Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Service minimum et droit de grève
Sur le site de Libération Le faux bilan d'Hortefeux sur le service minimum DESINTOX Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public CEDRIC MATHIOT (REUTERS) Quel est le vrai bilan de la loi sur le service minimum à la SNCF ? Un an après son entrée en vigueur (au 1er janvier 2008), le texte, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, a été critiqué pour ses insuffisances lors de la grève de Saint-Lazare. Le nouveau ministre des affaires sociales, Brice Hortefeux, tout en promettant du bout des lèvres des ajustements à la loi, tente depuis une semaine de nuancer les critiques. Le 19 janvier, sur Europe 1, il expliquait, chiffres à l'appui, que le volet préventif de la loi avait été un succès à la SNCF. «La loi a été utile. Dans 75% des cas, les préavis de grève qui ont été déposés n'ont pas entraîné de perturbations majeures ». Le nouveau ministre a ensuite répété son propos à l'Assemblée nationale le 21 janvier, ajoutant même : «Regardez les chiffres de 2008 : à la SNCF le nombre de préavis et de jours de grève a été le plus faible depuis 1995 » (lire le compte rendu des débats). Nadine Morano, dimanche dernier, a ensuite répété, lors de l'émission Dimanche+ sur Canal Plus, les mêmes chiffres ... qui méritent d'être complétés. LES FAITS Le vrai bilan de la loi sur la continuité du service public est plus mitigé que le dit le ministre. Les chiffres qu'il avance ne veulent pas dire grand chose: la notion de «perturbations majeures» est fortement subjective, et il conviendrait de comparer les chiffres qu'il cite pour 2008 avec les années précédentes pour déduire une quelconque «utilité» de la loi. Brice Hortefeux, s'il avait voulu faire un bilan de la loi, avait sous la main des chiffres plus précis et plus parlants... quoique moins flatteurs. Les chiffres de la SNCF, auxquels Libération à eu accès révèlent ainsi qu'il y a eu un plus grand nombre de grèves en 2008 qu'en 2007. En apparence, le dispositif mis en place par la loi pour améliorer le dialogue social (tout préavis doit être précédé d'une demande de concertation immédiate qui ouvre une période de discussion obligatoire) a fonctionné : 2531 demandes de concertations ont ainsi été enregistrées en 2008. Le nombre de préavis de grève a baissé (passant de 703 en 2007 à 593 en 2008), ce qui ne peut être mis au seul actif de la loi: le nombre de préavis baisse régulièrement depuis une dizaine d'années. La «mauvaise» surprise, c'est que les préavis ont été davantage suivis par des conflits qu'en 2007. Ainsi, 75% des préavis se sont transformés en grèves contre moins de 60% en 2007. Le résultat, qui peut apparaître cocasse pour une première année d'application de la loi, est qu'il y a eu plus de grèves (443) en 2008 qu'en 2007 (417)... Une poussée que la SNCF attribue à une « forte conflictualité lors du passage au service d'hiver de 2008». Regardons désormais le nombre de jours de grèves par agents, dont Brice Hortefeux a affirmé devant les députés qu'il était le plus bas depuis 1995. En 2008, la SNCF a connu 0,78 jour de grève par agent. C'est nettement moins qu'en 2007 (2,63), mais cette comparaison n'est pas parlante: l'automne 2007 avait été marqué par la très forte mobilisation cheminote contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Si l'on met en parenthèse cette année exceptionnelle, on s'aperçoit que les chiffres de 2008 ne traduisent pas de baisse de la conflictualité par rapport aux années précédentes: ils sont conformes à 2006 (0,79), et supérieurs à 2004 (0,55%), 2000 (0,48) et surtout 2002 (0,21). Hortefeux est donc dans l'intox quand il affirme que 2008 a été l'année la moins conflictuelle depuis 1995. Ce constat se dessinait déjà dans le rapport d'évaluation de l'application de la loi. Ce rapport, qui a été remis au gouvernement en décembre dernier, porte sur la première partie de l'année. Mais il permettait déjà de mesurer l'efficacité relative de la loi sur le dialogue sociale de l'entreprise. Sans surprise, ce rapport n'a pas fait, jusqu'à présent, l'objet d'une grande publicité de la part du gouvernement
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
La moitié des manifestants dans les bars... :Smiley_26:
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Actualités Politiques
Saint-Lô : après le préfet, le patron de la police 'sanctionné' LeMonde.fr Hier c'était le préfet, aujourd'hui c'est le directeur de la police. Philippe Bourgade, le directeur départemental de la sécurité publique de la Manche, a annoncé, jeudi 29 janvier, sa mutation, ce qui, selon des sources proches de la préfecture, peut être considéré comme la conséquence du mécontentement du président de la République, chahuté par des manifestants à Saint-Lô, le 12 janvier 2009. 'Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation', explique M. Bourgade, qui ne sait pas encore où il va postuler. Une source proche de la préfecture de la Manche, qui a requis l'anonymat, a indiqué à l'AFP que cette 'mutation' avait, comme celle du préfet Jean Charbonniaud, annoncée mercredi, un 'lien' avec la visite du président de la République et la manifestation organisée à cette occasion. 'PROVOCATION' 'Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin', alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la 'provocation', explique M. Bourgade. 'Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé', conclu le policier âgé de 59 ans, arrivé en septembre 2007 à Saint-Lô. Professionnellement, M. Bourgade n'avait pourtant pas grand chose à se reprocher. Dans un classement établi par Le Figaro, et publié en juin 2008, Saint-Lô était arrivé en tête du palmarès de l'efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale. Nul doute que cette annonce provoquera le même type de réaction suscité par la mutation, mercredi, de du préfet Jean Charbonniaud. Des élus UMP et PS de Normandie, et le président du MoDem François Bayrou avaient dénoncé une 'sanction'.
