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  1. La CFDT, reçue par la Direction du Matériel La CFDT Cheminots a été reçue en audience à la Direction du Matériel le 10 mars dernier. Cette audience a été l’occasion d’aborder plusieurs points : contractuels, flex office et télétravail. Nos revendications. Contractuels à temps partiel Ils ne peuvent pas prétendre au forfait en jours (FJ) réduit sans impact pécuniaire. La CFDT a demandé l’octroi d’une compensation financière sous forme de prime équivalente à la monétisation des RQ dont ils ne peuvent pas bénéficier s’ils ne passent pas au FJ réduit, car contraints de rester à temps partiel s’ils ne veulent pas subir de contrainte financière et s’ils souhaitent surcotiser pour la retraite. Les contractuels seront de plus en plus nombreux. Il n’est pas acceptable que ces collègues qui seront en temps partiel subissent un manque d’équité vis-à-vis de leurs collègues au statut et au FJ réduit qui, pour la même charge de travail, bénéficieront de quelques jours de repos supplémentaires et monétisables. La Direction du Matériel a renvoyé cette question au Groupe. La CFDT Cheminots porte cette revendication au niveau du GPU ! Flex office & télétravail À la suite de la crise sanitaire, de plus en plus d’agents souhaitent télétravailler. La question de l’organisation et du sens donné au travail se pose. Pour la Direction du Matériel, un poste fixe ne répondrait plus aux besoins. Les entités demandent à fonctionner autrement et à pérenniser le télétravail, même si les économies financières liées au gain de surface ne sont pas à négliger. La CFDT rappelle trois nécessités Surveiller le temps de connexion et la durée du travail pour tous. Attention à ne pas laisser les agents prendre un risque conscient ou inconscient d’avoir un déséquilibre vie personnelle et vie professionnelle, surtout pour les agents au FJ. Un même suivi que celui fait sur Campra sur les autres périmètres du Matériel où ce serait développé, avec la même analyse fine des besoins des agents et de la spécificité des postes concernés. Le respect de la qualité de vie au travail doit rester une priorité. La direction confirme que le but est que la démarche soit uniforme sur les autres périmètres. Rassurer les agents et prévoir les organisations en conséquence. La direction souhaite lever les inquiétudes. Elle a prévu une marge permettant de s’en assurer (bureaux, salles, box, etc.), mais elle a le regret de ne pouvoir lever cette inquiétude sans la preuve par l’expérience. Que retenir ? La CFDT est dans la construction du changement dès lors qu’il est porteur de progrès pour tous. Elle travaille pour que des solutions soient proposées dans une logique gagnant-gagnant, notamment pour les mobilités Province > Île-de-France. Équipement en télétravail Le télétravail a été mis en place pour la plupart des agents dans le cadre de la crise sanitaire, donc hors avenant au contrat de travail. La fourniture de matériel est cadrée par l’accord télétravail On constate que la majorité des agents n’a pas recours aux 100 € qui sont prévus dans l’accord. Il en est de même pour la demande d’attribution des écrans. Un guide du manager est en cours de rédaction, prenant en compte les retours d’expérience afin de permettre d’aider les managers pour généraliser les avenants à tous les agents qui en font la demande. La CFDT demande l’ouverture d’une négociation pour améliorer les dispositions de l’accord sur le télétravail. Pourquoi ? Pour permettre aux agents d’avoir plus de poids pour choisir et accéder au télétravail. Pour une meilleure prise en charge des frais d’installation des postes à domicile, un amortissement des frais de consommables et une redistribution des économies générées par l’entreprise. Pour une mise à jour des pratiques managériales et des relations dans les collectifs. Afin de permettre un véritable droit à la déconnexion aux agents. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  2. La CFDT vous donne la parole Mis en œuvre depuis cet automne, le projet supply chain modifie substantiellement le fonctionnement de la Direction d’Infrarail. Ce projet a fait l’objet d’une concertation spécifique et a été présenté en CSE de la Zone de production Sud-Est. Une expertise a été votée par les différentes organisations syndicales représentatives. La délégation CFDT Cheminots n’a pas emis un avis favorable à cette expertise. Pourquoi ? La direction a fait le choix de la transparence et du dialogue social en amont du projet en mettant en place une concertation spécifique de projet avec les organisations syndicales. Une expertise est onéreuse et n’apporte souvent pas d’éléments supplémentaires à la bonne connaissance du projet. Les cabinets d’experts ne sont pas les vrais experts en cas de mise en place d’un projet. Les vrais experts, ce sont les cheminots, les vrais experts, c’est vous ! Sur la base de ces constats, la CFDT n’a pas pour autant abandonné le projet et pense que des évolutions positives sont possibles. La CFDT a rencontré à deux reprises le directeur et le DRH d’Infrarail en audience en complément des autres réunions programmées à l’initiative de la direction (bilatérales, tables rondes, etc.). Téléchargez le questionnaire interactif en cliquant ici Téléchargez-le, remplissez-le sur votre ordinateur et envoyez-le-nous par mail à : Fabrice Marc (fabrice.marc@reseau.sncf.fr) ou Fabrice Chambelland (fabrice.chambelland@cfdtcheminots.org) Afficher l’article complet
  3. Dématérialisation Les élus CFDT SA SNCF vous informent Un projet économique avec des conséquences sur les salariés des agences paie & famille, les ayants droit et les retraités… Malgré plusieurs réunions de concertation engagées en amont et face à une direction arc-boutée, une expertise a tout de même été diligentée par les élus du CSE de la SA SNCF. Pour la CFDT Cheminots, deux risques évidents demeurent Une fracture numérique évidente pour les ayants droit et les retraités. Des conséquences sur les emplois des agents des agences paie & famille et de nombreux risques psychosociaux à la clé. Un retour d’expertise présenté lors du CSE SA SNCF du 11 mars dernier Ce rapport a conforté nos craintes ! La question de la fracture numérique est clairement minimisée par la direction, qui s’appuie sur des statistiques généralistes sans focus spécifique sur la population cheminote. Comme la CFDT l’avait demandé, les ayants droit et les retraités auraient dû être sollicités. Pour la CFDT, la dématérialisation devrait se faire sur la base du volontariat, comme ce fut le cas pour le bulletin de paie dématérialisé. Peu de perspectives d’emplois pour les agents des APF, qui verront leurs postes supprimés. Les entretiens exploratoires ont trop souvent une seule issue possible : la paie ! Ce projet va trop vite pour leur laisser d’autres alternatives. Les cadres d’organisation avant-après par agence n’ont pas été présentés aux élus. L’analyse de la charge de travail semble très mal estimée et en totale contradiction avec les résultats de l’expertise. Les estimations de l’expert sont issues directement des retours des agents. La non prise en compte du fait que de nombreux agents des APF ont déjà subi des réorganisations et qu’il est difficile de se réorienter une nouvelle fois dans un temps aussi court. À l’issue de ce retour d’expertise et de la consultation sur ce projet, la CFDT Cheminots a demandé le report de la mise en place du projet avec prise en compte de ses revendications. Devant le déni de ces éléments, la direction a tout de même souhaité maintenir le process de consultation engagé. Les élus CFDT marquent une vive opposition au projet puisque de nombreuses revendications légitimes issues de demandes d’agents actifs ou retraités ont été balayées du revers de la main par la direction. En détail Où en est-on aujourd’hui de nos revendications et des réponses de l’entreprise ? #1 LA FRACTURE NUMÉRIQUE CFDT Cheminots Les nouveaux outils digitaux ne sont pas à la portée de toutes et tous, pour plusieurs raisons : peu d’aisance dans l’utilisation ou tout simplement la non-possession de matériel adéquat. La proposition faite d’un centre d’assistance téléphonique n’est pas pleinement satisfaisante pour la CFDT. Pour ceux dont l’utilisation de l’outil paraît complexe, nous demandons que les FC en format papier soient maintenues à la demande des agents durant une période donnée. La CFDT entend que la digitalisation se fasse sur la base du volontariat. Direction SA SNCF Cette solution n’est pas envisageable. CFDT Cheminots Pour ceux qui ont plus de facilités avec les outils digitaux, mais qui ne possèdent pas de matériel informatique adapté (PC, smartphone, imprimante, etc.), la CFDT demande un accompagnement financier pour s’équiper. En effet, les économies escomptées par le passage au numérique doivent être en partie fléchées vers les ouvrants droits actifs et retraités. Direction SA SNCF Demande refusée. CFDT Cheminots Une cellule d’appui doit être conservée pour les ayants droit en rupture numérique afin de continuer l’édition de facilités de circulation en papier. Direction SA SNCF Demande acceptée en partie. CFDT Cheminots Néanmoins, cette cellule doit être correctement dimensionnée et mise en œuvre en fonction du choix issu du volontariat des retraités et ayants droit. Direction SA SNCF Demande refusée. #2 L’EMPLOI DU PERSONNEL DES APF CFDT Cheminots Le fléchage d’une partie des économies vers l’accompagnement des situations individuelles : des dispositifs qualifiants et certifiants, mais également des dispositifs d’acquisition de connaissances doivent être au cœur de l’accompagnement mis en œuvre en privilégiant des solutions sur le bassin géographique. Direction SA SNCF Demande acceptée. CFDT Cheminots La mise en place par anticipation d’un groupe de suivi à durée indéterminée des situations individuelles. Direction SA SNCF Demande acceptée. CFDT Cheminots Il est urgent de réactiver les passerelles inter-SA pour apporter une priorité sur des postes issus des reclassements. Direction SA SNCF Entretiens exploratoires en cours et appui des ATM. CFDT Cheminots Le fléchage des reconversions principalement vers l’activité paie montre que le processus n’est pas encore allé au bout. CFDT Cheminots L’application du GRH 00281 pour ceux qui rentrent dans son cadre d’application, avec la possibilité du « par décalage » faciliterait les reclassements : « les agents du même établissement, non concernés par les conséquences des mesures d’adaptation et d’évolution de l’emploi, mais qui seraient prêts à un départ volontaire permettant, par décalage, d’élargir les opportunités de repositionnement des agents concernés par ces conséquences, bénéficient des dispositions de ce référentiel ». Direction SA SNCF Demande refusée. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  4. Intéressement : année blanche La CFDT Cheminots demande une audience pour défendre vos intérêts ! Le 10 mars dernier, à l’occasion du comité de suivi des accords d’intéressement, la CFDT a découvert en séance que les directions Groupe et Gares & Connexions avaient décidé, sans concertation avec les organisations syndicales signataires, que l’accord d’intéressement SNCF Mobilités ne pouvait plus s’appliquer aux salarié·e·s de Gares & Connexions. L’intéressement a été mis en place grâce à la CFDT Cheminots. Elle a été négociatrice et signataire des trois accords initiaux (SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau). La direction de Gares & Connexion a pris une décision sans consulter les signataires. Pourtant, les dispositions de l’accord le permettaient. La CFDT conteste cette vision du dialogue. Elle alerte sur le principe d’iniquité entre salarié·e·s au sein du Groupe public unifié qu’instaure cette décision. C’est une question de valeur qui semble n’interroger que la CFDT… Qu’en est-il vraiment ? Pendant que la direction se gargarise du montant de la gratification exceptionnelle (GRATEX) versée aux salarié·e·s de Gares & Connexions arguant du fait que celui-ci est supérieur à l’intéressement de SNCF Voyageurs, la CFDT décrypte le mécanisme et les conséquences de la substitution de l’intéressement au profit de cette GRATEX pour les salarié·e·s de Gares & Connexions. 341 euros de GRATEX en lieu et place de l’intéressement SNCF Voyageurs : des salariés gagnants ? Pas vraiment, puisque les 341 euros seront versés sur le salaire. Ils seront donc soumis aux charges sociales et à l’impôt sur le revenu avant de pouvoir être reversés par les salarié·e·s qui le souhaitent sur leur PEG. Par exemple, pour les salariés de FRET SNCF, les critères de l’intéressement ont été revus pour se limiter au périmètre de la SAS. La CFDT estime que ce principe pouvait s’appliquer au périmètre de la SA Gares & Connexions et aurait permis d’aboutir à un intéressement de 384 euros pour les salariés (non soumis à cotisations et non imposable si placé sur PEG). Que retenir ? Au cours des négociations avec les organisations syndicales représentatives à Gares & Connexions pour la mise en place de cette GRATEX, les négociateurs – qui ne sont pas de la CFDT – n’ont visiblement pas été au bout de leur réflexion. La CFDT relève que l’obligation fixée pour les agents d’avoir été présents au moins trois mois au sein de Gares & Connexions pour prétendre au versement du prorata de la GRATEX pénalise les agents en mobilité interne qui auraient été intégrés au cours du dernier trimestre. Alors que la direction et certaines organisations syndicales misent davantage sur la forme et l’affichage, la CFDT s’attache au fond et à la préservation des droits et des intérêts des salariés. La direction n’ayant pas dénoncé l’accord d’intéressement SNCF Voyageurs, la CFDT revendique la continuité de son application à Gares & Connexions. Les salariés peuvent donc légitimement y prétendre, en sus de la GRATEX ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  5. La CFDT conforte & améliore sa proposition d’aide à l’accession à la propriété pour les cheminots Les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) sont claires et éloquentes : le logement demeure le premier poste de dépense des ménages français et les cheminots n’échappent pas à la règle. C’est fort des actions qu’elle a menées tant au niveau national qu’au niveau du GPU SNCF que la CFDT a travaillé à l’élaboration d’une offre logement équilibrée et balayant tout le spectre des besoins des cheminots. La loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ÉLAN) qui vient bouleverser la gestion future des parcs locatifs engendrera une baisse de l’offre de logements pour les cheminots. La CFDT Cheminots a coconstruit avec l’entreprise une série de mesures Proposer des compensations en matière d’offres de logement pour les cheminots, notamment avec la mise en place de conventions avec d’autres bailleurs sociaux (Paris Habitat, etc.). Construire une offre d’accession à la propriété pour tous les cheminots, sans condition de ressources. Cette offre inédite d’aide à l’accession à la propriété pour tous se présente sous la forme d’une proposition de prêt à taux zéro cumulable avec le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) proposé par l’État en collaboration avec SOCRIF / SOFIAP, partenaire financier historique des cheminots. La bonne nouvelle Ce montant qui s’élevait à 30 000 euros en 2020 pour les cheminots vivant en Île-de-France a été porté à 40 000 euros jusqu’au 31 décembre 2021, comme revendiqué et porté par la CFDT Cheminots ! La CFDT continuera son travail revendicatif afin d’élargir ce dispositif aux territoires de province. Les trois points à retenir Sans condition de ressources. Cumulable avec le PTZ de l’État. Prêt à taux zéro jusqu’à 40 000 €. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  6. Un exercice marqué par la crise et par l’engagement des cheminots Les résultats de l’intéressement sont marqués par les impacts de la crise Covid. Pourtant, si certains indicateurs ont été atteints, c’est bien grâce à l’engagement et au travail des cheminotes et des cheminots. Explications. Intéressement 2018 à 2021 (non imposable si placé sur PEG) SA 2021 2020 2019 2018 SNCF 317 euros 323,21 euros 274,09 euros 477 euros SNCF Voyageurs 266 euros 239,75 euros 192,92 euros 401 euros FRET 285 euros – – – SNCF Réseau 341 euros 267,97 euros 174,94 euros 350 euros Prime exceptionnelle (imposable) SA 2021 2020 2019 2018 Gares & Connexions 341 euros – – – Le critère se rapportant à la marge opérationnelle* est le plus contraignant dans le calcul de l’intéressement. En 2020, la direction se retranchait derrière le conflit des retraites pour justifier de la diminution de l’intéressement. En 2021, c’est la crise sanitaire qui est évoquée. Pourtant, comme le soulignait le président de la SNCF à la présentation des résultats financiers, c’est bien l’investissement des cheminot·e·s qui a permis à l’entreprise résister à cette crise. Pour la CFDT Cheminots, la reconnaissance de cet investissement doit se traduire par des actions concrètes et ne pas se limiter à des effets d’annonces. La CFDT a été l’organisation syndicale leader pour la conclusion de l’accord d’intéressement en juin 2015 et a agi pour intégrer 50 % de critères sociaux qui permettent d’atteindre les montants d’intéressement de cette année. À la rédaction de ces accords, la direction estimait que l’intéressement permettrait aux cheminot·e·s de percevoir environ 1 200 euros sur trois ans. Nous sommes loin du compte ! La CFDT revendique donc l’attribution d’une prime exceptionnelle permettant aux cheminot·e·s de percevoir la juste rétribution de leur investissement. L’entreprise ayant fait le choix de verser une prime exceptionnelle de 341 euros aux agents de Gares & Connexions en lieu et place de l’intéressement, la CFDT demande l’extension du principe d’une prime exceptionnelle à tous les cheminot·e·s de toutes les SA pour atteindre les 400 euros pour toutes et pour tous. Focus sur les montants bruts 2021 SNCF : 317 euros Les cheminots de la SA SNCF voient leur intéressement diminuer, alors même que l’entreprise poursuit sa politique de productivité au travers de la diminution des effectifs sans se soucier des répercussions sur la charge de travail de ceux qui restent. SNCF Voyageurs : 266 euros Les cheminots de la SA Voyageurs se voient attribuer près de 27 euros de plus par rapport à l’année dernière. 