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Le Web des Cheminots

vous sentez vous trahis?


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D'accord avec toi, ce à quoi nous assistons n'est n'y plus ni moins qu'une évolution de la CGT vers un compromis historique avec l'Etat avec la casse des acquis issus des luttes à partir de 1945. Les éléments radicaux sont systématiquement mis sur la touche dans les organes dirigeants (Commissions Exécutives et Secteurs Régionaux) et y compris dans les sections techniques. J'en parle en connaissance de cause, élu à la CE du syndicat de Nantes, il y a quelques années (donc élu par le Congrès des syndiqués), je n'ai jamais été invité aux réunions (invitations perdues, reçues 3 jours après la tenue de la CE...).

Beaucoup, comme moi, ce qu'on appelle les militants "lutte de classe" de la CGT (çà fait rapport au débat sur l'article 1 des statuts) ont finalement, de guerre lasse, quitté le syndicat depuis 2003. A Nantes, à l'exploitation on est une dizaine à avoir fait ce choix, sans pour autant aller grossir les rangs de Sud Rail.

Après, je me sens en droit, maintenant non-syndiqué, de dire clairement à mes collègues qu'on assiste à une véritable trahison de la direction Fédérale et Confédérale sur la question des régimes spéciaux. Laisser tomber les cheminots pour se positionner dans les futures négociations sociales comme LE partenaire du gouvernement (en piquant la place de la CFDT comme syndicat réformiste du compromis et non de la lutte), c'est ce qu'assume aujourd'hui BT et DLR.

Le summum étant l'annonce de cette grève du 13/12. En déposant un préavis seule, la CGT va réussir son coup: démoraliser les cheminots un peu plus et présenter le résultat médiocre des négociations comme "ce qu'on pouvait obtenir de moins pire". çà va peser dans les années à venir sur la combativité.

Execellente analyse de la situation. Et tu ne parle pas de la mise sur la table du financement des OS qui sera revu en 2008 avec la réprésentativité actuelle et non plus de 1967. Certaines OS risquent de disparaitre à coup sûr.

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Oui je suis d'accord avec toi, mais je pense qu'il faut trouver un équilibre entre servir un idéal et servir ses collègues, je ne sais pas si je suis bien compris mdrmdr

Disonsque le niveau de compromis acceptable entre l'idéal et la réalité d'un sujet est différents pour chaque OS.

On le voit bien sur les retraites la FGAAC à accepté dès le début le principe de la réforme alors que SUD et FO la refusent toujours. Pour autant tout le monde entre dans un processus de négociation à un moment ou à un autre.

le niveau de compromis de la FGAAC c'est de ne pas mener une bataille qu'elle pense perdue contre la réforme et celui de SUD et de FO c'est de la mener même s'ils savent que les chance de réussite sont minces.

Ensuite toutes les OS pensent que le niveau de compromis atteignable dans la négociation dépent du rapport de force que l'on créé, mais là encore chacun met le niveau de rapport de force acceptable à un curseur différent.

Pour l'instant dans la construction du rapport de force, la FGAAC y a renoncé et pas les autres OS, même si elle ne develloppent pas toutes les mêmes stratégies.

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Disonsque le niveau de compromis acceptable entre l'idéal et la réalité d'un sujet est différents pour chaque OS.

On le voit bien sur les retraites la FGAAC à accepté dès le début le principe de la réforme alors que SUD et FO la refusent toujours. Pour autant tout le monde entre dans un processus de négociation à un moment ou à un autre.

le niveau de compromis de la FGAAC c'est de ne pas mener une bataille qu'elle pense perdue contre la réforme et celui de SUD et de FO c'est de la mener même s'ils savent que les chance de réussite sont minces.

Ensuite toutes les OS pensent que le niveau de compromis atteignable dans la négociation dépent du rapport de force que l'on créé, mais là encore chacun met le niveau de rapport de force acceptable à un curseur différent.

Pour l'instant dans la construction du rapport de force, la FGAAC y a renoncé et pas les autres OS, même si elle ne develloppent pas toutes les mêmes stratégies.

C'est exactement ça, certaines OS pensent qu'on ne négocie rien sans rapport de force, d'autres qu'on ne va pas au rapport de force sans négociation. C'est le cas de la FGAAC.

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Trouvé sur :

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-14005888.html

L'art et la manière d'appeler à la reprise sans le dire clairement...

