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Nouvelle Zélande : Renationalisation
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
La Nouvelle Zélande renationalise son chemin de fer Doc en PDF 2008_05_06_afp_nz_renationalisation.pdf -
Réseau ferré de la France Miniature à Elancourt
Dom Le Trappeur a répondu à CFPOLO66 situé dans Modélisme Ferroviaire
Jolies photos par une belle journée de printemps ensoleillée... merci pour la balade -
La SNCF condamnée pour non-respect de l'accord 35h
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans Brin de causette
Depuis 2000 et le nouveau RH077 les sédentaires doivent obtenir entre le 1er janvier et le 31 décembre un minimum 52 Repos Périodiques Doubles (RP+RP ou RP+RP+RP, le RP triples étant comptabilisés dans les 52 RPD). Ayant 114 RP régime B ou 118 RP au régime C, le service devrait atteindre ce taquet des 52 RPD sans difficulté avec une gestion anticipée des évènements Bien évidemment la direction a été rapidement en difficultés sur ce sujet et dans certains établissement la situation est même catastrophique. A cela deux raisons : un laisser aller et une dérive systématique du respect de la réglementation du travail. Le taquet des 52 RPD est quasiment l'un des seuls qui ne fassent l'objet d'aucune compensation en cas de non application. On pourrait réfléchir à cette situation (dénoncé en son temps par les OS en Commission nationale RH077) avec le recul en prenant en compte les propositions anti-sociales de la SNCf dans le cadre des discussions Fret sédentaires.) depuis 2000 il y avait deux façon de voir les choses : - mobiliser sur le terrain les cheminots pour obtenir le respect des 52 RPD (utilisation des CHSCT, DP, CE, DCI, pétitions etc...) : là où des actions ont été menées il y a eu des résultats importants et parfois le respect de l'attribution des 52 RPD dans l'année (ce qui prouve que c'est possible avec un suivi individuel des compteurs des agents par les CPS). Sur mon établissement, nous avions obtenu dès 2003 le quasi respect de la règle des 52 RPD et une compensation "technique" pour les cas de non respect touchant principalement les agents de réserve (1 ou plusieurs RQ supplémentaires). Tous les roulements respectaient la règle des 52 RPD (régime B et régime C) voir la dépassaient. Rapidement mis à l'amende, la direction a fait plus que des efforts pour respecter les 52 RPD. - aller en justice pour obtenir une compensation (obligatoirement financière) sur la base d'une situation fortement dégradée (plus de la moitié du personnel n'obtenant pas les 52 RPD minimum y compris en roulement) puisque le tribunal ne pourrait que constater le non respect des 52 RPD. C'était et ça demeure le crédo de sud (voir tract sur la question dans le forum communiqués). A mon sens la direction n'attendait que cette deuxième solution depuis longtemps car cela lui permet d'échapper à son obligation initiale (le respect de la réglementation du travail) par le paiement "d'une amende" puisqu'elle est prise par le radar... Les services RH et juridiques de la SNCf avaient pesé les patates depuis longtemps. Or sur le fond ça va lui coûter beaucoup moins cher de compenser financièrement ce non respect de la règle que de se donner les moyens (surtout en effectifs et qualifications) de respecter la règle. Au delà elle va adapter cette règle à tous les autres cas de figure : "je respecte pas la règle, OK je paye cash en euros" (le tout sur problème de bas salaires et besoin de pouvoir d'achat) Je ne suis donc pas sûr que les cheminots pris dans leur ensemble fassent une bonne affaire surtout sur le long terme au vu des discussions qui s'engagent dans toutes les activités. La direction s'étant déjà engagée dans la brêche avec l'abaissement du nombre de RPD de 52 à 40 pour les sédentaires Fret en échange d'une compensation financière... Sans parler des cas de dérive individualiste : "je vais tout faire pour ne pas respecter la règle comme ça je toucherai du pognon..." -
La CGT au prud'hommes , mais coté employeur...
