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Sabotages caténaires............


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Tarnac, retour sur deux ans d'enquête

LEMONDE.FR | 11.11.10 | 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/11/tarnac-retour-sur-deux-ans-d-enquete_1438023_3224.html

Le 11 novembre 2008, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l'intérieur, annonçait que des personnes suspectées de sabotages sur des voies de TGV avaient été arrêtés. Ils appartiendraient, selon ses services, à "l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome"....

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  • 2 mois plus tard...

Tarnac : reconstitution contestée des dégradations sur la voie de TGV à Dhuisy

Le Monde

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/14/tarnac-reconstitution-contestee-des-degradations-sur-la-voie-de-tgv-a-dhuisy_1465421_3224.html

L'enquête sur le groupe de Tarnac a marqué une étape supplémentaire, vendredi 14 janvier, avec une première et longue reconstitution des dégradations commises sur une ligne TGV à Dhuisy (Seine-et-Marne) dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008. Vendredi, les alentours de la voie ferrée à Dhuisy ont été interdits d'accès par les forces de l'ordre, présentes en nombre. Julien Coupat, désigné comme le chef du groupe de Tarnac, et Yildune Levy sont restés à l'abri des regards des médias.

"Ce n'était pas une reconstitution, nous avions demandé une reconstitution qui n'a pas eu lieu", a déclaré MeThierry Levy, l'un des avocats des mis en examen."C'était un simulacre de reconstitution", a-t-il ajouté à l'issue de cette séance. La reconstitution a duré cinq heures pendant lesquelles devaient être retracés les déplacements supposés de Julien Coupat et sa compagne, Yildune Levy, soupçonnés d'avoir participé aux dégradations de novembre 2008, ainsi que leur filature par les policiers de la sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT). MeLevy a assuré qu'une nouvelle reconstitution serait demandée et qu'en cas de refus, les avocats seraient "amenés à récuser les magistrats". Selon lui, plusieurs actes qui ont été demandés au cours de la nuit — notamment la vérification de la capacité des enquêteurs à identifier Julien Coupat au pied des voies — leur ont été refusés.

Les avocats du groupe de Tarnac ont entrepris à plusieurs reprises ces derniers mois de démonter l'enquête. Les conseils des deux jeunes gens contestent le compte rendu de leur surveillance par la police la nuit du 7 au 8 novembre 2008. Ils mettent en doute la vraisemblance de ce procès-verbal de filature, côté D104 et considéré comme une pièce centrale du dossier sans lequel, selon eux, s'effondre toute l'accusation. Selon MeJérémy Assous, avocat de la défense, un transport de justice sur les lieux s'est déroulé le 4 janvier en présence des enquêteurs de la SDAT ayant rédigé le PV, sans les avocats ni les mis en examen. Les deux rédacteurs de ce PV n'étaient en revanche pas là ce vendredi, a-t-il précisé.

Fin octobre, la cour d'appel de Paris avait rejeté l'ensemble de leurs demandes d'annulation des investigations, estimant qu'elles n'étaient pas entachées d'irrégularité. Dix personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste dans le cadre de cette affaire de sabotages de lignes SNCF en 2008.

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Invité necroshine

Tarnac : reconstitution contestée des dégradations sur la voie de TGV à Dhuisy

Le Monde

http://www.lemonde.f...65421_3224.html

L'enquête sur le groupe de Tarnac a marqué une étape supplémentaire, vendredi 14 janvier, avec une première et longue reconstitution des dégradations commises sur une ligne TGV à Dhuisy (Seine-et-Marne) dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008. Vendredi, les alentours de la voie ferrée à Dhuisy ont été interdits d'accès par les forces de l'ordre, présentes en nombre. Julien Coupat, désigné comme le chef du groupe de Tarnac, et Yildune Levy sont restés à l'abri des regards des médias.