1) Il faut commencer à préparer les esprits dès avant le début de la grève, en affirmant, l'air optimiste, que « la grève pourrait être raccourcie » alors qu'elle n'est pas encore commencée (B.Thibault).

2) Au fur et à mesure des jours de grève, répétez que les grévistes doivent préserver leur unité et leurs forces (D. Le Reste), alors que la CFDT appelle à la reprise, et que Chérèque se fait honteusement expulser de la manifestation du 20 novembre par des syndicalistes décidés. Syndicalisme rassemblé, vous avez dit ?

3) Toujours au fur et à mesure de la grève, empêchez à tout prix les rencontres entre dépôts, la convergence des luttes, l'apparition des cheminots en cortèges dans les manifestations : le 20, les cheminots étaient éparpillés dans les UD et les UL pour éviter qu'ils se retrouvent ensemble et renforcent ainsi leur détermination collective. Pour briser une grève (n'ayons pas peur des mots), il faut diviser les grévistes, les isoler, les parcelliser… Même technique que les patrons !

4) Le lendemain de l'ouverture des négociations, faire assaut de démocratie, mais surtout sans s'engager ouvertement :

- lister tous les prétendus aspects positifs avancés par la direction (en fait déjà annoncés avant le début de la grève).

- Soigneusement passer sous silence tous les aspects négatifs, à savoir les points qui font clivage parmi les grévistes : les 40 ans, la décote, l'indexation des retraites sur les prix. Ou ne plus en parler qu'en (très très) général !

- citer sans explication et sans analyse le nombre de grévistes (qui parait faible), sans montrer son impact réel sur la société ;

- Se montrer extrêmement sérieux et responsable. « Vous comprenez, il y a des dossiers complexes, comme la pénibilité, qui ne pourront pas être traités en quelques jours. Et on ne va tout de même pas faire grève un mois ! » (JC Le Duigou, le brave homme, il s'est beaucoup donné ces jours-ci en ce sens…).

- Insister sur la durée des négociations, qui va durer « un mois, voire plus »

- Insister à nouveau, communiqué après communiqué, sur la nécessité de l'unité et de conserver ses forces (pour quoi, pour quand… on n'ose pas imaginer après 10 jours de grève !)

- « continuer à débattre des enjeux à venir et des conditions les plus appropriées pour conserver le rapport de forces dans le cadre des deux négociations qui vont s'engager »...

- Ne surtout pas donner de consigne de vote. Affirmer haut et fort que la CGT laisse les AG décider souverainement (D. Le Reste). Alors qu'en fait une position a été prise en haut lieu, celle de la reprise, mais qu'il ne faut pas la faire savoir publiquement.

- Mobiliser les délégués et responsables syndicaux dans les dépôts pour, toujours sur cette base, mener tout doucement les grévistes à reprendre le travail sans ouvertement appeler à la reprise et en affirmant au contraire sa détermination à continuer la lutte (bien entendu « sous d'autres formes ») pour les revendications des grévistes.

Tout cela résumé par Libération de ce jour (22/11) en un paragraphe bien senti :

« La CGT a elle aussi présenté hier soir, sous un jour aussi positif que possible, les premiers éléments des négociation. Pour le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, «des premiers points ont été marqués». Selon son habitude, la CGT n'a pas explicitement appelé à la reprise du travail, s'en remettant à la sagesse des assemblées générales. Mais le premier syndicat de la SNCF (40%) et de la RATP (37%), a donné à ses délégués l'argumentaire pour faire voter la suspension de la grève et éviter l'enlisement. »

Et le mal se répand, de dépôt en dépôt, impulsé par quelques AG particulièrement molles, bien sûr encouragé par les médias qui n'attendaient que cela. Au lieu de s'appuyer sur la détermination des secteurs les plus combatifs pour entraîner les hésitants, on s'appuie sur ces hésitations pour isoler les combatifs et faire reprendre le travail…

Il y a de très fortes résistances à la base et dans certaines sections syndicales, heureusement, en particulier quelques résistances historiques chez les cheminots. Mais ce soir, il semble bien que la trahison soit consommée. Gageons qu'on va hélas voir des cartes déchirées à la CGT…

Modifié par Bandaa Bono
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D'accord avec toi, ce à quoi nous assistons n'est n'y plus ni moins qu'une évolution de la CGT vers un compromis historique avec l'Etat avec la casse des acquis issus des luttes à partir de 1945. Les éléments radicaux sont systématiquement mis sur la touche dans les organes dirigeants (Commissions Exécutives et Secteurs Régionaux) et y compris dans les sections techniques. J'en parle en connaissance de cause, élu à la CE du syndicat de Nantes, il y a quelques années (donc élu par le Congrès des syndiqués), je n'ai jamais été invité aux réunions (invitations perdues, reçues 3 jours après la tenue de la CE...).

