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Le Web des Cheminots

Fret SNCF, la fin ?


Invité necroshine

Messages recommandés

Je pense en effet que les rouges auraient du prendre un risque syndical en ne refusant pas par exemple de descendre de VSG (Villeneuve St-Georges) ou VON (Valenton) jusqu'à BX (Bordeaux) ou HDE (triage de Bordeaux-Hourcade) et ce, afin de défendre les intérêts des ADC de LEUR UP et non pas afin de défendre leur position de leader dans l'UP.

Et bien après avoir écrit ça, je peux aller manger car je dois être bien fatigué moi! lapleunicheuse

BX n'a été évoqué que sur 1 tournée du rlt "volontariat", un train qui ne roule plus aujourd'hui d'ailleurs....

Sinon, depuis septembre 2008, refus pour les roulements autre qu'EPOC d'acquérir la CSL Angoulême, Woippy et Rennes.... Le 120 se contente donc de deux tournées MA90 sur Dijon, un Chalon du 121C refilé par le DUT à la commission roulement de juin, tout çà pour 25 agents.....

Tu penses quoi d'une telle obstination à tout refuser? Arrive un moment ou certains, les plus jeunes notamment commencent à en avoir marre de voir leur avenir s'obscurcir de jour en jour......

Pour en revenir à BX, çà aurait été une des tournées en dérogation au RH0077 actuel, elle était unanimement décriée par sa pénibilité. Par contre pour les ETL sur Angoulème, les OS de Villeneuve ont refusé, mais le Bourget a accepté.... tu consultes le cahier d'émargement des piaules, et tu le sais très bien donc!

Modifié par CRL COOL
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Invité necroshine

BX n'a été évoqué que sur 1 tournée du rlt "volontariat", un train qui ne roule plus aujourd'hui d'ailleurs....

Sinon, depuis septembre 2008, refus pour les roulements autre qu'EPOC d'acquérir la CSL Angoulême, Woippy et Rennes.... Le 120 se contente donc de deux tournées MA90 sur Dijon, un Chalon du 121C refilé par le DUT à la commission roulement de juin, tout çà pour 25 agents.....

Tu penses quoi d'une telle obstination à tout refuser? Arrive un moment ou certains, les plus jeunes notamment commencent à en avoir marre de voir leur avenir s'obscurcir de jour en jour......

Pour en revenir à BX, çà aurait été une des tournées en dérogation au RH0077 actuel, elle était unanimement décriée par sa pénibilité. Par contre pour les ETL sur Angoulème, les OS de Villeneuve ont refusé, mais le Bourget a accepté.... tu consultes le cahier d'émargement des piaules, et tu le sais très bien donc!

Tu sais quand j'etais a Vaires,

il y avait une tournée Angouleme qui etait tombée,

du pain benit donc, elle a été refusée par un delegué qui a mis son véto....

Il y a des tournées comme ca que tu ne refuses pas, surtout quand le Fret va mal, et, que les gars font des HLP ou des EV a longueur de GPT....

Cette tournée etait retombée a Angouleme, qui a tout de suite accepté....

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Invité necroshine

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

323 millions d'euros de pertes depuis le début de l'année… Fret SNCF se trouve littéralement écrasé entre une concurrence dopée par Bruxelles et une conjoncture économique plus que défavorable. Une énième réforme guette cette activité, avec pour perspective la réduction de 60 % du wagon isolé et la suppression de 4000 à 6000 emplois dans les 2 ans qui suivent.

Les mauvaises nouvelles devraient être officiellement annoncées au Conseil d'Administration du 23 septembre. Plus agitée que sous Gallois (environ 10 000 emplois avaient été supprimés au fret dans le cadre du « plan Véron » avec une grève de 24 heures à la clé), la CGT a promis une riposte à la hauteur de l'attaque mais peine encore à convaincre ses partenaires de s'inscrire dans une grève unitaire.

Pour ce qui concerne la SNCF, l'anticipation s'appelle Jean-Pierre Aubert. Le tout nouveau « délégué à l'évolution des métiers et de l'emploi », par ailleurs spécialiste des réorganisations d'entreprises, aura pour mission « d'impulser, de formaliser et de mettre en œuvre une nouvelle politique active et intégrée de l'emploi et des compétences au niveau du Groupe SNCF ».

On retrouve là la volonté de Guillaume Pepy d'effacer les frontières entre maison-mère et groupe SNCF. Si l'approche peut se révéler pertinente sur le plan économique, elle pose une véritable question sociale. Le but est-il de fondre les missions des cheminots à statut dans un groupe de droit privé, avec pour finalité, un nivellement vers le bas des acquis sociaux ?

