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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Tout ce qui a été posté par Bandaa Bono

  1. Suite à cette rumeur, la fédération SUD Rail a contacté la direction RH de l'entreprise qui confirme : " que des réflexions sont en cours sur le sujet, mais que si cela devait se faire il y aurait une consultation du CCE". Nous sommes donc bien dans un dossier d'étude ou rien n'est validé pas même le principe de le faire.
  2. tu es un agent relevant du titre 2 du rh0077 ton régime de travail se trouve en haut à gauche de ton relevé mensuel en général 7h45 tu es un agent de réserve qui releve de l'article 25 alinéa b si ton régime de travail est à 7h45 ( alinéa c si ton régime est à 8h02 ) tu bénéficie donc de 114 Repos périodiques complétés par 11 repos supplémentaires décliné comme suit 5 RU te sont donnés dès le début de l'année ( c'est visible au mllieu à gauche du relevé mensuel ) 6 RQ sont gagnés au fil du temps, de memoire je crois qu'il faut 38 jours de travail pour en avoir un ( ils sont visibles dans l'encadré gras au centre ) le total est donc de 125 repos de toutes natures c'est pourquoi on parle souvent pour les réservistes des 125b comme l'a dit l'amicahouette pour bénéficier de l'alinéa c il faut sur le mois considéré faire un certain nombre de postes considéré de nuits (précisement j'ai un trou mais c'est écrit dans le rh0077). Quand tu en bénéficie on calcule le prorata de repos suppléntaires que l'on doit te donner ( le régime c donne 132 repos 118RP+14RS) pour bénéficier du repos journalier de 14h il faut avoir fait un poste dit de nuit, pour qu'un poste soit dit de nuit il faut qu'il comporte plus de 1h30 dans la période nocturne ( période comprise en 22h30 et 5h30 ) un poste de 15-23 n'est pas un poste de nuit mais de grande soirée avec 2h de prime de nuit ( pour les primes de nuit c'est les heures entre 21h et 6h ) pour finir les réservistes regardent surtout l'article 38 qui précisent les spécificités qui les concernes comme un repos journalier de 10h une fois par GPT le rh0077 ne se lit pas seul mais avec le rh0677 son instruction d'application Pub: le livret SUD Rail reprend les deux mixé ainsi que les décision d'arbitrage de la CNM ( commission nationale mixte )
  3. si ton poste est supprimé lit le RH910 et profite en pour lire le RH0001 ( statut) tant qu'il existe il s'applique et il y a des choses intéressantes dedans. n'oublie pas syspre dans intranet on y trouve toujours des choses instructives autrement si on veux juste te déplacer pour ( au choix ) : faire de la place pour un autre te faire évoluer dans ta carrière, même malgré toi te virer car tu ne fait pas l'affaire ou faire jouer les rotations naturelles des responsabilités tu as ton mot a dire, je dirais que la stratégie impose de ne pas refuser frontalement mais interroger pourquoi on souhaite te voir ailleurs ensuite en fonction de la réponse, tu vois quelle stratégie mettre en oeuvre de toute façon tu devra definir le type de responsabilité que tu souhaite avoir ou garder car cela m'étonnerai que tu reste DPX toute ta vie et vire ta localisation de ton profil
  4. désolé de revenir au sujet initial l'emission d'envoyé spécial sur l'émission en elle même : une emission qui cherche le sensationalisme et qui se perd entre deux sujets l'état des voies et le problème des essieux. Cela commence par une interrogation sur l'état des voies en france puis on glisse sur la ligne Nantes-St Gilles croix de vie-Pornic. Comme toujours quand on traite la surface d'un sujet, on donne plus facilement la parole à des personnes indignées qu'à des gens poussant les analyses. Nous avons donc des témoignages sur les retards sans faire la distinction entre les retards dus à l'état de la voie et les autres. On surfe sur une dangerosité sous entendu de la voie et on saute au sujet suivant : les essieux. D'une rupture d'essieux accidentelle on passe à un accident industriel avec les clés dynamométriques sans que dans le fond on puisse constater une relation de cause à effet. Mais le but est toujours de dire que l'entretien a la SNCF est pas bien fait et que finalement on met les gens en danger. Si on suis leur raisonnement on devrait donc voir maintenant les interview des gens en responsabilité, de ceux qui font les choix politiques de faire ceci ou faire cela au détriment de ceci ou de cela. De ceux qui mettrent en oeuvre la politique du risque calculé et pour le bénéfice de qui ou de quoi. Bizarrement là, l'émission devient plus floue et la conclusion qui finalement renvoi un peu toutes les parties dos a dos ne peut qu'enerver les cheminots qui connaissent bien la situation. A partir du moment ou on connait bien un sujet on est toujours dépité quand une émission de télévision decide de couvrir le sujet et cette émission ne fait malheureusement pas exception à cette règle. Mais le pire c'est que les journalistes qui ont travaillé sur la sujet sont sans doute persuadés qu'ils ont fait un bon boulot alors qu'ils ont juste fait de la fausse investigation pour avoir des cerveaux disponibles pour la publicité. Le journalisme c'est théoriquement un contre pouvoir mais là ils juste fait un travail de vendeur de soupe qui ne remet surtout pas en cause les pouvoirs dominants en surfant à la surface des choses ils ne risquaient pas de perdre leur place. Car il me semble que sur le sujet de l'entretien des voies il y avait des choses à dire et des responsabilités à éclaircir. Il ya bien eu des hommes politiques qui ont choisi dans l'aménagement de territoire, de laisser le lobby routier en prendre la plus grosse part, et sur la petite part qui restait au ferroviaire de laisser le tout TGV prendre le pas sur l'entretien des voies secondaires. Sans parler du lobby technocratique à l'intérieur de la SNCF qui lui aussi à poussé dans le sens du tout TGV. Surtout, que je sais qu'ils ont contactés tout les syndicats et je me doute bien que ceux ci leurs ont donné des éléments et des arguments plus poussés sur l'état des voies et l'état des équipes de maintenances de l'infra. Mais ils ont sans doute jugé bon de ne pas s'en servir pour ne pas peiner les hauts responsables politiques comme ceux de la SNCF et de RFF. A la place, il ont préférer se payer la gueule d'un DET en ne retenant que les deux couacs sur une intervention de plus d'une heure. C'est de l'investigation écran de fumée, du sensationnalisme mesuré pour paraitre intelligent et pertinent mais dont l'objectif reste de ne surtout pas tirer sur le lièvre après l'avoir levé. Bref, ne faites aucune confiance au émission de télé, la plus grande partie des journaliste font partis de la classe dominante et relaient la pensée unique. pour garder sa place dans des émissions de portée nationale il ne faut pas déranger les consciences alors le conformisme de la fausse dénonciation leur parait le summum de la prise de risque quand ce n'est que manipulation pour le plus grand bénéfice du système en faisant croire qu'un contre pouvoir médiatique existe.
