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Le Web des Cheminots

Les assises du ferroviaire


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Oui....

Quelqu'un est allé lire les conclusions des différentes commissions (qui sont sorties aujourd'hui) ???

Je conseille la 2 d'abord puis la 1.

La 2 ne faisant JUSTE que remettre l'organisation Rff/Sncf en cause avec une préconisation de (quasiment) tout remettre dans le giron de la Sncf.. Une paille quoi.

Quand à la concurrence c'est la commission n°1. Il faut lire tranquillement (je n'ai pas eu le temps) mais... ce n'est pas exactement le "dumping social" (ou j'ai vraiment lu très vite).

Bref :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Assises-du-ferroviaire-assemblee.html

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Quand à la concurrence c'est la commission n°1. Il faut lire tranquillement (je n'ai pas eu le temps) mais... ce n'est pas exactement le "dumping social" (ou j'ai vraiment lu très vite).

Bref :

http://www.developpe...-assemblee.html

Mais alors çà s'appelle comment????

Je propose "les bienfaits de la libéralisation et de la mondialisation"????

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http://www.lefigaro.fr/societes/2011/12/16/04015-20111216ARTFIG00676-statut-social-les-concurrents-de-la-sncf-posent-leurs-conditions.php

Chaud bouillant :

En cas de transfert de cheminots de la SNCF, et même si la question d'une réglementation du travail unique est résolue, le problème du maintien du statut demeurera: comment faire cohabiter dans une même entreprise ferroviaire des personnes qui ne bénéficieraient pas du statut SNCF et des cheminots qui conserveraient leurs avantages? Autre problème: comment demander aux nouveaux entrants de faire face aux surcoûts du régime spécial de retraite des cheminots sans le répercuter sur le prix facturé aux régions? L'une des solutions possibles serait de proposer aux cheminots transférés une soulte, une sorte de prime. En la recevant, ils abandonneraient les avantages liés au statut et s'aligneraient sur le régime général.
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En fait lorsque l'on approfondit la lecture des rapports c'est toute la politique de la sncf depuis 20 ans qui est taillee en pieces,bien sur la commission souhaite a terme la disparition du statut des cheminots , mais dans la gestion des priorités auquelles nous allons etre confrontés ,c'est bien la specialisation des personnels qui est montrée du doigt c'est dans cette breche que nous devons nous engouffrer,D'ailleur le contenu global du rapport est loin de convenir a L'UTP qui reagie fortement dans le Figaro aujourd'hui,en refusant la coabitation de personnels sous differents statuts,elle propose de racheter au agent sncf leurs statut et garanties associées en echange d'une prime,dans ces conditions point d'urgence car il est evident que aucun agent n'acceptera une telle arnaque qui le conduirait a etre licencie le mois suivant! Ma conclusion est que l'ouverture a la concurence va tres vite retourner aux calenques grecques et que le seul but de ces pallabres est de permettre a la SNCF de faire sauter le statut des cheminots en pouvant recruter hors statut,et en laissant s'eteindre les dinausores. En dix ans elle sera debarassée de nous ou presque!

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C'est une analyse du Figaro ^^

Voici ce qui est évoqué dans le rapport de la commission n°1 concernant le statut social (ce n'est pas tout le sujet, juste les scénarios envisagés) :

Scénarios sociaux

Deux scenarios peuvent être esquissés.

- Scénario 1 « au fil de l’eau » :

les textes spécifiques sur la durée du travail à la SNCF et le statut du personnel ne sont pas modifiés. La convention collective devrait être achevée pour le fret en 2012.

Si le personnel de la SNCF reste exclu du champ de la convention collective, la SNCF ne bénéficiera pas de conditions équitables vis-à-vis de ses concurrents. Elle sera tentée de contourner le statut par une multiplication de filiales relevant du droit commun du travail. Les concurrents bénéficieront d’une situation dans laquelle ils auront la maîtrise des évolutions du jeu social.

Régime de transfert : en cas de succession d’opérateurs dans le cadre d’une délégation de service public, la

SNCF garde ses agents et a la charge de leur trouver un emploi.

