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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Les cheminots ne sont pas des fonctionnaires. Ils travaillent dans une entreprise publique nationalisée et bénéficie d'un Statut particulier : le Statut des cheminots. Donc voir sur un site de la fonction publique Il y a trois fonctions publiques : état, collectivités locales et hospitalière
  2. Pas de RQ pour les agents en roulement régime C sinon tu dois être dans les cordes : 365 jours par an 195 jours de travail (à 8h en moyenne) donc 170 jours non travaillés. Attention quand même : je t'ai mis un exemple de roulement type mais celui où tu vas être affecté pourrait être différent... faut voir cela localement.
  3. Nous (les cheminots) sommes confrontés à une double réalité : d'abord l'application lente et progressive de la politique libérale européenne avec en particulier l'ouverture des réseaux de transports à la concurrence donc au privé : traité de Maastricht 1992, directives européennes des paquets ferroviaires successifs, constitution européenne... avec sa mise en oeuvre par les gouvernements successifs et les Directions SNCF Ensuite la situation propre de la SNCF dans son fonctionnement quotidien où l'horizon financier (dégager un résultat positif, du bénéfice...) est l'objectif n°1 qui impose des choix stratégiques assez simple : - être rentable sur le TGV (client - commercial...) - équilibrer les comptes TER et Transilien (Aux régions de payer le service qu'elles demandent...) - réduire les coûts sur le FRET pour revenir à l'équilibre des comptes dans une situation d'ouverture à la concurrence (93% de parts de marché SNCF, 7% pour les entreprises ferroviaires concurrentes ...) Pour y parvenir : le maître mot réduire les coûts sur la masse salariale donc sur le nombre de cheminots mais les réductions d'effectifs engendrent des besoins supplémentaires en technologies nouvelles donc en qualifications supplémentaires le tout dans un environnement politique, économique et social qui évolue en permanence. Le nombre de cheminots qui était de 500.000 au sortir de la 2ème guerre mondiale , était de 300.000 au début des années 70, puis 200.000 au début des années 2000 est maintenant de moins de 160.000... Inutile de dire que cela provoque des tensions sur l'activité et les résultats, mais aussi des tensions fortes puisque nous vivons en permanence des restructurations et assistons à un véritable remodelage de l'entreprise. Or si les cheminots n'ont pas peur des évolutions techniques (on est bien passé de la vapeur à l'électrique, l'informatisation est entrée à pas de géant dans toutes les sphères de l'entreprise comme dans les postes d'aiguillage ou aux guichets par exemple mais également dans les ateliers du matériel, chez les contrôleurs etc...) il n'en est pas de même sur les enjeux fondamentaux de la stratégie mise en œuvre avec l'abandon réel de la notion de service public (réponse aux besoins des populations, égalité de traitement...) avec en arrière fond le statut de l'entreprise qu'on voit éclater en morceaux et derrière le Statut des cheminots cela dans un climat malsain et tendu du en partie au management mis en œuvre depuis 2002... Aujourd'hui cette situation dégradée est renforcée par des coups de boutoir idéologiques sans précédents qui touchent toute la société française mais aussi par l'absence d'une perspective et d'une alternative crédibles d'où les réactions actuelles (colère, révolte ...) qui prennent le pas sur des engagements revendicatifs sur le long terme.
  4. 3x8 Régime C 132 repos dont 118 Repos Périodiques RP (le Repos périodique détermine le début et la fin de la Grande Période de Travail GPT : dans l'exemple ci dessous : les 4 matinées constituent la GPT) et 14 Repos supplémentaires RU (le RU est considéré comme partie intégrante d'une GPT) Dans les roulements 3x8 : tout ou partie des RU sont intégrés pour permettre des roulements de type 4x2 (voir plus bas) 28 congés (un congé remplace une journée de travail, jamais un repos) en moyenne 10 Repos Compensateurs de jours Fériés ou fêtes à récupérer par an. grosso modo une fête tombant un dimanche n'est pas récupérable sauf 1er mai et cas particulier de Noël) Roulement type 4x2 : 4 journée de travail, 2 Repos 4 soirées 2 repos 4 matinées 2 repos (avec prise de nuit sur le 2ème repos) 4 nuits (tu finis la dernière nuit vers 5h du matin) 2 repos 4 soirées etc etc...