"Ce n'était pas une reconstitution, nous avions demandé une reconstitution qui n'a pas eu lieu", a déclaré Me Thierry Levy, l'un des avocats des mis en examen."C'était un simulacre de reconstitution", a-t-il ajouté à l'issue de cette séance. La reconstitution a duré cinq heures pendant lesquelles devaient être retracés les déplacements supposés de Julien Coupat et sa compagne, Yildune Levy, soupçonnés d'avoir participé aux dégradations de novembre 2008, ainsi que leur filature par les policiers de la sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT). MeLevy a assuré qu'une nouvelle reconstitution serait demandée et qu'en cas de refus, les avocats seraient "amenés à récuser les magistrats". Selon lui, plusieurs actes qui ont été demandés au cours de la nuit — notamment la vérification de la capacité des enquêteurs à identifier Julien Coupat au pied des voies — leur ont été refusés.

Les avocats du groupe de Tarnac ont entrepris à plusieurs reprises ces derniers mois de démonter l'enquête. Les conseils des deux jeunes gens contestent le compte rendu de leur surveillance par la police la nuit du 7 au 8 novembre 2008. Ils mettent en doute la vraisemblance de ce procès-verbal de filature, côté D104 et considéré comme une pièce centrale du dossier sans lequel, selon eux, s'effondre toute l'accusation. Selon Me Jérémy Assous, avocat de la défense, un transport de justice sur les lieux s'est déroulé le 4 janvier en présence des enquêteurs de la SDAT ayant rédigé le PV, sans les avocats ni les mis en examen. Les deux rédacteurs de ce PV n'étaient en revanche pas là ce vendredi, a-t-il précisé.

Fin octobre, la cour d'appel de Paris avait rejeté l'ensemble de leurs demandes d'annulation des investigations, estimant qu'elles n'étaient pas entachées d'irrégularité. Dix personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste dans le cadre de cette affaire de sabotages de lignes SNCF en 2008.

Sur France 5,

n'avaient ils pas annoncés que le sabotagfe a été effectué en interne ???

Saurons nous la vérité un jour ???

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Sur France 5,

n'avaient ils pas annoncés que le sabotagfe a été effectué en interne ???

Saurons nous la vérité un jour ???

faut il vraiment la savoir la vérité ? Parce qu'aller mettreun crochet sur une caténaire 25 kV sous tension, faut sacrément savoir ce qu'on fait. A moins que le groupe de Tarnac ne soit un groupe de pros de la HT !

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  • 1 mois plus tard...

Des nouvelles de l'enquête sur le Nouvel Obs :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110218.OBS8327/info-obs-affaire-de-tarnac-les-tubes-qui-accusent-coupat.html

Affaire de Tarnac : les tubes qui accusent Coupat

Nouvelobs.com révèle les éléments matériels compromettants qui viennent d’être mis à jour par l'enquête sur les sabotages des lignes TGV.

Deux tubes en PVC, repêchés dans la Marne, à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où avait été sabotée une ligne TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 : deux ans et demi après le début de l’enquête sur les sabotages des lignes ferroviaires, les policiers de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) tiennent enfin une piste matérielle qui met en cause les principaux suspects de l’affaire, les militants d’ultra-gauche du groupe de Tarnac. De quoi sauver in extremis une instruction jusqu'alors mal engagée.

Selon les informations de Nouvelobs.com, deux tubes, longs chacun de deux mètres et de cinq centimètres de diamètre, ont été retrouvés en février 2010 au fond de la Marne par les plongeurs de la Brigade fluviale. Ils gisaient à l'aplomb du pont de la Marne, coincés dans des roches, sur la commune de Trilport (77), à l’endroit même où Julien Coupat et son amie Yildune Lévy, suivis par la police, avaient fait une pause en voiture vers 4h45 du matin, 25 minutes après avoir quitté la ligne TGV de Dhuisy (77), où sera retrouvé un crochet saboteur.

Interrogés sur leur halte sur ce chemin de halage par le juge d'instruction Thierry Fragnoli, les deux jeunes gens s'étaient montrés évasifs. Julien Coupat avait dit n'avoir aucun souvenir alors que sa compagne expliquait qu'ils s'étaient "peut-être" arrêtés là pour une simple pause-pipi.