C'est ce que certains pourraient déduire de la lettre de mission qu'il a adressée à son délégué : « l'expérience récente montre que le groupe a besoin de se doter, en accompagnement des transformations managériales et organisationnelles en cours, d'une composante transversale majeure dans le domaine de l'emploi et des compétences ». La question du périmètre, des compétences et du statut du personnel de cette « transversale majeure » est posée.

Illustration sans doute bientôt avec la gestion des agents excédentaires de la branche fret. Seront-ils soumis à une mobilité géographique, fonctionnelle, au sein de la SNCF ou au sein du groupe, et avec quelles compensations sociales ? La priorité de la mission de Jean-Pierre Aubert serait d' « identifier les opportunités d'évolution professionnelle qui pourront être proposées aux personnels de l'entreprise ».

Priorité au « recrutement interne », anticipation et visibilité sont les maîtres mots de la lettre de mission. Parfois, le courrier s'autorise même à ramer à contre-courant d'une politique d'externalisation menée des années durant. Extrait : « réinternalisation d'emplois dans certains domaines, comme l'informatique et les télécoms, la gestion des sites, l'entretien des bâtiments et service aux occupants, dans l'Etablissement Public ou dans ses sociétés filiales ».

Le développement du « management de mission » et du télétravail pour les cadres seront étudiés. L'orientation professionnelle, la formation, la remise à niveau, l'accompagnement des restructurations feront également partie des prérogatives du délégué à l'emploi, dont l'action reste « intégrée à la politique globale des Ressources humaines conduite par François Nogué » (DRH SNCF).

Ecrite à l'encre du politiquement correct, la lettre de mission était vraisemblablement destinée à être portée sur la place publique (déjà disponible sur internet !). Elle révèle entre les lignes deux objectifs majeurs : sur le court terme, la gestion du personnel touché par la réforme de Fret SNCF ; sur le plus long terme, le périmètre de l'emploi et la gestion des compétences à l'échelle du groupe.

Du statut des cheminots ne restera-t-il bientôt que la statue ?

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Juste pour clore ma soirée....

Je viens de me refaire les 12 pages (en lecture) et je ne vois toujours pas apparaître le "nouvel entrant" pour le wagon isolé: savoir CFR

La Compagnie Ferroviaire Régionale

(CFR) est le premier opérateur ferroviaire

de proximité français et devrait

débuter ses activités cet automne. L'idée

de petites sociétés desservant les lignes

marginales, pour lesquelles Fret SNCF

estime qu'il ne peut pas les exploiter de

manière économiquement viable, a donc

fait son chemin. CFR a l'intention d’oeuvrer

sur la voie unique longue de 40 km et reliant

Corbigny à Cercy-la-Tour (Bourgogne).

La maintenance de la ligne sera également

de son ressort. Les principales entreprises

génératrices de transport de marchandises le

long de cette ligne sont la cimenterie

Lafarge et la carrière Eiffage. Les deux

sociétés détiendront 50 % de CFR et garantiront

à l'opérateur un certain niveau d'activité

et de revenus. Cet été, du 1er juillet au

15 septembre, la ligne est fermée pour

permettre sa rénovation. CFR, une fois sa

licence et son certificat de sécurité en

poche, pourra alors démarrer ses activités.

Soulignons qu’un certain nombre d’acteurs

participant au projet sont des agents SNCF

impliqués dans la préservation du patrimoine

ferroviaire. Ce cas pourrait faire

école. D’autres associations de préservation,

qui ont du personnel expérimenté et

qui sont soucieux de ne pas voir disparaître

le fret ferroviaire, pourraient mettre en

place de telles structures à leur tour.

La relance du transport de marchandises sur

ces petites lignes rurales passe également

par la réduction des coûts d’entretien de

l’infrastructure. Selon RFF, 4 à 5 000 km

de lignes secondaires pourraient retrouver

plus aisément une jeunesse si leur entretien

était réalisé selon des standards plus adaptés

que ceux en vigueur pour l’ensemble du

réseau national. David Haydock

Article copié / collé sur la lettre ferroviaire.fr

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Peut etre qu'un copié / collé sur une lettre d'information, qui n'a pas forcement

tous les elements en main, n'est pas forcement une source sure d'information... koiquesse

Oui exact, et c'est pour cela que j'ai pris la précaution de signaler que c'était un copié/collé.

