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Le Web des Cheminots

Sea France / My Ferry Link


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"La justice prononce la liquidation de SEA FRANCE".

J'ai toujours un peu de peine à considérer un Tribunal de Commerce comme une instance de justice au sens où on l'entend en règle générale...

Wikipedia : Les juges sont des commerçants élus par leur pairs, le greffier est un officier public et ministériel nommé par le garde des sceaux. Le tribunal de commerce est chargé de régler les litiges entre commerçants et de gérer les procédures collectives.

Question indépendance.... et motivations des décisions, on peut se poser des questions.

Modifié par michael02
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Vu sur Twitter :

ABoudetAntoine Boudet

Sur les quelque 880 salariés #SeaFrance en CDI quelque 250 ont le statut de cheminots et seront donc automatiquement réintégrés à la #SNCF

Pas entendu parler de 250 cheminots SNCF à Sea France. Antoine Boudet est journaliste aux Echos.

Modifié par kerguel
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Invité Gnafron 1er

Pour compléter ci dessus.

ANTOINE BOUDET, Les échos

Après la liquidation définitive de SeaFrance, les salariés veulent croire à d'autres solutions

Le mandataire désigné par le tribunal de commerce lors de la liquidation judiciaire en novembre dernier tiendra une conférence de presse mardi au cours de laquelle il détaillera le processus de démantèlement de la compagnie de ferries transmanche en cessation d'activité.



C'était la seule compagnie de ferries transmanche battant pavillon français. C'était, car il faut désormais parler de SeaFrance au passé. Le tribunal de commerce de Paris a finalement rendu son verdict lundi. Au sortir d'une ultime audience, près de deux mois après avoir prononcé la liquidation judiciaire de la filiale de la SNCF le 16 novembre 2011 (avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier 2012), les juges ont donc répondu par la négative à la question qui leur était posée: «Existe-t-il ou non une option crédible, robuste, acceptable» pour la reprise de SeaFrance?

Ils ont prononcé la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie. Au grand dam des quelque 300 salariés de la compagnie venus tôt le matin de Calais et qui, sur le chemin de retour, ont bloqué l'Autoroute A1 au péage de Senlis. Le dernier projet restant en lice pour la reprise de la société et de ses 880 salariés en CDI n'aura donc pas emporté l'adhésion du tribunal. Portée par la SCOP-Seafrance, à l'initiative de l'Union maritime Nord CFDT, cette offre «n'est pas très différente de la précédente» et présente «le grave inconvénient de ne pas comporter le financement nécessaire pour redémarrer l'activité», a déclaré lundi le président du tribunal. Et ce malgré les tentatives de dernière minute orchestrées par l'Elysée, qui s'était emparé du dossier en début de semaine dernière, et le soutien inattendu du groupe Eurotunnel, par la voix de son PDG Jacques Gounon, dans une interview au quotidien «Libération» daté de lundi.

« Solution crédible »

Réagissant depuis Berlin, où il rencontrait la chancelière allemande, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy a assuré «qu'il y aura une solution crédible pour tous les salariés de SeaFrance». Dans un communiqué commun, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, ont souhaité «que des discussions s'engagent dès aujourd'hui [lundi, NDLR] autour de la relance d'un projet de liaison maritime transmanche, qu'elle soit opérée par LDA /DFDS ou la SCOP associée à Eurotunnel».

Cependant, si le gouvernement espère encore peser sur le dossier, la balle est désormais dans le camp du mandataire judiciaire désigné par le tribunal du commerce de Paris. Maître Stéphane Gorrias tient d'ailleurs aujourd'hui une conférence de presse à Paris, au cours de laquelle il détaillera la procédure devant conduire au démantèlement de l'entreprise.

Le consortium constitué de Louis Dreyfus Armateurs et du danois DFDS avait fait une première offre, repoussée par le tribunal, qui promettait la reprise de 460 salariés et des 3 navires détenus en pleine propriété par SeaFrance. Il avait renoncé à présenter une nouvelle offre après avoir été éconduit par le syndicat CFDT à qui il souhaitait en présenter les détails. Elle prévoyait, selon certains sources, de reprendre quelque 600 salariés.

