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  1. La CFDT Cheminots exige une revalorisation des salaires RDV le 14 septembre ! La dénonciation de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations que la CFDT avait signé en 2019 a laissé les cheminots sans protections négociées. Le risque de vide étant grand, la CFDT Cheminots a poussé et obtenu que l’État intervienne. Problème : l’État prendra un décret qui se base sur une recommandation patronale très inférieure à ce qui avait été négocié. Conclusion : puisqu’il n’y a pas d’accord, le Groupe public unifié SNCF peut imposer les dispositions qui ont été fixées par le décret calqué sur la recommandation patronale. Il s’agit donc d’une concertation et non d’une négociation. La CFDT Cheminots vous explique ce que signifie cette transposition du décret au sein de la SNCF, le contexte, le calendrier (voir l’infographie) et nos revendications qui nous ont déterminés à appeler au rassemblement en septembre. Les cinq raisons pour nous rassembler à la rentrée #1 Le volet classification La loi du 4 août 2014 a mis en place la branche ferroviaire. La classification-rémunération, c’est le cœur du réacteur. La CFDT Cheminots a poussé durant toute la période et a fait évoluer en profondeur le projet initial basé sur le mauvais accord Fret de 2010 que la CFDT avait d’ailleurs dénoncé à l’époque. Un dispositif de classification a été obtenu, basé sur des emplois répartis au sein de 13 familles professionnelles. Maintenance, ingénierie et travaux. Maintenance matériel roulant et spécialisée. Circulation / exploitation. Production ferroviaire. Conduite / manœuvre du matériel voyageur et fret. Services / relation client / marketing. Pilotage et animation de la sécurité et de la qualité. Responsables / management. Sûreté. Fonctions transverses. Gestion foncière et immobilière. Système d’information et digital. Médical / social. Une satisfaction pour la CFDT Dans le cadre des concertations qui se sont ouvertes au niveau de la SNCF, la CFDT a défendu le fait que le référentiel des 493 emplois repères existants à la SNCF devait être maintenu et que ceux-ci devaient être intégrés au sein des 144 emplois types issus de la recommandation patronale de l’UTP. Notre priorité C’est les parcours professionnels, la défense et le développement des compétences. Il faut préserver et redynamiser les parcours professionnels en organisant des parcours métiers à l’intérieur de chaque famille professionnelle et de chaque société, mais également vers d’autres familles et vers les autres sociétés. #2 Le volet rémunération Personnel statutaire La CFDT dénonce depuis plusieurs années, dans le cadre des exercices de notations, les effets néfastes en matière de déroulement de carrière d’une grille statutaire qui n’a pas évolué depuis 1992 : agents bloqués sur la position terminale, perspective de déroulement de carrière insuffisante, niveaux de qualification ne correspondant pas aux compétences acquises par les agents, allongement des carrières du fait des réformes des retraites successives, etc. La CFDT revendique une refonte de la grille statutaire afin de redynamiser le déroulement de carrière des agents statutaires. Personnel contractuel La dénonciation de l’accord a fait perdre aux cheminots l’équivalent de 67 millions de mesures salariales. Pourquoi ? Car de nombreuses mesures que comportait l’accord ont disparu. Au champ d’honneur des droits perdus : la création d’une prime d’ancienneté La CFDT avait obtenu que celle-ci soit calculée grâce à un pourcentage du salaire réel et qu’elle s’applique à l’ensemble des salariés, y compris à l’encadrement. La CFDT avait également obtenu un droit majeur avec cette prime, qui prenait en compte l’ancienneté cumulée des salariés dans l’ensemble des entreprises de la branche et pas seulement dans celle où le salarié travaille. Cette mesure donnait l’assurance à l’ensemble des salariés de la branche, y compris aux statutaires en cas de transfert, de conserver leur ancienneté en cas de mobilité choisie ou de transfert de leur contrat de travail vers une autre entreprise. Dans la recommandation patronale, la prime d’ancienneté est bien plus faible et se fait dans des délais plus longs. La CFDT revendique la création d’une prime d’ancienneté applicable à l’ensemble du personnel contractuel, y compris à l’encadrement, calculée sur des délais de séjour et des coefficients de majoration identiques à ceux du chapitre 2 du statut. #3 La reconnaissance de l’engagement des cheminots durant la crise sanitaire Depuis le début de la crise sanitaire, l’ensemble des cheminots, en production ou en télétravail imposé, a démontré son engagement en faveur du service public ferroviaire. Les agents ont assuré la production dans des conditions de sécurité sanitaire parfois défaillantes. Ils subissent encore aujourd’hui une dégradation importante de leurs conditions de travail en raison notamment des modifications de commande incessantes en lien avec les évolutions des plans de transport, des conditions d’hébergement et de restauration qui se sont, certes, améliorées grâce aux interventions répétées de la CFDT, mais qui les ont contraints à un isolement dans les chambres durant plusieurs mois. Le professionnalisme et l’engagement des cheminots n’ont pas été reconnus à leur juste valeur par l’entreprise et par l’État. Il est plus que temps que la direction témoigne d’une véritable reconnaissance aux agents. #4 L’accord salarial 2021 : la politique de la vache maigre n’a que trop duré ! Les négociations annuelles sur les salaires n’ont pas encore été programmées cette année par la direction. Le mauvais vent souffle déjà et l’entreprise risque – comme il était possible de s’y attendre – de se réfugier derrière la crise sanitaire pour justifier une 7e année de disette salariale. Le dernier accord salarial digne de ce nom date de 2014 ! Il est plus que temps d’en finir avec la politique d’austérité et de gel des salaires ! La direction de l’entreprise doit prendre en compte les revendications et les attentes légitimes des cheminotes et des cheminots. #5 La fidélisation des cheminotes et des cheminots L’ouverture à la concurrence impose désormais à la direction de fidéliser ses salariés en leur redonnant des perspectives claires et motivantes en matière de déroulement de carrière et de parcours professionnel. Les autres entreprises ferroviaires engagées dans la course aux appels d’offres commencent désormais à sortir du bois avec des propositions alléchantes en matière de salaire. Il est nécessaire que la direction reconnaisse à leur juste valeur les compétences, l’expertise, le professionnalisme des cheminotes et des cheminots ainsi que les contraintes et la pénibilité de certains métiers en accordant une revalorisation générale des salaires ! Save the date Rassemblement CFDT le mardi 14 septembre 2021 devant le siège de la SNCF. Venez porter avec nous ces justes revendications ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  2. Direction des Achats La CFDT ne soutient pas la casse des emplois ! Les élus ont été consultés lors du CSE du 8 juin sur le projet de réorganisation de la DAG. Pour la CFDT, cette dernière réorganisation n’a pour sens que la mise en place d’encore plus de productivité au détriment des 19 cheminots qui voient leurs postes supprimés et d’une nouvelle baisse du cadre d’organisation. Ce qu’il ressort de la consultation Après la mise en place des 4 x 5 % dans le cadre du plan de performance entre 2016 et 2020, c’est aujourd’hui 6 % de plus imposés aux agents. Cette réorganisation n’a pour but que de réduire les coûts en personnel ! Il est à craindre pour la CFDT qu’il n’y ait aucune volonté stratégique de la direction d’assurer la pérennité de la fonction achat au sein de la SA SNCF. La CFDT a émis les plus grandes réserves sur ce projet, compte tenu notamment des modalités non précises de repositionnement ou non des agents dont le poste est supprimé (risque de choix arbitraires), de l’augmentation de la charge de travail qu’engendrera la suppression des postes et de cette politique de réduction des coûts par la masse salariale, qui doit cesser. Ce que la CFDT a demandé Une évaluation des risques psychosociaux. Une présentation du suivi de la réorganisation une nouvelle fois en réunion CSE. Une application du GRH 0281 par décalage. Un suivi individuel des cas d’agents en CSSCT. Que retenir ? La CFDT Cheminots, comme d’autres organisations syndicales à l’exception de l’UNSA, se sont positionnées défavorablement sur ce projet, qui est inacceptable ! La CFDT Cheminots défendra toujours la sauvegarde des emplois. Vous constaterez les positions réfléchies de la CFDT Cheminots et nous vous invitons à nous rejoindre si vous partagez nos valeurs, pour défendre les salariés à nos côtés et être acteur syndical au sein de la DAG. Besoin de nous contacter ? Béatrice Buffard : béatrice.buffard@sncf.fr Laurent Dubreuil : laurent.dubreuil@sncf.fr Damien Perisset : damien.perisset@sncf.fr X Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  3. Télétravail La CFDT signe l’avenant La CFDT s’engage une nouvelle fois pour le télétravail en signant un avenant de révision pour CRM Services, filiale de SNCF. Cette pandémie a montré que le télétravail était une nécessité et un mode d’organisation du travail indispensable en perpétuelle évolution. C’est pourquoi la CFDT a participé aux négociations d’un nouvel avenant pour la société CRM Services. Cet avenant s’inscrit dans la continuité de l’accord relatif à la mise en place du télétravail signé le 28 mars 2018 et porte révision d’une partie de l’accord. Cette révision fait suite à l’information consultation réalisée le 12 février 2021 sur l’évolution des modes de travail et l’organisation du travail en présentiel et distanciel ainsi que sur l’aménagement des locaux de CRM Services CNIT, à laquelle les membres du CSE ont émis un avis favorable à l’unanimité. À partir de quand les salariés pourront-ils bénéficier de cet avenant ? Application de l’accord Cet accord s’applique à compter du lendemain de sa date de dépôt auprès de la DREETS géographiquement compétente (ex-Direccte) et prendra effet le 1er juillet 2021. Qu’est-ce qui change pour les salariés désirant faire du télétravail ? La durée Les salariés pourront maintenant avoir jusqu’à deux jours de télétravail par semaine. Ces journées sont déterminées d’un commun accord avec le hiérarchique et peuvent être modifiées, moyennant un préavis écrit d’au moins dix jours. Elles peuvent être modifiées en fonction des impératifs du service, moyennant un préavis écrit d’au moins cinq jours calendaires dans les conditions convenues avec le responsable hiérarchique. Pour qui ? Tous les collaborateurs de CRM Services, au collège cadre ou maîtrise, à temps plein ou partiel (alternants, stagiaires, contrats aidés ne sont pas éligibles). Formalisation du télétravail Lors de la signature de son avenant, le salarié pourra déclarer deux adresses pour son lieu de télétravail. Il lui sera ainsi possible de travailler dans un autre lieu que sa résidence principale (après avoir bien rempli les conditions d’assurance prévues à l’article 6.2 de l’avenant). Mise en place d’un Kit Mobilité équipement informatique Ce kit est modulable en fonction des besoins du télétravailleur et équivaut à une dotation de 150 € par agent (écrans, casques sans fil, pieuvre et pack clavier / souris sans fil). Participation ponctuelle Remboursement des frais engagés par le salarié pour la création de son espace télétravail (bureau, fauteuil, etc.) sur présentation de justificatifs d’achat dans la limite d’une somme globale de 100 €. Participation mensuelle Participation forfaitaire aux frais de 15 € nets. Une question ? Contactez-nous ! juridique@cfdtcheminots.org