Il n'en reste pas moins vrai que cette opération est en cours, et, la même chose est en nétude sur deux ou trois lignes de ce coin.

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Je confirme que c'est en cours, et meme que la premiere phase est

terminée , a savoir les travaux de remise en etat de la ligne , ECR "inaugurant" les

circulations apres travaux aux environs du 17/9.

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Fret: Le plan qui peut enflammer la SNCF

L'entreprise planche sur des transferts d'activité vers une filiale privée.

Paru dans leJDD Le plan de sauvetage du fret ferroviaire sera annoncé d'ici dix jours. (Reuters)

C'est le sujet brûlant du moment pour la SNCF. Le président de l'entreprise publique, Guillaume Pepy, doit être reçu dans les prochains jours à l'Elysée. L'objectif: finaliser le plan de sauvetage du fret ferroviaire qui sera annoncé d'ici à dix jours. Un vrai casse-tête. Malgré cinq plans de sauvetage et 3,5 milliards d'euros d'aides publiques englouties en cinq ans, la branche va afficher une perte de 600 millions cette année. Est-il possible de sauver cette activité en déroute sans provoquer un conflit social dur? Les syndicats, qui redoutent de 4 à 6000 suppressions de postes sur 15 000, ont lancé dès lundi la procédure d'alarme sociale. Ce qui leur permet d'appeler à la grève à partir du 22 septembre.

Le fret n'échappera pas à la restructuration. Selon nos informations, la SNCF planche sur un projet qui consiste à diviser l'activité en quatre branches autonomes spécialisées par métiers (conteneurs, agriculture et carrières, automobile et chimie, acier). De sources concordantes, la direction du fret a annoncé cette semaine, lors d'une réunion interne, que la future division conteneurs, baptisée Combi Express, sera transformée en juin 2010 en filiale de droit privé. Avec réduction des avantages sociaux à la clé.

Doubler le marché du rail

Les conducteurs volontaires seraient transférés vers cette nouvelle filiale à des conditions (congés, temps de conduite, etc.) proches de celles du privé. Les cheminots qui refuseraient seraient reclassés au sein du groupe. De quoi faire grogner la base. Et conforter la crainte d'une "privatisation" progressive du fret brandie par la CGT. L'entreprise se refuse à tout commentaire. "Rien n'est arbitré", répond, pour sa part, le ministère de l'Ecologie. Au siège de la SNCF, on s'efforce de déminer tout risque de grève. Le plan prévoit, par exemple, une réduction d'environ 60% de l'activité de "wagon isolé" (les trains acheminant les marchandises de plusieurs clients). Mais la SNCF souhaite agir de façon progressive, sans annoncer combien d'emplois seront supprimés.

L'entreprise et le gouvernement vont surtout insister sur leur ambitieux projet de relance. "Nous allons investir massivement dans le fret ferroviaire", a confirmé jeudi Nicolas Sarkozy. L'objectif est de faire passer la part de marché du rail face à la route de 14 à 25% d'ici à 2020, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Le plan prévoit de développer les autoroutes ferroviaires (les camions chargés sur des wagons), les TGV de fret et le transport depuis les ports. Les trains de fret bénéficieront également de sillons de circulation prioritaires et de voies nouvelles ou rénovées. Reste à boucler le financement. "L'investissement sera de plusieurs milliards d'euros", indique un proche du dossier. L'ardoise devrait être répartie entre la SNCF, Réseau ferré de France (propriétaire des voies) et l'Etat. Le gouvernement devrait affecter au projet une partie des recettes du grand emprunt.

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(...)

Doubler le marché du rail

Les conducteurs volontaires seraient transférés vers cette nouvelle filiale à des conditions (congés, temps de conduite, etc.) proches de celles du privé. Les cheminots qui refuseraient seraient reclassés au sein du groupe. De quoi faire grogner la base. Et conforter la crainte d'une "privatisation" progressive du fret brandie par la CGT. L'entreprise se refuse à tout commentaire. "Rien n'est arbitré", répond, pour sa part, le ministère de l'Ecologie. Au siège de la SNCF, on s'efforce de déminer tout risque de grève. Le plan prévoit, par exemple, une réduction d'environ 60% de l'activité de "wagon isolé" (les trains acheminant les marchandises de plusieurs clients). Mais la SNCF souhaite agir de façon progressive, sans annoncer combien d'emplois seront supprimés.