Trop d'incertitudes

Depuis quelques jours, des personnels non-syndiqués de SeaFrance appellent à une reprise des discussions avec le duo d'armateurs. Quant à l'éventuelle association entre Eurotunnel et la SCOP SeaFrance, elle consisterait en la constitution d'une SEM (société d'économie mixte) dans laquelle l'exploitant du tunnel sous la Manche serait minoritaire, qui rachèterait les trois navires en pleine propriété pour les louer à la future société d'exploitation. Mais ce schéma reste hypothétique. Car trop d'incertitudes demeurent.

A commencer par l'absence d'un financement solide de la société coopérative participative, dont les dirigeants ont été lâchés par la CFDT. Si les représentants de la SCOP étaient décidés à «continuer de se battre», la question reste posée de savoir combien de salariés apporteront leurs indemnités à un projet dont la viabilité était loin d'être démontrée. Selon «des sources proches du dossier» citées par l'AFP, moins de 250 des salariés de SeaFrance se seraient dits prêts à y participer.

Un conseil d'administration extraordinaire de la SNCF réuni lundi matin a autorisé l'entreprise publique à consacrer une enveloppe de 36 millions d'euros afin de financer les indemnités supra-légales promises. Dans les 15 jours, les salariés devraient se voir notifier leur licenciement, tandis que la direction de la filiale de la SNCF devra mettre sur pied un plan de sauvegarde de l'emploi pour les 880 CDI à Calais (Pas-de-Calais) et les130 en Grande-Bretagne. Mais les promesses de reclassement de la SNCF ne convainquent guère.

Selon un syndicaliste cité par l'AFP, lors du précédent plan de restructuration, «sur 750 licenciés, il y a eu 11 reclassés, et en plus ils ont dû passer un concours.» :Smiley_61:

ANTOINE BOUDET

Modifié par Gnafron 1er
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Antoine Boudet a rectifié ses propos sur Twitter

ABoudetAntoine Boudet

Erratum Ce sont 55 et non 250 cheminots qui seront automatiquement réintégrés à la #SNCF après la liquidation définitive de #SeaFrance.

Il y a 5 heuresFavoriRetweeterRépondre

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Des salariés de SeaFrance dénoncent le «système CFDT»

http://www.lefigaro....ysteme-cfdt.php

Comme je suis un peu curieux j'ai cherché ce qui se disait sur les malversations au sein de Seafrance. L'article de L'Expansion balance

SeaFrance: ce qui est reproché à la CFDT en 5 liens

SeaFrance: ce qui est reproché à la CFDT en 5 liens

Elle porte le projet de reprise de l'entreprise, mais depuis plusieurs jours la CFDT SeaFrance fait l'objet des plus vives contestations. Y compris de la part de ses propres instances confédérales. Les accusations qui sont portées contre elles sont très graves...

Depuis la semaine dernière, les responsables CFDT de SeaFrance, porteurs du projet de reprise de l'entreprise via une coopérative (Scop), sont accusés des pratiques les plus viles. Au départ le syndicat était critiqué pour s'être opposé à la solution de relance portée par Louis Dreyfus Armateur (LDA) et la société danoise DFDS. Mais la controverse a pris une nouvelle tournure avec le déballage par la presse de faits graves de violence, d'intimidation, de malversations ou encore d'enrichissement personnel ... Retour sur les principaux reproches faits à la CFDT SeaFrance.

Le refus des autres offres de reprises

Jeudi dernier François Chérèque a jeté un pavé dans la mare, en accusant la CFDT SeaFrance de porter "une lourde responsabilité" dans la situation de la compagnie de ferries transmanche. Dans un communiqué commun avec la Fédération générale des transports-équipements et l'union régionale, la confédération a en effet exprimé son "désaccord" avec les leaders de ce syndicat "qui n'ont pas voulu examiner d'autres projets " dont ceux de Louis-Dreyfus Armateur et de la compagnie danoise DFDS.

