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Le Web des Cheminots

Difficultés entre les régions et la SNCF


Messages recommandés

Oui on devrait prévoir des réserves et tout ce qu'on veut mais si demain tout le monde fait pareil, il faudra autant de réserves que d'agents.

Une piste pour avoir des agents au comportement serieux: qu'ils aient en face des chefs au comportement irreprochable, humainement parlant...

Il y aura toujours quelques deviants, mais si l'ambiance est serieuse, les coups de fumistes ne se multiplierons pas .....

Effectivement, il peut y avoir aussi un management façon "privé", à la kalach'... est ce mieux ???

Afin d'eviter des mauvaises comprehensions, ce propos est une généralité, pas une reponse au cas precis de Nipou...

Fabrice

Fabrice

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Moi, je reviens au sujet: la gare de Creil a besoin de travaux, particulièrement au niveau de la "bifurcation de la honte" qui mène à Saint-Quentin, Maubeuge, et autrefois Bruxelles. Chaque fois qu'on passe dessus, on saute au plafond! A propos de cette ligne, je vous fais part de la dernière plaisanterie en date qui, à coup sûr, ne va pas faire rire le staff de la région Picardie quand il en aura connaissance: il s'agit de la correspondance impossible! Depuis le 11 décembre dernier, certains trains Corail Intercités Paris-Maubeuge sont limités à Saint-Quentin, et relayés ensuite par un car. Le temps alloué à cette correspondance routière est 1 h 05 min entre Saint-Quentin et Aulnoye-Aymeries, c'est écrit sur les billets et les fiches horaires. Le problème, c'est qu'il est impossible d'assurer le trajet en moins d'1 h 15 min, même en partant à l'heure et avec une circulation fluide, et aussi en respectant les limitations de vitesse (on est sérieux dans l'entreprise De Winter). Résultat : lorsqu'on arrive à Aulnoye-Aymeries, les corespondances sont déjà parties; le chef de service de cette dernière gare affirme avoir prévenu sa hiérarchie de ce problème; seulement, cela fait deux mois et demi que ça dure, et, chaque jour, de nouveaux pigeons se font avoir . Moralité (probable) de l'histoire : "à nous de vous faire préférer Eurolines"!

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Invité necroshine

http://www.20minutes.fr/bordeaux/886067-sncf-declenche-plan-urgence-ter-aquitaine

TRANSPORTS - Face à la grogne qui monte en Aquitaine depuis le mois de janvier en raison des nombreux retards ou annulations de TER, la SNCF va mettre en place un plan d'urgence qui consistera à un renforcement des moyens...

Un «plan d’urgence» pour rétablir la situation des TER en Aquitaine. Jean-Pierre Farandou, président de SNCF Proximités en charge des TER au niveau national, est venu ce vendredi à Bordeaux rencontrer le conseil régional et les associations d’usagers. «Nous allons mettre le paquet pour améliorer la situation sur le matériel», a annoncé le numéro deux de la SNCF, qui s’est engagé à mettre en place «d’ici à quinze jours» un «plan d’urgence». Il consistera à un «renforcement des moyens dans les organisations» via des embauches ou des mutations de personnels SNCF vers l’Aquitaine. «L’atelier de maintenance de Bordeaux a commencé à travailler en 2X8 en semaine depuis le mois de janvier, nous allons intensifier cette organisation et l’étendre aux week-ends.» Objectif: laisser le moins de matériel possible immobilisé. «Plusieurs dizaines» d’agents supplémentaires devraient ainsi venir rejoindre le technicentre d’Aquitaine. Les équipes de «dépannage mobile», capables de se rendre sur les lieux d’un incident rapidement, seront elles aussi renforcées.

«Pas la seule responsable»

Les pannes de matériels, et les accidents, sont l’une des raisons principales aux nombreux retards enregistrés sur le réseau aquitain depuis le début de l’année, notamment sur la ligne Bordeaux-Agen, a reconnu Jean-Pierre Farandou. «Nous avons perdu deux points de régularité depuis le début de l’année, après une année 2011 encourageante. C’est inacceptable.» Le patron des TER ne veut pas pour autant que le personnel SNCF, qu’il assure être «très mobilisé», soit «stigmatisé.» Il a également salué la discussion en interne «avec les syndicats» sur les renforcements des équipes de nuit et du week-end.

