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Le Web des Cheminots

Controle de flics sur mon lieu de travail !


Messages recommandés

c'est ce qu'on m'a répondu, mais alors leur présence ne sert vraiment à rien ! D'ailleurs à Venise au départ, il n'y a ni carabinieri ni soldatesque !

Ce n'est pas moi qui te contredirai quand tu constates que Vigipirate est un truc mal goupillé. Sauf que ça m'en touche une sans secouer l'autre.

comme quoi , même et surtout par la petite lucarne, on te fait gober bien des choses

Ma naïveté m'étonnera toujours, mais c'est ce qui fait mon charme. mdrmdr

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Dérive des pratiques policières...

Pas étonnant actuellement vu le climat sécuritaire et répressif dans notre pays

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Violences policières: un rapport accablant

Par Charlie Beyenne, publié le 28/04/2009 17:15 - mis à jour le 29/04/2009 13:11

Trop de menottes, trop de fouilles, trop de traitements dégradants: le comportement des policiers porterait trop souvent atteinte à "la dignité des personnes",

selon la Commission nationale de déontologie de la sécurité.

Le rapport de la Commission nationale de déontologie (CNDS), publié ce mardi, n'est pas tendre pour les forces de police. Il dénonce tout d'abord les "violences au cours des rassemblements sur la voie publique". Tout en reconnaissant la difficulté de mettre en place un système de vidéo qui filmerait les actions des forces de l'ordre, la Commission recommande tout de même "que les phases d'engagement au contact des manifestants soient filmées par un ou plusieurs fonctionnaires exclusivement missionnés à cet effet", comme cela a été expérimenté lors des manifestations anti-Otan à Strasbourg.

La CNDS décrit également des "atteintes à la dignité des personnes arrêtées". La Commission préconise fortement l'abandon de la "pratique du tutoiement" ainsi que l'usage de "paroles vexantes" qui peuvent être considérées comme "un acharnement discriminatoire" chez les personnes subissant un contrôle.

Elle déplore également le recours abusif au menottage, pratique qui continue à être "la règle et non l'exception". De même, la Commission regrette le trop grand nombre de "fouilles à nu" et souhaite qu'une "évaluation individualisée des circonstances et des profils" soit appliquée.

Autre pratique dénoncée: des "manquements déontologiques" lors des reconduites à la frontière. La CNDS évoque des traitements "inhumains et dégradants" de la part des agents. Elle rappelle que la France a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour des faits analogues.

Des personnels pénitentiaires qui "tentent de dissimuler des informations"

La Commission souligne une déficience dans "la transmission de l'information entre les personnels de l'administration pénitentiaire et d'autres personnels, notamment médicaux, dans la prise en charge des détenus."

Elle recommande aussi qu'une meilleure "prise en charge du dialogue avec les détenus les plus fragiles" soit assurée, alors que dans plusieurs dossiers que la Commission a eu à traiter, il apparaît qu'il y a eu des insuffisances de "dialogue avec des détenus dont la situation, psychologique ou physique, nécessitait une attention particulière".

Par ailleurs, la Commission regrette "l'attitude de certains personnels pénitentiaires, tentant de dissimuler des informations à leur propre hiérarchie". La CNDS recommande aussi "que des mesures urgentes soient prises pour assurer une surveillance efficace" afin que certains incidents soient évités, notamment lors des promenades des détenus.

Des fouilles de mineurs "intolérables"

La Commission, enfin, dresse un constat sévère sur la façon dont les forces de sécurité traitent les mineurs. Bien qu'elle ne soit pas habilitée à porter un jugement sur les actions politiques menées depuis sa création, en 2000, la Commission constate, cependant, que la "délinquance juvénile, depuis plusieurs années, fait l'objet d'orientations de politique pénale de plus en plus répressives."