Ce lundi, le secrétaire général de la CFDT en a remis une couche en affirmant qu'il serait amené à proposer des exclusions au sein de la CFDT SeaFrance si les soupçons de malversation et de fraudes concernant certains leaders syndicaux étaient avérés. Une condamnation de la base par le sommet qui reste exceptionnelle chez les syndicats. Historique même, comme le rappelle cet article de la Tribune.

Soupçons de malversations

Début 2010, suspectant des détournements de produits à bord des navires, les patrons de SeaFrance portent plainte pour "abus de confiance". Une information judiciaire est ouverte, mais depuis, aucune mise en examen n'a été prononcée. Selon le JDD de ce week-end, les malversations étaient en réalité courantes à bord des navires SeaFrance. Le quotidien détaille en effet toute une série de pratiques, allant du détournement de fonds au trafic de cigarettes et d'alcools au coeur desquelles se retrouvent... les marins CFDT! Mais à en croire le journal, tous les salariés de l'entreprise, même les non syndiqués, en auraient profité.

Des responsables syndicaux multipropriétaires

Au coeur de ce système de fraudes, deux noms sont régulièrement cités: celui de Didier Cappelle, le secrétaire du syndicat maritime Nord, et de Eric Vercoutre, secrétaire du comité d'entreprise. A en croire une récente enquête de Libération les deux ouvriers leaders de la CFDT ont chacun accumulé des fortunes gigantesques ces dernières années. Le quotidien révèle en effet qu'à eux deux, ils posséderaient pas moins de dix-huit biens immobiliers...

La cooptation comme technique de recrutement

"Il ne semble pas que SeaFrance ait une véritable politique en matière de recrutement". Dès 2009, la Cour des comptes dresse ce constat sévère, comme le révélait en début de semaine dernière un article d'Atlantico.fr. Pour la Haute juridiction en effet, amenée à enquêter sur le dossier SeaFrance "le recrutement s'effectue largement par cooptation selon des critères peu transparents". Les recommandations familiales ou encore la formation syndicale seraient déterminantes pour entrer dans les compagnies de ferries. Outre son aspect contestable, cette politique aurait eu pour conséquence d'importants sureffectifs, qui pourraient entre-autre expliquer les difficultés de l'entreprise.

Des méthodes musclées pour faire régner l'ordre

Pour asseoir son autorité au sein de l'entreprise, la CFDT n'aurait pas hésité à user de méthodes musclées. A en croire un article du Monde, Eric Vercoutre aurait même frappé à plusieurs reprises des membres de syndicats opposés, et aurait été condamné par la justice pour de tels faits. Des journalistes auraient également fait les frais de menaces d'intimidation : en 2003 des salariés emmenés par Didier Cappelle auraient envahi les locaux de Nord-Littoral à Calais après un article déplaisant.

Si ces faits sont avérés, la justice doit faire son boulot. Non ?

Les 2 leaders CFDT très présents auprès des médias ces jours-ci vont continuer à profiter en toute liberté des gains amassés pas malversation. Pas normal tout ça. cartonrouge

La presse ne peut pas inventer des faits aussi graves quand même. :Smiley_63:

Modifié par kerguel
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Invité Gnafron 1er

Comme je suis un peu curieux j'ai cherché ce qui se disait sur les malversations au sein de Seafrance. L'article de L'Expansion balance

SeaFrance: ce qui est reproché à la CFDT en 5 liens

Si ces faits sont avérés, la justice doit faire son boulot. Non ?

Les 2 leaders CFDT très présents auprès des médias ces jours-ci vont continuer à profiter en toute liberté des gains amassés pas malversation. Pas normal tout ça. cartonrouge

La presse ne peut pas inventer des faits aussi grave quand même. :Smiley_63:

Ils ont gagné au loto .....wohuarf

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La presse ne peut pas inventer des faits aussi graves quand même. :Smiley_63:

je trouve qu'il y a quand même un peu trop de conditionnels dans l'article .... Il a été dit la même chose pour la SNCM. Et rien de fait non plus ... et la CGT dans divers CE ... depuis des années sans qu'aucune preuve ne vienne.

j'ai dit ce que je pensais des chances de succès pour cette SCOP. Malgré ça, j'accueille avec prudence ces infos qui tombent trop bien.

