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Le Web des Cheminots

Droit de retrait sur le RER B - lundi 17 septembre 2012


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Grève surprise sur le RER B, le trafic très perturbé, le 17/09/2012

Un mouvement inopiné des conducteurs ralentit très fortement le trafic ce matin lundi 17/09/2012 sur la ligne du RER B au nord de Paris, gérée par la SNCF. Conséquences : en pleine heure de pointe, le trafic est fortement ralenti sur la partie, et l'interconnexion est suspendue au niveau de la gare du Nord.

Le mouvement a été lancé lundi matin, sans que l'on sache au juste pour quel motif.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/greve-surprise-sur-le-rer-b-le-trafic-tres-perturbe-7528010.html

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La grève du RER du 17/09/2012 est due à un droit de retrait

" Droit de retrait

Interrogée par l'AFP, la SNCF a dit s'attendre à une reprise du trafic en fin de matinée. Cet arrêt de travail, a-t-elle précisé, est due aux "conditions de prise en charge d'un accident de travail".

"Il ne s'agit pas d'un mouvement de grève mais d'un exercice du droit de retrait", a précisé à l'AFP Cyril Renault de la CGT.

Les agents réclament, selon lui, une prise en charge après les accidents et les suicides de passagers, or "il n'y en a plus", explique-t-il, soulignant que le RER B était par ailleurs l'un des établissements qui souffrent le plus de manque de personnel".

"Nous réclamons un CHSCT extraordinaire très rapidement. Les agents ont essayé de négocier mais n'ont pas été entendus et il y a eu une multitude d'accidents", dit-il ".

http://www.challenge...-de-france.html

Modifié par Pascal 45
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Vu sur le blog de la ligne D :

"L’objet de la grève était la reconnaissance comme accident du travail du choc psychologique d’un conducteur confronté à un accident de personne alors qu’il ne conduisait pas. Un CHSCT extraordinaire s’est réuni ce matin dès 9h00. Il a permis de confirmer aux représentants du personnel que SNCF intervient systématiquement auprès de la Caisse de Retraites et de Prévoyance, organisme indépendant, pour que tout choc psychologique engendré par une confrontation directe avec un accident de personne soit reconnu comme accident du travail."

http://maligned.transilien.com/2012/09/17/mouvement-social-inopine/#more-1886

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Ce que je ne comprends pas , c'est que normalement, ça devrait être fait systématiquement depuis pas mal d'années mais je suis paut-être mal informé.

Ce n'est pas le choc psychologique lui-même, c'est l'accident de personne qui doit être reconnu comme AT et déclaré comme tel.

Les conséquences comme le choc, le suivi voire une éventiuelle reconversion sont pris en charge à ce titre.

Deux liens intéressant sur le sujet

http://www.jidv.com/njidv/index.php/jidv01/58-jidv01/265-laccident-de-personne-a-la-sncf

http://www.em-consulte.com/article/73457/a-propos-des-conducteurs-de-trains-confrontes-a-un

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J'ai regroupé ici pour faciliter le débat.

Aldo : il me semblait aussi mais là c'est un cas particulier apparemment : celui d'un conducteur qui a assisté en cabine alors qu'il ne conduisait pas.

Je pose la question qui (me) fâche : est ce que ce problème (douloureux on est tous d'accord) justifie un droit d'alerte/droit de retrait en urgence un lundi matin sur le RER B avec conséquences sur les lignes D, H, K..

Modifié par assouan
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Je pose la question qui (me) fâche : est ce que ce problème (douloureux on est tous d'accord) méritait un droit d'alerte/droit de retrait en urgence un lundi matin sur le RER B avec conséquences sur les lignes D, H, K..

Je partage ton point de vue ! Je ne vois pas où se trouve le risque de danger grave et immédiat (enfin je n'ai plus la formulation exacte en tête, mais c'est à peu près la motivation que doit avoir un droit de retrait).

Ajoutons que :

- Face à un refus de prise en charge comme accident du travail, il existe des voies de recours légaux (tribunaux...). C'est long, pénible, coûteux... mais que font les salariés confrontés à la même situation dans une entreprise "normale" ?

