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[Grenelle de l'Environnement] - Sujet Officiel


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Sujet d'actualité, et qui concerne l'Environnement, à plus d'un titre :rolleyes: ...

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Au cœur d'une centrale en démantèlement

LEMONDE.FR | 05.03.12 | 12h26 • Mis à jour le 05.03.12 | 12h29

1 sur 11 (photos en défilement sur le site ...)

Le réacteur nucléaire de Chooz A, dans les Ardennes, arrêté en 1991, est en cours de déconstruction depuis 1999, à 150 mètres sous terre.

Crédits : DIDIER MARC

Chooz (Ardennes), envoyée spéciale - De loin, impossible de rater les deux immenses tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Chooz (prononcer "chô"), dans les Ardennes, dont l'épaisse vapeur se fond dans la brume locale. Mais rien ne laisse supposer qu'un troisième réacteur est en cours de démantèlement sur l'autre rive de la Meuse, à 150 mètres sous roche. Et pourtant, la centrale de Chooz A, arrêtée en 1991, fait l'objet d'opérations de déconstruction depuis 1999 – tandis que Chooz B reste en activité. Avec une fin de chantier prévue pour 2020, elle sera la première des centrales en fin de vie à être déconstruite en France, parmi les neuf chantiers en cours [voir encadré]. Un test crucial pour EDF, alors que la question du démantèlement est régulièrement épinglée parmi les risques de l'atome.

Situé à la frontière belge, Chooz A a été le premier réacteur à eau pressurisée – d'une puissance de 305 MW – mis en service au sein du parc nucléaire français, en 1967. Suivront 58 autres réacteurs, construits sur le même modèle. Mais s'il constitue un prototype, le réacteur des Ardennes possède néanmoins une particularité : celle d'être souterrain. Deux cavernes parallèles de trente mètres de hauteur abritent, à flanc de colline, la cuve du réacteur et ses quatre générateurs de vapeur, pour l'une, et la piscine de refroidissement et les circuits de secours, pour l'autre.

MANQUE DE PLACE

"L'inconvénient, c'est le manque de place : les opérations doivent être encore plus méthodiques, calculées et étudiées que pour d'autres réacteurs, prévient Stéphane Lelong, chef de structure déconstruction, qui a rejoint le site en 2010 après une carrière comme officier de marine. Mais il n'y a pas d'obstacle technique majeur au démantèlement d'une centrale."

Stéphane Lelong, chef de structure déconstruction de Chooz A. Audrey Garric/Le Monde.fr

Après la destruction de la salle des machines – bâtiment conventionnel comprenant la turbine et l'alternateur – entre 1999 et 2004, EDF s'est attaqué depuis 2010 au démantèlement électromécanique du circuit primaire, dans le bâtiment réacteur : dans les galeries et au cœur des cavernes, près de quatre-vingts sous-traitants d'Onet technologies, Areva et Westinghouse, encadrés par une vingtaine d'agents de l'électricien, s'activent quotidiennement pour déposer, découper et désinstaller des milliers de tuyaux, pompes, poutres ou vannes.

Point sensible de la phase actuelle : la dépose des quatre générateurs de vapeur, d'immenses composants de 15 mètres de long et 110 tonnes chacun. "La première tentative a été un échec, car on ne connaissait pas le centre de gravité précis du générateur afin de le lever et le basculer à la fois. Après avoir refait des calculs, notre outillage spécialement conçu pour cette opération a fonctionné. On a enlevé les deux premiers générateurs l'an dernier et le troisième au début du mois. Le quatrième sera déposé fin mai, détaille Stéphane Lelong. Au final, la moindre opération nous demande beaucoup plus de travail que dans une usine classique. Mais on prend le temps qu'il faut pour travailler en toute sécurité."

