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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. C'est pour ça qu'il n'est pas regardant sur les délais...HiHiHi
  2. Des milliers de manifestants à la gare TGV d'Aix contre le futur tracé Paris-Nice AP Deux mille personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs ont manifesté samedi devant la gare TGV d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) contre "le tracé nord" que pourrait emprunter la future ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Nice. Parmi les opposants au tracé, qui se sont rassemblés dès 9h devant la gare, figuraient les représentants d'une trentaine d'associations de vignerons et d'écologistes, ainsi que les élus de la trentaine de communes de la communauté urbaine du Pays d'Aix. "Nous sommes contre la LGV. Et si des experts arrivent à nous démontrer qu'elle est indispensable, nous ne comprendrions pas qu'elle évite Marseille et Toulon", a déclaré Olivier Sumeire, vice-président de l'Association des vignerons du Pays de Sainte-Victoire. Les manifestants sont parvenus à bloquer pendant toute la matinée les accès à la gare. La RD9 a été coupée dans les deux sens de circulation, mais les opposants au "tracé nord" n'ont pas pu interrompre le trafic ferroviaire en descendant sur les voies comme ils l'auraient voulu, compte tenu d'une forte présence des forces de l'ordre. Les voyageurs aixois ont cependant eu du mal à accéder à la gare à cause des barrages routiers. Quelques courageux ont dû marcher pendant plus d'un kilomètre avec leurs bagages. Seuls une quarantaine d'élus ont pu pénétrer dans le bâtiment de la gare, avant d'être reconduits à l'extérieur par la police. Aucun affrontement n'a été signalé. Le trafic des TGV en région Provence-Alpes-Côte d'Azur n'a été que peu perturbé samedi matin. Seul le TGV assurant la liaison Marseille-Paris et devant partir à 10h42 a subi un retard de 20 minutes, selon la SNCF. Deux tracés sont en compétition pour la LGV qui doit mettre Nice à moins de quatre heures de Paris d'ici 2020. Les élus des Bouches-du-Rhône souhaitent voir retenu le tracé qui passe par le sud, c'est-à-dire Marseille et Toulon. Pour les adversaires au "projet nord", la ligne LGV aurait pour effet de défigurer les paysages de Sainte-Victoire, chers à Cézanne, et de traverser les vignobles du pays d'Aix et du Var. Le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait affirmé début janvier que la LGV passerait par le nord, principalement pour des raisons de coût. A l'occasion des voeux à la presse, le préfet de région Michel Sappin avait remis "un prix Citron à ceux qui croient que l'on peut s'opposer à un projet d'aménagement du territoire avec des écharpes tricolores et des tracteurs". La décision finale n'a pas encore été prise. AP
  3. A la date du vendredi 30 janvier 2009 mon CMGA est incapable de confirmer réglementairement quoi que ce soit sur les délais de 3 et 6 mois...
  4. Tu démontres que le dialogue social est inexistant et c'est un phénomène qui s'étend depuis 2002 petit à petit à tous les niveaux. Donc il ne faut pas s'étonner de la dégradation du climat tant dans l'entreprise qu'au niveau du pays. Côté dialogue social l'exemple vient de haut puisque le Président de la République et le Gouvernement sont plus que réticent à recevoir les confédérations. Pour autant la crise financière remet sur le devant de la scène la question du rôle de l'Etat, des banques et des entreprises publiques sur la question de la régulation du système. Les discours du président de la République et du Gouvernement montrent les contradictions qui apparaissent : le pouvoir dégage des milliards pour soutenir les banques et l'investissement et dans le même temps le même pouvoir continue à pressurer l'emploi dans la fonction publique (éducation, hôpitaux, services de production de l'Etat...) et dans les services publiques des entreprises encore nationalisées (SNCF, EDF, La poste, ...) Il y a là une contradiction qui exacerbe les tensions et renforce le mécontentement surtout que les salaires et le pouvoir d'achat ne suivent pas que l'emploi trinque dans le privé puisque les banques ne soutiennent pas l'activité économique de production et que les patrons du privé en particulier les grandes entreprises laminent l'emploi, tout en continuant à verser bonus et dividendes aux actionnaires.... Notons enfin que la moitié des français ne soutiennent pas l'action du pouvoir et que la confiance n'est pas au rendez-vous en France entre le Président de la République et les Français. D'où la mobilisation sociale du 29 janvier et l'évolution des discours politiques à gauche ( au PS d'un côté avec un discours un peu plus social et dans ce que j'appellerai "l'autre gauche" - PCF- NPA/LCR- Mélenchon- Les Verts + diverses associations qui seraient crédités d'un 15% aux européennes si ils parvenaient à se rassembler sous la même bannière...)