27 euros pour ceux qui ont assuré la production pendant les confinements et permis à l’entreprise de maintenir son activité sur le transport de voyageurs avec des conditions de travail inacceptables, notamment durant les RHR… L’impact de la crise sanitaire sera plus que jamais ressenti comme une injustice par ceux qui étaient en première ligne ! SNCF Réseau : 341 euros Les cheminots de la SA Réseau perçoivent 73 euros de plus par rapport à l’année dernière. La CFDT Cheminots fait le constat que les cheminot·e·s de SNCF Réseau se sont largement mobilisés pendant la crise sanitaire. La direction a augmenté significativement le volume de travaux du fait de la diminution des circulations. Les agents de SNCF Réseau ont répondu présents, acceptant de travailler dans des conditions dégradées en l’absence de solutions de restauration pendant leurs déplacements. FRET : 285 euros Les agents de la SAS FRET perçoivent 45 euros de plus par rapport à l’année dernière. La encore, pour la CFDT Cheminots, c’est scandaleux au regard de la politique de productivité initiée par la direction et les centaines d’emplois supprimés. Gares & Connexions : prime exceptionnelle de 341 euros Pour les agents de Gares & Connexions, la direction estime que l’accord d’intéressement de la SA Voyageurs ne peut plus s’appliquer à la SA Gares & Connexions. Elle a fait le choix d’attribuer une prime exceptionnelle à ces agents. Le montant de cette prime, après cotisations et impôts, serait, selon la direction, équivalent au montant net de l’intéressement Voyageurs. Pour la CFDT Cheminots, ce choix n’est pas neutre pour les cheminot·e·s en raison du caractère imposable de cette prime et du fait qu’elle ne fera pas l’objet d’un versement automatique sur le PEG. Cette solution pose un problème d’équité. Et après 2021 ? Les efforts des salariés doivent être récompensés : la CFDT exige la révision des critères d’attribution. Le versement sur PEG L’accord PEG prévoit le fléchage de l’intéressement sur l’un des quatre fonds communs de placement d’entreprise. Si l’agent place tout ou partie de sa prime d’intéressement sur le PEG dans le cadre de ces fonds, un abondement de 30 % du montant versé sera crédité en sus sur ce compte (soit entre 80 et 102 euros supplémentaires, selon les cas). Attention : à défaut de réponse au bulletin d’option avant la date indiquée, l’intéressement sera placé automatiquement sur PEG. ——————————– *La marge opérationnelle (MOP) ou marge d’exploitation correspond au rapport entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires. Ce ratio indique la performance économique avant prise en compte du résultat financier, des impôts, et des événements exceptionnels. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  7. Évolution de la formation Les actions & les revendications de la CFDT La CFDT a participé à une deuxième bilatérale concernant l’évolution de la formation aux métiers de la SA Réseau. Le projet consiste à regrouper en trois grands centres – Nanterre, Lyon-Saint-Priest et Bordeaux – l’ensemble des unités de formation Maintenance & travaux (UF) et les centres de formation de la Circulation ferroviaire (CFCF). Quels sont les objectifs affichés ? Industrialiser et moderniser la formation. Faire ainsi bénéficier chaque agent d’une formation métier par an d’ici 2026. Digitalisation des relevés de notes, attestation de formation et outils de planification pour être compatibles à chaque métier et moins lourds à réaliser. La mise en service de ces centres de formation est prévue pour 2023. Ils devront offrir – en plus des simulateurs et autres salles de cours – un service complet de logement et de restauration sur site et seraient gérés par un prestataire pour le choix duquel un appel d’offres est en cours. Oui, mais… Entre la théorie et la pratique, il y a un monde et des revendications portées par la CFDT ! Le projet consiste aussi à faire des économies et de la productivité. La direction annonce vouloir atteindre moins 60 équivalents temps plein d’effectif disponible principalement sur les fonctions d’appui et les lignes managériales. Les sept revendications de la CFDT Il n’est pas question de laisser un seul agent sans solution de reclassement ! Les reclassements doivent être anticipés et accompagnés. L’application du GRH 0910 pour le personnel des UF et CFCF actuel doit être systématique et immédiate. Or, ces dispositions ne sont pas appliquées partout, notamment au CFCF de Nancy. Ce n’est pas acceptable ! Il n’est pas possible de faire des économies sur la formation. C’est une brique essentielle à nos métiers, à notre culture sécurité, aux besoins de formations initiales et de perfectionnements. Il faut privilégier la proximité et la diversité. Des moyens (FE et / ou ASFP) doivent être déployés dans les établissements pour compenser ces fermetures d’UF et de CFCF. Des évolutions sont nécessaires au regard de l’augmentation des événements sécurité. Mais cela doit se faire en tenant compte du potentiel humain. Il y a donc nécessité à investir. En effet, à ce jour, il y a moins de la moitié des besoins en formatrices ou formateurs identifiée et des offres de postes doivent être établies et diffusées deuxième semestre 2021. Pour autant, il est déjà certain que la majorité des actuels formatrices et formateurs ne souhaite pas intégrer les futurs centres, pour la plupart loin de leur bassin de vie. Il faut une valorisation de ces postes. La difficulté à recruter dénote un manque de reconnaissance des métiers de la formation. Ces fonctions mériteraient, en effet, d’être valorisées en dehors de l’attribution de primes non liquidables et notamment lors des exercices de notations. La contribution à la formation doit être intégrée dans un parcours professionnel, choisie et reconnue pour la valeur qu’elle a et qu’elle génère en matière de connaissances et de transmission. Le constat est tellement vrai que sur certains métiers (signalisation mécanique, caténaire, SE, etc.) la pénurie de volontés conduira inexorablement l’entreprise à maintenir les UF opérationnelles au-delà de l’ouverture des centres où… il n’y aura pas assez de formateurs. Les conditions d’organisation et de gestion horaire doivent être intégrées Contrairement à ce que prévoit la direction, il ne doit pas y avoir de cours les lundis matin et vendredis après-midi. Les personnes doivent se voir attribuer un régime établissement, un forfait en jours et non un régime siège comme elle l’envisage. La préparation des cours doit pouvoir se faire en télétravail. Des logements doivent être mis à disposition pour l’ensemble des agents qui le souhaitent. Des facilités de retour dans leur région d’origine doivent être organisées. Les délais d’acheminement des apprenants, la durée de leur déplacement et l’impact que cela peut avoir sur leur équilibre vie pro’ / vie perso’ doivent être évalués et intégrés. Et après ? Bien que les formations courtes (un à deux jours) soient toujours prévues être dispensées en établissement, la CFDT souhaite que les agents apprenants n’aient pas à subir les conséquences de ces décisions au-delà du strict nécessaire et que leurs contraintes soient prises en compte. Pour la CFDT, une fois encore, le pilier humain plébiscité dans la communication de l’entreprise ne semble pas être au cœur du projet. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  8. La CFDT appelle à la grève Le 19 février, la CFDT était reçue en DCI à la suite de la mise en place du Plan RH Sûreté communiqué dans le Flash Com le 12 février. La CFDT a alerté la Direction de la Sûreté de l’iniquité de ces mesures. Les agents de province ont eux aussi de nombreuses contraintes, que ce soit en matière de logement ou de transport. Nos revendications par collège Pour la CFDT Cheminots, chaque salarié de la SUGE est impacté, quelle que soit sa qualification et sa fonction ! Collège exécution L’indemnité de sujétion SUGE opérationnelle pour les agents de province. Collège maîtrise Attribution de l’indemnité de sujétion SUGE opérationnelle pour les ADPX. Collège cadre Attribution de l’indemnité de management fixe mensuelle pour les adjoints CUO. Les ADPX alternant tâches administratives et de terrain sont souvent les roues de secours opérationnelles face aux manques d’effectifs. Les adjoints CUO, via la délégation de pouvoirs, ont le même niveau de responsabilité que les CUO et pourtant aucune mesure n’est fléchée pour eux alors que leurs N-1 et les DPX sont eux éligibles à l’indemnité de management… La CFDT appelle à une mobilisation générale ! Ce préavis couvre les dates du mercredi 10 mars à 5h00 au mercredi 7 avril à 5h00. Nous souhaitons une forte participation tous les jeudis. Les modalités d’action vous seront communiquées ultérieurement. Les agents peuvent faire grève La journée entière. Demi DJS à la prise de service (3h59 pour une journée de 8h00 ou 3h52 pour une journée de 7h45). 59 minutes à la prise de service. N’oubliez pas de transmettre vos D2I, le délai étant de 48 heures avant le jour de grève. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter vos représentants CFDT. Je télécharge l’appel à la grève en cliquant ici Afficher l’article complet
  9. Journée internationale des droits des femmes La CFDT fait le point En 1977, les Nations unies ont officialisé la Journée internationale des droits des femmes. C’est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes et notamment sur la réduction des inégalités par rapport aux hommes ou sur les problématiques des violences faites aux femmes. Alors que la direction vient de consacrer un Temps réel à l’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes, se félicitant des bons scores obtenus par les cinq SA du Groupe, la CFDT Cheminots appelle à la vigilance. Oui, les scores obtenus sur l’indice de l’égalité professionnelle sont en progression. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt ! C’est par un artifice que les SA de la SNCF ont amélioré leur score ! Les années précédentes, le score de la SNCF plafonnait à 78, soit juste trois points au-dessus du minimum requis. Alors, comment expliquer ce bond ?! La direction a mis en œuvre l’une des propositions de la CFDT de mettre en place des mesures spécifiques de rattrapage salarial après maternité dans le cadre de la négociation du nouvel accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité. La CFDT pourrait s’en féliciter… Mais la direction a retenu cette proposition de notation hors compte ou d’augmentation moyenne pour les contractuelles que pour le seul exercice 2020 et ne l’applique qu’aux femmes en congé maternité durant l’exercice de notation et non pas à toutes les femmes en congé maternité au cours de l’année. Cette demi-mesure crée des inégalités et ce, d’autant que l’on ne choisit pas la date à laquelle son enfant va naître ! La CFDT continuera à se battre pour que cette mesure soit intégrée dans un futur accord au profit de toutes les femmes en congé maternité au cours d’une année ! Où en est le renouvellement de l’accord sur l’égalité professionnelle et la mixité du groupe SNCF ? L’accord précédent est venu à échéance fin 2019. Des négociations ont été engagées en 2019, mais elles ont été interrompues par la direction. Fin 2020, reprise des négociations avec un objectif affiché de signature en 2020. Après cette annonce, la direction a interrompu une nouvelle fois les négociations. La CFDT Cheminots ne comprend pas cette stratégie de stop and go qui interroge sur la volonté de la direction de s’emparer du sujet. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  10. Déploiement des APS au sein des activités voyageurs Le grand chamboulement des métiers GU / GA / GM Plusieurs projets en lien avec le déploiement de nouveaux logiciels d’ordonnancement et de planification avancée (APS) sont en cours au sein des activités voyageurs : GOAL pour Voyages, OSCAR pour TER et POGS pour Transilien. Demande d’audience CFDT. Le contenu ainsi que le degré d’avancement de chacun d’entre eux ont fait l’objet de différentes présentations organisées par chacune des activités. Ces dernières ont permis d’obtenir un certain nombre de réponses aux questions inhérentes à ces nouveaux outils. La CFDT pose néanmoins le constat que les éléments présentés se sont concentré de manière quasi essentielle sur l’architecture technique de ces nouvelles applications informatiques. La CFDT Cheminots agit pour les agents Les volets RH et sociaux n’ont malheureusement pas pu être abordés de manière précise et détaillée, alors que c’est pourtant sur eux que se concentrent les attentes et les inquiétudes des agents gestionnaires d’utilisation (GU), gestionnaires d’activité (GA) et gestionnaires des moyens (GM). Une demande d’audience a été posée Objectif : obtenir les réponses attendues sur les volets RH et sociaux inhérents à ces projets. Les principaux sujets pointés par la CFDT : trajectoire GPEC en lien avec ces nouveaux outils incluant une vision prospective des volumes et de la répartition des emplois sur le territoire des métiers de la GU, GA et GM ; impacts des APS sur les contours des métiers de la GU, GA et GM et sur les interfaces avec les autres métiers de la SA Voyageurs ; formation aux nouveaux logiciels et accompagnement de la montée en compétences des agents actuellement en poste ; évolutions potentielles des profils de recrutement sur les métiers de la GU, GA et GM ; impacts de ces nouveaux logiciels en matière d’augmentation des niveaux de responsabilité et de la charge mentale des agents ; modifications potentielles du CO des différentes entités ; enjeux liés à la transversalité de ces nouveaux outils entre les différentes activités de la SA Voyageurs. Des impacts et des bouleversements évidents La mise en place d’un outil APS dans une entreprise a pour objectif clair de réduire les coûts de production. Ces nouveaux outils auront clairement des répercussions Pour les agents assurant la production pour qui ces nouveaux outils vont induire une gestion du personnel déshumanisée et optimisée par un algorithme. Pour les agents GU / GA / GM pour qui les APS vont clairement venir chambouler les pratiques professionnelles et réinterroger les contours des métiers. Les APS, c’est quoi ? L’acronyme APS signifie en anglais Advanced Planning and Scheduling, ce qui peut se traduire en français par système d’ordonnancement et de planification avancée. Les APS sont des outils de planification, qui ont pour objectif d’optimiser les capacités et les ressources (personnel, matériel roulant, etc.) par rapport à la charge de travail et aux activités de la SA Voyageurs. Suivant les paramètres et les contraintes qui seront paramétrés dans l’outil, les APS permettront de simuler et de modéliser plusieurs hypothèses afin d’optimiser la production : montage des journées de service et notamment des roulements des agents et du matériel roulant. Les APS sont également des outils de décision qui peuvent être utilisés afin de répondre à des enjeux stratégiques pour la SA Voyageurs. À titre d’exemple, la demande d’une autorité organisatrice de mobilités (AOM) d’adapter le plan de transport pour un festival ou de l’événementiel pourra ainsi être modélisée très rapidement. Les APS pourront également être utilisés pour construire la réponse à un appel d’offres d’un service de transport ferroviaire de voyageurs. La CFDT saura défendre les intérêts des agents face à l’arrivée de ces logiciels ! Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  11. La CFDT assume pleinement ses responsabilités et défend les agents de Fret SNCF Confrontée à un contexte particulier lié à la crise sanitaire et économique, mais également au plan de relance du fret ferroviaire qui devrait accompagner une reprise de l’activité espérée pour 2023, la Direction de la SAS Fret a présenté au CSE du 25 février un texte unilatéral, la FR60001, qui prévoit des mesures de soutien à la mobilité des agents de la SAS Fret. Ce texte vient compléter pour la période 2021-2022 les dispositifs existants actuellement au niveau du Groupe Le GRH 00281 (règlement sur les départs volontaires). Le GRH 00910 (dispositif d’accompagnement de la mobilité résultant des mesures d’organisation et d’évolution de l’emploi). Cette FR se substitue ainsi à la MRH00201, plus communément appelée dispositif compétences, dont elle reprend plusieurs points en lien avec la mobilité des agents. De plus, ce texte a vocation à être remplacé par le futur accord de Groupe en lien avec la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) et des mobilités intra et inter SA, dont les négociations vont prochainement s’ouvrir au niveau du Groupe. La CFDT défend bec et ongle l’emploi et les compétences des cheminots du Fret Lors des bilatérales organisées par la Direction de la SAS Fret en janvier dernier, la CFDT avait clairement exprimé sa priorité, qui consiste à préserver les emplois et les compétences chez Fret en attendant la reprise d’activité. Afin de pouvoir surmonter les difficultés conjoncturelles induites par la crise sanitaire, la CFDT a demandé à la Direction de la SAS Fret de réactiver l’activité partielle, dont le dispositif exceptionnel Covid a été prorogé par l’État jusqu’à fin mars. La CFDT revendique que les garanties complémentaires prévues par l’accord de Groupe relatif à l’activité partielle de longue durée (APLD), signé par la CFDT Cheminots en janvier dernier, soient étendues de manière rapide aux agents de la SAS Fret. L’accord APLD négocié et signé par la CFDT offre, en effet, des garanties plus protectrices que celles du dispositif mis en place par l’État, notamment en matière de garantie de l’emploi, de garanties du niveau de rémunération, d’équité de traitement entre les agents et réadaptation de la charge de travail, de droits complémentaires, etc. La CFDT s’est également positionnée à cette occasion pour la mise en œuvre d’un futur accord GPEC, qui s’articulerait avec les dispositions négociées au niveau du Groupe, permettant de redonner de véritables perspectives aux agents de Fret SNCF, qui ont cruellement le sentiment que la reprise du fret ferroviaire se fera sans la SAS Fret. La CFDT avait également fait connaître son opposition à des dispositifs qui seraient mis en œuvre afin d’accompagner purement et simplement l’adaptation de l’emploi. Lors du CSE du 25 février, la CFDT a su prendre ses responsabilités dans l’intérêt des agents de la SAS Fret Contrairement à l’organisation syndicale presque plus majoritaire qui a tenté de mettre en défaut la FR60001 sur une appréciation juridique très fumeuse, suivie de près par la 2e organisation du front du refus qui lui colle à la roue sur le terrain de la contestation systématique, la CFDT Cheminots a défendu avec opiniâtreté sa vision d’un accord basé sur le développement des compétences au sein de Fret et ainsi privilégié de donner des perspectives d’avenir aux salariés au sein de Fret SNCF, couplés à l’extension pour Fret de l’accord de Groupe relatif à l’APLD. La direction a tenté de justifier sa volonté d’attendre quelques semaines avant d’étudier la possibilité d’une extension de l’accord APLD à la SAS Fret, le temps de régler les mobilités souhaitées à l’intérieur du Groupe SNCF et ainsi se donner la possibilité de se délester d’une partie de l’effectif ! Fidèle à sa ligne d’action et à ses principes, la CFDT a assumé sa position en votant CONTRE ce texte unilatéral Fret pendant que les deux organisations syndicales majoritaires se défaussaient de leur responsabilité envers les salariés en ne prenant pas part au vote. L’UNSA, fidèle à ses principes d’accompagnement de la direction, a voté en faveur de ce texte qui entérine une nouvelle destruction des emplois au Fret à très court terme. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  12. Augmentation des aptitudes temporaires & des inaptitudes La CFDT, aux côtés des agents ! Depuis le début de l’année, la CFDT Cheminots a recensé une augmentation importante du nombre d’aptitudes temporaires ou d’inaptitudes en lien avec certaines affections, telles que le syndrome d’apnée du sommeil ou bien encore la vision 3D. Demande d’audience. La CFDT a également constaté que dans plusieurs cas, les agents avaient été déclarés inaptes ou aptes de manière temporaire, malgré l’avis favorable transmis au médecin d’aptitude par un spécialiste. De plus, certains praticiens et même certains centres semblent être plus précisément concernés par ces situations. La CFDT Cheminots agit pour les agents Une demande d’audience a été posée. Objectif : faire cesser ces pratiques dans l’intérêt des agents ! Les principaux sujets pointés par la CFDT dans le cadre de sa demande d’audience Augmentation du nombre d’inaptitudes temporaires ou définitives en lien avec certaines affections, malgré des avis spécialisés favorables. Prérogatives des médecins d’aptitude par rapport aux avis spécialisés. Éclaircissements sur les pratiques de certains médecins, notamment sur les délivrances d’inaptitudes sans présence des agents, mais aussi sur l’utilisation de questionnaires. Harmonisation des pratiques entre les praticiens et les centres d’aptitude. Capacités de dérogation des médecins d’aptitude aux articles L. 110-4 et suivants du Code de la Santé publique. Problématique d’agents fragiles en arrêt du fait de la Covid-19 ou pour tout autre problème et ne pouvant pas passer la visite d’aptitude sécurité (VAS). Qualité de la prise en charge des agents. Fonctionnement du Comité de suivi du GRH 00963 (aptitude physique et psychologique / sécurité ferroviaire). Rappel des règles Les règles et exigences concernant les aptitudes physiques et psychologiques sont fixées. Pour les conducteurs : par le ministre en charge des Transports, dans le décret nº 2010-708 du 29 juin 2010 et l’arrêté du 6 août 2010 modifié par l’arrêté du 17 juillet 2015 relatif à la certification des conducteurs de train. Pour les personnes exerçant des tâches essentielles pour la sécurité (TES), autres que la conduite des trains : par le Groupe public SNCF, selon l’arrêté du 7 mai 2015. L’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) a également publié une règle de l’art dont l’objectif est de proposer des dispositions relatives aux aptitudes physiques et psychologiques pour les agents affectés à des tâches essentielles pour la sécurité, autres que la conduite de train. Ces différentes règles et exigences sont reprises au sein des annexes I et II du référentiel GRH 00963. La CFDT défend l’application des règles et s’oppose à leur interprétation au détriment des agents ! Pour la CFDT Il n’est pas acceptable que des agents suivis et soignés par d’éminents spécialistes attestant de leur aptitude à exercer leur métier soient déclarés inaptes lorsque les textes en vigueur prévoient expressément que l’avis favorable d’un médecin spécialiste permet le maintien de l’aptitude ! Les conditions de travail de nombreux métiers du ferroviaire sont reconnues comme difficiles et pénibles. Cette pénibilité est fortement amplifiée par la crise sanitaire et les agents n’ont pas besoin de sentir une épée de Damoclès supplémentaire planer au-dessus de leurs têtes. Les exigences médicales requises sont déjà suffisamment exigeantes et comportent de nombreuses restrictions, nul besoin d’en rajouter d’autres ! La CFDT saura défendre les intérêts des agents en lien avec les obligations réglementaires définissant les conditions d’aptitude sécurité. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  13. Insuffisant pour garder nos agents ! Les agents du Matériel ont beaucoup donné pendant la crise sanitaire et cet investissement ne vient que renforcer un engagement qui était déjà fort dans un métier dont la dureté physique et technique n’est plus à démontrer. # Agents dans les ateliers : le respect des gestes barrières rend toujours plus complexes les conditions de travail. # Agents dans les structures d’appui et direction : le déploiement du télétravail s’est fait dans des conditions souvent difficiles. L’heure est au bilan # Les mouvements sporadiques de grogne continuent à exister, notamment dans les ateliers d’Île-de-France. # La crise sanitaire a malheureusement permis de démontrer que les décisions prises par la direction pour les agents du Matériel ne sauraient être la règle absolue et ne sont en tout cas pas opposables aux décisions prises pour les activités, qu’elles soient Voyages ou TER. Ainsi, le doublement de l’ICESR n’a pas été appliqué à tous lors du premier confinement, malgré les engagements pris par le directeur du Matériel. L’ICESR n’a pas ou peu été versée à TER. Quant aux agents Matériel de Fret, c’est encore pire. # Les écarts entre la province et l’Île-de-France se sont creusés à travail égal. # Les départs : les entreprises privées continuent à démarcher nos agents et les conditions de rémunération ne permettent toujours pas de fidéliser nos techniciens, notamment les climaticiens. # Les dispositions relatives au travail de nuit : elles n’ont pas été mises en œuvre spontanément dans les entités et ont nécessité l’intervention des organisations syndicales, créant des écarts et des incompréhensions pour les agents en 3×8. # La nécessité de définir des parcours pro attractifs est renforcée par ces constats. Rappel de l’année 2020 # 250 recrutements réalisés. # 161 requalifications de postes sur l’exercice de notations 2019-2020. # 3,8 M€ engagés sur les sujets qualité de vie au travail dans les technicentres de maintenance. # Revalorisation du travail de nuit – une surprime pour tout agent affecté sur un roulement comprenant plus de 80 nuits par an : 10 euros par nuit pour les roulements entre 80 et 100 nuits ; 15 euros par nuit pour les roulements entre 100 et 120 nuits ; 20 euros par nuit pour les roulements de plus de 120 nuits. # Indemnité opérationnelle Matériel de 136 euros par mois en Île-de-France pour 2 800 agents. # Revalorisation du travail de nuit le week-end, avec une indemnité forfaitaire de 20 euros par nuit travaillée du samedi au dimanche et du dimanche au lundi, dès la première nuit et indépendamment du roulement (non cumulative avec la prime précédente). # Revalorisation du travail le week-end avec une indemnité forfaitaire de 18 euros pour un travail de jour samedi et dimanche consécutivement, cumulable avec l’indemnité de travail du dimanche. Engagements pour 2021* # 200 recrutements supplémentaires. # Développement de l’alternance de 10 %, tant pour les dispositifs pilotés que les dispositifs isolés. # 139 requalifications pour les agents de qualification B, C et D, en TM, validées lors des notations de mars. # Un budget de 2,5 M€ pour la qualité de vie au travail dans les TM. # Prime de 600 euros par agent liée aux enjeux de Voyages (modalités en établissement). # Revalorisation salariale bas salaires (qualifications B ou équivalent contractuel) : les agents des TM de Voyages sur les bassins d’emplois et les spécialités en tension seront revalorisés de B1-4 sur B1-5, au-delà des contingents déjà attribués, en commission de notations 2021. Les métiers de Voyages dans les TM depuis les quatre dernières années ont, en effet, développé une expertise supplémentaire sur le confort pour les plus bas niveaux de qualification par rapport aux autres activités ; les agents des bassins d’emplois et des spécialités en tension ayant trois ans d’ancienneté en 2021 sur le niveau B1 seront notés niveau B2 sous réserve de maîtrise de l’emploi tenu en commission de notations 2021, hors contingents ; revalorisation salariale équivalente pour les contractuels. Ce que la CFDT estime Les revalorisations des salaires ne sont pas à la hauteur des enjeux stratégiques du Matériel : si on a divisé par deux les démissions en 2020, il faut tenir compte d’un effet de la crise Covid qui a pu freiner les velléités de démissions d’une part. D’autre part, il y a eu encore 50 démissions et les mesures salariales proposées ne suffiront pas à enrayer cette tendance. Pour mémoire, passer de B1-4 à B1-5 représente moins de 5 € par mois. La direction n’a proposé que des mesures bas salaires, alors que les problèmes se situent à tous niveaux et toutes qualifications. Le pilotage de la ligne métier n’existe plus au Matériel et les écarts se creusent entre les différentes activités : les grands perdants sont les agents du Matériel TER, Technifret, Techninat, Intercités et Transilien ! Le traitement des mutations est une bonne nouvelle, mais attention à ce que les écarts de rémunération ne viennent pas compromettre ces mouvements. Les alternants ne sont pas captés en sortie d’alternance, souvent parce qu’ils poursuivent leurs études à l’issue du bac pro : la CFDT demande davantage d’alternants BTS pour qu’ils puissent continuer au sein de la SNCF et ne pas partir dans le privé. La CFDT dénonce l’absence de mesures pour l’ensemble des agents du matériel ! Seule l’activité Voyageurs, malgré les conditions que nous déplorons, a mis la main au porte-monnaie ! *Ces engagements ne valent que pour les technicentres du périmètre Voyages et ne comprennent donc pas les TI, les TM TER, les TM Transilien Technifret et Techninat). Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  14. Impacts de la crise sanitaire sur vos conditions de travail La CFDT agit Depuis le 4 février, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures sanitaires (maintien d’un couvre-feu à 18h00, télétravail à 100 % pour les salariés pouvant effectuer l’ensemble de leurs tâches de travail à distance et plus directement pour les ASCT le prolongement de la fermeture des lieux de restauration). La CFDT a décidé d’interpeller le ministre des Transports et de déposer une nouvelle demande de concertation nationale Pour obtenir l’amélioration des conditions de restauration et de coupure pour tous les agents. Pour obtenir la mise en place de moyens de protection sanitaire renforcés. Un certain nombre de dérogations a été accordé à des secteurs d’activité proches du ferroviaire : la CFDT revendique leur extension aux cheminots. Depuis bientôt un an, les ASCT doivent faire face à des difficultés quotidiennes en lien avec l’hébergement, la restauration ou encore l’accès aux locaux de coupure. Le gouvernement a accordé au cours des derniers mois un certain nombre de dérogations à des secteurs professionnels dont les activités sont très similaires à celles du Groupe public SNCF. En novembre 2020, sous la pression de la CFDT Route, le gouvernement annonçait l’ouverture de 250 restaurants routiers sur le territoire national. Ont suivi des mesures similaires pour les salariés du BTP. Pour la CFDT, les cheminots qui assurent la production depuis le début de la crise et dans des conditions dégradées doivent bénéficier de toutes les mesures permettant d’améliorer leurs conditions de travail. Les ASCT doivent donc pouvoir accéder aux restaurants autorisés à ouvrir par arrêté et aux réfectoires des résidences et maisons Orfea ! Où en sommes-nous du protocole national relatif à la santé et à la sécurité ? Depuis le 29 janvier La distanciation est portée à deux mètres lorsque les personnes ne portent pas de masque. Le port du masque chirurgical ou de catégorie 1 devient la règle. Les mesures d’aération des locaux sont renforcées. Le nombre de personnes pouvant se restaurer ensemble est réduit. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  15. Crise sanitaire, production, télétravail La CFDT agit pour les conditions de travail Depuis le 4 février, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures sanitaires (maintien d’un couvre-feu à 18h00, télétravail à 100 % pour les salariés pouvant effectuer l’ensemble de leurs tâches de travail à distance, prolongement de la fermeture des lieux de restauration, etc.). La CFDT pose une DCI Pour obtenir l’amélioration des conditions de restauration et de coupure pour tous les agents en production de Réseau, de Voyageurs, de la SA de tête, de Fret et de G&C. Pour obtenir les justes compensations pour les agents en télétravail subi. Pour obtenir la mise en place de moyens de protection sanitaire renforcés. Renforcement des mesures sanitaires Le gouvernement a également fait évoluer le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise le 29 janvier dernier. Cette actualisation prévoit plusieurs évolutions importantes portant sur : la distanciation entre les personnes ; le type de masque ; les conditions de restauration ; le renforcement des mesures d’hygiène dans les locaux. Une situation longue et pesante L’ensemble de ces mesures et le contexte pesant et anxiogène d’une crise sanitaire qui s’est enracinée dans la durée génèrent de l’angoisse et un mal-être important pour de nombreux agents du Groupe public SNCF. Les agents en production font face depuis bientôt un an à une détérioration importante de leurs conditions de travail et sont confrontés à des difficultés quotidiennes en lien avec l’hébergement et la restauration. Ils sont également victimes d’isolement. Pour autant, l’obligation de production s’impose et repose sur l’engagement sans faille des salariés. Il n’est pas compréhensible que le Groupe public SNCF ne bénéficie pas de dérogations similaires aux secteurs d’activités précités. Des dérogations ont été accordées à des secteurs d’activité proches du ferroviaire. La CFDT revendique leur application pour les cheminots ! En novembre 2020, sous la pression de la CFDT Route, le gouvernement annonçait l’ouverture de 250 restaurants routiers sur le territoire national. Puis, des mesures similaires ont été prises, à juste titre, pour les salariés du BTP. Sous réserve du respect des protocoles sanitaires, de désinfection et de distanciation, les salariés peuvent accéder à une solution de restauration. Télétravail en temps de crise La situation l’impose, mais la CFDT revendique les justes compensations. Les agents en télétravail, intégralement ou plusieurs jours par semaine, peuvent rencontrer des difficultés et sont soumis à une incertitude qui pèse lourd. Même si un retour en présentiel est autorisé un jour par semaine pour ceux qui en expriment le besoin, cette unique journée n’est pas suffisante pour endiguer les effets néfastes d’un télétravail subi qui doit parfois être exercé dans des conditions inadéquates et qui a rompu en grande partie le lien social du travail. Aucune mesure n’a été mise en place pour compenser les charges qui s’imposent aux salariés en télétravail et qui, en temps normal, sont supportées par l’employeur. Enfin, l’épuisement psychologique et physiologique inhérent à cette situation de télétravail imposé et hors-norme touche une part de plus en plus importante de salariés. Les mesures issues du nouveau protocole sanitaire réinterrogent celles déjà mises en œuvre et sont source d’inquiétudes pour les agents. De plus, les mesures prévues ne sont pas toujours correctement mises en place. Les actions concrètes de la CFDT Auprès du ministre des Transports La CFDT Cheminots a transmis ce jour un courrier au ministre des Transports demandant la mise en œuvre d’une dérogation pour le secteur ferroviaire autorisant les agents en production (personnel roulant, agents du matériel, personnel en gare, agents de M&T, agents des ABE, etc.) à pouvoir accéder aux restaurants ouverts par arrêté. Auprès du Groupe public SNCF La CFDT Cheminots a déposé ce jour une DCI portant sur : l’obtention d’une dérogation similaire à d’autres secteurs d’activité permettant aux agents assurant la production de pouvoir accéder aux restaurants autorisés à ouvrir par arrêté ; la réouverture des réfectoires au sein des résidences et maisons Orfea pour le personnel roulant ; la prise en compte des contraintes et des impacts générés par le recours au télétravail intégral : mise en œuvre d’un plan d’action spécifique en matière de prévention des RPS conformément au GRH 00970, revalorisation immédiate et rétroactive de l’indemnité journalière et de la prime d’équipement prévue par l’accord du 7 juillet 2017 relatif au télétravail et versement à l’intégralité des agents en télétravail, attribution à l’intégralité des agents en télétravail de la part employeur titres-restaurant de 3,50 € par repas ; les impacts des nouvelles mesures sanitaires sur les jauges et les capacités d’accueil des espaces de travail et collectifs (réfectoires, vestiaires, tisaneries, etc.) ; l’accès aux locaux de coupure et aux espaces communs au personnel en battement (personnel SNCF et entreprises sous-traitantes) ; la mise en œuvre des recommandations récentes en matière de port du masque FFP2 dans certaines situations de travail (travail impliquant plusieurs agents dans un espace restreint, cabine de conduite, coactivité, etc.). Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  16. Rencontre avec le président de SNCF Réseau La CFDT agit pour l’avenir des salariés et de la SA Reçue par Luc Lallemand, président de SNCF Réseau, la CFDT a porté les questions au cœur du quotidien des cheminots et les revendications indispensables à la construction de l’avenir. #1 L’emploi, les parcours professionnels et les conditions de travail Quelle politique pour l’emploi ? La réduction des effectifs est-elle compatible avec le renforcement de la sécurité et de la sûreté ? Comment le service clients peut-il être amélioré avec la suppression de nombreuses fonctions support et / ou transverses ? La révolution numérique est-elle accompagnée et menée en lien avec les exigences de fiabilité nécessaires ? Comment sortir de la logique infernale de la suppression d’emplois et de la hausse de productivité pour équilibrer la trajectoire économique ? Quels leviers la SA compte-t-elle actionner pour redonner confiance à ses agents dans un contexte permanent d’évolutions et de tensions (Maintenir demain, SIPH, etc.) ? #2 La trajectoire économique et l’avenir de la SA Réseau Quelle prise en compte des conséquences de la crise sanitaire ? L’accroissement de la dette y faisant suite, est-il considéré de manière objective ? Son impact sur l’ajustement nécessaire est-il correctement évalué ? Les délais de reprise post-Covid et des conséquences sur le trafic et les péages qui en découlent sont-ils sous-estimés ? Le retour à l’équilibre financier dès 2024 est-il compatible avec les nécessités d’investissements vitaux pour une amélioration de la qualité des prestations et à la satisfaction client ? Où en est-on du contrat posé par la loi de 2018 par l’État à SNCF Réseau ? Quelle stratégie pour l’ouverture à la concurrence à Réseau dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités ? Pourquoi la SA Réseau n’a-t-elle pas répondu à l’appel d’offres sur Grand Est ? #3 Le cadre social et les droits des cheminotes & cheminots de Réseau Quel contrat social et quelle application pour tous les salariés de SNCF Réseau ? Quelle transposition de l’accord sur les classifications et les rémunérations dans les métiers de la SA Réseau ? Quelles orientations définies pour Gares & Connexions et quel lien entre SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions (qualité des parcours professionnels, synergie entre Réseau et Gares & Connexions, articulation du dialogue social, etc.) ? La nécessité d’une meilleure application des textes réglementaires de la part de l’entreprise (GRH 00910, GRH 00131 et GRH 00001). Les réponses de la direction se voudraient rassurantes… Alors que la crise n’est pas terminée et que les pertes globales ne sont pas encore connues, Réseau a enregistré pour le moment une perte de 1,7 milliard d’euros due à des impacts directs (péages, achats, chantiers, etc.) et indirects (fonds de concours, notamment TGV). 