PROTECTION DES OUVRIERS

Car, si la déconstruction d'une centrale relève de la pure mécanique, la radiaoactivité du site et les risques qu'elle entraîne en font un chantier spécifique et des plus délicats. "L'essentiel de la radioactivité du site (à savoir 99 %), a été éliminée lorsqu'on a déchargé le combustible, en 1995, pour l'envoyer à La Hague", rassure Stéphane Lelong. Malgré tout, la radioactivité peut atteindre des milliers de becquerels par centimètre cube, lors de la découpe du circuit primaire notamment.

Pour éviter une irradiation et une contamination supérieures aux seuils autorisés, les ouvriers sont soumis à un arsenal de mesures de précaution et de protection : équipement spécifique (blouses, charlottes, casques, dosimètres, trousses de secours, masques ou heaumes ventilés dans certains cas), temps de travail limité dans les zones contaminées, installation de tapis de plomb, de briques et d'eau pour faire écran et utilisation de robots, pour les opérations les plus risquées.

Dans les zones les plus contaminées, des "systèmes de confinement dynamiques" ont été mis en place pour éviter que les particules radioactives ne se dispersent sur l'ensemble du chantier.Audrey Garric/Le Monde.fr

Surtout, sur l'ensemble du site, l'air est en dépression, grâce à un système de sas et de ventilation qui évite aux particules radioactives de se propager à l'extérieur. Dans les zones les plus contaminées, des "systèmes de confinement dynamiques" sont en outre mis en place : ces sortes de sas constitués de bâches plastiques isolent les travailleurs et empêchent l'air de sortir dans le reste du chantier grâce à de gros tuyaux aspirants et des filtres qui emmagasinent les radioéléments.

EXPÉRIENCE ÉTRANGÈRE

"On profite des retours d'expériences de l'étranger, en faisant appel à des sous-traitants qui ont déjà développé les procédés ailleurs. Si le démantèlement d'une centrale est nouveau en France, ce n'est pas le cas dans le monde. Les Etats-Unis ont notamment déjà déconstruit une douzaine de réacteurs", précise Stéphane Lelong.

"Chaque réacteur est unique, avec son histoire, ses avaries et ses contaminations propres, rétorque Roland Desbordes, président de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). Quoi qu'on en dise, EDF n'a pas d'expérience dans ce domaine. Or, le démantèlement, ce sont des mauvaises surprises à mesure qu'on avance. Et l'électricien ne s'est pas encore attaqué à l'étape la plus délicate, à savoir le démantèlement de la cuve du réacteur." Cette opération, effectivement cruciale, aura lieu à partir de 2014 ou 2015.

STOCKAGE DES DÉCHETS

Autre gros enjeu du chantier : le devenir des déchets nucléaires. Tout ce qui sort de la centrale doit en effet être acheminé vers des centres spécifiques, sous la forme de "colis" dûment contrôlés et répertoriés. "Sur les 36 000 tonnes de déchets que doit produire le site, 26 000 tonnes ne sont pas radioactives, car elles relèvent de structures extérieures, comme des bâtiments administratifs", explique Stéphane Lelong. Le reste, par contre, est traité en fonction du niveau de radioactivité : les 7 200 tonnes de déchets très faiblement radioactifs, comme des tuyaux ou des poutres, prennent la direction du centre de Morvilliers, tandis que les 2 800 tonnes de déchets faiblement et moyennement radioactifs à vie courte, sont envoyés dans le centre de Soulaines.

Les déchets du chantier sont entreposés dans des colis envoyés dans différents centres de stockage.Audrey Garric/Le Monde.fr

Bien plus sensibles, les 30 tonnes de déchets moyennement radioactifs à vie longue, à savoir les éléments internes à la cuve du réacteur, n'ont pas encore de destination. A l'origine, ils devaient être entreposés sur le site de l'Iceda (Installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés), centre temporaire que EDF a commencé à construire près de la centrale du Bugey, en attendant l'ouverture d'un centre de stockage profond par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Mais le chantier de l'Iceda a été stoppé début janvier, après une décision du tribunal administratif de Lyon annulant le permis de constuire pour non-conformité au plan local d'urbanisme.