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Grève générale: le défi lancé à Sarkozy AP JeanMarie Godard Défiance et colère. Des centaines de milliers de salariés du public comme du privé se sont mobilisés jeudi dans toute la France pour interpeller Nicolas Sarkozy, le gouvernement et le patronat face à la crise, exigeant partout l'arrêt des suppressions de postes et des "cadeaux aux banques et aux entreprises", ou encore une hausse générale des salaires et des pensions. A l'issue de cette journée nationale de grèves et de manifestations qui a vu entre 1 et 2,5 millions de personnes défiler dans la rue, le chef de l'Etat a annoncé en début de soirée qu'il allait recevoir les organisations syndicales et patronales en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour le mener à bien". Dans un communiqué, le chef de l'Etat note que "la crise d'une ampleur sans précédent qui affecte l'économie mondiale provoque en France, comme partout dans le monde, une inquiétude légitime. En cette période particulièrement difficile, nos concitoyens craignent pour leur emploi". Pour lui, "cette crise impose aux pouvoirs publics un devoir d'écoute, de dialogue, et en même temps une grande détermination à agir". A Paris, le cortège qui s'est étiré sur plus de 4km a rassemblé 65.000 personnes selon la police, 300.000 selon les syndicats, une mobilisation inédite depuis les grandes manifestations contre le Contrat première embauche (CPE) de 2006 qui avaient fait vaciller le gouvernement Villepin. Les syndicats se réuniront lundi à partir de 18h au siège de l'UNSA à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour décider des suites. "S'il n'y a pas de réponse, l'ampleur de la mobilisation obligera à des suites pour ne pas décevoir tous les gens qui se sont déplacés" jeudi, a prévenu le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri. Le gouvernement a "un service minimum social et républicain à effectuer", pour répondre aux inquiétudes des manifestants, a estimé le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, tandis que celui de la CGT Bernard Thibault a jugé qu'il ne sera pas "possible" pour Nicolas Sarkozy de répondre "'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire'". Si les cortèges ont été extrêmement denses, les grèves, notamment dans les transports, n'ont pas entraîné de paralysie. A Paris, le trafic RATP n'a été perturbé de façon significative que dans le RER. A la SNCF, la direction dit avoir pu assurer la circulation de plus de la moitié des Transiliens et des TER, et de plus de 60% des TGV au niveau national. Selon la direction, 36,7% des cheminots avaient cessé le travail. En province, le trafic a été perturbé de manière importante dans une trentaine de villes, notamment Clermont-Ferrand, Dijon, Le Havre ou encore Marseille, selon l'Union des transports publics (UTP). Dans le ciel, Aéroport de Paris (ADP) faisait état de retards et de 12% de vols annulés à Roissy, 35% à Orly jeudi matin. Le taux de mobilisation était en moyenne de 25,9% chez les fonctionnaires, selon leur ministère de tutelle, avec, dans le détail, 33,1% dans la Fonction publique de l'Etat, 18% dans la Fonction publique territoriale et 19,6% dans la Fonction publique hospitalière. A l'Education nationale, 37,1% des enseignants étaient en grève dont près d'un sur deux dans le primaire, selon le ministère. Les syndicats faisaient état de près de 70% de grévistes dans le primaire et de plus de 60% dans le secondaire. A La Poste, entre 28% et 40% des personnels étaient en grève jeudi, selon les sources. Dans le privé, de nombreux préavis de grève avaient été déposés dans la plupart des banches professionnelles, et en particulier dans la métallurgie qui comprend le secteur automobile où plus de 500 arrêts de travail ont été observés, selon la CGT. Dans la rue, on comptait 56.000 manifestants selon la police, 90.000 selon les organisateurs à Toulouse, entre 34.000 et 60.000 à Grenoble, 25.000 et 60.000 à Clermont-Ferrand, 26.000 à 35.000 à Lille, 25.000 à 30.000 à Montpellier, entre 20.000 et 25.000 à Nancy, 11.000 à 20.000 à Saint-Etienne, 9.500 à 15.000 au Havre, 7.500 à 12.000 à Besançon, 7.000 à 25.000 à Roanne, 7.000 à 20.000 à Strasbourg, 5.500 à 8.000 à Mulhouse, et, selon la police, 35.000 à Nantes, 10.000 à Caen, 15.000 à Rouen. En