  5. Et oui le "temps" de la financiarisation n'est pas le "temps" de l'économie réelle (production de biens et de richesses)
  6. Et toujours dans la même émission il y a eu un reportage très intéressant sur un client Fret (céréales nourriture animales) où était explicité les enjeux financiers du transport de marchandises (rail-route, logistique, gestion des stocks et flux tendu) pour cette entreprise...) ce qui me fait penser aux débats de la fin des années 80/ début 90 sur la logistique du rail et l'incapacité de la Direction SNCF a évolué sur cette question pour raccourcir les délais d'acheminement et de rotation des rames... C'était il y a 20 ans...
  7. Et dans la même émission il a été dit qu'un usagers/client voyageur ou marchandises payait 1/3 du coût total de son billet (7 milliards d'euro) 1/3 provenant des dotations et subventions de l'Etat (via les impôts et autres contributions et taxes...) (7 milliards d'euro) 1/3 des régions (7 milliards d'euro) RFF alimentant les comptes de la SNCF pour 3 milliards d'euros (travaux de maintenance) SNCF versant 3 milliards d'euros à RFF au titre des péages pour utiliser le réseau (sillons) soit 24 milliards d'euros de recettes (les chiffres restent à confirmer...) A mon avis si SUD-Rail avait été invité, un représentant serait venu idem pour les autres OS
  8. De mémoire la délégation du personnel est réunie tous les deux mois par le directeur d'Etablissement (les délégués du personnel Titulaires et suppléants sont couverts sur temps de service) les Délégués du personnel lui dépose les réclamations individuelles et collectives des cheminots de l'Etablissement (les délégués militent souvent par délégation syndicale - chaque syndicat posant ses propres questions) Le DET doit ensuite dans les 6 jours porter par écrit ses réponses sur le registre des réclamations. Un délégué du personnel titulaire doit disposé de 16 h par mois si je ne m'abuse... sachant qu'il y a une douzaine de DP titulaires par établissement pour 800 à 1.000 cheminots répartis parfois sur des centaines de Km de lignes travaillant en 3x8 et services décalés... c'est loin de faire beaucoup
  9. Amerrisage dans l'Hudson River: le pilote de l'Airbus salué en héros il y a 9 heures 24 min AFP Sebastian SMITH * Imprimer Au lendemain du "miracle" de l'Hudson River, le pilote de l'Airbus qui a amerri en catastrophe à New York était salué en héros vendredi, pour avoir réussi à poser l'avion sur l'eau glacée avant que ses 155 occupants ne soient évacués sains et saufs. "Le héros de l'Hudson", titrait le New York Daily News sur son site internet, en saluant tout comme le maire de New York Michael Bloomberg et les passagers le sang-froid du pilote, un ancien de l'US Air Force âgé de 57 ans. L'accident, survenu quelques minutes après le décollage de l'Airbus A320 de l'US Airways de l'aéroport de La Guardia, a sans doute été provoqué par une collision avec des oiseaux, selon les premières conclusions de l'Aviation civile américaine (FAA). L'avion venait de décoller à destination de Charlotte (Caroline du nord), lorsque les deux réacteurs se sont arrêtés, l'un d'eux apparemment en feu. Le pilote a alors ordonné aux passagers de se cramponner avant l'impact. "Le silence s'est fait à bord. Les gens se sont mis à prier", a témoigné Fred Baretta, un rescapé interrogé par la chaîne de télévision CNN. "Tout d'un coup, le commandant a pris la parole et nous a dit de nous préparer, et de nous préparer sans doute à quelque chose de violent", a raconté un autre passager, Jeff Kolodjay. Le pilote, Chesley Sullenberger, a alors réussi à maîtriser l'avion en détresse et à se frayer un chemin dans le ciel de New York, pour descendre jusqu'au fleuve et éviter une catastrophe en pleine ville. Très vite, alors que l'avion commençait à s'enfoncer dans l'eau, l'équipage a pu évacuer les 150 passagers, aussitôt recueillis par des bateaux naviguant sur l'Hudson, venus à leur secours. Images