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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Régimes spéciaux: 42 AG ont voté jeudi matin la reprise du mouvement AP - PARIS - A la SNCF, 42 assemblées générales sur les 45 prévues dans la matinée ont voté jeudi pour la suspension du mouvement de grève contre la réforme des régimes spéciaux, selon la direction, confirmant ainsi la tendance à la reprise observée la veille. Des dizaines d'autres AG étaient prévues un peu partout en France dans la journée. Mercredi, la moitié des assemblées générales qui s'étaient tenues avaient déjà voté la suspension du mouvement, alors que des négociations s'ouvraient au siège de la SNCF à Paris. AP
  2. Dépêches de presse - docments - communiqués Retraites: sortie de crise nettement en vue à la SNCF et à la RATP Par Par Juliette BAILLOT AFP - 13hPARIS (AFP) - Une sortie de crise se dessinait nettement jeudi, au 9e jour de grève à la SNCF et la RATP, où de nombreuses assemblées générales de grévistes votaient la suspension du mouvement et la reprise du travail, après des négociations jugées fructueuses par plusieurs syndicats. Evénement A 11H00, le taux de grévistes à la SNCF était tombé à 14,5% des agents, contre 22,8% la veille, et 42 AG sur 45 avaient voté la reprise du travail, selon la direction de l'entreprise. La CGT-cheminots a confirmé à l'AFP que "le climat" était "à la suspension" de la grève dans les AG sur les sites SNCF, au lendemain de la première réunion de négociations tripartites Etat-direction-syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraites. "Nous avons eu des premières annonces positives mercredi 21/11/2007 et un calendrier lisible de négociations tenant compte des éléments demandés par les cheminots, tout cela est de nature à être apprécié positivement", a déclaré Bernard Guidou, secrétaire fédéral CGT-cheminots. La présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac avait estimé mercredi soir, dans un climat d'abord alourdi par des actes de vandalisme commis sur le réseau TGV, que les négociations allaient permettre d'"accélérer la dynamique de reprise du trafic". Deux TGV sur trois circulaient jeudi et 200 TER de plus que mercredi devaient rouler. En Ile-de-France, la direction de la RATP faisait aussi état, à midi, d'une "très nette tendance à la reprise du trafic", avec 11,7% de grévistes et le vote de plusieurs assemblées générales en faveur de la reprise. Selon elle, les AG de cinq lignes du métro (1, 6, 11, 12, 13) "ont appelé à la cessation du mouvement", tout comme huit "centres Bus", ce qui permettait d'assurer 3 métros sur 4 et 70% des bus et tramways. En revanche, le trafic sur le RER B était toujours nul et seulement 1 train sur 3 circulaient sur la ligne A, alors que 1,7 million de voyageurs empruntent quotidiennement ces deux lignes. Côté bouchons, le Centre national d'Information routière (CNIR) estimait que la circulation en Ile-de-France était comparable à celle d'un jeudi type de novembre. Dès mercredi soir, la CFTC et la CGC cheminots - minoritaires à la SNCF - avaient appelé à la reprise du travail au plan national. La CGT, premier syndicat à la SNCF comme à la RATP et sur qui tous les regards étaient braqués, n'avait pas appelé directement à la reprise, mais jugé par la voix de Didier Le Reste (CGT cheminots), que "des premiers points" avaient "été marqués" lors des négociations, en particulier l'intégration des primes dans le calcul des pensions. Sud-Rail, 2e syndicat à la SNCF, était en revanche opposé à la reprise du travail, maintenant son exigence d'un retrait pur et simple de la réforme des régimes spéciaux de retraite. Mais Sud-RATP semblait flancher jeudi, indiquant poursuivre "sans grande conviction" la grève et "n'excluant pas de s'inscrire dans le cadre des négociations". "Tout est discutable dans ces tables rondes, mais on ne revient pas sur le principe de la réforme", c'est-à-dire l'allongement de la durée de cotisation à 40 ans, la décote et l'indexation des pensions sur les prix, a déclaré jeudi matin le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau sur RTL. Il a souligné les avancées que cheminots et agents de la RATP pourraient engranger lors des négociations en matière de prise en compte de la pénibilité de leurs tâches. A la SNCF, les négociations doivent reprendre le 29 novembre et durer jusqu'au 18 décembre; à la RATP, elles reprennent lundi et dureront jusqu'au 13 décembre. Le patron du PS François Hollande a estimé jeudi qu'il fallait "aller vers une reprise du travail et garder une vigilance par rapport au déroulement de ces négociations". Le président de la République Nicolas Sarkozy "attendra pour s'exprimer à nouveau" sur le pouvoir d'achat "que la situation soit redevenue normale pour les usagers" des transports, a déclaré le porte-parole de l'Elysée David Martinon.
