Arnaud68800

Oui mais il fait partie de la famille Coradia Duplex, qui est bien une plate-forme d'Alstom. Peut-être plutôt qu'Alstom a sous-traité à Bombardier la fabrication de certaines caisses ?

Pour être un peu tatillon : Dacia, c'est effectivement pas assemblé en France, mais ça appartient à un groupe français, c'est en partie conçu en France et ça utilise beaucoup d'éléments "français". Bref, arrêtons là le débat "made in France"...

HS : Il reste Heuliez Bus, non ? D'accord pour la différence de qualité entre Iveco/Irisbus et Evobus - quand on voit des Citélis récents avec des garnitures brinquelant comme dans des vieux Agoras de presque 20 ans...

Le problème, c'est qu'Eurostar (tout comme Thalys, Lyria, TGV membre de l'alliance Railteam...) n'est PAS un service public

Enfin de ce point de vue là, l'Avanto n'avait pas fait mieux en son temps, du moins à Mulhouse. Ce fut très long et laborieux de le fiabiliser... Je ne parle pas des ICE 3 MF et des Velaro D de la DB qui accumulent les déboires pendant que le lancement de l'AGV de NTV s'est fait sans soucis et que les POS et 2N2 envahissent l'Europe...

En effet, ça doit probablement être elle après qu'on lui ait ôté son dernier pelliculage évènementiel (train du chocolat ?)

J'aime bien faire l'anti rabat-joie : en quoi ces sièges marquent-ils plus les esprits que ceux de Lacroix ? Ces derniers ont aussi un design travaillé et M. Lacroix est aussi un designer, au même titre que M. Tallon (certes plus spécialisé dans la mode). Justement, au vu des couleurs choisies et des formes tarabiscotées retenues, l'intérieur Lacroix a été conçu pour marquer les esprits après des décennies de grisaille et de clacissisme. Ce qui a miné sa réputation, ce n'est pas le design (les goûts et les couleurs de chacun ne se discutent pas ; certains adorent, d'autres détestent), mais le choix des matériaux qui a été fait. Les économies de bout de chandelle voulues à l'époque n'ont rien apporté puisque aujourd'hui, un retrofit doit être opéré dans les rames Réseau et POS ainsi que dans les Atlantique (chez PSA Rennes pour ces derniers). Quant aux sièges des Dasye et 2N2, je ne sais pas ce qu'ils t'ont fait car ils sont hyper confortables dans les deux classes (d'ailleurs, ce sont les mêmes que ceux des Duplex 200 et des PSE, aux couleurs près...)

De nos jours, il y a désormais d'autres priorités. La seule chose qui importe le voyageur "lambda", c'est de voir un intérieur relativement récent et en bon état ; le design étant secondaire... Et puis il faut avouer que les nouveaux intérieurs des PSE rénovées (ainsi que des Teoz rénovées car ce sont les mêmes bases) sont très réussis : sobres mais agréables visuellement et clairs.

Surtout qu'il a fallu trouver un sillon en pleine heure de pointe sur la ligne de la Plaine d'Alsace... En l'occurrence, la 4711 a dû partir juste derrière le TER200 Strasbourg 17h51 - Mulhouse 18h44 - Bâle. Dans l'ensemble, les passagers du 6708 ont été compréhensifs et n'ont pas trop râlé contre la SNCF. Il faut dire que, je le répète, la situation a été plutôt bien gérée puisque l'ASCT nous a régulièrement tenu au courant de l'évolution de la situation et des plateaux repas ont été fournis en nombre suffisant (ce qui m'a étonné pour un si petit retard, mais il faut dire que leur DLUO était très proche...) Sans parler de la promesse de distribution d'enveloppes à Besançon, Dijon et Paris, qui a été tenue (au moins à Paris).

D'après ce que j'ai compris, la rame devait quand même repartir : le retard affiché sur les écrans Infogare est passé d'1h15 à "à l'heure", la voie a été affichée, on a pu monter à bord et l'ASCT a annoncé que, contrairement à ce qui a été affiché, le train partira "dans quelques minutes" (message également diffusé en boucle et de vive voix (sans Simone) par la sono de la gare). De ce que j'ai entendu par la suite dans une discussion entre le conducteur et le chef d'escale, la rame était finalement trop endommagée pour repartir. Heureusement qu'une rame Duplex était disponible à Strasbourg sinon le retard aurait pu être bien plus important. Le train suivant pour Paris, qui est également le dernier de la journée, est assurée par une seule rame POS, évidemment complète un dimanche soir et ne pouvant donc pas prendre en charge les passagers de Mulhouse et de Belfort-Montbéliard TGV du 6708. Une partie des passagers bisontins et dijonnais a certainement pu monter à bord de l'UM de TGV origine Besançon Viotte et Chalon-sur-Saône, arrivant à Paris à 21h07, 30 min après le 6708.