L'entreprise et le gouvernement vont surtout insister sur leur ambitieux projet de relance. "Nous allons investir massivement dans le fret ferroviaire", a confirmé jeudi Nicolas Sarkozy. L'objectif est de faire passer la part de marché du rail face à la route de 14 à 25% d'ici à 2020, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Le plan prévoit de développer les autoroutes ferroviaires (les camions chargés sur des wagons), les TGV de fret et le transport depuis les ports. Les trains de fret bénéficieront également de sillons de circulation prioritaires et de voies nouvelles ou rénovées. Reste à boucler le financement. "L'investissement sera de plusieurs milliards d'euros", indique un proche du dossier. L'ardoise devrait être répartie entre la SNCF, Réseau ferré de France (propriétaire des voies) et l'Etat. Le gouvernement devrait affecter au projet une partie des recettes du grand emprunt.

Doubler le trafic..... ce serait à mourir de rire, si la situation n'en était pas aussi critique!!! N'était ce pas déjà une idée de Gayssot lorsque la SNCF faisait 55 GT/km? et... on en est ou aujourd'hui? A peine 40 GT/km.... Ouaaaah!!! C'est pas comme çà que je comprenais le mot "doubler". Alors, d'accord, entre temps on a eu le plan Véron.

Mais que croire aujourd'hui? Sarko va-t-il se mettre à dos une opinion publique à qui on va dire qu'on va (encore) augmenter la fiscalité pour financer la circulation des trains Fret? Ce que verra le contribuable payeur, c'est que çà ne changera en rien ses déplacements en train, et, à part les riverains des grandes routes et autoroutes nationales qui verront peut-être une réduction minime du trafic routier, les autres ne constateront rien de mieux. Je parie même que les riverains des voies ferrées et des triages, CMT, etc vont gueuler que çà risque de leur générer plus de bruit....

Comment va réagir le lobby routier qui grince déjà des dents pour la taxe carbone? 300.000 personnes vivent du transport routier en France contre 150.000 pour le ferroviaire, dont seulement 50.000 pour le Fret ferroviaire? De quel coté penchera la balance électorale, quel que soit le pouvoir en place? On parle Grenelle de l'environnement, mais dans le même temps, on va réduire le wagon isolé de 60%, jetant des milliers de camions supplémentaires sur les routes!

Financement entre la SNCF, RFF, l'état..... Et les EF privées? Elle ne mettront pas la main à la poche? Cà ne coutera pas grand chose à RFF qui augmentera drastiquement les péages pour financer sa part des travaux, bref, c'est encore la SNCF qui s'annonce comme la future vache à lait de ce magnifique projet!

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La SNCF aurait une piste pour sauver le fret

L'hypothèse envisagée par la SNCF pour restructurer le fret ferroviaire serait, d'après

le JDD, de diviser l'activité en quatre branches autonomes. Reçu bientôt à l'Elysée pour

finaliser le plan de sauvetage du fret ferroviaire, Guillaume Pepy, le président de la SNCF

pourrait proposer des transferts d'activité vers une filiale privée, rapporte le JDD.

D'après nos confrères, la restructuration de cette branche dont la perte nette atteint

600 millions d'euros cette année, consisterait à diviser l'activité en quatre branches

autonomes spécialisées par métiers: conteneurs, agriculture et carrières, automobile

et chimie, acier. Citant des sources concordantes, le journal écrit que "la futire division

conteneurs, baptisée Combi Express, sera transformée en juin 2010 en filiale de droit

privé". "Avec réduction des avantages sociaux à la clé", lit-on ensuite.

Ce n'est pas tout. Le plan prévoit notamment une réduction d'environ 60% de l'activité

de "wagon isolé" (trains acheminant les marchandises de plusieurs clients) sans préciser

le nombre de suppression de postes que ce projet implique. Quant à l'investissement

nécessaire à la mise en place de ce plan, le JDD qui cite une source proche du dossier, parle

de "plusieurs milliards d'euros." Les syndicats appellent à la grève à partir du 22 septembre.

http://www.latribune.fr

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Fret: Le plan qui peut enflammer la SNCF

(...) C'est le sujet brûlant du moment pour la SNCF. Le président de l'entreprise publique, Guillaume Pepy, doit être reçu dans les prochains jours à l'Elysée. L'objectif: finaliser le plan de sauvetage du fret ferroviaire qui sera annoncé d'ici à dix jours. Un vrai casse-tête. Malgré cinq plans de sauvetage et 3,5 milliards d'euros d'aides publiques englouties en cinq ans, la branche va afficher une perte de 600 millions cette année.

