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  1. Saint-Denis /// 26 juillet 2021 Accident de Massy La famille cheminote endeuillée C’est avec une grande émotion que nous avons appris le décès accidentel de notre collègue de SNCF Réseau sur le chantier de la Gare de Massy. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches à qui nous présentons nos sincères condoléances. La CFDT Cheminots tient à témoigner de son soutien et de sa solidarité envers tous les collègues très affectés par ce drame. Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici Afficher l’article complet
  2. La CFDT revendique un accord agressions Le 3 mai dernier, le directeur de la Sûreté recevait les organisations syndicales afin de présenter un projet portant déclinaison et précisions de l’accord agressions (GRH 00955) pour les agents de la SUGE. Cette rencontre a abouti à la mise en place de mesures unilatérales, mais avec néanmoins plusieurs revendications CFDT intégrées, dont la création d’une commission d’appel et de traitement des situations exceptionnelles. Cette commission aura pour but de pouvoir appliquer les mesures de l’accord agressions pour certaines situations n’entrant pas dans les conditions d’application actuelles du GRH 00955. Pour rappel, à ce jour, le GRH 00955 est un texte permettant de protéger juridiquement et financièrement tout le personnel du GPU et notamment l’agent SUGE lorsqu’il est victime d’une agression en lien avec son activité professionnelle. La CFDT souhaite aller plus loin Elle revendique la négociation d’un accord agressions à la SUGE ! Les particularités et les risques du métier d’agent SUGE imposent un texte digne de ce nom. L’explosion de la violence et des incivilités nécessite une protection juridique et physique efficiente pour les agents. Les principales revendications de la CFDT sur cette thématique La présence d’un avocat pour toutes les procédures judiciaires, y compris les confrontations. La prise en charge des procédures et la constitution des dossiers (suivi des plaintes, constitution de partie civile, etc.). L’anonymisation : la possibilité pour les agents de la sûreté ferroviaire qui déposent plainte d’indiquer seulement leur numéro de CP et non plus leurs noms et prénoms afin d’éviter les représailles. Une meilleure prise en compte systématique des pertes financières (allocations et indemnités). Le maintien de l’IPA et ICPA lorsqu’une agression entraîne un reclassement de l’agent. Que les mesures décrites dans le GRH 00955 ne fassent l’objet d’aucune interprétation par les DZS et la Direction de la Sûreté. Agents de la SUGE, la CFDT vous accompagne au quotidien Preuve en est : le 18 juin dernier, après de longues négociations et une audience individuelle, la CFDT a obtenu l’application de l’accord agressions pour un agent lyonnais blessé lors d’une séance TIS. L’application de l’accord agressions a été rendue possible après validation en commission d’appel et de traitement des situations exceptionnelles. λ Focus sur les dernières actions de la CFDT pour les agents de la SUGE Mars La Direction de la Sûreté demandait le remboursement des ICH perçues par les maîtres-chiens pour l’exercice de formation cynophile de l’année 2020. Immédiatement avisée par les agents, la CFDT intervenait afin d’en demander l’annulation, qui sera obtenue après négociation. Juin Après une audience en avril et une DCI en juin, la direction s’engageait sûr : l’attribution d’une gratification exceptionnelle de 250 euros par quinzaine travaillée pour les mois de juillet et août 2021 pour tous les maîtres-chiens cynodétection ; l’étude sur la rémunération des maîtres-chiens cynodétection. Pour la CFDT, ces actions sont une reconnaissance de l’engagement des équipes cynophiles, mais notre organisation syndicale souhaite des actions à long terme et réitère sa demande pour le versement de l’ICH ou d’une indemnité spécifique lors des déplacements en formation STAC. 24 juin Lors d’une visite du chenil de Villeneuve-Saint-Georges, la DDS annonçait plusieurs mesures : création de 20 qualifications D, 20 qualifications C et 3 qualifications E par VAP ; mise en place d’une gratification exceptionnelle pour les déplacements en formation STAC ; mise à disposition de VS pour tous les maîtres-chiens cynotechniques. La prise en compte de toutes les revendications de la CFDT Cheminots émises au cours de l’audience d’avril et de la DCI de juin démontre clairement l’écoute de la DDS de nos demandes légitimes. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  3. La CFDT vous informe Les annonces du chef de l’État sur les nouvelles mesures sanitaires qui seront mises en œuvre à partir du mercredi 21 juillet ont généré depuis une semaine beaucoup d’incertitudes parmi les salariés. La CFDT Cheminots déplore leur caractère brutal et totalement impréparé. L’extension du pass sanitaire emporte des conséquences directes et immédiates sur les missions de plusieurs métiers, sur les conditions de travail, d’hébergement et de restauration. La direction a organisé le 20 juillet au siège de la SNCF une réunion d’information destinée à présenter aux organisations syndicales les déclinaisons des nouvelles mesures gouvernementales et leurs impacts. Focus sur les principaux sujets abordés par la CFDT lors de cette réunion #1 Quels trains concernés ? Peu après les annonces du président de la République, le ministre délégué aux Transports a précisé les trains pour lesquels le pass sanitaire serait rendu obligatoire. Il s’agit des trains longue distance (TGV InOuï et Ouigo, IC, trains de nuit et internationaux). Les trains TER et Transilien ne sont donc pas concernés par les nouvelles mesures gouvernementales. #2 Quels personnels concernés ? Les ASCT intervenant sur les TGV, IC, trains de nuit et internationaux. Les agents de la SUGE intervenant sur les mêmes trains. Les baristas intervenant sur les mêmes trains. Les salariés de la manutention ferroviaire assurant des prestations de nettoyage à bord des mêmes trains. Les personnels devant prendre les trains dans lesquels le pass sanitaire est rendu obligatoire (domicile-travail, parcours EV ou HLP, acheminement, etc.). La direction a confirmé que les agents amenés à prendre un TGV, un train IC, un train de nuit ou un train international dans le cadre d’un parcours domicile-travail ou pour s’acheminer seront soumis à la même obligation que les voyageurs et devront présenter un pass sanitaire lors des contrôles. La CFDT Cheminots a demandé que ces agents puissent présenter seulement leur Pass Carmillon et une attestation de l’employeur justifiant que le trajet est rendu nécessaire par l’obligation d’assurer la production ferroviaire. #3 Date de mise en application du pass sanitaire dans les trains L’extension du pass sanitaire sera effective à partir du 30 août prochain. La CFDT Cheminots a dénoncé le caractère totalement surréaliste de ce calendrier lors de cette réunion. Sur ce point, la direction a demandé au gouvernement de pouvoir bénéficier d’une détente du calendrier au 15 septembre. #4 Accès aux résidences et maisons Orfea ainsi qu’aux espaces communs et aux réfectoires La CFDT est intervenue sur les conséquences potentielles de ces nouvelles mesures gouvernementales sur les conditions d’accueil du personnel roulant chez Orfea. La situation chez Orfea ne s’est pas améliorée toute seule, mais bien grâce aux nombreuses interventions de la CFDT auprès des pouvoirs publics permettant d’obtenir le classement des résidences et maisons Orfea comme des réfectoires relevant des mêmes règles que ceux de l’entreprise. La direction nous a indiqué avoir obtenu des assurances fortes de la part d’Orfea sur le fait que le projet de loi excluait la restauration collective et que le pass sanitaire ne serait par conséquent pas exigé au sein des résidences et maisons Orfea. La CFDT exige des garanties ! #5 Contrôle du pass sanitaire De nombreuses interrogations demeurent sur les modalités de contrôle du pass sanitaire en gare et dans les trains. La direction a précisé qu’elle avait demandé au gouvernement que les contrôles soient effectués de manière aléatoire. Ils seront organisés à quai et à bord, par les ASCT, la SUGE et les forces de l’ordre, sur le modèle LAF. La CFDT Cheminots a souligné son opposition à la réalisation de contrôles dans les trains qui vont inévitablement générer des réactions conflictuelles de la clientèle. #6 Respect du choix des agents et potentielles sanctions La CFDT a rappelé que la direction devait respecter le libre arbitre et le choix des agents. L’incitation et la pédagogie doivent donc prévaloir aux sanctions et à l’obligation. La direction a précisé que pour l’instant elle n’envisageait pas de sanctions ou de suspension du contrat de travail, mais sans écarter la possibilité que cette position évolue d’ici quelques semaines. #7 Agents ne pouvant pas être vaccinées pour des motifs médicaux La CFDT Cheminots a demandé que les agents dans cette situation ne soient pas péjorés. La direction a répondu que pour les agents non vaccinables, ce sera la législation de la médecine du travail qui s’appliquera. Le médecin devra se prononcer sur une inaptitude temporaire durant la durée de l’état d’urgence. #8 Vaccination La direction a annoncé qu’une demande avait été faite auprès du ministère des Transports pour que la SNCF puisse bénéficier d’une dotation de doses de vaccin qui permette d’assurer 1 500 injections par semaine. De plus, les cabinets médicaux resteront ouverts tout l’été. Une demande a également été effectuée pour que les cheminots souhaitant se faire vacciner puissent bénéficier de mesures coupe-file dans les centres de vaccination publics. La CFDT Cheminots rappelle aux agents qui souhaiteraient se faire vacciner qu’ils peuvent le faire sur leur temps de travail. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  4. Audience La CFDT a été entendue Reçue en audience le 5 juillet, la CFDT Cheminots a exposé plusieurs problématiques auprès du directeur d’établissement. Explications. CFDT Cheminots Techninat est un jeune établissement sur lequel pèsent de nombreux challenges. La cession d’Ermewa en fait partie. Le chiffre d’affaires représente 20 M€ et se décompose en une part traction et une part maintenance du matériel. La charge de travail du Techninat nous intéresse, notamment après la fermeture de trois sites : Ambérieu, Saint-Pierre-des-Corps et Dunkerque. Direction L’objectif est de faire passer les résultats dans le vert en se concentrant sur la production wagon et locomotive. La production wagon représente entre 96 et 100 % des heures productives réalisées. Une autre priorité est de ne pas fermer de nouveaux sites. Ermewa Il y a un certain nombre d’ateliers dépendants de cette entreprise, notamment Woippy Mulhouse Dunkerque. En matière de charge, cela représente 12 000 wagons sur 30 000. Mobiwag La charge réalisée représente 40 % du secteur wagons. La qualité de production s’est améliorée. Infrarail Nous avons une vision plus précise de la charge, avec des accords en cours de négociation sur quatre à cinq ans. OM Boulzicourt Pour le site de Nantes, l’OM devrait prendre fin semaine 35. Pour Dunkerque début 2022 et pour Sotteville fin 2021. Une charge de travail de huit semaines est prévue. La soudure La charge de travail à Sotteville est constituée de sous-traitance où charge pour le compte d’autres établissements. Nous avons une charge pour la réfection de la plaque tournante de Nevers, mais celle-ci n’est pas notre cœur de métier. Le cœur de métier reste les wagons à transformer. La charge locomotive Nous notons une baisse du parc. Infrarail envisage la reprise de la maintenance des Y 9000, ce qui aura des conséquences sur l’établissement. CFDT Cheminots Des difficultés de recrutement sont à noter. Des inquiétudes existent aussi pour les services d’appui. Nous assistons à une révolution du contrat social. La CFDT constate un décalage de plus en plus important entre les agents du Matériel selon leur activité d’appartenance et l’impossibilité pour la direction d’être prescriptive sur l’ensemble des activités. Cet aspect constitue un frein à la mobilité inter-BU des agents du Matériel. Direction L’établissement a prévu 13 à 14 recrutements en 2021. Nous avons conscience de la difficulté à attirer les agents, notamment à Sibelin ou Gevrey. Un an et demi de confinement n’améliore pas la situation, mais nous constatons que certains agents ayant quitté l’entreprise postulent de nouveau pour l’intégrer. CFDT Cheminots Nous constatons un écart sur les problématiques de relevage du matériel et nous souhaitons évoquer ce point en prenant en compte les logiques de rémunération et de récupération post sortie. Direction Nous avons conscience de cet écart et en mesurons les conséquences. Néanmoins, nous respectons les référentiels en vigueur et ce sujet ne peut pas être traité à notre niveau. Nous entendons vos alertes et serons vigilants. CFDT Cheminots En ce qui concerne l’activité partielle de longue durée et la déclinaison de l’accord sur votre établissement, nous avons constaté que vous ne vous en êtes pas servis. Nous rappelons que la CFDT est signataire de cet accord. Il permet de protéger les structures et la rémunération des agents concernés par une potentielle baisse de charge liée à la pandémie. Direction Nous n’avons pas eu recours à l’APLD alors que nous en avions fait la demande. Nous avons préféré activer ce dispositif par sécurité et nous nous félicitons de ne pas y avoir eu recours. Cela prouve que la charge de travail a été maintenue depuis mars dernier. Néanmoins, nous demanderons à être réintégrés dans le dispositif début septembre, car nous ne pouvons pas écarter le risque d’une nouvelle vague et ses conséquences sur la charge de travail du Techninat. CFDT Cheminots Nous souhaitons également aborder l’organisation de l’établissement, notamment les responsabilités sur ses sites qui avaient connu auparavant un accompagnement et une proximité qui n’existent plus ou insuffisamment aujourd’hui. Direction La difficulté, c’est de gérer un établissement qui comporte plus de 30 sites différents répartis sur toute la France. Notre établissement a connu un déficit en 2020. L’acceptation de déficit structurel n’est possible que si l’on s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Techninat représente 630 personnes. Nous disposons de sept ateliers, sept BOT, sept IO et d’un parc d’environ 200 véhicules. CFDT Cheminots La CFDT regrette l’échec des négociations sur l’accord CSE MI. La CFDT rappelle qu’il existe également d’autres formes de dialogue social, notamment les délégués syndicaux d’établissement et les concertations spécifiques de projet et souhaite être associée en amont à tout projet de réorganisation. La délégation CFDT rappelle qu’elle est signataire de l’accord d’organisation du temps de travail de 2016. Il existe dans cet accord un article 49 qui permet les organisations innovantes dans une logique gagnant-gagnant. Direction Nous n’avons pas la main sur la négociation et regrettons l’absence de commissions locales. Nous constatons aussi souvent que les délégations syndicales que nous rencontrons ne sont pas composées d’agents de Techninat, ce qui rend souvent l’exercice et le dialogue plus difficiles. Nous entendons les attentes de la CFDT en matière de dialogue social sur notre établissement. Une question ? Contactez-nous ! Yohan Convertini, délégué syndical CFDT Techninat yohan.convertini@sncf.fr Thierry Toussaint, représentant syndical CFDT CSE MI thierry.toussaint@sncf.fr Fabrice Chambelland, secrétaire national CFDT Matériel fabrice.chambelland@cfdtcheminots.org Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  5. La CFDT Cheminots revendique le modèle extra-large ! Salariés transférés Le maintien du régime spécial de retraite, un droit gagné par la CFDT Cheminots en 2018 La CFDT Cheminots a obtenu en 2018 – grâce à sa stratégie associant mobilisation et propositions d’amendements au projet de loi Nouveau pacte ferroviaire – que les salariés statutaires transférés continuent de relever du régime spécial de retraite. La CFDT a également obtenu dans le cadre des débats parlementaires que cette garantie soit complétée par une garantie de l’emploi pour le personnel transféré statutaire ainsi qu’une garantie sur la rémunération pour l’ensemble des salariés leur assurant de bénéficier de manière pérenne d’un socle minimal de rémunération. Le gouvernement doit prendre prochainement un décret précisant les conditions de maintien du régime spécial de retraite et a organisé dans ce cadre un cycle de concertations avec les organisations syndicales représentatives de la branche ferroviaire. Focus sur Les principales revendications portées par la CFDT Modalité de calcul de la pension de retraite Le projet de décret prévoit la mise en place d’un abattement fixe correspondant à un ratio de rémunération constaté à la date du transfert. Cette option est très complexe et peu lisible par le salarié et induit mécaniquement des effets de bord très importants, dont la pleine mesure n’est pas possible aujourd’hui. La seule solution qui saurait être conforme aux engagements pris en 2018 par le gouvernement consiste pour la CFDT Cheminots à effectuer un double calcul au moment du départ à la retraite et de prendre en compte le plus favorable des deux : 1er calcul : montant de la pension réellement atteint par le salarié à la date d’ouverture de ses droits ; 2e calcul : montant de la pension qui aurait été servie au salarié, en procédant à une reconstitution de carrière. Pension de réforme Le projet de décret réduit la pension de réforme à une « pension de réforme de retraite » qui devient par conséquent liquidable seulement à l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Le projet de décret, s’il restait en l’état, supprimerait purement et simplement la possibilité de bénéficier d’une pension de réforme au terme du constat d’inaptitude à exercer un poste. La CFDT Cheminots a donc demandé à l’État que l’option de la réforme à la date du constat d’inaptitude définitive reste ouverte aux cheminots transférés dans tous les cas où ce droit issu du régime spécial leur serait plus favorable qu’un régime d’invalidité. Périodes non travaillées Les dispositions actuelles prévues par le projet de décret concernant plus particulièrement les périodes non travaillées soumises à cotisation n’emportent pas les droits spécifiques relatifs à la validation gratuite des périodes non travaillées dont bénéficient les agents relevant du régime spécial de retraite. Ce droit positif a été obtenu par la CFDT Cheminots dans le cadre des concertations qui ont été organisées au cours du dernier trimestre 2007 dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite dans le but de compenser l’allongement des carrières et d’assurer une meilleure prise en compte de la parentalité. La CFDT a donc demandé à l’État que le futur décret assure une continuité pleine et entière des droits en prévoyant le maintien des dispositions relatives à la validation gratuite des périodes non travaillées. Bonifications traction Cliquez ici pour y accéder. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  6. EN DIRECT DU COMITÉ D’ENTREPRISE EUROPÉEN #1 / 23 juin 2021 Le Comité d’entreprise européen (CEE) est issu de la directive européenne 2009 / 38 / CE. Il s’impose aux groupes disposant de filiales de plus de 150 salariés dans les pays de l’Union européenne. Le CEE a vocation à émettre un avis consultatif sur les sujets transnationaux dès lors qu’ils concernent au moins deux États comportant des filiales du Groupe SNCF. La mandature 2017-2021 s’achève sur cette plénière. La prochaine mandature débutera en septembre pour quatre ans sur un fait marquant : le Brexit entraîne de facto la sortie du Royaume-Uni de ce comité européen. Ermewa Arnaud Belveau-Jean & Jean-Baptiste Lorentz pour la direction SNCF Activité wagons : 265 M€ chiffre d’affaires. 40 000 wagons environ : flotte relativement âgée et vétuste (32 ans). Activité container-citernes : activité adressée aux industriels 144 M€ de chiffre d’affaires (flotte 60 000 unités) flotte relativement jeune. Activité de maintenance wagons : 89 M€. Sur le portefeuille wagons il y a besoin d’un investissement massif pour renouveler la flotte. Plan d’investissements : 1,8 Md€. Quid des relations Ermewa-SNCF ? Relations client-fournisseur (12 % du chiffre d’affaires en comptant Fret SNCF, SNCF Réseau et Forwardis). Flux clients : activité de traction (déplacement des wagons sur le réseau) – activité de maintenance d’une toute petite partie de la flotte pour 15 à 20 M€ réalisé par SNCF pour Ermewa. L’ensemble des loueurs et des clients fait appel à des activités de maintenance en fonction de la localisation du wagon entre autres. C’est une activité relativement concurrentielle. Opération de vente Ermewa Nous avons un marché concurrentiel avec une grande variété d’offres pour les industriels. Grande interopérabilité des wagons (réponse à des standards européens). Disponibilité sur le marché : l’ensemble des flottes n’est pas saturé (environ 10 à 20 % de wagons non utilisés. Ermewa capte environ 16 % du marché européen. 