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Le Web des Cheminots

La SNCF du futur (à 5, 10 ou 15 ans)


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Je propose ici quelque chose qu'on a déjà fait voilà quelques temps (années ?) :

Donner notre vision de l'entreprise SNCF (pas du groupe) dans les 5, 10 ou 15 ans à venir. Une vision et pas spécialement un souhait, à savoir comment j'imagine la SNCF en 2025 et pas forcément comment j'aimerai qu'elle soit.

Je commence :

- SNCF infra est un prestataire de service parmi d'autres. C'est une filiale du groupe. Le GID et GI sont rassemblés dans une structure autonome adossée à RFF. Donc une partie des agents SNCF basculent dans ce nouveau "machin" issu des assises du ferroviaire.

- Proximités : TER SNCF n'existe plus en tant que prestataire unifié. Certaines régions ont fait le choix de fonctionnement sous forme de régie. D'autres ont été moins loin dans la démarche mais assurent malgré tout une maîtrise beaucoup plus prégnante du ferroviaire. Ainsi, chaque région gère son TER, que ce soit en termes de carrières, de salaires, et bien entendu, comme aujourd'hui, de desserte. Adieu mutations, parcours pro ...

- FRET SNCF n'existe plus. Les filiales l'ont absorbé.

- SNCF Voyages reste le seul représentant de la SNCF de 2012. Les conducteurs sont formés par des entreprises de formation et accèdent directement au TGV.

Le statut n'existe plus à l'embauche et ceux qui l'ont encore le gardent jusqu'a ce qu'ils partent. Certains ont fait le choix de basculer de régime bien avant quand une revalorisation salariale à été proposée contre un statut de droit privé.

Volontairement un peu triste comme vision mais je pense réellement que notre entreprise n'existera plus comme on peut l'entendre aujourd'hui. Elle sera grignotée par les régions et par elle même (filiales).

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Invité JLChauvin

Je propose ici quelque chose qu'on a déjà fait voilà quelques temps (années ?) :

Donner notre vision de l'entreprise SNCF (pas du groupe) dans les 5, 10 ou 15 ans à venir. Une vision et pas spécialement un souhait, à savoir comment j'imagine la SNCF en 2025 et pas forcément comment j'aimerai qu'elle soit.

Je commence :

- SNCF infra est un prestataire de service parmi d'autres. C'est une filiale du groupe. Le GID et GI sont rassemblés dans une structure autonome adossée à RFF. Donc une partie des agents SNCF basculent dans ce nouveau "machin" issu des assises du ferroviaire.

- Proximités : TER SNCF n'existe plus en tant que prestataire unifié. Certaines régions ont fait le choix de fonctionnement sous forme de régie. D'autres ont été moins loin dans la démarche mais assurent malgré tout une maîtrise beaucoup plus prégnante du ferroviaire. Ainsi, chaque région gère son TER, que ce soit en termes de carrières, de salaires, et bien entendu, comme aujourd'hui, de desserte. Adieu mutations, parcours pro ...

- FRET SNCF n'existe plus. Les filiales l'ont absorbé.

- SNCF Voyages reste le seul représentant de la SNCF de 2012. Les conducteurs sont formés par des entreprises de formation et accèdent directement au TGV.

Le statut n'existe plus à l'embauche et ceux qui l'ont encore le gardent jusqu'a ce qu'ils partent. Certains ont fait le choix de basculer de régime bien avant quand une revalorisation salariale à été proposée contre un statut de droit privé.

Volontairement un peu triste comme vision mais je pense réellement que notre entreprise n'existera plus comme on peut l'entendre aujourd'hui. Elle sera grignotée par les régions et par elle même (filiales).

Je ne voudrais pas paraitre excessivement pessimiste mais la question à se poser ne serait-elle pas plutôt: la SNCF a-elle encore un avenir?

J'ai bien ma petite idée là-dessus... mais lapleunicheuse

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Pas la peine d'attendre 5 ans.....

Certains ont fait le choix de basculer de régime bien avant quand une revalorisation salariale à été proposée contre un statut de droit privé.

