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Le Web des Cheminots

Sea France / My Ferry Link


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Invité Gnafron 1er

RFF observe sans intervenir...

:Smiley_59:

Les recrutements/reclassements des Seafrance s'inscrivent dans le planning des 10000 embauches (dans le groupe) confirmés par G.Pépy. Ce sera autant de moins pour les embauches externes.

C'est une obligation légale .Mais , on peut tout de même être satisfait de la rapidité de réaction de G.Pépy .

Il se serait tû , on le déglingerait .Surtout , je me félicite que ces salarié(e)s puissent avoir un débouché sérieux (contrairement à la création d'une scop)

Il va de soi que tous ne serons pas au statut .Mais probablement que certains le seront . Maintenant , à eux de négocier leurs intégration (déménagement , logement situation familiale....) , 500 , ça fait un bon collectif pour peser .

D'autre part, compte tenu de la situation et de son historique, les charges résultant de la liquidation ne sont pas vraiment une surprise et seront imputées sur le budget 2012... Les 230 millions de dividende à l'Etat relèvent du budget 2011.

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C'est une obligation légale .Mais , on peut tout de même être satisfait de la rapidité de réaction de G.Pépy .

Il se serait tû , on le déglingerait .Surtout , je me félicite que ces salarié(e)s puissent avoir un débouché sérieux (contrairement à la création d'une scop)

Depuis ces quelques dernières semaines, et sans doute depuis plus longtemps, la maison mère savait bien qu'il faudrait en passer par là...

Une scoop peut fonctionner avec des personnes qui ont l'esprit coopératif... L'utopie était de penser que l'ensemble des salariés allait accepter de mettre au pot .... Or il faut que les salariés coopérateurs détiennent plus de la moitié des parts sociales qui ne seraient pas récupérables en cas d'échec. Pour mettre ses indemnités de licenciement dans un tel projet il faut y croire et être singulièrement motivé !

Il va de soi que tous ne serons pas au statut .Mais probablement que certains le seront . Maintenant , à eux de négocier leurs intégration (déménagement , logement situation familiale....) , 500 , ça fait un bon collectif pour peser

La dispersion géographique des postes proposés risque de désintégrer assez rapidement la cohésion collective et de laisser pas mal de gens sur le carreau : les décisions de d éplacements doivent être prises rapidement et certains vont avoir d'énormes difficultés ... Une cellule de reclassement au niveau national, c'est compliqué.

(en tant que conseiller emploi, je note avec satisfaction que les salaires annuels sont annoncés au regard des postes proposés, ce qui n'est pas généralement le cas vis à vis des recrutements externes à la SNCF ...)

Modifié par michael02
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Invité Gnafron 1er

Depuis ces quelques dernières semaines, et sans doute depuis plus longtemps, la maison mère savait bien qu'il faudrait en passer par là...

Une scoop peut fonctionner avec des personnes qui ont l'esprit coopératif... L'utopie était de penser que l'ensemble des salariés allait accepter de mettre au pot .... Or il faut que les salariés coopérateurs détiennent plus de la moitié des parts sociales qui ne seraient pas récupérables en cas d'échec. Pour mettre ses indemnités de licenciement dans un tel projet il faut y croire et être singulièrement motivé !

Effectivement , le nombre de salarié(e)s ne favorise pas cela .

La dispersion géographique des postes proposés risque de désintégrer assez rapidement la cohésion collective et de laisser pas mal de gens sur le carreau : les décisions de d éplacements doivent être prises rapidement et certains vont avoir d'énormes difficultés ... Une cellule de reclassement au niveau national, c'est compliqué.

Peut être moins qui si ils intègrent pôle emploi ?

(en tant que conseiller emploi, je note avec satisfaction que les salaires annuels sont annoncés au regard des postes proposés, ce qui n'est pas généralement le cas vis à vis des recrutements externes à la SNCF ...)

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La dispersion géographique des postes proposés risque de désintégrer assez rapidement la cohésion collective et de laisser pas mal de gens sur le carreau : les décisions de d éplacements doivent être prises rapidement et certains vont avoir d'énormes difficultés ... Une cellule de reclassement au niveau national, c'est compliqué.

