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Le Web des Cheminots

Fret SNCF, la fin ?


Invité necroshine

Messages recommandés

C'est un vieux, il aime le confort bourgeois de sa grosse voiture (10 l de fuel c'est du gros)..... lotrela

('en vais me coucher moi...)

c'est pas faux...

sauf que ma titine adorée consomme moins que ça, dès que je ne fais que de la route. :cool:

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C'est un vieux, il aime le confort bourgeois de sa grosse voiture (10 l de fuel c'est du gros)..... lotrela

('en vais me coucher moi...)

Moi je connais également plein de djeun's qui aiment leur confort bourgeois dans leur grosse bagnole ...et qui n'ont jamais pris le train car trop nul, trop cher, trop popu, pas assez rapide, peu fréquent, qui se traine, pleins de viocs, et c etc etc.......

dans cette affaire les mentalités de chacun sont différentes et chacun est libre (en apparence de ses choix) dés lors qu'il n'est pas captifs d'un mode ou l'autre.

Mais au fait le topic n'était il pas FRET SNCF la fin ?nonmais

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Tu vois mon fils, ç'était çà un triage..... Mais c'était au siècle dernier.... Maintenant, tout est sur les camions.

http://www.dailymotion.com/video/xayh1l_la-passion-des-trains-les-gares-de_tech

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Fret ferroviaire : la SNCF poursuit sa stratégie de la Terre brûlée !

http://www.humanite.fr/28_04_2011-fret-ferroviaire-la-sncf-poursuit-sa-strat%C3%A9gie-de-la-terre-br%C3%BBl%C3%A9e-471015

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Belle séquence nostalgie......

pas si lointaine que ça .....cartonrouge

Certe pas si lointaine, mais deja au moins 25 ans, le monde

des transports a bien changé depuis...

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si on devait mettre un repère historique, je dirais que le Plan Véron (véreux ou foireux ?) en 2005, a été le point de départ de l'accélération de la régression spectaculaire du fret SNCF... dont Géodis (camions) a bien profité ! pascontent

Modifié par TRAM21
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si on devait mettre un repère historique, je dirais que le Plan Véron (véreux ou foireux ?) en 2005, a été le point de départ de l'accélération de la régression spectaculaire du fret SNCF... dont Géodis (camions) a bien profité ! pascontent

Exact...Le plans Véron est un plan de casse, entre 2003 et 2008, le trafic de fret ferroviaire avait déjà régressé de 10 milliards de tonnes/Kilomètres, ce qui a eu pour effet de mettre plus de 2 millions de camions sur le réseau routier avec en cerise sur le gâteau, des cadeaux fiscaux aux patrons routiers, de plus, pour couronner la connerie, le gouvernement c'est engagé dans l'optique du grenelle d'une première réduction de 20% des gaz à effet de serre d'ici à 2020, alors que la situation c'est empirée un gag...

Modifié par dom95
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  • 1 mois plus tard...
Invité necroshine

http://www.agglotv.com/?p=15086

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Thierry MARIANI ont réuni l’ensemble des acteurs concernés pour lever les freins au développement du fret ferroviaire

En fixant à 25 %*, la part des transports alternatifs à la route à horizon 2022, le Grenelle de l’Environnement marque un changement majeur dans notre politique de transport.

Pour atteindre cet objectif, le développement du fret ferroviaire est indispensable. Il repose notamment sur la reconquête de parts de marchés dans ce secteur. Afin de relever ce défi considérable, les acteurs français du fret ferroviaire (État, gestionnaire du réseau ferré, entreprises de transport ferroviaire) ont lancé le 16 septembre 2009 un programme de grande ampleur, « l’Engagement National pour le Fret Ferroviaire (ENFF) », qui définit les grands axes de cette politique.

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Thierry MARIANI, secrétaire d’État chargé des Transports, ont réuni aujourd’hui l’ensemble des acteurs de la filière pour faire le point sur la mise en place de ces objectifs, en examinant concrètement les difficultés et en identifiant les axes de progrès.