  5. Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2 pour parler crise économique, selon le Figaro AFP Le président Nicolas Sarkozy participera jeudi sur TF1 et France 2 à "une émission exclusivement consacrée à la crise économique, ses causes, et les solutions envisagées pour en sortir", selon des informations révélées samedi par Le Figaro. Outre les deux présentateurs vedettes du 20 heures, Laurence Ferrari et David Pujadas, le président sera interrogé par des journalistes économiques de RTL et France Inter, précise le quotidien, qui souligne que "les services de l'Elysée se refusent encore à confirmer officiellement" la date du 5 février. "Le président s'est donné le week-end pour réfléchir", affirme un conseiller de M. Sarkozy cité par le journal, qui reconnaît toutefois que la logique voudrait qu'il s'exprime "à chaud". M. Sarkozy n'a pas participé à une émission consacrée à des sujets de politique intérieure depuis le 24 avril, et c'est aussi la première qu'il sera à l'antenne depuis le suppression de la publicité sur le service public.
  6. Pour le conflit de St Lazare, j'ai cru comprendre qu'il y avait eu des négociations SNCF-CGT vers la fin Décembre avec des avancées revendicatives lâchées par la direction sncf mais que Sud et Fo en avaient (et c'est leur droit) rajouter une couche en demandant plus de recrutements et de formations ADC...en poursuivant le mouvement de grève sous le couvert des préavis déposés pour la mi-décembre Il y a eu ensuite vers le 14 janvier l'épisode de l'agression, de la remobilisation des ADC, la fermeture de la gare et de nouvelles négociations ... Je ferai l'hypothèse que le temps de la médiatisation n'est pas le même que le temps de la négociation et du dialogue social. La médiatisation c'est le scoop, le domaine de l'image (le choc de la vidéo...pour reprendre une expression...). Le dialogue social ce sont souvent de longues réunions et discussions où on a souvent l'impression qu'il n'en sort pas grand chose et dont les décisions sont souvent remises en cause rapidement... Les médias ne se sont quasiment pas intéressé au conflit de St lazare avant l'agression du 14 janvier donc pendant un mois et surtout la fermeture de la gare : le poids des images... grilles fermées, CRS, voyageurs en colère etc... Et le poids de la médiatisation des faits est réel sur le jeu des différents acteurs : pouvoirs, politiques, directions, syndicats, salariés, voyageurs, citoyens etc... On peut reprendre la même démonstration dans beaucoup de domaines et de sujets. Ceci étant le problème du dialogue n'est pas si simple il suffirait de reprendre l'historique de ces dix dernières années à la SNCF: il y a des accords signés par toutes les OS : et oui : suffit de reprendre le bilan social annuel... d'autres accords ne sont signés que par une partie des OS D'autres textes enfin sont rejetés... La loi récente de représentativité va faire certainement bouger les frontières du dialogue social et des négociations, des signataires donc de la nécessité de recherche de positionnement intersyndicaux... A ce sujet la loi sur le service minimum est l'exemple type de texte qui impose des évolutions là dans le type d'actions en s'adaptant non seulement au contenu de la loi mais aussi aux demandes des cheminots qui sont dans l'action (la question des journées temps forts s'était déjà posée en 95 et était apparue en grand lors des conflits de 2003, 2005 et surtout 2007...) Quand au positionnement des uns et des autres rappelons nous la question de la négociations des 35h et de son application en le replaçant dans son contexte : grève de 95 retour de la gauche au pouvoir ( Jospin, Aubry, Gayssot Ministre communiste au transports...) négociations 99 sur les 35h à la SNCF Les lignes et frontières avaient déjà bougé à l'épôque CGT et CFDT signataires de l'accord dénoncé par SUD Fgaac CFTC FO organisation d'un référendum parmi les cheminots elections professionnelles en mars 2000 si ma mémoire est bonne
  7. Accident de personne ce matin à 6h00 à proximité de la Gare de Saint Quentin en Yvelines. Un TGV qui circulait à Vide vers Paris Montparnasse a percuté une personne. Le trafic a été interrompu sur la ligne entre St Cyr l'Ecole et St Quentin en Yvelines / Rambouillet / Chartres / Le mans (Ligne N : Paris/Rambouillet / Chartres / Le Mans ligne U : La Verrière / La Défense Ligne C : Versailles / St Quentin en Yvelines) sur les 4 voies entre 6h00 et 8h00. Le trafic a ensuite repris uniquement sur la voie 2 bis vers 8h00 et sur toutes les voies vers 9h00/9h30 Il s'agirait d'un suicide.