spectaculaires de ce sauvetage, certains des passagers attendaient sur une des ailes de l'avion, au ras de l'eau, d'embarquer sur les bateaux. Jeudi, la température de l'air à New York était de -7 degrés et celle de l'eau, de seulement 6 degrés. Le pilote a quitté l'avion en dernier. "On dirait que le pilote a effectué un coup de maître en posant l'avion sur le fleuve, et en s'assurant ensuite que tout le monde était sorti", a affirmé le maire de New York. "J'ai parlé longuement avec le pilote. Il a parcouru l'avion à deux reprises après que tout le monde était sorti. Il a vérifié que personne ne restait à bord", a ajouté M. Bloomberg. "Un miracle s'est produit sur l'Hudson", a affirmé le gouverneur de l'Etat de New York, David Paterson, tandis que le président George W. Bush saluait "l'adresse et l'héroïsme de l'équipage". A la tombée de la nuit, l'avion avait été remorqué jusqu'à un quai de l'Hudson et arrimé par des câbles. L'image de l'Airbus dans le fleuve, au pied des gratte-ciel illuminés de l'ouest de Manhattan, offrait une vision saisissante. La photo du pilote était elle diffusée en boucle sur les chaînes de télévision américaines. Revenant sur le récit de l'accident, l'un des passagers, Alberto Panero, a déclaré sur CNN avoir entendu un "bang" juste après le décollage. "Soudain, le pilote a dit +préparez-vous au choc+ et c'est là que nous avons compris qu'on allait toucher l'eau", a-t-il dit. Quelques instants plus tard, Troy Keitt, un technicien de 46 ans interrogé par l'AFP, constatait depuis les quais de New York: "J'étais sur l'embarcadère 84 en train de ramasser des ordures quand j'ai regardé l'eau et que j'ai vu l'avion flotter. Je me suis cru dans un film". Vendredi, le consortium européen Airbus se refusait à tout commentaire sur les causes de l'accident. Airbus a annoncé qu'une équipe de techniciens ainsi que des membres du Bureau d'Enquête et Analyses allaient être envoyés à New York pour aider à l'enquête. Un Airbus A320 de la compagnie aérienne américaine US Airways s'est abîmé jeudi dans les eaux glacées de l'Hudson à New York, et les 155 occupants ont pu être évacués. Récit d'un témoin. Durée: 46s.
  10. A priori il y a une erreur dans la dépêche : il aurait 57 ans selon d'autres dépêches de presse voir plus haut... Faut pas s'affoler faut toujours attendre le rectif... C'est comme à la SNCF Faire et défaire, c'est du chemin de fer...
  11. Juste un point sur la quaestion de la statistique des trains supprimés : en Ile de France un train est considéré à l'heure si il arrive à son terminus à l'heure ou avec moins de trois minutes de retard un train est considéré en retard si il a plus de 5 minutes de retard à son terminus de trois à 5 minutes un train n'est ni à l'heure ni en retard...! Un train supprimé sur tout ou partie de son parcours est considéré comme en retard de plus de 5 minutes il entre donc dans les statistiques il est de plus tenu une sta particulière sur les trains supprimés Ces sta sont calculées pour les heures de pointe pour les jours de semaine et sur l'ensemble deu trafic heures de pointes et heures creuses, jours de semaine, samedis et dimanches, jours de fêtes. L'ensemble de la sta porte sur les trains devant circuler théoriquement... après il y a d'autres critères de référence pour les TGV, les Grandes Lignes, les TER, et même le FRET
  12. Ah tu as regarder C'dans l'air sur France5 Moi aussi et le moins que je puisse dire c'est que c'était assez caricatural en particulier de la part du soi disant économiste et du journaliste du Figaro Les 4 invités de l'émission étaient très approximatif y compris le dit spécialiste du droit du travail qui n'avait manifestement rien compris ni à la loi sur le droit de grève (l'arrêt de travail de 59 minutes a toujours existé...) ni sur la question de la représentativité... Je constate également que tu t'assoies sur nos réponses et que tu n'es pas là pour débattre vraiment...
