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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Voila une intervention de qualité qui pose les grands enjeux du moment en les replaçant dans le contexte de société évoluée dans laquelle nous vivons. Refuser la réforme gouvernementale (medef droite ump peu ou prou soutenus par le centre le une partie du PS) ne veut pas dire défendre une position nombriliste et jouer l'immobilisme. 37,5 ans correspond à un slogan car c'est un repère pour les uns et les autres. mais c'est aujourd'hui une fausse référence, insuffisante au regard des réalités économiques et sociales. La moyenne d'annuité des cheminots qui partent en retraite dans la période actuelle se situe à 33 ans et 6 mois de carrière (bonifications ADC incluses). Leur pension sera donc calculé sur la base SL = 75% x 33,5/37,5 soit un taux de pension de 67% bien loin du taux de 75% annoncé comme le taux de la pension complète. Refuser la réforme libérale cela veut effectivement dire pour moi, revendiquer autre chose et donc un abaissement du nombre d'annuités comme base de calcul de la pension de retraite conçue comme le prolongement du salaire actif.
  2. Bien vu Nico. ça tourne vinaigre ce fil.. La Discussion sur le zinc est ouverte ...
  3. La situation s'aggrave dangereusement dans les quartiers de banlieue. Une nouvelle explosion est-elle à craindre ? ****************************************** Nouveaux Incidents dans la nuit de Lundi à mardi 27 novembre 2007 Une soixantaine de policiers blessés à Villiers-le-Bel Reuters - 14h - VILLIERS-LE-BEL, Val-d'Oise (Reuters) - Une soixantaine de policiers ont été blessés, dont cinq grièvement, au cours d'une seconde nuit de violences à Villiers-le-Bel, et dans des communes voisines du Val-d'Oise, où cinq personnes ont été interpellées, rapportent les autorités. Ces incidents font suite à la mort de deux adolescents dimanche à Villiers-le-Bel dans un choc entre une petite moto et une voiture de police. L'affaire est considérée officiellement comme un accident et une enquête est ouverte. Le scénario fait craindre une escalade similaire à 2005 dans les banlieues. La mort dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de deux jeunes poursuivis par la police avait provoqué trois semaines de violences urbaines sans précédent dans l'histoire contemporaine du pays. Parmi les cinq fonctionnaires de police gravement atteints lundi soir, l'un a été touché à l'épaule par un plomb de chasse, dit-on à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Ses jours ne sont pas en danger. "Il faut que des mesures soient prises pour empêcher ceux qui tirent sur les policiers de le faire", a dit la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. "Dans les mesures, il y aura notamment une présence policière forte sur le terrain. Il faut aussi que la population nous aide à isoler ceux qui sont des délinquants", a-t-elle ajouté au micro de RTL. La ministre de la Justice, Rachida Dati, a dit dans un communiqué qu'elle avait demandé aux procureurs que les personnes placées en garde à vue soient déférées "dès lors que les faits sont caractérisés et leur sont imputables". Selon le syndicat de police Synergie, 77 policiers ont été blessés, certains ayant refusé de se faire hospitaliser. "C'est un bilan qui est rarement atteint dans une émeute", a souligné le secrétaire national du syndicat, Patrice Ribeiro, sur RTL. "D'après ce que nous disent nos collègues sur place, c'est une situation qui est bien pire que celle qu'on a pu connaître en 2005, avec un stade qui a été dépassé hier soir avec l'apparition des armes", a-t-il dit. La bibliothèque Louis-Jouvet de Villiers-le-Bel a été détruite par un incendie. Des dizaines de commerces et de restaurants ainsi qu'une agence du Trésor public ont été dégradés, dit-on de source policière. Selon la DDSP, une soixantaine de véhicules ont été incendiés, dont une voiture de police. Des affrontements sporadiques se sont déroulés pendant plusieurs heures entre de petits groupes qui lançaient des pierres et divers projectiles sur les forces de l'ordre. Le calme est revenu à Villiers vers 01h30. EXTENSION A D'AUTRES COMMUNES Des feux de voitures et de poubelles ont été signalés à Cergy, Ermont, Goussainville, Fosses et Argenteuil. A Sarcelles, des affrontements entre policiers et une cinquantaine de jeunes ont éclaté près d'un concessionnaire automobile, où les policiers disent avoir été attirés dans un guet-apens. La préfecture ne faisait pas état de cet épisode. La nuit précédente, un commissaire de police avait été sérieusement blessé, ainsi que 24 policiers - dont deux gravement - et un pompier, à Villiers-le-Bel. Lundi, la famille des deux victimes tuées à moto et les autorités avaient appelé au calme. Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste, a lancé un appel au calme. "Lui seul permettra à la justice de faire toute la lumière sur la mort de ces deux jeunes et lui seul permettra de renvoyer le gouvernement à ses responsabilités", dit-elle dans un communiqué. Delphine Batho, secrétaire du Parti socialiste chargée de la sécurité, a condamné les violences. Dans un communiqué, elle exprime la solidarité du PS avec les policiers blessés et la population et demande que l'enquête soit menée "rapidement et clairement". Pour Jean-Marie Le Pen, les événements de la nuit marquent "une terrible escalade de la violence par rapport à l'automne 2005" et les autorités devraient avoir moins d'états d'âme. "Le ministre de l'Intérieur qui parlait de Kärcher pour nettoyer les banlieues, est le président de la République qui annonçait la rupture. Il n'y a eu ni Kärcher ni rupture", écrit le président du Front national dans un communiqué. Le parquet a dit qu'il avait ouvert une enquête préliminaire sur la mort des deux adolescents pour homicides involontaires et non-assistance à personne en danger, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et à la sûreté départementale. Le procureur de Pontoise Marie-Thérèse de Givry a déclaré qu'il s'agissait d'un "accident de la circulation". Certaines questions demeurent sur l'éventuelle arrivée tardive des secours ou une hypothétique fuite des policiers alléguée par divers témoins, ce qui est démenti par les autorités. "Je souhaite que chacun s'apaise et qu'on laisse la justice déterminer les responsabilités des uns et des autres", a déclaré le président Nicolas Sarkozy en marge d'une visite en Chine. Le Premier ministre, François Fillon, a fait savoir qu'il avait téléphoné aux parents des deux jeunes gens décédés "pour leur présenter ses condoléances et leur assurer que tout serait fait pour rechercher la vérité".
  4. Compte-rendu CGT de la réunion du vendredi 23 novembre 2007 Régime spécail de Retraite à la SNCF http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=10476&hl=
  5. Régimes spéciaux: des progrès dans la négociation à la RATP AFP - Lundi 26 novembre, 20h30 PARIS (AFP) - Des progrès ont été réalisés lundi à la RATP dans les négociations syndicats-direction-gouvernement, dont l'ouverture jeudi avait entraîné la suspension de la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraites, selon des sources concordantes. La direction, selon les syndicats, a proposé des mesures permettant une revalorisation salariale moyenne d'ici 2014 de l'ordre de 150 euros par mois en fin de carrière, et une prise en compte partielle des primes dans le calcul des retraites. L'impact positif de cette prise en compte des primes sur le niveau des pensions versées à partir de 2015 à des nouveaux retraités serait de 2,4%, contrebalançant ainsi partiellement l'effet négatif sur le montant des retraites de la réforme des régimes spéciaux. Les syndicats, qui avaient exprimé leur déception à la mi-journée, ont plutôt affiché, avec prudence, une certaine satisfaction lundi à l'issue d'une rencontre de près de sept heures. La CGT, premier syndicat à la RATP, a souligné "une situation qui avance même si on reste très réservé sur certains points". "Toutefois, nous attendons le résultat des quatre autres réunions avant de nous prononcer car aujourd'hui nous ne savons toujours pas comment seront financées les mesures proposées" a déclaré son représentant, Jacques Eliez, à la presse. La CFE-CGC a elle souligné de "nouvelles avancées", notamment "la création de deux échelons supplémentaires en fin de carrière, le premier en 2012 pour les agents ayant 26 ans d'ancienneté et le second en 2014 après 28 ans d'ancienneté" a expliqué son président Alain Tournois. Chaque échelon conduira à "un supplément de salaire mensuel de 36 euros" et les mesures cumulées à une revalorisation salariale "de 150 euros en moyenne", et pouvant aller jusqu'à "180 euros", a-t-il précisé. Pour les Indépendants (FSI), Lionel Lo Presti a relevé "des avancées, mais pas à la hauteur de nos attentes". "La direction a proposé la création d'échelons supplémentaires qui conditionnent l'augmentation des salaires, mais il n'y a rien de chiffré pour