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Le Web des Cheminots

Rappel à l'ordre de cheminots suite à l'accident de Brétigny.


Invité technicentre

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Pour en revenir au sujet "Rappel à l'ordre", les écrits sur les # forums ferroviaires sont lus & quand l'auteur est identifié sur un post "brûlant", ça peut "parfois tomber" !!!

Vécu ici .

Modifié par fby
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Dans le mien en 83, c'était 55 pour les sédentaires et 50 pour les roulants...

Maintenant, moi, ça va donner si cela ne change pas encore du 59 et 6 mois, une exposition prolongée, sans aucune protection à l'amiante reconnue depuis mes 23 ans, déjà plus de 10 ans de 3x8 plus une période où il n'y avait plus de roulement (astreinte + trains spéciaux)... Quel privilégié je fais...

49 piges passées et mes nuits sous respirateur... Mais heureusement, ça ira mieux dans 10 ans, à devoir reprendre un roulement de merde dans 12 jours... Bah! Je ferais faire des économies à la CR... Si seulement, ils pouvaient me payer le barbecue de fin de vie pour arroser tout ça...

Je crois qu’il a toujours été au statut que l’âge légal de la retraite était à 60 ans avec la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite à 55 ans, à la double condition d’avoir 55 ans et d’avoir au moins 25 ans de service.

Cela veut dire que, théoriquement, si l’on ne fait pas de demande, on part à 60 ans.

Mais, dans les années 83, justement, le gouvernement socialiste de l’époque a autorisé la SNCF à virer les agents dont elle n’avait plus besoin (disparition de filières, par exemple) en les obligeant à partir à 55 ans (ou 50 pour les roulants), avec l’introduction au statut de clauses dites « couperet ».

Les clauses « couperet » ont été abolies par la réforme Sarkozy sur les régimes spéciaux.

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Je crois qu’il a toujours été au statut que l’âge légal de la retraite était à 60 ans avec la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite à 55 ans, à la double condition d’avoir 55 ans et d’avoir au moins 25 ans de service.

Cela veut dire que, théoriquement, si l’on ne fait pas de demande, on part à 60 ans.

Mais, dans les années 83, justement, le gouvernement socialiste de l’époque a autorisé la SNCF à virer les agents dont elle n’avait plus besoin (disparition de filières, par exemple) en les obligeant à partir à 55 ans (ou 50 pour les roulants), avec l’introduction au statut de clauses dites « couperet ».

Les clauses « couperet » ont été abolies par la réforme Sarkozy sur les régimes spéciaux.

ces agents partaitent ils avec une retraite "pleine et entière"....?

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ces agents partaitent ils avec une retraite "pleine et entière"....?

Avant la réforme de sarko, un agent SNCF ne pouvait partir qu'avec 74% en partant à 55 ans pour les sédentaires ou à 50 ans pour les roulants, en effet en admettant que l'on commence à cotiser au plus tôt à 18 ans à la CP, cela faisait 37 ans de cotisation pour un sédentaire et 32 ans + 5 ans de bonifs pour un roulant, soit 37 ans aussi au taux de 2% l'année de cotisation à l'époque, on arrive qu'à 74%.

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ces agents partaitent ils avec une retraite "pleine et entière"....?

Eh bien non. C’était choquant de voir que certains étaient priés de partir alors qu’ils avaient encore un enfant à charge, ou bien pas assez d’années de service pour avoir une bonne retraite.

À 55 ans, j’ai écrit une belle lettre pour demander de faire valoir mes droits à la retraite. J’ai été convoqué par mon chef d’Établissement qui m’a dit ne pas avoir reçu ma lettre, parce qu’il désirait que je fasse du « rabe ». Je lui ai répondu qu’il pouvait me répondre officiellement que ma demande était refusée ; ce qui était son droit. Sa réponse : « ça ne se fait pas, car on aurait les syndicats sur le dos ».

J’ai pas su dire non et j’ai fait un 1 an de « rabe ». Un collègue pas content m’a dit que je lui avais fait perdre de l’argent, car il comptait bénéficier d’une promotion pour me remplacer. Un autre gars ne voulait plus me serrer la main ; c’était très mal vu de « rabioter ».

Modifié par Gom
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Eh bien non. C’était choquant de voir que certains étaient priés de partir alors qu’ils avaient encore un enfant à charge, ou bien pas assez d’années de service pour avoir une bonne retraite.

À 55 ans, j’ai écrit une belle lettre pour demander de faire valoir mes droits à la retraite. J’ai été convoqué par mon chef d’Établissement qui m’a dit ne pas avoir reçu ma lettre, parce qu’il désirait que je fasse du « rabe ». Je lui ai répondu qu’il pouvait me répondre officiellement que ma demande était refusée ; ce qui était son droit. Sa réponse : « ça ne se fait pas, car on aurait les syndicats sur le dos ».