Si la SNCF «comprend» la colère des usagers et du conseil régional, qui a menacé il y a quelques jours l’entreprise de «poursuites judiciaires» si la situation ne s’améliorait pas, elle souligne également ne pas être la «seule responsable» dans la dégradation de la qualité de service observée depuis deux mois. «De nombreux travaux ont été engagé sur l’infrastructure dans la région, et sur ce point RFF doit mieux planifier le calendrier de ses travaux. Des autorisations de circulation sur certains sillons nous sont accordées, mais ne correspondent pas toujours à la réalité, en raison de travaux qui n’étaient pas prévus. Dans cette situation, c’est la panique à bord.» Les deux entreprises se sont engagées à «passer au peigne fin» la carte des travaux en Aquitaine, et particulièrement sur la transversale Sud entre Bordeaux et Toulouse, une des lignes particulièrement impactées.

Des améliorations souhaitées dès le mois de mars

Jean-Pierre Farandou a par ailleurs démenti que la SNCF donnerait la priorité à ses TGV en Aquitaine. «Nous avons regardé ligne par ligne, tous nos trains, qu’il s’agisse du TER, du fret ou du TGV, sont impactés par la situation.»

La SNCF espère une amélioration de la situation «dès le mois de mars.» Les associations d’usagers se sont déclarées de leur côté «satisfaites» de «la prise en compte» de leurs problèmes et attendent dorénavant des résultats. «Nous espérons aussi des améliorations sur la communication, car lorsque vous attendez un train qui n’arrive pas, qu’il fait -12°C et que vous n’avez aucune information, c’est insupportable» souligne la Fédération des usagers d’Aquitaine. Françoise Leclerc, de l’association des usagers du sud-gironde, espère pour sa part que «cette fois-ci, nous allons arriver à une situation fiable, et durable.»

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Invité necroshine

http://www.ville-rail-transports.com/content/17069-ter-la-franche-comt%C3%A9-%C3%A0-son-tour-menace-de-ne-plus-payer

TER : la Franche-Comté à son tour menace de ne plus payer

A l’issue d’une réunion, le 23 février, à Besançon, Marie-Guite Dufay, présidente PS du conseil régional de Franche-Comté, a mis les pieds dans le plat devant la presse. « On voit des trains supprimés, des trains quasiment toujours en retard et des trains pas adaptés. La situation est extrêmement grave et préoccupante, alors que la région a augmenté l’offre des TER avec une rallonge de 6 millions d’euros pour 2012. »

« Je pense que je m’autoriserai à suspendre les paiements à la SNCF. J’espère qu’on n’en arrivera pas là », a menacé la présidente. La facture du TER représente 90 millions en Franche-Comté.

La présidente laisse un mois à la SNCF pour arranger la situation des 21 000 utilisateurs quotidiens du TER.

Selon le site d’information macommune.info, Marie-Guite Dufay est très fâchée que, lors de la négociation de la convention 2012, la SNCF n’ait pas prévenu que la Franche-Comté serait une des régions les plus affectées par des travaux. Marie-Guite Dufay a annoncé un taux de dysfonctionnements de 22 % en moyenne, au lieu de 7 à 8 % généralement, et de 44 % sur certaines lignes, comme la liaison Belfort - Montbéliard - Besançon.

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Mais où sont donc les specialistes embauchés dans les CR ??? disparus sous la table ??? dénués de coups de gueule ??? Les travaux, il ne fallait même pas être specialiste Infra, pour predire leurs necessité....quelques rencontres sur le terrain avec les chefs de brigade qui vont bien, et en deux semaines, une ebauche de ce qu'allait être la misère se serait fait jour.....

On va en crever, de tous ces "profils plats"...

Voyez où nous menne cette politique de silence, pour ne pas "deranger": à la catastrophe..!!!

Fabrice

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vous n'avez pas l'impression que ce brusque déluge de plaintes suite à désorganisation du trafic n'est pas tout à fait innocent ? le TER serait-il l'objet de toutes les attentions d'un successeur caché de Véron ???

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Le dysfonctionnement actuel TER imputable à SNCF, c'est une histoire de personnel: conducteurs, et surtout maintenance..imputable à RFF: l'etat des lignes ( cadeau un peu empoisonné fait à RFF "des debuts"...)

Oui, coordination mediatique des coups de gueule Regionaux??? c'est effectivement pas innocent....