l'instant" a-t-il affirmé. A l'inverse, Didier Larigaldie (FO) a noté "des avancées largement significatives qui augmentent forcément le pouvoir d'achat" estimant que si les "grévistes ont perdu beaucoup d'argent" avec le conflit ils ont "au moins été en partie entendus par la direction". Une opinion que l'Unsa (non roulants) n'a pas souhaité partager affirmant, par la voix de son secrétaire général Gwen Eslan que "la grève a été totalement inutile" dans la mesure où toutes ses propositions "étaient déjà dans la lettre aux syndicats de la RATP, du président (Pierre) Mongin le 13 novembre dernier" la veille du conflit. "Cinq syndicats ont fait le choix du conflit, nous (l'Unsa non-roulants) avons choisi la voie de la négociation" s'est félicité M. Eslan. Pour sa part, Sud RATP, qui a accepté de "venir à ces négociations" uniquement "au titre d'observateur", a déclaré n'être "pas satisfait". Selon ce syndicat, les propositions de la direction représentent 15 à 20 millions d'euros par an, étalés sur six ans. De son côté, la direction a déclaré dans un communiqué que "le climat de la réunion a été constructif et a permis d'avancer positivement dans la perspective de notre prochaine rencontre qui aura lieu le jeudi 29 novembre".
  6. CGT : Compte rendu rapide du Groupe de Travail du Vendredi 23 novembre 2007 Sur le régime spécial de Retraite Reçu dans ma boîte aux lettres ce matin 2007_11_27_CGT_Fede_CRrapideGT23.11.07_RegimeSpecialRetraite.pdf
  7. Régimes spéciaux: syndicats et direction de la RATP négocient des aménagements à la réforme AP - 16h PARIS - Quatre jours après la fin de la grève dans les transports parisiens et à la SNCF, direction et syndicats de la RATP étaient réunis lundi au siège de l'entreprise à Paris en présence d'un représentant de l'Etat, pour une deuxième séance des négociations destinées à apporter des compensations à la réforme des régimes spéciaux de retraite. L'intégration de certaines primes dans les pensions, les fins de carrière ou encore les parcours professionnels étaient à l'ordre du jour de cette réunion à laquelle tous les syndicats participaient contrairement à celle du 21 novembre boudée par Sud-RATP. Cette fois-ci, le syndicat a accepté d'être présent mais en simple "observateur". Une rencontre similaire est prévue jeudi au siège de la SNCF pour les cheminots. Les négociations doivent durer jusqu'au 13 décembre à la RATP, et jusqu'au 18 décembre à la SNCF. Les syndicats ont prévenu qu'ils plaçaient les discussions sous la "surveillance" des cheminots et des agents de la RATP, et qu'ils se réservaient le droit d'appeler à une nouvelle grève en cas d'échec des discussions. "On considère qu'un certain nombre de points peuvent aboutir d'ici un mois mais certains sujets comme l'aménagement des fins de carrière devront faire l'objet de discussions plus longues", a déclaré lundi à l'Associated Press le secrétaire général de FO-RATP Didier Larrigualdie pour lequel "la question d'une relance du mouvement de grève ne se pose pas actuellement". Sud-RATP juge pour sa part que les discussions actuelles "ne sont pas des négociations mais une simple explication de texte", mais écarte pour l'heure tout nouvel appel à la grève. AP
  8. Le naufrage de la DADVSI Article sur Agoravox http://fr.news.yahoo.com/agoravox/20071126...-89f340e_1.html
  9. Le métro de Londres perd sa "voix" après des annonces parodiques sur son site internet LONDRES (AFP) - La Britannique qui prêtait sa voix aux annonces diffusées aux usagers du métro londonien a été renvoyée après avoir critiqué le réseau souterrain et enregistré de faux messages parodiques sur son site, a indiqué lundi un porte-parole de London underground. La voix d'Emma Clarke, 36 ans, prévient depuis huit ans les usagers du métro entre autres de faire attention à l'écart entre le quai et le train --"Mind the gap", phrase souvent reprise en écho par les touristes-- et de ne pas gêner la fermeture des portes --"stand clear of the closing doors". Mais cette professionnelle spécialisée dans les commentaires en voix-off a déplu aux responsables du Tube, surnom du métro de Londres, en diffusant sur son site internet (www.emmaclarke.com) une série d'annonces humoristiques assorties de critiques. http://www.emmaclarke.com Dans l'une de ses fausses annonces, elle dit: "Nous voudrions dire à nos amis touristes américains que vous êtes à coup sûr en train de parler trop fort". Dans une autre, elle demande à un passager qui fait semblant de lire son journal mais qui en