  5. voivi le liens ou l'on trouve aussi le jugement et la page 2 manquante : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Actualite/France/Condamne-pour-recel-Sud-Rail-repond-liberte-syndicale je rajoute une autre chose, sur les formations : chaque organisation a son propre organisme de formation, certifié par l'état. ce sont ces instituts qui fournissent les formateurs et la formation ad hoc. Alors bien sur, c'est vrai que des élus cheminots en formation ne payent pas le train et peuvent être formés dans les locaux syndicaux régionaux, mais ce n'est pas toujours le cas. l'argumentaire de la surfacturation du prix de journée tombe assez facilement car ces instituts de syndicats s'alignent sur le prix du marché des instituts privés il n'y aurait donc aucune économie pour le budget de fonctionnement du CER si on passait par des formateurs privés. Mais pour les élus par contre ça changerait la donne car les instituts de formation privé font des formations techniques et pas des formations militantes, ils ne remettent pas en cause le système économique et sont bien loin des objectifs statutaires des syndicats. Dans les formation réalisé par les instituts des syndicats il y a la partie technique mais aussi en plus la partie militante, sur la stratégie pour faire avancer ses positions dans l'instance et comment utiliser au mieux le juridique pour défendre les intérêts des salariés. Voilà pourquoi les OS préfèrent avant tout des formations réalisé par des formateurs militants avec une vision beaucoup plus politique que ce que font les formateurs des instituts privés. Et puis si nous étions obligés de ne plus passer par ces instituts privés cela voudrait dire que la formation des élus serait réalisé par le patronat, pensez vous réellement qu'on leur donnerait toutes les armes pour bien mener leurs négociations et leurs combats ? j'avais pas vu ton rajout Michael, oui certaines instances sont couvertes mais d'autres non ( du moins chez les cheminots ) le budget de fonctionnement du CER (0,2% de la masse salariale du périmètre concerné ) sert à cela pour le CE pour le CHSCT le cout de la formation des élus est pris en charge par l'entreprise ( une formation tout les 4 ans par élus ) pour les délégués du personnel : rien pour la commission locale mixte : rien pour la commission de discipline : rien pour la commission de réforme : rien pour les commissions spécialisées : rien pour les commisisons nationales de tout types : rien bien sur selon les lieux de travail les repas et couchages sont pris en charge mais il n'y a aucune formation prise en charge par l'entreprise alors ce sont les syndicats qui pallient à ce manque par des formations militantes réalisées par leurs organismes de formation.
  6. sur ce lien vous pourrez télécharger l'intégralité du jugement sans la censure des noms : http://ouvalacgt.over-blog.com/article-condamnation-des-syndicats-et-d-abord-de-la-cgt-au-cer-sncf-de-lyon-120369483.html et sur celui-ci dans différents sujets un bon résumé de l'histoire en général : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Autre-contenu/Les-dossiers-Lyoncapitale/La-CGT-le-pire-des-patrons un : il faut absolument distinguer le budget activité social et le budget de fonctionnement du CER ce que ne fait souvent les articles sur le sujet le budget activité social est consacré aux activitées sociales et a payer tout les frais liés à ces activités, salaires des salariés compris. le budget de fonctionnement sert aux élus et uniquement aux élus pour leur formation, leur frais et leur donner les moyens d'agir : defense juridique et expertises. dans le budget il peut y avoir des frais de salariés si ces salariés servent les élus. En général, un secrétaire qui rédige tous les PV du CER et aide les responsable des commissions. deux : si on en crois l'histoire de Willy Pasche, on part de fausses factures et de détournement sur le budget activité sociales et les investigations policières ont conduit a trouver des défauts d'utilisation du budget de fonctionnement. Bien sur il ne s'agit d'être en accord avec les abus manifestes que pointe le jugement en particulier sur les bouteilles d'alcool, mais ... je trouve un peu bizarre qu'on en finisse sur le budget de fonctionnement et que l'on semble avoir oublié les abus du départ portant sur le budget activité social trois : le jugement fait une distinction entre élus et syndicalistes comme si les deux étaient totalement séparés. Or, ce sont les syndicats qui présentent les candidats au premier tour de l'élection CE, ces candidats sont, pour les places éligibles, souvent des militants expérimentés qui sont aussi parti prenante de l'animation de leur syndicat. Bien sur, aucun élu ne donnera ou votera un avis contraire à l'avis de son organisation. Croire qu'une fois élu, ils seraient libre de leurs choix relève du pur phantasme d'un juge qui ne connait pas grand chose au fonctionnement interne d'un syndicat. quatre : il est donc normal qu'un lien étroit existe entre les élus et leurs syndicats et que concernant le fonctionnement du CER ce ne soit pas les syndicats qui en supportent les frais. Mais les facturations doivent absolument être claires et transparentes, ce qui a manifestement été oublié par certains. Les syndicats n'ont pas à payer pour former des élus d'instance de quelque nature que ce soit, car ces instances ne font pas parti des objectifs que les syndicats se donnent dans leur statuts et pour lesquels des salariés adhèrent. cinq : il me semble qu'un accord de fonctionnement entre élus est une bonne chose pour éviter les embrouilles à n'en plus finir, même si celui-ci a certainement plein de défaut. Penser comme le fait le juge qu'il suffirait de présenter des factures en bonne et due forme au trésorier pour que tout fonctionne parfaitement relève du monde de "oui oui". Sans règle commune les élus s'écharperaient et bien sûr les plus forts imposerait leur lois aux plus faibles et la ronde des procès commenceraient. Car faire cohabiter des élus avec des objectifs différents sur un même budget de fonctionnement sans règle c'est organiser la guerre. Imaginez ce que donnerait l'assemblée nationale si les élus majoritaires imposaient leurs règles aux minoritaires et par exemple les laisseraient sans moyens... six : Si sur le fond éthique on ne peut être que d'accord sur le fait que les abus doivent être sanctionné, sur la forme juridique il y a beaucoup a redire dans ce jugement et une contestation du jugement a ses chance de gagner.
  7. Je comprend la position de l'entreprise, elle veut simplement te dire que quand tu as choisi d'être embauché à la SNCF la situation de ta femme était déjà celle là, et que ton choix a pris en compte les contraites qui découlaient inévitablement de ton éloignement géographique. Elle ne t'a pas promis une mutation immédiate et ne se sent pas obligé de faire plus dans l'état actuel de la situation, car elle n'est pas responsable de vos choix personnels. dit comme cela c'est peut etre un peu raide à entendre, mais la SNCF n'est pas une entreprise à vocation sociale son seul objectif est de tenir la production. Et malheureusement pour toi le nombre de parisiens qui veulent retourner dans leur province d'origine est important, le deficit en personnel est permanent dans la région parisienne alors qu'il est souvent en sureffectif en province ( à part le nord ). Tu comprends bien que dans ces conditions cela va prendre un peu de temps pour que ta demande soit prise en compte pas les établissements de normandie qui peuvent t'acceuillir. Surtout que dans le cadre de l'application du plan vision 2015 la filière commerciale est excédentaire. Circonstance statistique aggravante, la reforme des retraites fait que les cheminots reculent leur départ pour éliminer la décote et donc que les gros bataillons des cheminots nés en 58, 59, 60 et 61 vont trainer un peu et donc leurs places ne vont pas être disponible tout de suite. De plus, les établissements de province ne comblent pas tout leurs besoins par des mutations, ils embauchent aussi les jeunes en CDD ( saisonniers et remplacement de salariés absent ou surcroit temporaire de travail ) qui bouchent les trous tout au long de l'année. Et les établissements de ta filière commerciale ont un pilotage par activité qui fait que chaque établissement est autonome dans la gestion de son personnel et que l'établissement cédant ne peut rien imposer à un éventuel établissement prenant. Je passe sur le fait qu'il faut aussi bien souvent passer par le système d'offre de poste et des entretiens individuels qui vont avec. Les organisations syndicales peuvent éventuellement t'aider pour faire avancer les choses, mais ce n'est pas une garanti absolue, car cela dépent surtout du RH qui va te gérer et du manager qui va t'acceuillir et s'il n'y a pas de place il n'y a pas de place... Car si les OS défendent bien les agents sur l'application des règles elles ont moins de prise sur les problématiques individuelles qui relèvent du lobbying. J'ai bien conscience de brosser un tableau très noir de la situation, mais c'est pour éviter les illusions inutiles et penser à d'autres solutions intermédiaires temporaires en attendant d'avoir enfin cette mutation, qui en général prend du temps. Et c'est un élu du personnel qui te le dit.