Bretagne, 66.000 à 103.000 manifestants se sont mobilisés dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan, et de 20.000 à 30.000 personnes à Rennes (Ille-et-Vilaine), selon les sources. A Paris, le cortège extrêmement massif s'est étiré sur plus de 4km entre la place de la Bastille et celle de l'Opéra. Les derniers manifestants place de la Bastille, sont partis après 18h alors que la place de l'Opéra était noire de monde. "De l'argent il y en a, dans les caisses du patronat. On va v'nir le chercher, ça va péter!", ou encore "Public, privé, solidarité!", scandaient les manifestants. De nombreuses pancartes et banderoles ciblaient Nicolas Sarkozy: "Hier ton anniversaire. Aujourd'hui ta fête!", pouvait-on notamment lire, et également, en bordure de cortège, au-dessus d'un trottoir: "Désormais, lorsqu'il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit. La preuve!". AP
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Entre 1 et 2,5 millions de manifestants en France AFP Plus d'un million de personnes (1.080.000) selon la police, et 2,5 millions selon la CGT, ont défilé en France jeudi dans les manifestations, à l'occasion de la journée d'action intersyndicale contre la politique sociale du gouvernement. Voici les chiffres (selon la police et les organisateurs) des principaux cortèges, recensés localement par les bureaux de l'AFP Villes police syndicats Paris 65.000 300.000 Marseille 24.000 300.000 Toulouse 56.000 90.000 Nantes 35.000 45.000 Grenoble 34.000 60.000 Bordeaux 34.000 80.000 Montpellier 30.000 40.000 Lyon 25.000 30.000 Lille 25.000 35.000 Clermont-Ferrand 25.000 60.000 Rouen 21.000 40.000 Caen 21.000 40.000 Rennes 20.000 35.000 Nancy 20.000 28.000 Rennes 20.000 35.000 Tarbes 16.000 28.000 Pau 15.500 27.000 Perpignan 15.000 25.000 Angers 15.000 18.000 Le Mans 15.000 50.000 Brest 15.000 18.000 Poitiers 14.000 30.000 Nice 13.500 25.000 Metz 12.500 15.000 Quimper 12.500 - Lorient 12.000 20.000 Saint-Brieuc 11.000 20.000 Saint-Etienne 11.000 20.000 Dijon 10.000 27.000 Angoulême 10.000 30.000 Limoges 10.000 - Saint-Nazaire 10.000 25.000 Annecy 9.500 12.000 Tours 9.500 20.000 Le Havre 9.200 20.000 Orléans 9.000 20.000 Cherbourg 9.000 15.000 Strasbourg 8.000 20.000 Niort 8.000 12.000 Avignon 7.000 14.000 Besançon 7.500 12.000 La Rochelle 7.300 - Roanne 7.000 25.000 Brive 7.000 10.000 Châteauroux 7.000 10.000 Bayonne 7.000 15.000 La Roche-sur-Yon 7.000 10.000 Chambéry 6.800 15.000 Vannes6.000 15.000 Evreux3.500 20.000
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Les dirigeants syndicaux pensent déjà à la suite du mouvement LeMonde.fr 17h Dans le défilé parisien, jeudi 29 janvier, tous les dirigeants syndicaux sont à l'unisson : c'est au gouvernement et à Nicolas Sarkozy de répondre à la rue. Tous souhaitent qu'une initiative soit prise très rapidement par le gouvernement. Ils proposent que la réunion qui devait fixer l'agenda social 2009 soit avancée. La rencontre était initialement prévue pour fin février. 'Nicolas Sarkozy sait prendre des initiatives rapides au niveau européen quand il le faut. Qu'il le fasse au niveau national', demande ainsi Jean-Claude Mailly (FO). Du côté de la CFTC, Jacques Voisin demande une réunion du gouvenrment avec les huit signataires de l'appel à la grève avant même le rendez-vous prévu sur l'agenda social. A la CGC, Bernard Van Craeynest estime que 'ce ne sont pas les syndicats qui détiennent la clé du coffre, ce sont les pouvoirs publics et le patronat.' D'autres syndicalistes critiquent le silence du patronat. 'Le MEDEF est atone, dénonce François Chérèque (CFDT), il n'y a aucune analyse de la crise de sa part.' Si aucune intiative n'était annoncé rapidement par le gouvernement, préviennent les dirigeants syndicaux, qui estiment la mobilisation du 29 janvier est un succès, il faudrait alors envisager des suites. Pour Alain Olive (UNSA), 'la priorité deviendrait de voir comment inscrire le mouvement dans la durée'. Du côté de Solidaires, Catherine Lebrun propose que des collectifs unitaires se mettent en place partout : 'Sarkozy va essayer de jouer les confédérations les unes contre les autres. Il va essayer de briser le front en attaquant SUD [qui fait partie de Solidaires]. Mais le premier syndicat qui rentrera dans ce jeu en fera les frais, vu les attentes des salariés.'
