltés de la "génération 600 euros" dans les rues d'Athènes ou de Salonique. Comme Coupat l'avait d'ailleurs déjà fait en septembre dernier à l'occasion de violents affrontements avec les forces de l'ordre grecques à Salonique.

Lire la suite

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Bonsoir , étant de l'EIM TGV PSE , j'ai fait des recherches sur les incidents de ligne suite à des actes de malveillances sur LGV et j'ai fait une découverte surprenante , en effet , durant les années 2000 et 2001 il y a eu les mêmes actes ,

Autre info , à l'époque j'ai vue des photos des objets qui avaient servi aux malveillances , l'hypotèse d'une pose par le dessus d'un pont s'averrait confirmé par les enquéteurs de l'époque car un bout de corde a été retrouvé sur certains des objets et une personne du service caténaire m'a confirmé que les grilles de protection des ponts suporte alégrement une personne et que tous ces objets ont été trouvés à procimité des ponts oû ont eu lieu les actes de malveillances ! :blush:bigbisous

Je comprends pas comment quelqu'un pourrait balancer d'un pont quelque chose sur les caténaires accroché au bout d'un ficelle sans se faire électrocuter. Le courant remonterait par le fil , non ?

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Je comprends pas comment quelqu'un pourrait balancer d'un pont quelque chose sur les caténaires accroché au bout d'un ficelle sans se faire électrocuter. Le courant remonterait par le fil , non ?

Tout à fait, une corde n'empechera pas la tension de passer

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Je comprends toujours pas comment c'est possible techniquement. Un ami m'a demandé ce que j'en pensais. Lui il pense que toute cette histoire pourrait etre inventé car il voit mal quelques jeunes réussirent cela vu le probleme du 25000V.

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Je comprends toujours pas comment c'est possible techniquement. Un ami m'a demandé ce que j'en pensais. Lui il pense que toute cette histoire pourrait etre inventé car il voit mal quelques jeunes réussirent cela vu le probleme du 25000V.

Vu la forme de la pioece , il n'y a que du sol avec l'aide d'une perche isolante

C'est franchement gonflé, même si cette technique a déjà été utilisé en Allemagne il y a une dizaine d'année, il y a quand même 10 000 V de plus dans la ligne

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Vu la forme de la pioece , il n'y a que du sol avec l'aide d'une perche isolante

C'est franchement gonflé, même si cette technique a déjà été utilisé en Allemagne il y a une dizaine d'année, il y a quand même 10 000 V de plus dans la ligne

par temps sec, une perche de 6 à 7 m de haut en PVC est bien suffisamment isolante. Regardez la ligne de fuite d'un isolateur à 3 coupelles. Il y a bien moins que ça .

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par temps sec, une perche de 6 à 7 m de haut en PVC est bien suffisamment isolante. Regardez la ligne de fuite d'un isolateur à 3 coupelles. Il y a bien moins que ça .

Certes,

Juste que la caténaire est à 5,5 m

Que la pièce doit bien peser plus d'un kilo, et un kilo au bout d'une perche ça commence à faire lourd ( essai une bouteille d'eau pleine attachée au bout d'un manche à balai et tu verras ce que ca donne)

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Certes,

Juste que la caténaire est à 5,5 m

Que la pièce doit bien peser plus d'un kilo, et un kilo au bout d'une perche ça commence à faire lourd ( essai une bouteille d'eau pleine attachée au bout d'un manche à balai et tu verras ce que ca donne)

Salut fabrice, avec un hélico RC, tu crois que c'est jouable. :Smiley_06: ( Ca y est il est devenu fou rail cassé.)

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Salut fabrice, avec un hélico RC, tu crois que c'est jouable. :Smiley_06: ( Ca y est il est devenu fou rail cassé.)

Pourquoi faire compliqué, courte echelle suffit

Sinon, je continue à trouver ces actions quand meme gonflés avec du 25 KV

Modifié par fabrice
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Dégradations Caténaires Lignes TGV SNCF :

un juge ordonne la remise en liberté de julien Coupat,

appel du parquet

AFP

Un juge s'est prononcé vendredi pour la remise en liberté de Julien Coupat,

chef présumé d'un groupe à l'origine des dégradations contre des lignes TGV,

qui reste cependant incarcéré en raison d'un appel du parquet, a-t-on appris de sources judiciaires.

Un juge des libertés et de la détention (JLD) a signé vendredi une ordonnance de remise en liberté à la suite d'une demande déposée par son avocate, Me Irène Terrel,

à l'issue d'un interrogatoire de Julien Coupat devant le juge d'instruction chargé de l'enquête le 12 décembre.

Le jeune homme de 34 ans n'a cependant pas été remis en liberté, le parquet ayant pris un référé-détention contre la décision du JLD.

Cet appel doit être examiné mardi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, selon l'une de ces sources.

"Il devrait être libre à l'heure où je vous parle", a affirmé à l'AFP son avocate, dénonçant cette "procédure exceptionnelle qui n'a pas lieu d'être".

"Tout est bloqué par un référé-détention, ce n'est pas normal. Julien Coupat a des garanties de représentation", a-t-elle estimé.

"Un référé-détention à la veille de Noël, ça va trop loin, c'est lamentable", a déploré Me Terrel.

Julien Coupat a été mis en examen le 15 novembre pour direction d'une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste.

A ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, il reste le seul avec sa compagne, Yldune Levy, à être en détention.

L'avocat d'Yldune Levy, poursuivie pour destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste,

a annoncé vendredi à l'AFP avoir déposé mardi une demande en liberté de sa cliente.

Le JLD ne s'était pas prononcé vendredi soir.

Trois autres personnes, Gabrielle Hallez, Benjamin Rosoux et Manon Glibert, initialement placés en détention provisoire,

ont été remis en liberté le 2 décembre par la chambre de l'instruction.