Beaucoup, comme moi, ce qu'on appelle les militants "lutte de classe" de la CGT (çà fait rapport au débat sur l'article 1 des statuts) ont finalement, de guerre lasse, quitté le syndicat depuis 2003. A Nantes, à l'exploitation on est une dizaine à avoir fait ce choix, sans pour autant aller grossir les rangs de Sud Rail.

Après, je me sens en droit, maintenant non-syndiqué, de dire clairement à mes collègues qu'on assiste à une véritable trahison de la direction Fédérale et Confédérale sur la question des régimes spéciaux. Laisser tomber les cheminots pour se positionner dans les futures négociations sociales comme LE partenaire du gouvernement (en piquant la place de la CFDT comme syndicat réformiste du compromis et non de la lutte), c'est ce qu'assume aujourd'hui BT et DLR.

Le summum étant l'annonce de cette grève du 13/12. En déposant un préavis seule, la CGT va réussir son coup: démoraliser les cheminots un peu plus et présenter le résultat médiocre des négociations comme "ce qu'on pouvait obtenir de moins pire". çà va peser dans les années à venir sur la combativité.

Tout à fait d'accord avec toi, des militants lutte de classe écoeurés j'en connaît beaucoup, certain comme toi ont rendu leur cartes, d'autres y songe ( j'en fait parti) mais après on fait quoi, on monte une assos, on reste dans notre coin, on se défoule sur un forum :Smiley_11: ou on bouje? pendant ce temps en face ils avancent, ils tourneboulent ;) le sens réel de nos syndicat.

J'ai pas la prétention d'avoir la solution, je n'ai surtout pas envi de baisser les bras, peu importe la direction que va prendre la ceget, mes convictions elles m'apartiennent, l'étiquette c'est à moi ( à nous) que revient le fait qu'elle redevienne contestataire.

D'aucun qui se dit grand de ce monde n'a de droits sur moi, rèver ceci fait déja de moi un homme libre.

Modifié par Rail cassé
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...

D'aucun qui se dit grand de ce monde n'a de droits sur moi, rèver ceci fait déja de moi un homme libre.

bigbisous Il ne faut laisser personne nous voler ce droit, ils ont tous (les puissants) peur de çà, c'est ce qui explique leur matraquage médiatique et leur propagande qui fait des ravages même ici, dans ce forum.

Il veulent casser l'envie de rêver, mais dans toute l'Histoire humaine ce sont bien les rêveurs et le utopistes qui on montré le chemin du progrès. L'immobilisme n'est pas du côté de ceux qui se battent, mais bien du côté de la droite (au sens très large) revancharde qui n'a jamais accepté l'évolution sociale: ils leur faut seulement des esclaves abrutis pour faire tourner leur petit monde de profiteurs...

On lâche une miette de temps en temps pour calmer la foule: du pain et des jeux, les Romains pratiquaient déjà cette méthode.

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J'ai pas la prétention d'avoir la solution, je n'ai surtout pas envi de baisser les bras, peu importe la direction que va prendre la ceget, mes convictions elles m'apartiennent, l'étiquette c'est à moi ( à nous) que revient le fait qu'elle redevienne contestataire.

D'aucun qui se dit grand de ce monde n'a de droits sur moi, rèver ceci fait déja de moi un homme libre.

Le fait est qu'aujourd'hui, les cheminots, mais aussi la majorité de la classe ouvrière se trouvent orphelins d'une représentation syndicale et politique qui porte les revendications. Il n'y a pas de solution miracle effectivement mais en tant que producteurs "sauvons-nous nous mêmes" (c'est une strophe de l'Internationale). C'est à dire que c'est à nous de construire nos propres organes de lutte, après on les appelle comme on veut "coordinations", "comités de lutte", "comités de grève", peu importe du moment que c'est nous qui contrôlons d'un bout à l'autre nos mouvements. Il est probable que les OS veuillent casser l'auto-organisation à la base des cheminots syndiqués et non-syndiqués, mais là où nous serons forts ils seront obligés de respecter notre démocratie à la base.

