Inharime

Quand on met 5 trains par 1/4 d'heure sur la même voie on ne peut que faire du tout omnibus ou du tout direct...les directs ne pouvant pas aller plus vite que les omnibus (pas de possibilité de dépassement), autant les faire arrêter partout...

Non, mais l'article dit qu'elle a dérapé dans le virage précédent le PN...

L'important est moins une spécialisation des voies au nord de Paris qu'un suivi et une gestion, en cas de perturbation, d'une circulation - matériel et personnel - sur l'ensemble de son parcours. En effet, lorsque l'on sait que les cycles de desserte sont différents au nord et au sud (en heure de pointe, cycle de 5 trains au 1/4 d'heure au nord, marié à un cycle de 4 trains aux 12 minutes au sud), on a vite fait de perdre ses petits et de ne plus savoir qui fait quoi et à partir d'où. Si la supervision est vraiment intégrée, une circulation sera gérée sur l'ensemble de son parcours et cela devrait permettre une meilleure gestion des situations perturbées par la connaissance de ce qui se passe sur l'ensemble de la ligne avec, éventuellement, une plus grande réactivité en supprimant les échanges d'information nord - sud et vice versa et donc un gain de temps dans la transmission des ordres, contre-ordres et contrairements...

A la limite, la vraie motivation est secondaire... Seul le résultat comptera. Si les OS obtiennent un alignement par le haut, il n'y aura pas de perdant. En cas contraire ceux "du bas" ne gagneront rien et ceux "du haut" perdront. Le monde du travail faisant partie d'un tout, en cas d'alignement par le bas, celles et ceux qui nous gouvernent ne manqueront pas de vouloir étendre cette pratique à d'autres domaines (ce qui se fait dèjà mais de façon sournoise et à touches -relativement - modérées). Après le travail il leur sera plus facile de s'attaquer à la santé, à l'éducation et à tout un tas d'autres domaines. Déjà, les exemples ne manquent pas (hausse des mutuelles, de la TVA mais baisse des remboursements maladie, blocage des tranches d'imposition...) Le meilleur de ces exemples est celui du droit de grève: après avoir pondu une loi concernant les transports terrestres de voyageurs, une seconde est dans les tuyaux pour le personnel du transport aérien et on sait que cette loi permettra également de durcir la loi précédente que le gouvernement juge insuffisamment restrictive. Il ne faut surtout pas leur donner l'occasion de pouvoir aller plus fort et plus vite dans leurs intentions, il faut donc lutter pied à pied et cela dans tous les domaines. Celui du travail, compte tenu du nombre de personnes concernées - et pas seulement dans le domaine ferroviaire -, est parmi les plus importants et il ne faut donc rien lâcher. .

allogène: d'une population différente de la population d'origine (par exemple, un alsacien qui va en bretagne...ou l'inverse) à ne pas confondre avec allo-géne, c'est à dire quand le téléphone sonne lorsque je fais la sieste (crapuleuse ou pas).

Il est évident que ce sont les autorités locales qui sont le plus à même de savoir (et vouloir) à quoi doit servir une gare. En effet, cela peut ne plus être seulement l'endroit ou on "prend" le train, pour cela les quais suffisent (avec abris et systêmes d'information bien sur). De nombreuses gares n'ont plus (ou peu) de personnel et il y a belle lurette que le "chef de gare" n'habite plus sur place. Mais, très souvent, les bâtiments sont là et il peut être judicieux de leur trouver une utilisation complémentaire. Si les gares situées en pleine campagne, éloignées du village qu'elles sont censées desservir n'offrent guère d'oportunités (quoique...), d'autres, mieux placées peuvent tout à fait trouver une nouvelle jeunesse en offrant d'autres services que le seul service ferroviaire, et c'est aux autorités locales de savoir en saisir l'oportunité. Il n'y a rien de plus désolant que de voir de nombreuses gares abandonnées - même si les trains s'y arrêtent encore - livrées aux casseurs et "artistes" en tout genre, et à contrario, il faut voir comment de nombreuses cours de débord ont été transformées en parking après la disparition du trafic marchandises (évolution que d'aucun regretteront mais qui est là) ce qui a facilité la vie de certains voyageurs. L'implication des autorités locales ne peut être que bénéfique...et cela obligera certains responsables politiques à prendre des décisions et non à vitupérer contre une quelconque "administration"...