  8. Le dessin du jour
  9. Vu un petit reportage sur LCI ce jour Des associations locales ont obtenus en gare de Souillac l'arrêt de deux trains par jour après une année de manifestations et rassemblements deux fois par semaine avec occupations de voies et arrêts de trains. Selon le reportage, la direction de la SNCF et les pouvoirs publics ont cédé. La décision a été prise lors d'une réunion au Ministère des Transports. la Direction SNCF a levé sa plainte judiciaire pour entrave à la circulation ferroviaire. Les associations continuent de demander l'arrêt de 7 autres trains. le Préfet a été chargé d'examiner et d'accompagner ce dossier
  10. Maintien en détention du principal suspect des sabotages SNCF Reuters Julien Coupat, principal suspect des sabotages de lignes de TGV, a été maintenu en détention par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, apprend-on auprès du parquet général. Les magistrats de la chambre ont rejeté une demande de remise en liberté déposé par sa défense. Ecroué depuis le 15 novembre, il reste le seul détenu de cette affaire après la remise en liberté le 16 janvier sous contrôle judiciaire de sa compagne Yldune Lévy. Ce dossier fait l'objet d'un vif débat entre les proches des accusés, appuyés par des organisations de gauche, qui estiment qu'il a été construit par le pouvoir avec un but politique, et les services de l'antiterrorisme, qui disent avoir démantelé un groupuscule violent de "l'ultra gauche". L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires, endommagés ensuite au passage des trains. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage du même type, en octobre en Moselle. Julien Coupat, 34 ans, est présenté comme le chef du groupe de saboteurs. Il avait été remis en liberté par un juge des libertés en décembre mais le parquet a obtenu de la cour d'appel l'infirmation de cette décision. Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans sont mis en examen pour notamment "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste". Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
  11. Information diffusée par la Direction au sujet du pass Carmillon, du coupon magnétique 2008 et des problèmes techniques en cours Info_Coupon_TN_30_01_09.pdf
  12. Bilan de la grève secteur par secteur LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 29.01.09 | La journée de mobilisation nationale a commencé aux premières heures de la journée, jeudi 29 janvier, sans tourner au chaos, en l'absence de paralysie du réseau de transports publics. Selon le ministère de la fonction publique, 26 % des fonctionnaires ont suivi le mouvement. Bilan de l'ampleur de la mobilisation dans les principaux secteurs concernés. TRANSPORTS En Ile-de-France, le trafic était meilleur qu'attendu à la RATP, avec 75 % des métros et 85 % des bus. En moyenne, entre trois rames sur quatre et une rame sur deux circulaient. Sur les lignes 1, 4, 7bis, 11, 13 et 14, le trafic était normal. Selon la CGT, le taux de grévistes à la RATP s'élèvait à 48 % chez les conducteurs du métro et à 97 % chez ceux des RER A et B. Mais de très fortes perturbations ont affecté les RER, notamment sur la ligne A (un train sur cinq) et le tronçon sud du RER B (deux trains en circulation). Sur la partie nord du RER B, 35 % du trafic était assuré. Le RER C fonctionnait à 35 % sur la partie nord et 50 % sur la partie sud, le D à 35 % et le E à 65 %. Dans les capitales régionales, la situation était variable : fortes perturbations à Lyon, voire à Marseille, assez peu sensibles à Lille. 32 % des salariés des réseaux de transports urbains de province étaient en grève jeudi matin, sur un effectif total de 43 000 salarié, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). A Lyon, le métro fonctionnait sur la ligne automatisée mais pas du tout sur l'autre. En moyenne, seuls 10 % des tramways et 26 % des bus circulaient. A Marseille, les deux lignes de métro étaient fermées, 60 % des tramway circulaient et 40 % des bus en moyenne. A Toulouse, 15 % des vols ont été annulés, 60 à 80 % des bus roulaient et le métro, automatisé, fonctionnait normalement. A Rennes, une trentaine de bus sur 190 ne circulaient pas entre 10 h 30 à 14 heures. Le tramway de Strasbourg était nul ou perturbé suivant les lignes. Pour le trafic ferroviaire, la grève a été suivie par 36,7% des agents selon la direction, et 41% selon la CGT. Il y a eu plus de trains que prévu sur le Transilien (Paris-Nord, Montparnasse et Saint-Lazare), en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais. Plus de 60% des TGV ont circulé, 50% des Transilien (au lieu de 45% prévus) et 40% des TER, aucun TGV province-province n'a fonctionné. Aucun train de nuit, sur les réseaux national et international, ne circulera dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans les aéroports d'Orly et Roissy, le trafic long-courrier ne devait pas être perturbé mais les vols enregistraient des retards de 30 minutes à une heure en raison de la grève mais aussi du brouillard. 