bruno

Bonjour à toutes et à tous. Nouvelle mission pour demain. Il faut aller prendre en charge un polytraumatisé Belge de 63 ans suite à un accident grave de moto survenu le 29 mai en Bourgogne. Il a été héliporté sur le CHU de Dijon. Le bilan lésionnel est le suivant: traumatisme thoracique important avec multiples fractures de côtes bilatérales avec volet costal (fractures de côtes étagées et au moins 2 fractures sur une même côte entrainant une détresse respiratoire) et hémopneumothorax d'un coté, et pneumothorax de l'autre, fracture des 2 poignets dont une ouverte, et des fractures du rachis dorsal sans atteinte nerveuse (sans paralysie). Il a été mis dans un coma artificiel et opéré de ses différentes fractures. Il est maintenant réveillé et il est sous Morphine et oxygène avec des drains thoracique. RDV demain mardi à 8H30 à notre base pour un départ au TGV Lyria 9211 de 9H53 pour Dijon où l'arrivée est prévu à 11H29. Un ambulance venue de Belgique passe me prendre en gare de Dijon pour aller prendre en charge le patient en réanimation chirurgicale au CHU de Dijon. Ensuite transfert sur l'hôpital de Namur où le patient est attendu en réanimation. Après avoir déposé le patient, l'ambulance me ramène sur Bruxelles. En fonction de l'heure retour sur Paris demain soir ou mercredi matin après un découcher à Bruxelles. Voilà. Comme d'habitude, des nouvelles à mon retour. Bruno.

Il parait que c'est la crise. Bruno.

Bonjour. Oui absolument. En tout les cas en ce qui me concerne, en SMUR, c'est arrêt absolu, aux feux rouges clignotants d'un PN, et ce quel que soit le caractère d'urgence de l'intervention! Bruno.

Salut. A Sablé sur Sarthe. Hum, je dirais surement une histoire de loco fictive comme certains emploi. Bruno.

Bonjour. Oui absolument Aldo. La fameuse théorie ou modèle de Reason, sur la gestion de la sécurité et ses différentes "plaques" et "trou de gruyère". Modèle, au demeurant, intéressant, que l'on tente d'appliquer en hospitalier et qui avec des RETEX hebdomadaires, semble diminuer l'occurrence d'incident ou d'accident péjoratif à la santé de nos patients. Bruno.

Pile poile dans mes plages de rapatriements de juin (semaine 23 et 25). Petit HS; vous avez une "visibililté" de vos roulements pour 6 mois ou un an? Bruno. Non pas de pompe à Morphine. Titration par moi même et à la demande de la patiente. Du coup, j'avais pris des ampoules de Morphine en conséquence!!! Bruno.

J'en prend bonne note, pour mon prochain découché Bruxelles. Merci à toi. Au plaisir de te croiser prochainement au Radisson! Bruno.

Oui, depuis le temps que l'on me parlait de ces fameux plateaux repas! Ca a été l'occasion de tester. A propos d'intendance, aurais tu quelques adresses (bonnes de préférence), à proximité de la gare du Midi, pour changer un peu des enseignes de restauration rapides! Bruno.