"On est donc en train de démanteler une centrale, alors qu'on n'a pas de solution pour ses déchets les plus radioactifs", dénonce Roland Desbordes. La Criirad a par ailleurs déposé, avec six autres associations, un recours devant le Conseil d'Etat contre le projet.Et son président de justifier : "L'Iceda légalise une pratique illégale : l'entreposage de déchets mal conditionnés pour une durée indéterminée. Sans compter que le site se situe dans une zone inondable, menacé par une rupture du barrage de Vouglans, à 30 kilomètres en amont." "Il aurait fallu attendre plus longtemps, quarante ou cinquante ans, avant de démanteler les centrales, afin de disposer de vraies solutions pour élimiter les déchets et de moins exposer les travailleurs à des débits de doses importants", conclut-il.

DÉMANTÈLEMENT IMMÉDIAT

Laisser du temps au temps, c'était la stratégie initiale d'EDF. En 1995, l'électricien déclare la mise à l'arrêt définitive du réacteur, après avoir envoyé le combustible à l'usine de retraitement de La Hague. L'idée était alors de laisser le site sous surveillance et attendre que la radioactivité décroisse de manière naturelle. Mais en 2001, changement de cap : le groupe opte pour une stratégie de démantèlement immédiat des centrales, notamment pour permettre une transmission de la mémoire.

>> Lire l'entretien : "EDF a adopté une stratégie de démantèlement complet et immédiat"

"On sait garder la mémoire si on le veut, estime Roland Desbordes. En réalité, EDF et ses partenaires, comme Areva, sont passés à la vitesse supérieure, car ils se sont aperçus qu'il y avait un énorme marché mondial du démantèlement. Et pour se positionner sur ce marché, ils doivent montrer qu'ils savent déconstruire des réacteurs de puissance."

>> Lire le cadrage : "Le démantèlement nucléaire, un marché prometteur"

Le processus se révèle malgré tout long. Le site n'a ainsi obtenu le décret d'autorisation pour procéder à la déconstruction interne qu'en 2007. "A chaque étape, il faut redéposer des dossiers et attendre le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire [le gendarme nucléaire], note Stéphane Lelong. Mais c'est la garantie que nous ne faisons pas n'importe quoi. Et maintenant que nous avons un peu essuyé les plâtres avec la mise en route du démantèlement, la suite sera plus rapide et plus simple, car nous déposons les demandes d'autorisation en parallèle de la poursuite du chantier."

Le calendrier, s'il est tenu, prévoit la fin du démantèlement électromécanique en 2016, et l'assainissement du génie civil, pour enlever toute trace de radioactivité, jusqu'en 2020. Avec un objectif : obtenir le déclassement du site nucléaire en site civil. Chooz serait alors le premier réacteur totalement démantelé.

LE COÛT EN QUESTION

Ce "retour à l'herbe", comme on l'appelle dans le secteur, coûte cher à EDF. L'électricien a ainsi provisionné 2 milliards d'euros pour la déconstruction en cours des neuf réacteurs – sans toutefois donner de détail pour chacun.

Un chiffre sous-estimé selon certains experts. "La Cour des comptes elle-même assure, dans son dernier rapport [PDF], que dans ses provisions, EDF ne prend pas suffisamment en compte les aléas et les incertitudes de la déconstruction et devrait prévoir des fourchettes plus larges", rappelle Charlotte Mijeon, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire. "EDF a sans cesse réévalué son estimation et elle se situe encore dans la fourchette basse par rapport à nos voisins européens : l'Allemagne ou l'Angleterre tablent par exemple sur des coûts cinq fois supérieurs, ajoute Roland Desbordes. Le retour à l'herbe me paraît encore très hypothétique."Audrey Garric

Les centrales nucléaires en déconstruction

Neuf réacteurs, mis à l'arrêt par EDF entre 1973 et 1994, sont en phase de démantèlement : Chooz A dans les Ardennes, Brennilis dans le Finistère, Chinon A1, A2 et A3 en Indre-et-Loire, Saint-Laurent A1 et A2 dans le Loir-et-Cher, Bugey 1 dans l'Ain et Creys-Malville en Isère.

