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Le Web des Cheminots

Manif contre les raids à Gaza


antoine

Messages recommandés

Une grille d'analyse pour la lecture des médias

http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7769

6 janvier 2009 12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les grands médias. REPRISE d'ARTICLE Note de Sin Permiso : Notre ami et collaborateur Emir Sader nous a fait parvenir ce texte anonyme envoyé, en français, au blog qu'Emir tient dans la publication brésilienne Carta Maior.

1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël que se défend. Cette défense s'appelle « représailles ».

2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n'ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s'appelle de la « légitime défense ».

4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu'il le fasse avec plus de retenue. Cela s'appelle « réactions de la communauté internationale ».

5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n'ont le droit de capturer des soldats israéliens à l'intérieur d'installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

6. Israël a le droit de séquestrer, à n'importe quelle heure et n'importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu'il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n'est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

7. Quand on mentionne le mot "Hezbollah", il est obligatoire d'ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l'Iran ».

8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d'ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l'impression que le conflit est inégal et que l'existence d'Israël ne court aucun danger.

9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu'apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l'ONU », « Violations des Droits de l'Homme » et « Convention de Genève ».

10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d'une population civile qui ne les aime pas. S'ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d'anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s'appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

11. Les Israéliens parlent mieux l'anglais, le français, l'espagnol ou le portugais que les Arabes. C'est pourquoi ils méritent d'être interviewés plus souvent et, donc, d'avoir plus souvent que les Arabes l'occasion d'expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

12. Toutes les personnes qui ne sont pas d'accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux »

Traduction en espagnol pour Sin Permiso de Leonor Març

http://www.sinpermiso.info/textos/index.php ?id=2273

Traduit de l'espagnol par Manuel Colinas

http://www.rebelion.org/noticia.php ?id=78468

mdrmdr comme d'hab, salut quand même.

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Je suis navré mais sur ce coup les deux parties sont aussi acharnée l'une que l'autre....

Parce que , tu crois je ne suis pas navré ?

Sauf qu'il y a de nombreux civils qui paient chers pour qlq acharnés !

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Parce que , tu crois je ne suis pas navré ?

Sauf qu'il y a de nombreux civils qui paient chers pour qlq acharnés !

Sur ce point le Hamas a un gros avantage sur Israël........... ce n'est pas une democratie et ses dirigeants n'ont visiblement rien a faire de la souffrance des habitants de Gaza. L'OLP n'etait pas loin d'un accord avec Israël sur la création d'un etat palestinien, lorsque le hamas a prit le pouvoir a Gaza.

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Sur ce point le Hamas a un gros avantage sur Israël........... ce n'est pas une democratie et ses dirigeants n'ont visiblement rien a faire de la souffrance des habitants de Gaza. L'OLP n'etait pas loin d'un accord avec Israël sur la création d'un etat palestinien, lorsque le hamas a prit le pouvoir a Gaza.

Lorsque le hamas a prit le pouvoir a Gaza ... C'est comme ça qu'on dit après une élection ? :Smiley_63:

Ceci dit, il y a des points d'accord entre les belligérants :

Sarkozy évoque un accord à Gaza, Israël et le Hamas démentent

Par Reuters, publié le 07/01/2009 à 15:25

Modifié par michael02
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Lorsque le hamas a prit le pouvoir a Gaza ... C'est comme ça qu'on dit après une élection ? :Smiley_63:

..

Je me souviens de la "chasse" des militants du Hamas envers les forces de sécurité du Fatha et les executions sommaires qui s'en suivies, ça n'evoque pas pour moi une democratie... le Hamas gagne des elections (voir dans quelles dans quelles conditions ?), le Fatah refuse les resultats (peut-etre a cause justement des conditions de déroulement) , il est donc donc necessaire pour le Hamas de neutraliser les force de secirités dépendantes de ce derniers, ça ne justifie pas les executions qui s'en sont suivies....

Pour la democratie j'ai plus qu'un doute......

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Gaza : 30.000 à 100.000 manifestants à Paris,

plus de 80 cortèges en France

AFP

Entre 30.000 personnes, selon la police, et 100.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza aux cris de "Israël assassin" et "Halte au massacre", sous haute surveillance policière.

On pouvait voir de nombreux drapeaux palestiniens, des portraits d'enfants en pleurs et des banderoles proclamant "Israël assassin" ou "Gaza/Palestine : halte au massacre !" ou encore "Des sanctions contre Israël".

"Nous sommes tous des Palestiniens, nous sommes tous des enfants de Gaza", scandaient de nombreux manifestants encadrés par 3.800 policiers et gendarmes.

Partie à 15 heures de la place de la République, la tête du cortège a atteint la place de la Nation, sa destination finale, peu avant 17H00.

Un petit mannequin recouvert d'un linceul blanc et symbolisant les enfants morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne était porté en tête du cortège qui doit rallier la place de la République à celle de la Nation.

Parmi les personnalités présentes figuraient la déléguée générale de la Palestine en France Hind Koury, Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) ou encore Olivier Besancenot (LCR).

Mme Koury a dénoncé "un massacre de plus" et exigé "que l'Onu impose des sanctions au gouvernement d'Israël".

Il s'agit de "montrer du doigt l'hypocrisie de la communauté internationale qui vote des tonnes de résolutions qu'elle n'applique jamais" et d'affirmer aussi que "la position de la population française ne peut pas se résumer à celle de Nicolas Sarkozy", a déclaré M. Besancenot.

"Il faut que l'agression contre le peuple palestinien cesse, je pense que le gouvernement d'Israël commet une immense faute contre l'image d'Israël et les droits humains. Toutes les bornes ont été franchies", a fait valoir M. Mélenchon.

"L'urgence" selon Mme Buffet est que "l'Union européenne saisisse l'assemblée générale de l'Onu pour mettre en place une force de protection internationale pour que cesse la guerre et que reprenne un processus de dialogue politique".

Mouloud Aounit (MRAP) a dénoncé "l'inefficacité et la lâcheté de la communauté internationale, incapable de faire arrêter le massacre".