1,7 milliard d’euros totalement compensés par l’État dans le cadre du plan de relance. Pour la direction, Réseau est l’entité qui a pu maintenir son plus haut niveau d’activité. Le plan de relance engage l’État et en retour, la direction considère que les efforts de productivité sont logiques. « Pour autant, il n’y aura pas de plan social. C’est un engagement qui sera respecté à la SA Réseau ». L’absence de réponse de Réseau à l’appel d’offres lancé par le Grand Est rentre dans une stratégie dont l’objectif est d’être plus forte lors des prochains appels d’offres et de défendre au mieux les intérêts des cheminots de la SA Réseau. Prière d’y croire ! La direction porte une forte volonté de transparence avec un objectif de « désilotage des métiers entre eux ». La transposition de l’accord sur les classifications et les rémunérations nécessitera aussi de se poser la question des examens intégrés actuellement dans le dictionnaire des filières. Le télétravail s’est imposé dans la crise, il faudra trouver une plus juste mesure. Pour la CFDT, la réalité est différente de ce que dit la direction #1 Les parcours professionnels ne peuvent pas être clairs pour les agents, tant les incertitudes sont nombreuses. Les passerelles, quand elles existent, ressemblent plus à des corridors étroits et sinueux. Les évolutions numériques ne sont pas toujours adaptées et encore moins fluides, fruits d’externalisations malheureuses qui n’intègrent pas les besoins des utilisateurs futurs, tant dans l’ergonomie que dans l’utilisation. #2 Une vraie GPEC doit être mise en place et des dispositifs novateurs tels qu’un congé de départ anticipé peuvent être proposés aux agents des filières concernées par les objectifs de productivité. Néanmoins, la transmission des compétences est primordiale et la formation ne doit souffrir d’aucune concession. #3 L’absence de postulat de Réseau sur certains appels d’offres, même s’il s’avérait stratégique, n’envoie pas un signal de volonté d’investissement et de revendication de notre savoir-faire. La CFDT revendique également une clause sociale dans chacun des appels d’offres afin de limiter le dumping social, inévitable depuis la dénonciation de l’accord sur les classifications et les rémunérations par les organisations syndicales contestataires. #4 L’absence de synergie entre Réseau et sa filiale Gares & Connexions est flagrante sur l’appel d’offres Grand Est. Aucune mention n’est faite des conséquences éventuelles sur les emplois à Gares & Connexions qui pourraient découler de la décision de Réseau. #5 Les conditions de travail des agents doivent être améliorées. La crise sanitaire les rend plus difficiles encore. Il faut des actions concrètes, fortes et justes pour les cheminotes et les cheminots qui font la production. #6 Le télétravail doit être réinterrogé. Il faut des compensations plus importantes pour les agents qui y sont soumis. Il faut des protections et un véritable droit à la déconnexion. La relation managériale doit être repensée. Toutes les richesses d’une entreprise n’apparaissent pas dans son bilan. La SA Réseau doit reconnaître que sa plus grande ressource réside dans le savoir-faire de ses salarié·e·s. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  17. Toulouse, 12 février 2021 Lignes Montréjeau <> Luchon & Alès <> Bessèges La CFDT a toujours revendiqué leurs réouvertures ! Un rapport intitulé Demande de reprise en gestion des lignes Montréjeau-Luchon et Alès-Bessèges sera présenté ce vendredi 12 février à la Commission permanente de la région Occitanie. La CFDT Cheminots Occitanie et la CFDT Occitanie partagent depuis des années l’envie de réouverture de ces lignes. Nous l’avions clairement souligné en 2018 lors d’une conférence de presse. Ce rapport arrive dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale qui accroît la tentation de réduire les ambitions écologiques. Le train est le transport le plus écologique avec ses 14 g de CO2 / passager / km par rapport aux 55 g de CO2 / passager / km pour une voiture moyenne et aux 68 g de CO2 / passager / km pour un bus. Pour la CFDT, à l’heure de l’urgence écologique, le train doit être privilégié par rapport à tout autre mode de transport. Il est du ressort des pouvoirs publics de donner l’accès à la mobilité par le train à tout le monde. Investir dans le train revient à investir dans l’écologie ! Ces deux lignes ferroviaires ont une place essentielle dans le maillage territorial de l’Occitanie et en ce moment les citoyens prennent d’autres moyens de transport. Ce rapport souligne que le Groupe SNCF a renouvelé à plusieurs reprises le refus de conserver ces lignes au sein du Réseau ferré national (RFN). Nous constatons une non-volonté de la SNCF de rouvrir ces lignes, ce qui nous désole. La CFDT Cheminots porte depuis toujours un syndicalisme objectif et réaliste. Nous ne sommes pas pour la concurrence et nous n’encourageons pas le transfert de lignes vers d’autres opérateurs. L’article 6 de la Convention d’exploitation des TER qui nous lie avec la région Occitanie fait que ces deux lignes seront exploitées par SNCF Voyageurs. Il n’y aura donc pas deux opérateurs ferroviaires voyageurs sur l’Occitanie et l’unicité du réseau ferré sera préservée conformément aux exigences de la CFDT Cheminots. La ligne Montréjeau-Luchon est choisie pour être la ligne-test du train à hydrogène. Pour la CFDT, ce choix sera créateur d’emploi sur tout le bassin tarbais, car c’est Alstom Séméac qui produira ces rames à hydrogène. En revanche, nous sommes conscients que sans cette reprise en gestion par la région Occitanie, ces lignes ne ressusciteront pas, aucun emploi ne sera créé et par conséquent le train ne reprendra pas la place qui lui est due. Nous resterons vigilants sur ce qu’il adviendra par la suite de ces lignes. Contact presse Johann Bedel-Navarro 06 20 67 70 61 johann.bedel-navarro@cfdtcheminots.org Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici Afficher l’article complet
  18. CFDT Cheminots : priorité au cœur de métier ! La direction a entendu les propositions de la CFDT Cheminots, mais elle a trop négligé les métiers à forte valeur ajoutée au profit de la végétation. En chiffres. L’annonce de réinternalisation de 500 équivalents temps plein par le président Farandou a fait l’objet d’un processus de bilatérales avec les organisations syndicales représentatives de la SA SNCF Réseau conclue d’une table ronde au 25 janvier dernier. Certains trouveront que le chiffre de 500 agents sur trois ans est insuffisant. La CFDT Cheminots préfère y voir le signe d’une prise de conscience de la part de l’entreprise. Une interrogation fort légitime L’externalisation est-elle efficace pour le ferroviaire ? Pour la CFDT, la réponse est non ! La CFDT a été force de proposition en ayant à cœur d’observer trois principes essentiels. La CFDT a été entendue sur trois points #1 Préserver les gestes métiers essentiels à la production et au maintien du savoir-faire Les métiers techniques HMT SE, vérifications techniques, essais, voie et caténaires. Partiellement pour les hotlines informatiques, ce qui est encore plus prégnant à l’aube du projet Maintenir demain. La maintenance GSMR : confiée aujourd’hui à Synérail, elle ne fonctionne pas, alors que c’est cœur de métier et même stratégique pour la liaison sol-bord. Ce dossier est à l’étude. La réinternalisation à Infra Industrie : certains EIV avaient été oubliés. La CFDT a obtenu la réinternalisation de pièces symbolisées (éclisses) et de pédales Forfex à Saint-Dizier, la consolidation de l’électronique analogique aux Laumes par la création d’une école d’excellence et la réinternalisation de la métrologie. #2 Faire des choix Sur quoi ? Sur ce qui ne marche pas ou mal et ce qui coûte cher à la SA Réseau (sous-traitance élevée, reprise de chantiers, restitutions tardives, etc.) ou génère un risque fort en matière de sécurité des circulations ou du personnel. #3 Innover certains emplois dans la continuité de la transposition de l’accord de branche sur les classifications & les rémunérations Par exemple, la création d’un métier de la sécurité ferroviaire, un métier qui permettrait à un agent de prendre clés en main la totalité des prestations sécurité plutôt que de confier ces prestations parfois à cinq entreprises différentes, multipliant ainsi les interfaces, les risques et les coûts et permettrait des aménagements de fin de carrière. La CFDT regrette que le traitement de la végétation – 125 postes – ait pris le dessus sur les études techniques. La CFDT avait également demandé un retour d’expérience. Elle a été entendue. Un comité de suivi sera mis en place. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  19. La CFDT obtient une augmentation importante des contingents en niveaux Un rendez-vous annuel très attendu : la table ronde annuelle de présentation des contingents en niveaux constitue le seul moment où le sujet pourtant essentiel du déroulement de carrière du personnel à statut peut être abordé avec la direction nationale. En 2020, la direction avait fait le choix de renvoyer les concertations sur les contingents en niveau aux périmètres des cinq sociétés. Cette année, la DRH est revenue à l’ancienne formule de présentation des contingents. Dès l’année dernière La CFDT avait mis en lumière des iniquités flagrantes sur le nombre de promotions en niveaux entre les sociétés. Même si la CFDT était parvenue à corriger et à rattraper une partie des écarts constatés lors des différentes réunions de présentation des contingents, des différences subsistaient à l’issue du cycle de concertations. Pour la CFDT, ce constat démontre bien toute la nécessité de conserver une vision assemblée et partagée au niveau du Groupe afin de limiter les iniquités en matière de déroulement de carrière et préserver l’unité sociale dont les notations sont un pilier majeur. L’opiniâtreté de la CFDT permet d’obtenir 667 niveaux supplémentaires pour ce nouvel exercice de notations (voir le tableau). Ce que la direction proposait 5 108 niveaux, soit moins 11,67 % par rapport à 2020. Ce que la CFDT Cheminots a obtenu Plus 667 niveaux, soit un total de 5 775 niveaux. Trois rounds de négociations auront été nécessaires pour permettre à la CFDT d’obtenir une augmentation de 667 niveaux des contingents initiaux et conserver ainsi un nombre de promotions identique à l’exercice précédent (ratio national d’agent noté sur le 2e niveau correspondant à 20,8 % de l’effectif éligible). La CFDT ne s’arrête pas là