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Le Web des Cheminots

Manif contre les raids à Gaza


antoine

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Une secte...

Humour............

Heureusement qu'en tant que catho et descendant de cette branche j'en suis pourvu, parce qu'en face il en lynche pour moins que ça...

C'est où en face?

secte est à comprendre comme groupe d'individu partageant la meme foi, pas comme un groupe fermé et au fonctionnement opaque.

Il est effectivement admis que le christianisme est au départ une secte juive.

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Un sujet si compliqué qu'il est bien difficile de prendre parti pour un camp ou pour l'autre à mon (humble) avis...

Il n'empêche que... vivre une guerre est difficile... peu d'entre nous ici - je pense pouvoir m'avancer sans trop de risque - ont connu la terreur des bombes, des tanks qui circulent, des soldats qui menacent : si vous le permettez, pour l'avoir vécu, j'ai une grande solidarité pour les civils qui se retrouvent la-dedans. De tous bords.

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http://www.ujfp.org/

Union Juive Française pour la Paix - UJFP

http://www.crif.org/

CRIF - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France

http://uavj.free.fr/

Une Autre Voix Juive - UAVJ

http://contreinfo.info/

Contre Info

Modifié par Dom-trappeur
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Comme le sujet est complexe et nécessite d'avoir beaucoup de connaissance historique et d'avis éclairés je vous invite à aller sur le site "contre info" ou énormément d'articles parlent de ce problème. En voici un entre autres :

Israël a manqué un rendez-vous avec l’histoire, par Uri Avnery 4 janvier 2009 « Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille. » Avnery retrace la séquence qui a conduit à la guerre de Gaza. Ayant tablé sur la faiblesse d’Abbas, se contentant d’un simulacre de négociation, Israël n’a pas compris que le Hamas l’emporterait contre une Autorité Palestinienne discréditée. Après l’échec du blocus à briser la résistance des gazaouis et à les retourner contre le nouveau pouvoir installé à Gaza, Israël espère aujourd’hui pouvoir liquider le Hamas par le fer et le feu, avec la complicité de l’Egypte qui verrouille la seule issue de cette zone de combat où la population civile est piégée, en une réédition de la stratégie de bombardements massifs utilisée sans succès au Liban. Mais au delà de Gaza, c’est toute une génération Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.

par Uri Avnery, Gush Shalom, 3 janvier 2009

Juste après minuit, la chaîne arabe Al Jazeera diffusait un reportage sur les événements à Gaza. Soudain, la caméra s’est dirigée vers le ciel nocturne. L’écran était noir. On ne pouvait rien voir, mais on entendait un bruit : celui des avions, un effrayant, un terrifiant vrombissement.

Il était impossible de ne pas penser à ces dizaines de milliers d’enfants de Gaza qui entendaient ce bruit à ce moment-là, se recroquevillant avec effroi, paralysés par la peur, attendant que tombent les bombes.

« Israël doit se défendre contre les roquettes qui terrorisent nos villes du Sud », déclarait le porte-parole israélien. « Les Palestiniens doivent riposter à l’assassinat de leurs combattants à l’intérieur de la bande de Gaza », affirmait celui du Hamas.

En fait, le cessez-le-feu n’a pas été rompu, car il n’y avait pas de véritable cessez-le-feu. La principale exigence pour tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza doit être l’ouverture des points de passages à la frontière. Il ne peut y avoir de vie dans la bande de Gaza sans le passage d’un flux d’approvisionnement. Mais ces passages n’ont pas été ouverts, à l’exception de quelques heures de temps en temps. Le blocus sur terre, sur mer et dans les airs contre un million et demi d’êtres humains est un acte de guerre, tout autant que tout largage de bombes ou tirs de roquettes. Il paralyse la vie dans la bande de Gaza, en détruisant la plupart des possibilités d’emploi, en jetant des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, en provoquant l’arrêt du fonctionnement de la plupart des hôpitaux, en perturbant l’approvisionnement en électricité et en eau.