Parmi les manifestants, Mina, 28 ans, est venue exprimer "sa colère et son ras-le-bol contre un génocide".

Le président du collectif AC-le-feu, Mohamed Mechmache, a réfuté le moindre "appel à la haine" mais insisté sur la volonté de dénoncer "des choses inconcevables".

Hasmia Kenider, du mouvement "Les Indigènes de la République", a fustigé "les gesticulations stériles" de l'Onu.

Plus de 80 manifestations étaient prévues samedi en France à l'appel du Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui regroupe des associations, dont le Mrap, des partis de gauche comme le PCF et la LCR, et des syndicats.

Le 3 janvier, une manifestation avait rassemblé à Paris 21.000 personnes et mobilisé 650 policiers entre la place de la République et la place Saint Augustin.

L'offensive israélienne qui a fait plus de 800 morts à Gaza dont 235 enfants est entrée samedi dans sa troisième semaine.

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...

Entre 30.000 personnes, selon la police, et 100.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza aux cris de "Israël assassin" et "Halte au massacre", sous haute surveillance policière.

...

Parmi les personnalités présentes figuraient la déléguée générale de la Palestine en France Hind Koury, Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) ou encore Olivier Besancenot (LCR).

...

Une manifestation a mes yeux guère crédible, lorsque l'on condamne une des deux parties en taisant la responsabilité de l'autre.....

Les personnalités politiques pressentent devraient le rappeler au lieu de soutenir ce type de demarche sans aucune reserve... Tiens, c'est curieux, ce sont toutes des personnalitées de Gauche... quelle en est donc la raison ?

Modifié par Vinces
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Une manifestation a mes yeux guère crédible, lorsque l'on condamne une des deux parties en taisant la responsabilité de l'autre.....

tout a fait !! mais il faut bien reconnaitre qu'une des deux parties a moins de crédit que l'autre

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tout a fait !! mais il faut bien reconnaitre qu'une des deux parties a moins de crédit que l'autre

:Smiley_39: ...............on se comprend !

Si en plus , on se rappelle de :

JERUSALEM - dimanche 29 juillet 2007 à 19h04

Israël approuve la vente d'armes américaines à l'Arabie saoudite

Rompant avec l'opposition historique d'Israël aux ventes d'armes à l'Arabie saoudite, le Premier ministre Ehoud Olmert a approuvé dimanche le contrat entre Riyad et Washington.

"Nous comprenons la nécessité pour les Etats-Unis de soutenir les pays arabes modérés. Et nous devons faire front uni avec les Etats-Unis face à l'Iran", a-t-il déclaré lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien.

Washington prévoit de fournir pour au moins cinq milliards de dollars d'armes sophistiquées à l'Arabie saoudite et à d'autres Etats du Golfe. La pointe sud d'Israël ne se trouve qu'à une quinzaine de kilomètres de l'Arabie saoudite.

L'Etat hébreu devrait recevoir une aide militaire américaine accrue. D'après Ehoud Olmert, George W. Bush s'est engagé pour 30 milliards de dollars sur dix ans, soit environ "trois milliards de dollars par an". "C'est une augmentation de plus de 25% (...) et c'est très important pour la sécurité d'Israël", a noté le Premier ministre. AP

Certains s'engraissent sur le dos de pauvres civils !

Mais aussi :

Heurts entre colons et rabbins dans des oliveraies en Cisjordanie

Des heurts ont opposé hier des colons juifs ultras et des militants du Mouvement des rabbins pour les droits de l’homme aux abords de la ville de Hébron, en Cisjordanie. Des policiers et des militaires israéliens en sont venus aux mains avec des colons qui tentaient de chasser des habitants palestiniens qui commençaient la récolte des olives. Arik Ascherman, directeur exécutif de l’ONG, a annoncé que ses militants se rendraient dans une quarantaine de villages palestiniens pour assurer la protection des producteurs d’olives en faisant office, le cas échéant, de « boucliers humains ». La récolte des olives, qui dure deux mois environ en Cisjordanie, est devenue un prétexte à incidents entre les paysans arabes et les colons juifs qui se sont installés dans les parages. « Il y a ceux qui affirment que la totalité de la terre d’Israël appartient aux seuls juifs. Or chacun sait que ces oliviers sont la propriété de Palestiniens », a expliqué Arik Ascherman.

..........>Israel et le commerce d'armement

Vers la fin des années 1970, l'industrie militaire israélienne satisfaisait 40 % des besoins militaires du pays. Cependant, dans le but d'élargir les débouchés, le gouvernement initia une campagne de promotion au niveau international. Le chiffre d'affaires s'accrût considérablement en passant de quelques 50 millions de dollars en 1972 à environ 1 milliard en 1980. A partir de 1982 Israël se trouve parmi les dix plus grands producteurs d'armes du monde. La part de l'armement dans les exportations du secteur industriel passa de 14 % en 1967 à 31 % en 1975 et se situait par la suite entre 30 et 40 %. Selon des chiffres concernant 1984, en Israël 14 % des salariés de l'industrie travaillaient dans le domaine militaire. Israël se situait alors au cinquième rang dans la liste des plus gros exportateurs d'armes du monde (septième en 1980). Il était à cette époque le principal fournisseur pour l'Afrique sub-saharienne et l'Amérique latine. En 2000, les exportations dans le secteur militaire s'élevaient à 2,5 milliards de dollars; en 2001, selon le ministère israélien de la Défense, Israël fournissait 10 % des exportations militaires mondiales, en exportant 75 % de la production totale d'armement du pays.

Une bagatelle !