  3. Informations et Compte-rendu, documents http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=10379&hl=
  4. Les négociations ouvertes à la SNCF, des syndicats hésitent Reuters L'issue du conflit à la SNCF est toujours incertaine après une première réunion tripartite mercredi à Paris, où les syndicats ont reconnu avoir obtenu des avancées mais n'ont appelé ni à la fin de la grève, ni à la reprise du travail. Les assemblées générales de cheminots, qui conduisent la grève dépôt par dépôt, seront appelées à se prononcer jeudi, sur fond d'érosion de la grève. Elles se montrent en général plus radicales que les centrales syndicales. Didier Le Reste, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, a déclaré à la presse après la réunion Etat-syndicats-direction qu'il s'en remettait aux assemblées générales et il n'a pas appelé à la poursuite de la grève. "Il y a des premiers points de marqués ce soir, il s'agit d'apprécier, il y a un nouveau cycle de négociations qui s'annonce", a-t-il dit. "Je ne donne pas de consignes sur les modalités du mouvement de grève. Je considère qu'il y a eu un certain nombre d'avancées, d'annonces (...). Je demande aux cheminots de prendre connaissance de l'ensemble des éléments, de se réunir demain matin dans des assemblées générales bien naturellement représentatives et animées de façon démocratique", a-t-il ajouté. "Les cheminots, je leur fais confiance, prendront les décisions appropriées à la situation", a-t-il conclu. A l'exception de Sud-Rail, les autres syndicats se sont déclarés aussi plutôt satisfaits des propositions de la direction. Sud-Rail, deuxième organisation à la SNCF à quasi-égalité avec l'Unsa, a prévenu avant la réunion qu'il maintenait sa revendication d'un abandon total de la réforme. Bernard Aubin, le responsable de la CFDT, a estimé pour sa part que la suspension du mouvement de grève "pouvait être envisagée" compte tenu "des avancées obtenues dans le cadre d'une véritable négociation." Selon lui, la SNCF a pris des engagements immédiats sur l'intégration de certaines primes en vue de leur retraite et l'annulation de la clause couperet (départ obligatoire à 50 ou 55 ans remis en cause). En outre, chaque agent verra sa pension augmentée de 2,5 % six mois avant son départ en retraite, précise-t-il dans un communiqué. Pour les agents qui travailleront au delà de 55 ans (ou 50 ans pour les mécaniciens), chaque semestre effectué au delà donnera lieu à une majoration de pension de 0,5 % par trimestre (maximum 7 semestres, donc +3,5 maximum). Enfin, la grille salariale sera refondue au 1er semestre 2008 pour être améliorée. CINQ TABLES RONDES Les négociations sur la réforme du régime spécial de retraite des cheminots se dérouleront dans cinq tables rondes tripartites, qui déboucheront sur une réunion générale le 18 décembre, censée être "conclusive", a annoncé Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, après la réunion. Les cinq tables rondes porteront sur les augmentations de salaires, la mise en place d'un régime complémentaire de retraite, "l'adaptation des règles des régimes spéciaux", les mesures spéciales pour les employés ayant des enfants, les aménagements de postes en fin de carrière pour certains métiers pénibles. La présidente de la SNCF a confirmé un engagement des représentants de l'Etat "d'évoquer" dans les discussions les principes généraux, notamment l'alignement à 40 années de cotisation, présenté jusqu'ici comme non négociable. "Je voudrais vous indiquer que les principes d'harmonisation du régime seront évoqués à l'occasion de (deux) tables rondes, qui concernent le niveau des pensions et compléments de retraite, l'adaptation des règles du régime spécial d'autre part", a-t-elle dit à la presse. Le gouvernement assurait jusqu'ici qu'il ne négocierait pas l'alignement sur 40 ans de cotisations, la "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et l'indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires. La direction a aussi pris plusieurs engagements immédiats sur certains points techniques, comme la prise en compte de certaines primes dans le calcul des pensions, l'augmentation des pensions dites de "réversion" (perçues par les ayant-droits des cheminots décédés), la suppression des mises à la retraite d'office et l'amélioration de la prise en compte de l'ancienneté. ************************************************************* Quelques infos un peu différentes de la même agence PARIS (Reuters) - La direction de la SNCF, les huit syndicats de l'entreprise et les représentants de l'Etat se sont mis d'accord sur les modalités d'une négociation en cinq tables rondes tripartites sur la réforme du régime spécial de retraite, avec une échéance à la mi-décembre, voire à la fin décembre, ont rapporté les participants. if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')} L'appel éventuel à une reprise du travail semble donc désormais déconnecté de ces discussions, qui ne pourront pas donner de résultat immédiat. Un des représentants du ministère de Travail, François-Xavier Selleret, a expliqué qu'il ne refusait pas d'"évoquer" les grands principes de ce dossier, présentés jusqu'à présent comme immuables, notamment le passage de 37,5 ans à 40 ans de cotisation, ont rapporté des syndicalistes présents. En réponse aux demandes conjointes de Sud, CGT et FO, il a dit qu'il "n'était pas opposé à évoquer les principes d'harmonisation", selon des propos rapportés aux journalistes de façon identique par Alain Pottier (CFTC) et Bruno Duchemin (FGAAC). Cette phrase sibylline a été commentée diversement par les représentants syndicaux. Certains ont remarqué qu'il n'était plus question de maintenir quoi qu'il arrive les principes généraux. D'autres ont souligné que le terme "évoquer" ne signifiait pas une remise en cause. Selon les participants, le ministère du Travail, représenté aussi par Franck Robin et par Daniel Bursaux, représentant du ministère des Transports, n'a cependant pas redit catégoriquement à cette réunion qu'il maintiendrait les trois lignes de force : l'alignement sur 40 ans de cotisations, la "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et l'indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires. CINQ TABLES RONDES Cinq tables rondes devraient être mises sur pied pour discuter d'autres mesures annexes, sur les salaires, la mise en place d'un régime complémentaire de retraite, "l'adaptation des règles des régimes spéciaux", les mesures spéciales pour les employés ayant des enfants, les aménagements de postes en fin de carrière pour certains métiers pénibles. Le syndicat Sud-Rail, deuxième organisation à la SNCF à quasi-égalité avec l'Unsa, est représenté à la négociation mais son dirigeant Christian Mahieux a prévenu avant la réunion qu'il maintenait sa revendication d'un abandon total de la réforme. Les autres organisations semblent davantage prêtes à discuter, notamment le syndicat autonome de conducteurs FGAAC, qui n'était pas associé à la grève et la CFDT, qui a déjà appelé à la reprise du travail. Cependant, Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, largement majoritaire, a clairement déclaré à son arrivée à la négociation qu'il ne s'attendait pas à une conclusion rapide. "C'est pas Didier Le Reste qui va décider. (...) Demain, de toutes façons, il y aura des débats démocratiques dans les assemblées générales", a-t-il dit aux journalistes. Les assemblées générales, qui conduisent la grève dépôt par dépôt, sont depuis le début du conflit plus radicales que les centrales syndicales. Le cycle de négociations pourrait durer plus d'un mois, a estimé Didier Le Reste. Le scénario d'une suspension de la grève, avec menace de reprise du conflit en cas de résultat jugé insuffisant, n'a pas été évoqué par les participants. La SNCF, représentée à la table des négociations par sa présidente Anne-Marie Idrac, son directeur général Guillaume Pépy et son directeur des ressources humaines François Nogué, réitère les 14 propositions envoyées aux syndicats mi-novembre, a-t-on appris dans son entourage. Ces propositions, si elles sont mises en oeuvre, pourraient coûter environ 90 millions d'euros par an à l'entreprise.