(

Effectivement , le nombre de salarié(e)s ne favorise pas cela .

Peut être moins qui si ils intègrent pôle emploi ?

A Pôle Emploi où je ne leur souhaite pas d'avoir à s'inscrire, une offre d'emploi à l'autre bout de l'héxagone ne pourrait - devrait - être considérée comme "offre valable d'emploi" que si la personne en reclasssement avait -spontanément- indiqué qu'elle était mobile nationalement lors de son entretien d'inscription.

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SeaFrance : la facture s’annonce salée pour la SNCF

12/01/2012

Après la cessation d’activité prononcée le 9 janvier par le tribunal de commerce de Paris à l’encontre de SeaFrance, un mandataire judiciaire est désormais aux commandes. A charge pour lui de sauvegarder les droits des salariés, vendre les actifs et payer les créanciers. Les salariés devaient recevoir dans les quinze jours une proposition individuelle de poste au sein du groupe SNCF, actionnaire à 100 % de SeaFrance. Celle-ci a indiqué le 11 janvier avoir transmis au mandataire 500 offres d’emplois dans le groupe. Le mandataire s’apprête aussi à vendre les trois bateaux de la compagnie. Un actif évalué à 150 millions d’euros au maximum. En face, le passif est estimé à 410 millions, dont 170 millions de créances exigibles par la SNCF. Le mandataire, qui affirme vouloir « ne pas faire supporter à la collectivité un seul euro », va donc chercher à établir d’éventuelles responsabilités dans la faillite de SeaFrance. En premier lieu, de la part de l’actionnaire. D’ores et déjà, il apparaît que la SNCF risque de ne pas toucher un centime sur les créances. Mais plutôt de continuer à mettre la main à la poche.

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SeaFrance : la SNCF va verser 50 M€ d'indemnités aux salariés

La SNCF s'engage à 50 millions d'euros pour les indémnités des salariés de la compagnie de ferries transmanche SeaFrance, en liquidation depuis fin novembre. | Philippe Huguen

La SNCF s'est engagée à verser un total de 50 millions d'euros d'indemnités aux salariés de sa filiale Seafrance, la compagnie maritime placée en liquidation. Une source proche du dossier a confirmé cette information du Figaro.

fr. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité la commenter. Cette somme «correspond à une moyenne de 60 000 euros par salarié» non reclassé dans le groupe SNCF, selon cette source. La SNCF avait déjà annoncé, lundi, le versement de 36 millions d'euros d'indemnités extra-légales aux salariés qui seraient licenciés, un effort que lui avait réclamé le gouvernement.

«Les engagements pris par la SNCF seront respectés en matière d'accompagnement des salariés SeaFrance», selon cette même source. L'enveloppe totale de 50 millions d'euros comprend également «des indemnités transactionnelles qui prévoient que le salarié renonce à toute action en justice».

La SNCF avait proposé la mise en place d'une cellule de reclassement et de recrutement «dans le groupe SNCF». Elle a, par ailleurs, transmis mercredi plus de 500 offres d'emploi réparties dans toute la France au mandataire judiciaire en charge de la liquidation, afin de reclasser des salariés dans les différentes sociétés du groupe (SNCF, Keolis, Geodis, etc.). Les offres, dont environ 10% sont situées dans la région Nord-Pas-de-Calais, sont consultables sur le site internet http://seafrance.portailbtsg.eu. Sollicité par le liquidateur en tant qu'ancien propriétaire de SeaFrance, le groupe SNCF a pour obligation légale de fournir ses postes disponibles, mais pas d'assurer un certain nombre de reclassements, selon une source interne à la SNCF.

Le ministre des Transports Thierry Mariani avait indiqué, mardi, qu'une aide au déménagement de 10 000 euros en moyenne pourrait aussi être octroyée aux salariés reclassés loin de chez eux. L'armateur Louis Dreyfus Armateurs a déclaré pour sa part vouloir embaucher quelque 300 personnes pour «relancer une activité» sur la ligne Calais-Douvres à la place de SeaFrance. Sans reprendre les bateaux de la compagnie de ferries en liquidation. D'après le ministère des Transports, sur les 300 embauches, «à peu près les trois quarts» se feraient parmi les SeaFrance

Modifié par ADC01
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P'tite question (j'me doute de la réponse, mais bon)....