  13. Vous avez le droit de le penser et personnellement je compatis pour votre épouse et vous même car une agression c'est difficile à vivre non seulement physiquement sur le moment mais surtout phychologiquement ensuite et souvent pendant longtemps. ceci dit il faudra bien aller au fond des choses. Au début des années 70 (puisque vous parlez de 35 ans de transport...) il y avait 300.000 cheminots. Les usagers en voyaient partout, dans les garndes gares comme les petites, dans les trains le long des voies, dans les postes d'aiguillages... sans parler ce ceux qu'ils ne voyaient pas parcequ'ils allaient et venaient dans la gare pour diverses raisons et motifs) en civil... Aujourd'hui il n'y a plus que 160.000 cheminots et même dans une grande gare comme St lazare on a plus l'impression d'un désert qu'autre chose côté effectifs... Oh bien sûr il y a des caméras, des vidéos-surveillances etc... mais pas grand monde derrière et ça enregistre quand ça marche. Et pourtant dans la même durée on peut penser que le trafic banlieue a doublé, triplé, quadruplé en ce moment +5% par an... Les grèves représentent 3% des perturbations à la SNCF sont imputables aux mouvements sociaux... 35% ayant des causes techniques internes sncf (trains en panne, aiguillages défaillants, caténaires) ou externes 62% (signaux d'alarmes, suicides, accidents de personnes, personnes malades, accidents de passages à niveau, présence d'invidus dans les voies ou aux abords...) En 2007 : 1,52% des trains devant circuler ont été annulés La régularité des trains est descendue de 88% en 2007 à 86% en 2008 chiffre officiel sncf (surement 50 à 60% dans la réalité vécue aux quotidiens) Le nombre de jours de grève était au 30 septembre 2008 de 0,51 par agent contre 2,24 en 2003... Pour autant je comprends que le conflit de St Lazare et son utilisation médiatico-politicienne marque les esprits. Mais j'espère que vous avez pris le temps de lire les messages de ce fil de discussion et les articles de presse souvent intéressants. La situation à la SNCf et les usagers le savent bien qui prennent le train tous les jours est catastrophique. Le trafic est trop dense, manque d'infrastructures voies, matériel ancien et insuffisant. Les cheminots dénoncent cette situation. Et depuis le 14 décembre 2008, la direction tire encore plus sur la corde en augmentant la productivité non seulement des hommes mais aussi celle des matériels et ça pète de partout... Alors le climat social est malheureusement très lourd et devient insupportable d'autant plus qu'une pression incroyable est mis sur les cheminots par l'encadrement managérial à force que cela en devient usant pour tout le monde. Alors il ne faut pas s'étonner qu'un évènement comme l'agression de notre collègue soit l'étincelle qui déclenche uyn véritable incendie sur lequel tout le monde jette de l'huile sur le feu... Il y a certes des arrières pensées à commencer par celles de la direction SNCF mais aussi le gouvernement, la région, certes également les syndicats avec le rôle de sud suffisamment analysé dans les posts précédents et aussi les usagers qui souffrent depuis des années et pas seulement depuis le 14 décembre dernier... L a SNCF a une spécificité : elle produit du transport en temps réel, 24h sur 24, 365 jours par an... et pour produire du transport avec deux impératif : faire l'heure et transporter en toute sécurité il faut des hommes et à force de taper sur les hommes ça finit par péter de partout... Et si il n'y avait qu'à la SNCF mais ça pète de partout dans tous les secteurs de la production économique de la France... suffit d'ouvrir les yeux...
  14. 477.000 occurrences... et t'es en 3ème position... Impressionnant http://www.google.fr/search?q=rail+cass%C3...lient=firefox-a
  15. http://www.google.fr/search?q=dom-trappeur...lient=firefox-a C'est de bonne guerre...