35% des vols à Orly ont été annulés préventivement par les compagnies et 12% à Roissy. Environ 15% des contrôleurs aériens étaient en grève. LA POSTE Environ 28% des postiers ont fait grève à l'appel des syndicats, selon la direction (40% selon la CGT et Sud dans la matinée). Tous les syndicats ont appelé à cesser le travail contre la privatisation "brutale et rapide" de l'entreprise. FRANCE TÉLÉCOM Plus de 30% des salariés ont fait grève à l'appel de tous les syndicats, "sans impact sur le réseau", selon la direction (42% selon Sud dans la matinée). Lors de la dernière grève du 22 mai 2008 sur les retraites dans la fonction publique, le taux de grève était de 19,92 %, selon France Télécom. ÉNERGIE Près de 33 % des salariés d'EDF étaient en grève, selon la direction (78% selon la CGT énergie dans la matinée). ÉDUCATION Le taux de participation à la grève a été en moyenne de 34,61 % - 36,82 % pour les enseignants - selon le ministère de l'éducation. Dans le premier degré, il a atteint 47,92 % et dans le second 28,03 %. Certains syndicats évoquent une participation de 67,5 % dans le primaire et presque 60 % dans le secondaire. Le service minimum d'accueil (SMA) dans le primaire - un engagement du gouvernement - a été mis en place. HOPITAUX Le taux de grévistes à l'hôpital était de 19,6 % CGT-Santé évalue le chiffre réel à près de 50 %. Chez les médecins, ce taux s'élèvait à 10,36 %, selon le ministère de la santé. AUDIOVISUEL PUBLIC L'audiovisuel public (Radio France et France Télévisions) a été fortement perturbé. A Radio France, le taux de grévistes est estimé à 30,13 % selon la direction. Les stations France Inter, France Info et France Culture n'ont pas pu diffuser leurs programmes habituels. L'antenne du Mouv' a été perturbée à partir de 10 heures tandis que celle de France Musique était normale. A France 3, le taux de grévistes est de 33,83 % à la mi-journée. Les chiffres pour France 2 ne sont pas encore connus. SERVICE PUBLIC DE L'EMPLOI Au Pôle emploi (ANPE et Assedic), 25,4% des agents ont fait grève, selon la direction (30% selon les syndicats). La grève a été bien suivie à l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) avec 47% de participation (direction). SECTEUR PRIVE Les entreprises privées, regardées à la loupe jeudi, n'ont pas connu de taux de grévistes exceptionnels mais ces chiffres sont à analyser à la lumière du chômage partiel dans l'automobile et de la mobilisation traditionnellement faible, dans la grande distribution notamment. Dans les banques, l'appel des 5 fédérations syndicales a été inégalement suivi. Chez LCL, la direction a dénombré 16% de grévistes - du jamais vu depuis 2002 -, à la Société Générale, 5,5% et dans le réseau des Caisses d'Epargne, 8,95%. Chez Dexia, où devrait être annoncé une restructuration vendredi, 23% des salariés ont débrayé, a indiqué la direction. Dans l'Industrie automobile, le comptage était difficile. PSA, dont la production est arrêtée à Poissy (Yvelines), Rennes et partiellement à Sochaux (Doubs), n'a pas fourni de chiffres. Renault a recensé 10% de grévistes parmi le personnel présent sur les sites industriels, et jusqu'à 16% à Sandouville, près du Havre. Mais pour la CGT, "les agents de maîtrise et les cadres sont présents, alors que les ouvriers, sans activité, sont allés manifester". Chez Total, la direction a évoqué un taux "très faible", "plus important quand l'implantation syndicale est forte ou quand il y a des interrogations sur les conséquences de la crise", d'après un porte-parole. Selon la CGT, à la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime), une centaine de salariés ont cessé le travail sur un millier. En ce qui concerne l'industrie pharmaceutique, Sanofi-Aventis a constaté une "faible mobilisation". La CGT a au contraire salué les "nombreux salariés qui ont eu le courage de s'élever contre les ventes de sites qui se multiplient". Dans la grande distribution et les commerces, où les grèves sont rares du fait de la précarité et des faibles salaires, quelques employés étaient au rendez-vous. D'après Carrefour, au total une trentaine d'employés dans trois hypermarchés étaient en grève. La direction de la Fnac a dénombré 3% de grévistes, Virgin 29 sur 1.300 collaborateurs. Dans la Presse, différentes branches des ouvriers du Livre CGT ainsi que l'intersyndicale des journalistes avaient appelé à cesser le travail. Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas vendredi matin en raison du mouvement de grève interprofessionnel de jeudi, mais la plupart des quotidiens régionaux ne devraient pas connaître de perturbations. Nombre de salariés qui n'étaient pas dans leurs sociétés ou avaient posé une journée de repos sont allés manifester. C'était ainsi le cas à Annecy, de ceux de Tefal ou Dynastar, à Bordeaux, de Ford Blanquefort, Free ou Auchan, à Pau du site Celanese, que son propriétaire américain ferme.