Maintenant, voyant les loups à l'oeuvre dans les EF, un CR de Gauche peut il sciamment vouloir confier une exploitation à de tels margoulins ???

S'il faut rafraichir quelques memoires en CR, on peut être utile...))

Fabrice

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Au dela de ces plaintes simultanées qui arrivent à un moment judicieusement choisi, ce qui marque le plus dans cette affaire est le silence assourdissant de la direction SNCF pourtant championne de la com'.

Pas un début d'explication, pas un embryon d'excuses, seulement les réponses navrées des responsables de blogs face aux critiques de plus en plus virulentes des voyageurs.

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Invité necroshine

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201922309896-la-franche-comte-denonce-une-absence-quasi-totale-d-anticipation-des-difficultes-295992.php

La Franche-Comté dénonce une absence quasi totale d'anticipation des difficultés

La région menace de suspendre son paiement à la SNCF au titre de la convention de gestion du réseau. Elle verse 90 millions d'euros par an à la SNCF.

En Franche-Comté, la mise en place du cadencement des TER, le 11 décembre, a coïncidé avec la mise en service du TGV Rhin-Rhône. Dans le cadre de cette réorganisation du rail, la gare de Besançon-Franche-Comté TGV a notamment été dotée d'une liaison TER à Besançon-Viotte (sa gare de centre-ville) et la région a globalement ajouté 15 % de kilomètres à son réseau. Elle doit pour cela s'acquitter de 6 millions d'euros supplémentaires cette année auprès de la SNCF, à laquelle elle verse déjà 90 millions d'euros par an au titre de la convention 2007-2012 sur la gestion du réseau.

En échange de cet effort financier accru, la collectivité ne s'attendait pas aux perturbations (retards, annulations de trains, matériel inadapté) subies par une partie des 21.000 usagers quotidiens qui ne manquent pas de se plaindre à l'autorité organisatrice du TER.

L'avis des usagers

Selon elle, le taux de dysfonctionnement serait passé de 8 % avant le 11 décembre à 22 % en moyenne et même à plus de 40 % sur la ligne Besançon-Belfort. Une ligne très fréquentée. Ce qui met sa présidente, Marie-Guite Dufay, très en colère, à tel point qu'elle n'exclut pas, si la situation ne s'est pas améliorée d'ici à fin mars, de suspendre son paiement mensuel à la SNCF. Deux courriers ont été envoyés à Guillaume Pepy, son président, les 21 décembre et 17 février, dans lesquels elle dénonçait « l ‘absence quasi totale d'anticipation » des difficultés.

« Nous partageons le constat assez sévère fait par la région, mais nous différons un peu sur l'analyse », remarque François Jeannin, le président de la FNAUT Franche-Comté, qui estime que la région est maîtresse de l'offre de la desserte et du matériel et donc en partie elle aussi responsable. « Pour ma part, je préconise l'embauche par la région de quelqu'un de très pointu dans le ferroviaire pour pouvoir faire face à la SNCF », souligne-t-il.

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29/02 | 07:00 | Franck Niedercorn

L'Aquitaine brandit la menace de poursuites judiciaires pour obtenir un meilleur service

Constatant une dégradation du service, le président de région veut durcir les pénalités. La SNCF s'est engagée à améliorer la maintenance des TER.

Ecrit par

Franck NIEDERCORN

Bordeaux

« Nous avions auparavant des relations de confiance, ce sont aujourd'hui des relations de défiance. »Patrick du Fau de Lamothe, conseiller délégué aux TER et à l'intermodalité n'a pas de mots assez durs pour évoquer la SNCF. Le 13 février dernier, alors que pour cette seule journée 14 trains avaient été supprimés sur 317 en circulation quotidiennement, Alain Rousset, le président du conseil régional a tapé du poing sur la table menaçant d'assigner la SNCF devant la justice. En fin de semaine dernière, l'entreprise publique a dépêché sur les bords de la Garonne Jean-Pierre Farandou, directeur général SNCF Proximité et à ce titre responsable de l'activité TER pour rencontrer Patrick du Fau de Lamothe en compagnie d'Alain Petitpoisson, directeur délégué TER Aquitaine.

