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Le Web des Cheminots

Droit de retrait sur le RER B - lundi 17 septembre 2012


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d'après un copain mécano le gars en question était sur un arrangement et pas bon au p4.....ceci expliquerait cela....(le refus de la cpr de le prendre en charge).

en gros, tu fais un arrangement foireux tu assumes..(ce que j'ai toujours fait)

Attendons d'en savoir plus avant de relayer radio ballast. Tu n'as peut-être pas tord mais on est sur un sujet sensible.

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Je quitte ce "débat" visiblement fermé

Pourtant les points de vue contradictoires ont largement pu être exprimés...

d'après un copain mécano le grs en question était sur un arrangement et pas bon au p4.....ceci expliquerait cela....(le refus de la cpr de le prendre en charge).

Y a-t-il des sources plus fiables ?

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Un jour, en embauchant, j'ai assisté à un accident de la route presque juste devant l'entrée du parking du dépôt. Les secours et la police sont arrivés rapidement sur place, comme j'avais assisté à la scène j'ai fait mon devoir de citoyen et de témoin, comme je savais que cela allait prendre du temps j'en ai avisé le dépôt qui a pourvu a mon remplacement sur la première partie de la journée. Mon témoignage une fois réglé j'ai pris mon service. Et là, le COSEC (cadre traction) m'attendait pour me prendre en charge, certes ce n'était pas un psy diplômé mais il a très bien pris la situation en main, il a fait trouver quelqu'un pour couvrir la deuxième partie de la journée et m'a fait placer en réserve pour ce qu'il me restait avec l'assurance de m'accompagner ou de me faire accompagner par un CTT en cas d'utilisation sur un train. Ça, c'est de la prise en charge intelligente, alors que l'accident n'avait rien à voir avec un accident ferroviaire, li savait où pouvait se cacher le danger. Et il avait raison parce-que, quelque part, cet accident de la route sans rapport avec le métier, accident de la route dans lequel je n'étais même pas directement impliqué autrement que comme témoin m'a finalement plus marqué que le seul accident de personne que j'ai eu de toute ma carrière... comme quoi. Alors entre gens intelligents on arrive toujours à trouver des solutions, mais quand on affaire avec gents obtus la seule solution c'est d’être encore plus con...

Que voilà un écrit réconfortant.

Réconfortant au niveau personnel, car j'ai eu peu ou prou à vivre le même genre d'expérience (la prise en charge intelligente et humaine en moins) et réconfortant, de façon plus générale, justement grâce à l'exemple de cette prise en charge. Sans généraliser cette dernière et en prenant la peine de la replacer dans son contexte, ça donne quand même un peu d'espoir et me confirme qu'il est - et sera - toujours nécessaire de ne pas omettre la part de l'humain dans les mécanismes économiques et industriels.

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Sans vouloir être méchant, on peut légitimement se demander qui est bouché.

Etant donné que je n'ai pas employé le mot "bouché" dans mes interventions... je peux donc "légitimement" le prendre pour moi ? Merci JLC.

On va la refaire sereinement : il n'y a pas que le conflit dans la vie ! Même pour défendre des sujets difficiles : en l'occurrence, comme le dit très bien je ne sais plus qui, on peut TOUJOURS se faire arrêter par un médecin quand on a vécu un épisode difficile (pudeur). Les médecins Sncf en particulier savent ce qu'il en est et ne sont pas rapiats sur le sujet à ma connaissance ? Comment font donc les agents en gare ou du matériel ou de l'équipement, les cadres d'astreinte cités plus haut, etc, confrontés à des circonstances qui ne relèvent pourtant pas de "l'accident du travail" dans cette entreprise ?

--> ici on ne parle pas d'être pris en charge, suivi (arrêté médicalement) et accompagné dans cette affaire (si quelqu'un peut me prouver le contraire ?) : les seules explications que j'ai pu trouver pour le moment à ce droit de retrait tiennent au fait que la Cpr n'ait pas accepté de classer ce qu'à vécu et vu le collègue en accident du travail.