J’ai pas su dire non et j’ai fait un 1 an de « rabe ». Un collègue pas content m’a dit que je lui avais fait perdre de l’argent, car il comptait bénéficier d’une promotion pour me remplacer. Un autre gars ne voulait plus me serrer la main ; c’était très mal vu de « rabioter ».

Comme dans beaucoup de cas; ils savaient choisir

En même temps, tu avais des gars qui voulaient faire un petit peu plus ( comme tu le dis, les circonstances ont changé, remariage, enfants en bas age ou encore scolarisé, nouvelle maison, etc etc) et qui ont été remerciés, et d'autres à qui ils ont essayé de les faire rester ( j'en connais un au dépôt qui a répondu si fermement que les murs ont résonné quelques mois de son "merde" . Tout comme le gars de Véolia qui l'avait appelé et qui a du perdre une oreille :Smiley_40: en entendant sa réponse )

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Eh bien non. C’était choquant de voir que certains étaient priés de partir alors qu’ils avaient encore un enfant à charge, ou bien pas assez d’années de service pour avoir une bonne retraite.

Non, ce n'est pas choquant et ceux qui demandait de faire du rab au delà de 50 ou 55 ans étaient souvent empreint de mauvaise foi, ils découvraient au dernier moment que c'était l'heure pour eux de partir à la retraite alors qu'ils le savaient très bien et prévu depuis de longue date , depuis leur embauche en fait, je nie pas qu'il puisse y avoir eu des cas particulier mais tout le monde aurait pu trouver une excellente raison de rester un peu plus, et d'après ce que j'ai pu constater ce n'est pas forcement ceux qui avait besoin de plus de retraite qui demandaient à rester. Il y avait une règle du jeu et tout le monde la connaissait et presque tous faisaient avec.

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Non, ce n'est pas choquant et ceux qui demandait de faire du rab au delà de 50 ou 55 ans étaient souvent empreint de mauvaise foi, ils découvraient au dernier moment que c'était l'heure pour eux de partir à la retraite alors qu'ils le savaient très bien et prévu depuis de longue date , depuis leur embauche en fait, je nie pas qu'il puisse y avoir eu des cas particulier mais tout le monde aurait pu trouver une excellente raison de rester un peu plus, et d'après ce que j'ai pu constater ce n'est pas forcement ceux qui avait besoin de plus de retraite qui demandaient à rester. Il y avait une règle du jeu et tout le monde la connaissait et presque tous faisaient avec.

Tout à fait, j'en ai connu un sur Paris-Est, TB 3 18 célibataire qui a demandé à faire du rab et il l'a fait. Il pensait resté titulaire au 120, mais il a été mis dispo et s'est retrouvé au banlieue.

Il a été remercié suite faute de sécurité grave

Mais je ne minimise pas les cas qui pouvaient justifier un rab

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Invité technicentre

Vous m'excuserez, mais je trouve qu'on a pas mal dérivé depuis le sujet originel sur les sanctions après des prises de parole...

Mais le sujet sur les retraites est aussi d'actualité brulante ou piquante...

Moi, je pourrais vous citer le cas de plusieurs collègues qui ont mis fin à leurs jours le jour de leurs 55 ans...

Puis, pour agrémenter encore ce sujet riant, on tremble à chaque fois qu'il y a un "choc avec personne" à Prairie... Parmi les derniers, beaucoup, on connaissait les victimes car c'étaient d'anciens collègues...

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D'un coté, il y a rien à dire de plus:

En tant que salarié SNCF: Nous devons diriger tous journalistes (voir plus si infinité) vers le service presse de la SNCF.

En tant que retraité SNCF: Un certains secret professionnel doit jouer, dans le cas contraire, notre personne s'engage à nos dires ! (attaquable en justice)

Arretons les petites gloires à la con ou les egos démesurés. Surtout quand il y a des morts. (un peu malsain).

  • J'adore 7
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D'un coté, il y a rien à dire de plus:

En tant que salarié SNCF: Nous devons diriger tous journalistes (voir plus si infinité) vers le service presse de la SNCF.

En tant que retraité SNCF: Un certains secret professionnel doit jouer, dans le cas contraire, notre personne s'engage à nos dires ! (attaquable en justice)

Arretons les petites gloires à la con ou les egos démesurés. Surtout quand il y a des morts. (un peu malsain).

Je crois que c 'est assez bien résumé ! :Smiley_04:

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Invité technicentre

Mais on ne peut laisser dire tout et n'importe quoi sur notre travail... Facile de cracher sur ce que font les copains et de se retrancher derrière un principe de pseudo liberté lorsqu'on se retrouve le nez dans la merde de ses approximations même et surtout si on est un scribouillard...

Modifié par technicentre
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