  5. Grévistes en baisse et améliorations prévues jeudi Reuters - PARIS (Reuters) - Le taux de grévistes à la SNCF et à la RATP était en baisse mercredi et les deux entreprises prévoient une amélioration du trafic jeudi malgré la persistance des perturbations. La grève lancée contre la réforme des régimes spéciaux de retraite était suivie à 22,8% à la SNCF contre 27% mardi, selon la direction, et 16,4% à la RATP contre 18,4% la veille, également selon la direction. Les syndicats soulignent que le mouvement est avant tout suivi par les "roulants", qui seraient à 40% en grève à la RATP, par exemple. Au huitième jour d'une mobilisation toujours forte dans les transports publics, des négociations se sont ouvertes mercredi à la RATP puis à la SNCF avec la tenue de réunions tripartites. Néanmoins, le trafic de la Régie autonome des transports parisiens restait aussi perturbé que la veille à l'exception des bus, qui sont passés de 40% à 55% en moyenne. Pour jeudi, il y aura une rame de métro sur trois ou quatre en moyenne tandis que deux rames sur trois rouleront sur la ligne 1 et que la 14, automatisée, fonctionnera normalement. Les lignes A et B du RER resteront très fortement perturbées mais il y aura 60% des bus en moyenne, soit un léger mieux. La SNCF parlait pour sa part mercredi d'une reprise significative du travail avec "près de quatre cheminots sur cinq à leur poste". Le trafic s'est légèrement amélioré par rapport à mardi avec 400 TGV sur 700, 88 trains Corail sur 300, des fréquences de Transiliens "meilleures" en Ile-de-France, la moitié des TER, un trafic Eurostar "normal" et Thalys "proche de la normale", selon la direction. Pour jeudi, la SNCF prévoit 583 TGV, 110 trains Corail, une augmentation continue du trafic sur le réseau Transilien et un trafic TER supérieur à celui de mercredi avec 200 trains supplémentaires, soit 1.500 au total.
  6. Retransmission en totalité sur intranet et internet en vidéo Compte-renduu in-extenso complet dans les Infos pages ouvertes pour chaque OS tribunes libres pour les cheminots c'est tout à fait possible et nécessaire Un accord majoritaire obligatoire et un référendum des cheminots pour terminer...
  7. Première table ronde à la RATP, la négociation renvoyée à lundi Par Laure Bretton Reuters - 18h - PARIS (Reuters) - Direction et syndicats de la RATP ont bouclé une première table ronde, renvoyant à lundi prochain l'ouverture de la négociation sur les mesures d'accompagnement sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Au terme de quatre heures de discussions au siège de la régie parisienne, le P-DG de l'entreprise publique, Pierre Mongin, a demandé l'arrêt de la grève qui paralyse le trafic depuis huit jours. Une "pression" refusée par les organisations syndicales, qui ont renvoyé la décision aux assemblées générales de salariés prévues jeudi matin. "Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane. Nous essayons simplement de répondre clairement aux préoccupations des agents. Ce sont eux qui décideront de la suite", a déclaré à la presse Gérard Leboeuf, secrétaire général de la CGT-RATP, majoritaire dans l'entreprise. Selon la direction de la RATP, 18,4% des agents étaient en grève mercredi. Les syndicats contestent ces chiffres, qui tiennent compte de l'ensemble du personnel de la régie et minorent donc, selon eux, le taux de mobilisation des "roulants", qu'ils estiment entre 40 et 70%. La réunion, à laquelle a pris part une délégation ministérielle, comme l'exigeaient les syndicats, a débouché sur trois points, selon Gérard Leboeuf: un calendrier allant du 26 novembre au 13 décembre et qui aborde "l'ensemble des questions" liées à la réforme et le fait que le débat sur la pénibilité ne soit pas limité dans le temps. Sur l'intégration des primes dans les pensions, "M. Mongin pense que dès lundi, à l'amorce de cette négociation, il pourra faire une proposition", a précisé le dirigeant cégétiste. "Aucun sujet n'est tabou", a-t-il assuré, même pas, selon ses déclarations, la décote (pénalisation financière frappant les salariés qui partiraient sans avoir la totalité de leurs trimestres) et qui est l'un des principaux points de la réforme gouvernementale avec l'allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans. EXPLICATION DE TEXTE HOULEUSE "On maintient le préavis de grève. Les agents attendent autre chose qu'un bout de papier sur lequel tout est flou", a déclaré de son côté Patrick Besackmyn, secrétaire général de FO-Bus. "Les AG décideront". L'Unsa-Tractions a également fait état de "quelques avancées" sur les bonifications et l'intégration des primes mais "on ne lève pas le