Ces 50M d'€, ils vont être pris sur le bénéfice de la SNCF..... Mais: c'est sur le dividende à verser aux salariés de la SNCF qu'il sera prélevé, ou sur le dividende à verser à l'état français?

Vu que l'abaissement de la note française, c'est pas grave, que y aura pas de nouveau plan d'austérité, tout çà..... moi je dis que l'état pourrait faire un p'tit effort..... Nan? J'ai pas bon???

Modifié par CRL COOL
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P'tite question (j'me doute de la réponse, mais bon)....

Ces 50M d'€, ils vont être pris sur le bénéfice de la SNCF..... Mais: c'est sur le dividende à verser aux salariés de la SNCF qu'il sera prélevé, ou sur le dividende à verser à l'état français?

Vu que l'abaissement de la note française, c'est pas grave, que y aura pas de nouveau plan d'austérité, tout çà..... moi je dis que l'état pourrait faire un p'tit effort..... Nan? J'ai pas bon???

On va dire que tu as tout bon.....puisque rêver n'est pas encore interdit...... :jesuisdehors:

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CFDT: bureau national jeudi pour exclure la section de SeaFrance

La CFDT, en désaccord avec la CFDT Maritime Nord sur la stratégie de reprise de la compagnie SeaFrance et soupçonnant des malversations dans le fonctionnement du syndicat, réunira jeudi son bureau national pour exclure cette section, a annoncé dimanche François Chérèque.

Le leader de la CFDT a réitéré au micro sur Europe1/i-télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France son sentiment de "honte" déjà exprimé à propos de la CFDT Maritime Nord, majoritaire chez SeaFrance, "qui a refusé d'étudier d'autres pistes que la coopérative (...) ce qui n'est pas raisonnable" et sur laquelle pèsent de forts soupçons de malversations.

"Il y avait une présomption d'innocence (...), maintenant il y a des faits qui sont concrets", a-t-il dit, renforçant ces soupçons à l'encontre des principaux responsables de la section, sans pour autant donner de détails.

Jeudi prochain, François Chérèque a précisé qu'il proposera au bureau national de la CFDT "d'entrer dans une procédure de radiation" du syndicat CFDT Maritime Nord, forte d'environ un millier Parallèlement, François Chérèque a lancé un appel aux salariés de SeaFrance en leur demandant de s'adresser ou de rejoindre la section CFDT de la société Philippe Louis Dreyfus intéressée par la reprise d'une partie de son personnel (880 personnes), une solution que la CFDT de Seafrance a toujours écarté.

"Il y a une autre CFDT, qui est honnête", a-t-il dit à l'adresse des salariés de SeaFrance. "Nous pouvons travailler avec vous pour être réintégrés chez Philippe Louis Dreyfus. Faites nous confiance", a-t-il ajouté avant de conclure, martial: "Cette CFDT-là (celle de SeaFrance), ce n'est pas nous. Cette CFDT-là, nous n'en voulons plus. Cette CFDT-là, nous allons la mettre dehors".

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Les requins seraient-ils de retour... ?

Montebourg assigné en justice pour «injures» par la direction de SeaFrance

http://www.liberation.fr/politiques/01012384445-montebourg-assigne-en-justice-pour-injures-par-la-direction-de-seafrance

Le député socialiste de Saône-et-Loire avait qualifié les membres de la direction de l'entreprise maritime d'«escrocs» et de «voyous».

Le député PS de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg est assigné en justice par les membres de la direction de la société SeaFrance, liquidée au début du mois, qu'il avait soupçonnés d'être des «escrocs» et des «patrons voyous» dans des propos rapportés par la presse. L'audience se tiendra le 4 avril devant le TGI de Paris, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Il est reproché à M. Montebourg des propos rapportés par le journal La Voix du Nord après une visite du député à Calais dans les locaux du Syndicat Maritime Nord CFDT en septembre 2011.

«On parle souvent de patrons voyous, là il s'agit d'une entreprise publique, c'est curieux... On ne fera pas de miracle, mais on peut dire à la SNCF que s'ils sont incapables et qu'ils ont mis des escrocs à la tête de SeaFrance, ils vont l'aider à se relever», avait déclaré Arnaud Montebourg, selon le journal.