  13. Avec les 200 manifs du 29 janvier 2009 ça va être la grande valse des préfets et des commissaires de police... cartonrouge
  14. Thibault (CGT) met en garde Sarkozy contre les rendez-vous sans résultat AFP Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a mis en garde jeudi soir le chef de l'Etat contre une multiplication des rendez-vous sans résultat avec les syndicats, au soir d'une journée d'arrêts de travail et de manifestations massives dans toute la France. Alors que Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi soir qu'il recevrait les organisations syndicales en février, M. Thibault a jugé sur France 2 que "c'était à la fois important en terme de symbole et de rendez-vous". "Mais s'il s'agit, comme je crains de le comprendre, de discuter de l'agenda des réformes que le président de la République a dans ses tiroirs, nous serons très largement en décalage avec ce que porte cette journée et la discussion n'ira pas très loin", a-t-il averti. "Ce n'est pas la multiplication des rendez-vous qui comptent mais le résultat", a-t-il dit, soulignant la présence dans les cortèges syndicaux de salariés du privé, et même de "petits artisans, patrons ou commerçants". "Il y a nécessité de réévaluer les sujets considérés comme prioritaires par le président de la République, en examinant la plate-forme commune des organisations syndicales", a-t-il ajouté: "emploi, pouvoir d'achat, nature des aides publiques, situation économique, situation des banques, mesures de soutien avec des contreparties dans différents secteurs, politique industrielle, services publics, etc.". "L'Etat n'est pas l'acteur principal de l'emploi dans les entreprises privées, mais dans la fonction publique, (...) il serait peut-être temps de réévaluer la politique de l'emploi", a dit M. Thibault,
  15. Cadre ou retraité Niddoche... Voir ses messages ? Je rejoins Pepe... A force de tirer sur la corde la Direction SNCF va se casser la figure ... et foutre la boîte par terre !
  16. Les socialistes "enfin" dans une manifestation avec le reste de la gauche AFP Julie DUCOURAU et Elahe MEREL "Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un manifestant à Martine Aubry qui, sous une banderole PS, regarde passer le cortège devant le Cirque d'Hiver, à deux pas des autres ténors de la gauche, tous mobilisés contre Nicolas Sarkozy. Arrivée tôt à la Bastille au point de départ de la manifestation pour le pouvoir d'achat, la première secrétaire du PS serre la main à Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU) déjà en tête de cortège, avant de remonter le boulevard vers le point fixe du PS un peu plus loin, au Cirque d'Hiver. Entourée d'une nuée de caméras et de perches, elle répète inlassablement : "Nicolas Sarkozy doit prendre la mesure de cette grande journée de mobilisation, changer sa politique", "pas seulement écouter mais entendre". "Nous le disons partout : au Parlement, et nous le disons aussi dans la rue. Notre place est aux côtés des Français qui sont très, très nombreux aujourd'hui", assure-t-elle, rejetant toute velléité de récupération du mouvement : "le Parti socialiste quand il est dans la rue, lorsque la France va mal, lorsque les Français souffrent, il est à sa place". "J'espère que Nicolas Sarkozy prendra en compte cette énorme manifestation aujourd'hui ou les Français ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur", a affirmé dans la soirée la numéro un du PS, invitée sur France 2 pour "A vous de juger", sa première grande émission politique depuis sa désignation à la tête du PS. Dans la manifestation, la maire de Lille a pris place pendant près de deux heures sous une grande banderole PS "Agir vraiment contre la crise", entourée du maire de Paris Bertrand Delanoë et de nombreux responsables PS. Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, est là parce que, dit-il, "c'est une manifestation contre Sarkozy, pas sur les bisbilles à gauche". "Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un syndicaliste du Sud-Santé, tandis qu'un autre enchaîne: "Martine casse-toi, Martine à la plage". Mais la provocation reste limitée et les militants entonnent: "tous ensemble". Mme Aubry ne s'en offusque pas: "dans le fond, ils ont raison. Lorsque nous avons un peu perdu notre âme, nous n'étions plus dans la rue, aujourd'hui nous avons retrouvé nos valeurs", dit-elle. "A force de prendre des vitamines sociales, les socialistes vont finir par reprendre des couleurs, un peu de rouge!", ironise l'ex-PS Jean-Luc Mélenchon. "Il vaut quand même mieux que le PS soit dans la rue, il ne nous a pas habitués à ça", s'exclame aussi Arlette Laguiller (LO). "Sarkozy ne pourra plus jamais dire que les grèves ne se voient plus", tonne Olivier Besancenot (NPA). La communiste Marie-George Buffet, elle, est "là pour sécuriser l'emploi, obtenir de meilleurs salaires, élever le pouvoir d'achat". Pour Cécile Duflot (Verts), la grande mobilisation "est l'expression d'un ras-le-bol" qui doit conduire la gauche à une "logique de construction".
  17. http://picasaweb.google.com/redactioneco89...5hs8g#slideshow Diaporama photo sur rue89
  18. Up : superbe manif aujourd'hui Down : mal aux pattes Up2 : le compteur baisse de jour en jour... ça sent l'écurie et le foin chaud ! lotrela
  19. Notons que les "mouvements de grève" peuvent être locaux, régionaux ou nationaux mais aussi catégoriels (localement, régionalement, nationalement) Le nombre de mouvements nationaux généraux (tous services)touchant l'ensemble de l'entreprise doit être de l'ordre de 5 à 7 dans l'année .