Moyens supplémentaires

Le conseiller régional a énuméré toutes les récriminations du conseil régional à l'égard de l'entreprise ferroviaire qui exploite une quinzaine de lignes et transporte 40.000 voyageurs à bord des TER : « Le conseil régional verse 178 millions d'euros par an à la SNCF. En termes de service, le compte n'y est pas »,explique Patrick du Fau de Lamothe qui égrène les retards, les trains surchargés, voire simplement annulés, liés selon lui à des problèmes d'exploitation ou liés à un manque de moyen accordés par la SNCF. « Nous avons une disponibilité des TER inférieure à 75 % alors qu'elle est de 95 % pour les TGV », assure Patrick du Fau de Lamothe. Et d'ajouter : « Le TER est un service public et la SNCF les considère comme de simples correspondances de ses TGV. »

Jean-Pierre Farandou s'est déjà engagé à faire travailler les équipes de maintenance en 2 x 8 et à créer des équipes mobiles. D'ici à une quinzaine de jours un « plan de progrès »pouvant comprendre des moyens humains supplémentaires devrait être présenté. Outre le recours à la justice l'exécutif régional menace aussi de modifier les contrats et durcir les pénalités tenant compte non seulement de la ponctualité mais aussi des taux de disponibilité.

FRANK NIEDERCORN, Les Echos

CORRESPONDANT À BORDEAUX

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201922397989-l-aquitaine-brandit-la-menace-de-poursuites-judiciaires-pour-obtenir-un-meilleur-service-295949.php

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  • 2 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/03/12/SNCF-conseil-regional-les-relations-deraillent

SNCF - conseil régional : les relations déraillent

Exaspéré par les nombreux dysfonctionnements actuels, le président de la Région brandit la menace de sanctions financières… Sera-t-elle suivie d’effets ?

Le président du conseil régional, François Bonneau, en a assez du mauvais fonctionnement ferroviaire et menace la SNCF de rompre le dialogue tant que n'aura pas été « restauré un fonctionnement de qualité sur l'ensemble des lignes ».

Dans un communiqué, l'élu se fait même menaçant : « Le non-respect de ces exigences par la SNCF conduirait la Région à remettre en cause l'application de la convention qui la lie à la SNCF, notamment dans son volet financier. »

Dans son communiqué, François Bonneau indique : « J'ai informé la directrice régionale de la SNCF que je souhaitais des mesures exceptionnelles face à une situation exceptionnelle et inacceptable. »

Le président est d'autant plus exaspéré qu'il a l'impression d'être seul à faire des efforts : en effet, son vice-président Jean-Michel Bodin, vient d'annoncer que la Région débloquait 256.000 € pour rétablir la liaison La Souterraine-Châteauroux et qu'elle venait « enfin » d'obtenir de la SNCF le doublement de la capacité d'accueil du TER de 17 h 40 entre Orléans et Tours.

En plusieurs villes du Centre, des usagers SNCF manifestent leur mécontentement dans les rues. François Bonneau se place donc ici résolument et publiquement à leur côté. Mettra-t-il pour autant sa menace à exécution ? À notre connaissance, jusqu'à aujourd'hui, même quand la SNCF ne tenait pas tous ses engagements, la Région ne lui a jamais fait payer les pénalités pourtant prévues dans ladite convention.

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[...] À notre connaissance, jusqu'à aujourd'hui, même quand la SNCF ne tenait pas tous ses engagements, la Région ne lui a jamais fait payer les pénalités pourtant prévues dans ladite convention.

C'est partiellement inexact.

Il y a bien des pénalités qui sont reversées à la Région, mais cette dernière les réutilise pour financer en partie la rénovation des infrastructures (cf ligne Paris - Chateaudun - Tours pour l'exemple qui me vient en tête, ou pour la réouverture de Chartres - Orléans).

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listons les régions mécontentes:

l'Aquitaine

le CENTRE

la Franche Compté

qui d'autre?

Salut !