Ceux qui ont décidé de fermer les points de passage - sous quelque prétexte que ce soit - savaient qu’il n’y a pas de véritable cessez-le-feu dans ces conditions.

C’est là le point central. Ensuite, vinrent les petites provocations qui ont été conçues pour provoquer la réaction du Hamas. Après plusieurs mois durant lesquels pratiquement aucune roquette Qassam n’avait été tirée, une unité de l’armée a été envoyée dans la bande de Gaza « afin de détruire un tunnel arrivant près de la barrière frontalière ». D’un point de vue strictement militaire, il aurait été plus judicieux de monter une embuscade de notre côté de la frontière. Mais l’objectif était de trouver un prétexte pour mettre un terme au cessez-le-feu, de telle manière que l’on puisse en attribuer de façon plausible la responsabilité aux Palestiniens. Et en effet, après plusieurs de ces petites opérations dans lesquelles les combattants du Hamas ont été tués, le Hamas a riposté par un tir massif de roquettes. Et voilà - le cessez-le-feu était terminé. Tout le monde a blâmé le Hamas.

Quel était le but recherché ? Tzipi Livni l’a annoncé ouvertement : liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Les roquettes Qassam ont seulement servi de prétexte.

Liquider le pouvoir du Hamas ? Cela ressemble à un chapitre de « La Marche Folle ». Après tout, ce n’est pas un secret que c’est le gouvernement israélien qui a mis en place le Hamas. Lorsque j’ai interrogé un jour Yaakov Peri, un ancien dirigeant du Shin Bet, à ce sujet, il m’a répondu énigmatiquement : « Nous ne l’avons pas créé, mais nous n’avons pas entravé sa création. »

Pendant des années, les autorités d’occupation ont favorisé ce mouvement islamique dans les territoires occupés. Toutes les autres activités politiques étaient vigoureusement réprimées, mais leurs activités dans les mosquées ont été autorisées. Le calcul était simple et naïf : à l’époque, l’OLP était considérée comme le principal ennemi, Yasser Arafat était le Diable. Le mouvement islamique prêchait contre l’OLP et Arafat, et a donc été considéré comme un allié.

Avec le déclenchement de la première Intifada en 1987, le mouvement islamique s’est officiellement rebaptisé Hamas (les initiales en arabe de « Mouvement de résistance islamique ») et a rejoint la lutte. Même à cette époque, le Shin-Bet n’a pris aucune mesure contre eux pendant près d’un an, tandis que les membres du Fatah étaient exécutés ou emprisonnés en grand nombre. Ce n’est qu’après une année que le cheikh Ahmed Yassine et ses collègues ont également été arrêtés.

Depuis lors, la roue a tourné. Le Hamas est devenu le nouveau Satan, et l’OLP est considérée par beaucoup en Israël comme étant presque une branche de l’organisation sioniste. La conclusion logique pour un gouvernement israélien recherchant la paix aurait été de faire de larges concessions à la direction du Fatah : fin de l’occupation, signature d’un traité de paix, fondement de l’État Palestinien, retrait aux frontières de 1967, une solution raisonnable au problème des réfugiés, et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Cela aurait arrêté la montée du Hamas à coup sûr.

Mais la logique a peu d’influence sur la politique. Rien de ce genre ne s’est produit. Au contraire, après l’assassinat d’Arafat [sic], Ariel Sharon a déclaré que Mahmoud Abbas, qui l’avait remplacé, était une « volaille plumée ». On n’a pas autorisé à Abbas d’obtenir le moindre succès politique. Les négociations, sous les auspices américaines, sont devenu une plaisanterie. Le plus authentique chef du Fatah, Marwan Barghouti, a été envoyé en prison à perpétuité. Au lieu d’une libération massive de prisonniers, il n’y a eu que de petits « gestes » insultants.

Abbas a été systématiquement humilié, le Fatah ressemblait à une coquille vide et le Hamas a remporté la victoire lors des élections palestiniennes - les élections les plus démocratiques jamais organisées dans le monde arabe. Israël a boycotté le gouvernement élu. Dans la lutte intestine qui s’en est suivi, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza.