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SeaFrance. À Calais, tristes et amers, ils veulent encore y croire

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-SeaFrance.-a-Calais-tristes-et-amers-ils-veulent-encore-y-croire-_3636-2030469_actu.Htm

Calais. De notre envoyé spécial

À travers les vitres de l'agence, la femme de ménage fait de grands gestes. « Non, non, il n'est plus là. C'est la liquidation ! » Il est près de 14 h. Un peu plus tôt à Paris, le Tribunal de commerce a tiré un trait sur SeaFrance.

Fidèle au poste après 33 ans de maison, Marc a travaillé ou plutôt fait acte de présence jusqu'au bout, jusqu'à hier midi, dans l'agence commerciale de la compagnie qui donne sur la place d'Armes, en plein coeur de la ville. « Depuis l'arrêt des navires, le 15 novembre, je ne vendais plus rien. » Et comme tous les autres commerciaux, il dirigeait les clients vers les concurrents P & O ou Eurotunnel. Un crève-coeur !

Marc est un des soixante derniers cheminots de la compagnie maritime qui compte une multitude de statuts différents. La liquidation ? Qui ne s'y attendait pas ? « Trois ans que ça dure et une semaine qu'on est en plein Dallas, de rebondissement en rebondissement, bougonne-t-il. On n'aurait pas été en campagne électorale, il y a longtemps qu'on serait morts ! »

« Tous les jours, le stress »

« Tous les jours, vous aviez ça dans la tête. Tous les jours, le stress ! » Laurence Le Gonidec avait beau s'attendre à cet épilogue. Elle ne s'y fait pas. Et craque. « J'ai du mal à finir mes phrases... » Laurence, 45 ans, deux enfants, 22 ans de SeaFrance, fait partie de ce collectif de salariés qui, en fin de semaine dernière, a voulu pousser une alternative à la coopérative de salariés (Scop) défendue par la CFDT Maritime Nord de Didier Cappelle et d'Éric Vercoutre. « On veut sauver un maximum d'emplois et on ne veut pas passer à côté d'un avenir qui nous a été volé. » Le regard se tourne vers LDA (Louis Dreyfus Armement) associé au Danois DFDS. Il y a quelques semaines, Natacha Bouchart, la maire UMP de Calais, avait essayé - en vain - de convaincre « le syndicat majoritaire » (la CFDT) de recevoir le tandem d'armateurs.

Pour la CGT de SeaFrance qui doit rencontrer, demain mercredi, des représentants de LDA-DFDS, c'est clairement l'une des solutions. Le syndicat a réuni ses troupes au moment où tombe, à Paris, le couperet. Et, dans la Bourse du travail, le ressentiment fait des vagues. « Ça fait trop longtemps qu'on confond CFDT et marins, gronde un militant. De 2000 à 2009, c'est elle qui menait l'entreprise avec la direction de l'époque. Voilà où ça nous a menés. »

Deuxième ville la plus pauvre de France, un chômage de plus de 16 %, Calais encaisse. La liquidation de SeaFrance, ce sont 880 emplois directs supprimés et autant d'indirects menacés. Il est 16 h. Sollicitée de toutes parts, la sénateur-maire, Natacha Bouchart, fait front. « Au-delà des parts de marché, ce sont des hommes, des femmes menacés. Mais il reste des solutions à étudier dès demain : LDA-DFDS, la Brittany Ferries, Eurotunnel... » En début de soirée, elle doit présenter ses voeux à la population et elle a eu, dit-elle, l'assurance des marins qu'en revenant de Paris, ils ne provoqueraient pas « de troubles à l'ordre public ».

Ils sont rentrés vers 18 h 15, avec, dans les têtes, abattement et colère froide. « On a pris une claque ce matin, concède Éric Vercoutre, le leader cédétiste. Mais la Scop est encore jouable. J'ai pas le droit de dire à mes adhérents : « On est morts. » D'ailleurs, faire déplacer un ministre (Nathalie Kosciusko-Morizet) à Calais 14 h après la liquidation (ce matin), on peut penser que c'est pas pour vendre du vent... »

Toute la journée, les CRS ont patrouillé dans la ville. Calais n'a pas fini d'attendre.