Soupçonnés d'appartenir à un groupe qualifié d'anarcho-autonome par les enquêteurs,

Julien Coupat et Yldune Levy sont poursuivis pour des dégradations de caténaires contre des lignes à grande vitesse fin octobre et début novembre.

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Le parquet conteste la libération d'un présumé saboteur SNCF

Reuters

La justice a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire du principal suspect de l'affaire des sabotages des lignes de TGV, Julien Coupat, mais le parquet a aussitôt déposé un appel suspensif, a-t-on appris au bureau du procureur.

Cette démarche du procureur appelée "référé-détention" sera examinée mardi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel.

Dans l'intervalle, Julien Coupat reste en détention, où il a été placé le 15 novembre.

Ce jeune homme est présenté par l'accusation comme le chef d'un supposé groupe de "l'ultra-gauche" qui aurait fomenté et exécuté les sabotages de lignes ferroviaires en France dans le but de susciter des troubles sociaux et politiques.

Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans et soupçonnés d'appartenir à un groupuscule d'activistes, sont mis en examen pour "dégradations" ou "association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste", dans l'enquête sur le sabotage de caténaires de lignes TGV.

Des crochets de fers à béton assemblés avaient été placés sur plusieurs caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre. Un autre sabotage, le 26 octobre en Moselle avec une méthode identique, est aussi l'objet de l'enquête.

Cinq suspects avaient été mis en détention le 15 novembre, mais trois ont déjà été remis en liberté le 2 décembre par la chambre de l'instruction, contre l'avis du parquet.

Ne reste aujourd'hui en prison que Julien Coupat et sa compagne Yildune, que la même chambre de l'instruction avait refusé de libérer le 2 décembre.

Julien Coupat et sa compagne se voient attribuer les dégradations car ils ont été vus le 7 novembre par des policiers à bord d'un véhicule stationné en pleine nuit pendant plusieurs heures en rase campagne, près de la ligne du TGV-Est qui a été sabotée.

Le couple était surveillé depuis plusieurs semaines par les policiers, qui leur imputent un activisme violent en marge de plusieurs manifestations ces derniers mois.

Des intellectuels, des personnalités de gauche et d'extrême gauche ainsi que les habitants du village corrézien de Tarnac, où résidaient la plupart des suspects, ont lancé une campagne de soutien.

Thierry Lévêque, édité par Elizabeth Pineau

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dégradations caténaires SNCF:

rejet de la demande de remise en liberté d'Yldune Levy

AFP

La demande de remise en liberté d'Yldune Levy, incarcérée depuis la mi-novembre avec son compagnon Julien Coupat dans l'enquête sur des dégradations contre des lignes TGV, a été rejeté vendredi par un juge des libertés et de la détention (JLD), a indiqué lundi une source judiciaire.

Cette demande a été rejetée par le JLD car Yldune Levy n'a pas encore été entendue par le juge d'instruction chargé du dossier, a-t-on expliqué de même source.

L'avocat d'Yldune Levy, Me Steeve Montagne, avait annoncé vendredi à l'AFP avoir déposé mardi dernier une demande de remise en liberté de sa cliente.

Un juge des libertés et de la détention s'est en revanche prononcé vendredi pour la remise en liberté de Julien Coupat, qui reste cependant incarcéré en raison d'un appel du parquet.

Le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui contrôle le travail des juges, doit se prononcer mardi sur la validité de la procédure de référé-détention, pris vendredi par le parquet de Paris pour bloquer la remise en liberté de Julien Coupat.

Bon perso je ne comprends pas tout aux procédures judiciaires

mais comment se fait il que quelqu'un qui ait été incarcérée et poursuivie pour des actes qualifiés de terrorismes

à la mi novembre

n'ait toujours pas été entendue par un juge d'insctruction disons à la mi-décembre ?

là il y a quelque chose qui m'échappe quand même

alors que d'autres personnes aient été libérées

et que le juge des libertés se soient prononcé pour la libération de son compagnon

même si le parquet fait appel...

Franchement même avec la meilleure volonté du monde que croire ... ? lotrela

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Dégradations de caténaires:

Julien Coupat reste en prison

AP

Un magistrat de la cour d'appel de Paris a ordonné mardi le maintien en détention de Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée d'actes de malveillance contre des lignes TGV de la SNCF, en attendant que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris n'examine vendredi le fond du dossier, a-t-on appris auprès de son avocate, Me Irène Terrel.

"Compte tenu de la proximité de l'audience sur le fond, cette décision était malheureusement prévisible", a commenté Me Terrel à la sortie de l'audience. "J'espère désormais qu'il sortira vendredi. Je ne suis pas du tout pessimiste, Julien Coupat non plus. Il est très serein", a ajouté l'avocate rappelant que la "détention provisoire doit rester l'exception". "Noël en prison, vu l'état de nos prisons, cela dépasse largement ce dossier, c'est extrêmement pénible", a-t-elle insisté.

Julien Coupat avait été remis en liberté vendredi dernier par un juge des libertés et de la détention. Mais le parquet avait immédiatement eu recours à un référé-détention pour bloquer sa sortie. La présidente de la chambre de l'instruction Brigitte Bliecq a estimé mardi que cette procédure était justifiée. Le fond du dossier sera donc examiné vendredi à 9h par une formation collégiale de la chambre de l'instruction.

Julien Coupat est incarcéré à la maison d'arrêt de la Santé depuis le 15 novembre, date de sa mise en examen pour "direction d'une association de malfaiteurs terroristes", un crime passible des assises. Sur les neuf personnes mises en examen dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat, cinq sont soupçonnées d'avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d'anarcho-autonome par la police, elles sont suspectés d'avoir formé une "cellule invisible". AP

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