Il y a aussi la Région Picardie qui n'est pas satisfaite de la prestation

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un sacré sabotage en marche accélérée !! et on parle de Pépy comme ministre des transports si Hollande passe ???

pas Pépy mais le maire de Strasbourg “Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg et président du Gart,

qui est visé par une information judiciaire pour favoritisme et recel de favoritisme, suite au financement par la ville de trois études de faisabilité du tramway de Bamako. Ces études, d’un montant de 50 000 euros, ont été confiées en 2009 aux bureaux d’ingénierie Serue et Transitec et à l’agence d’architecture Nogha Consulting, sans appels d’offres préalables. « C’est notre expérience et notre savoir-faire en matière de transport, et notamment de tramway, qui ont suscité l’intérêt des autorités maliennes pour cette coopération », explique Roland Ries, qui se dit « serein sur les suites » de l’information judiciaire, menée à Nancy. « Nous aurions pu apporter un fonds de concours à la ville de Bamako au titre de nos actions de coopération : nous avons préféré que la ville de Strasbourg assume la dépense elle-même… D’ailleurs, les choses ont débouché in fine sur la décision de principe de construction d’un tramway. Je m’en réjouis », déclare Roland Ries. L’industriel alsacien Lohr Industries a signé, en août dernier, un accord préliminaire pour l’équipement d’un réseau de tram sur pneus dans la capitale malienne” (source)

Ensuite, Jean-Jacques Auxiette président des Pays de la Loire

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Dernier motif de colère en date de la région des Pays de la Loire: des travaux d'urgence sont en cours sur 20 km entre Sainte-Pazanne et Machecoul (ligne Nantes-Pornic) parce qu'une tournée d'inspection vient de décrouvrir plusieurs rails DC risquant de casser (certains datent de 1897) ! Pour éviter une situation similaire à celle du BA, la région PDL va donc devoir remettre la main à la poche, alors qu'elle avait déjà financé une bonne part de la réfection de la voie sur la première partie de la ligne en 2009/2010, et que rien n'avait été signalé à cette époque sur l'état catastrophique du reste de la section !

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la région PDL va donc devoir remettre la main à la poche, alors qu'elle avait déjà financé une bonne part de la réfection de la voie sur la première partie de la ligne en 2009/2010,

Ou alors elle va faire fermer le ligne, et RFF sera content.

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Invité necroshine

Rien avait été signalé ? Ou RFF n'a pas remonté les infos de l'infra SNCF ???

N'empeche que RFF n'a plus de raison d'etre a mes yeux, vu que se sont les région qui se substituent du financement des lignes....

Dissolution RFF et tous ses emplois fictifs !!!

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Non, non, la ligne ne fermera pas, puisque les travaux ont commencé. A ce propos, c'est sur la ligne Nantes-Saint-Gilles Croix de Vie que ça se passe, et non pas Nantes-Pornic. Mille excuses pour mon erreur géographique!

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RFF l'avait signalé, la région politique le savait très bien mais le chèque à faire était un peu trop gros d'un coup.

Ils ont donc fait une moitié avec RVB et signalisation etjuste signalisation sur l'autre partie.

La SNCF a prévenu : avec ça, on ne fera pas mieux qu'avant (bé oui, sur une moitiié de ligne ...).

Le politique a exigé plus de trains pour les électeurs.

Plus de train il y a eu ... et ça a cassé.

Aujourd'hui ce ne sont pas travaux qui sont engagés mais des LTV posés en attente des travaux prévus pas avant 2014.

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article sur Ville-Rail-Transport

Désolé pour le long copier/coller mais VRT a la mauvaise habitude de bloquer rapidement ses analyses (ce qui limite fortment son influence sur Internet, politique assez suicidaire quand on tente de tenir un créneau si étroit...)

http://www.ville-rail-transports.com/content/17136-ter-la-fronde-des-r%C3%A9gions

TER : la fronde des régions

Aquitaine, Picardie, Franche-Comté… La liste des régions qui se plaignent des services TER de la SNCF s’allonge. Le ton monte. Des coups de gueule et des menaces qui ont valu de nouveaux engagements de l’entreprise. Un exemple que d’autres régions pourraient être tentées de suivre ?

Cela revient comme un leitmotiv. Régulièrement, des régions montent au créneau pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de desserte par TER. Mais cette fois-ci, un cran semble avoir été passé. Et il y a de quoi : en Aquitaine par exemple, en janvier et février, reconnaît la SNCF, le taux de ponctualité a chuté brutalement à 80 % environ, « après une année 2011 encourageante ». En cause, les travaux sur le réseau mais aussi et surtout, selon les élus régionaux, des problèmes d’exploitation et des pannes de matériel.

En Franche-Comté, l’insatisfaction des voyageurs atteint des niveaux records sur certaines lignes, affirme le conseil régional, qui dénonce des retards incessants et des suppressions de trains, auxquels s’ajoute depuis décembre dernier la refonte des horaires de nombreuses circulations.