  20. Sur le site de Libération Le faux bilan d'Hortefeux sur le service minimum DESINTOX Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public CEDRIC MATHIOT (REUTERS) Quel est le vrai bilan de la loi sur le service minimum à la SNCF ? Un an après son entrée en vigueur (au 1er janvier 2008), le texte, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, a été critiqué pour ses insuffisances lors de la grève de Saint-Lazare. Le nouveau ministre des affaires sociales, Brice Hortefeux, tout en promettant du bout des lèvres des ajustements à la loi, tente depuis une semaine de nuancer les critiques. Le 19 janvier, sur Europe 1, il expliquait, chiffres à l'appui, que le volet préventif de la loi avait été un succès à la SNCF. «La loi a été utile. Dans 75% des cas, les préavis de grève qui ont été déposés n'ont pas entraîné de perturbations majeures ». Le nouveau ministre a ensuite répété son propos à l'Assemblée nationale le 21 janvier, ajoutant même : «Regardez les chiffres de 2008 : à la SNCF le nombre de préavis et de jours de grève a été le plus faible depuis 1995 » (lire le compte rendu des débats). Nadine Morano, dimanche dernier, a ensuite répété, lors de l'émission Dimanche+ sur Canal Plus, les mêmes chiffres ... qui méritent d'être complétés. LES FAITS Le vrai bilan de la loi sur la continuité du service public est plus mitigé que le dit le ministre. Les chiffres qu'il avance ne veulent pas dire grand chose: la notion de «perturbations majeures» est fortement subjective, et il conviendrait de comparer les chiffres qu'il cite pour 2008 avec les années précédentes pour déduire une quelconque «utilité» de la loi. Brice Hortefeux, s'il avait voulu faire un bilan de la loi, avait sous la main des chiffres plus précis et plus parlants... quoique moins flatteurs. Les chiffres de la SNCF, auxquels Libération à eu accès révèlent ainsi qu'il y a eu un plus grand nombre de grèves en 2008 qu'en 2007. En apparence, le dispositif mis en place par la loi pour améliorer le dialogue social (tout préavis doit être précédé d'une demande de concertation immédiate qui ouvre une période de discussion obligatoire) a fonctionné : 2531 demandes de concertations ont ainsi été enregistrées en 2008. Le nombre de préavis de grève a baissé (passant de 703 en 2007 à 593 en 2008), ce qui ne peut être mis au seul actif de la loi: le nombre de préavis baisse régulièrement depuis une dizaine d'années. La «mauvaise» surprise, c'est que les préavis ont été davantage suivis par des conflits qu'en 2007. Ainsi, 75% des préavis se sont transformés en grèves contre moins de 60% en 2007. Le résultat, qui peut apparaître cocasse pour une première année d'application de la loi, est qu'il y a eu plus de grèves (443) en 2008 qu'en 2007 (417)... Une poussée que la SNCF attribue à une « forte conflictualité lors du passage au service d'hiver de 2008». Regardons désormais le nombre de jours de grèves par agents, dont Brice Hortefeux a affirmé devant les députés qu'il était le plus bas depuis 1995. En 2008, la SNCF a connu 0,78 jour de grève par agent. C'est nettement moins qu'en 2007 (2,63), mais cette comparaison n'est pas parlante: l'automne 2007 avait été marqué par la très forte mobilisation cheminote contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Si l'on met en parenthèse cette année exceptionnelle, on s'aperçoit que les chiffres de 2008 ne traduisent pas de baisse de la conflictualité par rapport aux années précédentes: ils sont conformes à 2006 (0,79), et supérieurs à 2004 (0,55%), 2000 (0,48) et surtout 2002 (0,21). Hortefeux est donc dans l'intox quand il affirme que 2008 a été l'année la moins conflictuelle depuis 1995. Ce constat se dessinait déjà dans le rapport d'évaluation de l'application de la loi. Ce rapport, qui a été remis au gouvernement en décembre dernier, porte sur la première partie de l'année. Mais il permettait déjà de mesurer l'efficacité relative de la loi sur le dialogue sociale de l'entreprise. Sans surprise, ce rapport n'a pas fait, jusqu'à présent, l'objet d'une grande publicité de la part du gouvernement
  21. La moitié des manifestants dans les bars... :Smiley_26:
  22. Saint-Lô : après le préfet, le patron de la police 'sanctionné' LeMonde.fr Hier c'était le préfet, aujourd'hui c'est le directeur de la police. Philippe Bourgade, le directeur départemental de la sécurité publique de la Manche, a annoncé, jeudi 29 janvier, sa mutation, ce qui, selon des sources proches de la préfecture, peut être considéré comme la conséquence du mécontentement du président de la République, chahuté par des manifestants à Saint-Lô, le 12 janvier 2009. 'Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation', explique M. Bourgade, qui ne sait pas encore où il va postuler. Une source proche de la préfecture de la Manche, qui a requis l'anonymat, a indiqué à l'AFP que cette 'mutation' avait, comme celle du préfet Jean Charbonniaud, annoncée mercredi, un 'lien' avec la visite du président de la République et la manifestation organisée à cette occasion. 'PROVOCATION' 'Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin', alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la 'provocation', explique M. Bourgade. 'Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé', conclu le policier âgé de 59 ans, arrivé en septembre 2007 à Saint-Lô. Professionnellement, M. Bourgade n'avait pourtant pas grand chose à se reprocher. Dans un classement établi par Le Figaro, et publié en juin 2008, Saint-Lô était arrivé en tête du palmarès de l'efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale. Nul doute que cette annonce provoquera le même type de réaction suscité par la mutation, mercredi, de du préfet Jean Charbonniaud. Des élus UMP et PS de Normandie, et le président du MoDem François Bayrou avaient dénoncé une 'sanction'.