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Plus de 200 manifestations et rassemblements 2,5 millions de manifestants selon la CGT 1,08 selon le Ministère de l'Intérieur source France 2 - 20h
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Conducteurs de Nice assignés
C'est la nouvelle forme du dialogue social version direction SNCF... Ferait mieux de s'asseoir à la table de négociations pour discuter réellement...
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Forte mobilisation contre la politique de Nicolas Sarkozy Reuters 19h Forts d'une mobilisation d'une rare ampleur en France, surtout en province, les syndicats et l'opposition ont appelé jeudi Nicolas Sarkozy à "entendre la rue" en répondant aux attentes sociales face à la crise. Les organisations estiment avoir réussi leur pari de mobiliser autant qu'en 2006 contre le projet de "contrat première embauche" du précédent gouvernement (un à 2,6 millions de manifestants), malgré une participation mitigée aux grèves. Plus de 1,4 million de personnes ont participé dans la moitié des villes à la journée d'action syndicale, selon la CGT, tandis que Solidaires, qui regroupe les syndicats Sud, revendiquait au total plus de deux millions de manifestants. A Paris, la préfecture de police a fait état de 65.000 manifestants, un chiffre contesté par les syndicats, la CGT ayant quant à elle compté 300.000 personnes. Pour François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, il s'agit de "la plus grande journée d'action des salariés depuis une vingtaine d'années". "L'objectif est gagné en particulier grâce à la présence massive des salariés du privé", a-t-il ajouté. "La crise, c'est eux, la solution, c'est nous", ou "Trop de politique spectacle, pas assez d'actes pour les salariés", proclamaient les banderoles de Lille à Marseille. Des incidents ont eu lieu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) où un groupe a jeté, en marge de la manifestation, des pavés sur les CRS et la préfecture, poussant les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogènes. Dès le début de la matinée, les cortèges étaient particulièrement fournis en province avec 24.000 manifestants à Marseille selon la police, 300.000 d'après la CGT et FO, 56.000 à 90.000 à Toulouse, 20.000 à 53.000 à Lyon, 34.000 à 80.000 à Bordeaux, 25.000 à 50.000 à Rennes, 30.000 à 40.000 à Nantes. Des salariés du privé, notamment de l'automobile, de la distribution, des banques ou des télécommunications, se sont joints un peu partout aux défilés. "UNE JOURNÉE NE SUFFIRA PAS" "On est là parce qu'on ne veut pas payer la crise pour ceux qui l'organisent comme les banques et les grands groupes du CAC 40", a dit à Rennes Florence Defrance, 42 ans, employée à Equant, une entreprise sous-traitante de France Télécom. "Ce n'est pas aux salariés de payer pour les banquiers", scandaient des manifestants au départ d'un cortège parisien. En revanche, les grèves restaient en demi-teinte et le mouvement a perturbé moins fortement les transports qu'attendu. Pour l'ensemble de la fonction publique, le taux de participation était de 23,5% à la mi-journée, selon le ministère. Il variait selon les sources de 34,6% (ministère) à 60% (syndicats) dans l'Education nationale. A La Poste, la direction faisait état d'un taux de participation de près de 25% (40% pour le syndicat Sud-PTT) alors qu'à la SNCF plus d'un employé sur trois (36,7%) faisait grève, toujours selon la direction. Jusqu'à présent, Nicolas Sarkozy a exclu toute relance par la consommation et affirmé qu'il poursuivrait les réformes combattues par la gauche, pour qui elles contribuent largement au malaise social actuel. Les responsables syndicaux, qui réclament des mesures pour l'emploi et le pouvoir d'achat, se rencontreront lundi prochain pour décider d'une éventuelle suite au mouvement. La CGT fera des propositions pour prolonger les actions. "C'est évident qu'une journée ne suffira pas", a lancé Olivier Besancenot du Nouveau parti anticapitaliste. "MAINTENANT, ÇA SUFFIT" Le Parti socialiste a profité de cette journée pour afficher sa volonté d'accompagner le mouvement social et de reprendre l'offensive face à la politique de Nicolas Sarkozy. "Il faut lui dire 'Maintenant ça suffit, il faut changer cette politique", a lancé le premier secrétaire du PS Martine Aubry, présente au défilé parisien. Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, "ce qui est en train de se préparer, c'est une forme de chaos social. Parce que ce gouvernement s'entête à libéraliser, à défaire le modèle social français là où il faudrait reconstruire des protections". Quant à Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste, elle estime que "le message est clair : il y a besoin de pouvoir d'achat populaire, donc il faut augmenter les salaires, et il y a besoin d'emploi". Le président du Mouvement Démocrate, François Bayrou, juge nécessaire de "dire que ça ne va pas". "Je suis sûr que beaucoup de Français, en manifestant aujourd'hui, disent aussi que la manière dont on les gouverne ne les respecte pas". Réplique du ministre du Budget Eric Woerth sur RMC : "Je ne crois pas qu'il faille zapper et changer de politique sans arrêt". "On doit garder son sang-froid dans cette période de très, très grande tempête". Service France, édité par Yves Clarisse