Et maintenant, après tout cela, le gouvernement israélien a décidé de « liquider le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza » - par le sang, le feu et les colonnes de fumée.

Le nom officiel de cette guerre est « plomb durci », deux mots provenant d’une comptine enfantine sur un jouet d’Hanukkah.

Il serait plus exact de la nommer « la guerre des élections ».

Dans le passé, aussi, des actions militaires ont été lancées lors de campagnes électorales. Menachem Begin a bombardé le réacteur nucléaire irakien durant la campagne de 1981. Lorsque Shimon Peres a affirmé qu’il s’agissait d’un gadget électoral, Begin a répliqué lors du meeting suivant : « Juifs, croyez-vous que je voudrais envoyer nos braves garçons à leur mort, ou pire, être fait prisonnier par des animaux, afin de gagner une élection ? » Begin a gagné.

Peres n’est pas Begin. Lorsqu’au cours de la campagne électorale de 1996 il a ordonné l’invasion du Liban (opération « Raisins de la colère »), tout le monde était convaincu qu’il l’avait fait afin de gagner des élections. La guerre a été un échec, Peres a perdu les élections et Benyamin Nétanyahou est arrivé au pouvoir.

Barak et Tzipi Livni recourent aujourd’hui à la même vieille ficelle. En 48 heures, selon les sondages, le résultat des votes pour Barak lui assurerait cinq sièges supplémentaires à la Knesset. Soit environ 80 morts Palestiniens pour chaque siège. Mais il est difficile de marcher sur un tas de cadavres. Ce succès pourrait s’évaporer en une minute si la guerre était considérée comme un échec par l’opinion publique israélienne. Par exemple, si les roquettes continuent de frapper Beersheba, ou si l’attaque au sol provoque de lourdes pertes israéliennes.

Le calendrier a également été choisi méticuleusement sous un autre angle. L’attaque a commencé deux jours après Noël, lorsque les dirigeants américains et européens sont en vacances jusqu’au nouvel an. Avec pour calcul : même si quelqu’un voulait essayer de mettre fin à la guerre, nul ne peut renoncer à ses vacances. Cela garantissait de disposer de plusieurs jours à l’abri de pressions.

Une autre raison à présidé au choix du moment : ce sont les derniers jours de George Bush à la Maison Blanche. On pouvait s’attendre à ce que ce sanglant imbécile soutienne la guerre avec enthousiasme, ce qu’il a fait bien sûr. Barack Obama n’est pas encore entré en fonction et a eu à sa disposition un prétexte tout fait lui permettant de garder le silence : « il n’y a qu’un seul président ». Ce silence n’est pas de bon augure pour le mandat du président Obama.

La préoccupation principale a été : ne pas répéter les erreurs de la deuxième guerre du Liban. Cela a été répété sans cesse sur toutes les ondes et durant tous les talk-shows.

Cela ne change rien aux faits : la guerre de la bande de Gaza est une réplique presque identique de la deuxième guerre du Liban.

Le concept stratégique est le même : terroriser la population civile par des attaques aérienne sans relâche, semant la mort et la destruction. Cela ne pose aucun danger pour les pilotes, car les Palestiniens n’ont aucune arme antiaérienne. Le calcul est celui-ci : si toute les infrastructures permettant la vie quotidienne dans la bande de Gaza sont totalement détruites et que l’anarchie totale s’ensuit, la population va se soulever et renversera le régime du Hamas. Mahmoud Abbas reviendrait alors dans la bande de Gaza dans les chars israéliens.

Au Liban, ce calcul n’a pas fonctionné. La population prise sous les bombardements, y compris les chrétiens, s’est ralliée derrière le Hezbollah et Hassan Nasrallah est devenu le héros du monde arabe. Quelque chose de semblable va probablement se produire cette fois-ci également. Les généraux sont des experts en ce qui concerne les armes et la manoeuvre des troupes, mais pas en psychologie des masses.