réalité regarde la poitrine d'une femme, d'arrêter car il "ne trompe personne, le sale pervers". De plus, Emma Clarke, qui habite à Highgate (nord de Londres), a indiqué qu'elle avait arrêté de prendre le métro car il était trop "abominable". Selon un porte-parole de London Underground, ce qui posait problème était la critique du réseau plus que les annonces canulars. "Certaines des fausses annonces sont très marrantes. Mais Emma est un peu bête d'avoir débiné les prestations de son client", a-t-il expliqué. "Nous ne travaillerons plus avec elle", a ajouté la société. Dans un entretien à l'Evening Standard, Mlle Clarke a fait part de sa surprise. "Je n'ai pas l'impression de les avoir débinés --cela n'a jamais été mon intention. C'était juste pour rigoler un peu", a-t-elle dit.
  10. Pouvoir d'achat: syndicats et patronat divergent sur les réponses à apporter Par Par Patrice NOVOTNY AFP - 14h PARIS (AFP) - Les partenaires sociaux divergent sur la manière de répondre au défi du pouvoir d'achat, les syndicats voulant que l'Etat conditionne les allègements de charges des entreprises à des augmentations de salaires, alors que le patronat souhaite abolir la durée légale du travail. Le pouvoir d'achat est la première préoccupation des Français, et de manière de plus en plus aiguë, deux tiers d'entre eux (65%) estimant qu'il a diminué lors des douze derniers mois, contre 57% en janvier, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Après avoir promis pendant sa campagne électorale qu'il serait "le président du pouvoir d'achat", Nicolas Sarkozy doit dévoiler cette semaine des "initiatives" en la matière. Des annonces attendues avec d'autant plus d'impatience que les syndicats ont été déçus par la conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat du 23 octobre, sous l'égide du ministère de l'Economie et de l'Emploi, qualifiée de "fiasco" par Bernard Thibault (CGT). "Le slogan +travailler plus pour gagner plus+ atteint objectivement ses limites et il y a urgence sur la question", a prévenu M. Thibault dimanche, soulignant que les salariés attendaient "du sonnant et du trébuchant" en matière de "revalorisation du Smic et des salaires". Le Smic a automatiquement augmenté de 2,1% en juillet, mais le gouvernement n'y a ajouté aucun coup de pouce. Le 23 octobre, Bercy a annoncé la création future d'une commission "consultative" et "indépendante" qui conseillerait le gouvernement sur l'augmentation du Smic, et le gouvernement n'écarte pas ensuite une réforme d'ensemble du salaire minimum. Une perspective qui inquiète les syndicats, dont certains estiment que les indices économiques pris en compte depuis 1970 (inflation et salaire horaire de base ouvrier) constituent le meilleur rempart du pouvoir d'achat pour les salariés les moins payés. Parallèlement, les syndicats veulent que l'Etat "conditionne" les allègements de cotisations sociales consenties aux entreprises - 32,3 milliards d'euros prévus en 2008 - au dynamisme de leur politique salariale."Une entreprise qui n'aurait pas d'accord de salaire verrait ses allègements de charges réduits", propose Jean-Claude Mailly (FO), pour qui une telle mesure "peut booster les négociations dans les entreprises". Moins d'un tiers des entreprises respectent la loi qui impose une négociation salariale chaque année, pointe M. Thibault. Le gouvernement s'est dit prêt à "lever un tabou" en soumettant les exonérations à conditions, mais François Chérèque (CFDT) insiste pour "que cela aboutisse rapidement". Cette perspective ne réjouit toutefois pas le patronat qui privilégie la suppression des "contraintes" entravant la croissance. "La vraie question n'est pas comment je contribue à ce qu'il y ait plus de pouvoir d'achat, mais comment je contribue à ce qu'il y ait plus de croissance", martèle Laurence Parisot (Medef). Pour elle, il faut avant tout "baisser les prélèvements obligatoires sur les entreprises" et prévoir "la suppression de la durée légale du travail", car "le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant" pour doper le revenu des salariés. La CGPME a aussi appelé à "faire sauter les derniers verrous sur les 35 heures". Du côté des salariés, l'impatience monte, comme en ont témoigné les récents conflits à Air France ou à LCL (ex Crédit Lyonnais). Les syndicats de fonctionnaires, qui déplorent une perte de pouvoir d'achat de 6% depuis 2000, menacent eux d'une nouvelle action début décembre si le gouvernement n'ouvre pas très vite une négociation salariale.