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Service minimun peut être (soit dit en passant rappelons qu'il existe un service minimum les jours de grève depuis belle lurette ...) mais encore faudrait-il que la direction SNCF le respecte : "train prévu au service minimum annulé par absence de conducteur..." ce jour En plus c'était le train prévu pour aller à la manif mdrmdr
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Forte mobilisation attendue et premier grand test social pour Sarkozy LEMONDE.FR | 28.01.09 | 20h45 Des centaines de milliers de personnes, surtout des salariés, descendront dans la rue ou cesseront le travail jeudi 29 janvier dans toute la France, à l'appel de tous les syndicats, pour la première grande mobilisation sociale depuis le déclenchement de la crise économique. Des perturbations importantes sont à prévoir, notamment dans les transports. Le trafic ferroviaire sera réduit. La SNCF prévoit que plus de 60 % des TGV circuleront en moyenne, plus de 40 % des TER et des Transiliens, 30 % des Corails. La RATP prévoit un trafic "perturbé" du métro et "fortement perturbé" sur les RER A et B en Ile-de-France. 30 % des vols seront annulés à Orly, 10 % à Roissy. (Lire l'article Les perturbations prévues dans les transports) Cliquez ici ! Découvrez le Desk, votre écran de contrôle et de suivi de l'information en temps réel. Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Les syndicats prédisent aussi un nombre significatif de débrayages dans le secteur privé, traditionnellement moins affecté. L'impact des grèves est "très difficile à évaluer", selon la présidente du Medef Laurence Parisot, les difficultés de circulation pouvant avoir un effet sur l'absentéisme. UN TEST POUR LE SERVICE MINIMUM Cette journée de mobilisation sera un test pour le service minimum. Dans les transports, l'impact de la grève dépendra surtout du taux de grévistes, aucun agent en grève ne pouvant être contraint de travailler. La mobilisation devrait être très forte dans l'Education nationale. Dans les écoles, plusieurs communes ont déjà annoncé qu'elles ne pourraient proposer de service minimum, même si le "droit d'accueil" est officiellement obligatoire depuis la rentrée de septembre 2008. (Lire l'article Le service minimum à l'épreuve du 29 janvier) Organisée pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat, les garanties collectives et les services publics, et dénoncer la politique anticrise du gouvernement, cette mobilisation est regardée avec sympathie par l'opinion, selon tous les sondages : 69 % la jugent "justifiée", selon le dernier en date (BVA-Orange-Express). (Lire l'article Le mouvement social du 29 janvier bénéficie d'un large soutien populaire) L'exécutif n'entend pas pour autant infléchir sa politique. "Je comprends vos difficultés" mais il ne faut "pas arrêter le mouvement des réformes", a déclaré mardi le président Sarkozy. Pour François Fillon, le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais "de tenir le cap de la réforme". Le gouvernement entend toutefois calmer le jeu, face à la crainte d'une explosion de colère. (Lire les articles Brice Hortefeux : "On n'insulte pas le crocodile avant de traverser la rivière" et Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social) "IRRÉSPONSABLE" "Si le gouvernement ne répondait pas à une forte mobilisation, il serait irresponsable", a répliqué le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, rappelant le rendez-vous intersyndical du 2 février pour décider des suites du mouvement. Refusant que les salariés soient "les premières victimes de la crise", les syndicats se sont unis autour d'une plateforme revendicative – CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires – sans précédent. Ils veulent "des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations" et une "politique de relance économique". (Lire l'article interactif Grève unitaire du 29 janvier : secteurs et revendications) Ils demandent aussi que les mesures de baisse d'activité, comme le chômage partiel, soit "négociées" et que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à la préservation de l'emploi et des salaires. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'attend à ce que la mobilisation aille "bien au-delà" de celles observées ces dernières années. (Lire le chat avec Maryse Dumas, de la CGT : "Demain, la journée sera puissante") L'opposition, de son côté, entend tirer parti de ce grand mouvement de contestation. Alors que tous les responsables du PS s'attendent à voir se dégrader durablement le climat social, leur objectif est de tourner la page d'un congrès calamiteux et réaffirmer, face à la concurrence qu'exercent l'extrême gauche et le MoDem, que le PS a vocation à incarner l'alternative face à la droite. (Lire l'article Le PS cherche à accompagner le mécontentement) La précédente journée syndicale unitaire, le 22 mai 2008, pour les retraites, avait rassemblé de 300 000 à 700 000 manifestants (selon la police ou les organisateurs). On en comptait un à deux millions en 2003 (retraites) et 1995 (Sécurité sociale).