Il y a quelque temps, j’ai écrit que le blocus de Gaza était une expérience scientifique visant à savoir jusqu’où on peut affamer une population et transformer sa vie en enfer avant qu’elle ne rompe. Cette expérience a été menée avec l’aide généreuse de l’Europe et les États-Unis. Jusqu’à présent, elle n’a pas réussi. Le Hamas s’est renforcé et la portée de la Qassams s’est accrue. La guerre d’aujourd’hui est une continuation de cette expérience par d’autres moyens.

Il est possible que l’armée « n’ait pas d’autre choix » que de re-conquérir la bande de Gaza, car il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter les Qassams - sauf à parvenir à un accord avec le Hamas, ce qui est contraire à la politique du gouvernement. Lorsque l’invasion terrestre commencera, tout dépendra de la motivation et des capacités des combattants du Hamas vis-à-vis des soldats israéliens. Personne ne peut savoir ce qui va se passer.

Jour après jour, nuit après nuit, la chaîne en arabe Al Jazeera diffuse des images atroces : des piles de corps mutilés, des parents en larmes à la recherche de leurs proches parmi les dizaines de cadavres étendus sur le sol, une femme tirant sa petite fille de sous les décombres, des médecins sans médicaments tentant de sauver la vie des blessés. (Al Jazeera en langue anglaise, contrairement à son homologue en arabe, a effectué une étonnante volte-face, diffusant seulement des images aseptisées et reprenant la propagande du gouvernement israélien. Il serait intéressant de savoir ce qui s’est passé là-bas.)

Des millions de spectateurs voient ces terribles scènes, image après image, jour après jour. Ces images sont inscrites en leurs esprits pour toujours : horrible Israël, abominable Israël, inhumain Israël. Toute une génération d’ennemis. C’est un prix terrible, que nous allons être obligés de payer longtemps après que les autres résultats de la guerre elle-même auront été oubliés en Israël.

Mais il y a autre chose qui s’inscrit également dans l’esprit de ces millions de spectateurs : l’image de ces régimes arabes, passifs, misérables, corrompus.

Comme le voient les Arabes, un élément ressort au-dessus de tous les autres : le mur de la honte.

Pour le million et demi d’Arabes dans la bande de Gaza qui souffrent terriblement, la seule ouverture sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël est la frontière avec l’Égypte. C’est seulement par là que peuvent parvenir la nourriture qui permet la vie et les médicaments qui peuvent sauver les blessés. Cette frontière demeure fermée au pire moment d’horreur. L’armée égyptienne a bloqué la seule issue permettant à l’alimentation et aux médicaments d’entrer, alors même que sur les chirurgiens opèrent les blessés sans anesthésie.

D’un bout à l’autre du monde arabe résonnent les paroles de Hassan Nasrallah : Les dirigeants de l’Égypte sont les complices de ce crime, ils collaborent avec l’« ennemi sioniste » en tentant de briser le peuple palestinien. On peut supposer qu’il ne désignait pas uniquement Moubarak, mais aussi tous les autres dirigeants, du roi d’Arabie saoudite au président palestinien. En voyant les manifestations dans le monde arabe et en écoutant les slogans on a l’impression que pour de nombreux Arabes leurs dirigeants sont au mieux pathétiques et misérables, au pire des collaborateurs.

Cela aura des conséquences historiques. Toute une génération de dirigeants arabes, une génération imprégnée de l’idéologie du nationalisme arabe laïque, les successeurs de Gamal Abd-al-Nasser, Hafez al-Assad et Yasser Arafat, pourrait être balayée de la scène. Dans le monde Arabe, la seule alternative viable est celle de l’idéologie fondamentaliste islamique.

Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille.

L’autre jour, mon chauffeur de taxi à Tel-Aviv réfléchissait à voix haute : Pourquoi ne pas mobiliser les fils des ministres et des membres de la Knesset, les rassembler en une unité de combat et les envoyer à la tête de la prochaine attaque terrestre sur la bande de Gaza ?