93 % des ressources générées par Ermewa sont captées par les investissements pour renouveler la flotte (chiffres 2020). Première contrainte : flotte âgée et nécessité de renouvellement si elle ne veut pas perdre des clients. Deuxième contrainte : wagons moins performants et vétustes (capacités d’emport, fiabilité, etc.). Volonté de descendre l’âge moyen à 18 ans. Pour les containers-citernes : Ermewa doit conforter sa position de leader (acquisition d’une flotte plus importante). Des revenus, certes, importants, mais aussi de l’immobilisation de cash et de patrimoine. Accroissement de l’appétit de nouveaux entrants (en rapport avec la politique actuelle de développement durable). Dynamique de marchés (investisseurs dits infra avec des exigences de rentabilité basses et de fortes capacités d’investissement). Cession envisagée à 100 % des titres. Le Groupe a dû traiter Ermewa en position d’actif en cours d’être cédé. Ermewa, c’est 120 à 130 M€ de maintenance. L’essentiel des travaux de maintenance n’est pas réalisé par des ateliers SNCF. Un processus ouvert et compétitif a donné lieu à une grande compétition et une qualité des offres. CDPQ est un fonds de gestion du Québec qui gère environ 250 Md€, dont une partie est réinvestie notamment sur Eurostar ou Akiem. Structure conçue pour accompagner des cycles longs comme Ermewa. Gestion aéroportuaire. Société commune formée par le consortium CDPQ et DWS basé en France et sera l’actionnaire durable d’Ermewa. Pas de réflexion de séparation d’activité, mais une vision de plate-forme et de consolidation. Conséquences sociales : néant pour le Groupe Ermewa, car c’est bien une cession de titres. Les CSE Ermewa ont émis un avis positif à cette cession. Consultation CEE SNCF ce jour. Restera la consultation CSE Holding SNCF en juillet. L’avis des consultants Le poids des investissements d’Ermewa n’est pas insoutenable pour SNCF (environ 20 M€). Recherche d’équilibre financier de la SNCF et de retour à l’endettement pour 2022 : Ermewa contribue à ce retour à l’équilibre dans un contexte de crise. Pour le Groupe SNCF, 5,5 Md€ de perte de MOP compensés à hauteur de 2 Md€ seulement par l’État dans le contexte de la crise : un montant de 3,5 Md€ à supporter seule. Un dividende de 762 M€ reversé à l’État. La cession est un facteur de risque : perte d’un maillon essentiel. Analyse de la CFDT La CFDT Cheminots rappelle que l’avis positif qui a été rendu est celui du CSE d’Ermewa, mais que celui du CSE SA SNCF n’a pas encore été rendu. Nous regrettons que là encore l’État actionnaire joue en plein dans cette décision et en dépit de la crise, car malgré celle-ci, elle impose à notre Groupe l’obligation d’un retour à l’équilibre financier en 2022. La CFDT Cheminots s’interroge aussi sur les orientations stratégiques et financières de la holding quand, dans le même temps, a créé une filiale Terralpha pour de la transmission de données par fibre optique qui n’a pas une vocation à proprement parler ferroviaire. Enfin, la direction a souligné dans la présentation l’absence d’impact social. La CFDT rappelle pourtant que cela a un impact direct sur les pièces réparables du matériel au sens large avec un focus annoncé de moins 17 000 heures de maintenance sur le TI de Picardie notamment. La part maintenance du matériel se traduit ailleurs qu’au TI Picardie puisque plusieurs TI fournissent des PRM, mais aussi la Direction du Matériel a fait des choix stratégiques et déployé des solutions pour offrir une prestation au plus près des besoins des clients et notamment avec le déploiement de l’activité mobiwag. La CFDT Cheminots souligne les risques existants sur cette activité après la cession d’Ermewa. La CFDT Cheminots, face à ces inquiétudes, ne peut qu’émettre un avis défavorable à cette cession. Comité européen Rapport RH 2020 des filiales* 238 522 salariés. 41,6 ans de moyenne d’âge. 23,4 % de femmes. 1 748 mobilités intersociétés contre 1 515 en 2019, soit une augmentation de 15 %. Un accord de mobilité est en projet au sein du Groupe SNCF. 27 164 salariés CEE hors France. 5,01 % comme taux d’emploi des travailleurs handicapés. 5,55 % des dépenses de formation : un bon maintien malgré la crise, car 5,72 % en 2019, soit 21 heures de formation par salarié du Groupe. 3 000 recrutements prévus sur 2021. Net recul des départs au niveau du Groupe (démissions et retraites). Baisse du nombre d’accidents et du taux de fréquence au niveau du CEE. Responsabilité sociétale d’entreprise : mise en place d’un conseil stratégique énergie carbone avec les cinq sociétés SNCF plus Geodis et Keolis. Dialogue social : signature de toutes les organisations syndicales d’un accord collectif. Geodis Mario Ceccon, DRH Effectifs en Europe : plutôt stables, malgré des pertes de contrats dans certains pays. Nous avons évité des plans sociaux, mais appliqué du chômage partiel. Égalité pro : Geodis a 86 points, ce qui le met bien au-dessus des obligations. Geodis women at work compte 350 membres. Mise en place de huit semaines de congés maternité payés pour tous les pays de Géodis (y compris États-Unis avec un accueil extrêmement positif). 10 heures de formation par personne et par an, mais orientation sur des formations digitales. Mobilité : on doit s’améliorer très peu au niveau international et régional. Qualité de vie au travail santé sécurité : plan d’action global pour traiter les points majeurs (accidentologie avec un taux de fréquence élevé environ 13 % et un taux de gravité assez bas). Recherche de diminution des émissions de CO2 : transports alternatifs recherchés, notamment le recours à l’hydrogène et à l’électrique. Bilan et accords sociaux au niveau Europe : création du fonds de solidarité – beaucoup d’aides à des personnes en difficulté avec une gestion paritaire. Keolis Clément Michel, DRH et directeur de la transformation Maintien de l’emploi sur les marchés conventionnés, qui ont bien résisté à la crise sanitaire. Plus compliqué lorsque l’on est en risque recettes (exemple : la société d’autocars du Québec). Acquisition de CarPostal en 2020. Perte de contrat à Göteborg (Suède). Keolis a mis en place le chômage partiel et a maintenu les formations avec une façon différente de faire des formations : en distanciel. Changement de direction pour le projet d’entreprise Keolis Way (recherche du best place to work). Un barème groupe de qualité de vie au travail mis en place en 2020. Négociation d’accords filiale par filiale pour le télétravail. Diversité : un comex quasi paritaire avec l’engagement de 40 % de top manager féminin. La spécificité belge de législation sur les transports scolaires permet une augmentation de l’activité. Responsabilité sociétale d’entreprise : la transition énergétique est prise en compte avec des critères de sélection et d’appel d’offres. Deux réseaux de bus électriques ont été lancés en Norvège et au Pays-Bas. Les accords sont très décentralisés, mais celui du comité de groupe européen est en train d’être mis en œuvre (formation outils informatiques, voyages et réunions en présentiel). Analyse de la CFDT La délégation CFDT est intervenue pour souligner l’absentéisme élevé dans certains pays comme la Norvège, la Slovaquie, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, la Suède ou le Portugal. Que retenir ? Vers une nouvelle mandature La mandature 2021-2025 devrait donner lieu à une nouvelle répartition par pays en nombre de sièges. État Nº de sièges CEE Dispositions SNCF Allemagne 2 Belgique 2 Danemark 2 Espagne 1 France 10 Italie 2 Pays-Bas 2 Pologne 2 Suède 2 Hongrie** 1 Norvège 1 TOTAL incluant tous les pays de l’UE et AELE 27 *Membres du CEE, qu’elles soient représentées ou non. **Pour la Hongrie, un recalcul est en cours et le maintien du siège devra être confirmé. La répartition des sièges français entre les organisations syndicales est également en cours de calcul. Je télécharge la e-publication en cliquant ici Afficher l’article complet
  7. Diminution des fonctions transverses La direction passe en force, la CFDT se bat et gagne des droits & des protections Le projet FGA va supprimer près de 30 % des fonctions supports. La CFDT s’est battue contre cette saignée de l’emploi ! Elle a tout mis en œuvre pour qu’une expertise soit réalisée et a voté contre ce mauvais projet en CSE central Réseau du 23 juin dernier. Et maintenant ? La direction passe en force. Pour la CFDT Cheminots, ce projet est inacceptable ! Ce que la CFDT considère Ce n’est pas aux cheminots de payer les effets de la crise sanitaire ou de la reprise de la dette de Réseau par l’État. Le chantage à la productivité pour payer le financement de l’État n’est pas acceptable. Les outils et les organisations ne sont pas adaptés pour une telle évolution. Les successions de réorganisations, notamment avec Maintenir demain, ont mis la barre trop haute. Ce projet affaibli l’outil de production Ce projet est anxiogène pour les agents. Face à ce passage en force, la CFDT Cheminots fixe une priorité : être à l’écoute des agents et gagner des droits pour eux. Voici ce que nous avons concrètement négocié et obtenu pour les agents des fonctions transverses. Pour les agents qui partent Une prise en compte des situations particulières pour les agents contractuels dont le poste serait supprimé : l’application du GRH 00281 + proposé par l’entreprise ne les concernait pas jusqu’alors. C’est désormais acté : ils auront droit à l’équivalent. Un cumul des conditions de départ avec un mécanisme de cessation progressive d’activité (CPA) sur 12 mois : versement du départ volontaire en deux fois – au début et en fin de CPA –, ce qui permet aux agents concernés de compenser immédiatement le manque à gagner. Pour les agents qui restent Pour la CFDT Cheminots, le compte n’y est pas et une logique doit s’imposer : moins nombreux, mieux traités et mieux payés ! Comment ? En renégociant la rémunération des fonctions transverses. En améliorant la qualité de vie au travail. En respectant une charge de travail correspondant réellement à un équivalent temps plein : toute heure supplémentaire réalisée doit être payée, quel que soit le collège ou la qualification. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. La CFDT veut des engagements fermes de la direction sur ce point. La CFDT Cheminots demande la rétroactivité des mesures aux salariés concernés de la ZPA. Pour la CFDT, ces avancées ne sont qu’une première étape des actions à mener contre ce projet. La CFDT est à votre service Vous avez des questions ? Vous souhaitez être accompagné·e ? Contactez vos délégué·e·s CFDT ! Vanessa L’Homel I 06 83 26 08 89 Fabrice Chambelland I 06 27 70 45 58 Caroline Le Guelec I 06 70 80 40 05 Complément de lecture : je clique ici Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  8. Focus sur La plénière du CSE de juin Dans ce numéro, en bref Rapport médical 2020 : toujours catastrophique ! Covid-19 : le point Déménagement : la STF et le CSIC à la Tour Traversière ? Droit d’alerte : caillassage ou tir à l’arme à feu ? Récupération des jours fériés : comment procéder ? L’activité partielle de longue durée : le point sur cet accord Focus sur le CSE de juin Bilan social, conditions de travail et emploi Les réorganisations incessantes avec des effectifs fluctuants empêchent toujours d’avoir une année de référence stable. Depuis 2017, 30 % des postes de l’ESV Paris Austerlitz ont été supprimés. La CFDT Cheminots s’inquiète que la part de la formation de la sécurité ferroviaire passe de 27 % en 2019 à 17 % en 2020. Signe du vieillissement des agents, ceux de la tranche d’âge 45-54 ans sont les plus nombreux. Nous alertons la direction sur le besoin d’anticipation de la GEPEC. Avec les futurs départs à la retraite de cette classe d’âge, le risque de voir les compétences s’éteindre est grand. En 2020, il y avait moins de femmes à Intercités : dix de moins qu’en 2019. Les suppressions de postes en guichet expliquent en partie cela. L’égalité salariale n’est toujours pas au rendez-vous : 30,4 % des agents qui