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cdi et cadre permanent
Date anniversaire des 30 ans ... Tu es âgé de 30 ans ...Top A la naissance : tu es à zéro... au bout des 365 jours de la première année d'existence : tu as 1 an (date anniversaire) au bout de tes 30 premières années d'existence : tu as 30 ans... ta 31 ème année de vie commence dès que tu as atteint tes 30 ans à la date de ton anniversaire... Le vieux débat sur la fin du 20ème siècle et le début du 21ème siècle... C'est également comme l'heure des trains : départ à 20h 30 minutes et "zéro seconde" c'est pas 20h 30 minutes et "59 secondes"...
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
Bras de fer entre Sarkozy et un monde du travail inquiet 7h00 AFP La presse française, dans sa quasi totalité, estime jeudi que la grande mobilisation sociale attendue aujourd'hui depuis le début de la crise est un bras de fer entre Nicolas Sarkozy et le monde du travail inquiet pour son avenir. "Alors que le bateau France ralentit et tangue, la présence à bord d'un capitaine courant partout de la cale aux ponts et aux coursives, s'occupant des moindres détails, ne déléguant rien, n'est guère rassurante", écrit Libération. "Ce que les manifestants d'aujourd'hui réclament, c'est de la considération, de l'écoute, du dialogue et une redéfinition des priorités politiques", estime le quotidien de gauche Même tonalité dans la presse régionale. Ainsi pour Ouest-France, "il faut dire (...) que le Président a mis du sien pour attiser l'adversité, en concentrant, par exemple, le traitement de la crise sur l'entreprise et l'économique plutôt que sur les salariés et la consommation". "Les Français doutent de Nicolas Sarkozy", affirme La Montagne, ajoutant qu'ils "ne croient pas un mot de ses insolites références marxistes sur les dérives du capitalisme ou les bonus honteux des banquiers". Pour ce journal, "sa boulimie d'annonces et ses petites phrases destructives dans un tourbillon de discours sur la poursuite des réformes inachevées et impopulaires ne remplaceront plus les mesures fortes et les résultats concrets." Pour sa part, La République du Centre suggère que Nicolas Sarkozy "n'est pas totalement étranger au sentiment d'anxiété et d'exaspération qui a gagné l'Hexagone". "Son mode de gouvernance, trop volontiers provocateur, a suscité des désirs de revanche. Ses diatribes contre les banquiers ou les aventuriers de la finance, ont alimenté dans l'opinion, une demande de réparation insatisfaite", poursuit-il. "Ce jeudi sera-t-il une soupape permettant d'évacuer une grosse bouffée de mécontentement, ou le début d'un bras de fer entre la gauche politique et syndicale d'un côté, et le gouvernement de l'autre ?", s'interroge de son côté L'Alsace. Pour Les Echos, le couple exécutif, à savoir Nicolas Sarkozy et François Fillon, "doit mieux expliquer la crise et son action pour ne pas ajouter la crise sociale à la crise économique". Et, pour le journal économique, "continuer d'être réactif dans un contexte extrêmement changeant". Son de cloche diamétralement opposé pour Le Figaro (droite). "Cette nouvelle grève devrait inciter le gouvernement et les parlementaires de l'UMP (parti au pouvoir) à revoir les règles du service minimum", affirme Le Figaro. "Car, si la grève est une liberté garantie par la Constitution, on aimerait bien que la liberté de se déplacer et de travailler bénéficie des mêmes garanties de la part de nos juges suprêmes", estime le quotidien.
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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...