- Scénario 2 « un cadre social négocié pour toute la branche» :

le personnel de la SNCF est inclus dans le champ d’application de la convention collective de branche. Une modification législative de l’article L.2233-1 du code du travail rend cette inclusion possible. Elle signifie que l’EPIC SNCF peut recruter hors statut aux conditions de la future convention collective de branche que peuvent

compléter les accords d’entreprise. L’ouverture de cette option maintient le statut et ses garanties en vigueur pour ceux qui sont recrutés aux conditions du statut. La commission suggère que la part de la cotisation spécifique au régime de retraite T2 soit prise en charge par l’Etat. La SNCF reprend ainsi pleinement sa place en tant qu’acteur de la négociation au sein de l’UTP. Toutes les organisations syndicales représentatives à la SNCF ont vocation à participer à cette négociation. Les conditions de concurrence sont équitables, sans différentiel social.

Régime de transfert : la garantie de l’acceptabilité de l’introduction des délégations de service public pour

les partenaires sociaux passe par l’institution par la loi d’un mécanisme de transfert des contrats de travail

entre opérateurs successifs. La commission propose que ce mécanisme soit plus favorable que la seule

application de l’article L.1224-1 du code du travail et comporte la garantie de certains droits spécifiques du

statut (régime de retraite, garantie contre le licenciement économique, droits à l’avancement).

- Dans tous les cas, il conviendrait que la future convention collective dispose de stipulations la

rendant applicables aux nouveaux entrants dont l’activité principale n’est pas le transport

ferroviaire. En effet, il est important de veiller à ce que toutes les entreprises opérant (sous

« LE FERROVIAIRE FRANÇAIS AU COEUR DE L’EUROPE » - RAPPORT FINAL Page 14 sur 16

condition de licence) sur le réseau ferré national l’effectuent sous la convention collective

ferroviaire négociée et non pas sous celle de leur métier principal.

- Durée du travail : une attention particulière doit être portée à la réglementation de la durée du

travail. Elément essentiel à la cohérence et donc à la sécurité du trafic ferroviaire, la norme de durée du travail

règle aussi l’organisation d’une entreprise de transport. Elle détermine la productivité du travail. La

coexistence de deux régimes distincts pour des entreprises appelées à se faire concurrence est une rupture

d’égalité qui ne peut se prolonger sans risques économiques et juridiques.

Un acte législatif créera dans le code des transports la base législative unique des principes réglementaires

de la durée du travail dans l’activité de transport ferroviaire. Le premier article de l’acte dit loi de 1940 sera

abrogé. L’Etat présentera aux partenaires sociaux de la branche les principes de durée du travail qui

relèvent de sa compétence et ceux qui relèveront de l’accord de branche applicables à toutes les

entreprises. Il leur soumettra pour avis ces principes. Ces textes renverront à la négociation de normes

d’application au niveau de la branche.

Modifié par assouan
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Je retiens le propos sans interpretation possible du Ministre sur le desastre de ce qui s'est passé avec l'ouverture du Fret à la concurrence...

Celà a le merite d'être clair..quelques nuances pourraient pourtant y être apportées..

Mode Technicentre ON:

Dispo pour un petit dej explicatif, Paris vaut bien une messe.......

Fabrice

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Invité Gnafron 1er

L'histoire sert-elle à qlq chose ? D'où venons nous? (non non pas du singe , wouharf )

D'une miriade EF privées.......

Nous retournons où ?

Vers une miriade de sociétés privées .....

Finalement la terre est bien ronde ....même si tout n'y tourne pas bien rond.Car les chats se mordent la queue .....wouharf !

Un jour , on trouveras qui de la poule ou de l'oeuf ,est arrivé le 1er ! re wouharf !

Modifié par Gnafron 1er
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Invité technicentre

Je viens de recevoir ça par un autre biais. J'ai pas le moral à lire les autres articles et je voudrais me garder un peu de sommeil pour une petite sieste... Donc, désolé si doublon mais rien que mon envie de vous le passer donne tout le positif que je trouve à tout ça... J'aurais pût mettre le smileys "beurk" mais ça aurait pût faire sourire...