Marc PENNEC.

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Sur les quelque 880 salariés #SeaFrance en CDI quelque 250 ont le statut de cheminots et seront donc automatiquement réintégrés à la #SNCF

Pas entendu parler de 250 cheminots SNCF à Sea France. Antoine Boudet est journaliste aux Echos.

Marc est un des soixante derniers cheminots de la compagnie maritime qui compte une multitude de statuts différents.

qu'ils se mettent d'accord les journaleux ! Qui dit vrai ?

Modifié par 5121
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Comme je suis un peu curieux j'ai cherché ce qui se disait sur les malversations au sein de Seafrance. L'article de L'Expansion balance

SeaFrance: ce qui est reproché à la CFDT en 5 liens

Si ces faits sont avérés, la justice doit faire son boulot. Non ?

Les 2 leaders CFDT très présents auprès des médias ces jours-ci vont continuer à profiter en toute liberté des gains amassés pas malversation. Pas normal tout ça. cartonrouge

La presse ne peut pas inventer des faits aussi graves quand même. :Smiley_63:

" les deux ouvriers leaders de la CFDT ont chacun accumulé des fortunes gigantesques ces dernières années."

Sur le lien cité dans l'article : Libération pour l'un des deux syndicalistes...

on est loin d'une "fortune gigantesque"...

un capital immobilier certes qui lui rapportera vraiment quand il aura fini de payer tous ses emprunts...

Les «purs» plans immobiliers de la CFDT

Les deux principaux dirigeants de la centrale de SeaFrance sont d’heureux multipropriétaires.

8 commentaires

Par GAËTANE DELJURIE Envoyée spéciale à Calais

http://www.liberation.fr/economie/01012381889-les-purs-plans-immobiliers-de-la-cfdt

Au delà, l'objectif politique et médiatique c'est de semer le doute ... "tous pareils tous pourris"...

là manifestement on a des mecs qui se démerdent

comme des millions de français "moyens" qui "investissent" dans la pierre...

mais qui certes et certainement sont des TPMG ...

mais pas de quoi fouetter un chat...

Par contre ce serait plus du "syndicalisme" immobilier et affairiste...

Malheureusement derrière il y a aussi 800 salariés et autant de sous-traitants et de retombées éconmiques...

Si ma mémoire est bonne celà fait quand même près de 30 ans qu'au centre du GROUPE SNCF on parle de l'armement naval SNCF puis de Sea-France

Donc la situation actuelle a peut-être bien été préparée de longue date...

je suis assez étonné que dans cette affaire personne ne s'intéresse aux dirigeants-managers de Sea-France...

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qu'ils se mettent d'accord les journaleux ! Qui dit vrai ?

55 cheminots

l'annonce de 250 cheminots a été rectifiée par le journaliste.

Voir le post de l'ami Kerguel un peu plus haut (n°105)

Modifié par Dom Le Trappeur
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je trouve qu'il y a quand même un peu trop de conditionnels dans l'article .... Il a été dit la même chose pour la SNCM. Et rien de fait non plus ... et la CGT dans divers CE ... depuis des années sans qu'aucune preuve ne vienne.

j'ai dit ce que je pensais des chances de succès pour cette SCOP. Malgré ça, j'accueille avec prudence ces infos qui tombent trop bien.

Sont quand même doués dans les affaires immobilières les deux compères : http://www.liberation.fr/economie/01012381889-les-purs-plans-immobiliers-de-la-cfdt

Trouvé une affaire en Normandie dont j'avais souvenir : 2 délégués du port du Havre condamnés pour pour avoir profité de la caisse du syndicat : http://www.liberation.fr/economie/01012301619-escroquerie-deux-cgtistes-du-havre-condamnes

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AFP

La SNCF va proposer 500 emplois aux salariés de SeaFrance

La SNCF, dont la filiale déficitaire SeaFrance a été liquidée lundi, va publier mercredi sur un site internet 500 propositions d'emplois, a déclaré à l'AFP le ministre des Transports, Thierry Mariani.