préavis pour l'instant", a prévenu son secrétaire général Frédéric Sarrassat. A l'orée de négociations "longues et périlleuses", l'heure est à la responsabilité, a-t-il cependant expliqué, laissant entendre que le mouvement pourrait être suspendu avant un éventuel nouveau mot d'ordre de grève en décembre, à l'issue de la négociation. Pierre Mongin a rendu compte de la réunion aux journalistes avant les syndicats, lisant une brève déclaration devant les caméras et refusant de répondre aux questions. La rencontre débouche sur une "méthode de travail", une "liste de thèmes à traiter" et un calendrier avec "le souci d'avancer avec méthode et cohérence", s'est-il félicité. "Il n'y a donc plus aucune raison de prolonger la grève actuelle que subissent les usagers", a-t-il estimé. Une centaine d'agents de la RATP a attendu toute la matinée l'issue de la table-ronde, principalement des membres de la CGT et de SUD-RATP, qui a finalement boycotté la réunion. Ils ont manifesté bruyamment devant l'entrée du siège de la RATP, certaines banderoles dénonçaient l'ouverture de négociations. A leur sortie, les délégués syndicaux ont rapporté le déroulement de la matinée - une explication de texte qui s'est déroulée dans une ambiance houleuse devant l'absence de propositions concrètes. "Les AG reconduisent, elles tiennent bon", a prédit un syndicaliste la CGT. "On sait que ça va durer des semaines. Il faut maintenir une pression suffisamment forte tout le temps des négociations et au bout, il faut une consultation de l'ensemble des salariés".
  8. Déclaration de Didier LeReste CGT lors de la réunion tripartite mercredi 21 novembre 2007 http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=10361&hl=
  9. Ouverture des négociations SNCF, les participants peu optimistes Reuters - 16 h PARIS (Reuters) - La direction de la SNCF et les huit syndicats de l'entreprise ont ouvert à Paris des négociations sur la réforme des régimes spéciaux, destinées à mettre fin à la grève, mais les participants se sont montrés peu optimistes sur une issue rapide. Cette réunion, qui a débuté vers 15h00 au siège de la SNCF à Paris, doit commencer par la mise au point d'un calendrier et d'une méthode de discussion, après quoi il est prévu d'entrer dans le vif du sujet, dit-on à la SNCF. Le syndicat Sud-Rail, deuxième organisation à la SNCF, est représenté à la négociation mais son dirigeant Christian Mahieux a prévenu avant la réunion qu'il maintenait sa revendication d'un abandon total de la réforme. Les autres organisations semblent davantage prêtes à discuter, notamment le syndicat autonome de conducteurs FGAAC, qui n'était pas associé à la grève et la CFDT, qui a déjà appelé à la reprise du travail. Cependant, Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, largement majoritaire, a clairement déclaré à son arrivée à la négociation qu'il ne s'attendait pas à une conclusion rapide. "C'est pas Didier Le Reste qui va décider. (...) Demain, de toutes façons, il y aura des débats démocratiques dans les assemblées générales", a-t-il dit aux journalistes. Les assemblées générales, qui conduisent la grève dépôt par dépôt, sont depuis le début du conflit plus radicales que les centrales syndicales. Le cycle de négociations pourrait durer plus d'un mois, a estimé Didier Le Reste. Le scénario d'une suspension de la grève, avec menace de reprise du conflit en cas de résultat jugé insuffisant, n'a pas été évoqué par les participants. Le gouvernement, qui est représenté par deux hauts fonctionnaires du ministère du Travail et un des Transports, maintient qu'il refuse de discuter sur les principes de base de la réforme : alignement sur 40 ans de cotisations, "décote" (pensions réduites en cas de carrières incomplètes) et indexation des pensions sur les prix et non plus les salaires. La SNCF, représentée à la table des négociations par sa présidente Anne-Marie Idrac, son directeur général Guillaume Pépy et son directeur des ressources humaines François Nogué, réitère les 14 propositions envoyées aux syndicats mi-novembre, a-t-on appris dans son entourage. Elles prévoient notamment la création d'un régime aidé de retraite complémentaire, des aménagements de fins de carrières pour les métiers pénibles et des augmentations de salaires. Ces propositions, si elles sont mises en oeuvre, pourraient coûter environ 90 millions d'euros par an à l'entreprise. Anne-Marie Idrac a assuré cependant mardi soir sur France 2 qu'il était hors de question de "racheter la réforme".
  10. Côté premier(s) message(s), il n'est pas le seul sur ce fil... Je suis déjà sorti je vous laisse entre vous sur ce fil historique...