contact@cfdt-siege-voyages.fr Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  4. Chambéry, 11 juin 2021 Utilisation du téléphone portable professionnel & respect de la vie privée La CFDT fait condamner une nouvelle fois la SNCF Une entreprise a-t-elle le droit de saisir les téléphones portables professionnels de ses salariés ? Pas dans n’importe quelles conditions. C’est le jugement qui a été obtenu par la CFDT Cheminots de Chambéry. Par un jugement du 1er juin, le Conseil de prud’hommes de Chambéry a condamné la SNCF à payer des dommages et intérêts aux agents pour non-respect de la procédure de récupération des téléphones portables professionnels, exécution déloyale du contrat de travail et violation de la vie privée. Début 2019, des échanges entre collègues sur un espace de discussion privé sur WhatsApp sont révélés au management par l’un des membres du groupe de discussion. La direction engage une procédure disciplinaire et interpelle manu militari les quatre agents concernés devant leurs collègues et sur leur lieu de travail en présence d’agents la police ferroviaire. Dans un local professionnel à l’écart, les managers exigent la remise immédiate de leurs téléphones mobiles, sans leur donner la possibilité de récupérer ou d’effacer d’abord leurs données et documents personnels. Dans le même temps, les managers exigent que leur soient divulgués tous les codes d’accès à leurs sessions informatiques. La CFDT est intervenue à plusieurs reprises auprès de la direction pour faire respecter la loi en matière de respect de la vie privée et pour dénoncer les violations des chartes internes. Mais cette dernière est restée sourde, allant jusqu’à sanctionner les agents via le Conseil de discipline. Pire, l’ensemble des données personnelles, dont des photos de famille, a été effacé involontairement selon la direction. La CFDT a légitimement porté cette affaire en justice pour défendre les intérêts des salariés injustement sanctionnés et durement éprouvés moralement. Récemment, la CFDT avait fait condamner la SNCF pour harcèlement moral et discrimination d’un salarié, militant CFDT. La CFDT Cheminots de Chambéry se satisfait d’avoir été entendue dans ses demandes et regrette l’absence d’un dialogue social apaisé dans la région. Il convient à la direction de la SNCF de mettre en place les conditions d’une relation sociale respectueuses du droit individuel et des libertés fondamentales des cheminots. Pour le Syndicat national des cheminots et activités complémentaires, la judiciarisation des conflits en cours entre les salariés et une organisation syndicale progressiste comme la CFDT est un baromètre sérieux de la détérioration du climat social à la SNCF, en proie à de profondes réorganisations. Je télécharge le communiqué de presse local en cliquant ici Afficher l’article complet
  5. Dans ce numéro Spécial contractuels : la CFDT agit pour gagner des droits pour tous les cheminots ! #1 Focus sur la nouvelle équipe nationale #2 Le verdissement du ferroviaire #3 Bientôt retraité : comment rester en contact avec mon syndicat ? Je télécharge le magazine en cliquant ici http://www.cfdtcheminots.org/wp-content/uploads/2021/06/Site_01_2021_CDF_62.jpg Afficher l’article complet
  6. Focus sur La plénière du CSE de mai Toujours pas de nouveaux recrutements depuis le début de l’année au Technicentre de Paris Masséna. Quatre candidats à la maintenance et quatre à la manœuvre – sous réserve de satisfaire à la visite médicale – pourraient être recrutés ces prochains mois. En attendant, les deux équipes ont cumulé plus de 350 heures supplémentaires en avril. En prévision de l’arrivée du train de nuit Paris Tarbes fin 2021, 32 ASCT seront recrutés (19 à l’EIGS, 12 sur PAZ et un à Limoges). Intercités discute des parcours pro’ avec TER Occitanie et Centre-Val de Loire afin de recruter des ASCT de ces régions. La CFDT Cheminots, attachée aux parcours professionnels, surveillera de près ces recrutements et poussera pour que tous ces ASCT soient issus de TER et non de recrutements externes ! Un acquis CFDT La DRH s’est réengagée à faire bénéficier les agents en détachement à la Direction Intercités entre février et mars d’un dispositif équivalent aux titres-restaurant. Ce qu’il faut encore retenir Intercités a embauché six alternants. Malgré la crise Covid, environ 50 % des formations ont eu lieu, même si la part des femmes a eu tendance à diminuer. Vichy Agression d’un ASCT Le 29 avril, l’ASCT du train 5979 a été violemment agressé par un individu en gare de Vichy. L’agresseur a été arrêté et condamné à un an de prison en comparution immédiate. Dans cette situation, la région AuRA mettait en place des cellules de réactivité. Ce dispositif permettait de revenir sur les événements et de réfléchir, partenaires sociaux et direction, dans le but d’éviter que cela ne se reproduise et de s’assurer que les réponses à l’agression d’un agent étaient adaptées. La CFDT revendique la mise en place d’une cellule de réactivité sur le périmètre du CSE IC. Trains de nuit De nouvelles lignes ? Dans le sillage de l’inauguration du train de nuit Paris > Nice, le ministère des Transports a publié une Étude du développement de nouvelles lignes de trains d’équilibre du territoire (TET) préconisant la création de plusieurs lignes de trains de nuit et de TET de jour. Quelles sont les lignes de jour ? Lille > Nantes via Rouen. Metz > Lyon > Grenoble. Orléans > Clermont-Ferrand > Lyon. Prolongement de la desserte actuelle Bordeaux > Marseille jusqu’à Nice. Toulouse > Lyon. Ces annonces sont une bonne nouvelle, mais la loi impose qu’à partir de 2024, toute nouvelle offre conventionnée doive faire l’objet d’un appel d’offres. Covid-19 Le point La direction refait ses stocks de masques en prévision de l’assouplissement du télétravail à partir du 9 juin. Ce retour ne sera pas massif, mais très limité dans un premier temps. Les modalités exactes de reprise sont attendues. Bilan La CSSCT de la Direction Intercités Nouvelle convention, nouveau projet de desserte : la charge de travail est plus que préoccupante dans de nombreux services. Elle est déjà difficilement absorbable alors que les agents sont en télétravail et donc plus productifs. L’effectif de la CPS n’est pas suffisant Fin mai, le renfort dans le service négocié par la CFDT n’avait toujours pas reçu tous les outils pour travailler. Les agents sont de bonne volonté, compétents, et ne comptent pas leurs heures, mais avec l’arrivée des congés protocolaires, la situation devient explosive. Les outils Hastus et Odeon Ils vont révolutionner la manière de travailler des équipes de la Direction des opérations (CPICP, CPAS, CSIC, escale, etc.). Ces deux outils doivent en remplacer 10 autres. Un déploiement prévu pour le SA 2023 C’est un calendrier très court et l’entreprise travaille à des plans de secours, y compris la possibilité de prolonger certains outils historiques. Intercités s’est greffé à TER pour le développement d’Hastus (logiciel Oscar). La marge de manœuvre pour adapter l’outil à nos besoins est réduite (volume de 100 jours de travail). L’outil Odéon rames (outil opérationnel) est en cours de développement. La CFDT rappelle que le déploiement des nouveaux outils ne doit pas être prétexte à des suppressions de postes. La machine ne remplacera jamais l’instinct du programmeur ! Nous souhaitons bonne continuation à Céline Bouvet, DRH Intercités jusqu’au 1er juin et saluons l’arrivée de sa remplaçante, Sophie ARIZA-GRYNBLAT. Je télécharge l’Actu’IC #9 en cliquant ici Afficher l’article complet
  7. Chambéry, le 1er juin 2021 Discrimination syndicale et harcèlement moral La CFDT Cheminots fait condamner la SNCF Par arrêt de la Cour d’appel de Chambéry du 29 avril dernier, la SNCF a été condamnée pour des faits de harcèlement discriminatoire et moral d’un salarié, militant à la CFDT Cheminots. Ce jugement met en évidence un large panel de formes de harcèlement que peuvent subir des cheminots en proie à des suppressions de postes à la suite des réorganisations, mais aussi le plafond de verre auquel sont confrontés les salariés exerçant ou ayant exercé des mandats de représentation du personnel. Pour la CFDT, la Cour d’appel de Chambéry a retenu l’intérêt à agir « la discrimination subie par le salarié a porté atteinte aux intérêts collectifs du syndicat CFDT en ce que l’un de ses membres a subi un harcèlement discriminatoire ». La CFDT Cheminots Chambéry, partie prenante de cette procédure, a également obtenu gain de cause lors de cet appel et se félicite de ce jugement. Pour le Syndicat national des cheminots, la discrimination syndicale n’est pas préjudiciable qu’aux syndiqués qui en sont victimes, mais elle pénalise tous les salariés et donc toute l’entreprise. En effet, dans ce contexte, comment avoir un dialogue social de qualité ? Comment ces représentants du personnel discriminés pourraient-ils jouer sereinement leur rôle pour les travailleurs ? Au final, c’est bien toute l’entreprise qui peut en pâtir. Dans cette affaire, même un opérateur historique comme la SNCF n’est pas épargné par ce type de dérive, ce qu’il faut résolument combattre. La CFDT Cheminots se tiendra aux côtés des cheminots confrontés à ce type de situation pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation ! Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici Afficher l’article complet
  8. Haro sur les fonctions transverses Réseau veut diminuer ses coûts en réorganisant les fonctions communication, gestion finance, achats et RH. 30 % de postes en moins, voici une partie de la réalité. Un projet à outrance ! Pour la CFDT Ce projet est néfaste pour les salariés, qu’ils soient soumis à suppression de poste ou qu’ils restent. Les outils et les organisations ne sont pas encore prêts pour une telle évolution. Les successions de projets, notamment avec Maintenir demain, ont mis la barre trop haute. Ce n’est pas aux cheminots de payer les effets de la crise ou de la reprise de la dette par l’État ! Organisation cible de la fonction communication Mise en place d’un service sur l’ensemble du territoire pour mutualiser les compétences des équipes avec ancrage territorial. Mutualisation des ressources et des missions entre les territoires et au sein d’un même territoire. Mutualisation des responsables communication en établissement (RCE) à l’échelle de zones de production. Rattachement hiérarchique de toute la filière à la Direction générale de la communication et de la marque. Tous les alternants, stagiaires et CDD suivront les effectifs auxquels ils sont associés dans l’organisation actuelle. Fonctions gestion finances et achats. L’évolution se répartirait sur les années 2022 et 2023 en lien avec le déploiement des nouveaux outils de gestion. Les effectifs de la filière gestion finances en agences projets et en pôles régionaux ingénierie (PRI) seraient rattachés à la DGFA en direction de zone ingénierie et ces ressources seraient rapprochées par territoire régional pour former une cellule gestion finances mutualisée au service des PRI et de l’agence projets. Cette mutualisation a déjà été expérimentée au sein de la DZI Sud Est (agence projet PACA & PRI de Marseille) en septembre 2020. Contrôle de gestion et contrôle de gestion projets de la ligne DGOP et production DGIDF. Les achats seront rattachés à la Direction territoriale achats du périmètre de l’unité. Les collaborateurs effectuant des actes d’approvisionnement resteraient rattachés hiérarchiquement à l’établissement. Le contrôle interne sera rattaché à la Direction du contrôle interne. Le parc auto fait encore l’objet d’analyses. Le support logistique à la production sera rattaché hiérarchiquement aux entités opérationnelles. La CFDT pointe la difficulté pour les services RH qui, en parallèle de leur propre réorganisation, vont