Euh... on peut nous donner les détails des 3,5 MILLIARDS d'euros investis ces cinq dernières années ??? J'en étais, bêtement ?, aux 800 millions d'euros du plan Veron arrachés de haute lutte à Bruxelles...

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Je confirme que c'est en cours, et meme que la premiere phase est

terminée , a savoir les travaux de remise en etat de la ligne , ECR "inaugurant" les

circulations apres travaux aux environs du 17/9.

Je ne comprends pas la présence d'ECR inaugurant? CFR étant un nouvel opérateur non?

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ECR passera en premier, car ils ont des sillons sur la ligne depuis 2 ans .

VFLI circulera egalement pour le compte de la SNCF / INFRARAIL

CFR interviendra ensuite , apres l'obtention de son certificat de securité , et son statut

d'entreprise ferroviaire , ainsi que le passage du decret autorisant RFF a deleguer la maintenance

de l'Infra de cette ligne a une tierce personne ( plus d'obligations de deleguer au GID SNCF )

Modifié par km315
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Fret SNCF : un ''monsieur Mobilité'' en prévision de la réforme

"Expert reconnu des mutations industrielles". C'est ainsi que le communiqué de presse

qualifie Jean-Pierre Aubert, nommé le 1er septembre délégué à l'évolution des métiers

et de l'emploi à la SNCF. Son premier dossier : la réforme du fret.

Son arrivée n'est pas étrangère à la grande réforme du fret que l'opérateur national

présente en conseil d'administration le 23 septembre 2009. Une réorganisation en

profondeur, passant notamment par une réduction drastique de l'activité wagon isolé,

les syndicats annoncent une réduction de 60 à 70% des trafics, son transfert partiel

vers des opérateurs de proximité et la création de filiales pour opérer les trains massifiés,

loin d'être indolore pour les cheminots de Fret SNCF. Selon les organisations syndicales,

la réforme se traduirait par la destruction de 4000 à 6000 postes d'ici deux ans dans la

branche. Chiffre que la direction de la SNCF ne confirme pas.

Une "expérience" plutôt inquiétante pour les cheminots

Si ces fermetures de postes se confirment, le premier gros dossier "mobilité" que

Jean-Pierre Aubert aura à gérer sera bien celui-là. Lui qui, dans les années 1990,

a déjà conduit plusieurs reconversions industrielles et sociales (Chausson,

Creys Malville). Pas sûr que ses expériences participent à rassurer les cheminots.

Face à cette restructuration annoncée, et que la direction veut voir aboutir coûte

que coûte, les syndicats sonnent le rappel. Dans un courrier adressé au Premier

ministre, la CGT Cheminots demande l'organisation d'une table ronde gouvernementale

sur l'avenir du fret. Tandis que SUD appelle à un mouvement social le 22 septembre.

Une option que ne partagent pas (encore ?) les autres centrales.

http://www.wk-transport-logistique.fr

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Au moins cinq milliards d'euros pour sauver le fret

INFO LE FIGARO - Le plan Fret d'avenir qui devrait être annoncé demain mercredi pourrait être financé par le grand emprunt national.

Depuis une semaine, les réunions se sont multipliées à l'Élysée ainsi qu'au ministère de l'Écologie et du Développement durable qui chapeaute les transports. Selon nos informations, le gouvernement devrait annoncer demain un plan de 5 milliards d'euros qui seront consacrés au développement du transport ferroviaire de marchandises. Hier encore, les négociations se poursuivaient entre la SNCF, Réseau ferré de France (l'établissement public propriétaire des voies) et le ministère de l'Écologie. Les derniers arbitrages seront pris aujourd'hui. 5 milliards d'euros, peut-être plus. Hier, des sources proches du dossier n'excluaient pas que l'enveloppe soit finalement de 7 milliards.

Ce grand plan, qui se situe dans le droit-fil du Grenelle de l'environnement, devrait être baptisé Fret d'avenir. L'ambition du gouvernement est de favoriser le report du transport de marchandises des camions vers les trains. Ce report « modal », selon le jargon technique, la SNCF n'a jamais su le réaliser. Aujourd'hui, seulement 14 % du fret sont transportés par train.

« Attention, avertit une source gouvernementale, ce plan ne va pas renflouer les comptes de la SNCF mais développer les infrastructures indispensables à la modernisation du fret. » Le plan Fret d'avenir n'a donc pas vocation à combler les déficits (600 millions d'euros cette année) que la SNCF accumule dans le transport de marchandises.