  8. je vais essayer de t'expliquer, car moi aussi, je suis sur la même position que Dom. C'est en fait une progression de ta vision du monde et des rapports de force au sein de la société au fil du temps. On va dire qu'au début on est surtout "naïf", l'on croit qu'il suffit de demontrer une injustice ou un disfonctionnement pour que l'on soit entendu. On s'aperçoit alors que ce n'est pas le cas, alors pour ne pas être seul et arriver à se faire entendre on s'organise ( parti, syndicat, assos; etc..) on devient "pragmatique naïf". On croit encore qu'il est possible de se faire entendre avec plein de bon sens et de bons argumentaires, et là encore on constate que si de bons militants peuvent se faire écouter, ils ne sont toujours pas entendu ou alors que pour des choses mineures. C'est là que l'on comprend que sans rapport de force, la composante dominée ne parviendra jamais à se faire entendre de la composante dominante sans l'obliger en touchant ses intérêts. L'on devient donc "réaliste", mais cette mutation enclenche de nouvelles questions : " pourquoi ne veulent-ils pas partager ? pourquoi acceptent-ils les injustices existantes ? etc... etc... tu t'instruit donc pour avoir réponse à toutes les questions qui surgissent, tu vas piocher dans différents courants de pensée pour te forger une nouvelle conviction issue de la confrontation avec la réalité. C'est bien souvent l'occasion deréfléchir si l'organisation à laquelle tu appartient est bien en correspondance avec tes nouvelles convictions... et parfois on en change. Le réaliste devient utopiste ( au bon sens du terme ) et on pense maintenant le rapport de force non pas comme moyens d'obtenir un peu plus de justice, mais surout comme un moyen pour transformer la société en profondeur. La grève prend donc un autre sens, elle est aussi un moyen d'émanciper le plus grand nombre à la réalité des rapports sociaux, elle a vocation à libérer la parole de ceux qui n'ont bien souvent que le droit de se taire, elle permet à ceux qui sont écrasés de retrouver une dignité, et bien d'autres choses encore. Pour nous, qui somme, au fil de ce parcours, devenu des vrai militants, la grève à aussi un sens historique. Nous avons intégré l'histoire du mouvement ouvrier avec toutes ses composantes et toutes ses contradictions. Nous connaissons et mesurons la force et l'abnégation qu'il a fallu au monde ouvrier pour faire progresser la condition ouvrière. Nous savons aussi que le droit de grève à été acqui par le prix du sang. Bref, sans voir la révolution à chaque mouvement de grève, nous vivons cette continuité de la lutte à travers les âges d'ou parfois cette envie de faire grève juste pour dire "j'existe". Voilà, si mon point de vue peut te permettre de comprendre un truc, qui à la fin relève plus d'une action philosophique que du simple pragmatisme de l'existant.
  9. Je crois qu'il ne faut pas s'affoler la procédure administrative prend du temps, et là c'est la préfecture, donc ça risque de durer un peu, je suppose qu'ils ont des vérifications à faire avant de donner le top départ, car après tu es assermenté et porteur d'arme. La SNCF doit aussi être emmerdé que toi, pas facile de prévoir des formations quand l'agrémentation des agents tarde. Patience c'est la seule solution. Si un gars de la SUGE passe par ici il pourra peut être donner son avis
  10. Merde je savais pas que c'était un coin craignos ! Et dire que c'est par là que l'on traine après chaque Conseil Fédéral avant de rejoindre notre hôtel au milieu de la nuit. A priori on ne s'est jamais fait agresser, sans doute que l'on a pas le profil : un troupeau de révolutionnaires "noirs" qui divague dans la rue à l'heure ou les abreuvoirs ferment faut sans doute pas l'exciter ! Oui c'est très cosmopolite, ça a le verbe haut, ya de la pauvreté et de la misère qui traine, du dégeulit dans les coins et un léger fumet d'urine qui assaille vos narines par moment, bref la ville la nuit. Rien de bien méchant en soit toutes les grandes villes sont comme cela dans les centres actif la nuit
  11. C'est une chambre qui prépare le travail des sénateurs et des députés, elle permet de faire entrer la société civile dans les débats par la représentations des associations, mais cela sert aussi à donner un emploi à tous ceux que l'on doit remercier, d'ou le stock de nomination réservé au gouvernement. Bref, un hochet du pouvoir pour servir le pouvoir. Ceux qui y vont sans être dupe de sa fonction, y vont pour faire entendre leur voix... et aussi pour arrondir les fins de moi de leur association. C'est une forme de subvention intéressante il y a des avantage en plus de la rémunération et des jetons de présence, avec si je crois bien les droit à tirage ... Pas convaincu non plus par les instances de concertation, faut y passer le minimum de temps et en tirer le maximum pour faire du terrain là j'ai l'impression que tu t'illusionne, relis l'avis CGT et le tract de mise au point, les choses sont claires, ils connaissaient le cadre et les contraintes qui allaient avec, et ils ont participé activement en liens avec les cheminots pour faire inscrire des gardes fous dans le texte final, d'ou la raison de leur vote positif. A ce niveau là, il n'y a pas d'innocent chacun sait exactement ce qu'il fait et les risques qu'il prend. Là j'avoue que je ne comprend pas l'allusion sur la CCN Fret, a priori toutes les Confs y ont participé et l'on signé. Solidaires/SUD n'a pas participé pour la simple raison que nous n'avons pas été invité aux négociations de l'UTP comme l'a été l'UNSA.