"Il était suivi à bonne distance grâce à une balise GPS"

L'analyse des tubes par la police scientifique montre qu'ils ont été reliés entre eux, par un manchon recouvert de scotch, avant d'être séparés (le scotch a été coupé au cutter).

Les enquêteurs sont aujourd'hui persuadés que ces tubes en plastiques ont servi de perche de fortune aux saboteurs pour placer un crochet en fer à béton sur les caténaires de la ligne TGV. "Avec une telle gaule artisanale de quatre mètres, on peut, à hauteur d'homme, atteindre les caténaires sans risque de s'électrocuter, explique un responsable policier spécialiste de l'ultra-gauche. C'est une méthode mise au point il y a quelques années par les anarcho-autonomes allemands pour paralyser les convois de déchets nucléaires".

Aucun des deux tubes en plastique retrouvé dans la Marne ne comporte la moindre trace d’ADN exploitable mais les enquêteurs pensent savoir où et quand a été acheté ce matériel grâce aux codes de fabrication subsistant sur le matériel. Ces seuls indices exploitables montrent que les tubes ont été commercialisés dans les magasins de bricolage de la région parisienne, en septembre ou octobre 2008, quelques semaines avant les sabotages de TGV. En enquêtant sur le réseau de distribution, les enquêteurs ont découvert que deux de tubes de cette série, ainsi qu’un manchon permettant de les emboîter ont été vendus, à 14h20 le jour-même du sabotage par le Bricorama de Châtillon (92). Le client, qui n'a pas pu être identifié, a payé en liquide. Mais les enquêteurs savent que Julien Coupat était dans le quartier à ce moment-là.

Les policiers qui filaient le militant autonome depuis qu'il avait quitté la résidence de ces parents en fin de matinée, ont en effet perdu sa trace à hauteur de la porte de Chatillon vers midi. "Il était suivi à bonne distance grâce à une balise GPS placée sur sa vieille Mercedes, révèle une source proche de l'enquête. A midi, le signal a disparu comme cela arrive quand la cible entre dans un parking souterrain. Et justement, le Bricorama de Châtillon en possède un pour ses clients". A 14h50, la balise avait recommencé à émettre. Et les hommes de la SDAT avaient pu alors reprendre leur filature.

Qu'ont fait Julien Coupat et Yildune Lévy entre midi et 14h50 à Châtillon? Interrogée sur son emploi du temps, cette dernière a expliqué au juge qu'elle avait rejoint son ami pour aller déjeuner au restaurant mais qu'elle avait oublié où exactement.

Une Mascarade

Les enquêteurs sont persuadés que le couple a profité de ce trou dans la surveillance pour faire ses emplettes au Bricorama avant de prendre la route vers la Seine-et-Marne, de tourner autour des lignes ferroviaires pendant douze heures, pour placer un crochet sur les lignes vers quatre heures du matin. "C’est une mascarade, s’insurge Me Jérémie Assous, l’un des avocats de Julien Coupat. Toute cette enquête est basée sur l’insinuation et non sur les preuves, La justice antiterroriste monte un nouveau contrefeu pour masquer le vide de ce dossier".

Les enquêteurs, eux, persistent. Ils se demandent maintenant si le couple Coupat-Lévy n'a pas profité du créneau où ils avaient déjoué la surveillance policière à Châtillon, pour récupérer également le crochet, façonné artisanalement. Un des membres du premier cercle de Coupat habite en effet à 450 mètres de ce Bricorama. La perquisition de son domicile, effectuée juste après les sabotages, le 11 novembre 2008, n'avait, d'après nos sources, rien donné.

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Et la police a attendu deux ans et demi pour aller repêcher les deux tubes de PVC dans le trou d'eau au fond de la Marne ?

ça ne flotte pas le PVC...?

Deux tubes de deux mètres dans une Mercédès...ça rentre dans le coffre, ça ne se voit pas de loin ?