  11. Semaine sociale : négociations sur les régimes spéciaux et pouvoir d'achat AFP - Dimanche 25 novembre, 09h00 PARIS (AFP) - Les négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite à la RATP et la SNCF, au terme de neuf jours de grève, une conférence sur l'égalité professionnelle hommes-femmes et les annonces de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d'achat marqueront cette semaine sociale. Le président de la République, qui disait attendre la fin des grèves dans les transports pour parler du pouvoir d'achat, doit dévoiler cette semaine, après son retour de Chine, des "initiatives" en la matière. Les annonces de M. Sarkozy, qui avait promis lors de sa campagne d'être "le président du pouvoir d'achat", sont très attendues alors que les conflits sociaux se multiplient sur ce thème (Air France, Crédit Lyonnais, fonctionnaires, etc). Les Français sont 65% à estimer que leur pouvoir d'achat a diminué au cours des douze derniers mois, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a prévenu samedi que le problème ne pouvait se régler sans "passer par la question des salaires", reprochant au gouvernement de dire aux salariés: "Ou vous bossez plus, ou vous attendez que les prix baissent". FO souhaite "un effort sur le Smic", qui devrait "être réévalué plus tôt", et "une automaticité des négociations sur les salaires dans les branches à chaque augmentation" du salaire minimum. Il attend aussi que les exonérations de charges soient "conditionnées" à des accords sur les salaires dans les entreprises et que le "chèque transport" voit enfin le jour. Concernant les régimes spéciaux de retraite, Etat, syndicats et direction de la RATP se retrouvent lundi pour parler de l'évolution des rémunérations et des carrières, mais aussi des primes pouvant être intégrées dans le calcul des pensions. Sud-RATP, qui rejette en bloc la réforme, sera présent comme "observateur". A la SNCF, une séance de négociations se tiendra jeudi, là aussi sur les mesures salariales et les dispositifs d'accompagnement des carrières. Les discussions, jusqu'au 18 décembre, se tiennent "sous le contrôle des cheminots", a prévenu la CGT. La semaine sera enfin marquée par la troisième et dernière conférence sociale de la rentrée, axée sur l'égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes. Le gouvernement s'est fixé l'objectif ambitieux de mettre fin "dans les deux ans" aux inégalités. Malgré les lois et accords qui se sont succédés depuis plus de trente ans, les entreprises traînent les pieds : l'écart salarial hommes-femmes était de 18,9% en 2005, selon l'Insee. Deux jours avant un conseil d'administration exceptionnel de l'Unedic sur le projet de fusion avec l'ANPE, cinq syndicats de l'Unedic appellent mardi les salariés de l'assurance chômage à une grève dans les Assedic. Jeudi, les huit fédérations syndicales de fonctionnaires se retrouvent elles en intersyndicale, à la veille de l'ultimatum qu'elles ont lancé au gouvernement pour qu'il ouvre des négociations salariales pour 2007. Après la grève et les défilés massifs de mardi dernier, les syndicats menacent d'une "nouvelle action commune" début décembre, "si le gouvernement ne donne pas de réponse favorable". Ils exigent "le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat", qu'ils chiffrent à près de 7% depuis 2000. En attendant, les syndicats ont décidé de boycotter les conférences sur le dialogue social et les parcours professionnels organisées lundi par le ministère. Vendredi, syndicats et patronat se retrouvent enfin au Medef pour une nouvelle séance de négociation sur la modernisation du marché du travail, qui patine.