En même temps, si des correspondances TER-TGV quai à quai et en 10 minutes maximum sont organisées à Angoulême, le voyageur "lambda" préférera prendre le TGV car entre l'emprunt de la LGV, la correspondance moins chronophage qu'un relais traction et les performances meilleures des automoteurs TER face aux BB67400 avec un certain nombre de Corails derrière, le gain de temps doit être important par rapport au Corail et seuls les captifs allergiques aux correspondances ou les frustrés du Yield Management peuvent éventuellement s'y intéresser...

Le train en question était le 6703 Paris gare de Lyon 11h23 - Mulhouse 14h19. J'ai pris le 6708 (Mulhouse 17h40 - Paris gare de Lyon 20h37) dimanche justement, et ce train devait réutiliser la rame 803. Initialement indiqué avec 1h15 de retard sur les écrans Infogare, la voie a malgré tout été affichée et le train a été notifié comme partant à l'heure. Nous avions alors pu prendre place à bord de la 803, qui était restée à quai. Finalement, l'ASCT nous a annoncé que le train ne partira pour le motif que l'on sait bien et qu'une rame de secours va être acheminée le plus rapidement possible. Nous avions pu rester à bord jusqu'à l'arrivée de la nouvelle rame. A 18h50, c'est la rame 4711 qui est arrivée de Strasbourg pour nous "secourir" et le transbordement (si l'on peut appeler ça comme ça vu que la 4711 est arrivée sur le même quai, voie en face, mais c'était le terme utilisé par les agents SNCF) s'est effectué sans encombres. Le train est parti avec 1h20 de retard seulement, au block du 9230 (Zurich - Mulhouse 18h59 - Paris gare de Lyon 21h37). Des coffrets-repas ont été chargés dans le train à Mulhouse et distribués en nombre suffisant. Bref, contrairement à ce qu'on peut souvent lire dans la PQR ou la presse nationale et dans les commentaires qui vont avec, la situation a été extrêmement bien gérée...

Et si le "plus assez de Corails" en état de service était plausible ? En effet, les (Nantes) - Tours - Lyon n'utilisent-ils pas les voitures des Paris - Orléans - Tours / Bourges / Montluçon, comme le (feu ?) Paris - Royan ?

Paris - Angoulême en TGV plutôt.

Tiens, les X73500 NPDC qui assuraient l'Aubrac au dernier service se trouvent toujours dans le Massif Central ? Comment cela se fait-il alors qu'ils ne font plus l'Aubrac en entier ? Sinon, je vois que cela n'avait pas été dit ici : la Région Alsace a encore vendu 3 X73500 l'an dernier, à la Région Haute-Normandie qui souhaitait augmenter son parc pour la réouverture de Gisors - Serqueux.

Ajoutons à cette liste de nombreux TER de l'étoile de Strasbourg (cependant, les roulements sont partagés avec les AGC ; les 67400 n'y ont donc pas l'exclusivité) : - ligne de la Bruche vers Molsheim et Saint-Dié, avec RRR - ligne du Piémont des Vosges vers Obernai et Sélestat via Obernai, avec RRR - lignes du Nord (vers Haguenau - Niederbronn / Wissembourg et vers Lauterbourg), avec RRR - vers Sarreguemines, avec Corails rénovées TER Alsace (2 AR par jour en pointes vers Strasbourg le matin et vers Sarreguemines le soir) Attention toutefois : les Regiolis arrivent à partir du 22 d'avril pour la première rame et sont destinés à remplacer les BB67400. Les Corails disparaîtront normalement au SA2015 (les voitures rénovées remplaceront sûrement les quelques voitures Corail+ subsistant dans les compos réversibles tirées par les BB26000).