P...! Coupat et sa copine étaient drôlement surveillés...

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Invité Gnafron 1er

Et la police a attendu deux ans et demi pour aller repêcher les deux tubes de PVC dans le trou d'eau au fond de la Marne ?

ça ne flotte pas le PVC...?

Deux tubes de deux mètres dans une Mercédès...ça rentre dans le coffre, ça ne se voit pas de loin ?

P...! Coupat et sa copine étaient drôlement surveillés...

Comme F.Cassez , ça va foirer , voici du grain à moudre ... !

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Et la police a attendu deux ans et demi pour aller repêcher les deux tubes de PVC dans le trou d'eau au fond de la Marne ? ça ne flotte pas le PVC...?

Deux tubes de deux mètres dans une Mercédès...ça rentre dans le coffre, ça ne se voit pas de loin ?

P...! Coupat et sa copine étaient drôlement surveillés...

Bonnes questions. :Smiley_54: :Smiley_54:

Modifié par ADC01
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Invité technicentre

Putain, ils ont inventé la perche super isolante pour aller poser ces objets sur les caténaires... Vachement fortiches les jeunots: Avec une perche de 2X2m en PVC, ils arrivent à piéger une caténaire placée à plus de 5 m... Et où ont-ils appris à souder et forger de la ferraille aussi bien pour fabriquer les objets retrouvés posés sur la caténaire et montré dans la vie du rail? Moi, personnellement, ancien apprenti SNCF, j'aimerais bien savoir tordre de la ferraille comme eux... Au fait, et après j'arrête, comment on fait pour percher un tel truc sur une ficelle en 25 kV sans prendre le jus ni faire disjoncter? Du PVC? faut vraiment qu'on prévienne la SNCF que l'isolant miracle est découvert, qu'il est en vente libre dans n'importe quel supermarché de bricolage pour quelques euros...

Sinon, Pour répondre à Dom Le Trappeur, Non ça ne flotte pas du tube PVC car il n'y a pas assez de volume pour générer une poussée d'Archimède suffisante...

Par contre, champions les supers limiers: L'encre de marquage des tubes en PVC trouvés étaient encore lisibles après 2 ans dans l'eau et ils les ont trouvés sur le fond très propres de la Marne où il n'y a, c'est bien connu, aucune vase...

Ah! On en lit des connerires... car il vaut mieux en rire, ça fait plus sérieux...

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http://www.europe1.f...tribune-427873/

Tarnac : les suspects s'offrent une tribune

Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 24 février 2011 à 15h19 Mis à jour le 24 février 2011 à 15h38

Les dix mis en examen de l'affaire de Tarnac refont parler d'eux. Dans une longue tribune publiée dans son édition de vendredi par le journal Le Monde , les suspects de l'affaire du sabotage de lignes TGV fin octobre et début novembre 2008 plaident pour une relecture de leur dossier, des actes qualifiés de "terroristes", au regard des évènements qui secouent actuellement le monde arabe.

Le texte, très dense, se présente comme une longue démonstration. Les dix signataires accusent la France de vouloir "s'émerveiller de ces révolutions" pour cacher une autre réalité : le "trouble qu'elles suscitent en nous". Les suspects rappellent que ceux qui dénoncent aujourd'hui "l'atroce Ben Ali" la cautionnaient hier pour mieux justifier "la continuité policière des régimes". Les mis en examen de Tarnac rappellent que l'immolation de Mohammed Bouazizi et les émeutes de Sidi Bouzid qui avaient été qualifiées "d'actes terroristes" jusqu'à la chute du président Ben Ali ont été loués par la suite comme des actes "révolutionnaires".

Ce raisonnement aboutit à une conclusion : "quelques innocents crochets" posés sur les voies de la SNCF ne peuvent être assimilés à un acte terroriste. "On honore ce qui hier encore était méprisé, et ce qui était l'objet de tous les honneurs est maintenant sujet à tous les sarcasmes. Tout pouvoir est assis sur ce gouffre. Ce qui nous apparaît, à nous, comme démence sécuritaire n'est que pragmatisme policier, antiterrorisme raisonné", écrivent-ils.