Pour certains, c'est déjà fait....

Dans cinq ans, je serai dans mon potager .......... :tongue: enfin, si on nous en recolle pas une louche.......tout dépendra des élections. Si c'est un certain machin-chose qui repasse (grrrrrrr, pas de pub pour ce :Smiley_55: ), on est mal.

Modifié par lamicahouette
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Pas la peine d'attendre 5 ans.....

Pour certains, c'est déjà fait....

Dans cinq ans, je serai dans mon potager .......... :tongue: enfin, si on nous en recolle pas une louche.......tout dépendra des élections. Si c'est un certain machin-chose qui repasse (grrrrrrr, pas de pub pour ce :Smiley_55: ), on est mal.

Normalement tu es sauvée...la fin du premier étage de la réforme Sarko est effectif en 2017 puis il est prévu que les régimes spéciaux suivent le régime général avec 5 ans de décalage.Mais...

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- Proximités : TER SNCF n'existe plus en tant que prestataire unifié. Certaines régions ont fait le choix de fonctionnement sous forme de régie. D'autres ont été moins loin dans la démarche mais assurent malgré tout une maîtrise beaucoup plus prégnante du ferroviaire. Ainsi, chaque région gère son TER, que ce soit en termes de carrières, de salaires, et bien entendu, comme aujourd'hui, de desserte. Adieu mutations, parcours pro ...

Pour ce qui est des Intercités :

- Les trains de nuit (hors TGV de nuit) ont définitivement disparu.

- Certaines relations (exemple : Bordeaux - Nice) sont devenues TGV.

- D'autres (exemple : vers la Normandie et la Picardie) sont progressivement devenues des TER, suivant un mouvement déjà amorcé aujourd'hui (participation des conseils régionaux à la rénovation du matériel).

- Seules deux relations restent gérées par l'État, le POLT et Paris - Clermont-Ferrand, en attendant l'hypothétique ouverture des LGV POCL et Poitiers - Limoges. L'État a confié l'exploitation du POLT à ECR et de Paris - Clermont à Keolis. Les dessertes restent assurées par des Corail ex-Téoz hors d'âge, aucun investissement n'étant réalisé du fait de l'"imminence" de la construction des LGV tant attendues.

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tiens... j'hésitais à ouvrir un sujet la dessus la semaine dernière mais j'y ai renoncé en n'y voyant que ma propre parano... finalement c'est un sentiment partagé par d'autres alors ?! les psys vont avoir du boulot dans quelques temps...

Ce que je me demande:

quand vont ils abandonner officiellement le fret ?

  1. on transforme en filiale privée, on reprend les volontaires à perte de statut, de conditions de travail, de salaires inférieurs pour s'aligner sur le privé en promettant du boulot... ( 2015 )
  2. on reclasse chez TER ceux qui ne veulent pas encore perdre leur statut.

après ça, combien de temps garderont nous TER ?

  1. les inuts générés font que tous se tirent dans les pattes pour tirer un train
  2. les couts sont répercutés, les régions nous trouvent trop cher, ont durci leurs exigences. les résultats ne sont pas la, elles prennent la gestion des ter ou la confient au privé. ( 2017 )
  • les crl volontaires sont repris à perte de statut, de conditions de travail et de salaires.
  • la droite est repassée à la présidentielle de 2017. les réfractaires sont montrés du doigt puis finalement, pourquoi s'appeler encore SNCF lorsque l'on peut faire des bénéfices sur le TGV pendant quelques temps ?

on transforme la SNCF en SPCF, elle vire les " coûtes trop cher " avec leur statut de privilégiés, embauche de nouveaux crl pour le tgv sans expérience + bas salaire et redistribue ses bénéfices à ses actionnaires tant que le réseau le permet. ( 2018 )

Les voyageurs toujours aussi mécontents ne savent plus sur qui déverser leur haine vu que la sncf n'existe plus. Jusqu'à la renationalisation en 2040, les pouvoirs publiques constatant l'abandon des privés qui ne font plus de bénéfices, la dégradation du réseau faute d'entretien et d'absence de règlementation.