- Quel qu'en soit le motif, la grève est un droit... pour autant qu'elle se fasse dans les règles.

J'en arrive à une remarque qui va fâcher encore plus : avec ce type de démarche (arrêt de travail à la légalité plus que douteuse), il ne faut pas s'étonner que les usagers en ont ras-le-bol et finiront par appeler de leurs voeux une privatisation, parce que si les conditions d'exploitation ne seront pas meilleures avec le privé, ça m'étonnerait bien qu'une entreprise privée tolère ce genre de droit de retrait.

Modifié par Cyril83
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Invité JLChauvin

...

ça m'étonnerait bien qu'une entreprise privée tolère ce genre de droit de retrait.

Faux et archi-faux: seul un tribunal peut juger de la validité d'un droit de retrait, à condition bien entendu d’être saisi par l'employeur.

http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/sante-conditions-de-travail,115/le-droit-de-retrait,1047.html

Faut arrêter un peu de raconter n'importe quoi!

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seul un tribunal peut juger de la validité d'un droit de retrait, à condition bien entendu d’être saisi par l'employeur.

C'est donc bien ce que je dis : il y a de grandes chances que l'employeur ne tolère pas et saisisse le tribunal.

Pas de quoi s'énerver...

Modifié par Cyril83
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[...] d’un conducteur confronté à un accident de personne alors qu’il ne conduisait pas.

En clair, il s'agit de la prise en compte comme accident du travail du traumatisme psychologique subit par un conducteur qui se trouverait "en voyageur" en cabine d'un train confronté à un accident de personne.

Jusqu'à présent, dans une telle situation, la hiérarchie Traction s'efforçait autant que faire se peut de couvrir ce deuxième ADC vis-à-vis de la CP en le graphiant "EV loc" ou en modifiant la commande à posteriori. Rien d'officiel dans cette démarche, juste une gestion "compréhensive" d'une situation qui reste très marginale.

Depuis 2 ans et demi, en fait depuis l'accident de Choisy en décembre 2009 où 4 ADC se trouvaient en cabine, il semble que la direction de la Traction ait décidé de resserrer les boulons et ait donné des instructions strictes aux directions locales en matière de prise en charge de ces ADC "EV loc" en cas d'accident (quel qu'il soit) : Rien, zéro, nada, comme on dit dans "Monster Garage".

Cet arrêt de travail est peut-être dû à la parution du texte officiel qui traite de la question.

Le but n'est évidemment pas de faire économiser quelques euros à la CP, mais plutôt d'interdire l'accès aux cabines.

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Invité JLChauvin

C'est donc bien ce que je dis : il y a de grandes chances que l'employeur ne tolère pas et saisisse le tribunal.

Pas de quoi s'énerver...

Tribunal qui, dans la plupart des cas statuera en faveur du salarié:

http://www.afim.asso.fr/SST/reglementation/droitretrait.asp

Alors je répète, il faut arrêter de raconter n'importe quoi et de faire croire que les cheminots détournent le droit de retrait.

Qui s'énerve?

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.

Le but n'est évidemment pas de faire économiser quelques euros à la CP, mais plutôt d'interdire l'accès aux cabines.

L'accées en cabine est déjà interdit à ceux qui n'ont rien à n'y faire, pour les économies faites par la CP, je n'en suis pas aussi sur que toi, cela peux vite se monter à plusieurs milliers d'euros.

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J'en arrive à une remarque qui va fâcher encore plus : avec ce type de démarche (arrêt de travail à la légalité plus que douteuse), il ne faut pas s'étonner que les usagers en ont ras-le-bol et finiront par appeler de leurs voeux une privatisation, parce que si les conditions d'exploitation ne seront pas meilleures avec le privé, ça m'étonnerait bien qu'une entreprise privée tolère ce genre de droit de retrait.