"La SNCF va mettre à disposition, dès demain, par l'intermédiaire d'un site internet, 500 propositions d'emplois intégrés à la SNCF", et les salariés qui accepteront ces emplois "ne passeront même pas par le chômage", a affirmé M. Mariani.

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Invité Gnafron 1er

La SNCF va proposer 500 emplois aux salariés de Seafrance

LEMONDE.FR avec AFP

La SNCF, dont la filiale déficitaire SeaFrance a été liquidée lundi, va publiermercredi 11 janvier 500 propositions d'emplois aux salariés de la compagnie de ferries, a déclaré le ministre chargé des transports, Thierry Mariani.

Ces offres d'emploi seront intégrées à la SNCF et les salariés qui les accepteront"ne passeront pas par le chômage", a affirmé le ministre des transports. Elles seront envoyées sur un site Internet dont l'adresse doit

être communiquée mercredi. Ces emplois seront accompagnés "d'aides", notamment en matière de déménagement, qui pourront aller jusqu'à "10 000 euros en moyenne", ainsi que d'une formation qui sera "prise en charge", a précisé Thierry Mariani.

Une cellule emploi spécialement dédiée aux salariés de SeaFrance doit également

être mise en place, conjointement à une "cellule de revitalisation" pour les salariés qui auraient un "projet personnel". Ces cellules seront créées après la période légale de quinze jours au-delà de laquelle les indemnités de licenciement sont versées si les salariés n'ont pas été reclassés. Ces indemnités représentent 60 000 euros en moyenne par salarié de SeaFrance, soit environ trois années de salaire, a rappelé le ministre.

De son côté, la ministre des transports,

Nathalie Kosciusko-Morizet a martelé ce même mot d'ordre : le gouvernement a "une seule préférence qui est l'emploi".

DEUX CANDIDATS POUR LA RELANCE

La proposition de la SNCF fait suite à celle de

Louis Dreyfus Armateurs (LDA), lundi soir, de reprendre – avec le danois DFDS – 300 salariés de la compagnie de ferries sur deux bateaux "sous pavillon français".

M. Mariani doit aussi

recevoir mardi après-midi l'autre candidat pour la relance : Jacques Gounon, PDG de l'exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel. La compagnie avait in extremis annoncé lundi son intention de se porter candidat au rachat des bateaux de SeaFrance.

Eurotunnel a par ailleurs critiqué l'offre de DFDS-LDA, se disant "dubitatif". En effet,"DFDS arrivera avec ses propres navires, qui disposent déjà de leurs propres équipages et ils possèdent leurs propres équipes administratives", souligne Eurotunnel, s'interrogeant sur la possibilité d'y

intégrer les salariés de SeaFrance. L'exploitant du tunnel sous la Manche a par ailleurs réaffirmé son "soutien" au projet de reprise par une coopérative ouvrière (SCOP), porté par la CFDT maritime Nord, syndicat majoritaire à SeaFrance.

Modifié par Gnafron 1er
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Pratique pour recaser les salariés Sea France..... et les agents de Fret SNCF.....

http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro-le-drh-de-la-sncf-chez-pole-emploi_79_1609.html

François Nogué, directeur des ressources humaines de la SNCF, a été élu le 22 décembre 2011 président de Pôle emploi par le conseil d'administation de cet organisme public, un poste qu'il va cumuler avec sa fonction à la SNCF (...)

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Sans perte de temps...

car le temps c'est de l'argent...

SeaFrance : Louis Dreyfus promet de relancer la ligne Calais-Douvres

http://www.liberation.fr/economie/01012382652-seafrance-nbsp-louis-dreyfus-promet-de-relancer-la-ligne-calais-douvres

Le patron de LDA a annoncé ce mercredi vouloir embaucher 300 anciens de SeaFrance, sans toutefois reprendre les bateaux de la compagnie de ferries, placée en liquidation lundi.

«Notre projet n'est pas de reprendre SeaFrance, notre projet est de relancer une activité sur la ligne entre Calais et Douvres avec des navires qui seront les nôtres dans un premier temps et le recrutement de 300 personnes», a expliqué mercredi matin le président de Louis Dreyfus Armateurs (LDA) sur RTL.