avoir à gérer de nombreuses situations individuelles. Quel accompagnement pour les salariés concernés ? GRH 00910, GRH 00928, GRH 00939, GRH 00131 et GRH 00281 s’agissant du départ volontaire pour les salariés du cadre permanent. Des mesures temporaires dites « renforcées » seront décrites avec toutes les précisions utiles à leur application dans un référentiel spécifique Réseau. Celles-ci seront applicables jusqu’au 31 décembre 2023. Pour quels salariés ? Pour les populations occupant des emplois classés dans les catégories des frais généraux administratifs (FGA) et aux gestionnaires d’utilisation (GU) répondant aux conditions : être concernés par un projet d’évolution de l’organisation sur la période 2021-2023 ; être identifiés comme appartenant à un effectif excédentaire (communication, environnement de travail, audit / qualité / juridique, gestion finances, achats, RH, à l’exception des formateurs et des responsables d’unité de formation) ; bénéficier des dispositions ouvertes en application du dispositif-cadre par décalage. Les mesures financières spécifiques d’accompagnement à la mobilité géographique Un bonus additionnel de mobilité d’un montant forfaitaire de 4 000 euros. Un forfait garanti d’un montant total de 50 000 euros en cas de mobilité vers l’Île-de-France ou de 35 000 euros en cas de mobilité vers la province. Ce forfait garanti est majoré de 5 000 euros si le salarié est marié ou pacsé et de 5 000 euros supplémentaires par enfant à charge. Un accompagnement renforcé des salariés éligibles qui souhaiteraient quitter l’entreprise. L’indemnité majorée de départ volontaire Le salarié percevra une indemnité forfaitaire de départ volontaire. S’il a au moins 15 ans d’affiliation à la CPR SNCF, une indemnité supplémentaire de départ volontaire lui sera appliquée. Le dispositif-cadre étend et bonifie l’indemnité supplémentaire prévue au GRH 00281 : cette indemnité de départ volontaire serait majorée de six mois (excepté si le salarié a déjà atteint le taux plein), passant ainsi, pour son montant cumulé, à 12, 18, 24 ou 30 mois de salaire de référence selon le cas, en fonction du nombre d’années restant à travailler avant l’âge pivot. Pour la CFDT, ce n’est pas suffisant. Par ailleurs, aucune mesure n’est prévue pour ceux qui restent. C’est inacceptable ! Contactez-nous pour toute question liée à ce projet Vanessa L’Homel : vanessa.lhomel@cfdtcheminots.org Caroline Le Guellec : caroline.leguellec@reseau.sncf.fr Fabrice Chambelland : fabrice.chambelland@cfdtcheminots.org Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  9. GRATEX La CFDT obtient son versement pour les agents en mobilité interne Après avoir décidé de ne plus appliquer l’accord sur l’intéressement au sein de la SA Gares & Connexions et de procéder au titre de l’année 2020 au versement d’une GRATEX en lieu et place de l’intéressement, la direction annonçait le 10 mars dernier que le versement de cette GRATEX était conditionné à une ancienneté de trois mois au sein de la SA. Les dates clés, en bref Le 16 mars dernier La CFDT Cheminots demandait à être reçue en audience afin de contester la décision de la direction de soustraire Gares & Connexions du champ d’application de l’accord sur l’intéressement et de dénoncer l’application du critère d’ancienneté de trois mois de présence minimums aux salariés en mobilité interne. Le 29 avril dernier Lors de la réunion plénière du CSE, la CFDT Cheminots interpellait de nouveau la direction sur le critère d’ancienneté de trois mois et réitérait l’annulation de cette condition pour le versement de la GRATEX. Une action CFDT qui a fini par payer ! La CFDT a obtenu l’annulation de la condition d’ancienneté de trois mois pour les agents en mobilité interne. Les agents concernés percevront donc la part de la GRATEX qui leur revient ! En pratique Agent en mobilité entrante sur Gares & Connexions Versement de la GRATEX au prorata du temps de présence à Gares & Connexions + versement de l’intéressement de la SA cédante au prorata du temps de présence dans la SA. Agent en mobilité sortante de Gares & Connexions Versement de la GRATEX au prorata du temps de présence à Gares & Connexions + versement de l’intéressement de la SA prenante au prorata du temps de présence dans la SA. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  10. Grâce à la CFDT, la CPRP SNCF devient l’unique caisse de branche pour tous les salariés du ferroviaire ! En réponse à l’interpellation par la CFDT du Premier ministre et du ministre délégué aux Transports, le gouvernement vient de confirmer par courrier l’élargissement des missions de la CPRP SNCF à l’ensemble des salariés de la branche et pour un maximum de compétences. Dans sa lettre du 22 mai, Jean-Baptiste Djebbari indique à la CFDT les arbitrages rendus par le Premier ministre sur cette question. La CPRP devient « la caisse gestionnaire de l’ensemble du champ prévoyance pour tous les salariés de la branche ferroviaire ». Jean-Baptiste Djebbari Cela inclut les couvertures de base, quel que soit le statut du salarié Maladie. Maternité. Invalidité. Assurance décès. Accidents du travail. Maladies professionnelles. Action sociale. Et après ? Le gouvernement s’engage à faire inscrire dans le marbre cette extension de compétences, qui fera à la fois l’objet d’un décret et d’une convention pérenne entre la CPRP SNCF et la Caisse nationale d’assurance maladie. L’action de la CFDT a été décisive ! Après s’être engagé en 2020 sur cette solution, il y avait un risque de voir le rôle de la caisse de branche réduit au minimum. Un scénario – un moment poussé par le gouvernement – excluait la couverture accident du travail et maladies professionnelles du champ de la CPRP SNCF et ne mentionnait plus l’action sociale. Ce scénario était aussi plus fragile juridiquement, car il n’était garanti par aucun texte, mais se basait sur une simple délégation de gestion. L’interpellation au plus haut niveau du gouvernement par la CFDT a donc été salutaire. Quels sont les intérêts de cette caisse de sécurité sociale unifiée pour toute la branche ferroviaire ? En étendant les missions de la Caisse, on pérennise son activité et on protège les emplois en son sein. Une seule caisse de sécurité sociale pour l’ensemble des salariés de la branche permet de mieux assurer la couverture des risques spécifiques liés aux métiers du ferroviaire (pénibilité, accidentologie, inaptitude, etc.). Cette reconnaissance des spécificités du ferroviaire est un ciment pour la collectivité des travailleurs, quel que soit leur statut d’emploi. En cas de changement d’entreprise choisi ou subi au sein de la branche ferroviaire, les cheminots conservent toujours le même organisme de sécurité sociale. Un seul et même organisme qui gérera à la fois l’action sociale de branche et l’assurance maladie pour toute la branche ainsi que les retraites du régime spécial : c’est la possibilité d’une solidarité intergénérationnelle beaucoup plus forte entre actifs et retraités. Pour la CFDT, cette décision est l’aboutissement d’une revendication portée sans relâche depuis quatre ans. Un peu d’histoire 2018 La CFDT Cheminots a été la première organisation syndicale à demander l’extension du champ de la CPRP SNCF, notamment lors du conflit social contre la réforme de 2018. La CFDT a d’abord fait inscrire cette perspective dans le compte rendu de la réunion entre le gouvernement, le patronat et les syndicats du 15 juin 2018. 2019 La CFDT a obtenu que les modalités pratiques de cette solution soient mises à l’étude par l’État (rapport IGAS-CGEDD). 2020 Le ministre délégué aux Transports a validé la mise en place d’une CPRP comme caisse unique de la branche ferroviaire. Face au risque d’un scénario restrictif, la CFDT a dû de nouveau intervenir pour revendiquer, avec succès, une solution plus solide et plus intégrée, qui va désormais se concrétiser. Pour en arriver là il aura fallu toute la persévérance et le poids de la CFDT. La CFDT Cheminots est souvent écoutée pour la cohérence des positions qu’elle porte. La CFDT, dont la place de premier syndicat de France vient d’être confortée, a la capacité d’être entendue au plus haut niveau de décision. Courrier de réponse à la CFDT Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  11. Éclairage Tout ce qu’il faut savoir sur votre CSE Intercités Les attributions, les agents rattachés, le fonctionnement, la composition du bureau, les commissions et les les groupes de travail, etc. : la CFDT vous explique tout. Le comité social et économique (CSE) est l’instance de représentation du personnel dans l’entreprise. Les attributions du CSE Assure, contrôle et participe à la gestion de toutes les activités sociales et culturelles (ASC) établies au bénéfice des salariés, de leur famille et des stagiaires. Assure l’expression collective des salariés. Est informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale d’Intercités. Procède à l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs. Contribue notamment à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois, à l’adaptation et à l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien des personnes en situation de handicap dans tous les emplois. Peut susciter toute initiative qu’il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes. Procède à intervalles réguliers à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Il réalise des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel. Formule à son initiative et examine à la demande de l’employeur toute proposition de nature à améliorer conditions de travail, d’emploi et de formation professionnelle des salariés. Est consulté sur les sujets suivants : orientations stratégiques d’Intercités, les conditions de travail et l’emploi, etc. Bénéficie d’un droit d’alerte lui permettant de demander à l’employeur des précisions dans les situations suivantes : danger grave et imminent, atteinte aux droits des personnes, etc. Le siège social du CSE 19 bis, avenue Pierre Semard 94200 Ivry-sur-Seine. Les agents qui y sont rattachés Environ 1 300 salariés en avril 2021 Les agents du technicentre de Paris Austerlitz. Les agents de la Gare de Paris Bercy. Les agents de la Gare de Paris Austerlitz, hors TER. Les agents de l’escale Intercités de la Gare de Toulouse-Matabiau. Les agents de l’escale Intercités de la Gare de Bordeaux Saint-Jean. Les équipes trains Intercités de Clermont-Ferrand, Paris Austerlitz, Toulouse, Nîmes, Tarbes, Brive et Limoges. Les agents de la Direction Intercités (Tour Traversière, CSIC, RPROD, etc.). Les équipes de manœuvre de la Gare de Brive. Le fonctionnement du CSE Le CSE IC se compose de 18 élus titulaires et 18 élus suppléants (voir le camembert). La durée de leur mandant est de quatre ans. Le CSE est régulièrement réuni à raison de douze fois par an. Au moins quatre réunions par an portent en tout ou partie sur les attributions en matière de santé, sécurité et conditions de travail. Le bureau du CSE* Le bureau est chargé de mettre en œuvre les orientations et d’exécuter les décisions prises par le comité, de coordonner l’activité de ses commissions, de préparer les questions à l’initiative du bureau pour l’ordre du jour des réunions du comité qui sera arrêté par le président et le secrétaire. Il se réunit en principe a minima une fois par mois. Il a également pour mission d’arrêter les comptes annuels du comité. Le bureau est composé de neuf membres Un secrétaire. Un référent SSCT. Un trésorier. Un président des activités sociales et culturelles (ASC). Cinq autres membres*. Le secrétaire Il est chargé d’administrer les affaires courantes du comité. Il le représente dans tous les actes de gestion courante de l’organisme liés à l’exercice de la personnalité civile du comité. Il représente le comité en justice. Le responsable référent