  16. http://www.google.fr/search?q=nipou&ie...lient=firefox-a HiHiHi
  17. Sabotages à la SNCF: Yldune Lévy libérée AP Un magistrat de la cour d'appel de Paris a ordonné vendredi la remise en liberté d'Yldune Lévy, la compagne de Julien Coupat présenté comme le chef de la cellule soupçonnée d'actes de malveillance contre des lignes TGV de la SNCF, a-t-on appris de source judiciaire. Le fond du dossier sera examiné vendredi prochain par la chambre de l'instruction. Le juge d'instruction antiterroriste en charge de ce dossier avait ordonné mercredi la remise en liberté de la jeune femme, détenue depuis le 15 novembre à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Le parquet avait interjeté un appel sous forme d'un référé-détention. Dans cette procédure, il y a d'abord un magistrat de la cour d'appel qui examine s'il y a lieu à "référé", c'est-à-dire si l'urgence est justifiée. Si oui, la personne reste en détention, si non, elle est libérée. Dans un deuxième temps, l'affaire est examinée sur le fond quelques jours plus tard par la chambre de l'instruction autrement composée. En l'occurence, l'audience a été fixée au vendredi 23 janvier à 14h. La compagne de Julien Coupat est mise en examen pour "destruction en réunion en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Elle a été entendue le 8 janvier pour la première fois sur le fond du dossier. Le parquet de Paris a justifié sa décision de référé-détention -une procédure d'urgence- en raison notamment de "risque de concertation frauduleuse" entre la jeune femme et les sept autres mis en examen qui sont en liberté. Au total, neuf personnes ont été mises en examen le 15 novembre dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat. Cinq ont été incarcérées car elles sont soupçonnées d'avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Trois ont été remises en liberté le 2 décembre. Toutes sont considérées par la justice comme proches de la mouvance anarcho-autonome. Seul Julien Coupat demeure incarcéré dans le dossier. Des actes de malveillance ont été commis entre le 26 octobre et le 8 novembre contre des lignes TGV. Des fers à béton en forme de crochets ont été posés sur des caténaires en Moselle, dans l'Oise, l'Yonne, la Seine-et-Marne, entraînant des retards dans la circulation de plusieurs dizaines de trains. AP
  18. Le pilote serait âgé de 57 (cinquante sept ans ) et non 67 (soixante sept) selon d'autres dépêches...
  19. Un Airbus s'abîme dans l'eau près de Manhattan, les passagers sauvés LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 16.01.09 | Un Airbus A320 de la compagnie aérienne américaine US Airways s'est abîmé, jeudi 15 janvier, dans l'eau glacée de l'Hudson à New York. Les 155 occupants ont pu être évacués alors que l'appareil s'enfonçait peu à peu dans le fleuve. L'accident s'est produit à 15 h 03 locales (21 h 03, heure de Paris), peu après le décollage de l'avion de l'aéroport new-yorkais de La Guardia. Selon l'Administration de l'avion civile américaine (FAA), l'accident a sans doute été provoqué par une collision avec des oiseaux. La FAA a indiqué que des enquêteurs allaient se rendre sur place pour tenter de comprendre le déroulement des faits. Et d'expliquer comment le pilote avait réussi à maîtriser l'avion en détresse, parvenant à se frayer un chemin dans le ciel de New York, pour descendre jusqu'au fleuve et éviter une catastrophe en pleine ville. Les 150 passagers et 5 membres d'équipage qui se trouvaient à bord du vol 1549 ont tous survécu, a assuré Doug Parker, le patron d'US Airways. "Aujourd'hui, il se passe un miracle à New York", a commenté un secouriste de New York. "Nous ne pensons pas qu'il y ait aucun blessé grave. Quelques personnes ont été emmenées à l'hôpital. Ils sont dans un état stable", a indiqué le maire de New York Michael Bloomberg lors d'une conférence de presse. Les passagers ont été transportés par bateaux sur les quais de New York, où fourmillaient pompiers, policiers et journalistes. Les télévisions américaines ont diffusé des images spectaculaires des passagers attendant sur l'aile de l'appareil