Elle déplore ainsi un "recours excessif à la coercition" et des "violences illégitimes", que ce soit lors des interpellations et des gardes à vue, dans les locaux de rétention ou même parfois lors d'interrogatoires des mineurs comme témoins. Selon elle, les "fouilles injustifiées" sont d'autant plus "intolérables" lorsqu'elles concernent des mineurs.

La CNDS souhaite donc que les policiers s'interrogent davantage sur l'opportunité d'interpeller ou de contrôler un mineur: est-il nécessaire d'aller aussi loin?

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Invité silvio_de_nice

Frenchtouch tu travailles dans quelle gare, j'ai bien lu le topic et c'est écrit nul part, peux tu nous renseigner ?

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Aparté : ça m'étonnerait qu'ils avaient "le doigt sur la détente", vu qu'ils n'ont pas de chargeur dessus. Ceux-ci sont dans les poche, cellophanés. Et il ne vaut mieux pas, pour le militaire, réintégrer un chargeur, même complet, décellophané. Donc pas de quoi être impressionné.

Je les vois se balader sur Austerlitz également, ils bouffent à la cantine du CER également.

J'ai une petite idée de la position de laquelle parle 5121.

Je les vois souvent patrouiller en triangle (espacés d'environ 5 mètres) avec le doigt perpendiculaire au sélecteur de tir, apposé le long de l'arme...

C'est peut être ça dont tu parles?

Sinon effectivement, ça sert à rien.

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Je les vois se balader sur Austerlitz également, ils bouffent à la cantine du CER également.

J'ai une petite idée de la position de laquelle parle 5121.

Je les vois souvent patrouiller en triangle (espacés d'environ 5 mètres) avec le doigt perpendiculaire au sélecteur de tir, apposé le long de l'arme...

C'est peut être ça dont tu parles?

Sinon effectivement, ça sert à rien.

Salut, cette position est une position de repos pour l'avant bras. Le famas n'est pas très lourd, mais déhenbuler des heures avec cette merde dans les mains c'est casse cou...es.

J'arrivais même à m'endormir en marchant. bon ce n'était pas dans une gare, mais de nuit sur le bord des pistes aériennes.

Pour le cas de frenchtouch, il faut qu'il fasse un courrier à sa hiérarchie, et copies aux IRP.

Et si cela se produit souvent, tu fais un droit de retrait derrière, ça finira par faire bouger les choses.

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Aparté : ça m'étonnerait qu'ils avaient "le doigt sur la détente",

D'autant plus que cela fait partie de l'une des premières règles de sécurité quand on fait du tir, jamais le doigt sur la détente, c'est strictement interdit, le doigt sur la détente c'est uniquement pour faire feu, alors de la part de professionnels c'est fort étonnant !

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Frenchtouch tu travailles dans quelle gare, j'ai bien lu le topic et c'est écrit nul part, peux tu nous renseigner ?

Comme dit précédemment, une petite gare d'une ville chic du 92... je ne pense pas que de clamer haut et fort le nom de cette gare soit d'une grande utilité....

Sinon, c'était la première fois mais étant donner que certains flics de cette patrouille devait surement me connaitre de visu' car c'est une petite gare. Je ne pense que je doive faire tout un rapport pour un cas . Toutefois, si cela devait arriver une seconde fois, sûr que je ne laisserai passer, surtout s'il s'agit du même flic....

Il ya un an ou deux, j'avais été controler une fois en gare de Lille Flandres lors d'un voyage loisir, il m'a juste demande mes papiers, aux vues de ma CNI et de ma carte de Circu, il m'avait laisser continuer mon chemin. Vite fait, bien fait comme un controle de billet TGV. Rien à redire ^_^ (C'était durant la fameuse période des quotas d'expulsion des étrangers de Mr Sarkosy....)

Ce que je trouve dommage c'est que même en prouvant que tu travailles dans ce lieu, certains flics se permettent de te faire la totale y compris la fouille (chose que j'ai échappé de peu si sa collègue ne lui avait pas dit que ce n'était pas nécessaire). Surtout qu'il y avait des voyageurs... Le guichetier (même en civil) qui se fait contrôler devant ses clients comme un vulgaire voleur.... ce n'est pas très correct. Bien que je ne reconnait pas tout les clients que je sers, il est certain que beaucoup d'entre eux me reconnaissent, même en civil dans une gare de cette dimension.