santé, sécurité et conditions de travail (SSCT) Il assure l’interface entre les CSSCT et le CSE sur les sujets relatifs à la sécurité, à la santé et aux conditions de travail. Le trésorier Il est responsable de la comptabilité du comité et doit s’assurer de la régularité des dépenses. Le président des ASC Il dirige la commission des ASC et impulse les ASC. Le référent harcèlement Il est le référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. La commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) Les CSSCT et ses sous-commissions sont chargées des attributions générales en matière de santé, sécurité et conditions de travail. http://www.cfdtcheminots.org/wp-content/uploads/2021/05/T1.jpg Les autres commissions La commission de la formation Cette commission est chargée d’étudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation. La Commission d’information et d’aide au logement (CIAL)* Elle a pour objet de faciliter l’accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d’habitation destinés à leur usage personnel. Elle n’a aucun pouvoir d’attribution de logements. La commission de l’égalité professionnelle Cette commission est notamment chargée de préparer les délibérations du CSE relatives à l’égalité professionnelle dans le cadre de sa consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi. La commission économique* Cette commission a vocation à préparer les délibérations du comité sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour qui sont en lien avec l’organisation et la marche générale de l’entreprise sur le périmètre du comité. La commission des activités sociales et culturelles Cette commission permet de préparer les décisions du comité en matière de gestion des activités sociales et culturelles. La commission budget* Cette commission permet de préparer les décisions du comité relatives à la gestion de son budget. Les activités sociales et culturelles Après consultation, la majorité des élus du CSE Intercités ont confié la gestion des ASC à caractère local à des comités des activités sociales et culturelles interentreprises (CASI). Seule la CFDT Cheminots s’y est opposée. Non-signataire, elle est exclue de fait des CASI. La commission de notations et le conseil de discipline* L’attribution des sièges dans le conseil de discipline se fait en fonction des résultats électoraux de 2018. La CFDT est représentée dans les trois collèges. L’attribution des sièges dans les commissions de notations se fait également en fonction des derniers résultats électoraux. Seuls les délégués de commission ont accès aux listings ou peuvent porter les réclamations des agents le jour de la commission (voir le tableau en bas de cet article). Les groupes de travail roulement* Les travaux liés aux évolutions des roulements du personnel des trains sont réalisés dans le cadre des groupes de travail roulement. Toutes les organisations syndicales représentatives du CSE Intercités y sont conviées. *La CFDT Cheminots est présente dans ces instances ou commissions. http://www.cfdtcheminots.org/wp-content/uploads/2021/05/T2.jpg Je télécharge la publication en cliquant ici Afficher l’article complet
  12. Réouverture des réfectoires dès le 12 mai L’action de la CFDT auprès des pouvoirs publics a été déterminante La fermeture des réfectoires et l’obligation pour le personnel roulant de prendre les repas et petits-déjeuners en chambre sont source d’isolement et de mal-être au travail. La CFDT Cheminots a poussé auprès de l’entreprise et du ministère pour qu’une solution soit enfin trouvée. L’action CFDT a payé ! Le 16 février dernier, la CFDT a interpellé le ministre délégué aux Transports, par courrier, pour lui faire état de cette situation longue et pesante. La CFDT a demandé dans ce cadre la mise en œuvre d’une dérogation permettant de rouvrir les réfectoires dans le respect des consignes sanitaires. La CFDT a martelé auprès des pouvoirs publics qu’Orfea accueillait du personnel roulant dans des locaux mis à disposition par la SNCF. Les résidences et maisons Orfea peuvent donc être à ce titre assimilées à des locaux de l’employeur dans lesquels les réfectoires peuvent être ouverts sous réserve de respecter un protocole sanitaire strict, prévoyant notamment une distance minimale de deux mètres entre les personnes. Le 20 avril dernier Le ministre délégué aux Transports a répondu au courrier adressé par la CFDT Cheminots en s’engageant à « identifier les solutions opérationnelles pour améliorer rapidement les conditions d’accueil des salariés dans le respect des règles sanitaires ». Grâce aux arguments de la CFDT, la réouverture des réfectoires sera effective à partir du 12 mai ! Une convention entre la SNCF et Orfea va être mise en place sous l’égide des pouvoirs publics. Celle-ci prévoit la réouverture des réfectoires au sein des résidences et maisons Orfea à partir du mercredi 12 mai prochain. Cette nouvelle avancée s’inscrit dans le prolongement de celles précédemment obtenues par la CFDT depuis septembre 2020 Elles ont permis d’améliorer significativement les conditions d’hébergement et de restauration du personnel roulant au sein des résidences et maisons Orfea et plus largement au sein des locaux de coupure et de retournement ainsi que chez les prestataires hôteliers. Rétrospective des principales actions de la CFDT pour améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant Audience CFDT du 23 septembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient la remise en place des buffets petits-déjeuner dès le samedi 26 septembre. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient la réouverture de l’accès aux cuisines à partir du 28 septembre dans les maisons Orfea, avec mise à disposition de vaisselle et couverts. Audience CFDT du 15 octobre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea malgré les mesures de couvre-feu. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient que les petites résidences (moins de 50 chambres) voient leurs espaces cuisine rouverts dès le 23 octobre. La réouverture des espaces cuisine dans les grandes résidences est de plus accélérée par rapport au calendrier initial. Audience CFDT du 4 novembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea malgré la mise en œuvre du second confinement. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea. Ouverture des espaces de détente et TV La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces détente et TV dans la quasi-intégralité des résidences et maisons Orfea. Avec la réouverture des réfectoires, la CFDT Cheminots obtient une nouvelle fois des mesures concrètes pour le personnel roulant ! Voir ou revoir la réponse de Jean-Baptiste Djebbari : je clique ici Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  13. Situation économique, activité partielle & reprise du trafic La CFDT, reçue La CFDT a été reçue pour aborder la situation économique et sociale. Au moment où l’inquiétude s’accroît pour de nombreux salariés sous fond d’activité partielle et de reprise du trafic, la CFDT vous fait le point sur la situation. Audience. L’incertitude demeure sur le modèle économique Quelles sont les pistes ? La baisse drastique du nombre de circulations – un aller-retour Londres < > Paris par jour actuellement – a une incidence sur le modèle économique d’Eurostar. Si 250 millions d’euros ont été injectés récemment, essentiellement sous forme de prêt de trésorerie et de report d’investissement de rames permettant une stabilité relative jusqu’à l’automne, le bout du tunnel est lié à une reprise d’un plan de transport cet été. Pour rappel La situation particulière d’Eurostar – actionnaire majoritaire français –, dont le siège social est à Londres, fait que l’entreprise n’a pas pu bénéficier des aides de l’État britannique et français. Des négociations sont en cours sur le montant des redevances concernant les péages avec SNCF Réseau. Si la situation de crise sanitaire devait perdurer, le scénario le plus probable serait le recours aux prêts d’État – britannique et français –, directement fléchés sur Eurostar. Et le projet Green Speed ? Visant le regroupement de Thalys et Eurostar, il est toujours d’actualité ! Il est clair que la Direction d’Eurostar place des espoirs dans ce projet. Pour la CFDT Cheminots, ce sont des solutions immédiates qui doivent être trouvées ! Situation sociale Dégradation des conditions de travail et perte de rémunération Les contrôles renforcés en amont des opérations d’enregistrement des clients – validité des tests PCR et digitalisation des formulaires – ont pour conséquence de faire entorse au respect de gestes barrières, notamment en raison de la manipulation des smartphones des clients. Pour la CFDT, les clients ont besoin d’être accompagnés dans ces démarches. L’illectronisme, les difficultés d’accès et de manipulation du numérique sont des réalités. Le stress dans ces situations est grand et les agents y sont directement confrontés. Pour autant, la protection sanitaire doit être assurée. Les éléments d’organisation présentés par la direction ne répondent pas entièrement, pour la CFDT, à l’impératif de protection dont doivent bénéficier les agents. La CFDT Cheminots a souligné la charge mentale croissante sur ce sujet et n’hésitera pas à prendre ses responsabilités par le dépôt d’un droit d’alerte, notamment si la situation restait durablement dégradée. La mise en place de l’activité partielle au sein d’Eurostar n’a pas apporté suffisamment de protections pour les agents de l’escale. En effet, des pertes de rémunération, très importantes, sont constatées. La CFDT Cheminots revendique la protection des salariés et a donc demandé une compensation de ces pertes et des conditions de travail dégradées. Et l’activité partielle ? Concernant les pertes de rémunération, un point sera fait dans le cadre du suivi de l’accord sur l’APLD au mois de juillet prochain. À quand la reprise du plan de transport ? La direction a présenté une amorce de reprise de la production progressive à l’approche de la période estivale L’horizon est fixé à la fin de l’été, avec une montée en charge permettant d’atteindre sept allers-retours Paris < > Londres et deux allers-retours Londres < > Bruxelles. Ces prévisions sont, évidemment, tributaires de l’évolution de la situation sanitaire. Et les agents de conduite (ADC) dans tout ça ? La formation pour les conducteurs a repris sur la rame E320. Les autres agents sont accompagnés. Des points sont à étudier vis-à-vis de la conception pour l’embarquement. La direction a indiqué qu’il n’y aura pas de formation en 2021. Quel avenir pour les salariés Eurostar ? Eurostar International Limited (EIL) ou mis à disposition par la SNCF (MAD) Pour la CFDT Cheminots, il est temps d’ouvrir le débat sur les différences entre les normes d’emploi et d’œuvrer à la convergence par le haut de rémunération, tout en respectant l’identité de chaque salarié. L’épisode de l’activité partielle aura démontré que les salariés de l’escale étaient dans l’angle mort de l’accord APLD. Il faut agir, avec la CFDT Cheminots, pour protéger tous les salariés, quel que soit votre poste et votre contrat. La CFDT Eurostar invite tous les salariés à rejoindre son collectif pour agir dans l’intérêt de toutes & tous ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  14. Focus sur La plénière du CSE d’avril Conséquence des dernières réorganisations : deux autres organisations syndicales ont signé un avenant à l’accord collectif de mise en place du CSE Intercités. Cet accord a minima, non signé par la CFDT, nous semble insuffisant et nous exclut de plusieurs instances. L’intérêt des salariés primant sur le reste, nous avons cependant voté en faveur de la nomination des représentants du personnel proposés par l’organisation syndicale majoritaire. Tous les