Personnellement, je fais le constat amer qu'il n'y a plus beaucoup de militants dans les OS, mais surtout des adhérents, qui font partie des OS pour des questions annexes style mutation, notations etc...

Beaucoup de militants syndiqués hésitent encore à franchir le pas de déchirer leur carte parce qu'ils ne savent pas vers où se tourner. Mais renversons la donne, il ne s'agit pas de se tourner vers autre chose mais de créér nous mêmes autre chose. Prends la problèmatique dans ce sens, car elle est porteuse d'avenir.

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a la lecture de tout ces message, mon dieu je plains mes futures collegues!!!! le cheminot 2007 n'est donc plus le cheminots 1995 encore moins celui de 1953, pas celui de 1949, pas du tout celui de 1911 année de création de la retraite à 50 pour les mecanos!! c'est pitiée de voir aussi peu de combativitée ds le cheminot moderne: et voir autant de fatalisme!! qui peut croire qu'il n'y avait pas d'autre solutions, qui peut croire, alors que nos conditions de travail se dégradent de jours en jours, que les conditions d'hebergements sois disantes plus confortables,nous enfoncent ds une solitude de plus en plus pesante, qui peut croire qu'un mécano pourra partir à plus de 50 ans sans qu'il y est des conséquence sur sa santée, sans parler de sa vie sociale perdue à jamais franchement que reste t'il comme interets de continuer à rouler????? Bien innocent celui qui croit que la reforme des retaites en restera la ds les année à venir: Sarko, avec notre complicité à entr'ouverte la porte: ds un avenir proche, il flanquera des grands coups de bottes et finira par l'ouvrir totalement et la gare!!! mais je suppose qu'avec la complicitée de certains syndicat bien pensant et autonome qui jurerons qu'avec un misérable billet de 50 euros, ça fera pas mal!!!

je plains mes gosses!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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a la lecture de tout ces message, mon dieu je plains mes futures collegues!!!! le cheminot 2007 n'est donc plus le cheminots 1995 encore moins celui de 1953, pas celui de 1949, pas du tout celui de 1911 année de création de la retraite à 50 pour les mecanos!! c'est pitiée de voir aussi peu de combativitée ds le cheminot moderne: et voir autant de fatalisme!! qui peut croire qu'il n'y avait pas d'autre solutions, qui peut croire, alors que nos conditions de travail se dégradent de jours en jours, que les conditions d'hebergements sois disantes plus confortables,nous enfoncent ds une solitude de plus en plus pesante, qui peut croire qu'un mécano pourra partir à plus de 50 ans sans qu'il y est des conséquence sur sa santée, sans parler de sa vie sociale perdue à jamais franchement que reste t'il comme interets de continuer à rouler????? Bien innocent celui qui croit que la reforme des retaites en restera la ds les année à venir: Sarko, avec notre complicité à entr'ouverte la porte: ds un avenir proche, il flanquera des grands coups de bottes et finira par l'ouvrir totalement et la gare!!! mais je suppose qu'avec la complicitée de certains syndicat bien pensant et autonome qui jurerons qu'avec un misérable billet de 50 euros, ça fera pas mal!!!

je plains mes gosses!!!!!!!!!!!!!!!!!!

;)

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a la lecture de tout ces message, mon dieu je plains mes futures collegues!!!! le cheminot 2007 n'est donc plus le cheminots 1995 encore moins celui de 1953, pas celui de 1949, pas du tout celui de 1911 année de création de la retraite à 50 pour les mecanos!! c'est pitiée de voir aussi peu de combativitée ds le cheminot moderne: et voir autant de fatalisme!! qui peut croire qu'il n'y avait pas d'autre solutions, qui peut croire, alors que nos conditions de travail se dégradent de jours en jours, que les conditions d'hebergements sois disantes plus confortables,nous enfoncent ds une solitude de plus en plus pesante, qui peut croire qu'un mécano pourra partir à plus de 50 ans sans qu'il y est des conséquence sur sa santée, sans parler de sa vie sociale perdue à jamais franchement que reste t'il comme interets de continuer à rouler????? Bien innocent celui qui croit que la reforme des retaites en restera la ds les année à venir: Sarko, avec notre complicité à entr'ouverte la porte: ds un avenir proche, il flanquera des grands coups de bottes et finira par l'ouvrir totalement et la gare!!! mais je suppose qu'avec la complicitée de certains syndicat bien pensant et autonome qui jurerons qu'avec un misérable billet de 50 euros, ça fera pas mal!!!

je plains mes gosses!!!!!!!!!!!!!!!!!!

entierement d'accord avec toi

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Sur le sujet des retraites , on nous bassine : vous allrez vivre plus longtemps donc , je résume , bossez plus sinon économiquement et bla bla etc...