«Il est à l'évidence très gravement injurieux, à l'égard des dirigeants de SeaFrance de qualifier de "patrons voyous" et "d'escrocs" et d'affirmer qu'ils ont été nommés par un actionnaire "incapable"», déplore l'assignation.

«Oligarchie des incapables»

«Pierre Fa (président du directoire de SeaFrance, ndlr) qui prétendait "sauver" Sea France ferait mieux de balayer devant sa porte», a déclaré Vincent Toledano, avocat d'Arnaud Montebourg. «Responsable de l'audit du groupe Elf victime du détournement de 305 millions d'euros, il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 40 c;000 euros d'amendes aux côtés de son mentor, Loïk Le Floch-Prigent, qui en a fait le secrétaire général de la SNCF», a-t-il ajouté, en estimant que M. Fa «incarnait donc de façon caricaturale l'oligarchie des incapables dénoncée par un récent ouvrage».

Les cinq membres du directoire de SeaFrance à l'origine de l'action en justice, dont son président Pierre Fa, estiment le préjudice d'autant plus important que les propos du député intervenaient dans un climat social«particulièrement tendu».

Ils demandent également la condamnation de La Voix du Nord et réclament chacun 10 c;000 euros de dommages et intérêts.

La liquidation définitive de la dernière compagnie française à relier Calais et Douvres a été prononcée le 9 janvier, après plusieurs semaines d'incertitude, la question de son avenir ayant pris une tournure très politique.

(AFP)

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Invité Gnafron 1er


  • Seuls 90 salariés de SeaFrance séduits par le plan de la SNCF


    Le Figaro
    coeur-.gifLe plan de reclassement de la SNCF pour les 819 salariés de SeaFrance devait être exemplaire. Il n'a séduit que 90 candidats. Tous les autres salariés recevront lundi leur lettre de licenciement.

    Guillaume Pepy, le président de la SNCF, s'était dit prêt à recueillir les 819 salariés de SeaFrance, l'une des filiales de son groupe, au lendemain de laliquidation définitive. Mais à la veille de la clôture des propositions de reclassement, seulement 90 employés de la compagnie de ferries se sont déclarés intéressés par l'une des 500 offres de reclassement du groupe SNCF.
    Étonnement, l'entreprise publique ne s'attendait pas à un tel «succès». En effet, 10% des offres, assez éloignées des compétences des marins, se situent dans la région Nord-Pas-de-Calais.
    Le liquidateur judiciaire a mandaté le cabinet Altedia pour mettre en œuvre le plan de reclassement. À Calais, rue de la mer, un ancien café sert de quartier général au cabinet de conseil en ressources humaines où une quinzaine de personnes reçoivent en toute confidentialité les anciens de SeaFrance.
    Le compte à rebours est maintenant lancé: la SNCF a trois jours pour faire des propositions et trouver un accord avec les candidats. Tous les autres recevront en début de semaine prochaine leur lettre de licenciement. Et, au bout du compte, 60.000 euros pour tout recommencer.

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Le Figaro

Le plan de reclassement de la SNCF pour les 819 salariés de SeaFrance devait être exemplaire. Il n'a séduit que 90 candidats. Tous les autres salariés recevront lundi leur lettre de licenciement.

Commentaire particulièrement caustique...

La critique s'adresse à qui ?

Aux salariés confrontés à l'enjeu impossible d'un reclassement à la fois professionnel et géographique ?

A la SNCF qui aurait du proposer des postes sur place ?

Bahh ...vends donc ton papier, journaliste, et laisse béton ... Ton propos ne sert à rien ...

Modifié par michael02
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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/19/les-syndicats-de-seafrance-refusent-le-plan-social-de-la-sncf_1632185_3224.html#xtor=RSS-3208

Les syndicats de SeaFrance refusent le plan social de la SNCF

Jugeant "minables" les indemnités proposées, les syndicats de SeaFrance ont refusé jeudi 19 janvier le plan de sauvegarde de l'emploi de la SNCF, provoquant une suspension – jusqu'à lundi – du comité d'entreprise qui y était consacré. L'annonce est intervenue après plus de sept heures de négociations à Calais.