16/12/11 22:48

Statut social : les concurrents de la SNCF posent leurs conditions

INTERVIEW - Antoine Hurel, vice-président de l’Association française du rail (Afra), qui plaide pour l’ouverture à la concurrence du rail, fait un bilan des Assises du ferroviaire

LE FIGARO.- Les Assises du ferroviaire ont-elles répondu à vos attentes?

Antoine HUREL.-Le bilan est globalement satisfaisant. Mais nous aurions souhaité que le calendrier de l’ouverture à la concurrence démarre plus vite. La ministre a en effet évoqué de premières expérimentations en 2014 seulement, pour les trains d’équilibre du territoire (TET). Pour les trains express régionaux (TER), seules les régions qui manifestent leur intérêt pourront faire appel à de nouveaux opérateurs. Or, à l’heure actuelle, aucune d’entre elles ne s’est officiellement manifestée. Il s’agit maintenant de réfléchir à la mise en œuvre des projets, de préparer les textes législatifs. Et de ce côté-là, nous sommes dans l’attente de décisions concrètes.

La convention collective du fret pourrait-elle servir de base à celle du transport de voyageurs?

C’est notre souhait. Nous avons réagi à la déclaration de Nathalie Kosciusko-Morizet qui a parlé à propos du fret d’«erreur à ne pas reproduire». Il faut rappeler que 25 à 50 % des trafics des nouveaux entrants dans le fret proviennent d’un report de la route au rail. Le champ d’application de la convention collective des activités ferroviaires couvre déjà le secteur du fret et le secteur du voyageur mais seul le secteur du fret a fait l’objet d’accords signés par les partenaires sociaux sur l’organisation du travail. Nous pensons qu’il faut compléter cette convention collective et non pas repartir de zéro. Les négociations relatives au secteur du voyageur n’ont pas encore été lancées par l’UTP car la SNCF, qui fait partie du conseil d’administration, souhaitait attendre les orientations du gouvernement dans le cadre des Assises. À présent, le gouvernement va fixer un cadre général à partir des recommandations de M. Dutheillet de Lamothe du Conseil d’État. Nous allons ensuite entrer en négociation avec les partenaires sociaux. Et si les parties ne trouvent pas d’accord, nous nous en tiendrons aux accords d’entreprise.

Comment le transfert des cheminots s’organisera-t-il si de nouveaux opérateurs décrochent des contrats avec les régions?

Il faut bien distinguer les éléments du statut de fonction publique dont bénéficient les cheminots SNCF (garantie de l’emploi, régime spécial de retraite) de la réglementation du travail dont l’Afra recommande qu’elle soit traitée dans un accord de branche. En cas de transfert de cheminots de la SNCF, et même si la question d’une réglementation du travail unique est résolue, le problème du maintien du statut demeurera: comment faire cohabiter dans une même entreprise ferroviaire des personnes qui ne bénéficieraient pas du statut SNCF et des cheminots qui conserveraient leurs avantages? Autre problème: comment demander aux nouveaux entrants de faire face aux surcoûts du régime spécial de retraite des cheminots sans le répercuter sur le prix facturé aux régions? L’une des solutions possibles serait de proposer aux cheminots transférés une soulte, une sorte de prime. En la recevant, ils abandonneraient les avantages liés au statut et s’aligneraient sur le régime général.

Quelle est la position de l’Afra sur la gestion de l’infrastructure ferroviaire en France?

Nous estimons que le gestionnaire de l’infrastructure et l’opérateur historique ne peuvent être dirigés par la même personne. Sinon, on prend nécessairement le risque d’une discrimination à l’égard des nouveaux opérateurs. Nous sommes opposés au mélange des genres. Deux de nos adhérents, la Deutsche Bahn et Trenitalia, ont un point de vue différent et penchent en faveur de la création d’un holding sous la tutelle de l’opérateur historique.

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Invité Gnafron 1er

Je viens de recevoir ça par un autre biais. J'ai pas le moral à lire les autres articles et je voudrais me garder un peu de sommeil pour une petite sieste... Donc, désolé si doublon mais rien que mon envie de vous le passer donne tout le positif que je trouve à tout ça... J'aurais pût mettre le smileys " beurk" mais ça aurait pût faire sourire...