Le développement du fret ferroviaire figurait dans la lettre de mission de Guillaume Pepy lorsqu'il a été nommé PDG de la SNCF en 2008. Le plan Fret d'avenir en est la suite logique. Guillaume Pepy l'a préparé cet été dans le plus grand secret. Il l'a ensuite défendu auprès du gouvernement. « Je joue une partie de mon mandat sur ce sujet », rappelle l'intéressé.

Selon nos informations, ce vaste programme devrait être financé par le grand emprunt national annoncé au printemps par Nicolas Sarkozy. Guillaume Pepy ferait en tout cas tout pour que la SNCF ait elle aussi sa part. « Sous le regard attentif de Bruxelles, la SNCF n'aura pas un centime, explique un proche du dossier. La plupart des investissements seront des projets d'infrastructures. »

Des TGV pour le fret

Le fret, qui jusqu'à présent était un boulet pour la SNCF, devient un enjeu national. « Ce sera un changement comparable au passage du train Corail au TGV il y a trente ans », explique un cadre de la SNCF. Les mesures envisagées seront aussi spectaculaires que celles annoncées l'an dernier dans le cadre du plan de relance de l'économie. Celui-ci consacre 1,45 milliard d'euros au développement de quatre lignes TGV d'ici à 2015. Cette fois-ci, ce sont 5 à 7 milliards d'euros qui seront consacrés à quatre projets : les autoroutes ferroviaires, les TGV de transport de marchandises, l'alliance du train et des cargos et la création d'entreprises locales de fret (lire encadré ci-contre). Aucun de ces services n'existe encore à grande échelle en France. Le soutien de l'État, via Réseau ferré de France qui sera en charge des travaux, permettra de construire les infrastructures nécessaires. Les ports seront ainsi aménagés pour que les marchandises soient débarquées dans des trains et non sur des camions. Des lignes réservées aux trains de fret seront construites.

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Le gouvernement et la SNCF au chevet du fret ferroviaire

De Brigitte HAGEMANN (AFP) – Il y a 5 heures

PARIS — Le gouvernement met la dernière main à un vaste plan de développement du transport ferroviaire de marchandises, alors que la SNCF est sur le point d'annoncer une réforme à haut risque de son activité fret qui met les syndicats sous tension.

Dans le droit fil du Grenelle de l'environnement, le gouvernement souhaite favoriser le report du transport de marchandises des camions vers les trains et s'apprête à annoncer un plan d'investissement de plusieurs milliards d'euros.

Selon le Figaro, le gouvernement devrait dévoiler dès mercredi une enveloppe de 5 milliards d'euros consacrée au développement du transport ferroviaire de marchandises, un projet baptisé Fret d'avenir.

Les arbitrages entre l'Elysée et le ministère de l'Ecologie, en charge des transports, se poursuivaient cependant mardi sur le montant et la date de son annonce, selon des sources proches du dossier interrogées par l'AFP. Une annonce pourrait intervenir en conseil des ministres mercredi, précise-t-on.

Interrogés par l'AFP, ni le ministère de l'Ecologie, ni la SNCF n'ont souhaité commenter ces informations. Matignon et l'Elysée n'avaient pas non plus réagi aux sollicitations de l'AFP mardi en début d'après-midi.

Ce vaste programme devrait être financé par le grand emprunt national annoncé au printemps par Nicolas Sarkozy pour 2010, précise le quotidien, qui n'exclut pas que l'enveloppe puisse atteindre 7 milliards d'euros.

Le dossier du fret est l'un des chantiers majeurs du PDG de la SNCF Guillaume Pepy, inscrit dans sa lette de mission début 2008. La SNCF remet le dossier sur la table, alors qu'une précédente réforme des conditions de travail dans le fret a dû être enterrée en novembre après une grève des cheminots.

Par le biais de son plan de développement du fret, le gouvernement se donnera les moyens de s'approcher de son objectif ambitieux de faire passer la part de marché du rail face à la route de 14 à 25% d'ici 2022, fixé par le Grenelle de l'environnement.

Dans le même temps, le plan Fret d'avenir devrait permettre à la SNCF de désamorcer les critiques des syndicats l'accusant de vouloir démanteler le fret au moment où le gouvernement affiche sa volonté de favoriser le recours au rail, moins polluant que la route.

Le plan n'a pas pour vocation de combler les déficits que la SNCF accumule dans ce secteur, mais servirait à financer quatre projets: les autoroutes ferroviaires (transport des camions par train), des TGV pour le fret, l'alliance du train et des cargos et la création d'entreprises locales de fret.