L'industrie militaire israélienne est constituée de plus de 200 entreprises, publiques et privées[6]. La production est dominée par trois sociétés aux mains du gouvernement: Israel Aircraft Industries (IAI), Israel Military Industries (IMI) et Rafael, qui comptent pour plus de deux tiers des revenus du secteur. IAI est la plus grosse société exportatrice israélienne et le plus important employeur (en dehors du gouvernement) avec un effectif d'environ 15 000 salariés. IMI fabrique de petites armes, des munitions, des chars, des mortiers et de l'artillerie lourde. Rafael est spécialisée dans la fabrication de missiles, de systèmes d'armes, de radar et télécommunications. Elbit Systems est le plus important fabricant militaire du secteur privé. Sa principale activité concerne la modernisation d'équipements existants et la fabrication d'avions sans pilote. Elle possède deux filiales aux USA. Une autre société, Elisra Group, avec notamment sa filiale Tadiran Communications, est spécialisée dans les systèmes d'armes, de radar et télécommunications ainsi que les avions sans pilote.

Outre les questions de commerce d'armes, un canal important de l'intervention israélienne dans le monde est constitué par le Mossad. Mossad, qui signifie “Institut”, est la désignation abrégée pour Hamossad Merkazi Lemodiin Uletafkidim Meyuhadim (Service central de renseignements et de missions spéciales). Le Mossad opère à l'extérieur, tandis que le Shin Bet (ou Shabak, acronyme pour Sherut Habitahon Haklali) est le Service de contre-espionnage et de sécurité interne.

Afrique

Modifié par MarcM
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tout a fait !! mais il faut bien reconnaitre qu'une des deux parties a moins de crédit que l'autre

Je dirais le Hamas ??? du moins pour moi, car s'ils n'avaient pas tirer leur foutues roquettes on n'en serait pas a ce point, d'autant que ce n'est pas avec ces quelques tirs que la situation risquait d'evoluer favorablement pour eux. C'est donc une action irréfléchie, juste provocatrice, qui ne pouvait rien amené au niveau solution politique, mais qui a permis a Israël de les cataloguer comme terroristes et d'intervenir aujourd'hui.

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Je dirais le Hamas ??? du moins pour moi, car s'ils n'avaient pas tirer leur foutues roquettes on n'en serait pas a ce point, d'autant que ce n'est pas avec ces quelques tirs que la situation risquait d'evoluer favorablement pour eux. C'est donc une action irréfléchie, juste provocatrice, qui ne pouvait rien amené au niveau solution politique, mais qui a permis a Israël de les cataloguer comme terroristes et d'intervenir aujourd'hui.

non non , je parle des colons !!!

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Une manifestation a mes yeux guère crédible, lorsque l'on condamne une des deux parties en taisant la responsabilité de l'autre.....

Les personnalités politiques pressentent devraient le rappeler au lieu de soutenir ce type de demarche sans aucune reserve... Tiens, c'est curieux, ce sont toutes des personnalitées de Gauche... quelle en est donc la raison ?

Il me semble que - et heureusement - les organisations politiques de gauche en France reconnaissent l'Etat d'Israël et le droit à son peuple de vivre libre et en paix avec ses voisins.

Comme partout il ne faut pas systématiquement considérer que les citoyens d'un pays pensent comme leurs dirigeants politiques en particulier ceux qui sont au pouvoir.

Bien entendu il faudra aussi reconnaître que ces mêmes citoyens soutiennent majoritairement les choix politiques (que ce soit ceux par exemple du gouvernement Israélien ou de son opposition d'un côté, que ce soit celui du gouvernement du Hamas à Gaza ou de l'autorité Palestinienne côté Cisjordanie).

Pour Israël comme pour la Palestine, (mais aussi au Liban, en Syrie...) d'autres voix se font aussi entendre pour le droit de chaque peuple à vivre libre et en paix dans un Etat reconnu et indépendant, même si leurs voix sont peu nombreuses et faiblement audibles.

Ce qui est sûr c'est que des deux côtés, ce sont les peuples, les populations qui souffrent tant physiquement que psychologiquement.

Sans oublier qu'il doit y avoir actuellement plusieurs dizaines de conflits armés sur tous les coins de la Planète.

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Je dirais le Hamas ??? du moins pour moi, car s'ils n'avaient pas tirer leur foutues roquettes on n'en serait pas a ce point, d'autant que ce n'est pas avec ces quelques tirs que la situation risquait d'evoluer favorablement pour eux.

sauf que toi comme moi , ne sommes pas capables de dire qui de la poule ou de l'oeuf est arrivé en 1er ... !

C'est donc une action irréfléchie, juste provocatrice, qui ne pouvait rien amené au niveau solution politique, mais qui a permis a Israël de les cataloguer comme terroristes et d'intervenir aujourd'hui.

Sauf qu'à priori , il y a des félés de 2 côtés !

"Heurts entre colons et rabbins dans des oliveraies en Cisjordanie

Des heurts ont opposé hier des colons juifs ultras et des militants du Mouvement des rabbins pour les droits de l’homme aux abords de la ville de Hébron, en Cisjordanie. Des policiers et des militaires israéliens en sont venus aux mains avec des colons qui tentaient de chasser des habitants palestiniens qui commençaient la récolte des olives. Arik Ascherman, directeur exécutif de l’ONG, a annoncé que ses militants se rendraient dans une quarantaine de villages palestiniens pour assurer la protection des producteurs d’olives en faisant office, le cas échéant, de « boucliers humains ». La récolte des olives, qui dure deux mois environ en Cisjordanie, est devenue un prétexte à incidents entre les paysans arabes et les colons juifs qui se sont installés dans les parages. « Il y a ceux qui affirment que la totalité de la terre d’Israël appartient aux seuls juifs. Or chacun sait que ces oliviers sont la propriété de Palestiniens », a expliqué Arik Ascherman."

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Je dirais le Hamas ??? du moins pour moi, car s'ils n'avaient pas tirer leur foutues roquettes on n'en serait pas a ce point, d'autant que ce n'est pas avec ces quelques tirs que la situation risquait d'evoluer favorablement pour eux. C'est donc une action irréfléchie, juste provocatrice, qui ne pouvait rien amené au niveau solution politique, mais qui a permis a Israël de les cataloguer comme terroristes et d'intervenir aujourd'hui.

Tiens je te remets cet article qui a du t'échapper...