16/12/11 22:48

Statut social : les concurrents de la SNCF posent leurs conditions

INTERVIEW - Antoine Hurel, vice-président de l’Association française du rail (Afra), qui plaide pour l’ouverture à la concurrence du rail, fait un bilan des Assises du ferroviaire

LE FIGARO.- Les Assises du ferroviaire ont-elles répondu à vos attentes?

Antoine HUREL.-Le bilan est globalement satisfaisant. Mais nous aurions souhaité que le calendrier de l’ouverture à la concurrence démarre plus vite. La ministre a en effet évoqué de premières expérimentations en 2014 seulement, pour les trains d’équilibre du territoire (TET). Pour les trains express régionaux (TER), seules les régions qui manifestent leur intérêt pourront faire appel à de nouveaux opérateurs. Or, à l’heure actuelle, aucune d’entre elles ne s’est officiellement manifestée. Il s’agit maintenant de réfléchir à la mise en œuvre des projets, de préparer les textes législatifs. Et de ce côté-là, nous sommes dans l’attente de décisions concrètes.

La convention collective du fret pourrait-elle servir de base à celle du transport de voyageurs?

C’est notre souhait. Nous avons réagi à la déclaration de Nathalie Kosciusko-Morizet qui a parlé à propos du fret d’«erreur à ne pas reproduire». Il faut rappeler que 25 à 50 % des trafics des nouveaux entrants dans le fret proviennent d’un report de la route au rail. Le champ d’application de la convention collective des activités ferroviaires couvre déjà le secteur du fret et le secteur du voyageur mais seul le secteur du fret a fait l’objet d’accords signés par les partenaires sociaux sur l’organisation du travail. Nous pensons qu’il faut compléter cette convention collective et non pas repartir de zéro. Les négociations relatives au secteur du voyageur n’ont pas encore été lancées par l’UTP car la SNCF, qui fait partie du conseil d’administration, souhaitait attendre les orientations du gouvernement dans le cadre des Assises. À présent, le gouvernement va fixer un cadre général à partir des recommandations de M. Dutheillet de Lamothe du Conseil d’État. Nous allons ensuite entrer en négociation avec les partenaires sociaux. Et si les parties ne trouvent pas d’accord, nous nous en tiendrons aux accords d’entreprise.

Comment le transfert des cheminots s’organisera-t-il si de nouveaux opérateurs décrochent des contrats avec les régions?

Il faut bien distinguer les éléments du statut de fonction publique dont bénéficient les cheminots SNCF (garantie de l’emploi, régime spécial de retraite) de la réglementation du travail dont l’Afra recommande qu’elle soit traitée dans un accord de branche. En cas de transfert de cheminots de la SNCF, et même si la question d’une réglementation du travail unique est résolue, le problème du maintien du statut demeurera: comment faire cohabiter dans une même entreprise ferroviaire des personnes qui ne bénéficieraient pas du statut SNCF et des cheminots qui conserveraient leurs avantages?

En alignant les autres sur nous !.....

Autre problème: comment demander aux nouveaux entrants de faire face aux surcoûts du régime spécial de retraite des cheminots sans le répercuter sur le prix facturé aux régions? L’une des solutions possibles serait de proposer aux cheminots transférés une soulte, une sorte de prime. En la recevant, ils abandonneraient les avantages liés au statut et s’aligneraient sur le régime général.

Voilà une idée qu'elle est bonne .............

Quelle est la position de l’Afra sur la gestion de l’infrastructure ferroviaire en France?

Nous estimons que le gestionnaire de l’infrastructure et l’opérateur historique ne peuvent être dirigés par la même personne. Sinon, on prend nécessairement le risque d’une discrimination à l’égard des nouveaux opérateurs. Nous sommes opposés au mélange des genres. Deux de nos adhérents, la Deutsche Bahn et Trenitalia, ont un point de vue différent et penchent en faveur de la création d’un holding sous la tutelle de l’opérateur historique.

hé bin , la panade risque encore de durer !