perçoivent entre 1 500 € et 2 000 € sont des femmes, alors que cette tranche de rémunération concerne 22,2 % des agents. Consultée par la direction, la CFDT Cheminots a voté contre ce bilan. Rapport médical 2020 Toujours catastrophique ! Plusieurs médecins des cabinets Intercités indiquent une forte augmentation des risques psychosociaux (Limoges, Paris Austerlitz, etc.). La surcharge mentale de plusieurs agents au CSIC est également une source d’inquiétude. Le turnover et les difficultés de recrutement des infirmières – déjà signalé au cabinet du Charolais en 2019 –, car à la SNCF il y a un problème de reconnaissance de l’ancienneté de ce corps de métier. La Covid est la goutte d’eau qui fragilise une situation déjà très inquiétante. Covid-19 Le point Les stocks de masques à Intercités sont conséquents et de nouvelles commandes sont prévues à la rentrée. Depuis le début du mois, les clients reviennent dans les trains et les taux d’occupation repartent à la hausse (mais en deçà par rapport à 2019). Le plan de transport Intercités repassera à 100 % dans le courant de l’été. La campagne de vaccination dans les cabinets médicaux de Saint-Lazare et du Charolais a permis la vaccination de 1 100 agents SNCF (tous périmètres confondus). Orfea a mis en place un nouveau protocole sanitaire avec suppression de la jauge de 50 % pour les espaces repas en extérieur, la réouverture possible de certaines salles de fitness, etc. Les rendez-vous pour les deuxièmes doses sont prévus mi-juillet. Déménagement La STF et le CSIC à la Tour Traversière ? Reçue en demande de concertation immédiate (DCI) le 29 juin, la CFDT a pointé du doigt les incohérences de communication du projet de déménagement du CSIC et de la STF à la Tour Traversière. La direction nous informe que ce déménagement aurait lieu à la fin du premier semestre 2022. Un chef de projet sera nommé en septembre prochain et une première préinformation donnée aux élus lors du CSE de juillet. En fonction des situations individuelles et sous réserve de ne pas mettre en péril le service, la CFDT demande que la direction ne s’oppose pas à des départs d’agents avant juin 2022. Des entretiens exploratoires auprès de tous les agents auront lieu prochainement dans ces deux services. Droit d’alerte Caillassage ou tir à l’arme à feu ? À la suite d’un impact sur une vitre du train nº 4764 le dimanche 27 juin, la CFDT a déposé un droit d’alerte. Les mesures proposées nous semblent aujourd’hui insuffisantes. λ La CFDT et l’UNSA maintiennent le droit d’alerte. Récupération des jours fériés Comment procéder ? Cette année, les agents en régime A se voient octroyer deux repos compensateurs fériés (RCF) supplémentaires. Ils seront graphiqués sur les FIA de juin. Les agents peuvent poser ces deux repos compensateurs dans un délai qui prend fin au cours du trimestre civil suivant celui dans lequel se trouve la fête légale. Si, exceptionnellement, le repos compensateur n’a pas été accordé dans le délai susvisé ou sur demande des agents, les heures correspondantes sont payées comme heures supplémentaires (chapitre 8 du GRH 00143). λ Cette année, les 1er et le 8 mai tombent un samedi. L’activité partielle de longue durée (APLD) Le point sur cet accord Cet accord est suspendu à partir de juillet (retour du plan de transport normal). Il pourrait être réactivé à la rentrée en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid. Pour rappel Les salariés en APLD peuvent mettre à profit les périodes chômées pour maintenir et développer leurs compétences. Pour le cas où les salariés souhaiteraient mobiliser leur CPF pendant les heures chômées, l’accord prévoit deux situations. Formation Pour des formations proposées par le salarié et validées par le manager (en lien avec le métier) : abondement du CPF à hauteur de 50 % du montant mobilisé. Autre cas Abondement du CPF à hauteur de 10 % du montant mobilisé. Pour le Pôle RH, la saisie des dossiers est une activité chronophage. Il doit bénéficier de renfort si l’APLD est réactivée. Nous souhaitons à tous les agents de bonnes vacances bien méritées ! Nous vous donnons rendez-vous en août. Je télécharge l’Actu’IC #10 en cliquant ici Afficher l’article complet
  9. Restauration La CFDT obtient du concret À la suite du déménagement des équipes du siège de la SAS Fret de Clichy à Saint-Ouen, en plein cœur de l’écoquartier des Docks de Saint-Ouen dans le bâtiment Évidence, les agents ne bénéficieront plus de la part des activités sociales de Fret qui leur était allouée sur le plateau-repas à Clichy. Alors que le CASI de Saint-Lazare bénéficie jusqu’au 31 décembre de la dotation ASC du CSE Fret et de la subvention supplémentaire de 2,22 € versée par la Direction de la SAS Fret, ce CASI ne veut rien reverser au RIE d’Évidence. Pour 2022, le CASI de Paris Nord ne conventionnera pas avec le RIE de Saint-Ouen, estimant qu’à moins de 15 minutes il y le restaurant d’entreprise du Technicentre du Landy… Les agents du siège de la SAS Fret apprécieront… Ce que la CFDT a obtenu À la suite de son intervention, la CFDT obtient que la SAS Fret contribue à hauteur de 3,50 € (équivalent de la participation au titre-restaurant) sur le plateau-repas au RIE du nouveau siège d’Évidence. Pour rappel, la CFDT est non signataire de l’accord sur les CASI. À la SAS Fret, la CGT, SUD-RAIL et l’UNSA monopolisent la dotation ASC des cheminots et des subventions supplémentaires accordées pour la restauration ! Que retenir ? À la CFDT Cheminots, nos positions se traduisent toujours par des revendications et des actes ! La Direction de la SAS Fret participera dorénavant à hauteur de 3,50 € sur le prix du plateau-repas des agents au RIE d’Évidence dès l’emménagement dans les nouveaux locaux. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  10. 9 juillet 2021 Une échéance clé pour les droits des cheminots ! La CFDT Cheminots demande depuis plus d’un an une réunion entre le gouvernement, l’organisation patronale UTP et les syndicats de cheminots afin de prendre les engagements nécessaires pour une convention collective ferroviaire de haut niveau, protectrice des droits des salariés. Que retenir, en bref ? Cette démarche a été formalisée le 28 mai dernier dans un courrier unitaire associant la CFDT Cheminots, SUD-RAIL et l’UNSA Ferroviaire. Seule la CGT Cheminots n’a pas souhaité s’associer à cette demande. Il y a urgence à faire avancer des négociations déjà très en retard alors que le calendrier d’ouverture à la concurrence n’a pas été modifié ! En réponse à cette revendication formulée par trois organisations représentant près de 63 % des cheminots, le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a invité l’UTP et les organisations syndicales de la branche ferroviaire à une table ronde au ministère le 9 juillet après-midi. Pourquoi une table ronde ? D’après les termes de ce courrier, il s’agit de « relancer la dynamique des négociations (…) sur les thèmes qui avaient été identifiés comme devant y être inclus, selon un échéancier à repréciser, pour permettre de finaliser le nouveau cadre social de la branche ». Et cela « dans un contexte où les premiers appels d’offres qui introduisent la concurrence dans le transport régional de voyageurs sont en cours, rendant d’autant plus prégnante encore la nécessité d’avancer dans la construction du cadre conventionnel de branche ». Le ton est donc donné La négociation de la convention collective ne doit plus subir de nouveaux retards. L’État et les partenaires sociaux doivent trouver maintenant des solutions pour avancer. Il est grand temps ! La CFDT Cheminots ne manquera pas de vous tenir informé·e des engagements qui seront pris par l’UTP et par l’État. Ce que la CFDT portera au ministère Lors de cette importante réunion, la CFDT Cheminots sera au rendez-vous pour défendre des volets essentiels du contrat social cheminot, parmi lesquels : le maintien et l’extension à tous les salariés des facilités de circulation ; le droit au logement ; une prévoyance renforcée et améliorée par un volet complémentaire ; l’action sociale ; l’épargne-temps, la CPA et les bonifications ; la prise en compte de la pénibilité ; les parcours professionnels et la sécurisation de l’emploi ; les régimes de travail et le droit aux congés spéciaux. Face à l’ouverture à la concurrence, vous pouvez compter sur la CFDT Cheminots pour défendre, garantir et faire avancer vos droits ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  11. Sûreté ferroviaire (SUGE) La CFDT attend de l’État des moyens et des actes Au-delà des messages de soutien adressés à nos collègues de la sûreté ferroviaire à la suite de leur difficile intervention à Ermont le mercredi 30 juin, la CFDT Cheminots attend des engagements de l’État pour améliorer les conditions de travail et de sécurité des agents qui contribuent à la sûreté des services ferroviaires. En coordination avec sa fédération, la CFDT Cheminots a interpellé le 4 mai dernier Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, pour que soient prises en compte dans le cadre du Beauvau de la sécurité les revendications des professionnels du transport qui participent aux dispositifs de sécurité publique. Dans ce courrier, la CFDT rappelle que les agents en charge de la lutte antifraude dans les transports publics d’Île-de-France ont subi une augmentation des violences, notamment agressions physiques, dont l’accélération relative annuelle a pu atteindre + 40 % en 2019. La CFDT souligne que les agents de la SUGE partagent avec les agents des forces publiques plusieurs réalités communes : des formations et entraînements techniques similaires, des habilitations réglementées, parfois des parcours professionnels transverses dans les métiers de la sécurité, le port et l’usage d’armes, la confrontation à une augmentation des violences dans les relations avec le public, etc. Certaines dispositions légales ou réglementaires les intègrent d’ailleurs pleinement dans un continuum de la chaîne de sécurité avec les forces de l’ordre. Ainsi, la loi du 22 mars 2016 relative « à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs » dite loi Savary les a placés formellement au sein du dispositif global de sécurité publique, avec de nouvelles prérogatives, dont la constatation de délits par procès-verbal ou la saisie de marchandises, la réalisation de missions dans le cadre d’un contrat de sécurité passé avec le préfet, etc. Malgré ces nouvelles prérogatives, les moyens humains dédiés à la sûreté ferroviaire n’ont pas augmenté. De surcroît, il lui est demandé de gagner en productivité afin de faire baisser le coût de ses services qui, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, peuvent faire l’objet d’une prestation commerciale offerte aux nouveaux opérateurs. La CFDT Cheminots pointe un dangereux paradoxe entre des missions de service public toujours plus étendues et difficiles et cet impératif de compétitivité commerciale qui pèse sur les moyens. La CFDT demande que les revendications des agents en charge de la sûreté ferroviaire soient entendues, tant sur les mesures de protection personnelle qu’appelle un travail qui les expose tout particulièrement, que sur les moyens humains et matériels indispensables au bon accomplissement de leurs missions. La CFDT renouvelle son soutien solidaire aux agents qui sont intervenus à Ermont le mercredi 30 juin et attend désormais des engagements du gouvernement en réponse à son courrier du 4 mai 2021. Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici Afficher l’article complet