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2454

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un autre :

Pour justifier la guerre, Israël préfère oublier le succès de la trêve, par Paul Woodward 5 janvier 2009

De juin à novembre 2008, la trêve a été appliquée avec succès par le Hamas. C'est uniquement lorsque Israël a rompu cette trêve le 5 novembre en lançant un raid qui a tué six membres du Hamas, que celui-ci a cessé d'appliquer l'accord conclu en juin. Aujourd'hui, la réalité de cette trêve, qui aurait normalement du conduire Israël à lever le blocus économique de Gaza, est dérangeante. A tel point que le site des Affaires Etrangères israélien a modifié un graphique représentant les tirs de roquettes afin de minimiser l'importance de ces quatre mois ou la paix commençait à s'installer. Et que le site web des forces armées israéliennes omet de mentionner cette période.

Par Paul Woodward, War in Context, 4 janvier 2009

Pendant quatre mois, sur une période s'étendant de l'été à l'automne, la trêve entre Israël et le Hamas a été un remarquable succès. De fait, si Israël avait douté de la capacité ou la volonté du Hamas de s'engager dans une trêve, l'État juif n'aurait eu aucune raison de demander que cette trêve soit prolongée lorsque sa date d'expiration, fin décembre, se rapprochait.

Mais l'heure est à la guerre, désormais. Non seulement la discussion d'une trêve est exclue par les initiateurs de cette guerre, mais l'histoire est également réécrite afin de minimiser la valeur d'un cessez-le-feu. Le souvenir de cette récente accalmie - la plus durable période de paix qu'aient connu les habitants du sud d'Israël au cours de ces dernières années - doit maintenant être effacé.

Un graphique élaboré par le gouvernement israélien représentant cette période de trêve raconte cette histoire récente en des termes que même un enfant pourrait comprendre.

Voici le graphique que le Ministère israélien des Affaires Etrangères affichait sur son site Web démontrant que de juillet à octobre le nombre de roquettes tirées, quoique non nul, se rapprochait de zéro. D'une moyenne de 179 roquettes par mois dans la période précédente de 2008, le nombre de tirs était tombé à seulement trois par mois (cf graphique ci-dessus).

Maintenant que la machine de propagande israélienne est repartie à plein régime, cette image montrant une trêve effective ne convient plus aux objectifs actuels du gouvernement israélien. En revanche, il est devenu plus correct de tenter de dissimuler ces nombres - par des chiffres ! Le ministère des Affaires Etrangères a ainsi supprimé le graphique dépouillé ci-dessus pour le remplacer par :

Dans la première image, les barres graphiques décrivaient de façon spectaculaire l'augmentation puis la chute du nombre de tirs de roquettes. Dans la version révisée, des blocs de taille égale (contenant les nombres) sont utilisés pour masquer le graphique. L'effet est clairement destiné à essayer de représenter l'accalmie comme n'étant rien de plus qu'une ondulation mineure dans une période d'attaques ininterrompues.

Le message qu'Israël veut maintenant faire passer, c'est que la trêve n'a jamais vraiment fonctionné. Au lieu de reconnaître que la trêve s'est effectivement effondrée lorsque Israël a lancé l'opération « double défi » le 5 Novembre, les tirs de roquettes qui ont suivi ce raid israélien sont utilisés pour masquer le fait que les tirs avaient réellement diminué avant cette date.

Si quelqu'un doute que ce raid israélien constituait bien une violation de la trêve, en dépit des déclarations sur l'attachement au succès de celle-ci, imaginez quelle aurait été la réaction d'Israël et du monde face à un raid mené par le Hamas sur le territoire d'Israël provoquant la mort de six soldats israéliens. Cela n'aurait pas été considéré comme une entorse à la trêve, mais comme un acte de guerre.