La Picardie quant à elle affirme subir une très nette détérioration de la qualité de services sur ses axes régionaux, avec des retards en cascade, des trains bondés quand ils ne sont pas annulés. 

Tout cela fait les gros titres de la presse régionale. Période préélectorale ou volonté de rappeler qui est le patron dès lors que la situation de monopole de la SNCF ne semble plus garantie ? Les élus ne sont plus prêts à laisser passer les dysfonctionnements, d’autant qu’ils estiment payer de plus en plus cher la prestation TER. Et ils le font savoir haut et fort.

Alain Rousset, le président du conseil régional d’Aquitaine, a dégainé le premier en février. « Sur certaines lignes comme Bordeaux - Agen, via Langon, près de 253 retards ont été enregistrés depuis le début de l’année par une association d’usagers », a rappelé l’élu socialiste, également président de l’Association des régions de France (ARF), en demandant des comptes à la SNCF. 

Devant l’incendie qui menaçait, la SNCF a réagi. Le 24 février, Jean-Pierre Farandou est venu prendre des engagements pour redresser la situation. Le patron de SNCF Proximités a promis de mobiliser des moyens humains supplémentaires en Aquitaine pour parvenir à un taux de régularité de 90,5 % demandé par la région. Cela dans le cadre d’un système de pénalités durci en cas de manquements à ces obligations.

La SNCF s’engage à fournir à la région un récapitulatif des problèmes rencontrés et des mesures pour y remédier. Enfin, elle va finaliser, d’ici au 10 mars, « un plan de progrès comprenant des indicateurs permettant une évaluation régulière », rappelle le conseil régional. « Les actions proposées seront testées pendant deux, trois mois, puis intégrées à un avenant liant la région et la SNCF, avec un suivi tous les deux mois. » Enfin, la SNCF promet « une transparence en temps réel » vis-à-vis de la région.

La SNCF a aussi entendu le message du président de la Picardie qui a organisé une conférence de presse le 22 février à Creil pour se faire l’écho du mécontentement des usagers de sa région. « Je reçois chaque jour des E-mails d’usagers mécontents, ça ne peut plus durer, il faut que la SNCF se bouge », a prévenu Claude Gewerc, menaçant de suspendre les paiements de la région à la SNCF, tant le service est « exceptionnellement dégradé ». Une dégradation due en partie au cadencement mis en place depuis décembre dernier. « Nous avions prévenu la SNCF qu’elle n’avait pas les moyens d’un changement aussi important avec des machines dont la moins vieille a 40 ans d’âge », rappelle Daniel Beurdeley, vice-président du conseil régional, chargé des transports. Mais la région met surtout en cause « la fragilité de l’organisation de la SNCF », ainsi que « ses difficultés à gérer des situations perturbées et à revenir à une situation normale ».

Invitée à s’exprimer, la direction régionale SNCF a, là encore, sorti un dispositif de mesures pour redresser la barre. Elle s’engage notamment à augmenter la capacité de certains trains aux heures de pointe et à faire « un geste commercial » sur les abonnements d’avril, indique-t-on du côté du conseil régional.  Allumés, les feux des contestations régionales semblent pour le moment contenus par la SNCF. Jusqu’à quand ? 

Selon certains observateurs du monde ferroviaire, il y aurait « un précédent Paca ». Cette région a bénéficié d’un protocole d’accord signé il y a un an, en janvier 2011, entre Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et son propre président, Michel Vauzelle, alors furieux du service TER catastrophique dans sa région. Comprenant 250 actions, ce plan, baptisé « PrioriT », a permis de renverser la vapeur. Considéré comme le mauvais élève, le TER Paca affiche de beaux progrès. « Les élus commencent à comprendre que, quand ils tapent du poing sur la table, la SNCF est capable de réagir. Elle n’invente rien d’extraordinaire, mais elle s’oblige à mettre en œuvre une nouvelle organisation avec un suivi journalier de la fiabilité », souligne un observateur. D’où sa question, qui reste pour l’heure sans réponse : « Pourquoi la SNCF n’anticipe-t-elle pas ? »

Marie-Hélène POINGT

Patrick du Fau de Lamothe, conseiller régional d’Aquitaine, délégué aux TER

« Nous sommes passés d’une relation de confiance à une relation de défiance »