  12. APLD, salaire, négociations salariales de branche & prime Macron La CFDT, en action ! La CFDT Manutention ferroviaire vous informe sur les quatre thèmes les plus importants de ces derniers mois. Découvrez en complément de lecture nos revendications et ce qui a été concrètement obtenu pour les salariés par la CFDT. Focus. 2020/ L’activité partielle de longue durée (APLD) Courant 2020, la CFDT Cheminots est intervenue auprès de la direction de la SNCF pour maintenir l’activité des entreprises de la manutention ferroviaire. La CFDT Cheminots est également intervenue auprès du syndicat patronal qui gère la branche d’activité de la manutention ferroviaire pour essayer de limiter les plans d’APLD. Nul doute que la démarche a été utile. La CFDT Cheminots a relevé extrêmement peu de cas où les entreprises de la manutention ferroviaire ont mis leurs salariés en activité partielle de longue durée dans cette période économique où l’activité salariée a été fortement perturbée par les effets de la Covid. 2021/ La négociation salariale de branche La négociation salariale de branche qui a débuté fin janvier de cette année s’ouvrait dans un contexte difficile dû à la Covid. Si la CFDT Cheminots n’a pas réussi à faire revaloriser le montant de la prime de panier, elle a obtenu malgré tout une revalorisation de 0,70 % du taux horaire de la grille salariale de branche ainsi que la possibilité éventuelle de revaloriser le coefficient 156 (annexes I et II) ou le coefficient 123 (annexe III) dans le cas où une revalorisation du SMIC au cours de l’année 2021 serait supérieure à ces derniers. À noter que 0,70 % de revalorisation du taux horaire en 2021 pour les salariés de la manutention ferroviaire, ce n’est pas négligeable lorsque l’on sait que l’économie française est en berne et que par exemple les cheminots au statut n’ont pas bénéficié d’augmentation salariale depuis sept années consécutives. Cette augmentation de 0,70 % s’applique à partir de la paie de juin 2021. En détail/ L’agenda social de négociations La CFDT Cheminots a obtenu la mise en place par accord de branche d’un agenda social qui, pour une fois, peut être considéré comme un véritable document porteur d’avenir et de conquêtes sociales. Complément de lecture https://bit.ly/3y1hKPS https://bit.ly/3qDKYC8 À retenir/ La prime Macron La CFDT Cheminots a interpellé la branche de la manutention ferroviaire et le syndicat patronal SAMERA courant mars pour obtenir le versement de la prime Macron à tous les salariés de la manutention ferroviaire. Complément de lecture https://bit.ly/3gZxWvq https://bit.ly/3A5xrr3 Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  13. La SNCF, épinglée par la Défenseure des droits sur les points d’arrêts non gérés La CFDT alerte depuis 2019 ! Avec son opération Chrono’Gares, la CFDT avait déjà alerté sur la fermeture des guichets et sur la nécessaire réhumanisation des gares. Le 1er juillet, à la veille des départs en vacances et à la demande des usagers, la Défenseure des droits a mis en garde la SNCF sur ses points d’arrêts non gérés (PANG). En 2019, à la même période, la CFDT Cheminots avait décidé de lancer son opération Chrono’Gares. Le constat était sans appel : manque de guichets et de distributeurs automatiques, durcissement des règles de contrôle à bord, fermeture de gares, etc. Tous ces éléments relèvent de la politique de distribution de la SNCF en lien avec les autorités organisatrices du transport conventionné. Les chronomètres de la CFDT relevaient alors jusque 1h30 d’attente avant de pouvoir obtenir un billet de TGV. La direction, placée face à ses propres contradictions, n’a eu alors d’autre choix que d’embaucher et de ralentir les suppressions de postes de vendeurs, pourtant programmées. Dans une lettre ouverte adressée à Jean-Pierre Farandou en octobre 2019, la CFDT Cheminots enjoignait le nouveau président de la SNCF à agir pour réhumaniser immédiatement les gares et les trains ! La CFDT avait pointé les mêmes conséquences de ce qui vient d’être dénoncé par la Défenseure des droits : rupture d’égalité de nos concitoyens, en particulier pour les personnes victimes d’illectronisme, rupture du lien social dans les gares et sentiment d’insécurité, hausse de la fraude et conséquences sociales désastreuses : plus de 5 000 postes aux guichets ont été supprimés ces dernières années. La CFDT demeure très vigilante et appelle l’ensemble des parties prenantes dans ce dossier à miser sur l’humain dans les gares. Plus que jamais, nos concitoyens ont besoin de lien social. Une gare est le cœur d’une ville ou d’un village. Elle doit être animée, car c’est le service qui doit être rendu à la collectivité et à nos concitoyens ! La fracture numérique est un sujet d’importance relevé par la CFDT. Le tout digital – mené à marche forcée pour réaliser des objectifs de productivité basés sur des suppressions de postes de cheminots en contact avec la clientèle – prive les usagers du droit de disposer de canaux de distribution physiques. Si la population française est en grande partie dotée de smartphones, l’entreprise doit tout de même tout mettre en œuvre afin de pallier les fractures sociales et territoriales. Le ministre délégué aux Transports a annoncé « un plan pour redynamiser et régénérer 1 000 petites gares ». Pour la CFDT Cheminots, les annonces doivent être suivies de faits tangibles et concrets. Alors que les dispositions légales de la LOM et la loi 4D à venir accélèrent le processus d’ouverture à la concurrence et englobent une partie des gares, il est urgent que les objectifs soient alignés avec la réalité et les moyens nécessaires pour les réaliser. La CFDT continuera son action pour que la réhumanisation des gares et des trains soit une réalité au service des concitoyens usagers du ferroviaire ! Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici Afficher l’article complet
  14. Le bilan social 2020 Comme chaque année, les comités sociaux et économiques présentent le résultat du bilan social. Ce document, riche d’informations, permet de dresser un portrait chiffré de l’année écoulée. Focus sur les éléments marquants du CSE MI. Déclaration liminaire de la délégation CFDT Nous sommes réunis ce jour en CSE MI pour l’examen du bloc III. Ainsi, de l’étude critique de ces différents bilans, la délégation CFDT émet le vœu que le rapport d’expertise – sous réserve d’un vote favorable lors du point 2 – éclaire aussi les membres du CSE sur quelques points particuliers. Déjà esquissés lors des commissions du CSE MI portant sur différents volets de ce bloc III, nous laisserons les présidents des commissions CSSCT, égalité professionnelle et formation vous faire une synthèse de leurs travaux. Nous attendons avoir des réponses aux questions suivantes (liste non exhaustive). L’égalité femmes-hommes Quid de l’impact des mesures de rattrapage issues des dernières tables rondes ? Quid de la répartition des effectifs femme-homme, le Matériel étant le plus mauvais élève hormis parmi nos représentants de la direction en CSE / CSSCT où nous sommes aussi mauvais élève… mais à l’inverse (100 % féminin) ? L’évaluation de l’emploi et des compétences Quid du devenir des agents n’ayant pas réussi à finaliser leur parcours ? Quid de la reconnaissance effective en qualification des agents ayant suivi les différents cursus promotionnels ? Le bilan HSCT Quid des trous dans la raquette ? Quid du traitement des AT ou QAT et de leur incidence sur la révision du DU ? La médecine du travail Quid de l’organisation des CME sur chacune des entités de notre périmètre ? Quid de l’impact de la pandémie en cette année particulière dans les différents volets à évaluer ? Notre délégation CFDT s’associera à l’élaboration des thèmes à renseigner dans cette expertise. Les effectifs par type de contrat Analyse CFDT Les premiers effets de la réforme du ferroviaire de 2018 et l’arrêt des recrutements au statut se mesurent pour la première année. À noter que le périmètre du CSE MI a augmenté son niveau de recrutement malgré la crise de la Covid (190 embauches ont été réalisées en 2020 contre 170 en 2019 et 179 en 2018). Les effectifs par collège, en pourcentage Analyse CFDT Les effectifs ont augmenté mécaniquement en 2019 avec l’arrivée des agents du Matériel sur Techninat. Nous remarquons par ailleurs une diminution des effectifs exécution et maîtrise au profit du collège cadre. Cette dimension s’explique en partie aussi par l’augmentation du travail précaire sur le CSE MI, qui diminue mécaniquement le collège exécution. L’égalité femmes-hommes Analyse CFDT Des progrès sont encore à faire ! La proportion femmes-hommes n’est pas à la hauteur des ambitions de SNCF. Néanmoins, il convient de noter une meilleure représentation des femmes dans le collège cadre et cadre supérieur. Des effectifs qui vieillissent, en pourcentage Analyse CFDT Les recrutements au Matériel ne compensent pas les départs. La population vieillit. Pour la CFDT Cheminots, cet aspect est inquiétant et nécessite une anticipation dans la transmission des savoirs. Promotions En qualification, on note 516 promotions en 2020 (soit 5,78 %) pour 517 en 2019 (5,73 %). Le chiffre est stable, voire en progression si on le ramène aux effectifs. On note en revanche la promotion de huit cadres supérieurs (dont une femme) pour un effectif total de 99 en 2020 (soit 8,08 %). Ce chiffre est-il bien raisonnable ? Absentéisme Il reste stable, avec 112 709 jours notamment, mais dans un contexte particulier lié à la crise sanitaire, le nombre de jours d’absence pour raisons sanitaires étant de fait intégré. Rémunération On note par qualification une stabilité parfaite. Il convient de souligner que l’activité partielle n’a eu – contrairement à ce que certains prétendaient – aucun impact sur cette rémunération. En revanche, rien sur la rémunération des CS. Un oubli peut-être ? Accidentologie Le nombre d’AT est en retrait, mais reste élevé au regard de la moindre activité enregistrée en 2020. Transformation au travail 2 772 agents ont vu leur situation au travail évoluer dans le cadre d’une réorganisation, soit 1 / 3 des effectifs. La CFDT appelle à davantage de stabilité dans les organisations, car les changements sont vecteurs de stress et diminuent la qualité de vie au travail. Formation professionnelle Elle continue à diminuer fortement en 2020, mais là encore, dans un contexte de crise sanitaire (5 637 stagiaires en 2020 pour 6 498 en 2019). Que retenir ? Une expertise a été diligentée par le CSE MI sur ce bilan social. La CFDT a voté cette expertise afin de mieux comprendre et analyser les trajectoires économiques et sociales de notre activité. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  15. Activité partielle La CFDT demande la suspension du recouvrement des « trop-perçus » Trop, c’est trop ! Les salariés d’Eurostar mis à disposition par la SNCF ont été destinataires d’un courriel émanant de la direction. C’est avec stupéfaction qu’ils ont appris par cette communication l’existence de « trop-perçus » liés à la gestion de l’activité partielle. Il apparaît que les opérations de rattrapage de ces « trop-perçus » seraient enclenchées dès les prochaines paies. La CFDT vient d’interpeller le président d’Eurostar pour qu’une solution soit trouvée et que les agents ne soient pas injustement pénalisés. Pour la CFDT, cette situation soulève de graves inquiétudes parmi les salariés dans un contexte de tension sociale importante et persistante. Pour rappel La CFDT Cheminots avait eu l’occasion de souligner la présence « d’angles morts » parmi les dispositions relatives à l’activité partielle mise en œuvre au sein d’Eurostar. Ceux-ci engendrent des effets négatifs et importants qui impactent les salariés, dont le personnel mis à disposition. La CFDT Cheminots œuvre pour la protection des salariés Nous avions demandé une compensation de ces pertes de rémunération. C’est une question de reconnaissance et de justice : les salariés ont exercé et exercent toujours dans des conditions de travail dégradées et doivent effectuer des missions supplémentaires liées aux conditions sanitaires. Ils n’ont aucune part de responsabilité dans le versement de ces trop-perçus. Il ne serait ni juste ni socialement raisonnable qu’ils s’en trouvent pénalisés. La CFDT demande non seulement l’arrêt de ces prélèvements, mais aussi le versement d’une compensation pour les salariés de l’escale Eurostar injustement lésés. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  16. Plan de sauvegarde de l’emploi Ce qu’il faut retenir La réunion #10 du plan de sauvegarde de l’emploi chez Thello s’est tenue le 10 juin dernier. Après deux mois de réunions, le CSE a donné l’avis favorable sur le plan de transformation de l’entreprise portant sur un PDV / PSE au sein de Thello. Explications. La CFDT se félicite pour l’accord qui a été conclu avec les autres organisations syndicales signataires et la direction. Les réunions se sont avérées de véritables marathons, mais nous sommes arrivés au but : un accord pour que les salariés soient satisfaits des mesures accordées. Quelles mesures d’accompagnement à la mobilité interne ? Une indemnité de mutation, une revalorisation des salaires d’agent de bord et une aide à l’installation sur Paris ou Lyon. Pour la mobilité externe La CFDT a négocié des mesures d’accompagnement sur les congés de reclassement, notamment la garantie du SMIC pour les petits salaires. Le budget de formation a été revu à la hausse ainsi que celui sur la création d’entreprise. La direction s’est retranchée derrière un manque de budget pour justifier le fait de ne pas satisfaire certaines revendications. Le coût du PSE doit nécessairement être mis en perspective avec les moyens dont dispose le Groupe Trenitalia. La CFDT regrette que le Groupe n’investisse pas plus sur ses ressources humaines et espérons que cette attitude ne s’oriente pas vers du dumping social. Maintenant, une page se tourne Le PDG de Trenitalia l’a dit : « (…) c’est le moment de changer et de créer ». Nous espérons que ces mots seront transformés en faits concrets… Les salariés ne veulent plus des paroles, mais du concret ! Surtout après nombreuses années de promesses jamais tenues ! La CFDT veillera à la bonne application de ce PSE, y compris à l’avancement de la nouvelle activité dans le respect de la CCN et du Code du travail. La CFDT a toujours été à l’écoute des salariés de Thello et le restera ! Vous pouvez compter sur nous ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  17. La CFDT obtient une amélioration de la rémunération du personnel contractuel de l’annexe 3 Dans le cadre d’un dialogue social de qualité, la CFDT Cheminots obtient une avancée qui s’inscrit dans la lignée de ce qu’elle a déjà gagné pour les agents. Explications. Pour rappel 2018 Revalorisation du cursus d’infirmière avec la reconnaissance du diplôme BAC + 3 pour les infirmières statutaires. 2021 Obtention d’une prime Covid spécifique pour le personnel qui a maintenu l’activité des cabinets médicaux pendant la crise sanitaire. Cette fois-ci, la CFDT Cheminots est intervenue pour mettre fin aux problématiques liées à la non-prise en compte de l’ancienneté acquise par le personnel contractuel avant son embauche à la SNCF. Grâce à l’action de la CFDT Cheminots, c’est une hausse de salaire de 10 % qui sera octroyée aux agents embauchés à l’annexe A3, victimes d’une rémunération qui ne prenait pas en compte leur ancienneté. En pratique Pour le personnel médical en poste depuis trois ans ou plus Depuis juillet dernier, les agents qui ont déjà obtenu une majoration de salaire du fait de leur qualité de service bénéficieront d’une anticipation d’amélioration salariale, à titre exceptionnel, par une hausse de salaire de 10 %. Pour le personnel médical en poste depuis moins de trois ans La situation des agents qui ont déjà obtenu une majoration de salaire du fait de leur qualité de service sera étudiée en décembre 2021 et pourra faire l’objet, ou non, d’une réévaluation. Une fois de plus, avec la CFDT Cheminots, c’est la concrétisation d’un dialogue social constructif. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  18. Réorganisation des Directions techniques Efficience ou opportunité ?! Les effectifs contribuent lourdement aux engagements de SNCF Réseau sur le retour à l’équilibre financier pour 2024. À l’enquête Allure 2020, à la question En général, ma charge de travail est…, les cheminots ont répondu : 51 % importante et 19 % trop importante. Pour la CFDT Cheminots, la stratégie RH quant aux postes à supprimer est un choix d’opportunité – agents partant en retraite ou en mobilité –, sans se soucier de la répartition de la charge de travail sur les agents restants. D’où un impact sur les risques psychosociaux que subissent les agents. De même, la seule indication de volumes de poste pour 2022 et 2023 est anxiogène. Trois dossiers de réorganisation en cours de mise en œuvre impactent lourdement les effectifs des directions techniques La diminution des fonctions générales administratives (voir ou revoir notre tract du 1er juin sur ce sujet en cliquant ici). La diminution des effectifs à la DGEX. Le programme Efficience DGII. Focus sur la DGEX Passage de six directions à cinq Direction capacitaire. Direction standards et métiers. Direction prescription exploitation. Direction digitalisation exploitation. Direction solutions. Les conséquences d’un tel projet Les agents conserveraient leurs métiers actuels au sein des nouvelles directions, qui fonctionneraient sous quatre axes. 15 postes seraient identifiés pour être supprimés contre quatre postes créés en 2021, puis une dizaine de postes seraient supprimés en 2022 et autant en 2023. La CFDT constate que les postes possiblement supprimés sont en grande partie liés à la mission Robustesse et s’inquiète d’une suppression qui serait plus liée à une opportunité (retraite, mobilité de l’agent, etc.) qu’à une recherche d’efficacité. La mise en œuvre de ce projet est prévue au 1er juillet 2021. Focus sur la DGII Les objectifs annoncés du programme Efficience Contribuer aux efforts de performance nécessaires de SNCF Réseau avec productivité sur les effectifs de production et sur les fonctions de support à la production au siège de la DGII et dans les sièges des DZI. Gagner en efficience (coûts / délais). Impulser, réaliser et ancrer une véritable évolution industrielle. Veiller à ce que les collaborateurs de la DGII aient les compétences nécessaires. Obtenir l’adhésion des collaborateurs de la DGII. 12 priorités industrielles ont été définies post groupes de travail. Les conséquences d’un tel projet 35 postes supprimés en 2021. Pour 2022 et 2023, la productivité sur les effectifs de la DGII – hors Directions techniques qui devrait être traitée ultérieurement – se poursuivrait à hauteur d’au maximum une quinzaine de postes par an pour les postes d’appui à la production (FGP) et d’une trentaine pour les postes de production (P). Prévision pour 2022 FGP : 13 postes I P : 31 postes. Prévision pour 2023 FGP : 12 postes I P : 31 postes. Pour la CFDT Cheminots Basé sur le principe d’identifier les opportunités de départs naturels qui se présentent en 2021 et prévoir la suppression des postes correspondants, ce projet est anxiogène et relève d’une organisation stratégique peu efficace et incertaine. Basée sur des choix de renoncement en matière de missions à effectuer, cette organisation est un recul qui aura des conséquences sur la qualité et ne s’inscrit pas dans une logique d’expansion pourtant nécessaire à toute évolution industrielle. La CFDT estime intéressante l’idée de recentrer les ressources d’expertise au sein des entités de production, en proximité de leurs collègues de travail, mais restera attentive à la déclinaison d’une telle mesure. Le projet ne pose pas clairement la question des économies sur les achats et commandes externes (ACE). Nous le savons : l’utilisation de prestataires est un très gros poste de dépenses financières, mais aussi de temps. Inscrit dans le projet, le volet compétence est basé uniquement sur le transfert naturel entre séniors et juniors. Les déficits d’effectifs liés au manque d’épanouissement, aux départs vers d’autres entreprises, le manque de moyen temps pour dispenser des formations techniques lié à la charge de travail ne permettent plus cette transmission. Nous constatons une fois de plus que le plan de relance impose une cible sans que Réseau ne donne de moyens réalistes à ses entités pour l’atteindre de manière efficiente ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  19. Tout savoir sur Le forfait en jours Les repos Les salariés en forfait en jours doivent bénéficier des temps de repos obligatoires prévus par l’accord d’entreprise pour le personnel sédentaire : du repos journalier (12 heures consécutives minimum et 14 heures en cas de travail de nuit) ; pour les agents au forfait jours 205 : des repos périodiques en principe le dimanche auquel est accolé un autre repos périodique (samedi en général), l’ensemble faisant minimum 60 heures ; pour les agents au forfait jours 210 : le repos hebdomadaire le dimanche auquel est accolée une journée de chômage (samedi en général), l’ensemble faisant 60 heures. L’astreinte Les modalités d’application de l’astreinte sont définies au 7º de l’article 23 et article 41 de l’accord du 14 juin 2016 sur l’organisation du temps de travail. Les interventions en astreinte sont payées en fonction du nombre d’heures d’intervention et / ou compensées dans les conditions définies par la réglementation du personnel (GRH 00131, articles 49 bis et 54). Elles n’entrent pas dans le décompte des jours travaillés. Toutefois, les