Les ministres ont confirmé une série de mesures destinées à lever à court terme les freins au développement du fret ferroviaire, pour notamment :

- rendre l’accès au réseau plus performant et faciliter la circulation des trains de fret, en optimisant la gestion de l’allocation des sillons par Réseau ferré de France (RFF) et en associant davantage les entreprises ferroviaires dans la planification. A la demande des ministres, RFF a confié une mission à Armand TOUBOL, ancien directeur de l’activité fret de la SNCF, afin d’établir un diagnostic partagé sur les causes de la perturbation des sillons fret et d’identifier les pistes d’améliorations. Le Conseil général de l’environnement et du développement durable étudiera la possibilité de mettre en place un service minimum pour la circulation des trains de fret ;

- accompagner la croissance du transport combiné, en garantissant à tous les opérateurs un accès non discriminatoire aux terminaux de transport combiné rail-route par des statuts adaptés des sociétés de gestion des terminaux ;

- améliorer la compétitivité du transport ferroviaire en accélérant la mise en circulation de trains plus longs, de 850 m, et plus rapides, dès le 1er janvier 2012 sur les axes Valenton-Marseille et l’autoroute ferroviaire Le Boulou-Bettembourg ;

- renforcer la dimension commerciale dans les relations entre les acteurs, en révisant les principes de la tarification des sillons pour redonner les bons signaux économiques et en relançant les discussions sur les relations contractuelles entre clients et transporteurs.

La mise en œuvre de ces actions, complémentaires des actions en cours dans le cadre de l’engagement national pour le fret ferroviaire, fera l’objet d’un suivi régulier. Les ministres ont annoncé que la prochaine réunion du comité se tiendra en décembre 2011. La composition du comité de suivi de l’ENFF sera d’ailleurs élargie, de manière à constituer une unique instance qui puisse juger de l’avancement de l’ensemble de ces actions.

Par ailleurs, Pierre BLAYAU, directeur général de SNCF Geodis, a confirmé qu’à la demande de la ministre, SNCF Geodis, 1er opérateur français de transport ferroviaire de marchandises, était en discussion avec la FNSEA pour limiter les effets dommageables de la sécheresse dans les semaines à venir, en déterminant les meilleures solutions techniques et économiques, pour prioriser les acheminements de céréales et aliments pour bétail (paille).

« L’engagement du Gouvernement pour redresser la situation du transport ferroviaire de marchandises est total. Le plan de route que nous nous sommes donné avec l’engagement national pour le fret ferroviaire est respecté mais il faut également répondre aux difficultés très concrètes que rencontrent les professionnels » a indiqué Thierry MARIANI.

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a conclu : « La relance du fret ferroviaire n’a plus besoin de discours. Il lui faut des actes pour réussir à convaincre ses clients de préférer le rail à la route. C’est ce que nous avons fait ce matin en identifiant des actions d’amélioration très concrètes ».

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http://www.agglotv.com/?p=15086

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Thierry MARIANI ont réuni l'ensemble des acteurs concernés pour lever les freins au développement du fret ferroviaire

En fixant à 25 %*, la part des transports alternatifs à la route à horizon 2022, le Grenelle de l'Environnement marque un changement majeur dans notre politique de transport.

Pour atteindre cet objectif, le développement du fret ferroviaire est indispensable. Il repose notamment sur la reconquête de parts de marchés dans ce secteur. Afin de relever ce défi considérable, les acteurs français du fret ferroviaire (État, gestionnaire du réseau ferré, entreprises de transport ferroviaire) ont lancé le 16 septembre 2009 un programme de grande ampleur, « l'Engagement National pour le Fret Ferroviaire (ENFF) », qui définit les grands axes de cette politique.

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Thierry MARIANI, secrétaire d'État chargé des Transports, ont réuni aujourd'hui l'ensemble des acteurs de la filière pour faire le point sur la mise en place de ces objectifs, en examinant concrètement les difficultés et en identifiant les axes de progrès.

Les ministres ont confirmé une série de mesures destinées à lever à court terme les freins au développement du fret ferroviaire, pour notamment :

- rendre l'accès au réseau plus performant et faciliter la circulation des trains de fret, en optimisant la gestion de l'allocation des sillons par Réseau ferré de France (RFF) et en associant davantage les entreprises ferroviaires dans la planification. A la demande des ministres, RFF a confié une mission à Armand TOUBOL, ancien directeur de l'activité fret de la SNCF, afin d'établir un diagnostic partagé sur les causes de la perturbation des sillons fret et d'identifier les pistes d'améliorations. Le Conseil général de l'environnement et du développement durable étudiera la possibilité de mettre en place un service minimum pour la circulation des trains de fret ;

- accompagner la croissance du transport combiné, en garantissant à tous les opérateurs un accès non discriminatoire aux terminaux de transport combiné rail-route par des statuts adaptés des sociétés de gestion des terminaux ;

- améliorer la compétitivité du transport ferroviaire en accélérant la mise en circulation de trains plus longs, de 850 m, et plus rapides, dès le 1er janvier 2012 sur les axes Valenton-Marseille et l'autoroute ferroviaire Le Boulou-Bettembourg ;

- renforcer la dimension commerciale dans les relations entre les acteurs, en révisant les principes de la tarification des sillons pour redonner les bons signaux économiques et en relançant les discussions sur les relations contractuelles entre clients et transporteurs.

