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BB4100

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  1. Les machines Piko ont une finition bien en deça de leurs concurrentes. Mais c'est voulu. Il y a là un segment de marché à prendre. Là où on trouvait des ennièmes rééditions de machines anciennes (BB 9200 Lima, ressorties chez Jouef Junior par exemple) avec un fonctionnement erratique, Piko a décidé de produire de machines au goût du jour, mais moins détaillées, plutôt orientées vers les débutants. Le 63500 n'est pas génial, mais les 66000, 67000, 26000, 8500, sont très sympas. Bien sûr il y a les rambardes moulées, les vitrages épais, pas de volant d'inertie... mais le prix n'est pas non plus comparable aux machines d'autres marques. Dès qu'on me demande vers quel modèle s'orienter pour débuter, je lance vers le 66000 Piko. Et à propos de 8500, il vaut mieux un modèle juste mais sommaire chez Piko que l'abomination pondue par Jouef. Il ne faut pas non plus comparer les prix actuels et ceux d'il y a 10 ou 20 ans. Il y a eu une inflation entre temps.
  2. Il y a aussi un nouveau règlement concernant les matériels n'étant plus repris aux RT qui doivent franchir les quais sans dépasser 10 km/h... Certaines associations avaient eu ce souci.
  3. Salut! Il faut dire que 70% des modèles vendus (depuis presque toujours) ne rouleront pas et une bonne part ne sortira même pas de sa boite... Seuls 30% des acheteurs font rouler leurs trains et la part des bricoleurs est encore plus faible. Jouef avait, dans les années 90, relevé la barre très haut avec des CC 6500 et 72000 qui peuvent tenir tête aux Roco, des Sybic d'excellente facture, des 66000 d'une grande finesse, des 36000 parfaites à l'exception des pantos... On ne peut pas dire qu'ils ont raté le virage technologique, même s'ils l'ont pris un peu tardivement. Mais dire que le 63500 Roco n'a pas vieilli, c'est faux. Déjà, ses capots sont un peu trop larges pour loger la motorisation, ceux de Piko sont bons en comparaison. La motorisation a été revue en changeant les cardans à ressorts par des cardans rigides, mais la gravure reste un peu épaisse à certains endroits, surtout sur le châssis en métal. Les modèles de ces années sont dépassés. Les 7200 / 22200 / 15000 Roco ne tiennent plus la comparaison face aux LSM. Si les proportions sont bonnes et la mécanique correcte, la gravure est dépassée. Pareil pour les BB Midi avec les rambardes et marchepieds moulés, flancs de bogies un peu plats et d'autres détails, qui méritent une bonne mise à jour.
  4. Je ne suis pas tout à fait d'accord, le train, même si on ne le prend pas ou qu'on n'en voit pas souvent nourrit toujours le rêve. Il y a toujours un imaginaire qui va autour et bien souvent tout vient d'un déclic qu'on a eu une fois. Il faut par contre ensuite nourrir la passion. Pour les trains actuels, il est vrai que ceux de la SNCF sont de plus en plus ennuyeux. Du gris et du bleu à profusion pour les automoteurs, mais paradoxalement on n'a jamais vu autant de livrées que depuis que le privé est arrivé. Des locomotives de toutes les couleurs dans toutes les compagnies, les différentes livrées SNCF qui cohabitent gaiement au fur et à mesure des plans inachevés d'uniformisation du matériel (plus on uniformise plus c'est coloré chez nous ). En plus, beaucoup des locomotives actuelles ont été reproduites par plusieurs fabricants, dans plusieurs gammes de détails, avec un fonctionnement irréprochable quelle que soir la qualité visuelle. J'imagine un coffret de départ avec une G 1200 Colas Rail orange pétard ou une Euro 4000 VFLI rouge à fleurs et quelques wagons, qui attirerait l'œil dans les magasins au moment de Noël. Pour peu que le coffret soit vendu avec un livret un peu explicatif sur les chemins de fer et bien illustré, il y a tout pour la mayonnaise prenne. Le matériel de banlieue 100% automoteur ne permet pas de jouer comme avec des wagons de marchandises qu'on attelle, dételle, manœuvre... mais il attire les modélistes, notamment le métro qui a beaucoup d'adeptes qui font des réseaux avec une station en écorché pour faire circuler leurs rames. Par exemple, ce modéliste qui a imaginé une ligne 15 à Paris qui passerait par la porte de Montempoivre.