  12. petit rappel réglementaire pour les amateurs de comparatif : RH 0001 le statut des agents du CP RH 0254 le statut des contractuels en CDI RH 0131 le référentiel de l'attributions des indemnités, primes et allocations RH 0389 annexe du RH 131 pour les agents du CP ( détails de la valeur de la rémunérations, des indemnités, primes et allocations ) RH 0390 annexe du RH 131 pour les agents contractuels dépendant du RH 0254 ( détails idem RH 0389 ) RH0077 conditions d'utilisation du personnel CP ou CDI RH 0677 instruction d'application du RH 0077
  13. et pourquoi pas il ne serait pas possible de passer de TTMV à la conduite ? je pense que c'est faisable mais sous plusieurs conditions : la première c'est que l'EIC ait amorti ta formation pour te lâcher la seconde c'est que la traction accepte ta candidature et que tu satisfasse aux critères physiques la troisième et la plus importante c'est que tu accepte la rétrogradation Pas facile mais jouable même si nous sommes dans un cas particulier
  14. J'ai aussi oublié la vision des anars, voici celle de l'UTCL ( union des Travailleurs communistes libertaires ) ancètre d'Alternative Libertaire. le liens : http://raforum.info/spip.php?article3957&lang=en Le texte : Article publié dans l’hebdomadaire de l’UTCL, Lutter! n°18 (janvier 1987). Il s’agissait d’un numéro spécial sur la grande grève des cheminots, marquée par l’apparition en force des coordinations de travailleurs. « Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre. » C’était l’état d’esprit des cheminots après une grève longue et dure. Ils n’ont pas gagné. Ils n’ont pas non plus essuyé un échec total. Ils ont imposé certains reculs, pas vraiment négligeables en eux-mêmes, mais bien sûr très nettement insatisfaisants si on les met en rapport avec les motifs du mouvement. Ils ont suspendu la grève. Mais pas baissé les bras. Les actions se poursuivent, contre la répression qui frappe maintenant de nombreux grévistes. Ils continuent à se battre. Si la direction SNCF n’en tient pas compte, si, dans un délai de trois mois, elle n’a pas tenu ses engagements de faire avancer les conditions de travail, elle s’expose à de nouvelles explosions. Ils n’ont pas gagné cette bataille, mais les cheminots ont contribué, après les étudiants, à faire perdre la face au gouvernement. Et les enseignements de la grève sont immenses pour tous les travailleurs. Pour la première fois depuis de nombreuses années, et à une telle échelle, la question de la démocratie directe, de l’autogestion de la lutte, a été concrètement posée avec à la base le pouvoir aux assemblées générales de grévistes, la constitution de nombreux comités de grève, et la coordination nationale des agents de conduite. Le syndicalisme traditionnel et bureaucratique est ébranlé par un mouvement qui met aussi à l’ordre du jour la question d’une transformation radicale du syndicalisme. Face à cette poussée, que trouve à dire la direction de la fédération CGT ? Que pendant le mouvement (qu’elle a pourtant rejoint après l’avoir combattu), la véritable coordination nationale c’était... elle ! Edmond Maire [1], déjà nullissime face au mouvement étudiant, a cette fois-ci, à la fin du mouvement, appelé à la reprise du travail contre la position des cheminots CFDT. Nouveau dans sa forme, et d’autant plus inquiétant pour le pouvoir qu’il n’était contrôlé que par sa base, le mouvement a aussi contribué à casser l’auréole factice du libéralisme, en s’opposant à la logique autoritaire et inégalitaire contenue dans le projet de nouvelle grille des salaires. Comme les instituteurs en lutte contre le projet de statut de directeur d’école. Comme hier les étudiants. Comme demain à leurs exemples et avec eux un nombre toujours plus grand de jeunes et de travailleurs avec ou sans emploi... Lutter! L’action des « guichettiers » Fin novembre, la CFDT dénonce un projet SNCF qui vise à supprimer les indemnités touchées par de nombreux agents travaillant sur terminaux informatiques. Montant de l’ordre de 150 à 300 francs, pour des paies d’une moyenne de 5000 à 6000 francs. La température monte très vite dans les recettes voyageurs, sur la Région parisienne (en pleine effervescence étudiante). La CFDT le 5 décembre dépose un préavis de grève mais, sans attendre, les assemblées générales de Paris-Saint-Lazare et de Paris-Gare-de-Lyon démarrent le 8 décembre une action originale : « puisqu’on nous retire l’indemnité de saisie informatique, on ne fait plus cette saisie ! » Utilisant les terminaux ordinateurs pour véhiculer l’information, les grévistes avec la CFDT (puis, deux jours après, la CGT) étendent le mouvement en paralysant ainsi le réseau informatique. Vers le 18 décembre les menaces de la direction sur cette action illégale et les manœuvres de la CGT qui fait reprendre tous les petits centres détruisent ce mouvement, mais c’est le même jour le début de la grève des agents de conduite (ADC). Grève générale de la SNCF Une assemblée générale des agents de conduite avec participation du responsable nationale CFDT de cette catégorie [2] décide un appel à la grève pour le 18 décembre. Le comité de grève et la CFDT font immédiatement une vaste campagne d’information des autres dépôts sur le cahier revendicatif et la décision de grève. Une réunion nationale des agents de conduite CFDT et des assemblées générales à l’initiative de la CFDT et de la FGAAC (autonomes) sont convoquées. Le 18 décembre la grève démarre sur le Nord, s’étend sur le réseau Nord dans son entier (Lille, Amiens...), sur la gare de Lyon, puis au plan national. La CGT organise d’abord des piquets anti-grève pendant plusieurs jours puis cède devant la pression de la base et se joint au mouvement quand elle constate, le 20 décembre, que 83 dépôts sur 94 sont en grève. Le 22 décembre d’autres secteurs de la SNCF (les contrôleurs, les ateliers, puis les agents des gares) élargissent le mouvement. Le 23 décembre la direction (et le gouvernement) sont face à une grève générale de la SNCF, dont le noyau dur est constitué par les roulants .. Alchimie d’une extension réussie Les cheminots sont attaqués depuis plusieurs années sur l’emploi et le pouvoir d’achat (moins 10 000 emplois par an en 1985 et 1986 et le blocage des salaires dans la même période). Un climat de grogne commun à beaucoup de secteurs. S’y ajoute une offensive patronale depuis le 16 mars où tous les chefs d’établissements SNCF prennent l’initiative de mesures de réduction d’effectifs. La tension à la SNCF s’était exprimée dans la grève du 21 octobre, avec de forts taux de participation. Comment cette combativité pouvait-elle déboucher ? Rien n’était évident alors. Parmi les verrous à faire sauter : la division entretenue par le premier syndicat de l’entreprise, la CGT. En novembre et décembre le mouvement étudiant et lycéen ajoutera au climat, galvanisant les jeunes cheminots les plus radicalisés, et montrant à tous que gagner est possible. Enfin la direction mettra le feu aux poudres par des mesures applicables au 1er janvier, celle de la suppression déjà évoquée de la prime de saisie informatique, et la mise en place d’un centre de contrôle médical qui systématisera ce qui est déjà engagé depuis 1986 : la, multiplication de « réformes » d’agents de conduite qui (ils sont une vingtaine en moyenne chaque mois) doivent devenir sédentaires, avec en conséquence une réduction du pouvoir d’achat de moitié, et une réduction masquée d’effectifs. Mesure prise au lieu d’améliorer des conditions de travail désastreuses. Avec le projet de nouvelle grille des salaires pour 1988, basé sur le mérite, tout était là pour que ça explose. Dans « l’alchimie de l’extension » il manquait encore l’ingrédient de l’unité. Les travailleurs de Paris-Nord l’ont trouvé en s’auto-organisant. L’assemblée générale s’est adressée directement aux roulants de toute la France en dépassant les