Mais , jamais , et pourtant j'ai suivi beaucoup de débats , personne n'a dit :

"certe , actuellement , on vit plus longtemps mais dans quelles conditions " .En effet , autour de moi , je regarde les retraités de plus de 62/63 ans .Je ne les vois pas aller au boulot .Si c'est pour être en retraite , il faut que celle ci soit profitable .Pouvoir sortir , continuer à se cultiiver , faire des activités physiques .Bref , s'enrichir d'une manière ou d'une autre .Car si c'est pour passer sa retraite , à aller faire pisser le chien le matin ,regarder PPDA à 13h , Derick à 14h ensuite sieste jusqu'à 17h pour finir l'après middi en visionnant P.sevran .ET finir la soirée avec Drucker .Heu , là je dis non...

Malheureusement , les gens que je connais , c'est ainsi car :

-soit financierement , ils ne peuvent pas

- soit physiquement , ils sont cuits

- soit malades....Alzeihmer etc...

Mais cela , personne n'a cherché a entammer le débat même pas nos défenseurs .Donc , je partirai à 50 pour enfin en profiter environ 10 ans ...si rien ne vient s'y opposer !

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Sur le sujet des retraites , on nous bassine : vous allrez vivre plus longtemps donc , je résume , bossez plus sinon économiquement et bla bla etc...

Mais , jamais , et pourtant j'ai suivi beaucoup de débats , personne n'a dit :

"certe , actuellement , on vit plus longtemps mais dans quelles conditions " .En effet , autour de moi , je regarde les retraités de plus de 62/63 ans .Je ne les vois pas aller au boulot .Si c'est pour être en retraite , il faut que celle ci soit profitable .Pouvoir sortir , continuer à se cultiiver , faire des activités physiques .Bref , s'enrichir d'une manière ou d'une autre .Car si c'est pour passer sa retraite , à aller faire pisser le chien le matin ,regarder PPDA à 13h , Derick à 14h ensuite sieste jusqu'à 17h pour finir l'après middi en visionnant P.sevran .ET finir la soirée avec Drucker .Heu , là je dis non...

Malheureusement , les gens que je connais , c'est ainsi car :

-soit financierement , ils ne peuvent pas

- soit physiquement , ils sont cuits

- soit malades....Alzeihmer etc...

Mais cela , personne n'a cherché a entammer le débat même pas nos défenseurs .Donc , je partirai à 50 pour enfin en profiter environ 10 ans ...si rien ne vient s'y opposer !

pareil pour moi mais à 55 ans ... si rien ne vient s'y opposer !

Si le stress ou la pression intellectuelle ne me font péter les plombs.

En profiter tant que la santé est encore là, devenir babacool à 55 ans !

Car à 63 ans, désolé je vois autour de moi, autant bosser avec les copains que d'à aller faire pisser le chien le matin ,regarder PPDA à 13h , Derick à 14h ensuite sieste jusqu'à 17h pour finir l'après middi en visionnant P.sevran .ET finir la soirée avec Drucker .Heu , là je dis non...

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Sur le sujet des retraites , on nous bassine : vous allrez vivre plus longtemps donc , je résume , bossez plus sinon économiquement et bla bla etc...

Mais , jamais , et pourtant j'ai suivi beaucoup de débats , personne n'a dit :

"certe , actuellement , on vit plus longtemps mais dans quelles conditions " .En effet , autour de moi , je regarde les retraités de plus de 62/63 ans .Je ne les vois pas aller au boulot .Si c'est pour être en retraite , il faut que celle ci soit profitable .Pouvoir sortir , continuer à se cultiiver , faire des activités physiques .Bref , s'enrichir d'une manière ou d'une autre .Car si c'est pour passer sa retraite , à aller faire pisser le chien le matin ,regarder PPDA à 13h , Derick à 14h ensuite sieste jusqu'à 17h pour finir l'après middi en visionnant P.sevran .ET finir la soirée avec Drucker .Heu , là je dis non...