Hormis la conduite d'un locotracteur, c'est, il fut un temps, ce que faisait un brigadier de manoeuvre, qui bien souvent n'avait même pas son certificat d'études, ce qui ne l'empéchait pas de faire ce travail...et bien d'autres choses encore...

Mon Dieu! Luc Nadal, lorsqu'il était à la SNCF n'a fait preuve que de fraternité. Il est venu en aide à son frère simplement en accord avec ce qui est gravé au fronton de nombreux monuments: "liberté - égalité - fraternité". Quel individu,sauf s'il est cynique et égoîste, oserait lui en faire reproche? Le sens de la famille est une "valeur" - mot qui vient d'être remis à la mode par qui vous savez - intemporelle et indéfectible, fondement même de notre "civilisation" - mot lui aussi récemment remis à la mode par un qui ne vaut guère mieux que le précédent - qu'aucun être, doté de raison, ne saurait mettre en cause pour une sordide histoire de fric ou de favoritisme. Ce n'est là qu'un mauvais procès comme on en voit trop souvent, uniquement destiné à assouvir la basse vengeance d'individus vils et jaloux, et d'assoir le pouvoir de juges "rouges" ennemis de la libre entreprise... Je mets un émoticône pour pas que l'on croit que je suis journaliste au Figaro...

Je n'avais guère d'estime pour Alain Madelin, mais là, pour ce texte modéré et objectif, chapeau bas!

Il lme semble également (mais la dernière fois que j'ai "mal" aiguillé un train c'était en 1975!), que l'ADC doit, s'il ne s'arrête pas à temps et qu'il est en traction électrique, baisser le(s) panto(s).

Il faut voir le nombre important de voyageurs qui montent et descendent de ces trains à Lyon Part Dieu. La plupart ne sont pas au départ et à destination de Lyon même mais en correspondance (d'autres TGV mais également de TER). Si les intersecteurs desservaient St Exupéry, ces correspondances seraient très difficiles et couteuses, voire impossibles et, en tout cas, allongeraient considérablement le temps de trajet compte-tenu des transbordements supplémentaires.

Encore une fois, il faut rapprocher ces chiffres du nombre total dre prises de service au cours d'une journée. En outre, la spécialisation des ADC (lignes et engins) doit entrainer mécaniquement une augmentation de la réserve si l'on veut pouvoir faire face à toute éventualité.

Il serait intéressant de rapporter ces chiffres au nombre total de prises de service. En pourcentage ça ne doit pas faire beaucoup.

Il n'y a pas qu'une gauche...et la gauche peut être plus ou moins à gauche, mais de toute façon cela ne sera pas pire que ce que nous connaissons actuellement et beaucoup moins que si la droite repasse...

L'espoir fait vivre... Ce qu'un gouvernement à fait, un autre peut le défaire. Sarko et sa clique se sont appliqués à détruire toutes les lois sociales votées au fil du temps (en gros de 1936 aux années 80). Il appartiendra au(x) futur(s) gouvernement(s), de rebâtir ce qui a été détruit....pour autant que les électeurs fassent le "bon" choix.