Rien n'est simple dans cette partie du monde...

Comment Israël a mis en selle le Hamas

Tel-Aviv a favorisé délibérément l’implantation du mouvement islamiste, il y a vingt ans, pour diviser les Palestiniens et peser sur l’OLP et Yasser Arafat.

Comment expliquer qu’en moins de vingt ans le Hamas soit devenu la première force politique dans les territoires occupés, au point de prendre le dessus sur le Fatah à Gaza et de le chasser au terme de terribles affrontements en juin 2007 ? Est-ce parce qu’il s’est posé en farouche opposant à Israël et aux accords d’Oslo et, partant, à l’OLP dont il ne fait pas partie et qu’il accuse d’avoir abandonné la revendication d’un État palestinien sur l’ensemble de la Palestine historique d’avant le partage de 1948 ? Ou parce que, comme tout mouvement islamiste, il a su pallier l’absence de l’Autorité palestinienne sur le terrain social, n’hésitant pas au besoin à instrumentaliser la corruption et l’enrichissement de certains dirigeants du Fatah ? Sans doute les deux à la fois. Mais on ne peut faire l’impasse sur le fait qu’Israël a fait en sorte de mettre en selle le Hamas, faisant tout pour disqualifier les laïcs au profit d’islamistes, tellement commodes à haïr.

Retour en arrière. À Gaza, durant les années 1970, Israël avait fort à faire avec le Fatah et les organisations de gauche palestiniennes. Et quand Ahmed Yassine, de retour du Caire, fraîchement diplômé d’Al-Azhar, crée une association islamique de bienfaisance, il est encouragé par l’administration militaire en charge de ce territoire. Selon l’hebdomadaire israélien Koteret Rashit, cité par le Monde du 18 novembre 1987, « le gouvernement militaire était convaincu que ces activités affaibliraient l’OLP et les organisations de gauche à Gaza ». Les islamistes, ajoutait-il, « étaient autorisés à faire venir de l’argent de l’étranger ». Et c’est ainsi qu’à l’ombre de la répression israélienne à l’endroit de l’OLP, les islamistes prennent leur envol, développent un important réseau d’aide sociale, mettent en place un réseau scolaire et l’université à Gaza - d’où sortiront les élites politiques du Hamas.

En octobre 1987, bien que pris de court par le début de l’Intifada, ils ne tardent pas à prendre le train en marche et, le 14 décembre de la même année, fondent le Hamas, lequel se sentant suffisamment fort se donne pour objectifs la création d’un État islamique et la réduction de l’influence de l’OLP ! C’est alors qu’Israël feint de découvrir la menace que représente le Hamas, alors que celui-ci bénéficiait jusque-là d’un préjugé favorable.

Quand sont signés les accords d’Oslo en 1993, le Hamas s’y oppose et s’emploie à les torpiller en multipliant les attentats suicide. Comme en écho, Israël négocie d’une main mais poursuit la colonisation de l’autre en multipliant les entraves pour retarder la création d’un État palestinien prévu alors au plus tard pour… la fin 1998.

L’arrivée d’Ariel Sharon au pouvoir en 2001, qui partage avec le Hamas une même hostilité aux accords d’Oslo, constitue un tournant majeur. Les attentats commis par les islamistes sont attribués à Arafat, dont Sharon interdit toute sortie de Ramallah. Israël entreprend de détruire les infrastructures de l’Autorité palestinienne qui préfiguraient les contours du futur État palestinien. Le port et l’aéroport de Gaza, des édifices publics, la radio-télévision, soit 2 000 institutions (80 % des infrastructures palestiniennes) financées par l’UE, sont ainsi détruits. Ce à quoi s’ajoutent l’arrachage de 950 000 arbres fruitiers et oliviers, le dynamitage de 62 000 habitations, les morts de civils…, et en arrière-plan les assassinats ciblés de cadres connus de l’OLP. En affaiblissant une Autorité palestinienne arc-boutée sur les seules résolutions onusiennes, ne disposant d’aucune marge de manoeuvre, Israël a ouvert le champ au Hamas.

L’Occident, quant à lui, a forcé la main à l’OLP pour organiser des élections législatives en 2006 alors que tout indiquait que le Hamas allait les remporter. Et quand ce fut chose faite, Washington et l’UE décidèrent, de concert avec Israël, de couper les vivres aux Palestiniens. Et c’est ainsi que, se nourrissant des échecs successifs du processus de paix, du refus d’Israël d’appliquer les résolutions de l’ONU et autres « feuilles de route », le Hamas a pu « prospérer » avant de prendre le pouvoir à Gaza en juin 2007.

Hassane Zerrouky

L'Humanité 2 janvier 2009

http://www.humanite.fr/2009-01-02_Internat...-selle-le-Hamas

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Qui est l'oeuf et qui es la poule ?[/

b]Ce n'est pas moi qui le dit mais Mr Zeev Sternell, historien, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem :

[b]"Hamas, le produit du Mossad "

Pour de nombreux Palestiniens, peuple sans territoire, soumis à la répression, aux humiliations et aux bouclages à répétition, le radicalisme des intégristes du Hamas incarne l’ultime recours face à l’occupation. Comment s’est créée et développée cette organisation qui a pris en retard le train de la " résistance " à Israël ? On ne le dit pas assez, c’est bien Israël qui a, au fond, créé le Hamas, " en pensant, que c’était intelligent de jouer les islamistes contre l’OLP ".