  5. C'est marrant de voir cité Clive Lamming comme un gourou. Déjà, ça fait plus de 10 ans qu'il n'a rien publié sur le modélisme. Ensuite, c'est lui qui a réalisé le fameux catalogue de plans de réseaux Jouef. On y trouve plein de tours de main, d'idées intéressantes pour construire un réseau et donner envie de s'y mettre. Rien d'élitiste. Ensuite, pour le prix, vu la qualité des modèles, on a du mal à descendre en dessous. Là où avant une locomotive comprenait 30 pièces, mécanique comprise, on en dénombre près de 300 maintenant. Il faut pour ça une étude, de l'outillage, de l'assemblage... La production en Chine n'a permis que quelques économies sur la production, mais pas tellement au vu des retours de modèles défectueux, problèmes d'acheminements et de délais de production, le train représentant pour les usines de quoi passer le temps entre deux grosses commandes industrielles. De plus, les salaires chinois augmentant, la production se rapatrie petit à petit. Ce qui a fait mal au train, c'est avant tout le fonctionnement erratique des machines Jouef, Gégé, Hornby, trop légères, à la mécanique douteuse, aux roues qui s'encrassent, avec des rails en zamak qui s'oxydent et qui ont dégoûté pas mal de monde. Je prends pour preuve l'engouement pour le train des 30/40 ans qui s'y remettent après avoir abandonné le train de leur enfance qui ne leur apportait pas la fiabilité qu'ils espéraient. Un coffret de départ Piko aujourd'hui est l'équivalent de la production Roco des années 70 (la BB 7201...) en terme de fonctionnement et les trains sont fidèles aux originaux pour un prix tout à fait honnête. Les consoles de jeux ont aussi fait du mal aux "loisirs scientifiques" comme on disait. Le train est devenu has been. Mais pour répondre à la question du sujet, oui le train est cher, mais non, il n'est pas trop cher. On trouve tout ce qu'on veut dans les gammes de prix que l'on veut maintenant. Et pour l'occasion, si le vendeur est trop gourmand, il garde ses modèles, il n'est pas question de se ruiner pour un escroc!
  6. D'autant plus que l'appareil lui même n'est pas incriminé dans l'accident. Ça serai comme interdire les couteaux après un crime à l'arme à feu...
  7. C'est le cas de le dire C'est vrai que j'ai remarqué que sur les nouvelles installations en VP, il n'y a pas de TJD.
  8. Les TJD permettent un gain de place très important... Et si on les remet en cause à Brétigny, pourquoi ne pas les remettre en cause sur tout le reste du réseau?
  9. Sans parler du facteur "chance" qui joue parfois (et bien souvent). Je pense entr'autre au rail cassé de Carbonne (Toulouse - Pau) où une lacune de 120 cm a été relevée (!). C'est un miracle qu'aucun train n'ait déraillé... La voie était réputée mauvaise depuis longtemps. Là aussi des LTV ont été installées et les horaires modifiés en conséquence. J'imagine que si une RRR avait déraillé là, on aurait déploré bien plus de victimes qu'à Brétigny. Mais rassurons nous, à Toulouse la sécurité est prise à bras le corps, on a reçu un REX nous rappelant qu'il était préférable de tenir la rampe en descendant un escalier, un collègue s'étant tordu le doigt en ratant la dernière marche.
  10. Je ne suis pas sûr que la technologie remplace de façon fiables les agents sur le terrain. Une caméra ne renvoie pas non plus les bruits ni les odeurs... Mais si on a remarqué que la sécurité reposant sur les seuls agents n'était pas fiable (Flaujac et autres), la technologie seule n'assurera pas une meilleure sécurité. Sans rapport avec un accident de PN ou la STEM, le rail cassé récent de Carbonne (Toulouse - Pau) n'aurait pas été remarqué si le BAPR à compteur d'essieux avait été en service, supprimant la zone d'annonce de la gare et de son agent qui appelé le SE pour le dérangement... Nonobstant toute opinion politique ou syndicale, je reste persuadé que la suppression des agents de terrain ne va pas dans le sens de la sécurité.