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans Brin de causette
Les lois sont faites pour être appliquées. Les salariés doivent défendre les droits dans les entreprises mais aussi ci bessoin est devant les tribunaux... Les comités d'entreprise, les syndicats, les associations et partis politiques sont souvent en situation d'employeurs. (A noter toutefois que dans le cas d'un comité d'entreprise, l'employeur se trouve être le secrétaire du CE donc en général un militant syndical...) (A noter également qu'un militant peut aussi se retrouver être en situation de salarié dans l'organisme dans lequel il milite (travaille)...) Il y a dans toute entreprise comme dans tout organisme des conflits. Si le salarié considère être dans son droit normal qu'il saisisse les tribunaux et en premier chef les prud'hommes. dans l'actualité récentes aucun syndicat ou parti politique n'a échappé à ce processus comme d'ailleurs les partis politiques (voir les responsables politiques personnellement, par exemple un député est considéré comme l'employeur de ses assistants parlementaires...) C'est le tribunal qui détermirera une éventuelle non application du droit et condamnera (ou non) l'employeur. -
Nous sommes face à un évènement sécurité majeur : une dérive. Il y aura bien entendu à regarder les faits, les conditions d el'évènements et le traitement par les différents acteurs il y aura à rechercher les causes techniques de l'évènement (un éventuel bouchon...) mais il faudra aussi rechercher plus loin ce qui a pu être le déclencheur de l'incident en terme d'organisation, de structuration du trafic etc... Comme il est dit quelque part il n'y a pas à l'origine qu'un seul élément déclencheur, il y a toute une série de petits et grands évènements qui contribuent à la survenance de l'accident... Le système de veille sécurité et de REX de la SNCF ne peut plus ignorer ces phénomènes et ne les ignore plus (réorganiosation, modernisation, restructuration, formation, évolution de l'emploi, nouvelles technologies, aspects RH, gestion et encadrement des personnels...) Ainsi certains accidents ont pointés du doigt des défaillances dans les études intiales des postes et des matériels. Il est également évident que les restructurations de l'environnement ferroviaire (entrées de nouvelles EF...), devront être analyseées (RFF SNCF, EFPrivées, EPSF, BEA-tt...) comme on se doit de prendre en compte les aspects humains extérieurs (voyageurs, automobilistes etc...) au vu des chengements de mentalités et de comportement. Même si les textes comportent d'énormes ambiguités, je vous invite à regarder de près les textes sur la" notation sociale" de la sncf de VIGEO...
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Bilan recrutement sncf 2007
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Bilan des recrutements sncf en 2007 Bilan_Recrutement_2007.pdf Synthese_recrutement2007.pdf -
Les Ressources Humaines de la SNCF s'autocongratulent
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Les Ressources Humaines de la SNCF s'autocongratulent gràce à VIGEO et ça vient de haut (voir en particulier l'article dans les Infos...sur la tête de la fameuse indépendance...) En tout cas c'est du p'tit lait pour les techniques de management libéral empruntes d'autoritarismes à défaut de totalitarismes qui se camouflent derrière le développement durable, la gestion social, les non-discriminations, la participation, l'autopromotion interne... etc... et même quand on va droit dans le mur... Rapport Vigeo : les RH "proches de l'excellence" L’agence indépendante Vigeo vient de rendre ses conclusions après avoir mesuré la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de la SNCF, autrement dit ses performances extra-financières : environnement, droits humains, engagement sociétal, comportement sur les marchés, gouvernance d’entreprise… Même si de nombreux chantiers complexes à mener, le constat est très encourageant et stimulant. Certains domaines comme les ressources humaines approchent même l’excellence… Le rapport Vigeo souligne "un engagement de haut niveau sur l’ensemble du champ des ressources humaines", autant d’atouts sur lesquels la SNCF peut s’appuyer pour relever les défis à venir. Tour d’horizon des points forts… et des points de progrès sur lesquels il apparaît nécessaire que l’entreprise continue à travailler. Parmi les points forts, Vigeo insiste sur "les possibilités d'évolution professionnelle et le développement des compétences". Avec plus de 80 % de l’encadrement issu de la promotion interne, l’ascenseur social fonctionne de manière manifeste. Les dispositifs de formation sont facteurs de motivation en interne et d’attractivité à l’externe. Cependant, l’animation de proximité semble "insuffisante pour accompagner les agents", qui manquent de visibilité. La gestion des personnels d’exécution par les établissements est plutôt orientée vers