d'embarquer à bord de bateaux venus à leur secours. A la tombée de la nuit, l'avion avait été remorqué jusqu'à un quai de l'Hudson et arrimé par des câbles. L'image de l'Airbus dans le fleuve, au pied des gratte-ciels illuminés de l'ouest de Manhattan, offrait une vision saisissante. La photo du pilote, Chesley Sullenberger, âgé de 67 ans, était diffusée en boucle sur les chaînes de télévision américaines, et le maire de New York a salué son héroïsme et son professionnalisme. "On dirait que le pilote a effectué un coup de maître en posant l'avion sur le fleuve, et en s'assurant ensuite que tout le monde était sorti", a-t-il affirmé. "J'ai parlé longuement avec le pilote. Il a parcouru l'avion à deux reprises après que tout le monde était sorti. Il a vérifié que personne ne restait à bord", a ajouté M. Bloomberg. Le président américain George W. Bush a pour sa part salué "l'adresse et l'héroïsme de l'équipage". Selon le New York Daily News, qui titrait "Le héros de l'Hudson" sur son site internet, l'homme est un vétéran de l'US Air Force. Un témoin de l'accident a raconté sur CNN que l'avion avait effectué une descente très progressive avant de toucher le fleuve, laissant penser que le pilote était effectivement parvenu à maîtriser l'appareil jusqu'au bout. Revenant sur le récit de l'accident, l'un des passagers, Alberto Panero, a déclaré sur CNN avoir entendu un "bang" juste après le décollage de l'appareil. "Soudain, le pilote a dit 'préparez-vous au choc' et c'est là que nous avons compris qu'on allait toucher l'eau". avec une vidéo http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20...#ens_id=1142637
  20. Sabotage à la SNCF : Yldune Lévy remise en liberté par la cour d'appel de Paris La cour d'appel de Paris a ordonné, vendredi 16 janvier, la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'Yldune Lévy, la compagne de Julien Coupat, mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les dégradations contre des lignes ferroviaires à grande vitesse, a-t-on appris de source judiciaire. (AFP)
  21. Nicolas Sarkozy repart à l'offensive sur le service minimum LE MONDE | 16.01.09 | Exaspéré par le mardi noir à Saint-Lazare, la gare parisienne fermée toute la journée du 13 janvier pour cause de grève, Nicolas Sarkozy a publiquement et fermement pris à partie le syndicat SUD, lors de son déplacement à Vesoul, jeudi 15 janvier. Avec un objectif minimum précis : en finir avec la possibilité de faire grève moins d'une heure sans préavis. SUD-Rail. Au dernier scrutin professionnel à la SNCF (2006) - le prochain aura lieu en mars -, SUD-Rail est arrivé en deuxième ou troisième position. Aux élections des comités d'établissement (CE), l'organisation a obtenu 14,97 % des voix, derrière la CGT (40,14 %) et devant l'UNSA (14,48 %). Aux élections de délégués du personnel (DP), SUD-Rail a obtenu 14,51 %, derrière la CGT (43,24 %) et l'UNSA (14,64 %). Ses implantations les plus fortes sont à Paris (Gares de Lyon et Saint-Lazare), à Lille, Metz, Clermont-Ferrand et Lyon. Solidaires. SUD-Rail fait partie de Solidaires, une union syndicale qui a pris ce nom en 1998 et est issue du G-10 un regroupement syndical créé, lui, en 1981. Solidaires revendique 90 000 adhérents, dont les plus gros bataillons sont au Syndicat national unifié des impôts (19 000 adhérents), à SUD-PTT (16 000), SUD-Santé (10 000) et SUD-Rail (9 000). Aux prud'homales de 2008, Solidaires a obtenu 3,82 % des voix (contre 2,3 % en 2002). Alors qu'il prononçait ses voeux aux "forces économiques", dans la salle Parisot de la préfecture de Haute-Saône, le chef de l'Etat a improvisé une longue tirade contre "une organisation syndicale qui casse le service public, en fermant la deuxième gare de France sans prévenir personne et en se moquant des usagers qui se sont trouvés devant des grilles fermées". Ulcéré que le deuxième syndicat de cheminots contourne la loi sur le service minimum dont il a été l'artisan, M. Sarkozy a durci le ton : "s'il y a des faiblesses dans la loi, nous la changerons", a-t-il déclaré, ajoutant "et la loi sera respectée y compris par ceux-là". Déjà, en