JOURNEE du Jeudi 29 JANVIER 2009 et ses suites : 18 Février, 19 Mars Les infos (presse, communiqués...) Les transports très perturbés par la grève unitaire 8h00 Reuters Les transports terrestres et aériens sont perturbés jeudi en France dans le cadre d'une journée d'action syndicale unitaire appelant le gouvernement à répondre à la demande sociale face à la crise. En Île-de-France, de très fortes perturbations affectent les RER A (un train sur cinq) et B où le service n'est pas assuré et de fortes perturbations le métro (de trois rames sur quatre à une rame sur deux en fonction des lignes), à l'exception des lignes 1, 4, 7bis, 11, 13 et 14 (trafic normal). Le trafic des bus est moins perturbé (trois sur quatre). Il est normal sur les T1 et T2 et assuré à moitié sur le T3. Pour la SNCF, entre 50% et 100% des TGV circulent au départ ou à destination de Paris, tandis que les TGV de province à province sont totalement bloqués et que le trafic des TER (trains express régionaux) et des Transiliens est perturbé en région parisienne. Le trafic des trains Corail est assuré à 30%. La grève, qui a débuté mercredi à 20h00, doit s'achever vendredi à 08h00. En outre, des préavis de grève ont été déposés dans 77 réseaux de transports en commun sur 137, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Dans le transport aérien, sur recommandation de la Direction générale de l'aviation civile, les compagnies, dont Air France, devaient annuler 30% des vols à Orly et 10% à Roissy. Le trafic long-courrier ne devait pas être perturbé. Jean-Baptiste Vey, avec la contribution de Gérard Bon
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cdi et cadre permanent
La Bible du cheminot... "Chapitre 5 du Statut : admission au Cadre permanent Article 2 : conditions générales d'admission au Cadre permanent Point 2.1 Pour pouvoir être admis dans un emploi du cadre permanent, tout candidat doit : ... point e ) être âgé de 18 ans au moins et de 30 ans au plus au jour de son admission." ensuite interviennent les dérogations à cette règle générale...
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ATEF recherche thème pour dossier à réaliser sur la SNCF
Commence par modifier le titre de ton fil de discussion pour avoir une chance d'avoir des réponses : "ATEF recherche thème pour dossier à réaliser sur la SNCF" par exemple précxise également dans quel activité tu travailles (transport, matériel, équipement etc...) je me souviens qu'il doit déjà y avoir un fil de discussion sur cette question quelque part sur le forum.
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Service minimum et droit de grève
Deux articles La croix Le figaro 2009_01_28_009_serviceminimum_LaCroix.pdf 2009_01_28_011_LeFigaro.pdf
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Service minimum et droit de grève
Droit de grève et service minimum Libération 28-01-2009 Dans les transports, la droite cale sur le service minimum Social. Hortefeux aura du mal à renforcer un dispositif contourné par les agents SNCF. La droite s’est-elle piégée toute seule sur le service minimum dans les transports ? Les violentes critiques contre les grévistes de la gare Saint-Lazare ont amené une partie de la majorité à dénoncer les lacunes de la loi sur le service minimum, promesse présidentielle de Nicolas Sarkozy. De fait, la loi votée en août 2007 ne garantit aucun niveau de service, mais vise à améliorer le dialogue social et à optimiser le service (en fonction des agents disponibles) et les prévisions de trafic. Deux parlementaires UMP, le député Eric Ciotti (Alpes-Maritimes) et le sénateur Hugues Portelli (Val-d’Oise) ont annoncé le dépôt de propositions de loi pour renforcer le dispositif. Brice Hortefeux, nouveau ministre du Travail a promis le 21 janvier qu’il proposerait «dans un délai d’un mois» les «ajustements utiles» à la loi. Il aurait pu écoper d’un premier dossier plus facile. Parce que le climat social explosif se prête mal à une charge contre les syndicats, il n’y a aucune chance que l’option extrême des réquisitions d’agents, qui avait été rapidement abandonnée lors de l’élaboration du texte en 2007, ressorte aujourd’hui. Mais même une adaptation du texte ne sera pas simple. «Il y a eu un emballement politique sur le conflit de Saint-Lazare, note un cadre de la SNCF. Mais il est plus facile de crier haro sur les grévistes que de trouver en urgence des solutions efficaces.» Leurre. Les élus les plus remontés ont notamment ciblé les grèves de cinquante-neuf minutes, qui ont permis aux agents de Saint-Lazare de faire durer le conflit un mois en subissant des retenues salariales minorées. Cette possibilité offerte aux grévistes date de 1982. «La nouveauté avec le conflit de Saint-Lazare, c’est que ce sont des agents de conduite qui ont utilisé les grèves de cinquante-neuf minutes, alors que traditionnellement, c’est l’encadrement et les agents de l’équipement qui s’en servaient pour exprimer leur mécontentement sans prendre trop de retard dans leur travail», explique-t-on à la SNCF. Faut-il interdire cette disposition ? «Je ne suis pas sûr qu’il soit pertinent de forcer les agents à faire grève une journée en leur ôtant la possibilité de faire grève cinquante-neuf minutes», concède Hervé Mariton, député (UMP) de la Drôme. De toute manière, la focalisation sur les grèves de cinquante-neuf minutes, une pratique marginale à la SNCF, a tout d’un leurre. A Nice, les agents de conduite de la SNCF n’en ont pas besoin pour mener depuis un mois et demi une grève par «temps forts». Un petit nombre font grève chacun à leur tour en semaine, afin de «faire vivre le préavis», et se mobilisent en masse le lundi ou le vendredi. Faille. Les conflits de Saint-Lazare et Nice ont aussi mis en lumière la possibilité des agents d’entrer et de sortir à leur guise dans les conflits, un autre moyen d’inscrire une grève dans la durée sans être trop pénalisés financièrement. Plusieurs voix à droite ont dénoncé une faille de la loi d’août 2007. Il sera difficile d’y «remédier», car cette liberté offerte aux grévistes n’est pas le fait d’une étourderie. C’est le Conseil constitutionnel, à l’été 2007, qui en avait décidé ainsi, confirmant une jurisprudence de la Cour de cassation. Dans ces conditions, Hortefeux, au grand dam des ultras de la majorité, pourrait se contenter d’un lifting a minima. Hervé Mariton semble se faire à cette idée : «Il y a des choses à améliorer sur le volet dialogue social de la loi, mais il n’y a pas de révolution à attendre. A moins de refaire totalement le texte.»