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De Tarnac à Tunis, tombeau pour une ministre

Par GÉRARD COUPAT Médecin, père de Julien Coupat

Chère Michèle-Yvette-Marie-Thérèse Alliot-Marie Ce qui vous arrive est injuste. Rien n’est pire que de tomber pour une faute qu’on ne peut reconnaître. Car qu’avez-vous fait d’autre, dans cette excursion tunisienne, que ce que font depuis toujours tous vos petits camarades ? http://www.liberation.fr/societe/01012323061-de-tarnac-a-tunis-tombeau-pour-une-ministre

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  • 8 mois plus tard...

Tarnac : un juge va enquêter pour faux après une plainte contre la police

LEMONDE.FR avec AFP, Reuters 11.11.11

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/11/tarnac-un-juge-va-enqueter-pour-faux-apres-une-plainte-contre-la-police_1602670_3224.html#ens_id=1602688

"Faux et usage de faux en écriture publique" : voilà le motif pour lequel une information judiciaire a été ouverte, cette semaine à Nanterre, sur l'enquête des sabotages de TGV. Cette décision fait suite à la plainte du groupe Tarnac qui accuse la police antiterroriste d'avoir rédigé un procès-verbal mensonger pour lesmettre en cause, selon un de leurs avocats.

Les faits remontent à la nuit du 7 au 8 novembre 2008 : des dégradations sont commises sur une ligne TGV dans la Seine-et-Marne. Trois jours plus tard, dix personnes sont arrêtées. Parmi elles, Julien Coupat et sa compagne Yldune Levy. Ils sont alors mis en examen dans ce dossier, instruit à Paris, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

A l'époque, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, les avaient désignés comme "un groupe d'anarcho-autonomes", ce que réfute le groupe de Tarnac. Ils nient les accusations et leurs avocats ont toujours mis en cause la police, estimant que des soupçons de falsification pèsent sur certaines pièces importantes du dossier.

C'est dans ce contexte que l'enquête de police avait fait l'objet d'une vive controverse, une partie de la gauche, tout comme la défense, estimant qu'elle avait été fabriquée de toutes pièces pour accréditer l'idée qu'une menace violente existerait à l'ultragauche.

LE PV EST "BOURRÉ D'INVRAISEMBLANCES"

Selon les avocats du groupe de Tarnac, leur mise en cause repose notamment sur un PV de la sous-direction antiterroriste de la PJ française, faisant état d'une filature de Julien Coupat et Yldune Levy la nuit des faits, PV qui, selon eux, est un faux.

"C'est ce PV qui a permis les arrestations", explique Me Assous. "Or il est bourré d'invraisemblances qui rendent impossibles la présence de Julien Coupat et Yldune Levy à cet endroit-là et à ce moment-là", selon l'avocat qui souligne que le faux commis par un dépositaire de l'autorité publique relève de la cour d'assises."Les enquêteurs ne cessent de clamer qu'ils avaient des éléments. Or après trois ans, il n'y a rien", affirme l'avocat convaincu que l'enquête de Nanterre conduira à la levée des mises en examen.

DEUX AUTRES PLAINTES ONT ÉTÉ DÉPOSÉES

Deux autres plaintes ont été déposées par les avocats. Des plaintes, qui selon la défense, devraient remettre en cause l'implication du groupe de Tarnac. La première a été déposée à Clermont-Ferrand, elle concerne une subornation de témoins et conteste les déclarations d'un témoin sous X les décrivant comme un"groupe sectaire" dirigé par Coupat. La seconde, déposée à Brive-la-Gaillarde, vise des faits d'atteinte à la vie privée, liée notamment à la surveillance de l'épicerie de Tarnac gérée par plusieurs des jeunes gens accusés de sabotage. Ces deux procédures en sont au stade de l'enquête préliminaire.