ça fait un moment qu'il n'y pas eu de mouvement sur la ligne, et ça n'empêche pas que c'est la foire tous les jours ... ma femme arrive régulièrement en avance à St-Rémy ... parce qu'elle arrive à attraper le train d'avant en retard ... et je ne compte pas les soirs où, au contraire, pas un seul train n'arrive pendant 20 mn 1/2 heure .

les grévistes ont le dos très large. Mais au fond je suis d'accord avec toi. Qu'ils cessent toute grève, abandonnent la conscience professionnelle qui consiste à alerter sur l'état des choses. Quand ce sera la panique définitive faute d'entretien, de personnel et autres, au moins ce ne sera pas de leur faute ... encore que ... il y en aurait bien quelques uns pour dire qu'ils auraient dû alerter !

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Tribunal qui, dans la plupart des cas statuera en faveur du salarié:

http://www.afim.asso...roitretrait.asp

Alors je répète, il faut arrêter de raconter n'importe quoi et de faire croire que les cheminots détournent le droit de retrait.

Je trouve qu'on est quand même un peu loin des deux exemples cités sur cette page.

Une question : est-ce que le "danger grave et immédiat" doit correspondre à une situation nouvelle ? Ce qui est le cas dans les deux exemples cités sur ton lien, pas dans celui des accidents de personnes.

cela peux vite se monter à plusieurs milliers d'euros.

Par agent concerné.

Modifié par Cyril83
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je n'ai pas dit que tu l'avais dit ... :Smiley_04: il y a des fois où je le pense fortement quand on claironne que les gens veulent la privatisation parce que ... etc ... qu'on le fasse et qu'ils voient ! après s'ils marchent à pied, ce sera tant pis !

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Je suis contre la privatisation mais mon avis ne compte pas puisque je ne prends pas le RER tous les matins.

Sinon il me semble que la question assez bien formulée par notre modératrice préférée reste entière à ce stade de la discussion :

Je pose la question qui (me) fâche : est ce que ce problème (douloureux on est tous d'accord) justifie un droit d'alerte/droit de retrait en urgence un lundi matin sur le RER B avec conséquences sur les lignes D, H, K..

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Invité JLChauvin

J'ai regroupé ici pour faciliter le débat.

Aldo : il me semblait aussi mais là c'est un cas particulier apparemment : celui d'un conducteur qui a assisté en cabine alors qu'il ne conduisait pas.

Je pose la question qui (me) fâche : est ce que ce problème (douloureux on est tous d'accord) justifie un droit d'alerte/droit de retrait en urgence un lundi matin sur le RER B avec conséquences sur les lignes D, H, K..

Je suis contre la privatisation mais mon avis ne compte pas puisque je ne prends pas le RER tous les matins.

Sinon il me semble que la question assez bien formulée par notre modératrice préférée reste entière à ce stade de la discussion :

Et vous avez tous les deux eu la réponse, ce n'est qu'au tribunal à en juger le cas échéant, c'est le droit du travail, un point c'est tout, il n'y a rien d'autre à rajouter.

Si la réponse ne te satisfait pas, c'est bien dommage mais c'est la loi.

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En espérant que cela ne mène pas à des évolutions de la loi quand on voit les conséquences !!!

(d'autant que dans le lien que tu mets JLC la définition est particulièrement claire et que je serais curieuse de connaître l'avis d'un tribunal mais nous verrons bien - si il y a saisie bien entendu)

Et je vais reformuler sur le fond : autant en cas d'agression je suis solidaire, autant aujourd'hui je ne le suis pas voilaaaaaa.

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Ca n'empêche que mes petits liens sont intéressant en particulier pour comprendre l'intérêt de voir un psy même si on a l'impression d'aller bien.

Je plussoie(*)....heu...je souscris avec force et vigueur à ces propos !

(*) Du verbe plussoyer, un des nombreux néologismes dont nous gratifient régulièrement les "nouvelles technologies"...

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Invité JLChauvin

En espérant que cela ne mène pas à des évolutions de la loi quand on voit les conséquences !!!

(d'autant que dans le lien que tu mets JLC la définition est particulièrement claire et que je serais curieuse de connaître l'avis d'un tribunal mais nous verrons bien - si il y a saisie bien entendu)

Et je vais reformuler sur le fond : autant en cas d'agression je suis solidaire, autant aujourd'hui je ne le suis pas voilaaaaaa.