... bien sur je peux me tromper sur les dates :ph34r:

Modifié par dilidou
  • J'adore 2
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Pour ce qui est des Intercités :

- Les trains de nuit (hors TGV de nuit) ont définitivement disparu.

- Certaines relations (exemple : Bordeaux - Nice) sont devenues TGV.

- D'autres (exemple : vers la Normandie et la Picardie) sont progressivement devenues des TER, suivant un mouvement déjà amorcé aujourd'hui (participation des conseils régionaux à la rénovation du matériel).

- Seules deux relations restent gérées par l'État, le POLT et Paris - Clermont-Ferrand, en attendant l'hypothétique ouverture des LGV POCL et Poitiers - Limoges. L'État a confié l'exploitation du POLT à ECR et de Paris - Clermont à Keolis. Les dessertes restent assurées par des Corail ex-Téoz hors d'âge, aucun investissement n'étant réalisé du fait de l'"imminence" de la construction des LGV tant attendues.

Tu pourras enlever le "T" de POLT dès l'ouverture de la LGV SEA en 2017. Les trains seront tous limités Cahors, voire Brive...

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Attention aux scénarii trop pessimistes établis selon les conditions du jour, tout peut être possible.

Je suis entré fin 1979 et déjà à l'embauche, on m'avertissait de la fin de la sncf en 1983: c'était surtout juridique mais on se dirgeait vers une privatisation à la Renault Véhicule Industriel.

Début 1980 le rapport Guillaumat confirmait la fermeture en moins de 4 ans de milliers de voies ferrées et un réseau limité à celui du TGV actuel.

Début 1980, le TGV ne devait pas être si démocratisé et des rames uniquement en 1ère étaient commandées.

Début 1980, l'avenir du ferroviaire était assuré par le trafic marchandise (+60% du chiffre d'affaire) et le TGV n'était qu'un ersatz pour permettre d'accroitre la capacité marchandise de la ligne Paris-Dijon-Lyon.

En 1985, surtout après l'élection de Mitterand, les vérités d'hier étaient jetées aux oubliettes.

Mais la construction des LGV Atlantique et surtout Nord SANS AUCUN FINANCEMENT DE L ETAT (socialiste) nous a mené à cette situation où "on commence à regretter comptablement d'avoir fait le TGV".

En 1993, je découvrais par hasard qu'avec moins de 15 ans d'ancienneté je ne bénéficiais par du "régime spécial" mais si je partais je devais recotiser à prix d'or pour mes 13 ans, comme si je n'avais rien fait: bel arnaque pour les jeunes qui les liaient à vie à l'entreprise !

En conclusion, personne ne sait ce qui se passera en 2015, 2018, 2020 ou 2030 et tout est possible.

Modifié par 2D2
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Mais la construction des LGV Atlantique et surtout Nord SANS AUCUN FINANCEMENT DE L ETAT (socialiste) nous a mené à cette situation où "on commence à regretter comptablement d'avoir fait le TGV".

C'est le dénommé Jacques Chirac, alors 1er ministre, qui a décidé du tracé du TGV Nord et de son financement uniquement par la SNCF.

Même s'il a indiqué vouloir voter Hollande en 2012, il n'était à l'époque ni mitterandien ni mitterandiste mais tout simplement chiraquien...de droite quoi.

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C'est le dénommé Jacques Chirac, alors 1er ministre, qui a décidé du tracé du TGV Nord et de son financement uniquement par la SNCF.

Même s'il a indiqué vouloir voter Hollande en 2012, il n'était à l'époque ni mitterandien ni mitterandiste mais tout simplement chiraquien...de droite quoi.

Qui aurait cru en 1980 que Mitterand président socialiste aurait eu un 1er ministre de droite de cohabition !

Chirac a décidé, mal, mais Mitterand n'a pas rattrapé la bourde économique et le gouvernement de Jospin ne l'a pas fait: tous la main dans le sac pour couler la SNCF de papa.