"L'enveloppe qui a été proposée par la SNCF n'est pas du tout celle promise par Nicolas Sarkozy et Guillaume Pepy", le patron de la SNCF, a commenté Eric Vercoutre, le secrétaire général du comité d'entreprise, évoquant des primes-indemnités "minables" et inférieures au plan social de 2010 qui avait supprimé 725 emplois.

Le comité d'entreprise doit reprendre lundi à Paris. Les syndicats réclament qu'un représentant de la SNCF y assiste pour expliquer les "engagements qui ont été pris et pour expliquer le processus de reclassement", autre motif de mécontentement des salariés, selon le liquidateur de la compagnie de ferries, Me Gorrias. Croulant sous 190 millions d'euros de dettes et avec un passif total de 490 millions d'euros, SeaFrance, qui emploie 880 personnes à Calais et une centaine à Douvres (Grande-Bretagne), a été placé en liquidation judiciaire le 9 janvier.

RADIATION DE LA CFDTMARITIME NORD

En parallèle, la CFDT a annoncé jeudi avoir engagé une procédure de radiation du syndicat local Maritime Nord, constitué majoritairement de salariés de SeaFrance, après une "accumulation de faits" qui lui "portent gravement atteinte".

La CFDT souligne en outre que "par son refus d'examiner toutes les solutions permettant de sauvegarder un maximum d'emplois" chez SeaFrance, "le syndicat Maritime Nord CFDT ne s'est pas mis en situation de préserver l'intérêt des salariés et des adhérents de cette entreprise et a fait porter l'échec de la sauvegarde des emplois à SeaFrance sur toute la CFDT".

Le lancement de cette procédure est la première étape statutaire avant la désaffiliation du syndicat CFDT Maritime Nord, fort d'environ un millier d'adhérents, dont environ 70 % de la section SeaFrance. Celle-ci avait été vigoureusement désavouée par la direction de la CFDT quelques jours seulement avant la mort de la compagnie de ferries. La procédure de radiation, fait rare, devrait s'étaler sur plusieurs semaines.

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Invité Gnafron 1er

SeaFrance : 300 licenciements et 200 reclassements à la SNCF

LEMONDE.FR avec AFP | 2

Environ 200 salariés de SeaFrance, qui en emploie environ 880, ont exprimé leur souhait d'être reclassés au sein de la SNCF, maison mère de la compagnie de ferries en liquidation, a déclaré, dimanche 22 janvier, un porte-parole de la SNCF, confirmant une information du journal Les Echos.

Un comité d'entreprise est prévu lundi à 10 h 30 pour

mettre en place les modalités de la liquidation de la compagnie. Les Echos affirment que plus de 300 personnes se verront signifier lundi leur licenciement, compte tenu du fait qu'environ 300 autres salariés sont considérés soit comme protégés, soit maintenus dans leur poste. 53 autres travailleurs sont des cheminots détachés et donc automatiquement repris par la SNCF.

Modifié par Gnafron 1er
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"Que désirent faire les x... salariés restants ? " - Un bon nombre doivent être en quête d'un nouveau travail qui ne nécessite pas à la fois de changer de métier et de région. Y a t il des pistes "idéales", c'est à dire garder son métier et rester en Nord PdC ?

Si le projet de PL Dreyfus se concrétise, il pourrait donc y avoir 300 embauches dans le même métier et sur place. C'est évidemment tentant de 'wait and see'.

Quant aux derniers sans solution rapide, ce sera pôle emploi. P&O, le concurrent sur place, n'a pas fait d'annonce, mais sait on jamais ....

On ne parle plus dans ces chiffres des salariés de l'antenne Seafrance en territoire britannique. Ils sont bien aux aussi concernés.

Modifié par michael02
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Invité Gnafron 1er

Que desirent faire les 680 salariés restants ?

53 sont cheminots ...reste 627 / moins 300 dit protégés (ha bon , protégés de quoi ?), reste 327 !

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Invité Gnafron 1er

53 sont cheminots ...reste 627 / moins 300 dit protégés (ha bon , protégés de quoi ?), reste 327 !