La mise en œuvre de ces actions, complémentaires des actions en cours dans le cadre de l'engagement national pour le fret ferroviaire, fera l'objet d'un suivi régulier. Les ministres ont annoncé que la prochaine réunion du comité se tiendra en décembre 2011. La composition du comité de suivi de l'ENFF sera d'ailleurs élargie, de manière à constituer une unique instance qui puisse juger de l'avancement de l'ensemble de ces actions.

Par ailleurs, Pierre BLAYAU, directeur général de SNCF Geodis, a confirmé qu'à la demande de la ministre, SNCF Geodis, 1er opérateur français de transport ferroviaire de marchandises, était en discussion avec la FNSEA pour limiter les effets dommageables de la sécheresse dans les semaines à venir, en déterminant les meilleures solutions techniques et économiques, pour prioriser les acheminements de céréales et aliments pour bétail (paille).

« L'engagement du Gouvernement pour redresser la situation du transport ferroviaire de marchandises est total. Le plan de route que nous nous sommes donné avec l'engagement national pour le fret ferroviaire est respecté mais il faut également répondre aux difficultés très concrètes que rencontrent les professionnels » a indiqué Thierry MARIANI.

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a conclu : « La relance du fret ferroviaire n'a plus besoin de discours. Il lui faut des actes pour réussir à convaincre ses clients de préférer le rail à la route. C'est ce que nous avons fait ce matin en identifiant des actions d'amélioration très concrètes ».

Elle est bien gentille notre ministre NKM mais depuis des décennies les marchandises transportées par voies ferrées sont balancées sur la route et ça continue toujours aujourd'hui!!

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  • 4 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.europe1.fr/France/SNCF-et-Geodis-lancent-Distripolis-604711/

La SNCF et Geodis, sa filiale de fret et de logistique, ont lancé lundi un dispositif de livraison dite du "dernier kilomètre" visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores, à Paris et dans une trentaine de grandes villes européennes. Baptisé Distripolis, ce dispositif prévoit la création de bases logistiques réparties en ville desquelles partiront des véhicules écologiques (triporteurs à assistance électrique ou véhicules électriques légers) pour livrer les colis de moins de 200 kg.

En amont, les marchandises seront acheminées en masse vers une plateforme multimodale (rail, route, fluvial) à Bercy puis distribuées trois à quatre fois par jour aux plateformes BLUE (Base logistique urbaine écologique) avec des camions de moins de 12 tonnes respectant les règles européennes les plus strictes (Euro 5 au minimum), ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.

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Invité necroshine

http://www.usinenouvelle.com/article/fret-geodis-se-dit-tres-ouvert-a-des-acquisitions-en-allemagne.N154602

Fret : Geodis se dit "très ouvert" à des acquisitions en Allemagne

La société de fret et de logistique de la SNCF garde un œil interessé outre-Rhin, plaque tournante vers l'Europe du Nord et de l'Est. C'est ce qu'a déclaré son patron Pierre Blayau au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) paru lundi.

"Pour croître et monter un réseau international nous avons besoin" du marché allemand, le plus important dans le transport et la logistique en Europe", a expliqué Pierre Blayau au journal. "Celui qui veut être un acteur européen doit être présent ici".

Geodis est déjà le quatrième prestataire de logistique du pays et en Europe. Il a d'ailleurs lancé ce lundi avec la SNCF un dispositif de livraison dite du "dernier kilomètre" visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores. Ce dispositif prévoit la création de bases logistiques réparties en ville, desquelles partiront des véhicules écologiques (triporteurs à assistance électrique ou véhicules électriques légers) pour livrer les colis de moins de 200 kg.