Quand au début des années soixante-dix, Ahmed Yassine, de retour du Caire, fonde une association islamique de bienfaisance, Golda Meir, alors premier ministre d’Israël, escompte ainsi dresser un contrepoids au Fatah d’Arafat. " Les associations islamiques et l’université recevaient tous les encouragements du gouvernement militaire " en charge de l’administration de la Cisjordanie et de Gaza, écrivait en octobre 1987, l’hebdomadaire israélien, Koteret Rashit, cité par le Monde du 18 novembre 1987, ajoutant qu’elles " étaient autorisées à faire venir de l’argent de l’étranger ". Les islamistes créent des orphelinats et des dispensaires, mettent en place un réseau scolaire, des ateliers de confections pour l’emploi des femmes, et dispensent une aide financière aux plus démunis. Et en 1978, ils créent une " université islamique " à Gaza. Koteret Rashit ajoutait : " Le gouvernement militaire était convaincu que ces activités affaibliraient l’OLP et les organisations de gauche à Gaza. " Fin 1992, on comptait six cents mosquées dans Gaza. Et c’est ainsi, grâce au Mossad, que les islamistes ont tissé leur toile, à l’ombre d’une répression impitoyable frappant les militants du Fatah et de la gauche palestinienne.

En 1984, Ahmed Yassine est arrêté et condamné à douze ans de prison, après la découverte d’une cache d’armes. Mais une année plus tard, il est libéré et reprend ses activités. Et quand débute l’Intifada, en octobre 1987, laquelle a pris au dépourvu les islamistes, ceux-ci décident de prendre le train en marche, créant le 14 décembre 1987, sans être inquiété, le Hamas (Mouvement de la résistance islamique). " Dieu est notre but, le prophète notre modèle, le Coran notre constitution ", proclame l’article 7 de la charte de l’organisation. À vrai dire, Ahmed Yassine n’y était pas favorable, craignant que la répression ne mette fin à l’activité des " frères ". Deux ans plus tard, il est arrêté et condamné à la prison à vie.

Il est en détention quand, en septembre 1993, sont signés les accords d’Oslo. Le Hamas les rejette. Mais à cette époque, 70 % des Palestiniens condamnent les attentats contre les civils israéliens. Il va tout faire pour torpiller les accords. Il sera aidé par Israël qui applique avec beaucoup de réticence les accords de paix, et ce, du vivant même de Rabin. Le Hamas se lance alors dans une campagne d’attentats obéissant à un calendrier politique précis - veille de rencontre entre négociateurs palestiniens et israéliens ou de réunion du Conseil national palestinien qui allait décider de la reconnaissance d’Israël... - permettant ainsi à la droite israélienne de revenir au pouvoir en mai 1996.

En 1997, contre toute attente, Netanyahu libère Cheikh Ahmed Yassine pour " raison humanitaire ", au moment même où de concert avec Bill Clinton, ils exigent tous deux d’Arafat de mettre au pas le Hamas. Une libération qualifiée par Yossi Sarid, député de gauche, de " machiavélisme à la petite semaine ". En fait, Netanyahu savait qu’il pouvait compter, encore une fois, sur les islamistes pour torpiller les accords d’Oslo. Pis, après avoir expulsé Yassine vers la Jordanie, il l’autorise à retourner à Gaza où il est accueilli en héros en octobre 1997.

Arafat est désemparé. De plus, pour avoir soutenu Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe, alors que le Hamas s’est prudemment abstenu de prendre parti, les pays du Golfe lui coupent les fonds, privant ainsi l’Autorité palestinienne de financement pour sa politique d’aide sociale aux démunis. En revanche, à l’issue de sa tournée dans ces mêmes pays et en Iran, entre février et avril 1998, Cheikh Yassine récolte plusieurs centaines de millions de dollars, au point que, dit-on, le budget du Hamas est supérieur à celui de l’Autorité palestinienne. Un budget qui va permettre aux islamistes de poursuivre le financement des activités de bienfaisance. On estime qu’un Palestinien sur trois perçoit une aide financière du Hamas. Et là, également, Israël n’a rien fait pour interdire l’entrée de cette manne financière dans les territoires occupés.

Le Hamas a bâti sa force en se nourrissant des échecs successifs du processus de paix, échecs auxquels il a contribué de concert avec Israël qui a multiplié les entraves à l’application des accords d’Oslo. En poursuivant sa politique du pire, le Hamas remplit ainsi la fonction pour laquelle il a été créé : empêcher l’avènement d’un État palestinien. En cela, il est sur la même longueur d’onde qu’Ariel Sharon.

A méditer .............!

Modifié par Roukmoute
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De toutes façons, il y a une chose de sûr: la gauche en général (pas la droite, c'est pas trop leur culture!) manifeste quand des musulmans sont victimes ( par clientélisme?) mais quand les mêmes massacrent allègrement ailleurs sur la planète, elle est toujours bien silencieuse:

-Soudan

-Kenya

-Inde

-Egypte

-Indonésie

-Turquie

-Irak pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit!

alors...... :Smiley_39: on est pas près de me voir dans des manifs ethniques comme celles-là.

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De toutes façons, il y a une chose de sûr: la gauche en général (pas la droite, c'est pas trop leur culture!) manifeste quand des musulmans sont victimes ( par clientélisme?) mais quand les mêmes massacrent allègrement ailleurs sur la planète, elle est toujours bien silencieuse:

-Soudan

-Kenya

-Inde

-Egypte

-Indonésie

-Turquie

-Irak pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit!

alors...... :Smiley_39: on est pas près de me voir dans des manifs ethniques comme celles-là.

Bien vu..... ce n'est pas nouveau mais il est bon de le rappeller de temps en temps. D'ailleurs je n'ai jamais vu une manif contre les tir de roquettes du hamas..... Si Israël avait été un plus soutenu a ce sujet peut-etre qu'une autre solution aurait pu etre trouvé.....

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Bien vu..... ce n'est pas nouveau mais il est bon de le rappeller de temps en temps. D'ailleurs je n'ai jamais vu une manif contre les tir de roquettes du hamas..... Si Israël avait été un plus soutenu a ce sujet peut-etre qu'une autre solution aurait pu etre trouvé.....

Une manif pro Israël il y en a eu une la semaine dernière...