Et je vais reformuler çà autrement: les leçons du déraillement de Baillargues sont-elles déjà oubliées? Vous voulez que çà recommande, avec le risque que le miracle ne se reproduise pas? L'accident de personne, pour le conducteur qui le vit, c'est une forme d’agression, pas un banal incident.

Ca n'empêche que mes petits liens sont intéressant en particulier pour comprendre l'intérêt de voir un psy même si on a l'impression d'aller bien.

J'y tiens. Non mais.

Et tu as raison d'y tenir, ce n'est pas parce-que l'on a l'impression d'aller bien que tout va vraiment bien...

Parfois le choc en retour peut se produire quelques minutes à peine après l'accident, mais parfois aussi des semaines, des mois voire des années si l'on a le malheur de rencontrer un déclencheur...

Mais pour comprendre çà, il faut sinon avoir connu ce genre de traumatisme, du moins essayer de penser à l'effet que çà peut faire.

D’où l’intérêt de ne pas prendre çà pour de la simple fainéantise... surtout quand il s'agit d'une réaction collective.

Modifié par JLChauvin
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les grévistes ont le dos très large. Mais au fond je suis d'accord avec toi. Qu'ils cessent toute grève, abandonnent la conscience professionnelle qui consiste à alerter sur l'état des choses. Quand ce sera la panique définitive faute d'entretien, de personnel et autres, au moins ce ne sera pas de leur faute ... encore que ... il y en aurait bien quelques uns pour dire qu'ils auraient dû alerter !

Si une partie des différents "hauts-gradés" de notre belle entreprise ne faisaient pas la sourde oreille face aux alertes que peuvent formuler les agents de terrain, ceux-ci n'auraient peut-être pas à sortir de la sacoche je ne sais quel dispositif légal pour arrêter le travail et ainsi se faire entendre.

Maintenant, d'un point de vue strictement usager client, oui cela peut être perçu par de l'abus. Oui, quand j'ai entendu ça à la radio ce matin, ma réflexion a été "fait ch..., on va encore passer pour des branleurs...", donc que faire ?

Une longue réflexion sur d'autres moyens de se faire entendre ? Sauf que certains se réveillent que face à un rapport de force... Difficile débat...

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Invité JLChauvin

D'autres moyens qui pourraient bien être tout simplement une grève avec préavis, non ?

Ah, parce-que çà servirait à quelque chose?

As-tu lu ce que j'ai écris sur le déraillement de Baillargues? Il est urgent de réagir, devant les blocages systématiques de la hiérarchie, avant qu'une autre catastrophe ne survienne. Avec le droit de retrait la direction est OBLIGÉE de s'assoir autour de la table et de régler le problème rapidement, chose qu'elle ne fait plus depuis longtemps sans avoir le couteau sous la gorge. Qui joue avec la sécurité des circulations, finalement?

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Invité radiosoltrains

Bonsoir

Je ne comprend ni le motif de la grève, ni la raison pour laquelle n'a t'il pas été reconnu en accident du travail!

En mars dernier, j'étais passager d'un train qui a tapé, j'ai répondu à mes obligations de réserve. Comme j'ai été bouleversé par les faits (c'était mon 3 éme accident et j'ai vu par la fenêtre... bref) j'ai été pris en charge à l'arrivée par un chef d'escale qui a averti mon établissement en faxant le rapport de l'ASCT titulaire. Je suis revenu de mon loisir, pour le coup écourté, le lendemain, ma chef m'a envoyé quelqu'un pour m'accueillir à la gare et j'ai été reconnu en AT. Depuis, je vais voir le psychologue une fois par semaine, pour ça et pour d'autres choses aussi, la cellule psy nous prend en charge quelque soit la raison et le contexte.

Alors, que s'est il vraiment passé samedi dernier? Pourquoi ce conducteur n'a pas été pris en charge? J'ai une partie de la réponse: c'est qu'on ne nous dit pas tout...

En plus, se mettre en grève pour ça! Encore, si il s'agirait d'un conducteur en service, j'aurais compris! Mais la, je ne comprend pas...

Modifié par radiosoltrains
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