l’application administrative du statut. "La gestion des emplois est au coeur de la politique RH de la SNCF," poursuit Vigeo. Le statut garantit la sécurité de l’emploi aux cheminots, et le travail sur l’adéquation des besoins et ressources est constant pour adapter les compétences aux évolutions des métiers, des technologies et des organisations. Par ailleurs, Vigeo observe "un accompagnement social de bon niveau des agents impactés par les restructurations". Ainsi, dans un contexte marqué par des évolutions d‘organisation importantes, les régions et établissements se réfèrent systématiquement aux règles équitables fixées par l’accord mobilité. Autre point fort souligné par Vigeo : "une démarche structurée pour développer le management participatif". L’accompagnement du changement et l’adhésion des équipes aux évolutions de l’entreprise passent par la rénovation des pratiques managériales, concrétisée par de nombreuses formations et des groupes de travail impliquant les agents. Par contre, Vigeo note "un dialogue social jugé peu efficace malgré l’énergie qui y est consacrée". Les instances représentatives du personnel et les lieux de concertation ne coïncident pas toujours avec les lieux où sont effectivement prises les décisions. La conflictualité qui peut en résulter est un risque important en terme de cohésion. Enfin, Vigeo estime que la politique de santé et de sécurité au travail "couvre l’ensemble des risques". Au-delà de la prévention des accidents, y compris sur les risques d’agression, la SNCF s’engage aussi sur la promotion de la santé au travail en abordant les risques psychosociaux (comme le stress ou les comportements addictifs). A contrario, la prévention est "insuffisamment intégrée au management opérationnel" et n'est pas toujours clairement expliquée aux équipes sur le terrain alors que l’exposition aux risques augmente au quotidien. Au-delà des ressources humaines, ce décalage entre les politiques et leur application effective sur le terrain apparaît dans l'ensemble des domaines évalués (par exemple, la prévention des discriminations dans le domaine des droits humains). Ainsi, Vigeo signale que le rythme rapide des réorganisations "fait obstacle à l’adhésion des agents" et "provoque une perception de la dégradation des conditions de travail". La restructuration à venir du Fret suscite des inquiétudes, et Vigeo estime que la capacité de l’entreprise à donner de la visibilité sur le futur "contrat social " de la SNCF est un enjeu important. De même, Vigeo relève une "sollicitation importante des dirigeants de proximité qui nuit au management de terrain". Le premier niveau d’encadrement apparaît comme le "goulot d’étranglement": information surabondante et non hiérarchisée; multiplicité des projets qui se superposent, outils de reporting lourds et inadaptés… Quoi qu’il en soit, Vigeo considère que la SNCF bénéficie d’atouts sérieux pour avancer. Les valeurs liées au service public "constituent un terreau favorable". Managers et salariés se montrent "motivés par l’idée d’appartenir à une entreprise socialement responsable". Et il semble que "lorsque l’entreprise impulse clairement une démarche" sous forme d'objectifs précis, "la progression se matérialise assez rapidement". Cette année, la définition du nouveau projet d'entreprise représente peut-être l’opportunité d’intégrer le plus possible la RSE au cœur des différents chantiers, non pas comme une couche supplémentaire ou un effet de mode mais comme un réel outil de travail. RapportVigeo_LesInfos.pdf VIGEO_Pr_sentationCA3004.pdf VIGEO_RapportPr_sentationCourte.pdf VIGEO_RapportSynth_se.pdf vigeo_note.doc -
Le Statut de Cheminot
Dom Le Trappeur a répondu à DavidKorner situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Dans mon Etablissement le Statut des Relations collectives entre lka sncf et son personnel est remis à tout nouvel agent depuis le 1er janvier 2000... (il aura fallu quand même 15 ans de bagarre pour y arriver) s sinon Intranet bien évidemment tu peux le récupérer en format pdf. -
Et même si c'est un problème technique... le fait d'avoir un train qui mette 3000m pour s'arrêter (au lieu de 1300) en franchissant au moins deux carrés (même ouvert) à 60 km:h et une gare plein pot... ça mérite quand même quelques explications pour qu'en aucun cas le même problème ne puisse se reproduire... Au fur et à mesure du recoupement des informations on voit bien aussi que si les OS (au moins deux...) n'avaient pas fait le forcing relayé par les sites et forums cheminots, les e-mails... à priori ça passait inaperçu complètement... Aujourd'hui si les infos se confirment le SPSF et le BEATT se bougent au moins un peu... Le risque zéro n'existe pas en matière d'activités humaines en conséquence il est normal pour toutes les Entreprises Ferroviaires, pour tous les cheminots travaillant dans ces différentes EF d'avoir des informations fiables sur cet incident.