Sur le site web du porte-parole des forces armées israéliennes, une page de statistiques sur les tirs de roquettes, reproduite ci-dessous, omet tout simplement cette partie du dossier qu'Israël estime désormais inopportune de mentionner :

Entre la prise du pouvoir du Hamas et le début de la Tahadiya (trêve), (14 juin 2007 - 16 juin 16), on constate une moyenne de plus de 361 attaques par mois - une augmentation de plus de 350%.

Les 4 et 5 novembre, Israël a lancé l'opération « double défi », ciblant un tunnel que le Hamas construisait dans le cadre d'un plan visant à kidnapper des soldats israéliens.

A partir de la fin de l'opération « double défi » jusqu'à la fin de la Tahadiya [la trêve], (4 Novembre au 19 Décembre 2008) une période de seulement un mois et demi, on compte 170 tirs de mortiers, 255 Qassams, et 5 Grads visant la population civile en Israël.

Depuis la fin de la Tahadiya (19 Décembre 2008) jusqu'au début de l'opération « plomb fondu », (27 décembre 2008) une période d'un peu plus d'une semaine, environ 300 obus de mortier et roquettes ont été tirés sur Israël.

Depuis le début de l'opération « plomb fondu », 500 nouveaux tirs ont eu lieu, dont après vérification, 284 roquettes (Qassams et Grad), et 113 tirs de mortiers.

Ces quatre mois de trêve sont-ils donc sans aucune valeur ? Étant donné qu'ils sont devenus le précurseur de la guerre, la réponse désormais est oui, apparemment.

Mais cela n'aurait pas du tourner de cette façon. L'efficacité avec laquelle le Hamas a fait appliquer la trêve aurait dû inciter Israël à lever son blocus économique de Gaza.

Au lieu de quoi, nous sommes une fois de plus les témoins de l'appétit apparemment insatiable d'Israël pour la guerre, même s'il ne se lasse pas de clamer sa volonté de paix.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2457

Modifié par Bandaa Bono
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Une secte...

Humour............

Heureusement qu'en tant que catho et descendant de cette branche j'en suis pourvu, parce qu'en face il en lynche pour moins que ça...

Hé bien , le christianisme à l'origine était une secte ....difficile a admettre pour certains mais pourtant vrai ! !

Au fait combien étaient -ils ? Ils vivaient cachés , je crois ?...!

Modifié par MarcM
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Une grille d'analyse pour la lecture des médias

http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7769

6 janvier 2009 12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les grands médias. REPRISE d’ARTICLE Note de Sin Permiso : Notre ami et collaborateur Emir Sader nous a fait parvenir ce texte anonyme envoyé, en français, au blog qu’Emir tient dans la publication brésilienne Carta Maior.

1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».

2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».

4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».

5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

7. Quand on mentionne le mot “Hezbollah”, il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».

8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.

9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève ».

10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux »

Traduction en espagnol pour Sin Permiso de Leonor Març

http://www.sinpermiso.info/textos/index.php ?id=2273

Traduit de l’espagnol par Manuel Colinas

http://www.rebelion.org/noticia.php ?id=78468

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Te fais remarquer que si on remplace Israel, par Chine, ca marche aussi. lapleunicheuse

Ca ne fonctionne pas aussi simplement, il faut faire plus d'adaptations. Mais le principe fonctionne pour tout système dominant qui cherche à imposer sa vision des choses.

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http://www.dailymotion.com/video/x7srzf_pa...h-bataclan_news

Déjà éjectée de Dailymotion... faudrait pas alarmer le français moyen !!!

De bien belles images, des figurants cachés sous leur torchon de cuisine...

Ils font preuve d'un sacré courage ainsi masqués, mais ils sont en toute conformité avec leurs idoles: Ces dirigeants du Hamas, ces terroristes islamistes qui se cachent leurs armes dans les écoles et utilisent des civils comme bouclier humain.

Les acteurs de cette vidéo sont probablement français, ils se sentent légitimés de faire une telle promotion, normal vu le soutien que d'autres français leur apportent et ça c'est pas très glorieux...