Malheureusement , les gens que je connais , c'est ainsi car :

-soit financierement , ils ne peuvent pas

- soit physiquement , ils sont cuits

- soit malades....Alzeihmer etc...

Mais cela , personne n'a cherché a entammer le débat même pas nos défenseurs .Donc , je partirai à 50 pour enfin en profiter environ 10 ans ...si rien ne vient s'y opposer !

salut.

pas très sympas avec les anciens , dire qu'on va finir comme ça dans quelques années... okok

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour ,

Tiens , voilà du bidet , voilà du bidet , voilà du bidet ...

http://osemy.blogspot.com/2008/01/generati...it-flipper.html

Certes , c'est un certain point de vue à ce sujet , et remarquer une allusion à un forum .

Modifié par zoreglube
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Le fait est qu'aujourd'hui, les cheminots, mais aussi la majorité de la classe ouvrière se trouvent orphelins d'une représentation syndicale et politique qui porte les revendications. Il n'y a pas de solution miracle effectivement mais en tant que producteurs "sauvons-nous nous mêmes" (c'est une strophe de l'Internationale). C'est à dire que c'est à nous de construire nos propres organes de lutte, après on les appelle comme on veut "coordinations", "comités de lutte", "comités de grève", peu importe du moment que c'est nous qui contrôlons d'un bout à l'autre nos mouvements. Il est probable que les OS veuillent casser l'auto-organisation à la base des cheminots syndiqués et non-syndiqués, mais là où nous serons forts ils seront obligés de respecter notre démocratie à la base.

Personnellement, je fais le constat amer qu'il n'y a plus beaucoup de militants dans les OS, mais surtout des adhérents, qui font partie des OS pour des questions annexes style mutation, notations etc...

Beaucoup de militants syndiqués hésitent encore à franchir le pas de déchirer leur carte parce qu'ils ne savent pas vers où se tourner. Mais renversons la donne, il ne s'agit pas de se tourner vers autre chose mais de créér nous mêmes autre chose. Prends la problèmatique dans ce sens, car elle est porteuse d'avenir.

slt tu as raisons il nous faut un syndicalisme plus proche de la base mais comme en france il y a plein de os et bien sa en fera une de plus dans les années 40 et 50 il n y avait que 2 syndicats et bien ce fut des années de conquetes social et pourtant de nombreux dirigeant syndicaux ont crées des liens entres eux et les partis et patrons .......

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je pars ds 3ans et vu l'etat d'esprit de certain, j'ai hate!!! j'ai peur d'un laisser faire qui fera reculer le conducteur de train au niveau de ces ainé...disons d'avant la guerre. Rendre les armes sur la retraire à 50 aussi facilement est terrifiant ainsi, la reforme du rh 077 passera comme une lettre a la poste, sans parler du reste. Un conseil: vs marriez pas ou divorcé, ne faites pas d'enfants et louer un appart en face le dépot, ça aidera a supporter votre futur statut d'esclave. Quant a la fgaac, finalement, je la comprends, elle fait ce qu'elle a tjs fait: je suis CONTRE! mais bon tu me donne 50 balles de plus et je suis POUR! Je connais quelque vieux mécanos, qui auraient plaisr à distribuer quelques tailles 42!! j'interdis à mon fils de faire ce métier, devenu franchement pourrave et on à rien vu!!!! je salut Ibrahima qui a un avenirs brillant ds la defense des collegues, je le connais: c'est un mec bien, courage, garçon: ya du boulot

slt camarade je crois que c est lorsque nous seront dans la merde qu il y aura une solution a force de perdre du salaire,perdre des conditions de travail favorable,perdre notre estime et notre honneur de mecano et de cheminot et bien il arrive un moment ou il n y a plus rien a perdre et lorsque ont a rien a perdre ont a tout a gagné!!!!! :blush:

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slt camarade je crois que c est lorsque nous seront dans la merde qu il y aura une solution a force de perdre du salaire,perdre des conditions de travail favorable,perdre notre estime et notre honneur de mecano et de cheminot et bien il arrive un moment ou il n y a plus rien a perdre et lorsque ont a rien a perdre ont a tout a gagné!!!!! :blush:

Salut, je trouve que l'on est déja sufisament dans la merde, mais pas assé pour certains!!!

et attendre qu'il y est plus rien à perdre mènera à la revolution et le bon en arrière ou si tu préfère le trou à combler mettera plusieurs générations pour revenir à une situation sociale actuelle.