Donc, je me répète : ça explique que l'on plante xxx xxx personnes ce matin ?

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On ne peut répondre simplement à cette question (si cette dernière appelle effectivement une reponse simple...) car, pour le moment (comme tu le soulignes très bien), nous n'avons pas la confirmation que l'élément principal ayant motivé ce droit de retrait soit bien l'information que tu as relayée.

De plus, un tel mouvement spontané et d'aussi grande ampleur ne peut avoir une origine aussi "limitée", il faut chercher les raisons dans un contexte plus grand, tels une rupture du "dialogue social", un ras-le-bol généralisé des ADC, des dérives répétées dans la prise en compte des AT...etc.

Ça me rappelle (bien que la situation fût totalement différente) la fermeture de la gare St Lazare le 13 janvier 2009. Le dépôt de sacs a trouvé son étincelle dans l'agression (violente mais sans conséquences physiques graves) d'un ADC en plein milieu d'un conflit social qui s'éternisait. L'agression aurait-elle pu, à elle seule, justifier objectivement une situation aussi exceptionnelle ? Il est évident que non (les dépôts de sacs en cas d'agression sont légions - et, à mon avis, tout à fait legitimes - mais aucun n'avait déjà eu, à ma connaissance, de telles conséquences), par contre, remis dans son contexte, cet enchaînement de circonstances - qui provoqua la fermeture de la gare en pleines heures de pointe - paraît aujourd'hui logique et inéluctable.

Jugeons ce mouvement à la lumière d'éléments nouveaux, probants et vérifiés (avec une pointe de recul et en dépassionnant légèrement le débat ;) ).

Modifié par leBQTT
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Invité JLChauvin

Etant donné que je n'ai pas employé le mot "bouché" dans mes interventions... je peux donc "légitimement" le prendre pour moi ? Merci JLC.

On va la refaire sereinement : il n'y a pas que le conflit dans la vie ! Même pour défendre des sujets difficiles : en l'occurrence, comme le dit très bien je ne sais plus qui, on peut TOUJOURS se faire arrêter par un médecin quand on a vécu un épisode difficile (pudeur). Les médecins Sncf en particulier savent ce qu'il en est et ne sont pas rapiats sur le sujet à ma connaissance ? Comment font donc les agents en gare ou du matériel ou de l'équipement, les cadres d'astreinte cités plus haut, etc, confrontés à des circonstances qui ne relèvent pourtant pas de "l'accident du travail" dans cette entreprise ?

--> ici on ne parle pas d'être pris en charge, suivi (arrêté médicalement) et accompagné dans cette affaire (si quelqu'un peut me prouver le contraire ?) : les seules explications que j'ai pu trouver pour le moment à ce droit de retrait tiennent au fait que la Cpr n'ait pas accepté de classer ce qu'à vécu et vu le collègue en accident du travail.

Donc, je me répète : ça explique que l'on plante xxx xxx personnes ce matin ?

Bon allez, je laisse tomber parce-que visiblement toi aussi tu cherche le conflit, et tu ne lis que ce que tu as envie de lire. Tu vas finir par me donner raison à propos des gens "bouchés".

Je ne jouerais pas ton jeu, le sujet des chocs psychologiques est trop grave et complexe quand il s'agit d'opérateurs sécurité, cadres ou non, pour sodomiser plus longtemps les diptères...

Modifié par JLChauvin
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Invité radiosoltrains

Ceci dit, si on n'en sait pas plus sur ce forum, ceux qui ont posé le sac hier dans l'urgence devaient en savoir encore moins. La cause du service public a encore fait un grand pas en arrière.

Je reviens dans la discussion pour dire que je suis TOTALEMENT d'accord avec ça! Comme souvent dans ces cas la... :Smiley_20:

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Voici ma petite pierre à l'édifice sur le sujet de la non prise en charge.

En mars dernier, j'étais en voiture sur un train. Je me mets en cabine avec le collègue, et paf... accident de personne à un PN. J'assiste le collègue et on va à la protection du corps. On est relevés tous els deux et nous nous déclarons témoin mutuels pour l'AT en disant que j'étais en cabine (c'est le cadre d'astreinte qui nous a dit de marquer ça sachant très bien que j'étais graphiqué EV et pas EV Loc).