Frappé de plein fouet par la crise, le fret SNCF devrait perdre 600 millions d'euros cette année, après un déficit de 340 millions d'euros en 2008.

Après avoir commandé un audit et multiplié les contacts avec les syndicats, la SNCF s'apprête de son côté à présenter ses projets de réorganisation pour le fret lors du comité central d'entreprise et de son conseil d'administration les 22 et 23 septembre.

Parmi les projets à l'étude figure l'abandon de 50 à 70% du trafic du wagon isolé (transport de marchandises sur mesure sur une partie d'un train). Cette formule, qui concurrence directement les camions, ne représente que 6% du chiffre d'affaires du groupe mais 65% de ses pertes.

La SNCF planche aussi sur la création de filiales pour certains trafics (sans statut de cheminot pour leur personnel), un projet très contesté par les syndicats.

Ceux-ci redoutent que cette réorganisation se traduise par 4 à 6.000 suppressions de postes dans le fret sur environ 14.000. Les cheminots concernés ne risquent toutefois pas de licenciement, ils seraient réaffectés à d'autres secteurs de la SNCF.

--> Et Bruxelles sera d'accord sur ce joli plan ??? Annonçons tout de suite une "nationalisation" et n'en parlons plus, cela ira plus vite... ;)

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L'UNSA Cheminots à souhaité être reçue en audience avec la Direction Nationale du FRET pour échanger sur les échéances et orientations à venir de l'activité Fret SNCF. Nous avons été reçus par cette direction jeudi 10 septembre 2009.

L'entreprise était représentée par Luc NADAL (Directeur Fret) et J-Y MARREAU (DRH Fret).

L.NADAL nous a présenté les 9 projets industriels pour faire du Fret ferroviaire, ces projets ont-été présentés par l'entreprise à l'Etat pour lui démontrer la pertinence du Fret ferroviaire, afficher le savoir faire de l'entreprise ainsi que sa raison d'être dans le transport des marchandises de demain.

Voici les 9 projets à échéances finales 2020/2025 :

- Des trains massifs européens.

- Du système multi-lots / multi-clients, basé sur un transport de masse sur des axes définis (actuellement prévu sur environ 20 axes).

- Une messagerie ferroviaire sur des axes moins denses mais où les intérêts sont portés sur la pertinence et l'attachement au ferroviaire du client

du transport combiné sur de long parcours.

- Du développement des autoroutes ferroviaires, marché actuellement exploité sur un axe Nord-Sud par la société Lory Rail. La SNCF souhaitant reprendre ce marché en difficulté en y développant une augmentation du cadencement et des axes.

- Mettre en place des Opérateurs Ferroviaires de Proximité (OFP) sur les zones portuaires. Par exemple La Rochelle, Marseille, Dunkerque, LeHavre.

- La mise en place d'ELF (Entreprise Locale Ferroviaire), confirmer la présence du mode ferroviaire sur de la desserte terminale.

- Assurer du fret grande vitesse tel que le projet CAREX. Utilisation de sillon de nuit sur les LGV existantes.

- Une logistique urbaine par la création de site ferroviaire type « halles » (exemple: marché Monoprix).

Dans un second temps, il nous présente les mesures à courtes échéances concernant l'organisation du Fret à la SNCF. Ces mesures devront prendre leur plein effet pour début 2011.

L'essentiel:

Le plan de transport 2010 est équivalent à celui 2009, ce qui veut dire pas de grande révolution pour le changement de service de décembre. Nous pouvons supposer un maintien de charge sur l'UT et l'UE .(peut être moins dans les roulements mais malheureusement plus de missions Z)

L'arrivée des frégates Combi Express et Agri rail service restent la priorité de demain, elles étaient prévues en décembre mais seraient finalement repoussées à mi 2010.

L'objectif 2011 est basé sur la suppression du découpage en 5 directions territoriales Fret (DF Atlantique, DF Normandie-Idf, DF Est, DF Nord, DF Sud-Est) remplacées par la création de 5 entités bâties prioritairement sur un lien direct à un pôle d'activité. Ce qui se résume plus simplement par le remplacement d'un découpage géographique par un découpage par produit.

Les 5 nouvelles entités constituées par les pôles d'activités seront:

PCA (Produit Charbon -Acier) regroupant la DFN et la DFE

APC (Agriculture-Produit de Carrières) regroupant la DFA, la DFN et la DFE

Chimie-Auto sur la DFSE

Combi Express, d'un périmètre national

Multi-lots / Multi-clients, d'un périmètre national

L'EMPLOI:

Par l'abandon d'environ 50% des trafics du wagon isolé, plus des restructurations ci-dessus l'hypothèse d'environ -5000 emplois tous collèges au Fret est envisageable.