fin de matinée dans les couloirs de l'usine PSA, interrogé par les élus du comité d'entreprise sur la réforme de la représentativité syndicale, le chef de l'Etat avait fait le tri, cherchant à affaiblir le front syndical à quelques jours du rendez-vous du 29 janvier, journée de grèves et de manifestations à laquelle appellent tous les syndicats de la CFDT à Solidaires. "Regardez ce qu'a fait SUD à Saint-Lazare, ils sont irresponsables, cela n'a rien à voir avec vous, ils créent une fracture entre les usagers et les salariés du service public, je ne laisserai pas faire", avait-il confié aux élus CFTC, FO, CGT, CFDT et CFE-CGC. La réaction d'Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, l'union qui fédère notamment les syndicats SUD, ne s'est pas fait attendre : "cette attaque est irresponsable, face aux problèmes posés, la seule chose que trouve à faire le président de la République est de stigmatiser une organisation syndicale et de restreindre encore le droit de grève". A l'unisson, le responsable de SUD-Rail Christian Mahieux ajoute : "Si M. Sarkozy a un problème à régler avec SUD-Rail, qu'il nous propose une rencontre". La tentative du chef de l'Etat d'isoler SUD en prenant appui sur l'exaspération des usagers ne semble guère recevoir d'écho auprès des autres syndicats. Peu encline à la stigmatisation d'une organisation "représentative et légitime dans certaines entreprises publiques comme la SNCF", Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, fait valoir que "même pour 59 minutes, les gens ne font pas grève pour le plaisir : il faut régler les problèmes réels." Et comme Mme Coupé elle met la colère du chef de l'Etat sur le compte de "l'humiliation". "Il voulait montrer qu'il était le grand vainqueur avec sa loi sur le service minimum et on voit aujourd'hui que c'était du vent", explique Mme Dumas. A quelques jours des manifestations du 29 janvier, qui réuniront dans les rues tous les syndicats, l'heure n'est pas à l'hallali contre SUD. Marcel Grignard (CFDT), qui a négocié avec ses homologues le texte d'appel au 29, est prudent. "Notre déclaration intersyndicale a pour objectif de répondre aux attentes des salariés, a-t-il expliqué, c'est autre chose que le jugement du chef de l'Etat sur le syndicalisme qui se fait en fonction d'une actualité précise." Sur le terrain, à la SNCF, les réactions sont plus contrastées. Les autres syndicats ne volent pas au secours de SUD. Certains, comme la CGT, ne souhaitent pas faire de commentaire. Mais la plupart critiquent M. Sarkozy qui, en mettant à l'index une organisation, cherche des "boucs émissaires". Cette stratégie évite d'aborder "les vrais sujets", considère Gérard Le Mauff, de FO-Cheminots. "Ce n'est pas digne d'un président de la République", renchérit Arnaud Morvan de la CFDT-Cheminots. Derrière l'offensive du chef de l'Etat, il n'y a a pas seulement la volonté d'isoler SUD. Il y a aussi et surtout l'idée de corriger les "faiblesses" de la loi sur le service minimum. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy en a exprimé le souhait après le conflit sur Paris-Saint-Lazare. Depuis l'entrée en vigueur de la loi, les salariés des entreprises concernées peuvent, à certaines conditions, se mettre en grève le lundi, reprendre leur poste le mardi, débrayer à nouveau le jeudi, etc. Utilisé par les personnels de la gare Saint-Lazare pour cesser le travail après l'agression d'un collègue, le "droit de retrait" qui permet d'arrêter le travail instantanément en cas de problème grave est également en question. Pour les syndicats, il n'est pas question de revenir sur le droit de grève. Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, fustige "un management qui se radicalise, un dialogue social et une qualité du service qui se dégradent". La Fédération générale autonome des agents de conduite estime que le droit de retrait est un "droit individuel" que les cheminots doivent pouvoir exercer. A l'ombre des élections professionnelles de mars, Les discussions à la SNCF s'annoncent tendues. Rémi Barroux (à Vesoul)