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ANPE : Offre d'emploi acceptable ? 160/320 euros par mois
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Brin de causette
http://www.20minutes.fr/article/229339/Eco...-ce-prix-la.php Offre d'emploi en Inde: «Même les Indiens ne travaillent pas à ce prix-là» «Un bon coup de pub.» Selon Camille Allauzen, directrice du cabinet de conseil en recrutement international EuroTriade à Chennai, en Inde, c'est peut-être ce qui a motivé la société de développement de services Internet Hangar 17 ICT à publier sur le site Internet de l'ANPE une offre d'emploi pour un poste d'informaticien à Pondichéry (au sud de Chennai). «La formulation “protection sociale et avantages à négocier” est lamentable, estime cette chef d'entreprise de 37 ans. En Inde, les employeurs incluent généralement dans le salaire des ressortissants français qui ne sont pas expatriés une cotisation à la Caisse des Français à l'étranger. Si ce n'est pas le cas, ils prennent en charge une partie des dépenses de santé.» «L'annonce ne prend peut-être pas en compte le logement ni le billet d'avion», renchérit Jérémy Grasset, directeur de Grasset Kuntal Consulting à Chennai et Dehli. Pour ces deux entrepreneurs français basés en Inde, le salaire proposé par Hangar 17 ICT (10.000 à 20.000 roupies par mois, soit 160 à 320 euros) n'est pas crédible s'il ne s'accompagne pas de ces avantages. «Même les Indiens ne travaillent pas à ce prix-là», note Jérémy Grasset. «Un ingénieur en informatique qui a deux ans d'expérience gagne entre 652 et 850 euros par mois», précise Camille Allauzen. Contacté par 20minutes.fr à ce sujet, le dirigeant d'Hangar 17 ICT n'avait pas encore réagi. «Les salaires augmentent de plus de 10% tous les six mois» Jérémy Grasset comme Camille Allauzen, toutefois, ne sont pas surpris qu'une telle annonce fasse son apparition dans les offres d'emploi françaises. «Du fait de son développement, l'Inde manque de main d'œuvre, même en informatique», note Jérémy Grasset, qui porte un regard «amusé» sur la polémique provoquée par cette offre d'emploi en France. «Avec 15.000 ou 20.000 roupies, on vit à Pondichéry. Avec le Smic, on survit en France», constate-t-il. Estimant «surréaliste» la possibilité qu'un chômeur français se voit proposer ce type de poste, Camille Allauzen estime pour autant que les salaires indiens ne sont pas indécents pour un Français, d'autant «qu'ils augmentent de plus de 10% tous les six mois. L'Inde, c'est pas uniquement les bidonvilles et les vaches dans la rue. Ce type d'expérience peut être très intéressante pour un jeune diplômé européen.» Et la présidente du Club France à Chennai de constater que de plus en plus de Français dépendent du droit local pour leur contrat de travail. «Moi-même je ne suis pas expatriée. Je paie mon assurance-maladie et je ne cotise pas pour la retraite. De toute façon, je ne pense pas que ces acquis vont durer bien longtemps en France.» Stephane de Sakutin AFP/Archives ¦ Une agence ANPE à Paris Catherine Fournier 20Minutes.fr, éditions du 05/05/2008 - 15h01 -
Une taxe environnementale envisagée pour les camions en Europe
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Une taxe environnementale envisagée pour les camions en Europe Par Catherine MARCIANO AFP - BRDO PRI KRANJU (AFP) - L'Europe pourra infliger aux poids lourds des frais de péages liés à la pollution atmosphérique, aux embouteillages et aux nuisances sonores qu'ils génèrent, selon un projet de législation que la Commission européenne entend présenter en juin. Avant de dévoiler sa recette pour calculer de tels prélèvements inédits, Bruxelles a décidé de prendre le pouls des ministres des Transports des 27 pays de l'UE, réunis lundi et mardi en Slovénie. "La bataille s'annonce féroce dans les prochains mois, car certains pays sont par principe réfractaires à toute idée de