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Stéphane Hessel : « un véritable crime contre l’humanité » à Gaza 7 janvier 2009 L’Ambassadeur de France Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté, comdamne vivement le comportement d’Israël à Gaza et appelle au retour à la table de négociation pour mettre en place la seule solution à ses yeux, celle des deux Etats « rendue de plus en plus difficile, au fur et à mesure que s’accumulent de part et d’autre, soit le mépris et l’humiliation, soit la haine. » Il faut que cette accumulation cesse le plus vite possible, dit-il et alors, « au nom de ce que l’histoire nous a appris sur la possibilité du pardon, [...] il faut avoir hâte que cette possibilité de pardon et de solidarité dans un Proche-Orient pacifique puisse être rétablie. »

Stéphane Hessel s’entretient avec Swiss Info, 5 janvier 2009

Stéphane Hessel : En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante.

Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité.

Ce terme, vous osez le prononcer ? C’est la disproportion qui vous choque, entre les roquettes palestiniennes et une offensive terrestre massive ?

C’est l’ensemble du comportement. C’est naturellement la disproportion, vous avez raison de le souligner...Une terre densément peuplée, la plus dense du monde probablement, sur laquelle on frappe avec des instruments militaires qui ne peuvent pas faire la différence entre les militaires et les civils. D’ailleurs il n’y a pas de militaires, il n’y a que des civils à Gaza - des militants peut-être, mais sûrement pas une armée.

Donc c’est une armée, l’une des plus puissantes du monde, qui s’attaque à une population qui n’a vraiment pas de défense. Ca, c’est typiquement un crime de guerre.

A quoi peut aboutir cette offensive ?

C’est le plus grave. On a bien l’impression que une fois de plus des militaires essayent de mettre un terme à l’activité de guérilla. Nous avons vu que dans tous les cas de figure récents dans le monde, que ce soit le Vietnam, la Tchétchénie ou quoique ce soit d’autre, il n’y a pas de solution militaire. La solution c’est la négociation.

Ce qui se passe en ce moment au Caire est extrêmement important. Il faudrait que les dirigeants israéliens se rendent compte qu’à ne pas accepter une négociation et un cessez-le-feu, et une négociation pour la paix, ils font un tort immense à leur pays, et aussi à leur armée. Tsahal avait la réputation d’être une armée honorable. Elle ne l’est plus lorsqu’elle frappe sur des gens sans défense.

C’est également le spectre de l’échec en 2006 au Liban qui revient, et pourtant de nombreuses résolutions depuis de nombreuses années, ont été prises notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, mais jamais appliquées pour quelles raisons selon vous ?

Parce que l’Etat d’Israël, depuis des décennies, a réussi à berner sa population. A faire croire à sa population que l’Etat était en danger, que sa sécurité était à chaque instant menacée, et que pour cela il ne fallait ne tenir aucun compte de ce que pense la communauté mondiale, et s’assurer en tout cas de l’appui de l’Etat évidemment le plus puissant à l’heure actuelle, les Etats-Unis. Nous ne pouvons qu’avoir un espoir, c’est qu’avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, les Etats-Unis cesseront d’apporter un soutien inconditionnel et dramatique à un Etat qui continue à violer les résolutions internationales.

Mais le choix de la violence, [provient du fait] que la blessure de la seconde guerre mondiale et de la Shoah n’est pas refermé...

Oui, c’est évidemment ce qui permet à un gouvernement qui lui n’a plus rien à voir avec cette Shoah, et qui n’est plus composé de victimes potentielles de cette Shoah... que ce gouvernement puisse s’appuyer sur ce souvenir dramatique, auquel nous sommes tous extraordinairement sensibles, moi tout le premier. C’est l’horreur, absolue commise par les nazis. Mas cela ne doit pas permettre à un Etat d’Israël, actuellement le plus puissant de la région, de violer impunément toutes les règles internationales.

Vous êtes très sévère avec l’Etat d’Israël, Stéphane Hessel... Jusqu’à maintenant le chemin vers la paix c’était deux Etats côte à côte, un Etat Palestinien et un Etat Israélien. Est-ce encore possible, ce partenariat avec les Palestiniens ?