divisions de boutiques. Finalement le soutien de la FGAAC et celui, très net depuis le début, de la fédération CFDT (confortée par son récent congrès qui a adopté une orientation combative), ont offert l’outil syndical nécessaire pour renforcer Cet appel de l’assemblée. Le rôle des organisations syndicales et l’auto-organisation des travailleurs La forme d’organisation adoptée par le mouvement remet en question la tradition syndicale majoritaire de la CGT à la SNCF. Elle n’est pas calquée sur le modèle étudiant même si l’exemple a été un encouragement. Depuis plusieurs années le rôle des assemblées est souligné dans de nombreux conflits cheminots locaux ou dans celui de 1985 (où il n ’y a pas eu de comité de grève mais où le mouvement est parti de la base syndicale) même si jamais le mouvement n’a pris cette ampleur. Ampleur significative du rapport des travailleurs aux organisations syndicales aujourd’hui : à la fois, elles sont jugées nécessaires; c’est ce qui explique la participation massive aux élections syndicales et ici, à la SNCF, l’appel fait dès le début par ceux de Paris-Nord pour que les fédérations déposent un préavis, appuient l’extension, fassent circuler l’information. A la fois, on ne leur reconnaît plus un rôle de direction du mouvement, celle-ci revenant de droit à la collectivité des grévistes. Le syndicat devient alors un outil aux mains des travailleurs, ce qui répond à son rôle originel, à une certaine tradition syndicaliste révolutionnaire; mais ce qui n’est pas du tout en harmonie avec les orientations et les pratiques des appareils dominant, traditionnellement les cheminots, à commencer par la CGT et par le PCF pour qui la SNCF est un bastion historique. À travers le mouvement, les travailleurs de la SNCF expérimentent un rapport syndicat/base nouveau qui peut avoir des conséquences importantes dans l’avenir, un jalon pour une recomposition du paysage syndical à la SNCF en faveur des équipes qui se sont engagées le plus résolument et honnêtement dans le processus. La question catégorielle Le « corporatisme » de la catégorie des agents de conduite s’est exprimé. Ainsi la coordination nationale qu’ils ont mis en place est très représentative de la base, mais aussi d’un certain repli sur le corps de métier. L’ouverture de la coordination aux autres catégories y a été posée par des roulants mais a été repoussée. Donc un vrai problème. Pas simple, parce qu’il y a aussi dans ce « corporatisme » un des ressorts de la combativité et de l’unité des roulants. La très forte identification des travailleurs au métier soude le groupe face à la direction. L’auto-organisation et l’autonomie face aux fédérations puisent ici aussi des raisons d’exister. S’ajoute un très lourd contentieux entre la catégorie et la direction SNCF, autour de la question des accidents, de la responsabilité et des causes (la grève de 1985 avait été un mouvement des travailleurs pour leur dignité collective). La grille des salaires au mérite en introduisant la concurrence entre salariés est senti comme une menace contre la cohésion du groupe. L’enjeu de la lutte est donc en quelque sorte « surdéterminé » par des motivations culturelles et humaines qui expliquent aussi pourquoi les roulants sont prêts à aller très loin. S’ajoute enfin le sentiment de pouvoir faire plier seuls la direction pour ceux qui bloquent effectivement tout le réseau. Pour certains roulants, l’extension peut être vécue comme un risque de dilution de leurs propres revendications et d’un affaiblissement du rapport de force général, les autres personnels ne participant pas également à la grève. Rien de simple donc : côté pile un risque d’isolement, côté face un facteur de combativité ; avec ce paradoxe que cette lutte d’une catégorie au départ est aussi la lutte pour toutes les catégories de la SNCF, leurs revendications étant généralisables avec des adaptations pour les conditions de travail. L’extension à toute la SNCF était en fait nécessaire pour construire le rapport de force en entravant toute l’entreprise : l’objectif de la grève générale à la SNCF était juste. Grâce à lui, plusieurs gares sont totalement paralysées, et de nombreuses catégories du personnel contribuent au rapport de force. Paris, le 10 janvier 1987 [3] UTCL-Cheminots
  15. voici une analyse intéressante : http://www.u-picardie.fr/labo/curapp/revues/root/40/didier_leschi.pdf_4a0932077dbdd/didier_leschi.pdf 1986, c'est ma première grosse grève, je suis vénère de louper le début car en vacance et en plus je changeait d'affectation au 1er janvier. Donc dès la reprise je suis en grève dans une nouvelle gare, ne connaissant personne, je part faire grève avec mon père cheminot du matériel. je me souviens de beaucoup de blocage de trains, de beaucoup d'engueulade avec ceux qui avaient repris le travail. D'une cission catégorielle exprimée dans les AG, qui n'était pas interservices, entre les mécanos et les autres. La plupart pensaient que les mécanos abandonneraient les autres une fois leurs revendications satisfaites. Cela avec des OS bousculée par les coordinations initiées par les militants de LO ( plus à la CGT) ou de la LCR ( plus à la CFDT ) a fait que les objectifs ne paraissaient absolument pas clair pour les pékins non syndiqués comme moi. Dans ma gare cela a finis dans des engueulades interminables entre les derniers grévistes CGT et CFDT, moins de 15 dans les dernières AG qui reconduisaient la grève. Les rapports entre militants ont aussi été très dur, bagarres, pneus crevés, insultes. Bref pas spécialement un bon souvenir, même pour moi qui était totalement à l'extérieur des OS comme des partis. C'est vrai que 1995 avait un côté "réparation" de 1986, le "tous ensemble" c'était pour panser les plaies de 1986. il est aussi évident que c'est tout le processus autogestionaire qui depuis 1968 à traversé la gauche radicale dans les OS qui a conduit, par le refus des appareils syndicaux installés, par la volonté d'avoir des comité de grève et des AG qui décident, à la création de SUD Rail.
  16. Pierre Khalfa est si je me souviens bien un retraité depuis quelques années, puisque c'est à ce moment là qu'il a du quitter le Bureau National de Solidaire et le Bureau Fédéral de SUD PTT. C'est sans doute aussi à ce moment là qu'il a du prendre la gâche du CESE. Les sommes perçues par nos conseiller au CESE comme au CESER sont reversées à l'organisation. Le cumul des fonctions internes à l'organisation est encadré mais chaque militant à le droit de faire ce qu'il veut dans sa avie privée, ATTAC et COPERNIC ne relèvent pas du champ syndical et les bouquins qu'il écrit sont bien souvent des coparticipations. Maintenant pour clore, sur l'absence de Pierre Khalfa le jour du vote, il ne faut pas oublier que la seance ou l'on vote n'est qu'une seance de conclusion des travaux qui se sont tenus en plusieurs sessions bien en amont. Lors de ces réunions de travail les participants ont largement eu l'occasion de donner leurs positions, de choisir de travailler à un texte, comme de choisir de ne pas y travailler. Bien sur que sur ce sujet Solidaires à travaillé avec SUD Rail, nous avons donné notre position et choisi de ne pas travailler à un texte de compromis, sur une base libérale, visant à savoir comment nous pouvions expérimenter la privatisations des services publics. En toute logique et en toute cohérence avec notre position nous avons choisi de voter contre le texte sorti du compromis puisqu'il prévoit ce que nous refusons.Etre présent le jour du vote n'a pas d'importance particulière, puisque le rapport lu comme les avis des groupes est déjà connu à l'avance et que la réunion est purement formelle. La confédération paysanne étant en accord avec nous sur bien des sujet, à juste porté notre voix sur ce vote, car avec un seul représentant nous n'avons que peu de solution de remplacement en cas d'empêchement.