Bonjour. Retour cet après midi après un rapatriement entre Béziers et Anvers. Tout commence mardi après midi par un appel de nos opérations qui me sort de ma torpeur post-prandial. RDV à 16H00. Il s'agit de prendre en charge une touriste Belge de 44 ans victime d'un accident de voiture et qui présente un traumatisme thoracique avec plusieurs fractures de côtes et un pneumothorax (effraction d'air dans la plèvre). Donc départ pour moi au TGV de 18H07 de Paris Lyon et à destination de Perpignan. Je toucherais Béziers à 22H26. Arrivée avec 1H00 d'avance à Paris Lyon, j'en profiterais pour prendre un panier repas au train bleu. Rapport qualité prix un peu excessif à mon goût. 35 Euros pour du saumon fumé, de la volaille, fromage et pâtisserie et de l'eau minérale. Excellente qualité mais quantité un peu chiche à mon goût, mais il est vrai que je suis un "bon mangeur". Après cet aparté culinaire, découcher dans un hôtel du centre ville de Béziers. Mercredi matin, une ambulance passe me prendre à mon hôtel et nous passons prendre en charge la patiente et son mari à l'hôpital. Elle est hospitalisée en réanimation. Elle algique et nécessiteras des injections de Morphine pour contrôler sa douleur en rapport avec ses fractures de côtes. Elle a aussi un drain thoracique qui permet de drainer son pneumothorax. Départ en ambulance vers 9H00 en direction de l'aéroport de Toulouse Blagnac que nous atteignons vers 11H30 pour attraper le vol Air France de la navette de 13H05. Arrivée à Orly ouest à 14H30. Après avoir récupéré les bagages enregistrés en soute, Transfert en ambulance vers le CHU d'Anvers qui est atteint après 5H00 de route environ. Le rapatriement s'est bien passé mais cela a été long et laborieux pour la patiente qui à nécessitée des injections itératives de Morphine et une surveillance constante et une mise en aspiration du drain pour éviter que le poumon se décolle à nouveau, entrainant une récidive du pneumothorax. Après avoir déposé la patiente à Anvers, l'ambulance me déposera vers 22H00 à l'hôtel Ibis de la gare du Midi, le Radisson étant à priori complet. Après un petit diner et une bonne nuit de sommeil, retour sur Paris au Thalys de 8H13, qui avait l'ai bien plein. Prochain rapatriement en juin. Bruno.

Merci à Assouan et ADC pour leur réponses et précisions. Donc de manière générale (hors cas particuliers comme décrit par Assouan) toute circulation circule sur le réseau dans un sillon pré définit et pré établit. J'imagine que certaines autorisations (wagon de secours et locos portant le secours) sont délivrées rapidement et dans des délais "acceptables". Bruno.

Bonjour à toutes et à tous. J'ai une petite question concernant les sillons et leur obtention. Dans le cas de l'acheminement en dernière minute et de façon inopinée, que se soit de matériels roulants ou locomotives pour couvrir un besoin du à une défaillance de matériel ou surtout de l'acheminement du WSGI, est ce que ces circulations sont soumis de la part des EF, et en particulier de la SNCF à la demande et à l'obtention de sillons en bonnes et dues formes comme toutes les autres marches conventionnelles et lambdas, ou peuvent elles circuler de manière urgentes et impromptues? D'autre part les évolutions en gare ou dans les triages sont elles soumises à un régime spécial ou dérogatoire? Enfin, est ce que les régulateurs et autres AC ont ordre ou plutôt directives de faciliter ce type de circulation, un peu comme les aiguilleurs du ciel facilitent grandement nos vols en avions sanitaires? Pour avoir visité,il y à quelques mois le centre de contrôle aérien de la DGAC à Athis Mons, c'est vraiement impressionnant à tout point de vue (technique organisationnel, gestion et roulement du personnel mais aussi et surtout les RETEX en cas d'incident ou de dysfonctionnement). J'ai été surpris que les contrôleurs lors d'un avion sanitaire ne savaient pas si l'on n'était en "charge" ou si l'on était de retour à vide. Merci pour vos réponses. Bruno.

Bien le merci pour ces précisions. Bruno.

Bonjour Zoom. Afin d'assouvir ma curiosité dominicale; combien d'heure de conduite pure? Combien de temps entre la prise et la fin de service? Enfin découcher ou retour en voyageur? Merci à toi. Bruno.

Bah oui, j'entends bien. Il faut donc une autorisation et prendre RDV pour aider quelqu'un. On ne m'enlèveras pas de la tête que c'est quand même une régression par rapport à ce qui se faisait avant où les cheminots mais aussi dans la société en général, le principe de précaution et le fameux PIPE (pas d'initiative pas d'emmerde) était quand même moins prégnant. Mais bon, je dois être un vieux schnock, inadapté à la société moderne. Bruno.

On marche sur la tète. Je suis de garde de SMUR demain à Chartres. Merci de prendre RDV par internet avant 18H00 aujourd'hui, pour tout infarctus, arrêt cardiaque et autres accidents de la route!!!! On appelle cela le progrès. Bruno.

Bonsoir SEV. Ce serait dans ce cas des prolongements des ICE qui "touchent" déjà Bruxelles Midi? Bruno.