interventions ou séries d’interventions dépassant cinq heures au total sur une journée sont décomptées du forfait à hauteur d’une journée de travail. En matière de prise effective des repos en cas d’intervention, l’article 51 de l’accord temps de travail est applicable (12 heures de repos minimum consécutives), autres stipulations de l’article 35-3 de l’accord d’entreprise sur l’organisation du temps de travail pour les autres repos. Forfait en jours et dépassement de forfait Le dépassement est possible sous réserve de l’accord préalable écrit du supérieur hiérarchique dans la limite de cinq jours par an. Fait l’objet d’un avenant à la convention individuelle, formalisé avant toute mise en œuvre. Durée maximale d’un an. Ne peut être reconduit tacitement. Conclu au plus tard avant la fin du deuxième trimestre de l’année considérée. Les jours travaillés au-delà du forfait de référence en application de l’avenant font l’objet d’une majoration égale à 25 %. Conditions d’octroi d’une indemnité de surcroît exceptionnel de travail Avec l’accord du supérieur hiérarchique. Surcroît de travail exceptionnel n’entrant pas directement dans les missions habituelles du poste tenu ou dans le cadre d’un dérangement pendant les repos hors astreinte. Rémunération article 48 du GRH 00131 ou compensation en temps possible. Forfait en jours et surcroît de travail Le salarié au forfait jours travaille en autonomie et gère librement son temps de travail dans le cadre d’un dialogue régulier avec leur supérieur hiérarchique, en tenant compte des contraintes organisationnelles de l’entreprise, en particulier des exigences liées à la production. Le supérieur hiérarchique veille à la compatibilité de la charge de travail avec une durée et une amplitude de travail raisonnables. Coupure au sein d’une journée de travail (donne droit aux titres-restaurant). La charge de travail doit être cadrée a priori. L’appréciation de la charge de travail subjective ou vécue : l’évaluation que fait chaque salarié de sa propre charge et la manière dont il la vit. La charge de travail ajustée pour les salariés au forfait en jours réduit. Prise en compte des astreintes, des interventions et des éventuels surcroîts exceptionnels de travail dans l’évaluation de la charge de travail sur l’année. Échange entre le salarié et son supérieur hiérarchique lors de l’entretien de prise de poste. Le salarié peut déclarer des surcroîts exceptionnels de travail. Les déclarations du salarié sont validées par le supérieur hiérarchique. Possibilité d’émettre un signalement sur le respect de ses repos et sur sa charge de travail. Des questions sur le forfait en jours ? Contactez-nous Fabrice Chambelland : 06 27 70 45 58 Sylvie Frémont : 07 60 81 50 68 Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  20. La CFDT Cheminots exige une revalorisation des salaires RDV le 14 septembre ! La dénonciation de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations que la CFDT avait signé en 2019 a laissé les cheminots sans protections négociées. Le risque de vide étant grand, la CFDT Cheminots a poussé et obtenu que l’État intervienne. Problème : l’État prendra un décret qui se base sur une recommandation patronale très inférieure à ce qui avait été négocié. Conclusion : puisqu’il n’y a pas d’accord, le Groupe public unifié SNCF peut imposer les dispositions qui ont été fixées par le décret calqué sur la recommandation patronale. Il s’agit donc d’une concertation et non d’une négociation. La CFDT Cheminots vous explique ce que signifie cette transposition du décret au sein de la SNCF, le contexte, le calendrier (voir l’infographie) et nos revendications qui nous ont déterminés à appeler au rassemblement en septembre. Les cinq raisons pour nous rassembler à la rentrée #1 Le volet classification La loi du 4 août 2014 a mis en place la branche ferroviaire. La classification-rémunération, c’est le cœur du réacteur. La CFDT Cheminots a poussé durant toute la période et a fait évoluer en profondeur le projet initial basé sur le mauvais accord Fret de 2010 que la CFDT avait d’ailleurs dénoncé à l’époque. Un dispositif de classification a été obtenu, basé sur des emplois répartis au sein de 13 familles professionnelles. Maintenance, ingénierie et travaux. Maintenance matériel roulant et spécialisée. Circulation / exploitation. Production ferroviaire. Conduite / manœuvre du matériel voyageur et fret. Services / relation client / marketing. Pilotage et animation de la sécurité et de la qualité. Responsables / management. Sûreté. Fonctions transverses. Gestion foncière et immobilière. Système d’information et digital. Médical / social. Une satisfaction pour la CFDT Dans le cadre des concertations qui se sont ouvertes au niveau de la SNCF, la CFDT a défendu le fait que le référentiel des 493 emplois repères existants à la SNCF devait être maintenu et que ceux-ci devaient être intégrés au sein des 144 emplois types issus de la recommandation patronale de l’UTP. Notre priorité C’est les parcours professionnels, la défense et le développement des compétences. Il faut préserver et redynamiser les parcours professionnels en organisant des parcours métiers à l’intérieur de chaque famille professionnelle et de chaque société, mais également vers d’autres familles et vers les autres sociétés. #2 Le volet rémunération Personnel statutaire La CFDT dénonce depuis plusieurs années, dans le cadre des exercices de notations, les effets néfastes en matière de déroulement de carrière d’une grille statutaire qui n’a pas évolué depuis 1992 : agents bloqués sur la position terminale, perspective de déroulement de carrière insuffisante, niveaux de qualification ne correspondant pas aux compétences acquises par les agents, allongement des carrières du fait des réformes des retraites successives, etc. La CFDT revendique une refonte de la grille statutaire afin de redynamiser le déroulement de carrière des agents statutaires. Personnel contractuel La dénonciation de l’accord a fait perdre aux cheminots l’équivalent de 67 millions de mesures salariales. Pourquoi ? Car de nombreuses mesures que comportait l’accord ont disparu. Au champ d’honneur des droits perdus : la création d’une prime d’ancienneté La CFDT avait obtenu que celle-ci soit calculée grâce à un pourcentage du salaire réel et qu’elle s’applique à l’ensemble des salariés, y compris à l’encadrement. La CFDT avait également obtenu un droit majeur avec cette prime, qui prenait en compte l’ancienneté cumulée des salariés dans l’ensemble des entreprises de la branche et pas seulement dans celle où le salarié travaille. Cette mesure donnait l’assurance à l’ensemble des salariés de la branche, y compris aux statutaires en cas de transfert, de conserver leur ancienneté en cas de mobilité choisie ou de transfert de leur contrat de travail vers une autre entreprise. Dans la recommandation patronale, la prime d’ancienneté est bien plus faible et se fait dans des délais plus longs. La CFDT revendique la création d’une prime d’ancienneté applicable à l’ensemble du personnel contractuel, y compris à l’encadrement, calculée sur des délais de séjour et des coefficients de majoration identiques à ceux du chapitre 2 du statut. #3 La reconnaissance de l’engagement des cheminots durant la crise sanitaire Depuis le début de la crise sanitaire, l’ensemble des cheminots, en production ou en télétravail imposé, a démontré son engagement en faveur du service public ferroviaire. Les agents ont assuré la production dans des conditions de sécurité sanitaire parfois défaillantes. Ils subissent encore aujourd’hui une dégradation importante de leurs conditions de travail en raison notamment des modifications de commande incessantes en lien avec les évolutions des plans de transport, des conditions d’hébergement et de restauration qui se sont, certes, améliorées grâce aux interventions répétées de la CFDT, mais qui les ont contraints à un isolement dans les chambres durant plusieurs mois. Le professionnalisme et l’engagement des cheminots n’ont pas été reconnus à leur juste valeur par l’entreprise et par l’État. Il est plus que temps que la direction témoigne d’une véritable reconnaissance aux agents. #4 L’accord salarial 2021 : la politique de la vache maigre n’a que trop duré ! Les négociations annuelles sur les salaires n’ont pas encore été programmées cette année par la direction. Le mauvais vent souffle déjà et l’entreprise risque – comme il était possible de s’y attendre – de se réfugier derrière la crise sanitaire pour justifier une 7e année de disette salariale. Le dernier accord salarial digne de ce nom date de 2014 ! Il est plus que temps d’en finir avec la politique d’austérité et de gel des salaires ! La direction de l’entreprise doit prendre en compte les revendications et les attentes légitimes des cheminotes et des cheminots. #5 La fidélisation des cheminotes et des cheminots L’ouverture à la concurrence impose désormais à la direction de fidéliser ses salariés en leur redonnant des perspectives claires et motivantes en matière de déroulement de carrière et de parcours professionnel. Les autres entreprises ferroviaires engagées dans la course aux appels d’offres commencent désormais à sortir du bois avec des propositions alléchantes en matière de salaire. Il est nécessaire que la direction reconnaisse à leur juste valeur les compétences, l’expertise, le professionnalisme des cheminotes et des cheminots ainsi que les contraintes et la pénibilité de certains métiers en accordant une revalorisation générale des salaires ! Save the date Rassemblement CFDT le mardi 14 septembre 2021 devant le siège de la SNCF. Venez porter avec nous ces justes revendications ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  21. Direction des Achats La CFDT ne soutient pas la casse des emplois ! Les élus ont été consultés lors du CSE du 8 juin sur le projet de réorganisation de la DAG. Pour la CFDT, cette dernière réorganisation n’a pour sens que la mise en place d’encore plus de productivité au détriment des 19 cheminots qui voient leurs postes supprimés et d’une nouvelle baisse du cadre d’organisation. Ce qu’il ressort de la consultation Après la mise en place des 4 x 5 % dans le cadre du plan de performance entre 2016 et 2020, c’est aujourd’hui 6 % de plus imposés aux agents. Cette réorganisation n’a pour but que de réduire les coûts en personnel ! Il est à craindre pour la CFDT qu’il n’y ait aucune volonté stratégique de la direction d’assurer la pérennité de la fonction achat au sein de la SA SNCF. La CFDT a émis les plus grandes réserves sur ce projet, compte tenu notamment des modalités non précises de repositionnement ou non des agents dont le poste est supprimé (risque de choix arbitraires), de l’augmentation de la charge de travail qu’engendrera la suppression des postes et de cette politique de réduction des coûts par la masse salariale, qui doit cesser. Ce que la CFDT a demandé Une évaluation des risques psychosociaux. Une présentation du suivi de la réorganisation une nouvelle fois en réunion CSE. Une application du