C’est la seule solution. Elle est rendue de plus en plus difficile, au fur et à mesure que s’accumulent de part et d’autre, soit le mépris et l’humiliation, soit la haine. Il faut que cette accumulation cesse le plus vite possible, et alors, au nom de ce que l’histoire nous a appris sur la possibilité du pardon - nous l’avons éprouvé, nous européens, et dans d’autres pays, en Afrique du Sud aussi - il faut avoir hâte que cette possibilité de pardon et de solidarité dans un Proche-Orient pacifique puisse être rétablie.

Stéphane Hessel est un diplomate, ambassadeur, ancien résistant et déporté français, qui a notamment participé à la rédaction de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2470

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Faut pas chercher dans de grandes théorisations, les faits suffisent amplement...

En tout cas pour le moment c'est: La correction d'abord et ensuite on discute? et à ce moment cela sera peut être constructif...

Mais continuez de fouiller, masturbez vous l'esprit en tout sens... naqua mouchqui !!!

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Mais continuez de fouiller, masturbez vous l'esprit en tout sens... naqua mouchqui !!!

naqua mouchqui ???? cela veux dire ?

Modifié par Bandaa Bono
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Le conflit dure toujours mais le sujet est deja relégué en page trois des nouveaux messages....

Les deux parties refusent de se conformer a la demande de cesser le feu de l'ONU.

- Israël cherche toujours a neutraliser les tirs de roquette du Hamas sur son territoire et ne peut pas, vis a vis de son opinion publique sortir de se conflit autrement qu'apres avoir atteinds les buts qu'elle s'est fixée surtout apres le resultat de la derniere intervention au liban qui avait mis les responsable de l'armée a l'index pour leur gestion de cette intervention.

- Le Hamas, lui ne veut pas donner l'impression de ceder devant les israëliens mais de ce fait mene les palestiniens dans l'impasse car ce sont eux qui subbissent les raids israëlien et les destructions de leur infrastructure.

L'opinion internationale pointe du doigt les conditions de l'intervention d'Israël, sans toutefois vraiment parler de la cause de cette intervention (les tirs de roquettes) mais Israël est assez peu sensible a l'opinion internationale, quand au Hamas, il s'en fout totalement....

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Le conflit dure toujours mais le sujet est deja relégué en page trois des nouveaux messages....

Les deux parties refusent de se conformer a la demande de cesser le feu de l'ONU.

- Israël cherche toujours a neutraliser les tirs de roquette du Hamas sur son territoire et ne peut pas, vis a vis de son opinion publique sortir de se conflit autrement qu'apres avoir atteinds les buts qu'elle s'est fixée surtout apres le resultat de la derniere intervention au liban qui avait mis les responsable de l'armée a l'index pour leur gestion de cette intervention.

- Le Hamas, lui ne veut pas donner l'impression de ceder devant les israëliens mais de ce fait mene les palestiniens dans l'impasse car ce sont eux qui subbissent les raids israëlien et les destructions de leur infrastructure.

L'opinion internationale pointe du doigt les conditions de l'intervention d'Israël, sans toutefois vraiment parler de la cause de cette intervention (les tirs de roquettes) mais Israël est assez peu sensible a l'opinion internationale, quand au Hamas, il s'en fout totalement....

Oui. C'est un conflit sans arbitre mdrmdr

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Pour l'instant les bombes continuent de tomber des deux côtés...

Sauf que certaines tombent plus d'un côté que de l'autre avec des victimes innocentes provenant plus d'un côté que de l'autre !

Ensuite , avec nos deniers , , nous aiderons à la reconstruction de gaza !

Alors pas du tout !

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C'est une guerre pas du sport... pas d'arbitrage, on ne compte pas les points avant la fin, pas de règle c'est la loi du plus fort qui l'emporte.

Une médiation ensuite pour en tirer un enseignement...

Débat intéressant sur la 3 l'autre soir jeudi 8 janvier...

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