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cdi et cadre permanent
Aucune information sur cette modification... Pour l'instant le Statut dit 30 ans (date anniversaire) + dérogations possibles (1 an par enfant etc...)
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Actualités Politiques
Lettres anonymes de dénonciations ça sent mauvais... "Si j'avais envoyé une lettre de menaces à Sarkozy, j'aurais mis mon adresse dessus ?" "Aucune charge n'a été retenue contre lui. Zéphir Brassart ne sera pas poursuivi pour menaces" précise au Post le parquet de Paris ce mercredi. Quand Zéphir Brassart a ouvert la porte, il s’est retrouvé face à trois policiers de la brigade criminelle de Paris. Après avoir regardé l’ordinateur du retraité et demandé s’il possédait des armes, le septuagénaire a été embarqué par les policiers au commissariat de Maubeuge, précise La Voix du Nord.. Une fois au commissariat, le retraité a appris qu’il avait envoyé une lettre à Nicolas Sarkozy... Une lettre tapée à l’ordinateur et contenant des injures adressées au président de la République et son épouse, Carla Bruni, ainsi que des menaces d’attentat si le chef de l’Etat ne quittait pas sa fonction présidentielle... La lettre, reçue à l’Elysée le 9 janvier, comportait –preuve irréfutable !? – l’adresse de Zéphir Brassart… Le retraité s’est retrouvé en garde à vue durant sept heures avec prélèvement d’ADN et d’empreintes à la clé, poursuit La Voix du Nord. "Après réception de ce courrier, les besoins de l'enquête ont mené à la garde à vue de cet homme" précise le parquet de Paris au Post. Et même si le retraité a été victime d’un mauvais plaisantin, il a été choqué par cette garde à vue... Garde à vue à l'issue de laquelle son dossier est tombé à l’eau… Dans La Voix du Nord, Zéphir Brassart précise : "Les traces ne correspondaient pas à mon imprimante, mon prénom était mal orthographié et ma signature ne ressemble pas du tout à ça" et ajoute "Franchement, si j'avais envoyé une lettre de menaces à Sarkozy, j'aurais mis mon adresse dessus?" Le retraité, "inconnu des services de police" selon le parquet de Paris au Post, n’a quand même pas apprécié cette demi-journée aux mains des policiers. Il dit à La Voix du Nord que « La police aurait pu se renseigner. » Et se souvient que son père « en 39-45, sur une dénonciation anonyme, on l'a déporté ! » "L'enquête le nécessitait. L'Elysée reçoit de nombreuses lettres et autres appels téléphoniques menaçant le président ou des membres du gouvernement" conclut le parquet de Paris sur Le Post, précisant "que l'enquête se poursuit." Zéphir Brassart a porté plainte pour usurpation d'identité, selon La Voix du Nord.
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Trafic du 29 janvier 2009
Ce sont les trains pour aller aux manifs ?
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Déontologie des agents
Etes-vous certain qu'il s'agisse bien d'une cheminote ?
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cumul fonctionnaires et gérant societe
Est-ce que tu as des enfants ?: dérogation une année par enfant pour le recrutement au CP au delà de 30 ans sinon c'est contractuel CDI régime général... soit dit en passant il y a des fils de discussion qui ont déjà abordé ces problèmes bon c'est vrai faut chercher un peu sur le forum...
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1.711 embauches à la SNCB en 2008
Décortiquons un peu : fin 2007 : 38.331 fin 2008 : 38.522 soit...........+ 191 En 2008 1.711 recrutements donc 1.520 départs dont 916 retraites et 604 départs autres (démissions, décès, etc...) Augmentation légère des effectifs ce qui n'est pas négligeable mais un nombre de "départs autres" important ...