  11. C'est quoi les images censurées par la sncf et Spicysplash Je sais je vais faire dériver le fil... DSL controleursncf
  12. Déclaration de Didier LeReste lors de la réunion tripartites retraites du mercredi 21 novembre 2007 http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=10361
  13. Reçu il y a quelques minutes dans ma boîte aux lettres d'un militant CGT qui m'envoie du courrier régulièrement : Déclaration de Didier LeReste CGT lors de la réunion Tripartite sur les retraites le mercredi 21 novembre 2007. 2007_11_21_cgt_DeclarationCGT_ReunionTripartite.pdf
  14. Négociations tripartites sur les retraites à la RATP Reuters - Mercredi 21 novembre, 11h00 PARIS (Reuters) - Direction et syndicats de la RATP ont entamé des discussions sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, au huitième jour de grève dans les transports publics. Deux représentants du ministère du Travail et un membre du secrétariat d'Etat aux Transports composaient la délégation gouvernementale, dont les syndicat exigeaient la présence pour entamer les discussions. Une réunion similaire devait se tenir dans l'après-midi (à 15h00) au siège de la SNCF. Une quarantaine de personnes ont pris place dans la salle du conseil d'administration de la Régie autonome des transports parisiens, près de la gare de Lyon, autour du P-DG de l'entreprise, Pierre Mongin. En milieu de matinée, une centaine de manifestants étaient rassemblés devant le bâtiment avec sifflets et banderoles, dont certaines dénonçaient l'ouverture de négociations. "On est là pour mettre les négociations sous surveillance", a déclaré un membre de la CGT. Cette première rencontre, après une semaine de fortes perturbations sur le réseau RATP et SNCF, devait permettre de fixer le cadre de la négociation et son calendrier. Dans une lettre qu'il a adressée mercredi dernier aux syndicats, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, expliquait que "l'objectif d'un mois de négociation dans l'entreprise ou la branche (pouvait) être retenu". Mardi, il a estimé que les conditions d'une sortie de crise étaient "réunies comme jamais", appelant les syndicats à sortir "par le haut et le plus vite possible" du conflit. Après avoir annoncé sa participation, SUD-RATP a boycotté la discussion ne portant que sur des mesures d'accompagnement de la réforme, selon le syndicat. "SUD-RATP a toujours rejeté le fond d'une réforme qui anticipe déjà le passage à 41 annuités (de cotisation) comme seule réponse au problème global du financement des retraites", dit un communiqué distribué par des militants à l'entrée du siège de la RATP.
  15. La SNCF dénonce une "action coordonnée de sabotage" sur des voies TGV AFP - Mercredi 21 novembre, 13h00 PARIS (AFP) - La direction de la SNCF a annoncé mercredi qu'une "action coordonnée de sabotage" avait eu lieu sur quatre lignes à grande vitesse (TGV) des réseaux Est, Atlantique, Nord et Sud-Est, "destinée à contrer la reprise observée des trafics", la CGT condamnant vivement toute "exaction". Ces actions entraînaient une à trois heures de retard pour les TGV mercredi matin, sauf pour la ligne Est, moins touchée, avec en fin de matinée une dizaine de minutes de retard. La SNCF a indiqué qu'elle s'attendait à encore une heure de retard dans l'après-midi sur les lignes les plus touchées. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a qualifié ces actes d'"exactions graves et condamnables", refusant toutefois d'utiliser le terme de sabotage. Les responsables de la CGT, Bernard Thibault et Didier Le Reste (cheminots), ont également condamné ces actions. La SNCF, qui a porté plainte, a évoqué dans un communiqué "plusieurs exactions" qui "ont eu lieu au même moment sur le réseau". Sur la ligne à grande vitesse (LGV) Atlantique, "un incendie très important d'artères de câbles au kilomètre 108 a endommagé sur 30 km le réseau de signalisation", a expliqué l'entreprise, soulignant qu'"aucun train ne peut circuler" et que "les TGV sont détournés par les lignes classiques". Sur les LGV Nord et Sud-Est, "la fermeture volontaire de commutateurs de signalisation crée des incidents de signalisation, tandis que d'autres incendies ponctuels de câbles ont été signalés". Sur la LGV Est, "un incendie volontaire d'artères de câbles empêche la circulation normale des trains depuis 06H10". "Les trains circulent au ralenti", a précisé la SNCF. Lors d'un point de presse, la directrice des Grandes Lignes SNCF, Mireille Faugère, a précisé que "des personnes" étaient "entrées avec des chiffons enflammés" dans des postes d'aiguillage. La SNCF a constaté "des grillages sectionnés" aux abords des sites touchés et parfois, les câbles ont été "réenfouis" une fois endommagés, a précisé Mme Faugère. M. Bussereau a indiqué sur RMC que "les quatre lignes de TGV qui quittent la capitale (...) ont subi des exactions graves et condamnables mercredi matin entre 06H10 et 06H30". Il s'est refusé à "utiliser le terme de sabotage qu'on n'emploie qu'en période belliqueuse" et a affirmé que depuis le début (de la grève) il y a eu pas mal d'exactions" dans les enceintes ferroviaires. Il a jugé "tout à fait inadmissible" le "caractère coordonné apparemment" de ces actes. Le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a qualifié ces exactions "d'actes inqualifiables commis par des lâches", les jugeant "inadmissibles". "Ces exactions peuvent avoir des conséquences graves sur la sécurité ferroviaire", a ajouté M. Le Reste à l'AFP. Sur Europe 1, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a également "condamné de manière tout à fait claire" des "actes inadmissibles destinés à porter le discrédit sur une profession". M. Le Reste s'est demandé qui avait "intérêt à de telles actions". "Qui voudrait jeter le discrédit sur le mouvement social, les cheminots, et les syndicats et faire capoter" les négociations qui s'ouvrent aujourd'hui à la SNCF "ne s'y prendrait pas autrement", a-t-il dit. "On veut nous faire sortir du sujet qui est au coeur de ce conflit, qui est l'avenir des retraites", a estimé M. Thibault, en s'interrogeant sur une "provocation" ou une "manipulation". La CGT-cheminots a appelé "les assemblées générales à condamner ce genre d'opérations qui va à l'encontre des intérêts des cheminots".