salariés nous ayant rejoints depuis la dernière réorganisation sont désormais représentés. Deux démissions au technicentre en mars : à la maintenance et à la manœuvre. Cette dernière est déjà en sous-effectif et les équipes en forte tension. Étude Le CSIC va-t-il déménager ? Une étude faisabilité technique est en cours pour envisager le transfert du Centre de supervision Intercités (CSIC) à la Tour Traversière. Cette étude porte sur : le besoin de mettre en route le chauffage le week-end et la nuit ; les possibilités de backup électrique en cas de coupure d’électricité ; l’accès à un backup informatique. Si cette étude est concluante, le déménagement pourra être envisagé et les situations individuelles étudiées. La CFDT sera force de proposition si jamais ce déménagement est confirmé. ASCT, commande du personnel & CSIC Retour d’expérience La CFDT est opposée à la réorganisation de la commande du personnel. Mais toujours soucieux de défendre les salariés impactés, nous nous inscrivons dans le processus de réalisation du REX de la direction. Un groupe de travail s’est tenu pour réaliser un questionnaire à l’intention des agents. Ce que la CFDT a obtenu Questions rendues plus ouvertes. Envoi décalé à début mai au lieu de mi-avril (qui tombait en plein dans les vacances scolaires). La CFDT analysera également les données brutes que l’entreprise en ressortira. Ce questionnaire n’est qu’une étape du REX, pas une finalité. RHR Point sur la Covid La direction espère une amélioration des conditions de RHR des ASCT à partir de la mi-mai. Dans l’immédiat, les agents avec un RHR de plus de 17 heures seront relogés dans des appart’hôtels sous réserve que le délai de prévenance le permette. La CFDT a demandé à la Direction d’Intercités la possibilité, comme l’a fait TER Occitanie, de prendre en charge les frais de supplémentaires de repas dès le dépassement du montant de 15 € jusqu’à la limite de 24 €. Que retenir ? La majorité des préfectures en Île-de-France et Occitanie a classé le personnel SNCF comme indispensable à la gestion de la crise. Les enfants de cheminots ont la possibilité d’être accueillis dans les établissements scolaires. ASCT de Clermont-Ferrand Protocole congés La direction souhaitait étaler les congés protocolaires des ASCT de Clermont-Ferrand sur trois périodes de 28 jours, contrairement au protocole anciennement en vigueur en Auvergne, qui comprenait des périodes de 24 jours. Ces nouvelles périodes lésaient les titulaires des périodes A et C et induisaient l’utilisation de 18 congés annuels minimum par agent au lieu des 15 obligatoires. Les demandes de permutations et les desiderata personnels étaient déjà en cours de traitement sur le modèle des 28 jours. La CFDT a obtenu que les agents puissent abandonner une partie des jours dans leur période si ceux-ci étaient trop nombreux (dans le respect des 15 jours de congés annuels consécutifs minimum). Réduire les périodes de congés selon les souhaits des agents sans remettre en question les volontés exprimées ou chambouler la production. Bilatérale Amandine Thomas-Commin a reçu la CFDT Cheminots La nouvelle directrice d’Intercités a reçu la CFDT Cheminots dans le cadre de sa prise de fonction. Après plusieurs réorganisations majeures, elle souhaite plus de stabilité, cette année au moins. La CFDT Cheminots jugera sur les actes et a rappelé ses nombreux points d’inquiétude Les conditions intolérables des RHR de nos ASCT depuis un an. L’éventuel déménagement du CSIC à Tour Traversière qui devra se faire avec les agents, pas contre eux. La charge de travail devenue alarmante pour les agents en télétravail à la suite de la pandémie. Que retenir ? Toute nouvelle offre en rames tractées (trains de nuit France et Europe, low-cost OSLO, etc.) doit être gérée par Intercités ! La CPAS de Clermont-Ferrand a la compétence et l’expertise de ce type de matériel. Je télécharge l’Actu’IC #8 en cliquant ici Afficher l’article complet
  15. Le projet «Maintenir demain» La CFDT écrit au président de la SA Le 5 mars 2020, lors d’une table ronde, la direction du Groupe public SNCF s’était engagée à ce que les réorganisations envisagées dans l’ensemble des cinq SA nécessitent des « concertations (…) sur leur pertinence et leurs enjeux opérationnels et économiques, sur leurs impacts sociaux et humains, sur leur méthodologie de préparation (…) ». Ce projet est-il vraiment en phase avec les engagements ?! Le projet «Maintenir demain» est issu de réflexions débutées en 2020. Il a pour objectif de réorganiser la production pour répondre notamment à l’objectif d’équilibre financier de Réseau fixé pour 2024. La crise de la Covid est passée par là. Les objectifs ont-ils été réévalués pour tenir compte des impacts sociaux et économiques ? Non ! Une révision du projet s’impose Durant les bilatérales et les tables rondes relatives à ce projet, la CFDT Cheminots a pointé un grand nombre de risques, soulevé de nombreuses questions et relayé les préoccupations des cheminots concernés. Lors de la table ronde du 14 avril dernier, le rapport d’expertise a confirmé les alertes de la CFDT. Parmi les points soulevés Démobilisation inévitable pour tous ceux qui devront continuer à « faire avec » les défauts insurmontables d’une telle complexité organisationnelle. Manque d’attractivité des profils adaptés pour les fonctions clés (REQ, GOP, GPS). D’ailleurs, les REQ sont les responsables d’équipe qui remplaceront à terme les actuels chefs d’équipe. Sentiment, à tous les niveaux, de devenir de simples « exécutants » et de perdre en initiative et en capacité d’adaptation. Transfert de responsabilités rendant l’organisation peu lisible et potentiellement source de confusion. Cloisonnement très fort entre les instances en charge des traiter les sujets de sécurité (Eq / GPS / GOP). Réflexion non aboutie sur les rôles d’animation, de monitorat et de veille. Désengagement et rejet du style transactionnel / descendant. Sentiment de désintégration du lien indispensable entre sécurité et production. Très forte indépendance entre le « quoi », le « comment faire » et le « faire ». Forte concentration des responsabilités sur le référent sécurité. Risque de scissions entre les différents métiers au sein des cellules. Risque de renforcer la logique de silo au niveau des unités. Ce qu’une taille trop importante des UP engendre Un éloignement managérial et une perte de proximité hiérarchique et fonctionnelle mal vécue par les équipes opérationnelles. Une perte de l’alliance de proximité DPX-TO-TA qui régulait les informations montantes et descendantes. Un risque majeur d’affaiblissement de la coordination des flux d’information peu provenant des cellules et, par conséquent, un risque d’informations contradictoires. Un engorgement DU / REQ qui freine la dynamique de circulation d’informations. Avec «Maintenir demain», la direction a identifié la problématique de surcharge des DPX. Sa solution ? Supprimer les postes… Ce sont eux qui concentrent une grande partie des problématiques liées à la production Ce sont eux, encore, qui portent les stratégies qui font les orientations de la production (management, sécurité du personnel, sécurité des circulations, programmation et planification, patrimoine, etc.). Ce sont eux, enfin, que gèrent, en lien avec les équipes, le quotidien et la proximité. L’impact sur la production doit être clairement évalué À ce stade, il est clair que le projet réduira les moyens de production, contrairement aux objectifs affichés. La CFDT considère que le projet, s’il reste en l’état, aboutira à une dégradation de notre modèle et de notre production. La CFDT a donc demandé au président de la SA SNCF Réseau que le projet soit retravaillé pour éviter les effets de concentration et d’éloignement. Pour la CFDT, le projet doit être repensé pour garantir la proximité et l’efficacité de la production. La CFDT Cheminots demande au président de la SA SNCF Réseau de surseoir à ce projet ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  16. La CFDT porte vos revendications Vendredi 16 avril dernier, la CFDT Cheminots était de nouveau reçue pour faire un point sur les déclinaisons de l’accord télétravail, puis porter la demande de mise en place des titres-restaurant sur le site de Caen. Depuis sa dernière audience fin 2020, la CFDT Cheminots a été entendue sur le sujet du télétravail. Sur les titres-restaurant, l’ambition est grande… Télétravail : la CFDT entendue Pour la CFDT Cheminots, l’application des accords signés est importante. Aussi, lors d’une audience fin 2020, nous avions porté la demande de déclinaison de l’accord national sur le télétravail. L’établissement confirme les deux options possibles Deux jours fixes par semaine. Trois jours mobiles par mois. Réouverture du dossier nationalement La pandémie a changé la vision sur le télétravail. Des négociations pour un nouvel accord télétravail vont s’ouvrir. La CFDT portera l’ensemble des revendications des travailleurs sur ces sujets. Chèque-déjeuner : une priorité CFDT La CFDT revendique ouvertement l’éligibilité des salariés du site de Caen. Deux choses prouvent la légitimité de notre demande : Plans montre une distance piétonne de 700 mètres et 11 minutes. Notre vérification avec une roue CFDT montre 720 mètres. Aussi, nous revendiquons l’application de l’accord signé par la CFDT afin que l’ensemble des salariés du site de Caen perçoivent le chèque-déjeuner. Par ailleurs, la CFDT a demandé l’application immédiate de l’accord aux salariés RQTH. Marseille : parmi les exemples La CFDT a déjà fait bouger les lignes dans d’autres établissements (https://bit.ly/3nlrL6m). La direction de l’Infralog comprend les arguments de l’établissement. La CFDT interpelle le cabinet du DRH Groupe afin d’obtenir cette avancée notable pour votre quotidien. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  17. Gares & Connexions L’État et l’impasse Le rapport public thématique de la Cour des comptes sur les gares ferroviaires de voyageurs publié le 20 avril dernier pose le constat d’une impasse. Analyse. En effet, si la Cour des comptes reconnaît que le maillage assuré par les plus de 3 000 gares « apparaît cohérent avec les caractéristiques du territoire » et permet d’assurer une « assez bonne proximité du service public ferroviaire pour les voyageurs », elle souligne les difficultés dans lesquelles l’opérateur public de gestion des gares se trouve. Les investissements sont au cœur des urgences relevées par la Cour Il est clair que les ressources de Gares & Connexions sont insuffisantes, ne permettant pas d’assurer l’ensemble des investissements nécessaires en gare. En conséquence, la Cour indique que Gares & Connexions « parvient à assurer l’entretien minimal », mais « ne dispose que de marges très limitées au-delà des investissements contraints ». Pourquoi cette situation ? Pour la CFDT Cheminots, les origines de cette situation relèvent des choix politiques qui ont été faits. La loi Pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018, contre laquelle la CFDT Cheminots s’est mobilisée, a créé la SA Gares & Connexions. La conclusion ? Le transfert, notamment d’un certain nombre d’actifs de SNCF Réseau vers sa filiale SNCF Gares & Connexions. Pour autant, l’équilibre économique n’a pas été assuré. La Cour des comptes le soulève d’ailleurs, indiquant que les besoins en investissements ont été multipliés par deux. Si, comme la CFDT Cheminots le préconisait, la gestion des gares avait été intégrée à Réseau comme la part entière de l’outil industriel que les gares apportent au réseau, des effets de mutualisation de travaux auraient pu être déployés. Une fois encore, le choix de la partition a été fait sans évaluation économique. Les conséquences, elles, apparaissent aujourd’hui et ne pourront pas être esquivées. Que