Un contrôle dans une gare est pour sécuriser la gare mais si on contrôle les cheminots qui y travaillent, comme si nous étions un danger pour notre gare, ce serait le comble de l'ironie !!

Autre chose,

Par contre, imaginons qu'on m'embarque au poste de Police sans motif prècis ou arbitraire pendant que je me rends à mon poste (durant le trajet Domicile-travail) apres un controle de papier dans ma gare de travail :

- Comment expliquer ce manquement à mon poste ? Absence justifié ? Injustifié ?

- Ai-je le droit d'exiger des policiers un justificatif écrit pour prouver mon retard pour ma hiérarchie

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Je les vois se balader sur Austerlitz également, ils bouffent à la cantine du CER également.

J'ai une petite idée de la position de laquelle parle 5121.

Je les vois souvent patrouiller en triangle (espacés d'environ 5 mètres) avec le doigt perpendiculaire au sélecteur de tir, apposé le long de l'arme...

C'est peut être ça dont tu parles?

Sinon effectivement, ça sert à rien.

je suis trop anti-militariste pour avoir une idée précise de ce genre d'engin. Je prends vos explications. L'effet sur le public non averti de ce genre de comité d'accueil (qui parlait de "services à l'arrivée" en gare de Bercy ??? lotrela ) est le même probablement que pour moi. C'est à dire, pénible, j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte !

Modifié par 5121
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bonjour, les contrôle d'identité en gare sont le résultat direct de la politique de chasse aux sans-papiers, d'où le contrôle au facies largement répandu... en matière de délinquance ça ne sert à rien, je suis sûr que les violeurs du rer sont parfaitement en règle tant au niveau de la carte d'identité que des titres de transport...

Maintenant il ne faut pas croire que les policiers apprecient cette chasse aux clandestins, on entre pas dans la police pour ça, mais ils ont des ordres, il faut faire du chiffre, Hortefeux l'avait dit, alors ils n'ont pas toujours le choix...

Si on veux que cela change, c'est avec notre BULLETIN DE VOTE, ne l'oublions pas... lotrela

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bonjour, les contrôle d'identité en gare sont le résultat direct de la politique de chasse aux sans-papiers, d'où le contrôle au facies largement répandu... en matière de délinquance ça ne sert à rien, je suis sûr que les violeurs du rer sont parfaitement en règle tant au niveau de la carte d'identité que des titres de transport...

Maintenant il ne faut pas croire que les policiers apprecient cette chasse aux clandestins, on entre pas dans la police pour ça, mais ils ont des ordres, il faut faire du chiffre, Hortefeux l'avait dit, alors ils n'ont pas toujours le choix...

Si on veux que cela change, c'est avec notre BULLETIN DE VOTE, ne l'oublions pas... lotrela

Les chiffres, c'est le Sarkome qui avait inventé ça... lorsqu'il était ministre de l'intérieur...

Alors, maintenant qu'il est roi, ça ne risque pas de changer!

Ah s'il n'y avait pas ces journaleux fouille merde du Canard Enchainé, entre autre, et tant de médias de partout, il ferait un parfait petit dictateur très efficace!

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Et si cela se produit souvent, tu fais un droit de retrait derrière, ça finira par faire bouger les choses.

Il est où le danger grave et imminent ?

A trop user du droit de retrait, on va finir par l'user.

Que le droit de retrait existe et qu'il serve ok, mais bon faut pas non plus trop tirer sur la ficelle.

Ce droit n'est applicable que depuis 91 à la SNCF (1946 pour les autres travailleurs), faudrait pas que le législateur revienne dessus et le supprime ou l'adapte.