pour autant et continuera de défendre le déroulement de carrière des agents du Groupe public SNCF, qu’ils soient statutaires ou contractuels. Arrêt des recrutements au statut Des mesures doivent être mises en œuvre dès cette année La CFDT a été reçue par la DRH du Groupe dans le cadre de sa demande d’audience nationale sur les notations le 20 janvier 2020. Parmi les sujets abordés, la CFDT est revenue longuement sur les conséquences de la fermeture des recrutements au statut. Le contingent supplémentaire obtenu par la CFDT lors de cette table ronde permet de préserver le volume de promotion en niveaux des agents au statut à un niveau similaire à l’an dernier. Pour autant, les premiers impacts sur les promotions en position de rémunération se feront sentir dès cette année. Même si ceux-ci sont encore limités, ils doivent être compensés sans attendre l’an prochain dans les différentes commissions de notation. La CFDT y veillera ! Les notations doivent concerner l’intégralité des agents, statutaires et contractuels La mise en place des sociétés et des nouveaux contrats de travail génère une très forte inquiétude parmi les salariés. Les salariés au statut mesurent déjà les impacts de l’arrêt des recrutements au statut. Les contractuels embauchés avant le 1er janvier 2020 craignent une dégradation de leur contrat de travail et la disparition des différentes annexes. Les agents embauchés depuis le 1er janvier 2020 sont quant à eux sans repères et totalement déboussolés dans ce mille-feuille social. Le système de progression salariale des contractuels est souvent très opaque et ne permet pas de prendre en compte et d’anticiper certaines étapes de la carrière. Les augmentations salariales ne sont de surcroît pas suffisamment homogènes et peuvent arriver très tôt, ce qui bloque les augmentations possibles durant des années ou alors trop tard et conduit à des situations inégales. Celles-ci devraient être lissées sur la durée afin de pouvoir augmenter la rémunération comme ce serait le cas d’un agent au statut quand il progresse en position de rémunération. La CFDT a demandé cette année encore d’avoir des actions particulières permettant de garantir aux agents contractuels un déroulement de carrière identique au personnel à statut. La CFDT a également mis en relief certaines inégalités dans le déroulement de carrière des agents contractuels sur le territoire et a demandé que celles-ci puissent être corrigées grâce à davantage de mutualisation entre les différentes régions ou entités. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  20. Maintenir demain commence aujourd’hui ! La Direction de la transformation de la SA Réseau a choisi la concertation spécifique de projets pour conduire le volet social du projet de réorganisation des unités de maintenance intitulé Maintenir demain. La future UP pilote les chantiers les plus consommateurs de ressources capacitaires – voie & caténaire – et SEG / SM pour la meilleure synergie entre activités : UP multimétiers (génie électrique + génie civil). Le N+1 des agents de production est dans l’équipe (chef en orange). La première CSP Les questions & les remarques de la CFDT Pourquoi nous réinventer ? La CFDT Cheminots n’est jamais dans une opposition de principe à une évolution et remise en cause de notre organisation et de nos structures. Si nous n’avons pas a priori de réticence au changement, il nous semble nécessaire que celui-ci soit profitable, efficace et utile. #1 Une fusion de deux collectifs à la technicité totalement différente : quelles compétences du manager N+1 et comment superviser tous les métiers ? #2 Puisque la direction part d’un constat de manque de culture sécurité au sein de ses équipes, pourquoi n’agit-elle pas sur la formation et un accompagnement ? #3 Pour la direction, l’organisation actuelle héritée de la mise en place des EVEN devenus Infrapôles serait obsolète. Pour la CFDT, les futures sont la copie conforme des EVEN, les effectifs en moins. Quelle est la vision métiers pour ce projet ? Pour la CFDT, la priorité, c’est le traitement de la transposition de l’accord de branche sur les classifications et les rémunérations et le chantier nouveau contrat social (nouveaux contractuels). Ne nous trompons-nous pas d’objectif prioritaire ?! #1 L’élément déclencheur d’un tel projet serait la digitalisation, la recherche d’un dispositif plus responsabilisant et plus industriel. La recherche d’une meilleure synergie entre les métiers de la voie et de la caténaire serait également recherchée. #2 Le projet Maintenir demain ressemble à s’y méprendre au projet de création des directions de ligne de la SA Voyageurs développé par les standards de la DG TER. La vision des N+1 à la tête des équipes terrain ressemble singulièrement à la mise en place des petits collectifs impulsée par Transilien de cette même SA Voyageurs. Il convient dès lors de se poser la bonne question : ces évolutions ont-elles fait grandir ces entités ? Pour la CFDT Cheminots, la réponse est non ! #3 Comment l’articulation nécessaire avec les EIC peut-elle se faire selon un schéma qui dissocie la sécurité de l’organisation ? Quels sont les objectifs de productivité d’un tel projet ? #1 Deux ans après la mise en place du projet Nouvel R, les difficultés de programmation existent toujours. #2 Le numérique doit tout révolutionner et nous simplifier la tâche. Ce discours récurent de la direction est rarement vérifié sur le terrain. #3 La CFDT demande d’abord un REX sur les unités mixtes et sur nouvel R. La CFDT s’inquiète sur le sujet des parcours professionnels Ce projet nécessite une bivalence. Qu’en est-il aussi de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences et son impact sur ce projet ? #1 Comment mettre en œuvre des parcours professionnels dans ces conditions ? #2 Quel est le calendrier ? Les réponses de la direction Le projet comprend dans chaque unité une équipe patrimoine sécurité, une équipe ordonnancement organisation et des équipes voie, SEG, SM et caténaires. Une méthode de sécurité commune MSC nationale qui orientera les choix locaux à 99 %. Il y aura vraisemblablement quelques spécificités pour les établissements LGV. Les ASTI EALE ne sont pas concernés. Seules les UP maintenance sont concernées. Interfaces principales du projet Maintenir demain : SI, GMAO, surveillance, supervision, SI travaux, schéma directeur des engins, ballastage bourrage, rail, sécurité avec démarche MPC et réinternalisation. La coopération EIC et la planification sont des processus clés. 20 groupes de travail. Par ailleurs, des consultants sociologues avec un appel d’offres en cours. Le projet a commencé début 2020. En 2021, six établissements pilotes ont été choisis. Début 2022, les six établissements débuteront officiellement. Puis 11 autres en 2023 et les 11 derniers début 2024. Pas de volonté de tout regrouper sur un seul site. Les pôles d’appui ne seront pas ou bien peu impactés. Il y aura de la productivité, mais pas dans les équipes. Pas besoin d’attendre les suites de l’accord sur les classifications et les rémunérations, cela fera des données d’entrée. La supervision donne les infos, mais ne touchera à rien, cela reste dans le giron du DU. Le numérique est laborieux, on le sait, les agents y travaillent. On va travailler sur les points soulevés et on fera le reste en bilatérale. La prochaine CSP aura lieu le 2 mars. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
  21. Directions techniques La CFDT, seule organisation syndicale à défendre vraiment l’intérêt des agents ! La preuve Des négociations ont été menées avec la direction pour le déploiement à titre expérimental d’une 4e formule de télétravail sur le périmètre du CSE des directions techniques. La CFDT a été la seule organisation syndicale représentative du périmètre à signer cet accord. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que cette 4e formule de télétravail offrait une souplesse, notamment pour les collègues du périmètre fréquemment en déplacement, parfois sur plusieurs jours consécutifs et qui ont donc des difficultés à accéder au télétravail alors qu’ils le souhaitent. En effet, cet accord permettait à ceux qui auraient choisi cette formule de bénéficier mensuellement de 9 plages de télétravail à poser en accord avec le manager, avec la possibilité de poser quatre plages consécutives. Alors oui, cette quatrième formule aurait pu être encore plus souple, mais c’était déjà un premier pas ! Les règles de représentativité pour la signature d’un accord font que les agents du périmètre ne pourront pas bénéficier de cette formule. La CFDT le regrette. Le choix des autres organisations syndicales représentatives du périmètre prive les agents de cette possibilité ! L’UNSA ferroviaire, syndicat ultra-majoritaire sur notre périmètre des directions techniques, n’a pas su se départir de son légendaire « A » de autonome en choisissant l’immobilisme au progrès social. Chacun ses valeurs… Lors de cette négociation, la CFDT a porté d’autres revendications La plus importante concerne une demande d’augmentation des sommes allouées aux télétravailleurs pour couvrir les frais induits par ce mode d’organisation du travail. Nous le savons tous, la somme de 100 € est notoirement insuffisante pour couvrir les frais d’installation d’un espace de travail à domicile. Quant à l’indemnité mensuelle de 15,00 €, elle peine à couvrir les frais de consommables générés par le télétravail (électricité, cartouches d’imprimante, abonnement internet, etc.). La CFDT continuera à porter les sujets liés au télétravail et à se battre pour l’amélioration des conditions de travail des cheminotes et des cheminots. Je télécharge le e-tract en cliquant ici Afficher l’article complet
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