  23. Grève générale: le défi lancé à Sarkozy AP JeanMarie Godard Défiance et colère. Des centaines de milliers de salariés du public comme du privé se sont mobilisés jeudi dans toute la France pour interpeller Nicolas Sarkozy, le gouvernement et le patronat face à la crise, exigeant partout l'arrêt des suppressions de postes et des "cadeaux aux banques et aux entreprises", ou encore une hausse générale des salaires et des pensions. A l'issue de cette journée nationale de grèves et de manifestations qui a vu entre 1 et 2,5 millions de personnes défiler dans la rue, le chef de l'Etat a annoncé en début de soirée qu'il allait recevoir les organisations syndicales et patronales en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour le mener à bien". Dans un communiqué, le chef de l'Etat note que "la crise d'une ampleur sans précédent qui affecte l'économie mondiale provoque en France, comme partout dans le monde, une inquiétude légitime. En cette période particulièrement difficile, nos concitoyens craignent pour leur emploi". Pour lui, "cette crise impose aux pouvoirs publics un devoir d'écoute, de dialogue, et en même temps une grande détermination à agir". A Paris, le cortège qui s'est étiré sur plus de 4km a rassemblé 65.000 personnes selon la police, 300.000 selon les syndicats, une mobilisation inédite depuis les grandes manifestations contre le Contrat première embauche (CPE) de 2006 qui avaient fait vaciller le gouvernement Villepin. Les syndicats se réuniront lundi à partir de 18h au siège de l'UNSA à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour décider des suites. "S'il n'y a pas de réponse, l'ampleur de la mobilisation obligera à des suites pour ne pas décevoir tous les gens qui se sont déplacés" jeudi, a prévenu le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri. Le gouvernement a "un service minimum social et républicain à effectuer", pour répondre aux inquiétudes des manifestants, a estimé le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, tandis que celui de la CGT Bernard Thibault a jugé qu'il ne sera pas "possible" pour Nicolas Sarkozy de répondre "'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire'". Si les cortèges ont été extrêmement denses, les grèves, notamment dans les transports, n'ont pas entraîné de paralysie. A Paris, le trafic RATP n'a été perturbé de façon significative que dans le RER. A la SNCF, la direction dit avoir pu assurer la circulation de plus de la moitié des Transiliens et des TER, et de plus de 60% des TGV au niveau national. Selon la direction, 36,7% des cheminots avaient cessé le travail. En province, le trafic a été perturbé de manière importante dans une trentaine de villes, notamment Clermont-Ferrand, Dijon, Le Havre ou encore Marseille, selon l'Union des transports publics (UTP). Dans le ciel, Aéroport de Paris (ADP) faisait état de retards et de 12% de vols annulés à Roissy, 35% à Orly jeudi matin. Le taux de mobilisation était en moyenne de 25,9% chez les fonctionnaires, selon leur ministère de tutelle, avec, dans le détail, 33,1% dans la Fonction publique de l'Etat, 18% dans la Fonction publique territoriale et 19,6% dans la Fonction publique hospitalière. A l'Education nationale, 37,1% des enseignants étaient en grève dont près d'un sur deux dans le primaire, selon le ministère. Les syndicats faisaient état de près de 70% de grévistes dans le primaire et de plus de 60% dans le secondaire. A La Poste, entre 28% et 40% des personnels étaient en grève jeudi, selon les sources. Dans le privé, de nombreux préavis de grève avaient été déposés dans la plupart des banches professionnelles, et en particulier dans la métallurgie qui comprend le secteur automobile où plus de 500 arrêts de travail ont été observés, selon la CGT. Dans la rue, on comptait 56.000 manifestants selon la police, 90.000 selon les organisateurs à Toulouse, entre 34.000 et 60.000 à Grenoble, 25.000 et 60.000 à Clermont-Ferrand, 26.000 à 35.000 à Lille, 25.000 à 30.000 à Montpellier, entre 20.000 et 25.000 à Nancy, 11.000 à 20.000 à Saint-Etienne, 9.500 à 15.000 au Havre, 7.500 à 12.000 à Besançon, 7.000 à 25.000 à Roanne, 7.000 à 20.000 à Strasbourg, 5.500 à 8.000 à Mulhouse, et, selon la police, 35.000 à Nantes, 10.000 à Caen, 15.000 à Rouen. En