Combien comptent sur leurs indemnités pour "finir en roue libre " .Je pense à ceux ou celles qui a 57/58 ans .....

Ils doit y en avoir qui sont "usées"! :sad:

Modifié par Gnafron 1er
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Invité Gnafron 1er

SeaFrance : quand le mandataire judiciaire tacle la SNCF...

Les Echos

Maître Stéphane Gorrias dément formellement, dans un communiqué publié ce jour, avoir dispensé de leur présence lundi au comité d’entreprise de SeaFrance les représentants de la maison mère de la compagnie maritime.

Touché, coulé... Ce n’est pas une bataille navale mais presque ! Maître Stéphane Gorrias, le mandataire judiciaire désigné afin de procéder à la liquidation de SeaFrance, et la SNCF, maison mère de la compagnie de ferries transmanche en cessation d’activité, se livrent à une petite guerre de communiqués qui pourrait sembler anodine si elle ne se déroulait sur fond de drame social.

Lundi dernier, jour où le Comité central d’entreprise de SeaFrance, suspendu le jeudi précédent, devait reprendre à Paris avec le mandataire, les élus du personnel de la compagnie maritime et un représentant de la SNCF invité, en la personne de David Azéma, son directeur général, la compagnie ferroviaire a publié un communiqué affirmant qu’après "l’envoi d’un courrier clarifiant les engagements de SNCF, la présence de SNCF au comité d’entreprise n’a finalement pas été jugée pertinente".

Mais par qui ? C’est la question que pose le communiqué publié ce mercredi par le mandataire judiciaire : "Ni Maître Gorrias, ni SeaFrance n’ont pris une telle initiative", affirme-t-il. Et de constater que malgré la demande expresse qu’un rectificatif soit publié, "la SNCF n’a pas diffusé de correctif ou démenti". Et le communiqué d’ajouter : "Le mandataire judiciaire souhaite que les informations concernant sa mission soient justes, juridiquement valides et concrètes".

Enfin, il "annonce que 510 lettres de licenciement sont parties aux salariés de SeaFrance concernés par le PSE actuel et que 15 reclassements ont été faits dans le Groupe SNCF". Piètre score au vu des quelque 500 offres de reclassement relayées par le cabinet Altédia. Mettre pied à terre sur le chemin de fer n’est manifestement pas chose aisée pour les marins...

ANTOINE BOUDET

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53 sont cheminots ...reste 627 / moins 300 dit protégés (ha bon , protégés de quoi ?), reste 327 !

Ces 300 protégés ne seron pas dispensés de peine. Elle sera simplement différée ...

"Le mandataire judiciaire souhaite que les informations concernant sa mission soient justes, juridiquement valides et concrètes".

Enfin, il "annonce que 510 lettres de licenciement sont parties aux salariés de SeaFrance concernés par le PSE actuel et que 15 reclassements ont été faits dans le Groupe SNCF". Piètre score au vu des quelque 500 offres de reclassement relayées par le cabinet Altédia. Mettre pied à terre sur le chemin de fer n’est manifestement pas chose aisée pour les marins... ANTOINE BOUDET

Si ce Monsieur Antoine Boudet était contraint à la fois de changer de métier et de région, peut être comprendrait il mieux le "piètre score" des acceptations des offres de (la) SNCF et serait-il moins ironique sur la difficulté de passer du statut de marin à celui de cheminot. :Smiley_55:

Modifié par michael02
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Invité Gnafron 1er

Si ce Monsieur Antoine Boudet était contraint à la fois de changer de métier et de région, peut être comprendrait il mieux le "piètre score" des acceptations des offres de (la) SNCF et serait-il moins ironique sur la difficulté de passer du statut de marin à celui de cheminot. :Smiley_55:

Malheureusement ; ils ne sont pas les premiers , ni les derniers ....

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  • 3 semaines plus tard...

Je dois sans doute à l'âge la propension à rêver, mais ça me ferait du bien que ça marche ...

http://www.meretmari...e.cfm?id=118710

Faut tout de même une bonne dose de volonté pour se battre encore ...

Modifié par michael02
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  • 3 semaines plus tard...

Nous sommes d'accord....faut juste que les hommes qui animent et font tourner la scop adhérent au projet....