GRH 0281 par décalage. Un suivi individuel des cas d’agents en CSSCT. Que retenir ? La CFDT Cheminots, comme d’autres organisations syndicales à l’exception de l’UNSA, se sont positionnées défavorablement sur ce projet, qui est inacceptable ! La CFDT Cheminots défendra toujours la sauvegarde des emplois. Vous constaterez les positions réfléchies de la CFDT Cheminots et nous vous invitons à nous rejoindre si vous partagez nos valeurs, pour défendre les salariés à nos côtés et être acteur syndical au sein de la DAG. Besoin de nous contacter ? Béatrice Buffard : béatrice.buffard@sncf.fr Laurent Dubreuil : laurent.dubreuil@sncf.fr Damien Perisset : damien.perisset@sncf.fr X Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  22. Télétravail La CFDT signe l’avenant La CFDT s’engage une nouvelle fois pour le télétravail en signant un avenant de révision pour CRM Services, filiale de SNCF. Cette pandémie a montré que le télétravail était une nécessité et un mode d’organisation du travail indispensable en perpétuelle évolution. C’est pourquoi la CFDT a participé aux négociations d’un nouvel avenant pour la société CRM Services. Cet avenant s’inscrit dans la continuité de l’accord relatif à la mise en place du télétravail signé le 28 mars 2018 et porte révision d’une partie de l’accord. Cette révision fait suite à l’information consultation réalisée le 12 février 2021 sur l’évolution des modes de travail et l’organisation du travail en présentiel et distanciel ainsi que sur l’aménagement des locaux de CRM Services CNIT, à laquelle les membres du CSE ont émis un avis favorable à l’unanimité. À partir de quand les salariés pourront-ils bénéficier de cet avenant ? Application de l’accord Cet accord s’applique à compter du lendemain de sa date de dépôt auprès de la DREETS géographiquement compétente (ex-Direccte) et prendra effet le 1er juillet 2021. Qu’est-ce qui change pour les salariés désirant faire du télétravail ? La durée Les salariés pourront maintenant avoir jusqu’à deux jours de télétravail par semaine. Ces journées sont déterminées d’un commun accord avec le hiérarchique et peuvent être modifiées, moyennant un préavis écrit d’au moins dix jours. Elles peuvent être modifiées en fonction des impératifs du service, moyennant un préavis écrit d’au moins cinq jours calendaires dans les conditions convenues avec le responsable hiérarchique. Pour qui ? Tous les collaborateurs de CRM Services, au collège cadre ou maîtrise, à temps plein ou partiel (alternants, stagiaires, contrats aidés ne sont pas éligibles). Formalisation du télétravail Lors de la signature de son avenant, le salarié pourra déclarer deux adresses pour son lieu de télétravail. Il lui sera ainsi possible de travailler dans un autre lieu que sa résidence principale (après avoir bien rempli les conditions d’assurance prévues à l’article 6.2 de l’avenant). Mise en place d’un Kit Mobilité équipement informatique Ce kit est modulable en fonction des besoins du télétravailleur et équivaut à une dotation de 150 € par agent (écrans, casques sans fil, pieuvre et pack clavier / souris sans fil). Participation ponctuelle Remboursement des frais engagés par le salarié pour la création de son espace télétravail (bureau, fauteuil, etc.) sur présentation de justificatifs d’achat dans la limite d’une somme globale de 100 €. Participation mensuelle Participation forfaitaire aux frais de 15 € nets. Une question ? Contactez-nous ! juridique@cfdtcheminots.org contact@cfdt-siege-voyages.fr Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  23. Chambéry, 11 juin 2021 Utilisation du téléphone portable professionnel & respect de la vie privée La CFDT fait condamner une nouvelle fois la SNCF Une entreprise a-t-elle le droit de saisir les téléphones portables professionnels de ses salariés ? Pas dans n’importe quelles conditions. C’est le jugement qui a été obtenu par la CFDT Cheminots de Chambéry. Par un jugement du 1er juin, le Conseil de prud’hommes de Chambéry a condamné la SNCF à payer des dommages et intérêts aux agents pour non-respect de la procédure de récupération des téléphones portables professionnels, exécution déloyale du contrat de travail et violation de la vie privée. Début 2019, des échanges entre collègues sur un espace de discussion privé sur WhatsApp sont révélés au management par l’un des membres du groupe de discussion. La direction engage une procédure disciplinaire et interpelle manu militari les quatre agents concernés devant leurs collègues et sur leur lieu de travail en présence d’agents la police ferroviaire. Dans un local professionnel à l’écart, les managers exigent la remise immédiate de leurs téléphones mobiles, sans leur donner la possibilité de récupérer ou d’effacer d’abord leurs données et documents personnels. Dans le même temps, les managers exigent que leur soient divulgués tous les codes d’accès à leurs sessions informatiques. La CFDT est intervenue à plusieurs reprises auprès de la direction pour faire respecter la loi en matière de respect de la vie privée et pour dénoncer les violations des chartes internes. Mais cette dernière est restée sourde, allant jusqu’à sanctionner les agents via le Conseil de discipline. Pire, l’ensemble des données personnelles, dont des photos de famille, a été effacé involontairement selon la direction. La CFDT a légitimement porté cette affaire en justice pour défendre les intérêts des salariés injustement sanctionnés et durement éprouvés moralement. Récemment, la CFDT avait fait condamner la SNCF pour harcèlement moral et discrimination d’un salarié, militant CFDT. La CFDT Cheminots de Chambéry se satisfait d’avoir été entendue dans ses demandes et regrette l’absence d’un dialogue social apaisé dans la région. Il convient à la direction de la SNCF de mettre en place les conditions d’une relation sociale respectueuses du droit individuel et des libertés fondamentales des cheminots. Pour le Syndicat national des cheminots et activités complémentaires, la judiciarisation des conflits en cours entre les salariés et une organisation syndicale progressiste comme la CFDT est un baromètre sérieux de la détérioration du climat social à la SNCF, en proie à de profondes réorganisations. Je télécharge le communiqué de presse local en cliquant ici Afficher l’article complet
  24. Dans ce numéro Spécial contractuels : la CFDT agit pour gagner des droits pour tous les cheminots ! #1 Focus sur la nouvelle équipe nationale #2 Le verdissement du ferroviaire #3 Bientôt retraité : comment rester en contact avec mon syndicat ? Je télécharge le magazine en cliquant ici http://www.cfdtcheminots.org/wp-content/uploads/2021/06/Site_01_2021_CDF_62.jpg Afficher l’article complet
  25. Focus sur La plénière du CSE de mai Toujours pas de nouveaux recrutements depuis le début de l’année au Technicentre de Paris Masséna. Quatre candidats à la maintenance et quatre à la manœuvre – sous réserve de satisfaire à la visite médicale – pourraient être recrutés ces prochains mois. En attendant, les deux équipes ont cumulé plus de 350 heures supplémentaires en avril. En prévision de l’arrivée du train de nuit Paris Tarbes fin 2021, 32 ASCT seront recrutés (19 à l’EIGS, 12 sur PAZ et un à Limoges). Intercités discute des parcours pro’ avec TER Occitanie et Centre-Val de Loire afin de recruter des ASCT de ces régions. La CFDT Cheminots, attachée aux parcours professionnels, surveillera de près ces recrutements et poussera pour que tous ces ASCT soient issus de TER et non de recrutements externes ! Un acquis CFDT La DRH s’est réengagée à faire bénéficier les agents en détachement à la Direction Intercités entre février et mars d’un dispositif équivalent aux titres-restaurant. Ce qu’il faut encore retenir Intercités a embauché six alternants. Malgré la crise Covid, environ 50 % des formations ont eu lieu, même si la part des femmes a eu tendance à diminuer. Vichy Agression d’un ASCT Le 29 avril, l’ASCT du train 5979 a été violemment agressé par un individu en gare de Vichy. L’agresseur a été arrêté et condamné à un an de prison en comparution immédiate. Dans cette situation, la région AuRA mettait en place des cellules de réactivité. Ce dispositif permettait de revenir sur les événements et de réfléchir, partenaires sociaux et direction, dans le but d’éviter que cela ne se reproduise et de s’assurer que les réponses à l’agression d’un agent étaient adaptées. La CFDT revendique la mise en place d’une cellule de réactivité sur le périmètre du CSE IC. Trains de nuit De nouvelles lignes ? Dans le sillage de l’inauguration du train de nuit Paris > Nice, le ministère des Transports a publié une Étude du développement de nouvelles lignes de trains d’équilibre du territoire (TET) préconisant la création de plusieurs lignes de trains de nuit et de TET de jour. Quelles sont les lignes de jour ? Lille > Nantes via Rouen. Metz > Lyon > Grenoble. Orléans > Clermont-Ferrand > Lyon. Prolongement de la desserte actuelle Bordeaux > Marseille jusqu’à Nice. Toulouse > Lyon. Ces annonces sont une bonne nouvelle, mais la loi impose qu’à partir de 2024, toute nouvelle offre conventionnée doive faire l’objet d’un appel d’offres. Covid-19 Le point La direction refait ses stocks de masques en prévision de l’assouplissement du télétravail à partir du 9 juin. Ce retour ne sera pas massif, mais très limité dans un premier temps. Les modalités exactes de reprise sont attendues. Bilan La CSSCT de la Direction Intercités Nouvelle convention, nouveau projet de desserte : la charge de travail est plus que préoccupante dans de nombreux services. Elle est déjà difficilement absorbable alors que les agents sont en télétravail et donc plus productifs. L’effectif de la CPS n’est pas suffisant Fin mai, le renfort dans le service négocié par la CFDT n’avait toujours pas reçu tous les outils pour travailler. Les agents sont de bonne volonté, compétents, et ne comptent pas leurs heures, mais avec l’arrivée des congés protocolaires, la situation devient explosive. Les outils Hastus et Odeon Ils vont révolutionner la manière de travailler des équipes de la Direction des opérations (CPICP, CPAS, CSIC, escale, etc.). Ces deux outils doivent en remplacer 10 autres. Un déploiement prévu pour le SA 2023 C’est un calendrier très court et l’entreprise travaille à des plans de secours, y compris la possibilité de prolonger certains outils historiques. Intercités s’est greffé à TER pour le développement d’Hastus (logiciel Oscar). La marge de manœuvre pour adapter l’outil à nos besoins est réduite (volume de 100 jours de travail). L’outil Odéon rames (outil opérationnel) est en cours de développement. La CFDT rappelle que le déploiement des nouveaux outils ne doit pas être prétexte à des suppressions de postes. La machine ne remplacera jamais l’instinct du programmeur ! Nous souhaitons bonne continuation à Céline Bouvet, DRH Intercités jusqu’au 1er juin et saluons l’arrivée de sa remplaçante, Sophie ARIZA-GRYNBLAT. Je télécharge l’Actu’IC #9 en cliquant ici Afficher l’article complet
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