Vous ne comprenez rien à la politique... Notre Phénix resplendissant, lumière du monde, celui que tous les peuples admirent agit pour notre bien. En augmentant les impôts des plus modestes il nous apprend l'humilité, le don de soi et le partage, toutes qualités qu'il n'a cessé de pratiquer. Plaignez vous, grace à lui nous allons devoir apprendre à nous passer du superflu, fini la consommation inconsidérée de tous ces produits et gadgets dont nos anciens n'avaient même pas conscience, fini les vacances à l'autre bout du monde, nous allons redécouvrir le système D, repratiquer la marche à pied, l'usage de la bicyclette, abandonner tous ces appareils électriques et électroniques qui nous ont asservi... Nous allons pouvoir admirer, de loin, le train de vie de l'élite qu'il a su préserver et cela sera un plaisir, le soir à la chandelle, de feuilleter les revues spécialisées (le Figaro Magazine, Point de vue - Images du monde, Match...) qui relateront les petits faits et gestes de cette caste qui a su, elle, tirer profit de la situation. Enfin les choses seront en place comme elles auraient toujours dû l'être: les hommes naissent libres et égaux en droit...ensuite ils se dém..dent. Au fait, il n'y a pas des élections bientôt?

Il me semble qu'il fut un temps où, en cas de reprise d'activité par un retraité, le total retraite+nouveau salaire ne pouvait pas dépasser le montant de l'ancien salaire (en cas de dépassement le montant de la retraite était diminué d'autant). Cela permettait de maintenir son niveau de vie antèrieur en n'ayant pas à "souffrir" de la perte de revenus induit par la retraite. Cela n'empèchait pas les accros du boulot de travailler et, en cas de dépassement c'est les caisses de retraite qui en profitaient. C'était une mesure de bon sens qu'il serait bon, à mon avis, de rétablir (ou de créer si tel n'était pas le cas!).

Il y a deux enseignements à tirer de cette triste histoire: la SNCF est devenue un employeur comme les autres, qui se moque totalement de son personnel en proposant un reclassement totalement inadapté les branquignols de la cour des comptes sont des comptables (pardon pour les vrais comptables), qui ne voient pas plus loin que leurs chiffres et sont incapables d'apprécier une action sociale (venir en aide à des jeunes descolarisés) à sa juste valeur Oser mettre en exergue le poids financier de ce genre de structure montre le cynisme et l'égoïsme de ces individus pour qui seul le fric a de l'importance. J'arrête là mes commentaires avant de devenir grossier.

Fer de France concerne les industriels, RFF et la SNCF ne sont pas directement concernés puisqu'il s'agit de renforcer les entreprises construisant du matèriel ou des équipements ferroviaires et éviter qu'elles ne se prennent une gamelle à chaque fois qu'elles soumissionnent lors d'un projet à l'étranger. Le transfert à RFF de tous les services et agents, actuellement à la SNCF, travaillant pour RFF (horaires, aiguillages, entretien...) est un autre volet des assises du ferroviaire, actuellement non encore tranché...bien que l'on se doute de quel coté va pencher la décision...le patron de RFF ayant d'ailleurs déclaré qu'il n'était pas opposé au transfert d'agents au statut. Pour ce qui est des futurs embauchés, il est évident qu'ils le seront au régime général. Reste le sort à réserver aux derniers des Mohicans (ceux qui seront restés à la SNCF): il en sera pour eux comme il en a été dans d'autres domaines; une extinction lente et inéluctable qui permettra, lorsque leur nombre aura bien diminué, de les torpiller sans autre forme de procès.

" un ex-dirigeant d'une grande banque imposé par le FMI" ...et dire qu'on a failli avoir carrément un ex-dirigeant du FMI!

Il me semble que RFF a lancé un nouveau ballon d'essai pour voir s'il peut se débarasser de la SNCF. Dans le conflit qui oppose RFF et la SNCF, c'est RFF qui tient le bon bout. RFF peut, à terme, se passer complètement de la SNCF en transférant progressivement les fonctions que celle ci assure actuellement à des entreprises, plus ou moins importantes, créées spécifiquement pour cela. Déjà, l'entretien et l'exploitation des futures LGV ayant fait l'objet de PPP a échappé à la SNCF. Les gares nouvelles à construire sur le contournement Nimes-Montpellier seront des gares RFF (ou Bouygues) mais pas des gares SNCF. Il en sera de même pour toute nouvelle gare à construire sur les futures lignes, qu'elles soient LGV ou pas. La direction de la circulation et celle des gares ont été organisées de telle façon que le "vrai" patron peut être celui de la SNCF ou celui de RFF sans que cela ne modifie en rien leurs attributions et fonctionnement . Ne restait donc, effectivement, que l'entretien de l'infrastructue qui soit encore de la responsabilité (même déléguée) de la SNCF. Un coin vient d'être enfoncé, il ne reste plus qu'a voir à quelle vitesse RFF va agir...