Libérés après le début de l'enquête, les suspects restent mis en examen pour"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et pour certains "destructions en réunion". Des faits passibles des assises.

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Salut michael, je trouve ta réponse pleine de vérité okok

Les politiques, les journalistes se focalisent depuis des semaines sur les incidents caténaire, et en rajoute un peu plus chaques jours, de quoi donner des idées à certains débiles. j'usqu'au jour où on retrouvera un gus grillé au bout du truc métalique qu'il s'apprêtait à jeter. Et là que de foin encore et encore et encore.......

ça fera un c.. de moins

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  • 1 mois plus tard...

Tarnac : la justice enquête sur des écoutes illégales menées avant l’affaire du sabotage

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/09/tarnac-la-justice-enquete-sur-des-ecoutes-illegales-menees-avant-l-affaire-du-sabotage_1627308_3224.html

C'est une nouvelle petite victoire pour les mis en examen de Tarnac (Corrèze), soupçonnés depuis novembre 2008 d'avoir saboté des lignes de la SNCF. Une information judiciaire a été ouverte dans l'affaire des écoutes sauvages de l'épicerie gérée par le petit groupe, un dossier annexe au sabotage.

La juge d'instruction de Brive-la-Gaillarde a estimé, le 3 janvier, qu'il y avait lieu àinstruire sur le chef d'"atteinte au secret des correspondances" et d'"atteinte à l'intimité de la vie privée" que le procureur de la République souhaitait écarter. Pour MeWilliam Bourdon, l'avocat de la société du Magasin général de Tarnac, qui avait porté plainte avec constitution de partie civile en février 2011, la justice rentre ainsi dans la "phase sombre du dossier".

Le 11 novembre 2008, neuf personnes appartenant à la mouvance "anarcho-autonome" sont interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris. Elles sont accusées d'avoir posé des crochets métalliques sur des caténaires pour désorganiser les lignes de la SNCF en octobre et novembre 2008. A l'issue de leur garde à vue, quatre d'entre elles sont remises en liberté, cinq sont placés en détention provisoire.

Tous sont mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste", sauf Julien Coupat, considéré comme le leader du groupe, qui est mis en cause pour "direction ou organisation d'un groupement formé en vue de la préparation d'un acte terroriste". Installé dans le petit village de Corrèze depuis le début des années 2000, le groupe s'occupe d'une épicerie-bar-restaurant et élève des animaux sur les 40 hectares de la ferme du Goutailloux.

La qualification terroriste des faits, le maintien en détention de M.Coupat jusqu'en mai 2009 sont largement médiatisés ainsi que le contrôle judiciaire strict imposé dans un premier temps aux remis en liberté. La fragilité des éléments à charge de ce que la ministre de l'intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, avait qualifié d'"opération réussie" dans le "milieu de l'ultragauche" est assez vite apparue. Notamment les accusations d'un témoin sous X, rapidement démasqué par la presse et qui aurait subi des pressions des policiers.

ZONES D'OMBRE

L'affaire des écoutes, quant à elle, est antérieure aux sabotages. Tout débute en mars2008, alors que le groupe vit tranquillement à Tarnac. Gaëtan Fussi, l'un des cogérants de l'épicerie, qui ne sera pas concerné par l'affaire des sabotages, remarque que les télédéclarations de carte bancaire, par l'une des deux lignes téléphoniques du magasin, ne sont plus effectuées. La petite équipe se tourne d'abord vers sa banque. Après une série de tests et un changement de machine, toujours rien. Le problème vient de la ligne téléphonique.

Un technicien de France Télécom se rend sur place, le 4 avril. Et là, dans le local technique, surprise : un boîtier d'origine inconnue est branché, en parallèle de la ligne. M. Fussi plaisante : et si c'était la police? Le technicien répond, très sérieusement: "Ça se pourrait bien, je vais appeler mon chef, on verra bien." Après le coup de fil du technicien à son responsable, M. Fussi comprend qu'il s'agit bien d'un dispositif d'espionnage et le boîtier est débranché.