  16. Et une perle, une... Laurence Parisot dénonce le coût "incalculable" de la grève Reuters - il y a 16h PARIS (Reuters) - La présidente du Medef estime que la grève pour protester contre la réforme des régimes spéciaux de retraite est "une véritable catastrophe pour notre économie" qui a "des conséquences extraordinairement dommageables". "Le coût économique est incalculable, probablement gigantesque. C'est une véritable catastrophe pour notre économie", a déclaré Laurence Parisot au micro de RTL. "Ce conflit nous donne aussi l'occasion de réfléchir à ce que devrait être la relation sociale en France", a ensuite estimé la présidente du Medef lors d'une intervention devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). "Je crois que nous avons eu depuis très longtemps un goût masochiste pour les conflits. Il faut absolument que nous sortions de cette culture du conflit, c'est une des conditions de la modernisation de notre pays", a-t-elle ajouté. Faisant sienne une analyse de l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, Laurence Parisot a estimé qu'une des explications de la dureté du conflit actuel réside dans la faiblesse du syndicalisme. "Evidemment, plus le syndicalisme a une base étroite, plus il est tenté par l'expression, la culture la plus extrême pour se faire entendre", a-t-elle dit. Si le syndicalisme avait "une base d'adhérents beaucoup plus forte, sa véritable force ne serait plus dans l'excès mais dans cette base large en elle-même", a poursuivi Laurence Parisot. Revenant sur l'attitude des différentes parties prenantes du conflit sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, la présidente du Medef a estimé "qu'à certains moments on avait le sentiment qu'il s'agissait pour chacun de montrer ces muscles" "Il y a toujours dans les conflits, un truc un peu viril. Il faut bien qu'on fasse attention à abandonner cette posture", a ajouté Laurence Parisot. "Je trouve qu'il y a urgence à discuter à l'intérieur des entreprises. C'est le dialogue social de l'entreprise qui peut permettre la construction sociale", a-t-elle déclaré. "Aujourd'hui les choses ont l'air de s'améliorer" a poursuivi Laurence Parisot en référence aux négociations tripartites qui s'engageaient mercredi à la RATP et à la SNCF.
  17. Régimes spéciaux: les syndicats de la RATP s'en remettent aux assemblées générales pour la suite du mouvement AP - 14h30 PARIS - Au terme de quatre heures de négociations avec la direction de la RATP et des représentants de l'Etat sur la réforme des régimes spéciaux, les syndicats encore engagés dans le conflit ont renvoyé mercredi aux assemblée générales la décision sur les suites à donner au mouvement. Les syndicats, à l'exception de Sud-RATP, la direction de l'entreprise et trois représentants de l'Etat s'étaient réunis dans la matinée au siège de la RATP à Paris pour ces premières séances de négociations alors que les transports sont perturbés par la grève depuis huit jours. Ces premières rencontres étaient consacrées à la mise en place d'un calendrier, ainsi qu'aux différents thèmes qui seront abordés lors des discussions. "Nous avons tenu à réaffirmer notre désaccord de fond sur le cadrage de la réforme. Il n'y a pas de sujet tabou pour ces négociations, dont la prochaine séance se tiendra le 26 novembre, et qui se termineront mi-décembre", a déclaré le secrétaire général de la CGT-RATP Gérard Leboeuf. Quant à la suite de la grève, "ce mouvement est manifesté par une colère née de la décision du gouvernement d'imposer sa réforme. Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane et ce sont les salariés qui décideront eux-mêmes de la suite", a-t-il dit. Le seul élément qu'on nous a donné, c'est un calendrier de négociations. On attend autre chose qu'un bout de papier", a lancé de son côté Patrick Desaknin, porte-parole de FO-RATP qui "maintient son préavis de grève", tout en laissant là encore la décision finale aux assemblées générales. Le secrétaire général de l'UNSA-Traction, Frédéric Sarrassat, a pour sa part noté quelques avancées avec des concessions notamment sur l'intégration des primes dans le niveau des pensions. Engagée depuis le 14 novembre dernier dans la grève, l'UNSA renvoie elle aussi la décision de la suite des événements aux assemblées générales, mais M. Sarrassat précise toutefois qu'il n'incitera pas "les agents à rentrer un mois en grève alors que s'ouvrent des négociations qui vont être longues et périlleuses". Durant la matinée, comme chaque jour, les assemblées générales qui sont tenues à la RATP alors que la réunion avait lieu ont toutes décidé de reconduire le mouvement pour la journée de jeudi. A la mi-journée, le président de la RATP Pierre Mongin, "satisfait du caractère constructif" de la première réunion de négociations, a lancé un appel à la reprise du travail: "il n'y a plus aucune raison dans ces conditions de prolonger la grève actuelle que subissent nos usagers de la RATP". AP