Ma petite touche d'optimisme :

Il faut comprendre que les libéraux ( faut pas dire CAPITALISTE car ça fait discours- archaîque-gauchiste) veulent reprendre (pour ne pas dire "se venger ") tout ce qu'ils ont concéder au monde salarié depuis 60 ans (le CNR grosso modo) . Et nous sommes un des maillon qui avons résisté le plus longtemps.........mais dorénavant , nous sommes pratiquement les seuls .les autres sont à genoux depuis longtemps même si certains essaient de chahuter le pouvoir avec leurs petits drapeaux (je ne me moque pas , c'est pour montrer que le combat et nos armes actuelles sont inégales......face à la finance ).

Modifié par Gnafron 1er
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(...)

la SNCF (...) sera tentée de contourner le statut par une multiplication de filiales relevant du droit commun du travail. Les concurrents bénéficieront d’une situation dans laquelle ils auront la maîtrise des évolutions du jeu social.

(...)

Mais pourquoi en parler au futur??? C'est déjà le présent!

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Je vous invite a voir ou a revoir le meeting de Sarkosy entre les 2 tours de l'election en 2007a Bercy quand il declare qu'il n'aime pas la repentance et qu'il va liquider les restes de mai 68 il tiens ses promesses Alors cheminots electeurs avant l'ouverture de 2014 il y a Mai 2012 ,l'urne ou la canne a peche au choix!

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Invité Gnafron 1er

Tu confirmes ce que je dis plus haut = "les libéraux " sont revenchards .Ils sont pr^éts à tout reprendre ...Pas de petits profits....Mais , notre cher N.S liquide des acquis bien antérieur à 68 (sécu =45 , SNCF= 37 etc....)

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OK... j'imagine que chacun veut lire ce qui lui plait et déplait dans ces textes (et je réfute celui du Figaro qui est un article avec une interview mais en aucun cas une position de l'Etat).

Voici ce que moi j'ai compris à la lecture des compte-rendus des commissions n°1 et n°2 :

- tout le monde est tombé d'accord pour dire que le système ferroviaire français avait été tellement "atomisé" qu'il n'était plus possible de poursuivre ainsi et que faire rouler un train était quasiment un exploit aujourdh'ui.

- pour résoudre cela, tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut "réunifier" différentes parties (explosées aujourd'hui) du système ferroviaire et en particulier tout ce qui touche à l'exploitation et à la maintenance des infrastructures

- il y avait deux solutions pour "réunifier" : mettre l'exploitation et la maintenance sous la bannière de RFF ou rapatrier les compétences dans le groupe Sncf. La commission préconise plutôt la Sncf sous forme de "groupe pivot du ferroviaire" !

- il faut une "gouvernance- stratégie de l'Etat" forte : les organisations actuelles ne le permettent pas. C'est à l'Etat de définir et de choisir les orientations futures du ferroviaire, dans la clarté notamment des prix et des responsabilités : ce qui n'est pas le cas. D'où l'intérêt de supprimer moult interfaces/couches/strates du système actuel.

- les contraintes de Bruxelles sur l'ouverture à la concurrence entraînent de vrais problèmes sur les statuts du personnel.

- la Sncf ne peut être concurrentielle avec son statut actuel qui est en même temps confirmé comme historiquement et industriellement justifié

- les entreprises extérieures ne peuvent pas venir exercer sans une convention collective (de branche "ferroviaire) commune

- la réglementation de la durée du travail est une donnée essentielle à la cohérence et à la sécurité du ferroviaire.

j'en passe.

Mais excusez-moi de ne savoir pas faire de synthèse et de préférer les textes officiels au Figaro.

(en mode "fatiguée")

Modifié par assouan
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La dessus je suis assez d'accord avec la commission il faut en priorité entretenir et renover les lignes existantes et en finir avec le dogme du tout tgv ,le tgv tout le monde le veut chez lui mais la France et encore moins la sncf ou rff n'ont d'argent surtout aujourd'hui la survie du chemin de fer passe par une remise a niveau et les electrifications, je pense en particulier au axes Tours Lyon via St Germain des fosses ,a terminer le sillon alpin sud Valence grenoble Montmellian cela avant d'aller balancer des milliards dans un Poitier Limoges ou percer des tunnels de 50 kilometres sous les Alpes qui deboucheraient sur un raiseau classique a l"abandon!