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Il est loin le temps, à 23h, à Paris, en rentrant de Paris-Lavage (maintenant on y remise les TGV) en Mobylette,

la carte SNCF et l'attestation d'assurance suffisait...

Les flics, sympas, (on peut le dire) tentaient de te débaucher en disant,

-viens chez nous, on gagne mieux !!!

Année 1971.... Histoire vécu....

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Il est où le danger grave et imminent ?

A trop user du droit de retrait, on va finir par l'user.

Que le droit de retrait existe et qu'il serve ok, mais bon faut pas non plus trop tirer sur la ficelle.

Ce droit n'est applicable que depuis 91 à la SNCF (1946 pour les autres travailleurs), faudrait pas que le législateur revienne dessus et le supprime ou l'adapte.

salut, le droit de retrait ne concerne t'il pas aussi " le moral ", un agent choqué à parfaitement le droit de l'utiliser surtout si cet état de fait peu s'apparenter à du harcèlement.

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salut, le droit de retrait ne concerne t'il pas aussi " le moral ", un agent choqué à parfaitement le droit de l'utiliser surtout si cet état de fait peu s'apparenter à du harcèlement.

D'accord avec toi Rail cassé, pour un évènement qui se situe sur le lieu de travail. Or, si j'ai bien compris, il s'agit d'un contrôle effectuée en zone publique de la gare, le soucis aurait donc pu avoir lieu n'importe où ! Poser un droit de retrait, et donc pénaliser la boite qui n'a rien à voir dans le problème et surtout, qui ne pourra strictement rien faire, je trouve ça un peu osé...

Gom

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Dérive des pratiques policières...

Pas étonnant actuellement vu le climat sécuritaire et répressif dans notre pays

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Violences policières: un rapport accablant

Par Charlie Beyenne, publié le 28/04/2009 17:15 - mis à jour le 29/04/2009 13:11

Trop de menottes, trop de fouilles, trop de traitements dégradants: le comportement des policiers porterait trop souvent atteinte à "la dignité des personnes",

selon la Commission nationale de déontologie de la sécurité.

Le rapport de la Commission nationale de déontologie (CNDS), publié ce mardi, n'est pas tendre pour les forces de police. Il dénonce tout d'abord les "violences au cours des rassemblements sur la voie publique". Tout en reconnaissant la difficulté de mettre en place un système de vidéo qui filmerait les actions des forces de l'ordre, la Commission recommande tout de même "que les phases d'engagement au contact des manifestants soient filmées par un ou plusieurs fonctionnaires exclusivement missionnés à cet effet", comme cela a été expérimenté lors des manifestations anti-Otan à Strasbourg.

La CNDS décrit également des "atteintes à la dignité des personnes arrêtées". La Commission préconise fortement l'abandon de la "pratique du tutoiement" ainsi que l'usage de "paroles vexantes" qui peuvent être considérées comme "un acharnement discriminatoire" chez les personnes subissant un contrôle.

Elle déplore également le recours abusif au menottage, pratique qui continue à être "la règle et non l'exception". De même, la Commission regrette le trop grand nombre de "fouilles à nu" et souhaite qu'une "évaluation individualisée des circonstances et des profils" soit appliquée.

Autre pratique dénoncée: des "manquements déontologiques" lors des reconduites à la frontière. La CNDS évoque des traitements "inhumains et dégradants" de la part des agents. Elle rappelle que la France a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour des faits analogues.

Des personnels pénitentiaires qui "tentent de dissimuler des informations"

La Commission souligne une déficience dans "la transmission de l'information entre les personnels de l'administration pénitentiaire et d'autres personnels, notamment médicaux, dans la prise en charge des détenus."

Elle recommande aussi qu'une meilleure "prise en charge du dialogue avec les détenus les plus fragiles" soit assurée, alors que dans plusieurs dossiers que la Commission a eu à traiter, il apparaît qu'il y a eu des insuffisances de "dialogue avec des détenus dont la situation, psychologique ou physique, nécessitait une attention particulière".