  11. Ce rapport tombe à point nommé. Ça me rappelle l'ouverture du Fret au privé. Comment réagit une entreprise normale qui apprend qu'elle risque de perdre son monopole? Elle essaye d'offrir une qualité de service optimale pour garder l'essentiel de la clientèle. Qu'à fait Fret SNCF? Ils ont augmenté leurs tarifs de façon délirante, obligeant la plupart des chargeurs à abandonner le rail au profit de la route (et donc de Geodis et filiales), entrainant l'abandon d'embranchements voire de lignes complètes. Le privé est arrivé sur un terrain dévasté. On rejoue la même chose avec l'ouverture à la concurrence des voyageurs. On sabote l'offre ferroviaire en espérant récupérer une partie de la clientèle dans les bus (iDBus et Kéolis), le privé ne trouvera que des lignes peu rentables, voire impraticables, tronçonnées, sur lesquelles aucun service correct ne pourra être assuré. On a atteint les limites du système concurrentiel en sabordant le navire plutôt qu'en laissant une part du butin aux arrivants. Et il y en a encore qui croient que le privé fera des miracles...
  12. Salut! Quel est ton grade en tant que CREQ? Tu est TA? Parce que pour l'instant, sur Toulouse il n'y a aucune formation initiale prévue, seulement des reconversions TA/TB. Je pense que le plus simple serait de trouver une formation pour une autre région et de trouver ensuite un permutant.
  13. Déjà, une 15000 présentable en état de marche et préservée, ça serait bien. En livrée rouge, ça serait mieux. Mais pour refaire des persiennes décalées, je pense que les travaux sont colossaux... Il serait bien d'avoir aussi une 22200 et une 7200 plaquées Par contre, repeindre une 15000 actuelle en gris alu, ça ne ressemblerait à rien de probant...
  14. Salut! Est ce que les dessertes sont vraiment bien calculées? En prenant l'exemple de la ligne de Montréjeau à Luchon, 35 km en antenne électrifiée. Il y a un TER qui monte de Toulouse le matin tôt et redescend en fin de matinée. Il est quasiment vide dans les 2 sens. Avec un parcours en 2h45 pour faire 140 km et des arrêts à toutes les pissotières entre Toulouse et Montréjeau sur un horaire qui n'intéresse personne, c'est sûr que ce n'est pas rentable. Le train monterait le soir à 18h au départ de Toulouse, quasiment direct jusqu'à Montréjeau, il y aurait beaucoup plus de monde. Il repartirait le lendemain matin de Luchon pour être à Toulouse vers 8h, ça serait le jackpot! Le week end, avec les trains de skieurs/randonneurs et le train de nuit, ça serait le plein assuré. De plus, avec la ligne TGV Tours - Bordeaux, Luchon pourrait n'être plus qu'à 5h30 de Paris dans les prochaines années, pareil que Bourg St Maurice! Sans parler du potentiel de marchandises, avec une usine d'eau minérale qui réclame son embranchement depuis près de 20 ans, des carrières qui aimeraient bénéficier du rail et en face des interlocuteurs qui leur rient au nez. Tant qu'il n'y a qu'un TER vide pour faire vivre la ligne, je comprends qu'elle ne soit pas rentable et que la région n'accepte plus de payer pour d'hypothétiques travaux de maintien en état.
  15. Il y en a même qui ne sont pas contents d'arriver à l'heure... Pour la propreté, c'est vrai qu'on transporte souvent des porcs. C'est effarant ce qu'on retrouve comme détritus et autre immondices dans les rames qui rentrent au dépôt. Du billet devenu caduc à la couche de bébé bien pleine, en passant pas la poche Mc Do et les reliefs du pique nique, les gens sont dégueulasses et ne bougeraient même pas le petit doigt pour faire les 3m qui les séparent de la poubelle.