C'est bien là que les choses risquent de légèrement de s'emballer ou de faire flop....

Changer le statut d'une entreprise n'est qu'un jeu d'écritures....modifier une culture d'entreprise fortement ancrée en est une autre.....

Mais bon rien n'est encore fait....et si tu veux mon avis cette histoire de scop.....me laisse dubitatif....!

ça me fait penser à l'affaire de la Sobrena à Brest.....actuellement sur le devant de la scène locale, sauf que là on est face à une entreprise privée...mais ayant été aidée par la région....

Dans les deux cas ces agonies sont une affaire politique avant tout.....sinon la règle du marché et les tribunaux auraient tout simplement conduit à 2 dépôts de bilan purs et simples !

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oh je disais cela comme ça en passant...

dans mon entourage je connais pas mal de monde qui bosse à la BAI (comme on dit toujours ou souvent ici)..

source

Disons que dans cette SA ça bosse et ça manage comme dans n'importe quelle boite soucieuse de ses résultats....

Les paysans bretons principaux actionnaires, sous couverts de différentes entreprises au sein de la Britanny Ferries,ne font pas dans la dentelle...faut que ça crache...

J'ai es copains qui sont personnels navigants que ce soit au pont, à la machine ou dans les services..y pas de temps morts et les journée de travail sont plutôt costaudes, juste à la limite de ce qu'il est possible de faire selon les conventions maritimes en vigueur.

La semaine de repos après la semaine de travail n'est pas volée.

Il y a une base de salariés en cdi mais une majeur partie est en cdd saisonnier. Les salaires sont dans la bonne moyenne de la profession et le droit maritime français s'applique (pas de pavillon de complaisance ou de RIF).

Question management d’après mes collègues mieux vaut rester dans les clous et surtout pas de vague...

Tout est soigneusement bordé, le(s) cdd y compris pour le personnel gradé de l'exploitation (officiers) est la règle avant toute embauche qui se fait au compte goutte.

C'est sans doute une bonne entreprise pour qui y trouve ses marques, mais mieux vaut rester dans le moule, sinon tu passes à travers les fourches caudines du système et tu te retrouves dehors.....sans t'en rendre compte !

Le paysan léonard ne donne pas dans la dentelle et il n'est pas franchement de gauche non plus....tu bosses ou tu dégages.

Par contre il paye juste...j'ai pas dit grassement et à minima, mais juste...et rubis sur l'ongle au centime prés.

Ceci étant pour mes collègue, heureusement que la région bretagne est également actionnaire et tempère à minima...

Enfin les collègues me disent que tout dans cette boite est calculé au centime prés...on ne dépense pas ce que l'on a pas, et on ne gaspille pas...ni le matériel, ni le temps....(sans doute ce qui fait que cette boite a réussi jusqu’alors à traverser toutes les crises liées aux trafics tansmanche..)

Bref je ne veux pas sous entendre qu'à SeaFrance c 'était le farniente et la gabegie....mais à Britanny Ferries c'est le boulot et rien d'autre...les mouvement sociaux sont récurrents, mais souvent étouffés dans l’œuf...ça ne dure jamais vraiment longtemps...

voila pour l'ambiance...maintenant mon propos premier était de dire :

Comment peut on avoir administré une SA et ensuite venir administrer une scop ? il y a un peu dichotomie.....dans la philosophie non ?

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Bonjour,

En lisant votre commentaire, je ris car mon mari a travaillé très longtemps à la Brittany ferries et je sais très bien comment fonctionne cette entreprise.Pour ce qui est du travail je suis entièrement d'accord avec vous! il faut du sérieux mais cela n'est-il pas un gage de réussite d'une société?

Par contre quand vous dites que" tout dans cette boite est calculé au centime près ...on ne dépense pas ce que l'on a pas, et on ne gaspille pas...ni le matériel, ni le temps..." là, je mets un bémol!Les bateaux sont luxueux(décoration , toiles de peintres réputés etc...), les réceptions fastueuses,et on a quand même un avion privé!! Pour faire Roscoff -St Malo ou même Caen cela me parait un peu exagéré!

Cette société a du soucis à se faire.La concurrence est rude et il va falloir se serrer la ceinture si elle veut perdurer.

.

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