Je ne rends pas mon BS de suite et je pars en arrêt de travail. Durant cette période j'écris mon BS en marquant que j'étais en cabine lors de l'incident mais que j'avais assisté le collègue pour toutes les procédures.

En revenant, je rends mon BS et mon chef vient me voir en me disant que le DET avait marqué comme commentaire: "Agent en cabine sans motif de service". Je vous le donne en mille, la cp n'a pas prit en charge l'AT...

Mais on peut contester directement, ce que j'ai fait. J'ai demander une photocopie de mon BS (avec la petite annotation BS rendu en retard de l'adjoint CUP... ça fait toujours plaisir), j'ai demandé au collègue qui était titulaire de me faire une lettre attestant que j'étais bien allé à la protection avec lui et j'ai envoyé le tout à la cp. 1 mois et demi plus tard (nous sommes en juin) je reçois la lettre comme quoi je suis prit en AT.

Au final cela se finit bien pour moi, mais sans l'appui des syndicats (qui étaient prêts à faire un dépôt de sac si je n'étais pas prit en charge) et le soutien de mon chef, je pense que je l'aurais eu dans l'os... Et le DET n'a jamais avoué qu'il avait fait preuve d'un manque d'humanité...

Modifié par antho.L
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Ceci dit, si on n'en sait pas plus sur ce forum, ceux qui ont posé le sac hier dans l'urgence devaient en savoir encore moins. La cause du service public a encore fait un grand pas en arrière.

Je reviens dans la discussion pour dire que je suis TOTALEMENT d'accord avec ça! Comme souvent dans ces cas la... :Smiley_20:

vous connaissez le coup de la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? quelle est l'ambiance quotidienne sur cette ligne ? quelle charge repose sur les agents qui y sont affectés ? quels efforts quotidiens font-ils pour assurer le service dans ces conditions, ?

... et quel retour (de bâton en l'occurence) ont-ils de la structure ?????????

Modifié par 5121
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Il y a déjà eu des cas d'accidents de personnes pour des conducteurs en formation par exemple. Le titulaire a le droit à sa prise en charge psychologique, l'élève en revanche... On l'envoie passer sa validation d'étape ou son exam quelques jours plus tard.

Bref, c'est pas nouveau, mais là ça touche un dépôt un peu plus "râleur" (pour rester poli) que les autres...

Cela dit, il y a peut-être d'autres choses qu'on ne connait pas dans cette histoire.

ça dépend des endroits , j'ai était confronter à cette situation en formation ta sur tb , on s'est bien occuper de moi

ma validation a était reporté à bien plus tard

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vous connaissez le coup de la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? quelle est l'ambiance quotidienne sur cette ligne ? quelle charge repose sur les agents qui y sont affectés ? quels efforts quotidiens font-ils pour assurer le service dans ces conditions, ?

... et quel retour (de bâton en l'occurence) ont-ils de la structure ?????????

Les collègues qui bossent là bas ne sont quand même pas des mineurs boliviens qui tapent sur des cailloux 12h sur 24 à 1000m sous terre pour 10 pesos par jour !

Qu'il y ait un problème à régler soit, mais je ne vois pas en quoi les usagers devraient payer pour les manquements de la direction. :wacko:

Il y a quand même d'autres moyens de se faire entendre.

On passe encore pour des baltringues... :dry:

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Les collègues qui bossent là bas ne sont quand même pas des mineurs boliviens qui tapent sur des cailloux 12h sur 24 à 1000m sous terre pour 10 pesos par jour !

Qu'il y ait un problème à régler soit, mais je ne vois pas en quoi les usagers devraient payer pour les manquements de la direction. :wacko:

Il y a quand même d'autres moyens de se faire entendre.

On passe encore pour des baltringues... :dry:

Tu penses à quels moyens pour se faire entendre ?