  17. Désolé de ne pas avoir mis le mot pros entre guillemets, je voulait juste dire ceux qui s'intéressent au fait sociologique et syndical, je ne faisait pas allusion aux professionnels dont c'est le métier, syndicalistes ou pas. Compliquer un peu la tâche, mais rien de terrible en soit, faut juste trouver le paravent syndical qui va te couvrir les 2 premières années. Après faire un faux syndicat avec toutes les délibérations et statuts qu'il faut c'est l'affaire de 4h, de deux complices et d'un passage à la mairie. Le problème c'est que les attentes du personnel risquent d'être avant tout basé sur leurs envies personelles sans prendre en compte le phénomène collectif et le côté social qu'il y a dans " activitées sociales". Donc les attentes du plus grand nombre vont être centrées sur la consommation de services et de loisirs, les activitées sociales du CE étant prises comme un complément de salaires sous une forme différente. Une fois qu'une OS rentrera dans le jeu de la facilité en promettant de satisfaire les demandes consommatrices du plus grand nombre et qu'elle en tirera un bénéfice électoral, toutes les autres OS seront obliger de rentrer dans le jeu pour ne pas perdre trop de plumes. Prenons l'exemple des chèques vacances dire que l'on est pour permet d'augmenter immédiatement son capital de sympathie en une seule phrase. Etre contre et argumenter pourquoi, prends plusieurs phrase voir toute une page, pour garder au mieux la sympathie de ceux qui vous appréçiaient déjà. Et si les lecteurs décrochent vous avez perdu des voix au prochaines élections. Je pronostique une inflation de démagogie sur les élections CE contre l'OS majoritaire dans chaque CE (quel que soit l'OS qui pilote le CE), car c'est le moyen le plus simple de reprendre la main quand l'électorat ne souhaite pas se bouger les neurones. Oui l'exercice est compliqué mais réalisable, mais quelle énergie à mettre en oeuvre pour un résultat certainement gratifiant, mais électoralement incertain. Combien crois tu d'équipe syndicales déjà prises à fond par le quotidien de leur établissement vont se lancer dans cette voie ? Et je suis désolé de le constater mais les attentes de la majorité des électeurs vont contre mes convictions, je resterait donc avant tout fidèleà mes convictions. ne regarde pas que les opportunistes qui prennent des places vides dans des syndicats qui fonctionnent mais en manque de bras, il y a ceux qui prennent toute la place dans des syndicats vides, surtout dans le secteur privé. Et peu importe le syndicat puisque le but est juste d'accumuler un maximum de temp de délégation pour ne pas travailler et faire de la collaboration de classe comme justificatif de travail lors des élections. Tu as parfaitement raison si plus de cheminots s'investissaient il y aurait moins de souci dans les syndicats. Mais bon la tendance actuelle ne va pas dans ce sens, toutes les OS ont des problèmes de renouvellement des militants. C'est bien souvent une des causes du cumul pour ceux qui restent. Je doute fortement de cette vision, comme si une simple loi pouvait éviter des divisions qui portent le plus souvent sur une divergences de fonctionnent ou et d'orientations. Sans oublier la nature humaine et les égos qui vont avec. là tu as raison pour l'immense majorité, tu sais ceux qui veulent "consommer" au CE je reste pas d'accord avec toi, pour moi la multiplication des syndicats n'est pas la seule et unique cause de la désaffection des salariés. En plus de ceux que j'ai déjà cité, je rajouterai les évolutions sociologiques et économiques, l'embourgeoisement des classes moyennes et des militants, le conformisme général à la pensée dominante, etc..
  18. Gnafron, la royauté du boukisthan te fait perdre la raison ? La cervelle du régnant deviendrait-elle molle ? Utiliser les chiffres de syndicalistation de 1937 pour justifier ton argumentaire, c'est une pirouette que je n'aurais pas osé. Cela peut tromper les amateurs, mais pas les pros. Tu le sais bien que la courbe de syndicalisation n'a rien a voir avec le nombre d'OS mais est plus lié à l'actualité sociale, politique et économique du Pays. Or 1937 est un pic de syndicalisation qui vient juste après les grèves de 1936 et l'obtention des congés payés, mais ensuite tout en étant réunifiée la CGT reperd des adhérents. Ceci dit je suis en désaccord avec toi sur ta justification de la représentativité : Oui il ya des opportunistes qui trustent toutes les places dans des OS sans adhérents ou ils profitent du système, mais pour autant devions nous mettre en place une réforme qui pénalise toutes les OS et pleins de bons militants ? Des patrons qui pilotents ou achètent ou mettent en place des opportunistes il y en avait avant et il y en aura après, la réforme n'empêche pas cela ! Oui la multiplication des OS n'est pas la solution, mais la réduction au profit de celle qui dominent non plus la faible syndicalisation n'est pas non plus lié au nombres d'OS mais au fait qu'en France l'on peut profiter des acquis obtenus par les OS que l'on soit syndiqué ou pas, et ça la réforme de la représentativité ne le résoud pas. Et pour finir, tu n'en parle pas mais tu vas constater rapidement les dérives de l'électoralisme sur les élections professionnelles, le premier tour des élections CE va devenir un champ de bataille idéal pour la démagogie. Au fil des années cela va devenir de pire en pire, il n'y aura plus de places aux idées et problématiques complexes, il faudra satisfaire les demandes majoritaires de l'électorat sous peine de perdre ou de reculer fortement aux élections .... et perdre les moyens qui vont avec. Il n'y a qu'a voir comment les sujets chèques vacances et tickets restaurant ont avancé dans les propositions en 2011. Il fallait certainement faire une réforme, surtout pour les accords d'entreprise et tendre vers l'accord majoritaire, mais pas cette réforme technique orienté qui va mener les syndicats dans le combat politicien que l'on reproche aux partis.
  19. Sur le premier lien qui envoi sur l'avis du CESE lire les avis des groupes Syndicaux à partir de la page 108 des liens déconnent voici celui avec les vidéos : http://www.lecese.fr/content/le-cese-se-prononcera-sur-louverture-la-concurrence-des-services-ferroviaires-regionaux-de-voyageurs-srv#comments au cas ou la vidéo du rapporteur CGT et futur nouveau boss de la Confédération : http://www.dailymotion.com/video/xrutia_l-ouverture-a-la-concurrence-des-services-ferroviaires-regionaux-de-voyageurs-m-lepaon_news?start=29 Nombre de votants 163 ont voté pour 136 (Dont CGT, CFTC, CGC et UNSA ainsi que MEDEF et CGPME) ont voté contre 2 (Confédération Paysanne et Solidaires (SUD)) se sont abstenus 25 (dont CFDT, FO et FSU) Le CESE a adopté. Non ce n'est pas le gouvernement qui nomme les représentants des organisations qui composent le CESE, a fortiori ceux des Organisation Syndicales A priori cela à été loupé par beaucoup, c'est vrai que c'est sorti en juillet voici l'avis de SUD Rail : je n'ai pas trouvé sur le site le tract CFDT/FGAAC assez féroce qui existe la dessus, ni la réponse de la CGT cheminots en 4 pages. Sur la 4eme page la CGT reproche à SUD Rail de n'avoir pas été présent. C'est vrai nous n'avons pas de groupe comme la CGT au CESE, mais nous avons donné notre avis lors des travaux par une contribution écrite. Notre seul représentant Solidaires ne pouvait aller en séance le jour du vote et à fait porter son votre contre par un autre représentant des personnes qualifiés. Représantant d'une "organisation patronale", selon la CGT comme si cela était un crime permettant d'évacuer le fait qu'elle a voté avec le MEDEF et la CGPME. Alors qu'elle est cette "organisation patronale" ? La Confédération Paysanne tout simplement, il y a pire qu'une organisation syndicale de paysans antiproductiviste et pour l'agriculture paysanne. Lisez attentivement les avis des OS il y a des choses sidérantes, on explique tout ce qui ne va pas, les erreurs d'analyse mais au final on s'abstient ou on vote pour et bien souvent au non d'un réalisme fataliste : "En conséquence, dans la mesure où l’ouverture est inéluctable compte tenu des engagements européens, l’UNSA a approuvé les orientations de l’avis." C'est oublier que selon Bernanos : "Le réalisme, c'est précisément le bon sens des salauds" Plus étonnant est la position de la CGT, qui tout en multipliant les précautions, précisant qu'elle n'est pas demandeuse donne tout de même un avis positif car une partie de ses recommandations ont été prises en compte. Mais du coup, elle donne quand même son aval pour mettre en oeuvre des expérimentations libérales. Car une fois la machine expérimentale lancée il sera difficile de lutter contre les effets néfastes quand on aura autorisé l'essai. Personnellement, j'ai un peu l'impression que c'était un piège, dans lesquel il ne fallait pas tomber, car l'objectif du gouvernement de droite qui a commandité ce sujet était bien d'impliquer les OS pour ensuite avancer dans la libéralisation. Avec un tel avis positif les députés et sénateur peuvent légiférer dans ce sens, alors certes ce n'est plus la droite qui a la majorité, mais fallait il faire un tel cadeaux aux libéraux et faudra t-il faire confiance à la gauche sur le sujet, pas sur ! Et pour Thierry LEPAON, le rapporteur CGT qui a priori sera le remplaçant de Bernard THIBAULT cela ne va pas le rendre populaire auprès des cheminots