« Dès juin 2011, nous avons mis en place avec la SNCF un plan de progrès comportant des indicateurs pour mesurer la performance propre de l’exploitation, indépendamment des travaux. Nous voulions sortir de la guéguerre SNCF-RFF. Des problèmes d’exploitation ont été identifiés depuis un an. Certains tiennent par exemple à l’entretien des matériels roulants. La disponibilité des trains est très insuffisante, voire inacceptable. La gestion des personnels est aussi en cause : ainsi pendant les fêtes de fin d’année, il manquait la bagatelle de 15 conducteurs ! Il y a peut-être de l’ordre de 25 à 30 % d’incidents liés aux travaux. Tout le reste est lié à des questions d’exploitation. Un autre point est essentiel : la SNCF nous a demandé de participer au fonctionnement d’un centre opérationnel de proximité en nous faisant miroiter une meilleure information des passagers et de la région. Mais nous constatons toujours une rétention des informations de la part de la SNCF. Nous avons signé en 2009 une convention pour dix ans, qui assure un forfait minimal garanti. La SNCF a une obligation de résultats. Faute de quoi nous pourrions envisager des contentieux indemnitaires. Nous sommes passés d’une relation de confiance à une relation de défiance. Nous avons fixé à la SNCF des objectifs à 15 jours, à un mois. Nous ne pouvons plus accepter que les régions de France soient ainsi maltraitées. »

Propos recueillis par M.-H. P.

Coup de froid sur les relations SNCF-régions

Au moment de la vague de froid, la SNCF a mis en place, dans une dizaine de régions, des plans hivernaux se traduisant par des dizaines de trains supprimés chaque jour. Les autres régions n’ont pas été pour autant épargnées par les défaillances d’équipements en opération, entraînant des suppressions de trains. « Pourtant, les trains sont conçus pour tenir jusque moins 25 °C. Cela arrive que des trains ou des équipements ne supportent pas le froid, mais en l’occurrence, cela a vraiment été généralisé et le délai pour en sortir a été très long : nous nous posons des questions », indique-t-on à l’ARF. Les régions ont assez mal vécu ces défaillances et pointé le manque de communication dans un contexte où les résultats de la SNCF affichaient la belle performance financière de la branche Proximités.

G. L.

En Picardie, la SNCF sur le banc des accusés

Pas moins de 457 trains en retard aux seuls mois de janvier et février, 123 trains annulés… Jean-Aimé Mougenot, le directeur régional SNCF, venu s’expliquer en février à l’issue de l’assemblée générale du conseil régional Picardie, a eu beau rappeler que la région avait enregistré 10 accidents de personne sur un mois, là où la moyenne mensuelle à l’échelle de l’Hexagone s’élève à 33, il a reconnu que ces causes exogènes n’expliquent pas tout. Parmi les problèmes identifiés, figure le difficile rodage d’une nouvelle grille mise en œuvre dans la précipitation : « Certains trains ont des horaires très attractifs et drainent plus de personnes que nous ne pouvons proposer de places », a rappelé M. Mougenot, qui a reconnu aussi d’importantes difficultés dans la maintenance du matériel – plusieurs engins sont actuellement immobilisés en attente d’échange moteurs –, une moindre optimisation des ressources matériels et globalement, une difficulté à prendre en compte la densification des dessertes : « Le nombre de voyageurs augmente fortement tous les ans et nous le gérons mal. »

D’ici au 12 mars, plusieurs rames seront remplacées par des unités plus capacitaires. Ajout d’une voiture et remplacement d’une voiture de première par une voiture de seconde sur le Corail IC 2304 Cambrai - Paris (7h47 à Compiègne) qui gagnera 120 places. Le Corail IC 2006 Boulogne - Amiens gagnera de son côté 60 places et sera systématiquement remplacé par un train au départ d’Amiens en cas de retard trop important enregistré sur le parcours entre Boulogne et Amiens. Enfin, le TER Abancourt - Beauvais verra aussi sa capacité doublée.

Jean-Aimé Mougenot a également annoncé la mise en place d’une cellule de crise et la remise à plat de l’organisation pour gagner en réactivité.

Du côté de l’assemblée, ces annonces ont été accueillies avec un certain scepticisme. Et pour cause : il y a moins d’un an, lors des assises régionales du train, la SNCF et RFF avaient aussi promis une nette amélioration de la qualité sur les lignes régionales. Depuis, la situation n’a cessé de se dégrader.