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Pour Nazareth et Vinces controleursncf

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2474

Tribune : Cette brutalité ne brisera pas notre volonté d'être libres,

par Khalid Meshal 7 janvier 2009

« Nous sommes supposés nous satisfaire de bouts de territoire qui s'amenuisent, d'une poignée de cantons à la merci d'Israël, bouclés de toutes parts. La vérité est qu'Israël recherche un cessez-le-feu à sens unique, que seul notre peuple observerait, en échange d'un siège, de la famine, de bombardements, d'incursions et de colonies de peuplement[...]. Nos modestes roquettes artisanales sont notre cri de protestation au monde. Les Israéliens et leurs mécènes Américains et Européens veulent nous tuer en silence. Mais nous ne mourrons pas en silence. » Khalid Meshal dirige le Bureau Politique du Hamas.

Par Khalid Meshal, The Guardian, 6 janvier 2009

Pendant 18 mois mes compatriotes à Gaza ont été assiégés, incarcérés dans la plus grande prison du monde, isolés du monde par voie de terre, d'air et de mer, mis en cage et affamés, et même privés de médicaments pour les malades. Après la politique de la mort lente sont venus les bombardements.

Dans cette région la plus densément peuplée, rien n'a été épargné par les avions militaires israéliens : immeubles gouvernementaux, habitations, mosquées, hôpitaux, écoles et marchés. Plus de 540 personnes ont été tuées et des milliers ont été mutilés pour toujours. Un tiers sont des femmes et d'enfants. Des familles entières ont été massacrées, certaines dans leur sommeil.

Cette rivière de sang est versée sous de faux prétextes et des mensonges. Pendant six mois, nous au Hamas avons observé le cessez-le-feu. Israël l'a rompu de façon répétée dès le début. Israël devait ouvrir les points de passages vers Gaza, et étendre la trêve à la Cisjordanie. Il a effectué un durcissement de son siège de Gaza, coupant de façon répétée l'électricité et l'eau.

Cette punition collective ne s'est pas terminée, mais s'est accrue, comme se sont accrus les assassinats et les morts. Trente Gazaouis ont été abattus par les tirs israéliens et des centaines de malades sont morts des effets directs du siège pendant le soi-disant cessez-le-feu. Israël jouissait d'une période de calme. Pas notre peuple.

Lorsque cette trêve rompue a approché de son terme, nous avons déclaré que nous étions disposés à une nouvelle trêve globale en échange de la levée du blocus et de l'ouverture de tous les passages de Gaza, y compris Rafah. Nos demandes sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Nous serions cependant prêts a débuter une nouvelle trêve sur ces bases après un retrait total des forces d'invasion de Gaza.

Aucune roquette n'a jamais été tirée depuis la Cisjordanie. Mais 50 Palestiniens y ont été tués et des centaines d'autres ont été blessés par les israéliens l'an passé, tandis que son expansionnisme progressait sans trêve. Nous sommes supposés nous satisfaire de bouts de territoire qui s'amenuisent, d'une poignée de cantons à la merci d'Israël, bouclés de toutes parts. La vérité est qu'Israël recherche un cessez-le-feu à sens unique, que seul notre peuple observerait, en échange d'un siège, de la famine, de bombardements, d'incursions et de colonies de peuplement. Israël veut un cessez-le-feu gratuit.

La logique de ceux qui veulent que nous cessions de résister est absurde. Ils absolvent l'agresseur et l'occupant - avec ses armes de mort et de destruction les plus mortelles - de toute responsabilité, tout en blâmant la victime, le prisonnier et l'occupé. Nos modestes roquettes artisanales sont notre cri de protestation au monde. Les Israéliens et leurs mécènes Américains et Européens veulent nous tuer en silence. Mais nous ne mourrons pas en silence.

Ce qui est vécu à Gaza aujourd'hui l'a été par Yasser Arafat auparavant. Quand il refusa de se plier aux diktats d'Israël, il fut emprisonné dans ses bureaux de Ramallah, entouré de tanks pendant deux ans. Quand ceci ne parvint pas à briser sa résolution, il fut empoisonné.

Gaza a commencé 2009 comme 2008 : sous le feu israélien. L'an dernier, entre janvier et février, au moins 140 Gazaouis sont morts des tirs aériens. Et juste avant qu'il se lance dans son assaut militaire raté contre le Liban en juillet 2006, Israël fit pleuvoir des milliers d'obus sur Gaza, tuant 240 personnes.

De Deir Yassine en 1948 à Gaza aujourd'hui, la liste des crimes d'Israël est longue. Les justifications changent, mais la réalité est la même : occupation coloniale, oppression, et injustice interminable. Si c'est le « monde libre » dont Israël défend les « valeurs », comme le prétend la ministre des Affaires Etrangères Tzipi Livni, alors nous voulons n'avoir rien à faire avec lui.

Les leaders israéliens restent saisis de confusion, incapables de fixer des buts clairs à leurs attaques - entre renverser le gouvernement légitimement élu du Hamas et détruire son infrastructure, et arrêter les roquettes. Comme ils ne parviennent pas à casser la résistance de Gaza, ils ont réduit l'objectif. Ils parlent maintenant d'affaiblir le Hamas et de limiter la résistance.

Mais ils ne parviendront à réaliser aucun des deux. Les Gazaouis sont plus unis que jamais, décidés à ne pas se laisser terroriser et soumettre. Nos combattants, armés de la justesse de leur cause, ont déjà causé de nombreuses victimes dans l'armée d'occupation, et combattront pour défendre leur terre et leur peuple. Rien ne peut défaire notre désir de liberté.

Une fois de plus, Washington et l'Europe ont choisi d'aider et encourager le geôlier, l'occupant et agresseur, et de condamner les victimes. Nous espérions que Barack Obama romprait avec l'héritage désastreux de George Bush mais ses débuts ne sont pas encourageants. Alors qu'il a dénoncé sans tarder les attaques de Bombay, il reste muet après dix jours de massacres à Gaza.

Mais nous ne sommes pas seuls. Des millions d'hommes et de femmes épris de liberté sont du côté de cette lutte pour la justice et la libération - comme en témoignent chaque jour les protestations contre l'agression israélienne, non seulement dans la région arabe et islamique, mais dans le monde entier.