  12. Bayrou dénonce les "promesses électorales intenables" de Sarkozy AP - 14h PARIS - "C'est toujours une erreur de faire des promesses électorales intenables", souligne le fondateur du MoDem François Bayrou au sujet de celles faites par Nicolas Sarkozy sur la question du pouvoir d'achat, dans un entretien publié lundi dans "La Croix". "On peut trouver des mesures techniques, mais au fond le pouvoir d'achat ne se décrète pas", souligne-t-il, alors que le Mouvement démocrate tient son congrès fondateur le week-end prochain. "Un courant de pensée dominant accepte et justifie les inégalités et se satisfait de leur croissance. Disons que ce courant de pensée est celui de l'Amérique de Bush, des néoconservateurs. C'est cela que Nicolas Sarkozy admire", accuse François Bayrou. "Les réformes ne sont absolument pas impossibles. Mais commencer, avec le paquet fiscal, par accroître les privilèges de ceux qui avaient déjà beaucoup, cela rend les choses évidemment plus difficiles", estime-t-il. "Réformer aujourd'hui, cela veut trop souvent dire abandonner purement et simplement les conquêtes sociales (...) Aucun projet social n'est défendu et la réforme en est déséquilibrée", estime M. Bayrou. Concernant la réforme des régimes de retraite, "on n'a fait qu'un petit bout du chemin", souligne-t-il par ailleurs. "La réforme des régimes spéciaux est nécessaire", mais "j'aurais préféré une réforme globale qui prenne en compte tous les régimes de retraite, sous l'angle de la pénibilité du travail". "Aujourd'hui, on vend aux travailleurs de faux droits: leur retraite n'est nullement garantie et nous aurons des rendez-vous douloureux", prévient-il. AP
  13. Nouvelle séance de discussions à la RATP, après la grève Reuters - 12h PARIS (Reuters) - Syndicats, direction de la RATP et représentants de l'Etat se sont retrouvés lundi pour une nouvelle séance de négociations alors que les transports parisiens et le trafic ferroviaire fonctionnent normalement. A la SNCF, la prochaine séance de négociations tripartites sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, à l'origine de neuf jours de grève dans les deux entreprises, est prévue jeudi. Ces négociations doivent durer jusqu'à la mi-décembre, le 13 à la RATP, le 18 à la SNCF. Les organisations syndicales demanderont une prolongation si cela s'avère nécessaire. La grève dans les transports avait été progressivement levée la semaine dernière après l'ouverture des négociations et le trafic a repris durant le week-end. Contrairement à la précédente réunion du 21 novembre, les huit syndicats de la Régie autonome des transports parisiens étaient présents lundi à la table ronde, SUD-RATP ayant décidé d'assister aux discussions, mais en "observateur." Les négociations portent sur notamment le "dispositif d'évolution des rémunérations et carrières", la "prise en compte de la spécificité des métiers et des parcours professionnels" et "la prise en compte d'éléments de rémunération pour le calcul de la pension", souligne-t-on à la RATP. Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a déclaré dimanche soir qu'il était opposé à une grève "par principe" à Noël mais qu'un nouveau mouvement dans les transports était possible si les négociations n'avancent pas. "Le conflit n'est pas totalement achevé, il y a encore beaucoup de travail devant nous", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. Il a souligné que la grève était suspendue, et non terminée, et qu'elle pouvait donc reprendre "si les négociations n'avancent pas concrètement et réellement." L'ensemble des salariés de la SNCF et de la RATP seront consultés par les syndicats au terme des négociations, a-t-il rappelé.