  20. tu dis cela pour qui ou pour quel texte Dom ? je sais que j'ai une tendance à écrire beaucoup, mais j'ai pas l'impression de blinder le discours pour noyer le poisson, j'essaye au contraire d'être clair. mais c'est possible que je n'y arrive pas
  21. Je vais faire un léger hors sujet mais il faut bien répondre à cette intervention puisque certains semblent l'apprécier et que jean louis à réagit un peu vivement, je ne crois pas que ce soit de l'anti syndicalisme primaire, mais une méconnaissance avant tout de ce qu'est un syndicat, de l'histoire qui a conduit à leur création et du contexte dans lequel ils ont évolués. si je prend la phrase : " Ils sont censés défendre les salariés mais sont beaucoup trop politisés" doit on comprendre que l'on ne peux défendre les salariés que si l'on est pas politisé ? Ce serait pour le cas extrèmement réducteur ! pour mieux comprendre pourquoi, à mon avis, il faut au contraire que les syndicats soient "politisés" il faut revenir à la définition du mot politique : L'étymologie du mot politique vient du grec politikè qui signifie : science des affaires de la Cité. La politique est donc l'organisation de la Cité ou de nos jours l'État. Nous constatons trois sens pour La Politique : Le sens global Politikos (la civilité), indique la société organisée et développée. Un sens plus précis Plolitea concerne la constitution et donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités. C'est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s'élargissent à tous les domaines d'une société (économie, droit, sociologie, et cetera) Un sens restreint Politikè se réfère à la pratique du pouvoir. C'est-à-dire aux luttes pour le pouvoir et la représentativité du peuple entre des hommes et femmes ou différents partis politiques auxquels ils peuvent appartenir. La politique n'est donc pas synonyme de parti, ce n'est que dans le troisième sens que l'on se retrouve dans la politique partisane. Pour le reste il me semble légitime que sur les sujets de société qui les concernent les syndicats aient une analyse politique. C'est ne pas en avoir qui serait une preuve de déliquessence. Or pour défendre au mieux "les intérêts matériels et moraux des salariés" il est normal de s'interroger sur les élements qui au quotidien ont un impact sur le travail en lui même et les conditions de son exercice. il me parait totalement sain d'avoir une analyse critique du système économique qui impose ses conditions aux salariés et de proposer des mesures correctives, c'est l'essence même du syndicalisme. L'action syndicale ne se résume pas à demander simplement plus d'argent, elle vise aussi à la transformation sociale comme l'explique la charte d'amiens qui sert de référence à tous les syndicats actuel. Je ne fait pas plus long, pour plus d'information tapez "syndicalisme" sur le wikipédia et vous aurez tous ce qu'il faut. oui la CGT à été la courroie de transmission du PC entre 1945 et et la fin des années 1990, comme la CFDT à été le laboratoire du PS pour 1981, comme la CFTC est la voix de la tradition chrétienne, comme SUD/Solidaires est l'héritier de la tradition autogestionnaire du mouvement ouvrier. il y a suffisament de syndicat pour que chacun en trouve un au plus proche de sa sensibilité. comme l'a dit Jean Louis tous le monde à bataillé contre, syndicats et direction, de mémoire une soixantaine de procès ( tous gagnés avant dêtre reconnus ) totalement faux, la position de SUD/Solidaires à toujours été contre la loi et à la SNCF nous avons cherché au début en intersyndicales Fédérales à toujours faire venir les 3 OS qui n'était plus représentatives ( CFTC, FO et CGC ). la CGT y a fait systématiquement barrage et la CFDT et l'UNSA n'ont rien fait contre en acceptant la position de la CGT en boycottant nos invitations générales pour se rendre aux sélectives de la CGT. Au niveau local, nous pratiquons encore les invitations élargies quand c'est possible. Dans mon secteur nous prenons parfois des militants FO dans notre délégation pour contrebalancer l'ostracisme des autres OS. Pour la FGAAC il n'y a pas eu à s'en occuper puisqu'elle à choisi de rejoindre, avant les élections de 2009, le syndicat le plus à l'opposé de son action syndicale et pour partie à l'origine de la loi qui conduisait à sa disparition. Un choix d'appareil qui permettait à des permanents de sauver leur place tout en rejoignant une CFDT expurgée de tout ses éléments "politiques" après la crise de 2003. "trop dogmatiques" je n'en ai pas l'impression, les dogmes ont été évacués mais les interrogations sur la nécéssaire transformation sociales de la société restent. Les propositions de changement existent et sont mises en débat. "Pas assez réalistes" il existe des syndicats extrèmement "réalistes" qui ne portent plus aucune utopie et qui sont prêt à satisfaire à toutes les demandes du capitalisme. La blague courante sur la CFDT est la suivante : "quand le patronat imposera le retour à l'esclavage la CFDT négociera sur la longueur et le prix de la chaine" fin du hors sujet, posez vous toujours les questions qui sortent de la pensée dominante et des préjugés ( voir ma signature par exemple )
  22. Ton questionnement manque de précision pour te donner une réponse précise. Tu es de l'infra, mais infra V ou infra C ? A priori de l'infra V, mais tu dépend d'un infralog ou d'un infrapôle ? pré info : le délai de prévenance de 10 jours s'applique à une modification du tableau de roulement ou du programme semestriel, et si on suis la définition donnée, de la suite des période travaillées et des périodes de repos, pas sur la modification d'un tableau de service. En clair on vous modifie une période de travail en décalant un repos il faut 10 jours de prévenance, on vous modifie vos heures d'embauches de la semaine prochaine : pas de délai. la seule garantie que vous avez c'est que cela ne doit pas se produire plus de 5 jours consécutif ( sinon obligation de passer par le CHSCT) et ne pas revenir constament dans le but de contourner l'esprit de la loi ( décision de la CNMS ). Se déplacer à 250 km de son lieu habituel de travail va donc comprendre un temps de trajet pour y aller qui peut influer sur le repos périodique et la valeur du repos journalier, et donc de fait obliger à la prévenance des 10 jours. La valeur du temps de travail effectif de la journée pour y aller et de celle pour en revenir comme la globalité de la semaine est autre chose et doit aussi rester dans le cadre du RH. Infra C : 2 cas : agents en roulement ou agent de réserve. En roulement, tu as une unité d'affectation (UA) pour que l'on puisse t'envoyer travailler sur un autre site, en dehors d'un temps de formation, il faut ton accord. En réserve, cela dépent du périmètre d'intervention de ton équipe prévue sur la fiche de poste, pour aller travailler en dehors du périmètre de l'équipe réserve, il faut là aussi ton accord. Infra V : pas d'agents de remplacement ( réserve ) dans ces établissements. Si tu fait parti d'un Infralog ton périmètre d'intervention est tellement grand ( une région minimum, voir toutes les régions concomittante à la tienne ) que tu ne peux qu'obéir. Si tu fait parti d'un Infrapôle tu doit avoir un programme semestriel théorique et une adaptation qui t'es donné le 20 du mois M-1. Si l'adaptation prévue t'envoi travailler sur un site qui correspond au périmètre d'intervention de ton équipe et fait parti de ta fiche de poste, tu ne peux refuser. Par contre au delà il faut ton accord ( sauf formation bien entendu ), c'est pourquoi les renforts pris dans les équipes locales pour aider sur des SPRC ou des GOP reposent sur le volontariat. Même si les chefs ont tendance à présenter cela comme quasi obligatoire.