Faut pas oublier que les dernières grandes conquètes sociales remontent aux années 70 et depuis les syndicat sont plus dans la défence des acquis.

Il est vrai que lutter contre cette politique de régrétion se fait actellement par une gauche aux abois,que cela soit les partis politiques et les syndicats, et on est presque obligé de passer par eux pour mener le mouvement contestataire. Sarko l'a bien compris et accentu le fénomène en jouant l'ouverture, qui est le seul moyen pour lui de canaliser la contestation.

La preuve de mes dires, la façon dont le mouvement de grève de cet automne où tout à été fait par les syndicats majoritaires traitants avec le GVT et l' absence des partis de gauche sans prises de positions , tout cela à empêcher ce mouvement de s'élargir et gagner les autres corporations.

Je me demande aujourd'hui de qui du GVT ou des OS avait le plus à gagner que le mouvement ne leur échappe pas ( reférence à 1986 pour ceux qui l'on vécu )

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Salut, je trouve que l'on est déja sufisament dans la merde, mais pas assé pour certains!!!

et attendre qu'il y est plus rien à perdre mènera à la revolution et le bon en arrière ou si tu préfère le trou à combler mettera plusieurs générations pour revenir à une situation sociale actuelle.

Faut pas oublier que les dernières grandes conquètes sociales remontent aux années 70 et depuis les syndicat sont plus dans la défence des acquis.

Il est vrai que lutter contre cette politique de régrétion se fait actellement par une gauche aux abois,que cela soit les partis politiques et les syndicats, et on est presque obligé de passer par eux pour mener le mouvement contestataire. Sarko l'a bien compris et accentu le fénomène en jouant l'ouverture, qui est le seul moyen pour lui de canaliser la contestation.

La preuve de mes dires, la façon dont le mouvement de grève de cet automne où tout à été fait par les syndicats majoritaires traitants avec le GVT et l' absence des partis de gauche sans prises de positions , tout cela à empêcher ce mouvement de s'élargir et gagner les autres corporations.

Je me demande aujourd'hui de qui du GVT ou des OS avait le plus à gagner que le mouvement ne leur échappe pas ( reférence à 1986 pour ceux qui l'on vécu )

tout à fait d'accord avec toi mon cher Rail cassé surtout pour le dernier paragraphe .Je connais au moins une OS qui ne souhaitait pas être dépossédée du mouvement ......

enfin ce que j'ai vécu dans mon secteur !

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Faut pas oublier que les dernières grandes conquètes sociales remontent aux années 70 et depuis les syndicat sont plus dans la défence des acquis.

Il faut noter qu'entre 1945 et le début des années 70, il y a eu un accord tacite entre les patrons et les syndicats réformistes, une sorte de deal, en Italie, ils appelaient çà un "compromis historique".

Le but était de lâcher quelques miettes sociales (les acquis), pour faire en sorte que les OS accompagnent la reconstruction de l'économie et ne cèdent pas aux sirènes de l'URSS. Dans le contexte de guerre froide, il fallait que dans les pays occidentaux on ait l'impression de vivre mieux (c'est-à-dire d'avoir un niveau de vie supérieure) que dans les pays de l'Est qui servaient un tant soit peu de modèle à la gauche (à l'époque largement représentée par le PCF) et aux OS (la CGT étant ultra-majoritaire).

Avec la crise pétrolière, la crise du système de l'URSS et la nouvelle économie, les patrons ont cassé ce compromis historique, et depuis nous ne faisons que défendre des acquis sans en gagner d'autres, de plus nous ne faisons que reculer au nom d'un "modernisme nécessaire" et nous passons pour des dinosaures corporatistes.

Cela montre également pour moi que toute conquête sociale dans le cadre du capitalisme, est forcément temporaire, liée à un rapport de forces entre les classes sociales antagoniques (classe ouvrière et bourgeoisie). Aujourd'hui force est de constater que les solutions d'aménagement du capitalisme (le réformisme) sont vouées à l'échec. La conclusion qui s'impose c'est forcément Réforme ou Révolution.