Israël répandra certainement la destruction, la mort et la souffrance à Gaza. Mais il connaîtra le même sort à Gaza qu'au Liban. Nous ne serons pas brisés par le siège et le bombardement, et nous ne nous rendrons jamais devant l'occupation.

Khalid Meshal dirige le Bureau Politique du Hamas

Modifié par Bandaa Bono
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Je dirais le Hamas ??? du moins pour moi, car s'ils n'avaient pas tirer leur foutues roquettes on n'en serait pas a ce point, d'autant que ce n'est pas avec ces quelques tirs que la situation risquait d'evoluer favorablement pour eux. C'est donc une action irréfléchie, juste provocatrice, qui ne pouvait rien amené au niveau solution politique, mais qui a permis a Israël de les cataloguer comme terroristes et d'intervenir aujourd'hui.

Tires de roquettes qui ont faits une vingtène de morts en plusieurs mois. Des civils israeliens en plus, c'est insuportable. ( je le pense réellement )

Ce qui doit certainement justifier la réponse d'israel de ces derniers jours, presque 1000 morts en 12 jours. Des civils de palestine en plus, Mais bien sur c'est de la légitime défense pour beaucoup. controleursncf

http://fr.youtube.com/watch?v=mtLW0_5OBzY

Modifié par Rail cassé
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Un cri du cœur :

TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES...

samedi 10 janvier 2009 (21h53) Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France de l’historien André Nouschi (86 ans), qui fut combattant de la France libre. André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice.

Le 3 janvier 2009

Monsieur l’Ambassadeur,

Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haifa .

Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE. QUI EST UN VOL.

Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous : Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur.

Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin.

Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix.

Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie.

Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël.

J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous.

Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..

André Nouschi

Professeur honoraire de l’Université

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Bonsoir

Pour alimenter les articles fort intéressants :

http://alternatives-international.net/article2836.htm

PALESTINE

Comprendre la catastrophe de Gaza

jeudi 8 janvier 2009 par Richard Falk

Ce que ce contexte nous suggère avec force, c’est qu’Israël n’a pas lancé ses attaques dévastatrices, le 27 décembre, seulement pour arrêter les roquettes, ou en représailles, mais aussi pour toute une série de raisons non reconnues officiellement.

Le peuple de Gaza est gravement persécuté pour des raisons éloignées des questions de roquettes et de sécurité à la frontière...

Pendant 18 mois, l’ensemble du million et demi d’habitants de Gaza a été soumis à un blocus punitif imposé par Israël, et à de multiples et traumatisants défis à la normalité d’une vie quotidienne. Une lueur d’espoir était apparue il y a six mois quand une trêve négociée avec les Egyptiens a permis un réel cessez-le-feu qui a réduit les victimes israéliennes à zéro, malgré des tirs périodiques inoffensifs de roquettes artisanales tombant près du territoire israélien, et suscitant sans aucun doute une inquiétude dans la ville frontalière de Sderot. Pendant ce cessez-le-feu, la direction du Hamas à Gaza a proposé à maintes reprises de prolonger la trêve, proposant même une trêve pour une période de dix ans, et elle s’est déclarée réceptive pour une solution politique basée sur l’acceptation des frontières d’Israël de 1967. Israël a ignoré ses initiatives diplomatiques et n’a pas, de son côté, respecté l’accord de cessez-le-feu qui impliquait des assouplissements au blocus qui réduisait à une quantité infime les produits alimentaires, les médicaments et le carburant qui pouvaient entrer dans Gaza.

Israël a également refusé le visa de sortie à des étudiants détenteurs d’une bourse étrangère, à des journalistes gazaouis comme à des représentants estimés d’ONG. En même temps, Israël rendait de plus en plus difficile l’accès de Gaza aux journalistes, et j’ai moi-même été expulsé il y a quinze jours alors que je venais en Israël pour remplir ma mission d’observateur des Nations unies pour le respect des droits humains en Palestine occupée, c’est-à-dire, en Cisjordanie et Jérusalem-Est, ainsi qu’à Gaza. Il est clair qu’avant la crise en cours Israël a usé de son autorité pour empêcher des observateurs crédibles de rédiger des rapports justes et véridiques sur une situation humanitaire désespérée et déjà révélée, crise qui provoquait de graves dégradations dans les conditions physiques et la santé mentale de la population gazaouie, à noter plus particulièrement la malnutrition chez les enfants et l’absence d’établissements de soins pour ceux qui souffrent de diverses maladies. Les attaques israéliennes visaient déjà une société qui connaissait une situation grave après un blocus maintenu pendant 18 mois.

Comme toujours quand il s’agit d’un conflit sous-jacent, certains faits qui ont une incidence sur la crise actuelle restent flous et contestés, mais l’opinion américaine particulièrement reçoit des informations qui sont filtrées à 99% par des lentilles médiatiques pro-israéliennes. Le Hamas est accusé d’avoir rompu la trêve par son prétendu refus de la renouveler et la soi-disant intensification des tirs de roquettes. Mais la réalité est plus trouble. Il n’y a eu aucune attaque notable de roquettes depuis Gaza durant le cessez-le-feu jusqu’au jour où Israël a lancé une attaque, le 4 novembre dernier, prétendument dirigée contre des militants palestiniens dans Gaza, tuant plusieurs Palestiniens. C’est à ce moment-là que les tirs de roquettes depuis Gaza se sont intensifiés. Et encore, c’est le Hamas, et à de nombreuses occasions, qui a demandé publiquement à prolonger la trêve, des appels jamais entendus, et encore moins pris en compte, par la bureaucratie israélienne. Au-delà de cela, le fait d’imputer tous les tirs de roquettes au Hamas n’est pas davantage convaincant. Différentes milices indépendantes opèrent dans Gaza, certaines comme les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa soutenues par le Fatah sont anti-Hamas et pourraient même envoyer des roquettes pour provoquer ou justifier des représailles israéliennes. Il est confirmé que lorsque le Fatah - soutenu par les USA - contrôlait les structures de direction de la bande de Gaza, il avait été incapable de faire cesser les attaques de roquettes malgré un effort concerté pour y parvenir.