tarification", prédit l'entourage du commissaire aux Transports Jacques Barrot. Sa philosophie consiste à pousser les entreprises de transport à investir dans des camions moins polluants, mais aussi à donner un coup de pouce à d'autres modes plus verts comme le rail ou les voies navigables sur les longues distances. Les trois-quarts des marchandises transitent actuellement par la route. Les montants prélevés auprès des poids lourds seraient obligatoirement réinvestis dans des projets de transport jugés "durables". Ils pourraient aussi servir à payer des frais médicaux, ou encore des dommages aux cultures agricoles et aux écosystèmes. Les coûts pour accidents ont été écartés pour éviter un chiffrage du coût des morts et des blessés de la route. Le projet mise sur la technologie des péages électroniques ou satellitaires, évitant les files très polluantes aux gares de péages. Bruxelles veut appliquer "le principe du pollueur payeur", étendu un jour à tous les modes de transport, souligne une copie du projet. Les pays européens ont certes bloqué cette idée dans le passé, mais la défense de l'environnement est désormais un thème porteur sur la scène politique. L'UE s'est en outre fixée un objectif obligatoire de baisse de 20% d'ici 2020 des émissions de gaz à effet de serre. Le nouveau projet législatif, qui vise exclusivement les camions de plus de 3,5 tonnes, autoriserait pour la première fois dans l'UE de telles redevances "environnementales", sans toutefois les rendre obligatoires. Lors de leur réunion en Slovénie, les ministres des Transports seront appelés à donner leur avis sur l'opportunité de faire aussi payer à terme les voitures particulières. Les routiers préviennent que le projet va saigner à blanc leur profession au profit des caisses des Etats. Le rail se montre lui plutôt satisfait, tandis que les transporteurs publics montrent du doigt les voitures pour l'instant épargnées. Actuellement, l'utilisation des frais de péages facturés aux poids lourds est strictement réservée aux coûts de construction et d'entretien des routes, selon une loi vieille de 15 ans connue sous le nom de "directive Eurovignette" et conçue pour limiter d'éventuels abus tarifaires. Sa révision pour une meilleure harmonisation européenne avait été arrachée il y a deux ans, après une bataille entre pays "périphériques" (comme la Belgique ou le Portugal) préoccupés par les coûts des péages, et pays de "passage" (comme la France ou l'Allemagne) désireux de financer leurs infrastructures mais aussi les coûts indirects du trafic infligés à la société. La Commission disposait de deux ans, soit jusqu'à juin 2008, pour proposer une méthode de calcul de ces coûts. Les formules retenues tiennent compte de nombreux paramètres: types de véhicules et de routes, kilomètres parcourus, polluants, densité de population, heures de circulation... Un prélèvement pour compenser les nuisances sonores sera ainsi plus élevé la nuit dans une zone d'habitation, que le jour dans une région rurale. -
ANPE : Offre d'emploi acceptable ? 160/320 euros par mois
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Brin de causette
1 euro = 59,8658 roupie indienne 1 roupie indienne = 0.01...67040280093 euro (excusez l'exactitude du calcul) http://www.mataf.net/conversion-monnaie-1.htm -
Le flux permanent de l'actualité... http://www.rssvox.com/
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ANPE : Offre d'emploi acceptable ? 160/320 euros par mois
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Brin de causette