«Les navigants et le personnel non navigant seront français, sur des navires français, et les conditions de travail seront celles qui sont dans le groupe Louis Dreyfus depuis toujours», a-t-il dit, ajoutant que ces conditions s'apparentent quasiment à celles d'un «emploi à vie», même s'ils sont «moins avantageux» que ceux qui étaient en vigueur à SeaFrance.

«Développer le transmanche»

«Nous reprendrons les marins et les personnels qui nous enverront leurs CV et nous les reprendrons en fonction de leurs compétences et de leurs qualités spécifiques», a précisé Monsieur Dreyfus.

A ceux qui l'accusent de vouloir reprendre à bas prix les bateaux SeaFrance pour renforcer d'autres lignes, Dreyfus a répondu avoir «une véritable envie de développer le transmanche», affirmant : «Cette ligne Calais-Douvres, c'est un projet industriel, ce n'est pas de la gesticulation politique ou médiatique.» Cette ligne «peut être rentable dans les conditions que nous imposerons», a-t-il estimé.

«Nous ne reprenons pas les navires de SeaFrance. Peut-être que la question se reposera dans quelques mois mais, pour l'instant, ce n'est pas le cas. Nous avons nos propres navires, la flotte (du partenaire danois) DFDS et le marché

«Phase business»

LDA «ne (compte) pas demander d'aides publiques», mais est déjà entré dans «la phase business» de son projet, en nouant notamment des contacts avec la ville de Calais et le liquidateur.

Monsieur Dreyfus a par ailleurs annoncé qu'il allait attaquer en diffamation le PDG d'Eurotunnel, Jacques Gounon, pour ses propos tenus dans Libération de lundi. «Je ne lui laisse pas le choix de nous insulter comme il l'a fait dans la presse en disant que nous ne respections pas nos engagements. C'était un mensonge total.»

(AFP)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Louis_Dreyfus

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Dreyfus_Armateurs

http://www.lda.fr/

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Les offres de reclassement pour les salaries SeaFrance sont disponibles ici:

55% d'entre elles sont dans l'EPIC SNCF, 45% dans les filiales, Geodis, Keolis, ICF + un poste à SNCF Voyages Developpement.

http://seafrance.portailbtsg.eu

Merci pour le lien.

Pour les postes à l'Epic, à vérifier demain, mais cela ressemble à une extraction directe des différentes bourses de l'emploi.

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Invité Gnafron 1er

Les offres de reclassement pour les salaries SeaFrance sont disponibles ici:

55% d'entre elles sont dans l'EPIC SNCF, 45% dans les filiales, Geodis, Keolis, ICF + un poste à SNCF Voyages Developpement.

http://seafrance.portailbtsg.eu

ça prend tournure ...tant mieux pour ceux et celles qui sont dans le doute .

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Invité Gnafron 1er

SeaFrance : la SNCF propose 587 postes mais peu dans la région

La SNCF a transmis plus de 589 offres d'emploi aux salariés de SeaFrance dont la liquidation judiciaire a été prononcée. | AFP/Denis Charlet 4 réactionsRéagir Comme elle l'avait annoncé, la SNCF a transmis plus de 500 offres d'emploi (consultables sur le portail de SeaFrance), réparties dans tout l'Hexagone, pour tenter de reclasser des salariés de la compagnie SeaFrance, mise en liquidation lundi.

Seules quelque 10% des offres concernent la région Nord/Pas-de-Calais, la plupart étant basés en Ile-de-France. Par ailleurs, Louis Dreyfus Armateurs a annoncé qu'il donnera «la priorité» à l'emploi dans la région de Calais et aux anciens salariés de SeaFrance mais ne rachètera pas les bateaux.

Sollicité par le liquidateur en tant qu'ancien propriétaire de SeaFrance, le groupe SNCF a pour obligation légale de fournir ses postes disponibles, mais pas d'assurer un certain nombre de reclassement, a indiqué une source interne. Les salariés auront 15 jours pour manifester leur intérêt pour une ou plusieurs offres. Ceux qui ne seront pas intéressés recevront une lettre de licenciement et devront s'inscrire à Pôle Emploi. Ils bénéficieront d'un accompagnement par une cellule animée par Pôle Emploi et la SNCF.