  16. Justement, comme indiqué plus haut, en cas de forte affluence prévue, avant on renforçait la compo ou on faisait circuler un train supplémentaire. Si j'arrive dans une gare avec indiqué sur mon billet une attente d'1h et qu'un train part pour la même direction au bout d'1/4h, j'ai l'impression d'être pris pour un c*n... Mais j'ai de plus en plus l'impression que les plans de transport prenennent de moins en moins compte des fluctuations de la réalité du terrain. J'ai un exemple, sur un train Bayonne Toulouse, le dernier de la journée, en Corail 4 caisses. En semaine, ce train a un remplissage moyen. Le vendredi soir, alors que tous les étudiants se rapatrient, il est saturé depuis Pau et monter dedans à Tarbes relève de la gageure. Enfin, le jour où tout un régiment a réservé pour voyager dans ce train, rien n'a été prévu et ce sont 4 bus qui ont été affrétés en urgence pour récupérer les voyageurs restés sur le quai (bilan, 1h30 de retard pour le train, presque 3h pour les voyageurs en bus...). Un plan de transport adapté au terrain aurait fait renforcer la compo à 6 ou 8 caisses le vendredi, plus 2 pour les bidasses ayant réservé, quitte à le faire rouler presque à vide à l'aller. Quand un gros groupe réservait, il était possible de lui créer un train, ça se voyait avec les trains scolaires. Maintenant, c'est impossible, donc ils se tournent vers le bus.
  17. Salut! ce week end à lieu à Meursault (21) une exposition de modélisme ferroviaire. Cette exposition a la particularité de réunir le haut du pavé de cette discipline avec des réseaux exceptionnels de qualité, notamment le réseau du CFFC de Pontarlier, du club de Maison Alfort, de celui de Chalon sur Saône, de Gennevilliers, de Michel Gachet, Gilbert Danguiral, Yann Baude et Philippe Muzeau... et le mien N'hésitez pas à venir faire un tour! http://www.fetedutrain-meursault.fr/
  18. Oui, lorsqu'il n'y aura plus que du BAPR, il n'y a plus besoin d'annoncer le train en gare de Carbonne, ni de zone d'approche du sémaphore de BM. Après, je n'ai pas vu les futurs schémas, est ce que l'aiguille d'entrée de l'EP du silo restera en place? (donc mise en place d'un carré en amont) Est ce que la gare de Carbonne conservera sa voie de débord? (donc carré là aussi) S'il y a des carrés, il y aura, je pense, des zones d'approche, avec circuit de voie, mais le reste sera en compteur d'essieux et surtout sans personne sur place, donc plus difficile de détecter une anomalie telle que celle là dans un délai assez court. Il restera aussi les zones courtes des PN...
  19. Je sais ce qu'est le BAL, mais le "poteau", je ne vois pas... Les joints isolants sont montés en atelier et posés sous forme de barres de 12m soudés aux barres longues. Ça ne bouge pas, ou en tous cas infiniment moins qu'une éclisse classique. Mais le sujet de l'éclisse ne se pose pas, voilà une photo Google street view de l'aiguille. Le rail est (était ) soudé.
  20. S'il n'y avait pas eu de circuit de voie, personne n'aurait détecté le rail cassé, si ce n'est le conducteur 1/10 de seconde avant de rouler dessus... Les joints ne peuvent pas disparaitre. Il y a les zones de protection, les séparations électriques, la limite de longueur des rails. Il existe aussi des circuits de voie sans joint. Et plus de joint ne signifierait pas la fin des rails cassés. Qu'est ce que tu appelles "poteau de BAL" ? (en anglais, on dit pole dance ).
  21. Oui, j'ai relu l'article, c'est bien ça. On reçu ce jour là au dépôt 3 Z2 pour inspection des tables de roulement suite à la découverte de ce rail cassé.
  22. C'est bien cet embranchement. Les liaisons V1 - V2 encadrantes sont à Muret et Cazères embranchement Mallet
  23. En effet, il est très possible que le rail ait cassé au ras de la soudure, la danse des traverses aura fait le reste.
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