L.Nadal précise que la population ADC sera faiblement touchée et exprime les besoins permanents en personnel sur les activités voyageurs d'IDF.

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--> Et Bruxelles sera d'accord sur ce joli plan ??? Annonçons tout de suite une "nationalisation" et n'en parlons plus, cela ira plus vite... cartonrouge

Assouan tu m'inquiètes !!!! ;)

Les crédits en question (s'ils déboulent un jour) seront plutôt affectés à l'infrastructure sur laquelle tous les acteurs du théâtre ferroviaire (sic !) pourront s'agiter.

Les fameuses OFP utilisant du personnel dit sédentaire n'effectuant pas de tâches de conduite permanentes en seraient les premières bénéficiaires. Elles seraient probablement toutes de statut privé, même si par derrière, les régions ou collectivités locales mettent la main à la poche pour l'activité matériel et traction. Au moins dans ce cas, l'Etat reprendrait une partie des responsabilités financières dont il s'est défaussé récemment. Tant mieux !

Ceci étant, reste à savoir si, pour la collectivité toute entière, il est "rentable" d'avoir des personnes ayant la compétence de conduire des trains de marchandises sur le réseau national qui soient occupées, au nom de la polyvalence, à des activités dites annexes, pour lesquelles ils seraient surqualifiés et prendraient la place d'un des 3 millions de chômeurs. Mais c'est un autre débat.

Maintenant, j'aimerais bien connaître, si quelqu'un le sait, quel est le VOLUME du trafic de wagons doit "isolés". Il ne me suffit pas de leur rapport financier pour me faire une idée de l'intérêt de maintenir ou non ce genre de trafic.

Pour finir, je mets les autoroutes ferroviaires et les TGV fret au compte de l'effet d'annonce de projets qui semblent tomber sous le sens commun et qui en fait, n'apporteront pas grand chose en terme de changement dans le rapport rail-route

Modifié par 5121
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<H4 class=articleChapo>L'hypothèse envisagée par la SNCF pour restructurer le fret ferroviaire serait, d'après le JDD, de diviser l'activité en quatre branches autonomes.</H4> Reçu bientôt à l'Elysée pour finaliser le plan de sauvetage du fret ferroviaire, Guillaume Pepy, le président de la SNCF pourrait proposer des transferts d'activité vers une filiale privée, rapporte le JDD.

D'après nos confrères, la restructuration de cette branche dont la perte nette atteint 600 millions d'euros cette année, consisterait à diviser l'activité en quatre branches autonomes spécialisées par métiers : conteneurs, agriculture et carrières, automobile et chimie, acier. Citant des sources concordantes, le journal écrit que "la futire division conteneurs, baptisée Combi Express, sera transformée en juin 2010 en filiale de droit privé". "Avec réduction des avantages sociaux à la clé", lit-on ensuite.

Ce n'est pas tout. Le plan prévoit notamment une réduction d'environ 60% de l'activité de "wagon isolé" (trains acheminant les marchandises de plusieurs clients) sans préciser le nombre de suppression de postes que ce projet implique.

Quant à l'investissement nécessaire à la mise en place de ce plan, le JDD qui cite une source proche du dossier, parle de "plusieurs milliards d'euros." Les syndicats appellent à la grève à partir du 22 septembre.

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Pour finir, je mets les autoroutes ferroviaires et les TGV fret au compte de l'effet d'annonce de projets qui semblent tomber sous le sens commun et qui en fait, n'apporteront pas grand chose en terme de changement dans le rapport rail-route

Assez d'accord, même si je vois plus d'avenir, en France, à un systeme TGV messageries, apte à concurrencer les A 310 et 737 en vols interieurs de la Postale. Bien entendu, au final, c'est peanuts au regard des poids transportés....

Par contre je n'aurais pas de mots assez durs contre ce mirroir aux alouettes de l'autoroute ferroviaire, et surtout ce qu'il coûte, par ponction, aux autres technologies multimodales, ce n'est que poudre aux yeux et gesticulations devant le public. Les acteurs économiques voient bien la différence dans les coûts fixes d'un tel choix...

La SNCF sait bien faire du combiné, Véolia en faisait un peu, les acteurs économiques l'adorent...alors ?

Fabrice

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