Ces réacteurs, conçus comme des prototypes, n'ont pas tous fonctionné avec la même technologie : les réacteurs de "première génération" (Chinon, Saint-Laurent et Bugey) fonctionnaient à l'uranium naturel et au graphite-gaz. Cette filière française a été arrêtée par Georges Pompidou en 1969, après la fusion partielle du cœur de l'un des réacteurs de Saint-Laurent et en raison d'une préférence économique pour les réacteurs à eau pressurisée (REP) conçus par la compagnie américaine Westinghouse.

Le réacteur de Brennilis a quant à lui testé la technologie eau lourde-gaz. Jugée non rentable, elle a aussi été abandonnée et la centrale arrêtée en 1985. Le surgénérateur Superphénix de Creys-Malville était un réacteur à neutrons rapides, refroidi au sodium liquide. Il a été arrêté en 1997 sous le gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin. Enfin, Chooz constitue la première centrale de type REP construite dans l'Hexagone.

Les chantiers de démantèlement doivent s'achever autour de 2020 pour Chooz, en 2025 pour Brennilis, 2028 pour Creys-Malville et entre 2035 et 2040 pour Bugey, Saint-Laurent et Chinon.

Modifié par Bearcat
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  • 2 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Fermeture du rideau, le bluff des 2000 kms de lignes GV semble éventé aux yeux du nouveau gouvernement:

Article de Challenges: http://www.challenge...onstruites.html

Les 2000 km de voies nouvelles de TGV ne verront pas le jour

Sur tous ces chantiers, de toute façon, conformément avec la volonté de François Hollande– dont Frédéric Cuvillier est très proche - de rééquilibrer les pouvoirs, il y aura un débat avec le Parlement. "Il faut que le Parlement soit respecté, et qu’il y ait un débat public sur les chantiers en cours. Il nous faut une démarche, une logique, il nous faut de l’efficacité, et de l’efficacité durable, en particulier sur les dossiers qui ne sont pas financés". Décryptage : les 2.000 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse décidées par le Grenelle de l’Environnement ne verront pas le jour.

Bonne nouvelle toutefois, la privatisation du marché intérieur semble reportée en attente d'une définition de stratégie:

Pour l'ouverture du marché ferroviaire, il est urgent d'attendre

Thierry Mariani, son prédécesseur avait fait de la défense du voyageur son cheval de bataille. Encore avant lui, Dominique Bussereau avait beaucoup poussé l’arrivée du secteur privé dans ces domaines traditionnellement publics – tant dans les portsque dans le ferroviaire.

A propos de privé, la deuxième information notable est qu’il est très urgent d’attendre : le précédent gouvernement, à l’issue des Assises du Ferroviaire, avait décidé d’accélérer l’ouverture du marché. Les premiers à être concernés étaient les trains d’équilibre du territoire (les Corails, globalement), mis en concurrence en 2014, puis les TER, et enfin le marché national, d’ici 2019. "Ce n’est pas la question la plus urgente. Il faut réfléchir à ce qui s’est passé dans le fret. Peut-être y avait-il avant moi une obsession de l’ouverture à la concurrence, mais désormais, il faut travailler avec tous les acteurs avant de prendre une décision". Décryptage : fret SNCF souffre énormément de l’arrivée du privé, plus léger et plus compétitif, et il serait bon de ne pas réitérer cette expérience malheureuse.

Modifié par dyonisos
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Salut,

Décryptage : fret SNCF souffre énormément de l’arrivée du privé, plus léger et plus compétitif, et il serait bon de ne pas réitérer cette expérience malheureuse.

Autre décryptage possible: pas de cadre social avant cette ouverture, pas de convention de travail digne de ce nom, ... A ne pas retenter en l'état: on met tout d'aplomb, une convention de travail validée par tout le monde, et après, on verra: concurrence non faussée!