Aucun, Miterrand, Chirac, Jospin, Balladur &Cie n'ont appliqué le réglement européen imposant la reprise de la dette ferroviaire historique par les Etats.

Résultat: la dette française de 150M de F en 1995 a grimpé jusqu'à 40M€ en 2012 alors que les banques ont depuis longtemps récupérées le capital prété à souvent +10%.

C'est une arnaque.

C'est aussi un thème de campagne depuis que la France a perdu son AAA: autant rajouter les 40M dans le goufre des 1800M€, cela ne se verra pas.

Qui aurait prédit en 1980, 1985, 1990 une telle duplicité de toute la classe politique conduisant à l'échec du TGV?

Aucun fou !

Donc c'est bien ce que je disais, personne ne sait ce qui se passera pour le ferroviaire français dans 3, 5 ou +10 ans.

Et cette constatation peut être faite à postériori sur les 40 ans précédents....

Donc, les petits jeunes, n'ayez pas peur de l'avenir et foncez dans votre métier: il en restera toujours les bons souvenirs que personne ne vous volera.

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Dans les années 80, il n'y avait pas d'autres entreprises ferroviaires comme aujourd'hui. Et elles sont bien la en embuscade... Aidées par des politiques toujours plus basées sur les chiffres que sur les hommes.

La fin de la sncf ne m'apparaît plus si lointaine ni incertaine...

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Posté aujourd'hui, 08:17 par 2D 2

En 1993, je découvrais par hasard qu'avec moins de 15 ans d'ancienneté je ne bénéficiais par du "régime spécial" mais si je partais je devais recotiser à prix d'or pour mes 13 ans, comme si je n'avais rien fait: bel arnaque pour les jeunes qui les liaient à vie à l'entreprise !

:Smiley_54:

SALUT

qui peut develloper sur ce sujet ?es ce que "cette regle" existe toujours ?la periode des 15 ans ,depuis la reforme des retraites est elle toujours d actualité ?

qu entends tu, par RECOTISER comme si tu n avais rien fait ?

tel que je le comprends ca voudrait dire que 13 ans de cotisation a la sncf (superieur au regime general )equivaut a rien(meme pas une repercussion sur le regime privé ) !c est bien ca ???(un epu comme si tu etais reste inactif durant ta periode au sein de la sncf )

ps:

allez ,quelqu un pour me dire que j ai mal interpreté,svp

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À l'époque lointaine que j'évoque, pour rejoindre le régime général, on me demandait de recotiser à +500ff/mois sinon je repartais à zéro.

Cela faisait parti du deal que des boites comme Alcatel réglait pour attirer le cheminot désiré.

Cela a surement changé...

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Invité Gnafron 1er

Qui aurait cru en 1980 que Mitterand président socialiste aurait eu un 1er ministre de droite de cohabition !

On n'a pas vécu la même époque ...

Mitterand , c'est Mai 1981 .

Ses 1er Ministres : Mauroy de 81 a 84 ; de 84 à 86 = Fabius , de 86 à 88 = Jacquouille !

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On n'a pas vécu la même époque ...

Mitterand , c'est Mai 1981 .

Ses 1er Ministres : Mauroy de 81 a 84 ; de 84 à 86 = Fabius , de 86 à 88 = Jacquouille !

le tiercé dans l'ordre : Mauroy, socialiste, politique de gauche jusqu'en 83, Fabius, membre du PS, politique social-démocrate en 86, élections perdues faute d'honorer ses engagements -> Chirac.

ne parlons pas de la suite, encore plus rapide avec Jospin qui avait un boulevard devant lui en 97 , et a occupé le terrain avec le PACS ... et le résultat qu'on connaît en 2001

si on ne veut pas que ça recommence, il faudra serrer les boulons !

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On n'a pas vécu la même époque ...

Mitterand , c'est Mai 1981 .