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Les collègues qui bossent là bas ne sont quand même pas des mineurs boliviens qui tapent sur des cailloux 12h sur 24 à 1000m sous terre pour 10 pesos par jour !

il y a encore pire ! si on attend d'en arriver là ..

Qu'il y ait un problème à régler soit, mais je ne vois pas en quoi les usagers devraient payer pour les manquements de la direction. :wacko:

mais c'est tous les jours que les usagers paient les manquements de la direction. Facile de couiner le jour où les ADC se mettent en rideau, et pas les 365 autres (année bissextile !!)

je pense que beaucoup font la part trop belle à une opinion montée en épingle si ce n'est créée par des officines à la botte. Quand on fait un vrai sondage, le résultat n'est pas ça. Beaucoup d'usagers montrent alors qu'ils sont bien conscients que rien ne va dans les transports tout comme dans leur propre boîte.

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Tu penses à quels moyens pour se faire entendre ?

Ben genre DCI, et si ça ne mène à rien ok on va au carton

Mais là, invoquer le droit de retrait c'est nimp !

Loi 82.1097 du 23/12/1982 qui donne au salarié le droit "de se retirer de son poste de travail s'il estime que son exécution présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé."

Où est l'imminence du danger ? C'est là que ça me dérange...

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Je ne sais pas et toi non plus si une DCI a déjà été posée pour ce problème, et tu sais bien qu'une DCI mène la plupart du temps à un préavis.

Danger grave oui, si j'ai été arr^ter 6 mois pour un accident de personne, ce n'est pas par complaisance mais par nécessité, imminent, pas forcément et là je te rejoins.

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Je ne sais pas et toi non plus si une DCI a déjà été posée pour ce problème, et tu sais bien qu'une DCI mène la plupart du temps à un préavis.

Et c'est là que je veux en venir, c'est une solution quand même bien plus "civilisée", même si ça part en prévais-DII-grève, plutôt que de prendre les usagers au dépourvu !

Danger grave oui, si j'ai été arr^ter 6 mois pour un accident de personne, ce n'est pas par complaisance mais par nécessité, imminent, pas forcément et là je te rejoins.

Je ne remettais absolument pas en cause la gravité, mais c'est le terme imminent qui me pose problème.

Il faudrait quand même prendre garde à ne pas galvauder le droit de retrait...

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ce galvaudage du droit de retrait dont tu parles est lié aussi au galvaudage du préavis par les directions. Il devait servir à entamer les négos, jamais ou pratiquement jamais ça n'a pu être fait. Pas étonnant que d'autres dispositifs soient mis en action par les salariés ..

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sans compter qu'après le préavis collectif, il y a eu les DII, puis l'annonce de la reprise individuelle .... pour un peu, les salariés ne pourraient faire grève que quand ça les gêne eux et eux seuls ....

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Invité JLChauvin

En fait, le plus marrant dans l'affaire, c'est quand ce sont des cheminots eux-même qui remettent en cause le droit de retrait de leur collègues.

Batailler contre les tentatives managériales de remettre absolument tout en cause, quelque part c'est le jeu, mais se faire systématiquement planter dans le dos par des collègues au moindre mouvement, même sur des sujets très graves, c'est devenu le sport national favori. Vive le TPMG triomphant...

D'autre l'ont écris dans ce sujet, on entends moins les donneurs de leçons le reste de l'année, quand c'est le foutoir en permanence, même sans grèves ni droits de retrait. Tout ceci participe à une certaine campagne contre les droits des salariés, qu'ils soient cheminots, enseignants ouvriers dans les usines ou les chantiers, et ce sont les salariés concernés qui propagent le plus cette campagne.

La direction n'a plus qu'à compter les points et en rajouter une couche à chaque fois, ce n'est pas fabuleux, çà? A qui le tour, la prochaine fois?

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En fait, le plus marrant dans l'affaire, c'est quand ce sont des cheminots eux-même qui remettent en cause le droit de retrait de leur collègues.

Batailler contre les tentatives managériales de remettre absolument tout en cause, quelque part c'est le jeu, mais se faire systématiquement planter dans le dos par des collègues au moindre mouvement, même sur des sujets très graves, c'est devenu le sport national favori. Vive le TPMG triomphant...