  14. Régimes spéciaux: deuxième séance de négociations à la RATP AP - 10h PARIS - La direction et les syndicats de la RATP ont entamé lundi matin leur deuxième séance de négociations sur la réforme des régimes spéciaux, en présence d'un représentant de l'Etat, des discussions destinées à apporter des compensations à la réforme. Contrairement à la précédente réunion du 21 novembre, tous les syndicats sont cette fois-ci présents autour de la table, y compris Sud-RATP qui explique toutefois être venu "en observateur". "Nous ne sommes pas là pour négocier mais pour voir un peu ce qui se passe dans ces réunions, voir si le gouvernement a véritablement quelque chose à nous proposer", a déclaré le secrétaire général de Sud-RATP Philippe Touzet à l'Associated Press. La réunion a commencé lundi à 9h30 au siège de la RATP à Paris. AP
  15. ou le 18 octobre 2008 ... en hommage à la grande grève des cheminots...
  16. Régimes spéciaux: le conflit "n'est pas totalement achevé" pour Bernard Thibault AFP - PARIS Le secrétaire national de la CGT Bernard Thibault a estimé dimanche que le conflit sur la réforme des régimes spéciaux n'était "pas totalement achevé", expliquant que son issue dépendra de l'évolutions des négociations dans les entreprises (SNCF, RATP, EDF, GDF). "Le conflit n'est pas totalement achevé, il y a encore beaucoup devant nous", a-t-il indiqué lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. "La grève est suspendue, cela veut dire qu'elle peut reprendre si les négociations n'avancent pas réellement". Mais, a-t-il souligné, "je ne pars pas du principe qu'il faut relancer la grève", sachant que "les grévistes ne font pas grève par plaisir". "Nous ne sommes pas dans l'état d'esprit de prendre la période de vacances scolaires, de fêtes de fin d'année pour déclencher une grève", a aussi précisé M. Thibault. Si le résultat des négociations, qui sera soumis aux agents concernés, "est vraiment apprécié comment inacceptable, nous verrons ce qu'il conviendra de faire", a-t-il déclaré. Interrogé sur le coût des neuf jours de grève, le leader cégétiste a déclaré: "Bien sûr que cela a un coût" mais jugé qu'"on aurait pu éviter ce scénario" si le projet de réforme avait été "discuté avec les intéressés". "On ne peut pas toucher à la chose sociale par décret ou alors, si on le fait par décret, on prend des risques", a-t-il lancé. Quant à une "coproduction" de la grève entre la CGT et l'Elysée, comme suggéré par le secrétaire général de la CFDT, M. Thibault a trouvé que "ce serait un peu fort de café alors que la CGT a été l'organisation syndicale la plus sifflée dans les meetings de l'UMP pendant la campagne présidentielle". "Il se trouve que dans ce conflit, la CGT était la plus influente dans les entreprises concernées", comme à la SNCF où elle est le premier syndicat, "alors qu'il y ait un peu de jalousie sur la présence des uns et des autres...", a-t-il glissé. M. Thibault a enfin assuré être en phase avec le responsable de la CGT-Cheminots Didier Le Reste. "On entend dire que nous serions opposés. C'est totalement faux puisque cela fait trois semaines que nous travaillons plusieurs fois par jour ensemble chacun dans ces responsabilités. Il n'y a eu aucun problème de stratégie entre nous durant toute cette période", a-t-il assuré. Selon lui, la CGT-cheminots a enregistré "200 adhésions" pendant le conflit.
  17. Bayrou: "Réformer veut trop souvent dire abandonner les conquêtes sociales" AFP - PARIS François Bayrou, le président du Mouvement démocrate (Modem) a critiqué sévèrement les réformes de Nicolas Sarkozy qu'il trouve socialement regressives, dans un entretien publié lundi par La Croix. "+Réformer+ aujourd'hui, cela veut trop souvent dire abandonner purement et simplement les conquêtes sociales" a déclaré M. Bayrou au quotidien catholique. Selon lui, le modèle de la mondialisation est "celui d'une société dans laquelle les inégalités augmentent fortement plutôt que de reculer". "Un courant de pensée dominant accepte et justifie les inégalités et se satisfait de leur croissance" estime l'ancien patron de l'UDF qui souligne que "ce courant de pensée est celui de l'Amérique de Bush, des néoconservateurs". "C'est cela que Nicolas Sarkozy admire", a-t-il ajouté en affirmant que pour lui "ce n'est pas la vocation de la France". Critique à l'égard de la "méthode Sarkozy", le président fondateur du Mouvement démocrate estime que ce qui le différencie au fond de Nicolas Sarkozy est le "projet de société". Il dénonce en outre la manière dont Nicolas Sarkozy exerce le pouvoir. "Il ne doit pas être un chef de clan, dit-il. Quand il participe au bureau politique de son parti, il n'est pas le président de tous les Français".