  23. la présentation de ton sujet est extrèmement maladroite, car elle mélange plusieurs sujets, est agressive et n'apporte aucune preuve de l'affirmation faite sur le sujet principal l'évolution de l'EPIC en Holding et l'évolution du statut et du RH0077 lors de la négociation à venir sur l'harmonisation du cadre social. Cette présentation malheureuse fait que l'on se moque de toi au lieu d'essayer d'y voir plus clair sur le sujet et c'est dommage D'abord on va évacuer les 3 sujets secondaires : Retraite grève de 2007 : oui l'acceptation par la CGT confédérale d'avoir des négociations séparées pour les régimes spéciaux la veille du départ en grève des cheminots à été un acte politique qui à nuit à la mobilisation et au résultat que l'on aurait pu attendre d'une mobilisation commune. Après l'on prend cela pour un acte de réalisme ou de trahison, chacun jugera à l'aune de ses convictions. Financement des syndicats : oui il y a des choses peu claires dans pas mal de confédérations ou l'argent de l'UIMM fluidifie les rapports sociaux, par exemple l'achat de stand à des prix prohibitifs par le medef aux congrès de la CFTC. Mais de là à supposer que tous trahissent la cause il ya une marge, même si le dossier du CCAS d'EDF est une épine dans le pied de la CGT avec lequel les politiques doivent avoir envie de jouer. La représentativité syndicale : ou est la magouille ? chaque organisation à donné son avis, à négocié pour faire avancer ses positions et le gouvernement de droite à tranché dans le sens d'une tentative de simplification du champ syndical par la bipolarisation à l'image du champ politique. Que cela aille dans le sens des deux plus grosses organisations syndicales n'est pas un hasard, mais c'est la représentation politique du moment qui a voté la loi, pas les organisations syndicales. On revient donc au sujet principal l'évolution de l'EPIC en Holding et l'évolution du statut et du RH0077. Sur la holding c'est la forme qu'elle va prendre qui sera importante, quelle sera la part de l'état, quelle sera la hiérarchie des entreprises la composant et la manière dont elle pourra se séparer de l'une d'entre elle.Et le problème de la dette de RFF va être un sujet épineux. Là dessus on va attendre les précisions de Pepy et Cuvilliers. Pour l'instant les OS n'ont pas suffisament d'information pour avoir une position définitive, elles ont une position de principe par rapport à ce que l'on connait déjà et de l'expérience acquise depuis la création de la SNCF. Par contre, il est évident que c'est l'harmonisation du cadre social qui va poser un problème important, il y a le risque du statut à 2 vitesses comme pour les PTT, et l'assurance de garder le statut en l'état n'est pas l'assurance d'avoir un nouveau RH0077 égal ou supérieur à l'ancien. C'est sur ces différentes assurances que le jeu des négociations informelles va porter, chaque partie va chercher à pousser dans le sens ou elle l'entend. C'est aussi là que des propositions indécentes risquent d'être faites, surtout si le niveau de négociation reste au niveau de l'UTP ou des syndicats inexistants à la SNCF comme la CGC et la CFTC ont encore droit de signature et ou des organisations comme UNSA et SUD ne sont pas membre de droit, mais uniquement invités ou pas ( SUD pas ). Mais c'est un jeu extrèmement dangereux avec des retours de kick dévastateurs si cela devient publique. Il y a par contre un sujet qui va certainement interferer et qui peut être un enjeu d'arrangements, c'est le découpage des CE dans les entreprises de la futur holding et l'impact que cela aura sur les élections professionnelles de 2014. Car comme vous ne l'avez pas oublié c'est le premier tour des titulaires CE qui détermine la représentativité des OS, le risque existe que certains demandent soit à conforter leur importance dans le secteur, soit à pouvoir prétendre y exister par un découpage particulier. Et que pour cela ils soient plus ou moins prêt à accepter des compromis au nom d'un réalisme qui leur fait dire que l'on ne pourra garder le RH0077 en l'état. C'est la capacité de mobilisation des salariés de toutes les entreprises ferroviaires qui fera la différence et pèseront sur les négociations, plus elle sera forte et plus les chances de garder une rglementation du travail de qualité existera. Ce sera la meilleure garantie contre les petits arrangements qui arrivent quand le rapport de force n'est pas en faveur des salariés. Le sujet évoqué initialement n'est donc pas sans intérêt même si la forme choisie pour le faire laisse largement à désirer
  24. Oui salut à tous je ne sais pas si je vais beaucoup reparticiper au forum, je suis toujours très pris par mon activité syndicale et quand je rentre le soir je suis lessivé mais dans moins de 5 ans je rejoindrais le clan des retraités et là j'aurais plus de temps pour mieux lire ce forum
  25. La demande d'explication ( dénommé plus souvent 7P1 en rapport avec son référencement administratif ) est de la part de l'entreprise une demande de réponse écrite de ta part sur la manière, dont de ton point de vue, se sont passés les évènements décrits dans la question. C'est le premier échelon d'une instruction pouvant déboucher sur une sanction, sans pour autant que cela débouche systématiquement sur une sanction. La procédure est décrite dans le chapitre 9 du statut ( si je ne commet pas d'erreur ). Tu as un temps limite pour répondre et la remettre à ton chef direct. Il est donc extrèmement important que ta réponse soit réfléchie et corresponde aux faits, car la direction vérifiera tout et si tes déclarations se révèlent des mensonges ce sera un point négatif supplémentaire contre toi. Le mieux est de se faire aider par un délégué expérimenté et compétent dans ce domaine. Dans la procédure qui va suivre si la direction décide de sanctionner tu pourra te faire assister par un délégué du personnel lors de l'entretien préalable Pour une erreur telle que tu la décrit tu ne risque pas la porte, l'échelle des sanction est décrite dans le même chapitre du statut mais avant de passer à l'avertissement écrit, blâme sans inscription, blâme avec inscription ou mise à pied ( de 1 à 5 jours sans réunion du conseil de discipline ) il y a la simple remontée de bretelle verbale qui sera éffectué par le chef. Ne jamais oublier que le relationnel est important, un agent désagréable aura toujours une sanction plus forte qu'un agent agréable ( sans tenir compte des choix que chacun fait lors des grèves ), et que cela va dépendre aussi de ton dossier et du nombre de récidives. Mais pour ce type d'erreur selon les établissement et le dossier personnel cela peut aller du simple avertissement verbal à la mise à pied. Pour passer en conseil de discipline faudrait déjà être un gros récidiviste et avoir chargé la barque en prime, genre envoyer paître le chef qui donne la demande. C'est lors de ces conseils que l'éventualité de la radiation est traité.
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