Une offre de l'ANPE pour travailler en Inde pour 160 euros par mois crée la polémique Une offre d'emploi "low cost" à Pondichéry, en Inde, rémunéré en roupies indiennes l'équivalent de 160 à 320 euros par mois, a déclenché la polémique ce week-end entre l'ANPE, des syndicalistes et le PS, alors que le gouvernement s'apprête à durcir les obligations pour les chômeurs. Révélée par Le Parisien, cette offre à prix cassé porte sur un poste d'informaticien niveau Bac+2 spécialisé dans la conception de sites web. La connaissance de l'anglais courant et technique est requise, le salaire proposé à "10.000 à 20.000 roupies" pour "40H00 hebdomadaires", selon l'offre consultable dimanche sur le site ANPE. "Protection sociale et avantages à négocier", précise l'annonce, dont le PS a demandé le "retrait immédiat". Pour Alain Lecanu du syndicat des cadres CFE-CGC, "c'est incroyable, la mention +protection sociale à négocier+, c'est carrément du marchandage". Selon lui, "cela montre bien qu'on a beaucoup de travail à faire sur la qualité des offres d'emploi" disponibles, au moment où le gouvernement s'apprête à durcir la législation pour la rendre plus coercitive et obliger les salariés au chômage à accepter un emploi, même moins payé ou plus éloigné que souhaité. "Est-ce que, pour le gouvernement, cela fait partie des offres raisonnables d'emploi?", s'est-il interrogé, à deux jours d'une première grande réunion tripartite sur l'avenir de l'assurance chômage, avec les syndicats, le patronat et la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde. "C'est une offre difficile à refuser en tant qu'agent ANPE, car elle correspond aux salaires légaux indiens", a réagi Bernie Billey, déléguée CFDT à l'ANPE, qui est néanmoins "choquée" car "cela ressemble plutôt à un stage" et "étonnée car il y a beaucoup d'informaticiens de qualité en Inde". "Pourquoi expédier quelqu'un là-bas ? Même en admettant qu'on puisse vivre correctement avec ce salaire, encore faut-il se payer le billet aller-retour", dit-elle. Interrogé sur RTL, le directeur de l'ANPE, Christian Charpy, s'est étonné de la polémique: "le salaire proposé est quatre à cinq fois supérieur au salaire moyen en Inde. Chacun est libre de faire ou non une expérience d'expatriation et je ne vois vraiment pas pourquoi on se pose la question de savoir si cette offre est légitime ou pas légitime". Parmi ses 3 à 4 millions d'offres collectées chaque année, l'ANPE en propose de nombreuses à l'étranger, mais à des salaires français (comme 20.000 à 35.000 euros annuels pour un poste de développeur informatique à Casablanca au Maroc). Pour qui veut absolument partir en Inde, une entreprise de transit international cherche par exemple un délégué commercial à New Delhi... payé 20.000 à 40.000 dollars US. Selon le Journal du Dimanche, l'offre payée en roupies émane d'une agence web fondée en 1997 en Charente-Maritime à Jonzac, développant des services internet, et délocalisée à Pondichéry depuis 2007 sous le nom de Hangar 17 ICT. Son dirigeant Denis Delcroix, injoignable dimanche, a nié au JDD avoir sollicité l'ANPE mais reconnaît déposer des offres similaires sur d'autres sites de recrutement: "Je suis dans mon droit, je suis une entreprise indienne, j'embauche aux conditions locales", explique-t-il. "La globalisation du marché m'a amené à ce nouveau positionnement stratégique" afin de "continuer à apporter des solutions toujours plus innovantes, à des tarifs ultra-compétitifs", explique son site à l'adresse des clients, parmi lesquel des marques de cognac du groupe LVMH, collectivités, industriels... et l'ANPE elle-même. Si on décortique sur la base de cet article : 10.000 roupies = 160 euros 20.000 roupies = 320 euros 10.000 à 20.000 roupies correspondraient à 4 à 5 fois le salaire moyen en Inde (soit entre 2500 soit 40 euros et 4000 roupies... soit 64 euros) Reste à savoir comment on vit en Inde avec "un salaire moyen" ? -
ANPE : Offre d'emploi acceptable ? 160/320 euros par mois
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Brin de causette
http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry180708 -