Des emplois à la SNCF mais aussi dans ses filiales

Un porte-parole de la SNCF a indiqué que 55% des offres (275 postes) provenaient de la maison-mère (Epic , pour Etablissement public, industriel et commercial) et 45% de filiales Keolis (transport urbain) et Geodis (transport de marchandises). «Au sein de l'Epic, les offres sont dans la maintenance du matériel, les fonctions commerciales ou support» et «disséminées sur l'ensemble du territoire», a précisé la SNCF.

Sur les 587 postes à pourvoir, une grande majorité des offres au sein de la maison-mère SNCF sont localisées en région parisienne. Ecxmple : «agent commercial» à Houilles ou Maisons-Laffitte (Yvelines), «assistant de gestion» et «vendeur voyages» à Paris.

Geodis propose des postes de gestionnaire de stocks en Haute-Garonne ou d'agent de tri en Loire-Atlantique. Keolis recherche des conducteurs de cars en Paca, en Aquitaine et en Touraine. Pour les postes de cadres sont proposés «un expert en produits chimique» à Paris, un «consultant informatique» à Clichy (Hauts-de-Seine) ou «un juriste» à Lyon. Quelques postes sont affichés pour Lille.

LDA ne reprendra pas les bateaux

Mardi, le ministre des Transports Thierry Mariani avait indiqué qu'une aide au déménagement de 10 000 euros en moyenne pourrait être octroyée aux salariés reclassés loin de chez eux. Le ministre avait précisé que, sur les 872 salariés de SeaFrance qui allaient perdre leur travail, une solution devait être trouvée pour 819 d'entre eux car 53 étaient des cheminots détachés et allaient être automatiquement repris par la SNCF.

Ce mercredi, un responsable de Louis Dreyfus Armateurs (LDA) a déclaré sur France 3 Nord/Pas-de-Calais.que son groupe donnerait «la priorité» à l'emploi dans la région de Calais et aux anciens salariés de SeaFrance pour son projet de relance de la ligne Calais-Douvres, soit quelque 300 personnes. Mais pas question, pour l'instant, de reprendre les bateaux de la compagnie de ferries en liquidation.

Le Parisien.fr

Modifié par Gnafron 1er
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avec un peu de chance, 300 ex-SeaFrance touche 50.000€ et vont travailler à Calais pour Louis Dreyfus Armateur, dans leur coeur de métier.

Tant mieux pour ces 300 !

Bel effort de la boite pour recaser autant de personnes.

Mais petit conseil d'ami à son grand patron:

Il faut régler les dettes avant d'offrir 230m€ de dividendes à l'Etat.

NB:

Le mandataire judiciaire en charge de la liquidation de SeaFrance a détaillé, lors d'une conférence de presse, le montant des dettes de SeaFrance. Sur les 190 millions de créances, 170 millions pourraient être réclamés par la SNCF, dont 70 millions versés en avril 2010 pour regarnir la trésorerie lors du plan de sauvegarde de l'emploi. Le reste de la somme est due à des tiers , comme les chantiers navals Arno de Dunkerque. Il compte également faire appel à un courtier pour la vente des SeaFrance Rodin, SeaFrance Berlioz (estimé tous deux entre 50 et 70 millions d'euros) et le SeaFrance Nord-Pas-de-Calais, le SeaFrance Molière étant quant à lui en crédit-bail.

Modifié par 2D2
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Bel effort de la boite pour recaser autant de personnes.

RFF observe sans intervenir...

Mais petit conseil d'ami à son grand patron:

Il faut régler les dettes avant d'offrir 230m€ de dividendes à l'Etat.

Les recrutements/reclassements des Seafrance s'inscrivent dans le planning des 10000 embauches (dans le groupe) confirmés par G.Pépy. Ce sera autant de moins pour les embauches externes.

D'autre part, compte tenu de la situation et de son historique, les charges résultant de la liquidation ne sont pas vraiment une surprise et seront imputées sur le budget 2012... Les 230 millions de dividende à l'Etat relèvent du budget 2011.

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