  18. Négociations à la SNCF, où des lignes TGV ont été sabotées Reuters -13h PARIS (Reuters) - Au huitième jour du conflit sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, des négociations ont débuté à la RATP et sont prévues à la SNCF, où des installations ont été endommagées aggravant les perturbations dans les transports, notamment sur le réseau TGV. La SNCF a fait état d'actions coordonnées de sabotage sur les quatre lignes TGV à partir de Paris. Ces actes de malveillance, notamment l'incendie de systèmes de signalisation, vont, dit-elle, entraîner des retards accrus sur tout le réseau de TGV "On est en présence d'actes coordonnés de sabotage" sur le réseau de lignes à grande vitesse, a déclaré le directeur exécutif de la SNCF, Guillaume Pépy. "Des retards très importants, de l'ordre d'une à trois heures, sont à attendre". Les syndicats ont condamné ces actes qui, jugent-ils, nuisent à la cause des cheminots grévistes. Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a parlé d'actes "inadmissibles (...) destinés à porter le discrédit sur une profession". La fédération Force ouvrière estime que les dégradations "n'ont rien à voir avec le combat actuel des cheminots pour le maintien de leur régime de retraite", et s'interroge, à l'instar de SUD-Rail, sur "les motifs réels de tels actes". "A qui profite le crime ?", demande SUD-Rail, le syndicat le plus hostile à la réforme, qui dénonce "des actes qui n'aident pas le mouvement des cheminots". Avant la réunion à la SNCF, prévue dans l'après-midi, direction et syndicats de la RATP ont entamé dans la matinée des discussions, en présence de deux représentants du ministère du Travail et d'un membre du secrétariat d'Etat aux Transports. Après avoir annoncé sa participation, SUD-RATP a boycotté la discussion ne portant que sur des mesures d'accompagnement de la réforme, selon le syndicat. Cette première rencontre, après une semaine de fortes perturbations sur le réseau RATP et SNCF, devait permettre de fixer le cadre de la négociation et son calendrier. UN MOIS DE NEGOCIATIONS? Du côté syndical, on laisse entendre que les pourparlers pourraient durer plusieurs semaines. "Il faut absolument que la réunion d'installation aussi bien pour la RATP que pour la SNCF permette d'asseoir le processus, à savoir que nous allons pouvoir aborder tous les aspects concernant l'évolution des droits à la retraite dans chacun des régimes sans préalable d'un côté ou de l'autre", a dit à ce sujet Bernard Thibault. On appréciera si "à l'issue de cette réunion il y a effectivement un espace de négociation réel qui peut s'enclencher sur plusieurs semaines pour aborder tous les sujets (...) Nous ouvrons un cycle de négociations qui doit durer au moins un mois", a-t-il ajouté sur Europe 1. Il a cependant laissé ouverte la porte d'une reprise progressive du trafic. "Si les délégations constatent qu'un cadre de négociation s'ouvre sur une longue période, il est évident qu'il faut en tenir compte sur la manière qu'il faut conduire ce mouvement, il ne pourra pas prendre la même forme", a-t-il souligné. Silencieux depuis le début du conflit social, Nicolas Sarkozy a incité mardi les grévistes à "savoir terminer une grève", un appel peu goûté par le chef du premier syndicat français. "Je ne crois pas que ce soit un chef d'Etat ou un ministre qui, par principe, puisse décréter qu'une grève s'arrête", a estimé Bernard Thibault. Selon un sondage OpinionWay que Le Figaro publie mercredi, 68% des Français juge la grève pas du tout ou plutôt pas justifiée. Fort de ce soutien de l'opinion publique, et malgré le succès de la journée d'action des fonctionnaires mardi, le président de la République a soufflé le chaud et le froid en direction des grévistes. Il a critiqué ceux qui stigmatisent les fonctionnaires et les salariés des transports publics, qu'ils ne considèrent pas comme des privilégiés. Mais il a répété qu'il n'entendait pas renoncer à un seul des piliers de la réforme des régimes spéciaux. "On ne cédera pas et on ne reculera pas", a-t-il martelé.