Polémique autour d'une offre d'emploi à prix cassé sur le site de l'ANPE AFP - Paris 4 mai 2008 Une offre d'emploi "low cost" basé à Pondichéry en Inde et rémunéré en roupies indiennes l'équivalent de 160 à 320 euros par mois a déclenché une polémique ce week-end entre l'ANPE et certains syndicats. Révélée par Le Parisien, cette offre porte sur un poste d'informaticien niveau Bac+2 spécialisé dans la conception de sites web. Une connaissance de l'anglais courant et technique est requise et le salaire proposé est de "10.000 à 20.000 roupies" pour "40H00 hebdomadaires", selon l'offre toujours disponible dimanche sur le site ANPE. "Protection sociale et avantages à négocier", précise l'annonce. Pour Alain Lecanu du syndicat des cadres CFE-CGC, "c'est incroyable, la mention +protection sociale à négocier+, c'est carrément du marchandage". "Rien n'empêche les entreprises d'embaucher des gens en contrat de droit français, avec le salaire français, et de les détacher là-bas s'ils sont partants", a-t-il déclaré. Selon lui, "cela montre bien qu'on a beaucoup de travail à faire sur la qualité des offres d'emploi" disponibles, au moment où le gouvernement s'apprête à durcir la législation pour la rendre plus coercitive et obliger les salariés au chômage à accepter un emploi, même moins payé ou plus éloigné que souhaité. Interrogé sur RTL dimanche, le directeur de l'ANPE, Christian Charpy, s'est étonné de la polémique: "le salaire proposé est quatre à cinq fois supérieur au salaire moyen en Inde. Chacun est libre de faire ou non une expérience d'expatriation et je ne vois vraiment pas pourquoi on se pose la question de savoir si cette offre est légitime ou pas légitime". Et pourquoi ne pas délocaliser les 17 CCR à Pondichéry...?
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62% des Français craignent une grave crise d'ici la fin du mandat de l'actuel Président de la République AFP - Samedi 3 mai, PARIS (AFP) - 62% des Français pensent que la France va traverser une grave crise d'ici la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, et plus d'un Français sur deux (55%) ne souhaite pas qu'il se représente en 2012, selon un sondage CSA à paraître samedi dans l'hebdomadaire Marianne. Selon cette enquête réalisée au lendemain de l'intervention télévisée du chef de l'Etat, 30% seulement des Français (dont 54% de sympathisants de droite) pensent que le chef de l'Etat va terminer son mandat sans difficultés majeures, et 8% ne se prononcent pas (NSPP). Parmi les 62% qui pensent que le pays va traverser une grave crise d'ici 2012, figurent 75% de sympathisants de gauche, 60% de sympathisants du MoDem et 41% de sympathisants de droite. 55% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se représente à l'élection présidentielle de 2012, tandis que 29% le souhaitent (dont 59% de sympathisants de droite). 16% NSPP. 49% souhaitent qu'il garde François Fillon comme Premier ministre jusqu'à la fin de son mandat en 2012, 20% qu'il le laisse terminer ses dossiers en cours, 11% qu'il change rapidement de Premier ministre (20% NSPP). Plus d'un Français sur deux (52%) pense que sa situation personnelle sera moins bonne en 2012 qu'aujourd'hui, tandis que 21% pensent qu'elle sera meilleure. 14% ne se prononcent pas, et 13% pensent qu'elle ne sera ni meilleure ni moins bonne. 68% des personnes interrogées pensent que leur pouvoir d'achat aura diminué en 2012 (23% qu'il aura augmenté, 9% NSPP), 64% que la société française sera plus divisée qu'aujourd'hui (23% qu'elle sera plus rassemblée, 13% NSPP), 49% que les déficits et la dette publique auront augmenté (38% qu'ils auront diminué, 13% NSPP). En revanche, un nombre plus important de Français (49%) pensent que le chômage aura baissé, comparé à 39% qui pensent qu'il aura augmenté et 12% NSPP. Sondage réalisé par téléphone le 25 avril 2008, sur un échantillon national représentatif de 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (notice complète disponible auprès de la Commission nationale des sondages).