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Des sites internet ont relevé qu'il était question d'un moratoire pour la construction de lignes nouvelles hormis celles-déjà bien engagées (4 projets).

Un extrait du rapport final n°3 :

La commission s’interroge sur le caractère réaliste de ces objectifs, alors que les quatre projets de LGV en cours (15 Md€ d’investissements) mobilisent déjà d’importants financements de la part de l’Etat et des collectivités locales associées (8 Md€ d’engagements financiers). La quinzaine de projets à réaliser dans le calendrier prévu par le Grenelle de l’Environnement supposerait d’ajouter environ 100 Md€ d’investissements supplémentaires dont le coût, faute de rentabilité suffisante, devrait être supporté presque exclusivement par les collectivités publiques.

L’impossibilité à mener de front la remise en état du réseau existant et la poursuite du développement du réseau à grande vitesse au rythme prévu par le Grenelle Environnement oblige à faire des choix dans le programme de réalisation des nouvelles LGV.

La commission estime qu’il ne faut pas exclure de réexaminer l’opportunité de mener à son terme la procédure engagée sur le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier (coût estimé de 1,6 Md€). En ne prenant en compte que les trois projets en cours de réalisation, la dette de RFF augmenterait déjà de 28 à 38 Md€ d’ici 2014.

La commission juge qu’il serait souhaitable de mettre en oeuvre un moratoire sur tous les autres projets ferroviaires du Grenelle de l’environnement (y compris l’arrêt de nouvelles études), dans l’attente de la réalisation d’une programmation qui garantisse au préalable le financement de la remise à niveau et de la modernisation du réseau actuel (de 2 à 2,5 Md€ par an pour entreprendre le rajeunissement du réseau). La rénovation prioritaire du réseau doit ainsi se traduire par une réorientation des financements consacrés aujourd’hui au développement, sous réserve naturellement des opérations déjà décidées.

Plusieurs débats publics sont pourtant entrain de phosphorer.

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J'aurais pourtant dit que si il n'y en avait qu'une à faire c'était bien celle pour relier Nîmes à Perpignan ^^ !

(histoire de "boucher le trou" mais bon...)

Nîmes Montpellier, la commission propose d'y regarder de plus près. Coût 1,6 Md€. Le moratoire c'est pour les autres projets.

Les 3 projets qu'il serait question de mener jusqu'au bout sont, j'imagine :

- la 2ème phase de la LGV Est

- le prolongement de la LGV Bretagne jusqu'à Rennes

- et le prolongement de la branche Aquitaine de la LGV Atlantique jusqu'à Bordeaux.

Les autres projets = moratoire avec un bémol pour Nîmes Montpellier.

Modifié par kerguel
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je considère que vu les gouvernants que nous avons depuis 10 ANS, Vu les dogmes en vigueur, les principales conclusions de ces assises étaient déjà écrites avant même le commencement.

Mais ce qui m'inquiète le plus c'est la position de l'opposition socialiste à ce sujet.

Je m'explique: Mr Gilles SAVARY -ancien euro député PS, élu cantonal de Gironde- a lui aussi écrit un rapport pro-libéralisation lorsqu'il siégeait à Strasbourg. Or ce rapport est très similaire au rapport du sénateur GRIGNON, voir même pire pour nous cheminots à statut. :sad:

ce dogme que rien ne vaut le libéralisme , est bien ancré dans les esprits.

Je considère aussi que si nous appliquions le libéralisme à la lettre , c'est à dire sans aucune règle contraignante, les gros mangeraient toujours les petits, et à la fin des fins, nous aurions une seule firme qui serait bien évidemment un trust.

Si , j'ai bonne mémoire de mes courts d'histoires sur la crise de 1929, les trusts faisaient parti des principales causes de son déclenchement. Le président ROOSEVELT avait d'ailleurs fait voter une loi anti trust.

Or aujourd'hui , je pense que nous avons oublié les leçons de l'histoire, et que quelque part, nous sommes revenu au même point quand 1929. :sad:

Modifié par gdem
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Invité JLChauvin

je considère que vu les gouvernants que nous avons depuis 10 ANS, Vu les dogmes en vigueur, les principales conclusions de ces assises étaient déjà écrites avant même le commencement.