Ses 1er Ministres : Mauroy de 81 a 84 ; de 84 à 86 = Fabius , de 86 à 88 = Jacquouille !

le tiercé dans l'ordre : Mauroy, socialiste, politique de gauche jusqu'en 83, Fabius, membre du PS, politique social-démocrate en 86, élections perdues faute d'honorer ses engagements -> Chirac.

ne parlons pas de la suite, encore plus rapide avec Jospin qui avait un boulevard devant lui en 97 , et a occupé le terrain avec le PACS ... et le résultat qu'on connaît en 2001

si on ne veut pas que ça recommence, il faudra serrer les boulons !

Mea culpa,

Me la coupe pas !

Pour les 1er ministres, n'oublions pas la seule femme 1er ministre 1991-1992, Edith Creysson

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Je ne voudrais pas paraitre excessivement pessimiste mais la question à se poser ne serait-elle pas plutôt: la SNCF a-elle encore un avenir?

J'ai bien ma petite idée là-dessus... mais lapleunicheuse

Tu exagères.....

La SNCF sera une grande holding du transport avec quelques (beaucoup) de cadres au moins qualif G et au RH001 qui géreront une foultitude de filiales avec des personnels à la CCN touchant guère plus que le SMIC.....

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c'est peut etre un peu pessimiste tout ça! la liberalisation est faite en allemagne depuis plus longtemps et DB existe toujours! n'oubliez pas non plus que la SNCF n'existe pas qu'en france et meme si ses benefices ne sont pas mirobolants, votre entreprise à les reins solides.

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La SNCF sera une grande holding du transport cotée en bourse avec quelques beaucoup de cadres au moins qualif G convenablement dotés en stock-options et au RH001 qui géreront une foultitude de filiales domiciliées dans des paradis fiscaux avec des personnels à la CCN moldave touchant guère plus moins que le SMIC.....

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c'est peut etre un peu pessimiste tout ça! la liberalisation est faite en allemagne depuis plus longtemps et DB existe toujours! n'oubliez pas non plus que la SNCF n'existe pas qu'en france et meme si ses benefices ne sont pas mirobolants, votre entreprise à les reins solides.

Le contexte est différent. En Allemagne car le tissu industriel est bien plus développé en Allemagne et il y a une bien plus grande implication de tous les acteurs dans le transport que en France où les politiques ont utilisés le prétexte de la crise pétrolière pour lâcher l'industrie et où chacun compte ses sous à court terme plutôt que de voir à long terme. Et aussi l'Allemagne a été bien plus maline que la France puisque il y a je pense (je me trompe peut-être) un protectionnisme déguisé par l'intermédiaire entre autre de DB Netz qui est la poule aux oeufs d'or pour la DB comme TGV est la poule aux oeufs d'or de la SNCF.

Modifié par Class66220
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A mon avis l'EPIC SNCF n'existera plus. Place à la Société Anonyme bien sûr. Puis à "l'ouverture du capital"... Mais il reste du boulot à faire avant: dégager le Fret dans les filiales, abandonner les rames tractées, tuer certains Interciés en détendant les marches au maximum tout en proposant sur un même trajet un car "Speed" avec de bons horaires, filialiser les EIMM, supprimer le statut pour les nouveaux entrants (pas folle la guêpe) etc etc.

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Il doit bien y avoir quelqu'un avec une vision très optimiste non ? Ca serait interressant d'avoir une contradiction car on semble globalement tous d'accord (ceux qui ont témoigné) pour dire que c'est mort ... on peut espérer se tromper.

  • J'adore 1
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L'avenir du chemin de fer en général et de la SNCF en particulier dépendant avant tout d'un choix politique, il ne faut guère se faire d'illusions en voyant les programmes des deux principaux concurrents à l'élection présidentielle.

Seule l'arrivée au pouvoir d'un vrai président de gauche, également soucieux d'écologie, permettrait de rééquilibrer l'usage des différents modes de transport au détriment du plus polluant et du moins taxé et de redonner toute sa pertinence tant au rail qu'à la voie d'eau. Il permettrait également d'en finir avec la course au seul profit et de donner sa juste part aux employés.

Mais comme ça n'en prend pas le chemin, la SNCF risque d'être atomisée, chacun des morceaux devant courir après la rentabilité...ou disparaitre.

  • J'adore 2
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