Non, ce n'est pas tout à fait ça : en fait, j'ai remarqué que, dans les Duplex, le logiciel de réservation se garde de vendre un certain nombre de places duo, qui redeviennent disponibles peu avant le jour du départ. Il s'agit toujours des mêmes places, situées en salle haute : les deux duos ayant la petite fenêtre à l'extrémité des R5, R6 et R7 ainsi que les 4 duos du fond de la R8 (places 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117 et 118). Je suppose que ces places sont réservées à la clientèle "affaire" à forte contribution (abonnements Forfait) achetant ses réservations au dernier moment... Du coup, pour être sûr d'obtenir un duo, j'achète systématiquement mon billet au guichet en demandant une "place désignée" et je donne le numéro d'une de ces places. ça marche à tous les coups, même une semaine avant le départ. Par contre, je ne crois pas que ce principe de vente soit repris dans les TGV à un niveau (Lacroix et PSE), où je n'ai jamais réussi à avoir de duo au dernier moment.

Les afficheurs déroulants des X73500 indiquent "Cernay (Haut-Rhin)" d'ailleurs, et peut-être même les écrans Infogare à Mulhouse, mais il faudrait que je vérifie à l'occasion.

Le problème, c'est que le logiciel de réservation attribue souvent une place carré à une personne seule désirant un duo alors que des duos sont encore disponibles (et c'est un agent commercial qui me l'a dit récemment lors d'un achat de billets au guichet). Les carrés sont donc remplis par des voyageurs demandant des duos et ceux qui veulent des carrés (familles, groupes...) se retrouvent dans des duos... A titre d'exemple, il m'est déjà arrivé de voyager en groupe avec 4 billets Prems (donc achetés à l'ouverture des réservations) en ayant été placés dans deux duos par le logiciel alors que j'avais demandé un carré... Quelle ne fut pas la surprise le jour J de constater que la moitié des carrés de la voiture étaient vides (c'était en période creuse)...

Il aurait été bien de créer un nouveau diagramme pour les 2N2 (celui retenu étant le même que celui du premier Duplex de 1996...) afin de proposer moins de carrés et le sens de la marche. Ça aurait certes fait un parc à part, ne pouvant pas être banalisé avec les Duplex 200, 600 et 700, mais le plus aurait été indéniable sur des rames captant la clientèle internationale sur de très longs parcours (Suisse, Allemagne, Espagne).

Petit correctif : les logos SNCF et CFF sont bien présents sur toutes les rames Lyria, cependant pas à l'emplacement traditionnel sur le nez des motrice, où se situe effectivement le logo "TGV Lyria". On les retrouve en bas à l'arrière des motrices et aux extrémités côtés motrices des remorques R1 et R8, à côté du cartouche de classe. Voici une photo : '>

Et puis côté façade, elle est plutôt bien si on excepte les aménagements urbains attenants à bout de souffle... Il serait opportun que la ville de Versailles réaménage la place et réorganise les emplacements des arrêts de bus, disséminés un peu partout (c'est pas évident de trouver le bon arrêt la première fois qu'on arrive là bas, vu la multitude de ligne qui y passent...)

A noter que la Franche-Comté est une des rares régions à avoir commandé des Regiolis purement électriques (la plupart des commandes portant sur des bimodes-bicourant). Concernant les RCR bourguignonnes, peut-être que l'on peut espérer que les B5 seront récupérées par d'autres régions. Quoique, je ne sais pas si ça vaudra le coup de transformer des locomotives pour la réversibilité, sachant qu'à cette échéance, la durée de vie résiduelle des Corails sera faible (à moins de réutiliser aussi les 7200R bourguignonnes pour des lignes électrifiées en 1500 V DC, type Paris - Orléans semi-direct TER).

Pour l'instant, ce n'est pas intéressant, mais avec les progrès à venir concernant les supercondensateurs, les batteries ou les piles à combustible, il y aura de quoi faire. Je peux te dire que ça bosse fort sur ces technologies, notamment pour l'automobile. Des applications au ferroviaire pourront tout à fait être possibles lorsque le rapport puissance / énergie stockée deviendra adapté à ce mode de transport. Ce n'est peut-être donc pas pour "demain", mais pour "après-demain".

L'hybridation représente l'avenir du chemin de fer thermique, donc en tant que premier prototype allant dans ce sens, Plathée a toute sa place à la Cité du Train. Et le visiteur lambda en a rien à f**tre qu'il s'agisse d'une coquille vide, d'ailleurs il ne le sait pas et on ne le lui dira pas.