Les modos, tapez pas! Je m'étonne que Gnafron n'ait pas (encore) fait le parallèle avec un évènement qui s'est produit il y a environ 2000 ans... Un individu, mort d'entre les morts qui, sans doute après avoir été électrisé (ou électrocuté), s'en est trouvé ressuscité au point qu'il est monté directement au ciel.

Z'avez rien compris à l'aménagement du territoire.. Les usines il faut les construire à la campagne parceque ça fait du bruit et que ça pollue. Les logements il faut les construire en ville parceque ça se vend plus cher. Après il faudra construire une route à deux fois deux voies pour relier les deux parcequ'il faut pouvoir aller de l'un à l'autre en voiture et que la TIPP c'est bon pour le budget...

Vaste sujet... Les premières réflexions concernant le code mission ont été menées en même temps que les projets de RER. Ces réflexions ont évolué avec le temps mais à l'origine seules les deux premières lettres avaient une signification précise et codifiée: - 1ére lettre: la gare terminus - 2ème lettre: le type de mission car deux trains pouvaient avoir le même terminus en ne desservant pas les mêmes arrêts. les 3éme et 4éme lettres ne devant servir à former un mot "prononçable". Le code mission ne devait servir qu'à faciliter l'information, partant du principe que l'on ne s'adresserait qu'aux voyageurs" réguliers" habitués à effectuer un aller-retout quotidien sur la même relation et à des horaires eux aussi réguliers (je prends toujours le même train le matin pour aller bosser et le même le soir pour rentrer chez moi - cas de très nombreux voyageurs à l'époque). Lorsque les codes mission ont été mis en oeuvre sur la ligne D, et pour les trains passant par Corbeil, il a été décidé que la 3éme lettre servirait à distinguer les trains passant par le "plateau" de ceux passant par la "vallée" (lettres P et V). En outre, si à la SNCF ce code est un code purement commercial (chaque train a également un numéro spécifique), à la RATP il fait partie intégrante de la numérotation (sous la forme de 4 lettres et 2 chiffres). Cela a donc conduit, lorsque le nombre de trains assurant une même mission excédait la cinquantaine, à devoir créer un second code pour la même mission...ce qui venait en contradiction avec le postulat de départ... A l'origine, encore, cela ne devait s'appliquer qu'aux seules lignes RER mais au fil du temps ça c'est étendu à l'ensemble du réseau d'Ile de France et l'alphabet étant resté obstinément à 26 lettres cela entraîne fatalement des doublons et la création de mots difficilement prononçables (voire même carrément imprononçables). PS: situation en 2002, année à laquelle j'ai rendu mes clous...d'aucuns complèteront éventuellement si nécessaire...

C'est pas la peine d'ergoter sans fin! - les agents impliqués dans cette affaire dramatique doivent être virés avant même d'être traduits devant le conseil de discipline, - l'élu qui s'est aperçu que le train qu'il voulait emprunter ne s'est pas arrété doit être médaillé (la légion d'honneur au moins) pour sa vigilance, - le journaliste qui a pondu cet article doit être nommé ministre de l'information pour n'avoir pas hésité à briser le mur du silence qui couvre habituellement ce genre de faits absolument intolérables et que la complaisance de trop nombreux médias, complices de l'administration et du pouvoir, cachent servilement au peuple assoifé de vérité et qui mérite d'être immédiatement informé de tout manquement aux obligations de résultat que trop d'employés, nantis et ultra-protégés par un statut inique, commettent quotidiennement au mépris du service qu'ils doivent rendre à une population laborieuse qui se léve tôt et qui, par son travail acharné, finance, par le biais d'impôts monstrueusement exagérés, cette profession incompétente..(ouf) .