D'autre l'ont écris dans ce sujet, on entends moins les donneurs de leçons le reste de l'année, quand c'est le foutoir en permanence, même sans grèves ni droits de retrait. Tout ceci participe à une certaine campagne contre les droits des salariés, qu'ils soient cheminots, enseignants ouvriers dans les usines ou les chantiers, et ce sont les salariés concernés qui propagent le plus cette campagne.

La direction n'a plus qu'à compter les points et en rajouter une couche à chaque fois, ce n'est pas fabuleux, çà? A qui le tour, la prochaine fois?

Ce n'est pas un problème de fond, mais de forme !

Le sujet est grave et mérite que l'on se batte, mais pas comme ça.

Le droit de retrait étant lie à la gravité ET l'imminence du danger, on est juste pas dans les clous dans ce cas de figure et c'est ça qui est gênant !

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On ne peut répondre simplement à cette question (si cette dernière appelle effectivement une reponse simple...) car, pour le moment (comme tu le soulignes très bien), nous n'avons pas la confirmation que l'élément principal ayant motivé ce droit de retrait soit bien l'information que tu as relayée.

De plus, un tel mouvement spontané et d'aussi grande ampleur ne peut avoir une origine aussi "limitée", il faut chercher les raisons dans un contexte plus grand, tels une rupture du "dialogue social", un ras-le-bol généralisé des ADC, des dérives répétées dans la prise en compte des AT...etc.

Ça me rappelle (bien que la situation fût totalement différente) la fermeture de la gare St Lazare le 13 janvier 2009. Le dépôt de sacs a trouvé son étincelle dans l'agression (violente mais sans conséquences physiques graves) d'un ADC en plein milieu d'un conflit social qui s'éternisait. L'agression aurait-elle pu, à elle seule, justifier objectivement une situation aussi exceptionnelle ? Il est évident que non (les dépôts de sacs en cas d'agression sont légions - et, à mon avis, tout à fait legitimes - mais aucun n'avait déjà eu, à ma connaissance, de telles conséquences), par contre, remis dans son contexte, cet enchaînement de circonstances - qui provoqua la fermeture de la gare en pleines heures de pointe - paraît aujourd'hui logique et inéluctable.

Jugeons ce mouvement à la lumière d'éléments nouveaux, probants et vérifiés (avec une pointe de recul et en dépassionnant légèrement le débat ;) ).

Je vais finir par être assez jaloux de tes analyses, Mr BQTT.... :Smiley_04:

Fabrice

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Invité JLChauvin

Ce n'est pas un problème de fond, mais de forme !

Le sujet est grave et mérite que l'on se batte, mais pas comme ça.

Le droit de retrait étant lie à la gravité ET l'imminence du danger, on est juste pas dans les clous dans ce cas de figure et c'est ça qui est gênant !

Qui dit "qu'on" n'est pas dans les clous? Qui te permets de juger? Tu bosse sur la ligne? Si tu en sait plus donne donc tes informations, tout le monde pourra ainsi savoir exactement de quoi il en retourne.

Même l'employeur n'a pas à décider si le droit de retrait est justifié ou pas, s'il conteste, il le fait devant la justice, en attendant qu'elle statue si elle est saisie l'employeur ne peut sanctionner le ou les salariés. Alors les "collègues" qui se permettent de dégoiser sur un forum accessible au public en faisant passer les autres pour des rigolos, à part participer à la grande chasse au droit du travail, quel peut donc bien être leur motivation? Qui, finalement, galvaude le droit de retrait, dans l'affaire?

PS: le danger peut être immédiat, faut lire un peu ce qu'on écrit, le choc en retour en cas d'accident même vécu en tant que témoin peut se produire aussitôt, deux heures après, ou bien plus tard, mais on ne peut prévoir quand... d'où la nécessité de ne pas prendre çà à la légère, conducteur titulaire ou pas. Baillargues, souvenez-vous...

Modifié par JLChauvin
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