Philippe FLUCKIGER

10 % du parc TER hors d’usage en Auvergne

Une situation « inédite ». C’est ce que vit la direction régionale Auvergne de la SNCF, qui compte actuellement 7 trains TER « indisponibles pour longue durée ». Soit 10 % de son parc. Le matériel a été dégradé par des « éléments externes », explique-t-on côté SNCF, en particulier du fait de collisions (avec un poids lourd, des chevaux ou encore un rocher), le plus souvent liées aux conditions hivernales. La direction régionale SNCF a mis au point un « plan de transport adapté » avec 85 % du trafic ferroviaire complété par un service d’autocars. Et elle a fait appel dès le 22 février à la solidarité nationale pour se faire prêter du matériel auprès des régions Alsace, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et éventuellement Paca. Le rétablissement du service normal est prévu le 12 mars, le temps de recevoir le matériel, de procéder aux contrôles de sécurité et à la maintenance, et éventuellement de former le personnel aux matériels.

M.-H. P.

Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional de Franche-Comté

« La SNCF pensait que les usagers allaient massivement se reporter sur le TGV »

Ville, Rail & Transports. Vous êtes prête à suspendre vos paiements à la SNCF. Pour quelles raisons majeures ?

Marie-Guite Dufay. En Franche-Comté, la situation est particulièrement tendue. Quand on descend à 63 % de taux de satisfaction sur la ligne Besançon - Lons-le-Saunier… Dans l’esprit des gens, le TER remplaçait le TET supprimé Strasbourg - Lyon. La SNCF pensait que les usagers allaient massivement se reporter sur le TGV. Ce n’est pas le cas. Et les trains mis en service par la SNCF sont ridiculement inadaptés. Sur Belfort - Dijon, les retards de trains sont systématiques, sans compter les suppressions. Manifestement, le matériel n’est pas adapté à la météo, à la surcharge de l’offre… La SNCF constate cette catastrophe.

VR&T. Vous aviez pourtant négocié sur le nouveau service ?

M.-G. D. Il y a un très fort mécontentement, car il n’y a pas eu d’anticipation de la part de la SNCF. Pendant un an, nous avons discuté du cadencement, de la nouvelle offre de service. La région a mis en place une offre supplémentaire de desserte, avec une rallonge de six millions d’euros. À aucun moment on ne m’a dit : attention, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir faire. Nous n’aurions alors peut-être pas choisi de payer plus pour davantage de dessertes. Aujourd’hui, on me dit : nous sommes désolés, nous ne pouvons pas faire. Au bout du compte, nous avons simplement davantage de réclamations et on ne voit pas de trains supplémentaires. Depuis deux mois, nous sommes dans cette situation, alors que les travaux n’ont pas commencé. Or nous sommes dans une région où ils sont très importants cette année.

VR&T. Que réclamez-vous concrètement à la SNCF ?

M.-G. D. Pour les travaux, c’est parti, nous avons été informés. Sur le reste des dysfonctionnements, suppressions, retards, trains trop exigus, nous voulons des réponses et l’on ne peut accepter qu’il n’y ait pas d’amélioration d’ici avril. Il y a près de 40 % de dysfonctionnements, avec plus de quinze minutes de retard, sur certaines lignes, 30 % sur Belfort - Dijon. Sans compter les trains supprimés… Il faut que ce taux descende à 10 %. La semaine dernière, la SNCF a proposé un plan d’action, avec davantage de conducteurs formés aux nouveaux matériels, une adaptation des besoins pour donner des marges, la volonté d’aller chercher du matériel ailleurs. Je fais confiance, a priori. Sinon, on suspendra le paiement.

Propos recueillis par Pascal GRASSART

Négociation tendue en Ile-de-France

Le Syndicat des transports en Ile- de-France renégocie ses contrats pluriannuels avec ses principaux transporteurs, RATP et SNCF. Contrats énormes, d’un montant, jusqu’à présent, de 2 milliards d’euros par an avec la RATP et de 1,7 milliard pour la SNCF. Le Stif ne veut pas payer plus. La RATP a accepté rapidement la contrainte et le contrat devrait être signé en mars. Selon nos informations, la SNCF pour sa part a refusé la règle dite de « l’isobudget ». D’où des négociations très serrées qui, aux dernières nouvelles, semblaient, tout de même, pouvoir se dénouer.

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