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http://www.europe1.f...ripolis-604711/

La SNCF et Geodis, sa filiale de fret et de logistique, ont lancé lundi un dispositif de livraison dite du "dernier kilomètre" visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores, à Paris et dans une trentaine de grandes villes européennes. Baptisé Distripolis, ce dispositif prévoit la création de bases logistiques réparties en ville desquelles partiront des véhicules écologiques (triporteurs à assistance électrique ou véhicules électriques légers) pour livrer les colis de moins de 200 kg.

En amont, les marchandises seront acheminées en masse vers une plateforme multimodale (rail, route, fluvial) à Bercy puis distribuées trois à quatre fois par jour aux plateformes BLUE (Base logistique urbaine écologique) avec des camions de moins de 12 tonnes respectant les règles européennes les plus strictes (Euro 5 au minimum), ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.

Les (anciennes) gares de marchandises de la petite ceinture auraient permis de mettre en place un tel système via le rail et non via des 12 tonnes. De là les triporteurs et véhicules légers auraient assuré le "last mile".

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  • 3 semaines plus tard...

L'ARAF a tranché dans le conflit qui l'opposait à Novatrans....revoltages

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/42062/novatrans-deboute-dans-son-litige-avec-rff-et-combiwest.html

Les demandes de Novatrans à l'encontre de RFF et Combiwest ont été rejetées à l'unanimité par l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). Le gendarme du fer a fait connaître son avis le 12 juillet 2011.

Novatrans est en concurrence avec Combiwest sur la ligne de transport combiné Rennes-Lyon. © DR

L'avis de l'Araf, l'autorité de régulation qualifiée de "gendarme de fer", a été communiqué le 12 juillet 2011, après une audience le 8 juillet 2011. Il rejette toutes les demandes de Novatrans à l'encontre de RFF et Combiwest

L'autorité publique avait été saisie le 19 avril 2011 par Novatrans qui s'estimait lésé face à son concurrent breton. Selon la filiale de SNCF Geodis, Combiwest aurait bénéficié d'un traitement de faveur de la part du gestionnaire des infrastructures, Réseau Ferré de France (RFF).

RFF accusé de partialité par Novatrans

Novatrans considérait que RFF n'avait pas respecté "les règles d'impartialité et de non-discrimination qui pèsent sur lui" (terme de la saisine, ndlr) en attribuant à Combiwest un sillon plus matinal que le sien en début d'année 2011. Du coup, Novatrans jugeait aussi se trouver en position très défavorable pour l'appel d'offres d'Ecotrans (association de distributeurs et industriels) pour la ligne Rennes-Lyon.

Ces arguments, qui avaient déjà été balayés par l'Araf à l'audience du 4 mai 2011 portant sur les demandes de mesures conservatoires formulées par Novatrans, sont à nouveau rejetés.

Novatrans : un échec commercial ?

Son avis final va-t-il stopper le bras de fer entre les deux opérateurs ? Novatrans va-t-il reconnaître que son retour sur la ligne Rennes-Lyon, une réaction épidermique au lancement de Combiwest, est un échec commercial ? Si Combiwest assure cinq trains aller-retour par semaine sur cette liaison, avec un taux de remplissage de l'ordre de 60%, Novatrans est à la peine.

Certes, le choix d'Ecotrans peut modifier la donne. Reste que tous les observateurs en conviennent : il n'y a pas suffisamment de demandes pour deux opérateurs depuis et vers la Bretagne.

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Heureusement que la SNCF a racheté Novatrans..... Après avoir été obligé de mettre la traction en concurrence, maintenant, c'est le statut des plateformes qui trinque.... Au final, n'aurait-il pas mieux valu laisser aller Novatrans à la faillite?

http://www.ville-rail-transports.com/content/16076-les-plateformes-de-transport-combin%C3%A9-entre-de-nouvelles-mains

Suite à la prise de contrôle de Novatrans, SNCF Geodis a dû modifier les statuts des plateformes de transport combiné. La plupart d’entre elles étaient jusqu’alors contrôlées par Novatrans et NavilandCargo, deux filiales de la SNCF. A la fin de l’année, des sociétés par actions simplifiées vont s’ouvrir à d’autres opérateurs pour gérer ces plateformes.