faire ? Le rapport de la Cour des comptes est très clair et indique qu’il « est ainsi crucial que l’État assume enfin ses responsabilités à l’égard du réseau des gares ». Pour illustrer le propos, la comparaison est établie entre la France et l’Allemagne. Si les chiffres sont têtus, ils peuvent également être cruels : en effet, l’État fédéral allemand apporte des subventions aux investissements 11 fois supérieures à celles apportées par l’État français ! Pour la CFDT Cheminots L’État, qui est propriétaire du réseau ferré national et des gares (SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions en sont affectataires) doit assumer ses choix et ses obligations. En réponse au rapport, le Premier ministre rejette « la solution préconisée par la Cour d’un subventionnement massif par l’État du gestionnaire des gares pour atteindre l’équilibre du système ». Pour la CFDT Cheminots, c’est tout simplement inacceptable. Attention aux mauvaises idées ! Au-delà des constats et nécessités de financement pointés par la Cour, un certain nombre de recommandations sont formulées. La CFDT Cheminots s’oppose à plusieurs d’entre elles. La possibilité d’ouvrir, à terme, aux régions l’option d’un transfert de propriété des gares d’intérêt régional et local affectées au seul trafic régional conventionné n’apporte pas de réelles solutions de financement. En effet, la question de l’investissement public restera entière. Par ailleurs, l’éclatement de l’outil industriel en de multiples propriétaires, fussent-ils publics, diminue les possibilités de péréquation et de répartition solidaire des investissements sur l’ensemble des gares. La Cour flèche ensuite l’une de ses préconisations vers la mise en place d’un plan pluriannuel de productivité. En clair, puisque les subventions manquent, continuons à affaiblir l’opérateur avec une productivité toujours plus importante qui passera, une fois encore, par la suppression d’emplois. La CFDT Cheminots s’y oppose. Priorité aux emplois et aux compétences pour une transition énergétique et écologique Le sommet du climat 2021 va s’ouvrir et les impératifs de transition énergétique et écologique vont être de nouveau affirmés et portés. Le ferroviaire est un atout pour parvenir à ces objectifs à condition de savoir préserver l’outil industriel ferroviaire, son réseau et ses gares. En chiffres Allemagne : 362 M€ de subventions pour le ferroviaire. France : 32,7 M€ de subventions pour le ferroviaire. Il faut se rappeler que le développement durable ne pourra pas se construire sans un développement social : pour mener à bien ces transitions, on aura inévitablement besoin des emplois et des compétences des femmes et des hommes qui font le ferroviaire ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  18. Conditions d’accueil du personnel roulant Le ministre délégué aux Transports répond à la CFDT Le personnel roulant fait face depuis plus d’un an à une détérioration très importante de leurs conditions de travail, en lien notamment avec les adaptations successives des différents plans de transport. Ils sont de surcroît confrontés à des difficultés quotidiennes concernant l’hébergement et la restauration au sein des résidences et maisons Orfea. Une situation longue et pesante. Les interventions répétées de la CFDT ont permis une réelle et visible amélioration de la situation depuis septembre 2020. Pour autant, la fermeture des réfectoires reste un point majeur de crispation. Réouverture des réfectoires La CFDT a porté auprès du ministre délégué aux Transports la nécessité de mettre en œuvre une demande de dérogation en lien avec le code NAF 5510Z d’Orfea. Les activités d’Orfea sont, en effet, assimilées à celles du secteur de l’hôtellerie, pour lequel seul le service en chambre est autorisé depuis le 29 octobre 2020. Pour la CFDT Les résidences et maisons Orfea n’accueillent pas des clients lambda, mais du personnel roulant. En plus, les locaux sont mis à disposition par la SNCF. Ceux-ci sont donc pleinement assimilables à des locaux de l’employeur dans lesquels les réfectoires peuvent être ouverts sous réserve de respecter un protocole sanitaire strict, prévoyant notamment une distance minimale de deux mètres entre les personnes. Accès aux restaurants autorisés à ouvrir Le décret du 29 octobre 2020 a permis la réouverture dans de nombreux départements de restaurants sous le régime de la restauration collective en régie et sous-contrat accueillant une clientèle spécifique (salariés du BTP, paysagistes, etc.). Pour la CFDT Cette dérogation autorisée par le décret peut permettre d’obtenir l’accès pour les roulants ainsi que pour d’autres cheminots à des restaurants, sous réserve de signer une convention avec les restaurateurs et les chambres de commerce permettant notamment de s’assurer que les protocoles sanitaires sont correctement mis en place et respectés. À la suite de l’interpellation de la CFDT, le ministre délégué aux Transports nous indique avoir engagé des travaux avec la direction de la SNCF et celle d’Orfea afin de trouver des solutions permettant d’améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant, avec comme objectif de pouvoir aboutir dans les prochaines semaines. Si les choses bougent, c’est une nouvelle fois grâce à la CFDT, dont la ligne d’action est clairement d’agir pour défendre les intérêts et les conditions de travail du personnel roulant. Le 20 avril, la CFDT a déposé une nouvelle demande d’audience auprès des DRH de la SA Voyageurs et de la SAS Fret afin de concrétiser les avancées obtenues à la suite de l’interpellation du ministre délégué aux Transports. Rétrospective des actions de la CFDT depuis septembre 2020 Audience CFDT du 23 septembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient la remise en place des buffets petit-déjeuner dès le samedi 26 septembre. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient la réouverture de l’accès aux cuisines à partir du 28 septembre dans les maisons Orfea avec mise à disposition de vaisselle et couverts. Audience CFDT du 15 octobre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea, malgré les mesures de couvre-feu. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient que les petites résidences (moins de 50 chambres) voient leurs espaces cuisine rouverts d’ici au 23 octobre. La réouverture des espaces cuisine dans les grandes résidences est de plus accélérée par rapport au calendrier initial. Audience CFDT du 4 novembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea, malgré la mise en œuvre du second confinement. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea. Ouverture des espaces détente et TV La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces détente et TV dans la quasi-intégralité des résidences et maisons Orfea. Le 16 février, la CFDT a interpellé le ministre délégué aux Transports, par courrier, pour lui faire état de cette situation qui pèse très lourd en matière de risques psychosociaux et de mal-être au travail. La réponse du ministre délégué aux Transports ouvre enfin de nouvelles perspectives pour le personnel roulant. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Courrier d’interpellation Courrier réponse Afficher l’article complet
  19. Conditions d’accueil du personnel roulant Le ministre délégué aux Transports répond à la CFDT Le personnel roulant fait face depuis plus d’un an à une détérioration très importante de leurs conditions de travail, en lien notamment avec les adaptations successives des différents plans de transport. Ils sont de surcroît confrontés à des difficultés quotidiennes concernant l’hébergement et la restauration au sein des résidences et maisons Orfea. Une situation longue et pesante. Les interventions répétées de la CFDT ont permis une réelle et visible amélioration de la situation depuis septembre 2020. Pour autant, la fermeture des réfectoires reste un point majeur de crispation. Réouverture des réfectoires La CFDT a porté auprès du ministre délégué aux Transports la nécessité de mettre en œuvre une demande de dérogation en lien avec le code NAF 5510Z d’Orfea. Les activités d’Orfea sont, en effet, assimilées à celles du secteur de l’hôtellerie, pour lequel seul le service en chambre est autorisé depuis le 29 octobre 2020. Pour la CFDT Les résidences et maisons Orfea n’accueillent pas des clients lambda, mais du personnel roulant. En plus, les locaux sont mis à disposition par la SNCF. Ceux-ci sont donc pleinement assimilables à des locaux de l’employeur dans lesquels les réfectoires peuvent être ouverts sous réserve de respecter un protocole sanitaire strict, prévoyant notamment une distance minimale de deux mètres entre les personnes. Accès aux restaurants autorisés à ouvrir Le décret du 29 octobre 2020 a permis la réouverture dans de nombreux départements de restaurants sous le régime de la restauration collective en régie et sous-contrat accueillant une clientèle spécifique (salariés du BTP, paysagistes, etc.). Pour la CFDT Cette dérogation autorisée par le décret peut permettre d’obtenir l’accès pour les roulants ainsi que pour d’autres cheminots à des restaurants, sous réserve de signer une convention avec les restaurateurs et les chambres de commerce permettant notamment de s’assurer que les protocoles sanitaires sont correctement mis en place et respectés. À la suite de l’interpellation de la CFDT, le ministre délégué aux Transports nous indique avoir engagé des travaux avec la direction de la SNCF et celle d’Orfea afin de trouver des solutions permettant d’améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant, avec comme objectif de pouvoir aboutir dans les prochaines semaines. Si les choses bougent, c’est une nouvelle fois grâce à la CFDT, dont la ligne d’action est clairement d’agir pour défendre les intérêts et les conditions de travail du personnel roulant. La CFDT a déposé ce jour une nouvelle demande d’audience auprès des DRH de la SA Voyageurs et de la SAS Fret afin de concrétiser les avancées obtenues à la suite de l’interpellation du ministre délégué aux Transports. Rétrospective des actions de la CFDT depuis septembre 2020 Audience CFDT du 23 septembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient la remise en place des buffets petit-déjeuner dès le samedi 26 septembre. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient la réouverture de l’accès aux cuisines à partir du 28 septembre dans les maisons Orfea avec mise à disposition de vaisselle et couverts. Audience CFDT du 15 octobre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea, malgré les mesures de couvre-feu. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient que les petites résidences (moins de 50 chambres) voient leurs espaces cuisine rouverts d’ici au 23 octobre. La réouverture des espaces cuisine dans les grandes résidences est de plus accélérée par rapport au calendrier initial. Audience CFDT du 4 novembre 2020 Petit-déjeuner La CFDT obtient le maintien des buffets petit-déjeuner dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea, malgré la mise en œuvre du second confinement. Accès aux espaces cuisine La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des résidences et maisons Orfea. Ouverture des espaces détente et TV La CFDT obtient le maintien des accès aux espaces détente et TV dans la quasi-intégralité des résidences et maisons Orfea. Le 16 février, la CFDT a interpellé le ministre délégué aux Transports, par courrier, pour lui faire état de cette situation qui pèse très lourd en matière de risques psychosociaux et de mal-être au travail La réponse par courrier du ministre délégué aux Transports ouvre enfin de nouvelles perspectives pour le personnel roulant Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  20. Troisième confinement Protéger les cheminots & agir pour leurs droits Dès l’annonce du troisième confinement, la CFDT a posé une audience au plus au haut niveau du Groupe public unifié SNCF. Elle a porté dix points essentiels touchant au quotidien, aux conditions de travail et aux droits de tous les cheminots en présentiel, en télétravail, statutaires et contractuels. Les résultats de l’audience. La protection de l’emploi Lors de cette audience, la CFDT Cheminots est revenue sur les conditions de mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée. Ce dispositif a été porté et négocié par la CFDT. Concrètement, l’APLD est une protection de l’emploi et des salaires face à la crise. Ceux qui ont refusé de signer cet accord auront beau user de tous les arguments… La réalité est têtue : la crise dure et les conséquences sur les salariés nécessitent des protections ! Emploi et rémunération, droits nouveaux sur la formation, etc. : l’accord APLD apporte de vraies garanties et de solides protections. Initialement prévue pour rentrer en vigueur le 1er février, sa mise en œuvre a été décalée au 1er mars. La direction a confirmé que « l’APLD et ses garanties vont s’appliquer sur tout le périmètre production Voyageurs, avec une rétroactivité au 1er février 2021 pour ce qui touche à la rémunération ». La rémunération La direction a confirmé également que tous les régimes d’activité partielle bénéficieront des garanties de rémunération de l’accord APLD. La CFDT Cheminots a demandé la mise en place de compensations des pertes d’allocations de déplacement. La direction a renvoyé aux dispositions de la note d’application du 23 mars. L’action de la CFDT en proximité auprès des établissements se poursuivra donc. Les conditions de travail Congés La CFDT est largement intervenue pour que les agents qui le souhaitent puissent déprogrammer leurs périodes de congés à la suite des décisions imposées par ce troisième confinement. La direction a confirmé qu’à titre exceptionnel, les congés pouvaient être repositionnés. Il a également été précisé que ces dispositions n’auront pas d’impact sur les périodes de moindre besoin, qui, elles, sont définies au niveau des établissements. Télétravail La CFDT revendique une meilleure prise en charge des frais pour les salariés en télétravail. La direction a acté que « les salariés placés en télétravail dans le cadre de la crise sanitaire sans avoir signé d’avenant bénéficient de l’indemnité forfaitaire mensuelle de 15 euros ». Cette disposition n’est pas appliquée partout. Maintenant, les choses sont claires et le droit des cheminots n’est pas contestable ! Pour la CFDT Cheminots, les revendications vont évidemment bien au-delà de ce point. Une nouvelle négociation sur le télétravail est indispensable. Elle doit permettre de traiter les conditions d’accès au télétravail, les conditions de prise en charge financière et d’équipement, de poser des garanties en matière d’équilibre vie pro’ et vie perso’, de droit à la déconnexion et des relations collectives et managériales. La direction a accédé à la revendication de négociation portée par la CFDT en annonçant que des discussions seront ouvertes avant l’été et qu’elles intégreront la question de l’indemnisation. La protection sanitaire La CFDT a demandé à la direction de l’entreprise d’intervenir très rapidement auprès des pouvoirs publics afin que les agents assurant la production ferroviaire puissent être vaccinés de manière prioritaire et sur la base du volontariat. La direction a précisé qu’elle a fait remonter auprès du ministère des Transports les priorités de vaccination concernant les opérationnels. Pour la CFDT Cheminots, il est urgent et impératif que les cabinets médicaux disposent des stocks de vaccins et des moyens nécessaires à cet objectif de vaccination des salariés volontaires. Il est indispensable d’aller au-delà des préconisations gouvernementales qui flèchent vers la vaccination des salariés de plus de 55 ans. CFDT : agir & défendre en proximité ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  21. Jeunes parents La CFDT vous accompagne ! La loi de financement de la Sécurité sociale 2021 votée en décembre dernier a acté l’allongement du congé paternité à compter du 1er juillet 2021. Revendication historique de la CFDT, cet allongement répond en partie à ses demandes visant à porter la durée du congé paternité à deux mois, comme préconisé dans le rapport 1 000 premiers jours de l’enfant. Explications. La durée La durée du congé passe de 11 jours consécutifs (18 jours consécutifs si naissances multiples) à 25 jours calendaires (32 calendaires si naissances multiples). La composition Quatre jours calendaires consécutifs, faisant suite au congé de naissance de trois jours prévus à l’article L. 3142-1 du Code du travail. Plus 21 jours calendaires (28 jours calendaires en cas de naissances multiples). La période obligatoire Le nouvel article L. 1225-35-1 du Code du travail prévoit qu’il est interdit d’employer le salarié pendant le congé de naissance de trois jours et pendant la période de congé de paternité et d’accueil de l’enfant de quatre jours. Un congé d’une durée de sept jours (4+3) doit donc obligatoirement être posé. Le délai de prévenance de l’employeur Actuellement, le salarié qui souhaite bénéficier du congé de paternité avertit son employeur au moins un mois avant la date à laquelle il envisage de le prendre, en précisant la date à laquelle il entend y mettre fin. Les règles vont changer à compter du 1er juillet prochain. Un décret précisera ultérieurement les éléments du délai de prévenance la date prévisionnelle de l’accouchement, les dates de prise du congé et la durée de la ou des périodes de congés ; le délai dans lequel les jours de congé devront être pris ; les modalités de fractionnement de la période de congé de 21 (ou de 28) jours. Ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet prochain et s’appliqueront également aux enfants nés avant cette date, dont la naissance était supposée intervenir à compter du 1er juillet. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  22. Enquête Projet Maintenir demain : la CFDT porte la voix des salariés Le projet Maintenir demain est au cœur des préoccupations des agents de Réseau. Impact sur l’organisation de la production, sur les parcours professionnels, sur les contours des métiers… les sujets sont nombreux. Focus sur vos premières réponses. La CFDT, en proximité avec les salariés, a lancé un questionnaire en ligne sur Maintenir demain. Quelques jours après son lancement, vous êtes déjà plusieurs centaines à avoir répondu : les résultats sont sans équivoque et confirment les craintes et remarques posées d’emblée par la CFDT. Les réponses soulignent le peu d’informations données par la direction, mais aussi le peu de possibilités d’implication offertes aux opérateurs de production ! Comme la CFDT a pu également l’exprimer lors des bilatérales et tables rondes sur ce projet, vos réponses pointent du doigt la difficulté à acquérir les compétences multispécialités qu’un tel projet suggère. Elles mettent aussi en évidence la contradiction entre la volonté de décentralisation affichée par l’entreprise et les orientations pratiques prises par le projet qui amènerait à une centralisation de la décision et de l’organisation. La pertinence en zone diffuse paraît encore plus discutable qu’elle ne l’est en zone dense. L’antinomie réelle entre la volonté de laisser les anciens DPx sur leur actuel lieu de travail tout en leur retirant la responsabilité de leur secteur pour intégrer une équipe où la proximité serait nécessaire est également déconcertante. Il est urgent que les alertes et les préoccupations que les agents ont exprimées dans cette consultation soient entendues et que le projet soit modifié en conséquence. Notre délégation portera son analyse et vos voix lors de la prochaine table ronde le 14 avril. En bref Vous êtes plus de 83 % à estimer que les outils digitaux et numériques ne sont pas adaptés ni facilitateurs dans la réalisation de ce projet. Vous êtes plus de 60 % à évoquer un doute sur la capacité de la formation à accompagner ces changements. Vous êtes 88 % à considérer que cette nouvelle organisation rendra plus difficiles encore les parcours professionnels et les évolutions de carrière. En détail Pour + de 93 % d’entre vous, les MPx seront éloignés de la production, car absorbés par des tâches administratives et, même si les avis sont plus partagés sur la pertinence du lien hiérarchique direct entre les MPx et le dirigeant d’unité, les expressions libres dénotent d’une vive inquiétude quant à la perte de maîtrise et connaissance de secteur par les cadres des infrapôles et par l’isolement qui risque de devenir le quotidien de ces futurs managers. Pour + de 80 % d’entre vous, le projet n’apportera pas d’améliorations au fonctionnement des unités. Il s’apparente à un retour en arrière dans l’organisation, mais avec moins de personnel qu’auparavant. Au-delà de la productivité annoncée, qui n’est pas acceptable pour la CFDT, c’est la pertinence même du projet et son efficacité qui sont interrogées. La CFDT, la proximité pour porter votre voix. Adhérez et faites-vous entendre. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  23. La CFDT agit pour gagner des droits ! Absence ou oubli de primes de travail, disparités de salaire à l’embauche en fonction de la date de recrutement, oubli lors des notations, etc. La vie des agents contractuels de la SNCF est marquée par l’absence de lisibilité. La situation est telle que leurs droits sont constamment sujets à interprétation, y compris par certains acteurs RH. Audience CFDT. Un exemple qui pourrait se reproduire… Chacun a en mémoire la situation des chibanis et de ses conséquences sociales pour toute une partie de cheminots… Alors que depuis le 1er janvier 2020 le CDI est devenu la norme d’emploi avec la fin du recrutement au statut et que le décret sur les classifications et sa nécessaire transcription dans les emplois de la SNCF prend du retard, la CFDT Cheminots remet le dossier des contractuels – anciens et nouveaux – à l’ordre du jour ! Fin du recrutement au statut Ce qui change pour les nouveaux embauchés Depuis la fin du recrutement au statut, les nouveaux embauchés sont recrutés en CDI. Auparavant, il existait des cadres d’emploi en fonction de leurs situations (annexe A1, A3, B et C du GRH 00254). Nombreux sont les contractuels embauchés avant ou après le 1er janvier 2020 à s’interroger sur leurs droits : gestion des parcours, équité de rémunération, absence de réponses RH, etc. Pas d’aménagement du GRH 00254 La direction a choisi de ventiler ce référentiel entre différents textes RH, les règlements intérieurs des nouvelles sociétés anonymes et les contrats de travail. L’accès à l’information et aux droits est ainsi rendu plus compliqué. Pas de prime d’ancienneté La dénonciation par certains syndicats de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations a fait perdre 67 millions d’euros de mesures salariales, en privant tous les contractuels de la prime d’ancienneté entre autres*. Quelles conséquences ? Le législateur a dû reprendre par ordonnance puis par décret la recommandation patronale qui est très inférieure à ce qui avait été négocié par la CFDT, notamment sur la reconnaissance de l’ancienneté et sur les heures de travail de nuit. La transposition du décret à la SNCF se fera après une simple concertation : il y aura des discussions, mais à la fin, la direction seule tranchera. Le dialogue social ? des syndicats qui refusent des droits nouveaux et un État qui intervient au minimum… La CFDT reprend les choses en main La CFDT a demandé que ce contexte social soit mieux expliqué par les acteurs RH. Les nouveaux cheminots doivent être clairement informés sur leurs droits et leur déroulement de