Le petit groupe a donc été écouté. Ce n'est pas forcément une surprise. En 2008, la mouvance de l'ultragauche fait l'objet de toutes les attentions du renseignement français. Trois membres du groupe de Tarnac sont fichés aux renseignements généraux dès 2002, après une occupation sur le campus universitaire de Nanterre; en 2005, la fiche de Julien Coupat est modifiée pour "mise sous surveillance"; en janvier 2008, enfin, Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy ont été signalés par le FBI après s'être soustraits à un contrôle d'identité à la frontière canadienne.

Pour autant, "aucun fondement juridique ne pouvait justifier une quelconque écoute", souligne Me Bourdon. L'enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs à visée terroriste" n'a été ouverte par le parquet de Paris que le 16 avril 2008. Elle fait suite à un signalement du groupe au procureur par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.

Sur quelles bases le groupe a-t-il été signalé à la justice, et donc surveillé de manière officielle, puis mis en cause dans l'affaire des sabotages de lignes SNCF? Si des écoutes illégales étaient à l'origine de ces procédures en cascade, c'est tout le dossier qui pourrait être touché.

Car l'instruction de Brive vient s'ajouter à une autre information judiciaire ouverte en novembre2011 par le parquet de Nanterre pour "faux et usages de faux en écriture publique" concernant un procès-verbal policier. Le "PV104" est une pièce majeure du dossier. Il s'agit du compte rendu de la filature de Julien Coupat et Yldune Lévy la nuit des sabotages sur les lignes de la SNCF, les 7 et 8 novembre 2008. Pour la police, il prouve que le couple se trouvait à proximité d'une des lignes sabotées, en Seine-et-Marne. Selon la défense, il est truffé d'incohérences, peut-être destinées àmasquer la pose illégale – là encore – d'une balise sous la voiture de Julien Coupat.

Autant de zones d'ombre qui pèsent sur l'instruction principale concernant les faits de sabotage que le juge d'instruction Thierry Fragnoli devrait boucler dans les prochains mois, après d'ultimes auditions.

Laurent Borredon

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3 ans parce que la famille Coupat bénéficie d’un réseau international de soutien, dont Dany Cohn-Bendit.

Les avocats jouent sur la procédure, pas sur le fond. Pas de problèmes puisque la famille Coupat (qui travaillent dans l’industrie pharmaceutique à haute plus value capitalistique) a du répondant.

L’affaire DSK ou celle de Bettencourt est instructive sur les relations entre la justice et l’argent

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3 ans parce que la famille Coupat bénéficie d’un réseau international de soutien, dont Dany Cohn-Bendit.

Les avocats jouent sur la procédure, pas sur le fond. Pas de problèmes puisque la famille Coupat (qui travaillent dans l’industrie pharmaceutique à haute plus value capitalistique) a du répondant.

L’affaire DSK ou celle de Bettencourt est instructive sur les relations entre la justice et l’argent

Tout est relatif quand même ...

Sur wikipédia

"Fils de Gérard Coupat, médecin, et de Jocelyne Coupat, cadre supérieur chez Sanofi-Aventis"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat

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Et toujours pas la moindre piste pour savoir qui avait fait ça.... ^^

avec comme parrain, Marin et comme maraine Alliot-Marie, sûr que l'enquête ne risquait pas de partir du bon côté !!!

Modifié par 5121
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Tout est relatif quand même ...

Sur wikipédia

"Fils de Gérard Coupat, médecin, et de Jocelyne Coupat, cadre supérieur chez Sanofi-Aventis"

http://fr.wikipedia....i/Julien_Coupat

Je reconnais que j’ai voulu imiter la manière des journalistes qui forcent le trait.

J’avoue aussi que je n’ai pas une bonne opinion de Julien Coupat : il n’a jamais travaillé, mais il est déjà propriétaire d’une maison, aime bien voyager, roule en Mercedes… d’après ce qui est rapporté par la presse.

Modifié par VSG
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