La mainmise de Novatrans et de NavilandCargo sur les principales plateformes de transport combiné en France est en train de voler en éclat. C’était une des conditions posées par l’Autorité de la concurrence pour donner son aval à la prise de contrôle par la SNCF de l’opérateur de transport combiné rail-route Novatrans. Dans un avis du 16 octobre 2009, elle demandait notamment que d’autres opérateurs puissent entrer au capital des sociétés exploitant des plateformes de transport combiné. C’est fait. Le 1er mars, l’Autorité de la concurrence a accepté les nouveaux statuts proposés par SNCF Geodis en accord avec Réseau ferré de France (RFF).

Les nouveaux statuts doivent entrer en vigueur pour le futur service annuel 2012. Des sociétés simplifiées par actions (SAS) doivent être créées avant juillet. Elles devraient être opérationnelles à la fin de l’année pour gérer les plateformes.

Le capital de ces plateformes sera réparti entre les opérateurs de transport combiné présents sur le site, à condition qu’ils dépassent un volume de 5 000 UTI/an (unités de transport intermodal). Il sera réparti en fonction du volume de chacun. Les SAS seront constituées pour une durée d’au moins trois ans. Les opérateurs s’engageront sur des volumes minimaux. Ce sont eux qui investiront pour tout ce qui touche à la manutention (les portiques) ou aux logiciels de gestion d’espace. De son côté, RFF sera toujours responsable des investissements liés au foncier et à l’immobilier.

« RFF est propriétaire des sites. Jusqu’à présent, nous accordions des conventions d’occupation temporaire. Il y avait un opérateur de transport combiné par cour (une cour comprend un quai et une voie, ndlr) », raconte Vincent Duguay, le directeur commercial de RFF. « Mais nous constations qu’un seul opérateur par quai ne permet pas d’avoir une gestion dynamique du site. Avant même la décision de l’Autorité de la concurrence, nous cherchions à faire évoluer le mode de gouvernance de ces plateformes. »

RFF estimait ne pas disposer d’assez de visibilité sur les performances de ces sites. Or, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, l’objectif vise à doubler les volumes du transport combiné d’ici à 2025.?Actuellement, les flux terrestres import-export atteignent quelque 2,5 millions d’UTI annuels.? « Nous voulons améliorer la fonctionnalité des sites, nous assurer une plus grande productivité et attirer plus d’opérateurs », résume Vincent Duguay. Huit plateformes sont concernées dans un premier temps (Avignon, Vénissieux, Bordeaux-Hourcade, Marseille, Perpignan, Noisy-le-Sec, Le Havre et Toulouse). Les autres suivront un peu plus tard, à l’exception des sites privés comme Dourges, Mouguerre et Clesud.

Reste encore à régler des questions d’interprétation sur les nouveaux statuts, estiment certains concurrents de SNCF Geodis. Le Groupement national des transports combinés (GNTC) demande qu’il y ait deux terminaux au minimum par grande région : dans le cas de Toulouse, où il y a deux plateformes distinctes, il souhaite que l’une soit réservée à la SNCF, l’autre à ses concurrents. « Cela nous permettrait de ne pas confier notre fonds de commerce à notre concurrent », explique Jean-Claude Brunier, le PDG de TAB. RFF affirme n’avoir pas encore tranché la question.

« Nous sommes allés extrêmement loin dans l’ouverture », estime de son côté Olivier Storch, le directeur financier de SNCF Geodis, également chargé des solutions multimodales innovantes. « Il y a un risque : ce système de gouvernance pourrait être bloqué par des acteurs qui n’ont pas tous les mêmes intérêts. » SNCF Geodis propose désormais que tous les terminaux soient soumis aux mêmes règles de gouvernance. Y compris celui de Combiwest à Rennes, un site sur lequel Novatrans s’estime discriminé, à en croire sa plainte auprès de l’Araf en début d’année. RFF n’y serait pas forcément hostile. Quant au secrétariat aux Transports, selon Olivier Storch, il plancherait sur cette question.

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  • 4 semaines plus tard...

Petit déterrage pour signaler que selon son responsable des expéditions rencontré hier après-midi, la sablière SIBELCO embranchée à Butteaux (sur la VUTR Malesherbes - La Chapelle le Reine, tronçon ouest de Malesherbes - Bourron) expédiera son dernier train la semaine prochaine.

Raison invoquée par la SNCF : l'état de la voie.

Pour la même raison, la desserte du silo de La Chapelle la Reine a été abandonnée il y a près de deux ans.

Ne restera que la desserte (par la SNCF, VFLI et ECR en alternance) de la sablière SIFRACO de Ronceveaux à environ 5 km de Malesherbes, mais l'état de la voie vers le pk 78.5 n'incite pas à l'optimisme.