carrière. La CFDT a notamment demandé que soit remis à l’embauche un document qui les listent et que l’on précise également si des particularités s’appliquent au métier exercé. Par exemple, le paiement de la prime de travail pour les seuls ADC et ASCT. *Aller plus loin sur ce dossier en cliquant ici Rémunération et ancienneté La CFDT a demandé qu’une clarification soit faite pour les nouveaux embauchés en leur restituant tout ce qui leur revient de droit : le salaire de base, la gratification de vacances, la gratification annuelle d’exploitation, l’allocation familiale supplémentaire (AFS), une part variable versée en fonction de la performance et les montants versés selon les contraintes spécifiques aux conditions d’utilisation (GRH 00131 et ses annexes ou référentiels spécifiques aux métiers). Et après ? Les éléments variables de solde (EVS) doivent être intégralement repris, comme les gratifications telles que celles pour distinctions honorifiques ou exceptionnelles. La direction a répondu positivement et veillera à un rappel auprès du réseau RH. La prime de réserve La CFDT Cheminots a remonté de nombreux cas de nouveaux agents embauchés depuis le 1er janvier 2020 ne percevant pas de prime de réserve. Le prétexte avancé est que cette prime de réserve est calculée sur la base de la prime de travail que ne touchent pas ces contractuels. Certains établissements appliquent une règle de 3 en simulant ce montant, d’autres non. La CFDT a rappelé le principe juridique de non-discrimination Il faut des pratiques homogènes pour une équité de traitement entre les agents, qu’ils soient embauchés avant le 1er janvier 2020 ou après et statutaires ou non. La CFDT Cheminots a demandé un audit en ce sens. La direction s’est engagée à faire un rappel auprès des différentes activités. Quid des augmentations annuelles ? Pour la direction, 90 % des contractuels sont revalorisés annuellement. Cette année, les contractuels dont le salaire se situe à un niveau équivalent aux PR 4 à 11 verront leur rémunération évoluer dans les mêmes conditions que les statutaires. Pour les annexes C et les nouveaux contrats Les agents bénéficient d’une revalorisation dans les limites d’une enveloppe dont le pourcentage est équivalent à la revalorisation des statutaires. Lors de cette audience, la CFDT a demandé que les contractuels soient associés aux exercices de notation. Pour la CFDT, il n’est pas acceptable que les contractuels soient exclus de ce dispositif. La CFDT revendique la mise en place d’un système de défense et de représentation de tous les salariés – contractuels et statutaires – afin que chaque cheminot ait voix au chapitre lors des prochaines notations. La direction indique aborder ces sujets lors des NAO La CFDT a démontré qu’il existait de nouveaux contrats avec une rémunération de base inférieure au SMIC dans certaines SA. La CFDT a fait savoir que certains contractuels n’étaient même pas mentionnés dans l’exercice de notation. La direction s’est engagée à prendre les dispositions nécessaires. Un rappel sera fait. Inacceptable Et les différences salariales à l’embauche ? La CFDT Cheminots a remonté des cas d’écarts salariaux importants entre les nouveaux embauchés et les contractuels déjà en poste. La CFDT a pris un exemple mettant en évidence une différence de 500 euros mensuels de traitement pour deux cheminots effectuant une même tâche et étant du même métier. La direction s’est retranchée derrière le fait que des écarts salariaux peuvent être justifiés en fonction de l’expérience ou des tensions de recrutement sur les bassins d’emploi. À travail égal, salaire égal ! Les inégalités ne sont pas tolérables et la CFDT se battra par tous les moyens, y compris juridiques, pour qu’elles cessent. Par ailleurs, c’est un message négatif pour la fidélisation à la SNCF. La direction s’est engagée à résorber ces distorsions à l’issue de la concertation sur la transposition du décret sur les classifications. L’un des enjeux des prochaines NAO à venir sera d’instaurer une vraie transparence sur les rémunérations en communiquant aux syndicats les rémunérations moyennes par type d’emploi. La CFDT a également demandé que les délégués de notations soient informés sur la situation des contractuels relevant de leurs périmètres. Quel calendrier pour la période de concertation ? Pour la direction, il n’y aura pas de remise en cause des rémunérations actuelles. En effet, on ne modifie pas substantiellement le contrat de travail et cela ne nécessite pas – selon elle – ni l’accord du salarié ni un avenant au contrat de travail. Toutefois, chaque agent sera informé individuellement début 2022 (voir l’infographie en téléchargeant le PDF). Vers un 13e mois pour tous ? La direction a fait savoir qu’elle réfléchissait à réintégrer la prime de fin d’année (PFA) dans le salaire mensuel pour les A1. La CFDT a rappelé son attachement à un véritable 13e mois. L’exemple des annexes C Ces cheminots ne disposent ni d’une reconnaissance d’ancienneté ni d’un 13e mois. Le 13e mois pour tous pourrait constituer un marqueur fort d’appartenance au Groupe. La CFDT s’y engage dès à présent ! Adhérez à la CFDT ! La CFDT agit pour tous De nombreux combats restent à mener. Pour cela, nous avons besoin de tous les cheminots. L’immobilisme par le refus de négocier se fait au détriment du droit des agents et profite uniquement à l’employeur. Rejoignez-nous pour construire ensemble, dès aujourd’hui, la SNCF de demain. Une question ? Contactez-nous : contractuels@cfdtcheminots.org Je clique ici pour télécharger le e-tract Je clique ici pour adhérer à la CFDT en ligne Afficher l’article complet
  24. Encore un paquet de droits à y mettre ! Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, des cheminots pourront être transférés à un nouvel employeur. Dans ce cas, la loi Nouveau pacte ferroviaire leur garantit trois droits : la sécurité de l’emploi, le maintien dans le régime spécial de retraite et une garantie de rémunération incluant primes, indemnités et allocations. État des lieux. Tout en contestant l’ouverture à la concurrence, la CFDT Cheminots s’est battue, parfois toute seule, pour protéger au mieux les cheminotes et les cheminots qui seront impacté·e·s. Comment ? En faisant inscrire ces garanties fondamentales par voie d’amendement dans la loi de 2018. En leur donnant du contenu, y compris par la voie juridique (par exemple, réintégration par le Conseil d’État, sur la seule requête de la CFDT, de l’allocation familiale supplémentaire dans la garantie de rémunération). Mais ces droits ne sont clairement pas suffisants La CFDT Cheminots a aussi revendiqué dès 2018 un vrai « sac à dos social » assurant à chacun le maintien de l’essentiel de ses droits individuels et collectifs grâce à un accord négocié au niveau de la branche comprenant au moins le maintien des facilités de circulation, l’accès gratuit aux médecins spécialistes, le droit au logement, etc. Cet accord aurait dû être signé avant fin 2019, mais les négociations ont été perturbées par la réforme des retraites, par la crise sanitaire et par l’obstruction de certains qui optent toujours pour la politique de la terre brûlée. Ainsi, la réunion de négociation de février sur ce sujet a été annulée, uniquement parce que la CGT a refusé de la tenir en visioconférence ! C’est un risque inconsidéré Pendant que les négociations stagnent, le compte à rebours de l’ouverture des marchés ferroviaires ne s’arrête pas. Sans accord de branche, nous laissons la main aux entreprises privées. Les droits des cheminots ne seront garantis que 15 mois et pourront être renégociés par le nouvel employeur. Que retenir ? Le temps passé sans négocier profite d’abord au patronat : tant que rien n’est acté, les droits sont limités au minimum. La CFDT a été la seule organisation syndicale à adresser en juillet 2020 la liste de l’ensemble des droits dont elle revendique l’inscription dans cet accord de branche, au-delà du socle annoncé en 2018. Le 31 mars, lors d’une réunion dématérialisée maintenue malgré de nouvelles réticences, l’UTP a présenté sa première réponse à nos revendications. Beaucoup de chemin reste à parcourir pour étoffer ce « sac à dos social ». Après cette première séance de négociation, le « sac à dos social » reste bien léger ! Il y a urgence à le remplir en revendiquant et en négociant. La CFDT Cheminots s’y emploie et vous en rendra compte. Au-delà des droits emportés par les salariés transférés, la CFDT Cheminots revendique que les négociations se poursuivent pour étendre les plus importants de ces droits à l’ensemble des salariés de la branche (facilités de circulation universelles, action sociale, logement, médecine de soins, etc.). Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  25. Parking sud Où en sommes-nous ? La fin annoncée du Parking Sud est source de tensions entre la direction et les salariés. La CFDT a été reçue en urgence le 22 mars dernier pour répondre à la problématique du stationnement qui concerne tous les cheminots en horaires atypiques des différentes entités SNCF. Le point sur ce dossier. Fin du parking sud Effective depuis le 1er avril La CFDT avait insisté pour détendre le calendrier et repousser la date butoir du 1er avril. La CFDT avait insisté notamment pour que les agents en horaires atypiques puissent continuer à bénéficier d’une place de parking à proximité le temps de poursuivre la concertation. Les travaux vont démarrer. Le Parking Sud va être limité à 45 places provisoirement avant d’être totalement supprimé en juin 2021. Les cheminots concernés (Feuille, Cop) devront ensuite se rendre à l’îlot B. Les autres utilisateurs devront se garer aux parkings PRS, Gué Robert et Boulevard Sud. Afin de sécuriser les cheminements des salariés, une étude est en cours pour la mise en place d’une clôture le long du cheminement de la voie 33 accompagnée d’un complément d’éclairage. Cet aménagement permettra de sécuriser le cheminement piéton entre les parkings PRS, Gué Robert et Boulevard Sud. Cela évitera le port d’ÉPI et l’obligation d’une carte d’habilitation. Un devis a été demandé auprès de l’Infrapôle pour mettre en place une marquise pour protéger les agents en temps de pluie. Pour la CFDT, si cette option était retenue par la direction, l’intégration du temps de parcours et du temps d’habillage devra alors être réinterrogée. La solution du parking Effia doit être étudiée Il existe trois parkings EFFIA à proximité de la Gare Sud à même distance. C’est la solution de proximité que nous privilégions, Effia étant une filiale du Groupe SNCF. La CFDT estime que ce problème aurait dû être anticipé il y a quelques années lorsque la décision a été prise par Nantes Métropole de faire du Parking Sud un pôle multimodal. La CFDT regrette l’absence d’anticipation de la direction. L’hypothèse du parking Effia mérite d’être étudiée avec tout le sérieux nécessaire. Les arguments sur le coût supposé d’une telle mesure ou de son équité vis-à-vis d’autres collègues sur d’autres sites ne peuvent servir de prétexte pour balayer cette proposition d’un revers de main. Le dialogue doit se poursuivre La SNCF doit trouver une solution viable dans l’intérêt des salariés qui sont les maillons indispensables pour fiabiliser la production ferroviaire. Les solutions alternatives de stationnement ne doivent pas être vues uniquement sous le prisme du coût, car la qualité de vie au travail n’est pas un vain mot, mais une nécessité. Les cheminots n’ont pas à faire les frais des différents arbitrages divergents entre les différentes entités SNCF, ils attendent des réponses légitimes et durables. La CFDT suit le dossier avec une très grande attention et vous tiendra informé·e. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
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