  18. Bernard Thibault met en garde le gouvernement Reuters - PARIS - Une nouvelle grève dans les transports est possible si les négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraites n'avancent pas mais la CGT est opposée à un mouvement "par principe" à Noël, a déclaré Bernard Thibault. "Le conflit n'est pas totalement achevé, il y a encore beaucoup de travail devant nous", a déclaré le secrétaire général de la CGT lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. "La grève est suspendue, les mots ont un sens. Suspendue ça veut dire qu'elle peut reprendre si les négociations n'avancent pas concrètement et réellement", a-t-il mis en garde. L'ensemble des salariés de la SNCF et de la RATP "a accepté ce processus de négociations en les mettant sous surveillance" et ils seront consultés par les syndicats au terme des négociations, a-t-il expliqué. Après une grève de neuf jours dans les transports publics, les négociations sur les mesures d'accompagnement de la réforme ont débuté dès vendredi à la SNCF et doivent durer jusqu'au 18 décembre. S'il le faut, elles pourraient cependant s'étaler sur le mois de janvier, a laissé entendre Bernard Thibault. A la RATP, le calendrier approuvé lors de la première réunion tripartite syndicats-direction-Etat mercredi étale les négociations de lundi au 13 décembre. Une nouvelle grève est possible "si les circonstances nous y amènent même avant la fin des négociations", a prévenu le dirigeant cégétiste, estimant qu'il était "tout à fait prématuré" de dire que la réforme était "faite, terminée". "Tout comme j'entends des directions dire '(voici) la somme que nous mettons sur la table pour négocier' en disant ça va coûter tant. C'est tout à fait prématuré", a-t-il ajouté. SUD-RATP a déposé un préavis de grève pour le 18 décembre et la CFDT pour le 20 décembre à la SNCF. "Nous ne sommes pas du côté de la CGT dans l'état d'esprit de prendre la période de vacances scolaires de fin d'année comme prétexte à déclencher par principe un autre mouvement", a souligné le dirigeant syndical qui a démenti toute brouille avec le leader de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste. "On entend dire que nous serions opposés. C'est totalement faux puisque cela fait trois semaines que nous travaillons plusieurs fois par jour ensemble chacun dans ces responsabilités. Il n'y a eu aucun problème de stratégie entre nous durant toute cette période", a-t-il fait valoir. Il a également précisé avoir eu "des conversations téléphoniques" Nicolas Sarkozy pendant la grève.
  19. A propos de la Fgaac... Revenons au sujet initial du fil de discussion Nos amis de la Fgaac peuvent-ils nous informer sur le positionnement actuel de la fgaac par rapport aux négociations tripartites qui se sont ouvertes le 21 novembre et les 5 tables rondes à venir ?
  20. je te renvoyais juste les félicitations que toi seule tu méritais... revoltages
  21. UP : au boulot cet après-midi, séquence émotion... Down : pas beau, pas beau, pas beau le ciel Gros down : mais elle est où Audrey ? okok
  22. même chez les RH... J'suis bien d'accord avec toi et c'est comme la réglementation du travail... et en plus il faut la comprendre et l'appliquer et comme chacun ou presque a sa propre lecture...
  23. Faux Le lundi de Pentecôte reste jour férié et payé comme tel car tel fut le cas ces deux dernières années par contre la durée du travail annuelle de chaque régime de travail est allongée de 7hoo soit une moyenne théorique de 1 minute 52 dont l'application est diversement mise en place sur le territoire dans les établissement exploitation : souvent pour les agents en roulement qui sont resté sur les OTS à 7h43 régime B ou 8h00 régime C 3 x 1h10mn d'allongement de la durée journalière réelle de service par semestre soit par exemple 8h00 + 1h10 = 9h10 les agents de réserve ont vu passer leur moyenne journalière de 7h43 à 7h45 soit une réduction de leur temps de dépassement de service ou d'évolution de 2mn par journée de service Si tu travailles le lundi de Pentecôte tu es payé en jour férié et tu récupères la journée.
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