Par ailleurs, la Commission regrette "l'attitude de certains personnels pénitentiaires, tentant de dissimuler des informations à leur propre hiérarchie". La CNDS recommande aussi "que des mesures urgentes soient prises pour assurer une surveillance efficace" afin que certains incidents soient évités, notamment lors des promenades des détenus.

Des fouilles de mineurs "intolérables"

La Commission, enfin, dresse un constat sévère sur la façon dont les forces de sécurité traitent les mineurs. Bien qu'elle ne soit pas habilitée à porter un jugement sur les actions politiques menées depuis sa création, en 2000, la Commission constate, cependant, que la "délinquance juvénile, depuis plusieurs années, fait l'objet d'orientations de politique pénale de plus en plus répressives."

Elle déplore ainsi un "recours excessif à la coercition" et des "violences illégitimes", que ce soit lors des interpellations et des gardes à vue, dans les locaux de rétention ou même parfois lors d'interrogatoires des mineurs comme témoins. Selon elle, les "fouilles injustifiées" sont d'autant plus "intolérables" lorsqu'elles concernent des mineurs.

La CNDS souhaite donc que les policiers s'interrogent davantage sur l'opportunité d'interpeller ou de contrôler un mineur: est-il nécessaire d'aller aussi loin?

Un petit complément :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2689

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D'accord avec toi Rail cassé, pour un évènement qui se situe sur le lieu de travail. Or, si j'ai bien compris, il s'agit d'un contrôle effectuée en zone publique de la gare, le soucis aurait donc pu avoir lieu n'importe où ! Poser un droit de retrait, et donc pénaliser la boite qui n'a rien à voir dans le problème et surtout, qui ne pourra strictement rien faire, je trouve ça un peu osé...

Gom

Salut gom. pourquoi " osé ". faut bien faire réagir, répondre à la bêtise extrème par de l'extrème, ne me choque pas.

Et si au lieu de subir un contrôle " outragé " dans cette zone public, il s'était fait tout bonnement agressé ( pas par la police :blink: , mais des voyoux ). Le droit de retrait, il est osé?

La zone public pour un agent de gare, est aussi son lieu de travail, raison de plus dans un petite gare.

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Salut gom. pourquoi " osé ". faut bien faire réagir, répondre à la bêtise extrème par de l'extrème, ne me choque pas.

Et si au lieu de subir un contrôle " outragé " dans cette zone public, il s'était fait tout bonnement agressé ( pas par la police :blink: , mais des voyoux ). Le droit de retrait, il est osé?

La zone public pour un agent de gare, est aussi son lieu de travail, raison de plus dans un petite gare.

Le droit de retrait qui doit être réservée à des cas suffisamment graves et pour lesquels l'entreprise peut faire quelque chose. Pour un différent entre une personne, même un employé SNCF, et les forces de l'ordre, que veux tu que la SNCF puisse faire ? Dans le cas d'une agression, avec un sentiment d'insécurité grandissant, et des droits d'alerte déposés : Oui, le droit de retrait se justifie pour exiger une présence de la SUGE. Là, la SNCF peut faire quelque chose.

Posons le cas d'un plombier, employé de PME, qui se fait contrôler de la même manière devant le siège de sa boite, en allant prendre son service. Je le vois mal déposer un droit de retrait, et donc pénaliser son employeur qui ne pourra là encore strictement rien faire ! La seule conséquence que ça aura sera une absence injustifiée, et je doute qu'il puisse gagner en allant aux prud'hommes. Ce n'est pas parce qu'on est à la SNCF qu'on peut tout se permettre... Les lois sont les mêmes !

Gom

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Le droit de retrait qui doit être réservée à des cas suffisamment graves et pour lesquels l'entreprise peut faire quelque chose. Pour un différent entre une personne, même un employé SNCF, et les forces de l'ordre, que veux tu que la SNCF puisse faire ? Dans le cas d'une agression, avec un sentiment d'insécurité grandissant, et des droits d'alerte déposés : Oui, le droit de retrait se justifie pour exiger une présence de la SUGE. Là, la SNCF peut faire quelque chose.