Mais ce qui m'inquiète le plus c'est la position de l'opposition socialiste à ce sujet.

Je m'explique: Mr Gilles SAVARY -ancien euro député PS, élu cantonal de Gironde- a lui aussi écrit un rapport pro-libéralisation lorsqu'il siégeait à Strasbourg. Or ce rapport est très similaire au rapport du sénateur GRIGNON, voir même pire pour nous cheminots à statut. :sad:

ce dogme que rien ne vaut le libéralisme , est bien ancré dans les esprits.

Je considère aussi que si nous appliquions le libéralisme à la lettre , c'est à dire sans aucune règles contraignante, les gros mangeraient toujours les petits, et à la fin des fins, nous aurions une seule firme qui serait bien évidemment un trust.

Si , j'ai bonne mémoire de mes courts d'histoires sur la crise de 1929, les trusts faisaient parti des principales cause de son déclenchement. Le président ROOSEVELT avait d'ailleurs fait voter une loi anti trust.

Or aujourd'hui , je pense que nous avons oublié les leçons de l'histoire, et que quelque part, nous sommes revenu au même point quand 1929. :sad:

:Smiley_25:

Et je suis d'accord avec Mélanchon*: et maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour se sortir les doigts du fondement? On agit sur les très puissants leviers démocratiques à notre disposition ou on continue a se jeter à la gueule les erreurs passées sans rien faire? Nous, citoyens des (encore un peu) démocraties, avons (encore un peu) ce pouvoir... il suffit simplement de VOULOIR s'en servir au lieu de pleurnicher!

* même si ma méfiance naturelle envers les grandes gueules me pousse à la plus extrême des circonspection, personne ne peut lui reprocher de ne pas avoir mis ses actes en phase avec ses convictions en quittant l'appareil PS pourtant si confortable.

Modifié par JLChauvin
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Des sites internet ont relevé qu'il était question d'un moratoire pour la construction de lignes nouvelles hormis celles-déjà bien engagées (4 projets).

...

Je dois être un plouc débile mais pour moi, engagée signé travaux démarrés et non pas juste un signature sur un bout de papier qui engage des sommes qu'aucun signataire possède , triple A ou triple con compris.

Perso, la LGV Bretagne semble la plus certaine car très juteuse pour certain.

On peut espérer un sursaut le jour où les habitants des Pays de la Loire comprendront qu'ils vont racker +100 millions pour:

  • gagner moins de 10 minutes sur Paris-Nantes mais en zappant Le Mans et détériorant fortement les relations entre Le Mans et la capitale régionale
  • quasi fin des très nombreux TGV Paris-Le Mans: ville morte ou de grande banlieue?
  • rajouter fissa de couteux TER supplémentaires entre Le Mans-Angers-Nantes pour combler le vide laisser par les TGV
  • favoriser Rennes qui sera à 1h20 de Paris.
  • apporter une rente de situation incroyable au groupe privée chargé du PPP car ce sera une location des voies LGV et non un % sur le prix du sillon.

Modifié par 2D2
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Invité necroshine

J'ai bien ecouté Melenchon ce soir,

face a lui Estrosi, qui critique le systeme, mais, qui a validé tout ce que l'UMP a légiféré depuis 10 ans....

J'ai aimé la question d'Estrosi : "Qui a sauvé Alstom ??? ses milliers d'emploi, et le dementelement prévu donc Siemens se serait régalé...."

(Ben la SNCF !!! Guignol !!!)

Bien entendu N.Sarkozy qui pour une fois a agit pour sauvegarder l'emploi....Sa seule bonne action en 10 ans...

Et la SNCF qui a commandé 2 mois plus tard, 60 duplex, 400 bb75000, et 100 autres en option.

Oupsss c'est ma réponse : pas celle de Mélenchon qui n'a pu répondre....Car on ne lui a pas donné l'occasion.

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Et la SNCF qui a commandé 2 mois plus tard, 60 duplex, 400 bb75000, et 100 autres en option.

On rappelera juste que sur les 500 BB75000 commandées, au final, seulement moins de 200 vont être construites.....

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