Florian

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Fermeture du rideau, le bluff des 2000 kms de lignes GV semble éventé aux yeux du nouveau gouvernement:

Article de Challenges: http://www.challenge...onstruites.html

Les 2000 km de voies nouvelles de TGV ne verront pas le jour

Sur tous ces chantiers, de toute façon, conformément avec la volonté de François Hollande– dont Frédéric Cuvillier est très proche - de rééquilibrer les pouvoirs, il y aura un débat avec le Parlement. "Il faut que le Parlement soit respecté, et qu’il y ait un débat public sur les chantiers en cours. Il nous faut une démarche, une logique, il nous faut de l’efficacité, et de l’efficacité durable, en particulier sur les dossiers qui ne sont pas financés". Décryptage : les 2.000 kilomètres de nouvelles lignes à grande vitesse décidées par le Grenelle de l’Environnement ne verront pas le jour.

A sujet de la LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie) dans cette vidéo les propos tenus par Fraçois Hollande pendant la campagne électorale pour les présidentielles :

http://www.dailymotion.com/video/xngtrb_francois-hollande-au-sujet-de-la-lnpn_news

Vont se sentir cocus les normands. Certains candidats du PS aux législatives prochaines ont inscrit le projet de LNPN dans leurs engagements :Smiley_20: . Vont pas avoir le temps de rectifier leurs copies avant dimanche 10 juin. :Smiley_20:

Modifié par kerguel
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Invité _Nox_

Bonsoir à tous,

En parlant de grands projets, lu aujourd'hui :

name='presseurop.eu']

Lisbonne – Kiev en TGV : départ retardé

Il devait relier l’Atlantique aux steppes de la Russie. Mais le projet de corridor ferroviaire européen entre le Portugal à l’Ukraine bat de l’aile. En cause, la crise et les contestations qui marquent son parcours.

Plus à l'adresse http://www.presseuro...-depart-retarde

_Nox_

Modifié par _Nox_
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Vont se sentir cocus les normands. Certains candidats du PS aux législatives prochaines ont inscrit le projet de LNPN dans leurs engagements :Smiley_20: . Vont pas avoir le temps de rectifier leurs copies avant dimanche 10 juin. :Smiley_20:

je n'ai pas compris pourquoi les Normands seraient cocus. Hollande parle tout de même de la réalisation dans les 5 ans d'une ligne rapide, si pas réellement LGV

Modifié par 5121
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Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, il faut revenir sur terre, tout un chacun n'aura pas sa LGV, modernisons ce qui peut l'être pour améliorer les performances des lignes actuelles pour commencer.

  • J'adore 1
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en l'occurence, il semble quand même indispensable de réaliser une infra nouvelle, au moins entre Mantes et .... quelquepart dans Paris (PSL n'est pas vraiment extensible ..)

Modifié par 5121
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en l'occurence, il semble quand même indispensable de réaliser une infra nouvelle, au moins entre Mantes et .... quelquepart dans Paris (PSL n'est pas vraiment extensible ..)

Alors là, tu vas singulierement alourdir la note.... comités, expropriations, habitat dense, topographie...

Fabrice

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c'est ça ou le blocage total à court terme. Je n'espère qu'une chose : c'est qu'enfin, on parte des besoins et qu'on en déduise le budget nécessaire, qu'on charge ensuite le pouvoir de trouver. Du fric il y en a, ça déborde ... de certaines poches.

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en l'occurence, il semble quand même indispensable de réaliser une infra nouvelle, au moins entre Mantes et .... quelquepart dans Paris (PSL n'est pas vraiment extensible ..)

Surtout que le RER E empruntera "bientôt" les voies du groupe V (comme les TER/IC normands) alors qu'il n'est prévu d'ajouter une 3ème voie seulement sur quelques km.

Dommage qu'ils n'aient pas construit de nouvelles voies sous la gare Saint Lazare tant qu'ils y étaient :Smiley_04: :Smiley_04:

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Surtout que le RER E empruntera "bientôt" les voies du groupe V (comme les TER/IC normands) alors qu'il n'est prévu d'ajouter une 3ème voie seulement sur quelques km.