Posons le cas d'un plombier, employé de PME, qui se fait contrôler de la même manière devant le siège de sa boite, en allant prendre son service. Je le vois mal déposer un droit de retrait, et donc pénaliser son employeur qui ne pourra là encore strictement rien faire ! La seule conséquence que ça aura sera une absence injustifiée, et je doute qu'il puisse gagner en allant aux prud'hommes. Ce n'est pas parce qu'on est à la SNCF qu'on peut tout se permettre... Les lois sont les mêmes !

Gom

Je suis en partie d'accord avec toi, sauf qu'il me semble que la SNCF est en partie responsable de son espace public.

Quelle demande à la police de laisser ses agents tranquiles, surtout si il n'y a rien à leurs reprocher et qu'ils ont montrés leur carte ( identité ou pro, dans l'enceinte de la boite elle doit suffir ).

C'est mon point de vue, après, devant un bleu entêté jusqu'à la visière de son Képi, ben faut faire en sorte de rester zen. ( ca ma valu une nuité gratuite il y quelques années ).

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salut, le droit de retrait ne concerne t'il pas aussi " le moral ", un agent choqué à parfaitement le droit de l'utiliser surtout si cet état de fait peu s'apparenter à du harcèlement.

Si je ne me trompe pas, le droit de retrait, c'est un danger grave et imminent pour le salarié. Le "choc psychologique" ne sera pas là une raison suffisante et on peut t'ordonner de reprendre le travail et te sanctionner.

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Il est loin le temps, à 23h, à Paris, en rentrant de Paris-Lavage (maintenant on y remise les TGV) en Mobylette,

la carte SNCF et l'attestation d'assurance suffisait...

Les flics, sympas, (on peut le dire) tentaient de te débaucher en disant,

-viens chez nous, on gagne mieux !!!

Année 1971.... Histoire vécu....

hé oui, ça a existé. Je me souviens d'un collage pour l'union de la gauche le samedi matin donc après la fermeture de la campagne. Trois flics qui déboulent. Nous déjà un peu pâles et flageollants, ramassant vite fait les seaux et les affiches. Ils s'arrêtent et nous disent : les gars, nous, on est avec vous, mais faites gaffe à l'autre c... (leur chef !) il sort bientôt du commissariat !

Merci les flics policiers agents de 1973 ! :blink:

Modifié par 5121
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Si je ne me trompe pas, le droit de retrait, c'est un danger grave et imminent pour le salarié. Le "choc psychologique" ne sera pas là une raison suffisante et on peut t'ordonner de reprendre le travail et te sanctionner.

Salut audrey, peut être, tout dépend l'état psyco de la personne.

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Je suis en partie d'accord avec toi, sauf qu'il me semble que la SNCF est en partie responsable de son espace public.

Quelle demande à la police de laisser ses agents tranquiles, surtout si il n'y a rien à leurs reprocher et qu'ils ont montrés leur carte ( identité ou pro, dans l'enceinte de la boite elle doit suffir ).

C'est mon point de vue, après, devant un bleu entêté jusqu'à la visière de son Képi, ben faut faire en sorte de rester zen. ( ca ma valu une nuité gratuite il y quelques années ).

C'est extraordinaire, on part d'une situation où une personne fait un excès de zèle envers une autre personne et on en arrive à rechercher les responsabilités d'une entreprise publique, de l'Etat, ou de je ne sais qui.

Aa priori l'affaire est simple, un flic pas forcément sympa et intelligent décide de faire un contrôle envers une personne circulant dans une gare. Lors de ce contrôle, la personne contrôlée porte à la connaissance du flic sa qualité d'agent SNCF, qui plus est employé dans cette gare, le flic s'en contrefout et profère des menaces à l'encontre de l'agent SNCF, alors qu'un des collègues dudit flic l'incite à "laisser tomber".