Bonsoir Likorn. D'un autre coté, en me faisant l'avocat du diable, sur ce segment de clientèle, Thalys est en position de force. Donc pourquoi faire des efforts commerciaux? Pas de concurrence aérienne, ID bus, covoiturage et consort, non adapté à ce genre de clientèle "affaire". Mais il est vrai, qu'en cas d'une arrivée d'un opérateur et d'une offre alternative, attractive, claire, lisible et adaptée à ce style de clientèle, le retour de bâton risque d'être un peu rude pour Thalys. Bruno.

Pour nous en retour de rapatriement c'est de la dernière minute. Aucune anticipation possible. On se présente en gare du Midi au guichet et on prend notre billet pour le premier Thalys au départ. Bref on est une clientèle captive, pour l'instant sans mise en concurrence possible. Le taulier à bien essayer des tarifs négociés, mais sans y arriver, au prétexte que nos plus de mille voyages annuels, se font à 99% dans le sens Bruxelles - Paris. Le taulier attend une mise en concurrence avec impatience. Pour nos découchés à Bruxelles et nos plus de mille nuitées annuelles, il a conclut un accord commercial intéressant avec le Radisson Blue situé devant la gare et côtoyant des locaux de la SNCB infra (je ne me rappelle plus la dénomination exacte), et de la BNP. En échange de notre volume de nuitée, remise de 20%, et petit déjeuner offert. Outre son confort et sa proximité par rapport à la gare, l'autre avantage est un room service de qualité, quelque soit notre heure d'arrivée. J'aurais peut être l'occasion de croiser au décours d'un rapatriement l'ami Didier d'Eurostar. Désolé pour la "dérive", pour rester dans le ferroviairement correct. Bruno.

Oui, car niveau bagages, c'est 2 (notre sac personnel plus le sac médical), parfois 3. Bref, on verra à l'usage. Bruno.

Bonjour. En tout les cas si cela se fait, en fonction du tarif, de l'horaire et du temps de parcours, je serais peut être utilisateur et client lors de mes retours de rapatriements au départ de Bruxelles. Si le prix est très inférieur au 99 Euros + 8 Euros de frais de dossier du Thalys classique en dernière minute au départ de Bruxelles Midi, cela pourrait peut être intéresser la taulier! Bruno.

Tu as parfaitement raison, il est grand temps de me mettre au lit. Bonsoir. Bruno.

Les files ou les filles!!! Bruno.

Voir même un peu plus, avec mon départ mardi pour la Guadeloupe. SEV, tes concitoyens voyagent vraiment beaucoup. Bruno.

Bonsoir. Oui absolument, vu la conjoncture actuelle, le passage au PIF (poste inspection filtrage) des aéroports peut s'avérer long. D'où des "détentes" horaires importantes lors de nos départ en mission. Pour les départs en train s'est effectivement plus simple et plus rapide pour l'instant. Mais avec l'installation des portiques, quoique les portiques ne concerne que le contrôle des billets et non le contrôle des bagages. Bruno.

Bonsoir. Le rapatriement s'est bien déroulé. Départ vendredi matin à 9H00 de CDG au vol d'Air France pour Beyrouth atteint après seulement 4H30 de vol. Nous somme partis (l'infirmière et moi) à 5H30 de notre base car nous sommes passés au préalable prendre des poches de sang à la banque du sang de l'hôpital St Antoine. A Beyrouth, changement d'avion pour prendre le Citation égyptien qui est en version "corporate"; ce qui nécessite un stop au Caire pour configurer la cellule en version médicalisée, ce qui prendra 1H00 environ. Décollage pour Hurghuda atteint en moins d'une heure. Prise en charge du patient dans une clinique de qualité très moyenne pour ne pas dire plus. Après avoir pris une petite heure pour conditionner le patient (perfusion, mise sous oxygène, prise en charge de la douleur par de la Morphine et transfusion), décollage pour Bruxelles vers 22H30. Le patient nécessitant des soins, des transfusions et une surveillance continue, on s'assoupira à tour de rôle quelques minutes avec l'infirmière. Les 5H30 de vol m'ont paru très long. Arrivée à Bruxelles vers 4H00 du matin. Après avoir déposé le patient et sa fille à l'hôpital St Pierre de Bruxelles, l'ambulance nous déposera à notre hôtel à 5H00. Après une courte nuit de repos retour sur Bagnolet en taxi (vu la quantité de matériel). De retour à mon domicile vers 18H00. Prochain rapatriement courant mai. Bruno.