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Petit déterrage pour signaler que selon son responsable des expéditions rencontré hier après-midi, la sablière SIBELCO embranchée à Butteaux (sur la VUTR Malesherbes - La Chapelle le Reine, tronçon ouest de Malesherbes - Bourron) expédiera son dernier train la semaine prochaine.

Raison invoquée par la SNCF : l'état de la voie.

Pour la même raison, la desserte du silo de La Chapelle la Reine a été abandonnée il y a près de deux ans.

Ne restera que la desserte (par la SNCF, VFLI et ECR en alternance) de la sablière SIFRACO de Ronceveaux à environ 5 km de Malesherbes, mais l'état de la voie vers le pk 78.5 n'incite pas à l'optimisme.

L'état de la voie pose problème depuis plus de 20 ans..... C'est pourtant un itinérarire "stratégique" et qui devrait recevoir en conséquence un certain niveau d'entretien. Mais entre la norme et la réalité (économique), il y a un gouffre....

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L'état de la voie pose problème depuis plus de 20 ans..... C'est pourtant un itinérarire "stratégique" et qui devrait recevoir en conséquence un certain niveau d'entretien. Mais entre la norme et la réalité (économique), il y a un gouffre....

Il circulait combien de trains par semaine sur cette VU ?

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Cà tenait sur les doigts de la main.....koiquesse

La SIFRACO de Ronceveaux expédie un train tous les deux jours, voire parfois un train par jour.

En revanche, un par mois en moyenne (calculée sur l'année) au départ de Butteaux, et moins de 10 wagons par an au départ de La Chapelle.

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Invité necroshine

La SIFRACO de Ronceveaux expédie un train tous les deux jours, voire parfois un train par jour.

En revanche, un par mois en moyenne (calculée sur l'année) au départ de Butteaux, et moins de 10 wagons par an au départ de La Chapelle.

J'accuse !!!!!

RFF de plomber le Fret !!!! nonmais.

Malheureusement je n'ai pas tort !!!!

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  • 3 semaines plus tard...

Et un concurrent en plus!!!! Espagnol, cette fois...

http://www.securite-ferroviaire.fr/fr/index.php?mod=1&id=139

Le 11 juillet 2011, l’EPSF a délivré à l’entreprise ferroviaire espagnole Comsa Rail Transport une partie B de certificat de sécurité lui permettant d’assurer des services de transport ferroviaire de fret sur le réseau ferré national.

Cette entreprise filiale du groupe COMSA EMTE, créée en 2002, a été la première entreprise privée à obtenir un certificat de sécurité en Espagne en 2007. Elle assurait jusqu’à présent des services dans l’ensemble de la péninsule ibérique après avoir obtenu une partie B de certificat de sécurité au Portugal en 2009.

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ECR va recruté des conducteur pour faire des mv en 3x8 sur le triage de Gevrey! c'est prévu pour décembre!!

Grand contrat => GEFCO ... partagé en 3:

  • 50% ECR qui alimente GEVREY et tire des trains sur l'Ouest
  • le reste entre EPF (Sud et Sud-Ouest) et COLAS-Rail (sur l'axe Est-Nord)

On va rire lors du lancement :blush: ...

Préparez les questions pour les DP nonmais nonmais nonmais ...

(sauf si ECR améliore ses prestations mdrmdr )

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Grand contrat => GEFCO ... partagé en 3:

  • 50% ECR qui alimente GEVREY et tire des trains sur l'Ouest
  • le reste entre EPF (Sud et Sud-Ouest) et COLAS-Rail (sur l'axe Est-Nord)

On va rire lors du lancement :blush: ...

Préparez les questions pour les DP nonmais nonmais nonmais ...

(sauf si ECR améliore ses prestations mdrmdr )

Ah oui c'est vrai que Europorte c'est beaucoup mieux niveau qualité des prestations, excuses-nous heyn !!! La bonne blague... Les gens ont ce besoin quasi-inné de se promouvoir en rabaissant les autres (une vraie dinguerie)... M'enfin !

Ce qui me fait bien rire, c'est qu'aujourd'hui encore je suis parti avec 30 minutes de retard à cause du train Europorte qui me devançait (et le plus drôle c'est qu'ils avaient la 37501 que tu as mis en guise de signature)... Alors la qualité des prestations heyn, je pourrai t'en parler 5 minutes...

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