Bretagne, 66.000 à 103.000 manifestants se sont mobilisés dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan, et de 20.000 à 30.000 personnes à Rennes (Ille-et-Vilaine), selon les sources. A Paris, le cortège extrêmement massif s'est étiré sur plus de 4km entre la place de la Bastille et celle de l'Opéra. Les derniers manifestants place de la Bastille, sont partis après 18h alors que la place de l'Opéra était noire de monde. "De l'argent il y en a, dans les caisses du patronat. On va v'nir le chercher, ça va péter!", ou encore "Public, privé, solidarité!", scandaient les manifestants. De nombreuses pancartes et banderoles ciblaient Nicolas Sarkozy: "Hier ton anniversaire. Aujourd'hui ta fête!", pouvait-on notamment lire, et également, en bordure de cortège, au-dessus d'un trottoir: "Désormais, lorsqu'il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit. La preuve!". AP
  24. Entre 1 et 2,5 millions de manifestants en France AFP Plus d'un million de personnes (1.080.000) selon la police, et 2,5 millions selon la CGT, ont défilé en France jeudi dans les manifestations, à l'occasion de la journée d'action intersyndicale contre la politique sociale du gouvernement. Voici les chiffres (selon la police et les organisateurs) des principaux cortèges, recensés localement par les bureaux de l'AFP Villes police syndicats Paris 65.000 300.000 Marseille 24.000 300.000 Toulouse 56.000 90.000 Nantes 35.000 45.000 Grenoble 34.000 60.000 Bordeaux 34.000 80.000 Montpellier 30.000 40.000 Lyon 25.000 30.000 Lille 25.000 35.000 Clermont-Ferrand 25.000 60.000 Rouen 21.000 40.000 Caen 21.000 40.000 Rennes 20.000 35.000 Nancy 20.000 28.000 Rennes 20.000 35.000 Tarbes 16.000 28.000 Pau 15.500 27.000 Perpignan 15.000 25.000 Angers 15.000 18.000 Le Mans 15.000 50.000 Brest 15.000 18.000 Poitiers 14.000 30.000 Nice 13.500 25.000 Metz 12.500 15.000 Quimper 12.500 - Lorient 12.000 20.000 Saint-Brieuc 11.000 20.000 Saint-Etienne 11.000 20.000 Dijon 10.000 27.000 Angoulême 10.000 30.000 Limoges 10.000 - Saint-Nazaire 10.000 25.000 Annecy 9.500 12.000 Tours 9.500 20.000 Le Havre 9.200 20.000 Orléans 9.000 20.000 Cherbourg 9.000 15.000 Strasbourg 8.000 20.000 Niort 8.000 12.000 Avignon 7.000 14.000 Besançon 7.500 12.000 La Rochelle 7.300 - Roanne 7.000 25.000 Brive 7.000 10.000 Châteauroux 7.000 10.000 Bayonne 7.000 15.000 La Roche-sur-Yon 7.000 10.000 Chambéry 6.800 15.000 Vannes6.000 15.000 Evreux3.500 20.000
  25. Les dirigeants syndicaux pensent déjà à la suite du mouvement LeMonde.fr 17h Dans le défilé parisien, jeudi 29 janvier, tous les dirigeants syndicaux sont à l'unisson : c'est au gouvernement et à Nicolas Sarkozy de répondre à la rue. Tous souhaitent qu'une initiative soit prise très rapidement par le gouvernement. Ils proposent que la réunion qui devait fixer l'agenda social 2009 soit avancée. La rencontre était initialement prévue pour fin février. 'Nicolas Sarkozy sait prendre des initiatives rapides au niveau européen quand il le faut. Qu'il le fasse au niveau national', demande ainsi Jean-Claude Mailly (FO). Du côté de la CFTC, Jacques Voisin demande une réunion du gouvenrment avec les huit signataires de l'appel à la grève avant même le rendez-vous prévu sur l'agenda social. A la CGC, Bernard Van Craeynest estime que 'ce ne sont pas les syndicats qui détiennent la clé du coffre, ce sont les pouvoirs publics et le patronat.' D'autres syndicalistes critiquent le silence du patronat. 'Le MEDEF est atone, dénonce François Chérèque (CFDT), il n'y a aucune analyse de la crise de sa part.' Si aucune intiative n'était annoncé rapidement par le gouvernement, préviennent les dirigeants syndicaux, qui estiment la mobilisation du 29 janvier est un succès, il faudrait alors envisager des suites. Pour Alain Olive (UNSA), 'la priorité deviendrait de voir comment inscrire le mouvement dans la durée'. Du côté de Solidaires, Catherine Lebrun propose que des collectifs unitaires se mettent en place partout : 'Sarkozy va essayer de jouer les confédérations les unes contre les autres. Il va essayer de briser le front en attaquant SUD [qui fait partie de Solidaires]. Mais le premier syndicat qui rentrera dans ce jeu en fera les frais, vu les attentes des salariés.'
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