Dommage qu'ils n'aient pas construit de nouvelles voies sous la gare Saint Lazare tant qu'ils y étaient :Smiley_04: :Smiley_04:

Apparemment, il y aurait la possibilité de faire une 3è voie entre Poissy et Vernouillet. Je sais pas trop comment ils vont faire mais ils vont s'amuser!!

Ce qu'il faudrait si c'était possible, c'est 4 voies de Poissy à Mantes la Jolie mais là, c'est une autre histoire.

Surtout que je crois qu'il est prévu un RER E toutes les 10 min(au moins en pointe), les Mantes-PSL et vice-versa supprimés mais à cela, il faut rajouter les Grandes Lignes, les TER, en dehors de la pointe, des Fret(ha non ça va, y en a pratiquement +, aucune gêne donc!!). D'ailleurs, pour les Fret venant de Rouen, j'ai entendu dire qu'ils passeraient par Amiens pour redescendre ensuite sur Paris pour désengorger le Gr V!!!!!

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Apparemment, il y aurait la possibilité de faire une 3è voie entre Poissy et Vernouillet. Je sais pas trop comment ils vont faire mais ils vont s'amuser!!

Ce qu'il faudrait si c'était possible, c'est 4 voies de Poissy à Mantes la Jolie mais là, c'est une autre histoire.

Surtout que je crois qu'il est prévu un RER E toutes les 10 min(au moins en pointe), les Mantes-PSL et vice-versa supprimés mais à cela, il faut rajouter les Grandes Lignes, les TER, en dehors de la pointe, des Fret(ha non ça va, y en a pratiquement +, aucune gêne donc!!). D'ailleurs, pour les Fret venant de Rouen, j'ai entendu dire qu'ils passeraient par Amiens pour redescendre ensuite sur Paris pour désengorger le Gr V!!!!!

En me relisant, j'ai vu qu'il y avait un contresens dans ma phrase, il fallait lire "il est prévu d'ajouter une 3ème voie sur quelques km seulement".

Comme tu l'as dit 4 voies serait l'idéal, et encore, les flux ne seraient pas séparés entre Nanterre et Poissy. D'où l'intérêt de la LNPN.

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  • 1 mois plus tard...

Il va y avoir du tri dans les projets de construction de LGV annoncés par le gouvernement précédent. Des dossiers font être rangés dans les archives pour un bon moment (c'est moi qui le dis :Smiley_04:). Un article de Mobiliciés :

Frédéric Cuvillier veut "mettre de l'ordre dans le Snit"

Les grands projets issus du Grenelle de l'environnement et répertoriés dans le Schéma national des infrastructures de transport (Snit) sont irréalisables en l'état actuel des finances publiques, estiment les experts du secteur qui préconisent de les hiérarchiser et de trouver de nouvelles sources de financement. Même analyse du côté du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier.

Une commission pour hiérarchiser les projets

Le nouveau ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, vient de franchir un premier pas en affirmant sa volonté de "mettre de l'ordre dans le Snit". Ce sera la tâche d'une commission prochainement désignée et chargée de "hiérarchiser les projets, de définir un mode d'emploi ainsi que sa faisabilité financière", selon le ministre.

Il reviendra à cette instance de passer au crible une multitude de dossiers comme la poursuite du programme de lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV), le développement des voies ferrées dédiées au fret grande distance ou la réalisation d'une quinzaine de projets portuaires et fluviaux.

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Il va y avoir du tri dans les projets de construction de LGV annoncés par le gouvernement précédent. Des dossiers font être rangés dans les archives pour un bon moment (c'est moi qui le dis :Smiley_04:). Un article de Mobiliciés :

Frédéric Cuvillier veut "mettre de l'ordre dans le Snit"

Entre nous, il a pas tout à fait tort...Faut arreter avec le tout LGV...

  • J'adore 3
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Invité necroshine

Entre nous, il a pas tout à fait tort...Faut arreter avec le tout LGV...

Fallait bien donner du boulot aux amis de Vinci et d'Eiffage....

Puis comme dans la grande distribution, il devait y avoir une redistribution en marges arrières....

ou rétro-commissions....

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