  22. Et avec un peu de recul et de fond... Un réseau de transport saturé, victime d'une gouvernance chaotique LE MONDE | 16.01.09 La fermeture de la gare Saint-Lazare, mardi 13 janvier, à l'origine d'une pagaille monstre pour 450 000 personnes, a été causée par une grève. Mais les embarras quotidiens des Franciliens dans les transports en commun résultent d'abord de la saturation du réseau, principale cause de retards, de pannes et d'incidents. Les coups de poing sur la table de Nicolas Sarkozy - le dernier en mai 2008 à propos du RER A - pourraient laisser penser que le gouvernement est étranger à la situation. Or, si l'amélioration du trafic relève des élus et au premier chef du président (PS) de la région Jean-Paul Huchon, l'Etat a aussi sa part de responsabilité en tant qu'actionnaire unique de la SNCF et de la RATP. Avec 5 % d'augmentation de la fréquentation chaque année, le nombre d'usagers n'a jamais crû aussi vite dans les métros, RER et trains de l'Ile-de-France. Et le système n'a jamais eu autant besoin d'être rénové et développé. Le matériel a vieilli, faute, pendant longtemps, de crédits suffisants de l'Etat. Malgré un rattrapage financier de la part des élus, la rivalité entre le gouvernement de droite et la majorité de gauche à la Région paralyse plus qu'elle ne favorise la recherche de solutions. LE STIF PILOTÉ PAR LES ÉLUS Jadis, le prix du ticket de métro était fixé en réunion interministérielle à Matignon. L'Etat était le seul patron, et donnait des directives à la RATP et à la SNCF, qui lui soumettaient la facture des commandes honorées. Depuis la loi d'août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, votée sous le gouvernement Raffarin, le système de gouvernance a changé. Le Syndicats des transports en Ile-de-France, (STIF) est piloté non plus par l'Etat mais par les élus. Ceux-ci ont augmenté les crédits nécessaires au fonctionnement des réseaux, versés à la RATP, à la SNCF et à Optile. Le STIF contractualise avec les opérateurs des objectifs de régularité, de fréquence, voire de sécurité. Mais la SNCF et la RATP sont sous la tutelle de l'Etat, qui nomme leur patron et veille surtout à ce qu'elles ne creusent pas leur endettement. C'est aussi en tenant compte de ces contraintes que les entreprises publiques définissent les moyens en personnels, en nombre de rames nécessaires aux engagements pris auprès du STIF. Un travail d'équilibre qui peut donner lieu à des tours de passe-passe. "Quand le STIF a demandé une ligne directe Paris-Ermont, raconte Willy Wesnoker, représentant de Sud-Rail pour la gare Saint-Lazare, la SNCF a retiré une voiture sur chaque rame pour créer de nouveaux trains. D'où des trains à six voitures au lieu de sept, fait valoir ce syndicaliste. Il faut que le conseil régional exerce une plus grande surveillance sur l'utilisation des fonds publics par les entreprises." Le STIF et la Région ont aussi la maîtrise d'ouvrage sur les nouvelles lignes ou les commandes de matériels roulants. Mais l'Etat cofinance, dans le cadre du contrat de projets (2007-2013) signé avec les élus. Or, l'engagement des crédits promis par ce dernier a pris du retard. Du coup, les chantiers traînent. A contrario, la Région a tendance à charger son carnet de commandes. La surenchère de promesses entraîne une dispersion des crédits. La ligne 13, la plus saturée du métro parisien nécessitera sans doute, pour être dédoublée, de renoncer à d'autres projets. A l'approche des prochaines élections régionales, l'Etat et la Région n'en rivalisent pas moins d'annonces. M. Huchon propose un plan de 18 milliards d'euros. Secrétaire d'Etat à la région-capitale, Christian Blanc propose que l'Etat reprenne aux élus la maîtrise d'ouvrage sur certains territoires comme le plateau de Saclay (Yvelines-Essonne) pour y concentrer ses crédits. M. Huchon menace, dans ce cas-là, de ne pas participer au tour de table. Béatrice Jérôme avec Elsa Marnette
  23. Salut! Bonne journée!

  24. Bon anniversaire à tous ceux du jour et à ceux que nous avons oublié ces jours derniers... Bon un an de plus pour chacun...
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