  19. Si vous voyez des dépêches de presse, communiqués n'hésitez pas à les poster - Merci Poursuite de la grève à la SNCF et RATP, actes de "sabotage" et négociations Par Par Patrice NOVOTNY AFP - Mercredi 21 novembre, 11h30 PARIS (AFP) - L'ouverture de négociations à la SNCF et la RATP, mais aussi l'annonce d'actes de "sabotage" sur des lignes de TGV, marquent mercredi matin la grève contre la réforme des régimes spéciaux, qui perturbe toujours le trafic au huitième jour de conflit. Evénement A la SNCF, la direction a annoncé que "plusieurs exactions (avaient) eu lieu au même moment": incendies volontaires sur les TGV Est et Atlantique, et fermeture volontaire de commutateurs de signalisation sur les TGV Nord et Sud-Est. Elle a dénoncé une "action coordonnée de sabotage". Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a fustigé des "exactions graves et condamnables" mais n'a pas souhaité "utiliser le terme de sabotage qu'on n'emploie qu'en période belliqueuse". Le leader de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a également tout de suite condamné des "actes inqualifiables commis par des lâches", auprès de l'AFP. Christian Mahieux (Sud Rail) a assuré pour sa part que ces actions n'étaient pas le fait de grévistes. La direction a précisé qu'elles avaient entraîné des "retards très importants de l'ordre d'une à trois heures", mais l'entreprise pensait pouvoir assurer la circulation de 400 TGV sur 700, 88 Corail sur 300, des fréquences de Transiliens "meilleures" en Ile-de-France, 50% des TER, un trafic Eurostar et Thalys normal ou quasi-normal. La grève est entrée mercredi dans sa deuxième semaine, au lendemain d'une journée de mobilisation massive des fonctionnaires pour leur pouvoir d'achat, qui a vu la participation de cheminots. La RATP assurait que son trafic avait "démarré pratiquement partout" dans la matinée, mais les perturbations demeuraient. Le RER B ne fonctionnait pas et le A, à peine. Un métro sur quatre maximum circulait sur la plupart des lignes. Certaines des lignes mieux desservies (1, 4 et 11), avec deux rames sur trois, étaient prises d'assaut, accueillant dans la bousculade des milliers de voyageurs utilisant d'habitude d'autres trajets. Sur la 9, des usagers excédés demandaient aux passagers assis de se mettre debout sur leurs sièges pour libérer de la place. Sur la 14, les difficultés d'entrée et de sortie des voyageurs ralentissaient la circulation des rames, selon la RATP qui a démenti des rumeurs de sabotage. La circulation routière était chargée en région parisienne avec 258 km de bouchons vers 09H00 contre une centaine en temps normal, selon l'information routière. Du côté des négociations, après le coup d'envoi vendredi de discussions tripartites (Etat-syndicats-directions) à EDF et GDF, une première réunion à trois s'est ouverte dans la matinée à la RATP, et la SNCF doit l'imiter dans l'après-midi. La quasi-totalité des syndicats des deux entreprises, grévistes ou non, devaient y participer et insister sur le maintien du pouvoir d'achat des retraités. Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est engagé mardi à "consulter" les salariés concernés, notamment à la SNCF et à la RATP, à l'issue de négociations qui vont durer "au moins sur un mois". M. Thibault avait suggéré cette idée de négociations tripartites dans les entreprises à la veille du conflit, proposant une ouverture au gouvernement en acceptant que la CGT y participe. Mardi, il a implicitement mis en garde les salariés grévistes contre l'enlisement dans un mouvement minoritaire, long et politisé. La présidente du Medef Laurence Parisot a décrit mercredi cette grève comme une "catastrophe" aux conséquences "extraordinairement dommageables" et au coût économique "probablement gigantesque". Le président Nicolas Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait "savoir terminer une grève", réaffirmant sa volonté de réformer les régimes spéciaux. La réforme du gouvernement prévoit l'allongement de la durée de cotisation des salariés concernés de 37,5 à 40 années, l'instauration d'un système de décote et l'indexation des pensions sur les prix au lieu des salaires.
  20. Régimes spéciaux: début des négociations à la RATP AP - 13h30 - PARIS - Les négociations entre les organisations syndicales et la direction de la RATP, en présence de représentants de l'Etat, ont commencé mercredi matin sur le dossier de la réforme des régimes spéciaux de retraite alors que le trafic reste très perturbé pour la huitième journée consécutive dans les transports parisiens. Cette première séance de travail porte sur le calendrier, la méthode et les thèmes des négociations. Mais la CGT, majoritaire, veut pouvoir quitter la réunion avec "du concret à proposer à la base", selon l'un de ses porte-parole. Le syndicat entend obtenir des engagements sur les bonifications et ne veut pas que les nouveaux embauchés à la RATP après la mise en place de la réforme aient un statut différent des salariés actuels. La réunion a commencé vers 9h15 au siège de la RATP à Paris. Tous les syndicats sont présents à la table à l'exception de Sud-RATP qui, selon un communiqué distribué par le syndicat à l'entrée du siège de la RATP, "a toujours rejeté le fond d'une réforme qui anticipe déjà le passage à 41 annuités" de cotisations. "Par principe, et par respect avec l'exigence exprimée dans notre préavis pour le maintien en l'état de notre régime spécial de retraite", Sud-RATP souligne qu'il ne "pourra s'associer à ces négociations d'entreprise, sauf à constater une absence de mobilisation qui remettrait en cause l'objet même de nos revendications". En milieu de matinée, une centaine d'agents RATP s'étaient regroupés devant le siège de l'entreprise pour, selon eux, "faire pression sur les négociations". Parmi les manifestants, on trouvait des militants de Sud-RATP, mais également des cégétistes et des agents non encartés. "Pour l'instant, les assemblées générales reconduisent. Elles tiennent. Maintenant, sur la durée du conflit, il appartient au gouvernement et à la direction de faire en sorte que les salariés puissent reprendre le travail sans se sentir cocus", a déclaré l'un des protestataires, un militant CGT et conducteur sur la ligne du RER B qui n'a pas souhaité donner son nom. Aucune organisation syndicale engagée dans le conflit n'a prévu d'appeler à une reprise du travail à l'issue de cette rencontre. Toutes expliquent en effet qu'elles rendront compte du résultat aux assemblées générales qui décideront des suites à donner au mouvement jeudi matin. Une réunion similaire est également prévue ce mercredi après-midi au siège de la SNCF, aussi situé à Paris. AP
  21. Et parmi les maîtrises une bonne moitié de techniciens (qualification D) Parmi les cadres de plus en plus travaillent dans des services opérationnels : postes aiguillages, CRO, CNO, régulation sous-station, ... souvent en 3x8 et/ou services décalés par contre quand on fait le total des chiffres donnés plus haut... il manque du monde...
  22. Est-ce que quelqu'un aurait vu un communiqué de FO et un de Sud datés d'aujourd'hui ?
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