:Smiley_10:

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Il faut noter qu'entre 1945 et le début des années 70, il y a eu un accord tacite entre les patrons et les syndicats réformistes, une sorte de deal, en Italie, ils appelaient çà un "compromis historique".

Le but était de lâcher quelques miettes sociales (les acquis), pour faire en sorte que les OS accompagnent la reconstruction de l'économie et ne cèdent pas aux sirènes de l'URSS. Dans le contexte de guerre froide, il fallait que dans les pays occidentaux on ait l'impression de vivre mieux (c'est-à-dire d'avoir un niveau de vie supérieure) que dans les pays de l'Est qui servaient un tant soit peu de modèle à la gauche (à l'époque largement représentée par le PCF) et aux OS (la CGT étant ultra-majoritaire).

Avec la crise pétrolière, la crise du système de l'URSS et la nouvelle économie, les patrons ont cassé ce compromis historique, et depuis nous ne faisons que défendre des acquis sans en gagner d'autres,

de plus nous ne faisons que reculer au nom d'un "modernisme nécessaire" et nous passons pour des dinosaures corporatistes.

Cela montre également pour moi que toute conquête sociale dans le cadre du capitalisme, est forcément temporaire, liée à un rapport de forces entre les classes sociales antagoniques (classe ouvrière et bourgeoisie). Aujourd'hui force est de constater que les solutions d'aménagement du capitalisme (le réformisme) sont vouées à l'échec. La conclusion qui s'impose c'est forcément Réforme ou Révolution.

cartonrouge

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Il faut noter qu'entre 1945 et le début des années 70, il y a eu un accord tacite entre les patrons et les syndicats réformistes, une sorte de deal, en Italie, ils appelaient çà un "compromis historique".

Le but était de lâcher quelques miettes sociales (les acquis), pour faire en sorte que les OS accompagnent la reconstruction de l'économie et ne cèdent pas aux sirènes de l'URSS. Dans le contexte de guerre froide, il fallait que dans les pays occidentaux on ait l'impression de vivre mieux (c'est-à-dire d'avoir un niveau de vie supérieure) que dans les pays de l'Est qui servaient un tant soit peu de modèle à la gauche (à l'époque largement représentée par le PCF) et aux OS (la CGT étant ultra-majoritaire).

Avec la crise pétrolière, la crise du système de l'URSS et la nouvelle économie, les patrons ont cassé ce compromis historique, et depuis nous ne faisons que défendre des acquis sans en gagner d'autres, de plus nous ne faisons que reculer au nom d'un "modernisme nécessaire" et nous passons pour des dinosaures corporatistes.

Cela montre également pour moi que toute conquête sociale dans le cadre du capitalisme, est forcément temporaire, liée à un rapport de forces entre les classes sociales antagoniques (classe ouvrière et bourgeoisie). Aujourd'hui force est de constater que les solutions d'aménagement du capitalisme (le réformisme) sont vouées à l'échec. La conclusion qui s'impose c'est forcément Réforme ou Révolution.

cartonrouge

Salut, OK pour le volet historique de ta réponse, mais pour la suite, les gens n'ont pas les couilles pour la révolution par contre les réformes ils sont tous prèt à accepter n'importe quoi pour une poignée de mièttes en plus, je sais c'est désolant

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les gens n'ont pas les couilles pour la révolution par contre les réformes ils sont tous prèt à accepter n'importe quoi pour une poignée de mièttes en plus, je sais c'est désolant

Quand je pense que des millions de jeunes appelés ont rêvé de la réforme ...du temps du SN obligatoire .Hé vous , vous la critiquez ! cartonrouge

Modifié par MarcM
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Le sn, ont est beaucoup à l'avoir fait et on en est pas mort, d'ailleur la pluparts quand ils en parlent ils se souviènnent que des bon souvenir.

Puis cette réforme, n'était qu'une excuse budjétaire, puis ensuite un fiasco financier, car l'armée de métier coute encore plus cher au sitoyen.

Ps; Le SN pour moi, 06/90 BA 116, 1ere comp commando para de l'armée de l'air , certainement puni pour avoir fait le noc aux trois jours cartonrouge Je sais vous vous en foutez royalement.

Pour revenir à nos moutons, ben justement il y en à trop des moutons.

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