Ce que ce contexte nous suggère avec force, c’est qu’Israël n’a pas lancé ses attaques dévastatrices, le 27 décembre, seulement pour arrêter les roquettes, ou en représailles, mais aussi pour toute une série de raisons non reconnues officiellement. Il était évident pendant les quelques semaines qui ont précédé les attaques israéliennes que les dirigeants militaires et politiques préparaient l’opinion à des opérations militaires d’envergure contre le Hamas.

Le moment des attaques semble avoir été provoqué par une série de considérations : par-dessus tout, l’intérêt des rivaux politiques en Israël, le ministre de la Défense Ehud Barak et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, à montrer leur ténacité avant les élections nationales de février - qui seront peut-être reportées jusqu’à la fin des opérations militaires. De telles démonstrations de force par Israël ont déjà été une caractéristique des campagnes électorales israéliennes par le passé, mais plus spécialement encore cette fois-ci avec un gouvernement qui a été efficacement contesté par le politicien militariste notoire d’Israël, Benjamin Netanyahu, pour sa prétendue incapacité à assurer la sécurité. Renforcer ces motivations électorales, c’est ce que visaient les légères pressions discrètes venant des responsables militaires israéliens pour se saisir de l’occasion de Gaza, afin de faire oublier leur échec dans l’anéantissement du Hezbollah par la guerre dévastatrice du Liban en 2006, échec qui à la fois a terni la réputation d’Israël en tant que puissance militaire et a conduit à une large condamnation internationale d’Israël en raison des bombardements intenses de villages libanais sans défense, de l’usage disproportionné de la force et de celui, étendu, des bombes à sous-munitions sur des secteurs à forte population.

Des commentateurs israéliens, estimés et conservateurs, vont plus loin. Par exemple, pour l’éminent historien, Benny Morris écrivant dans le New York Times il y a quelques jours, la campagne sur Gaza se rapporte à un stade plus profond d’une appréhension qu’il compare à l’humeur sombre de l’opinion qui a précédé la guerre de 1967, quand les Israéliens se sentaient sérieusement menacés par la mobilisation arabe à leurs frontières. Morris souligne que malgré la prospérité israélienne de ces dernières années et une relative sécurité, plusieurs facteurs ont conduit Israël à agir hardiment dans Gaza : la perception d’un refus persistant du monde arabe à accepter l’existence d’Israël comme une réalité établie, les menaces incendiaires proférées par Mahmoud Ahmadinejad en même temps que la volonté supposée de l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, la mémoire de l’Holocauste qui s’estompe combinée avec une sympathie grandissante en Occident pour la situation palestinienne, et la radicalisation de mouvements politiques à la frontière d’Israël sous la forme du Hezbollah et du Hamas. Effectivement, Morris prétend qu’Israël tente, en anéantissant le Hamas à Gaza, d’envoyer ce message plus large à toute la région, que rien ne l’arrêtera pour faire respecter ses prétentions à la souveraineté et à la sécurité.

Deux conclusions se dégagent : le peuple de Gaza est gravement persécuté pour des raisons éloignées des questions de roquettes et de sécurité à la frontière, il s’agit plutôt apparemment d’améliorer les chances électorales des dirigeants actuels confrontés à une défaite, et de faire savoir à d’autres dans la région qu’Israël usera d’une force écrasante dans le cas où ses intérêts seraient en jeu.

Qu’une telle catastrophe humaine puisse se produire avec un minimum d’intervention extérieure montre aussi la faiblesse du droit international et des Nations unies, comme elle montre les priorités géopolitiques des acteurs importants. Le soutien passif du gouvernement des Etats-Unis à Israël, quoi qu’il fasse, est aussi un élément critique, comme ce fut le cas en 2006 quant Israël a lancé son agression contre le Liban. Ce qui est moins évident, c’est que les principaux voisins arabes, l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite, avec leur hostilité extrême envers le Hamas qu’ils estiment soutenu par l’Iran, leur principal rival, soient prêts également à se tenir à l’écart, alors que Gaza est si violemment agressée, certains diplomates arabes allant même jusqu’à imputer les attaques à la désunion palestinienne et au refus du Hamas d’accepter l’autorité de Mamoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne.

Les habitants de Gaza sont victimes de la géopolitique dans sa forme la plus inhumaine : aboutissant à ce qu’Israël lui-même appelle une « guerre totale » contre une société essentiellement sans défense, qui manque de toute capacité défensive militaire quelle qu’elle soit, et est totalement vulnérable face aux attaques israéliennes de bombardiers F-16 et d’hélicoptères Apache. Ce que cela signifie, c’est que la violation flagrante du droit humanitaire international, tel que stipulé par la Quatrième Convention de Genève, est tout doucement mise de côté pendant que le carnage se poursuit et que les cadavres s’empilent. De plus, cela veut dire que les Nations unies se révèlent une fois de plus impuissantes quand ses principaux membres n’ont pas la volonté politique de protéger un peuple soumis à l’usage illégal de la force à grande échelle.

En fin de compte, cela veut dire que l’opinion peut hurler et défiler à travers le monde, le meurtre va se poursuivre comme si de rien n’était. L’image qui nous est montrée de Gaza, jour après jour, est une image qui exige un engagement renouvelé pour le droit international et l’autorité de la Charte des Nations unies, à commencer ici aux Etats-Unis, et spécialement avec une nouvelle direction qui a promis des changements à ses citoyens, notamment une démarche moins militariste pour sa direction diplomatique.

"Le 9 décembre, Falk a déclaré clairement et avec force : « Un effort urgent doit être fourni aux Nations unies pour mettre en œuvre la norme reconnue de la responsabilité de protéger une population civile qui est punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité. » [...]

Falk a également insisté pour que la Cour pénale internationale des Nations unies enquête sur le comportement et les actes d’Israël afin de « déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les commandants militaires responsables du siège de Gaza, doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international. »"

Richard Falk est rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme.

Voir en ligne : www.info-palestine.net

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