Partant de là, quelle est la responsabilité de l'Etat ou de la SNCF ? A mon avis pas grand chose, ce flic est un c#####d qui mériterait une bonne remontée de bretelle.

A la place de frenchtouch, je me fendrai d'un joli courrier argumenté afin de faire remonter l'info à sa hiérarchie. Oun au médiateur ou à je ne sais qui. Et je me renseignerai sur les conditions exactes de réalisation des contrôles d'identité. Comme ça la prochaine fois que le même flic voudra se la péter, frenchtouch pourra lui montrer qu'on ne s'amuse pas impunément avec les autres même si on porte un costume bleu :blink:

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Si je ne me trompe pas, le droit de retrait, c'est un danger grave et imminent pour le salarié. Le "choc psychologique" ne sera pas là une raison suffisante et on peut t'ordonner de reprendre le travail et te sanctionner.

+1

Dans ce cas, les prudhommes auront bien du mal à établir qu'il y a effectivement eu choc psychologique.

Je précise que ma remarque ne remet pas en cause le fait que frenchtouch ait mal vécu ce contrôle, que ce n'était eut être pas la première fois que cette situation lui arrivait (ailleurs que dans l'enceinte de sa gare.....).

La situation vécue n'est à priori pas imputable à un manquement de l'employeur.

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Invité technicentre

Il est où le danger grave et imminent ?

A trop user du droit de retrait, on va finir par l'user.

Que le droit de retrait existe et qu'il serve ok, mais bon faut pas non plus trop tirer sur la ficelle.

Ce droit n'est applicable que depuis 91 à la SNCF (1946 pour les autres travailleurs), faudrait pas que le législateur revienne dessus et le supprime ou l'adapte.

Pas 48 heures que ces faits sont arrivés, et déjà tant de lectures et de réponses... Ne serait-ce pas un cas de danger grave et imminent, précisément? Oui, tous, nous avons eu à subir de ces contrôles plus que limites... MAIS, pour celui là, il y a en quelque sorte jurisprudence: Au procès de l'accident de la gare de Lyon, il y a eu condamnation d'un ASCT pour "embauche avec 4 minutes de retard", ce qui a provoqué le non départ de la rame percutée car elle s'est retrouvée bloquée(d'après mes souvenirs).

Que se passera-t-il lorsque de pareils faits se reproduiront? "Non, mr le juge. J'étais en retard parce que 2 flics faisaient leur chiffre"... Quelle preuve? Quelle trace? Parce que ça m'étonnerait que les dits pandores acceptent de témoigner après coups... Il n'y a qu'à voir comment ils réagissent lorsque les secours arrivent sur les lieux d'un accident où vous êtes en train de faire les premiers soins en tant que secouristes... C'est tout juste si vous n'avez pas les bracelets alors que vous massez... D'accord, ils faut qu'ils s'informent, mais le font-ils en y mettant toujours les formes???

Pour en revenir au sujet primordial, tout d'abord une question: Tu parles de ton badge mosaïque: Etais-tu dans un couloir sécurisé? Si tu es dans ce cas, a toi de faire un signalement à ta hiérarchie, sous la forme d'un rapport libre puis d efaire la même chose aux DP et au CHSCT... Là ce n'est plus une question de déontologie mais de sécurité grave... Comment 2 personnes peuvent elles être dans CE couloir sécurisé? Là, c'était 2 flics... Mais et la prochaine fois???

Par contre, dans tout les cas, moi, je ne laisserais pas là... Et si tu avais été emmené au poste, qui aurait pris ton service? Et étais-tu en état de prendre ton poste tout de suite après?

Pour clore une autre partie du débat... Si tu n'étais pas dans "TA"gare, tu en étais tout de même dans l'enceinte de TON établissement, devant TA clientelle... Tu en as été choqué, ce qui est normal. Vas quand même voir ton médecin professionnel que ce soit consigné dans ton dossier médical. On ne sait pas de quoi est fait l'avenir...

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