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Réforme Des Retraites, Sarkozy Annonce: "les Décotes, La Suppression Des Bonnifications" Ne S'appliqueront Pas Aux Cheminots Déjà Recrutés


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"Le 40 ans c'est pour tout le monde, en revanche les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés dans la SNCF"

Sarkozy

Il a dit ça à la télé, vu sur France3 il y quelques minutes sur le JT.

http://jt.france3.fr/1213/

JT du jour (attendre la fin de la pub) et se caler sur 7'00

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Il a dit ça à la télé, vu sur France3.

Pour la suppression des bonifications, ce n'est pas une nouveauté (c’est déjà prévu dans le document d’orientation), pour la décote, là oui, ça c'est nouveau, mais on en revient toujours au même, on sauve nos fesses et ceux qui arrivent derrière morflent...

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Ce que j'ai trouvé pour l'instant sur le net

Visite surprise de Nicolas Sarkozy sur un site de la SNCF à Saint-Denis

AP - 26/10/2007 11h30 SAINT-DENIS - Le président Nicolas Sarkozy s'est rendu vendredi matin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour une visite-surprise sur un site de la SNCF destinée à dialoguer avec les cheminots opposés à la réforme de leur régime spécial de retraites.

Le chef de l'Etat s'est rendu au centre de maintenance de la SNCF du Landy, à Saint-Denis, où la grève avait été massivement suivie le 18 octobre dernier.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a entamé lundi une nouvelle série de consultations avec les syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Parallèlement, les directions de la RATP et de la SNCF tentent d'éviter un nouveau conflit et une grève illimitée à la mi-novembre, en proposant de rencontrer des organisations syndicales des deux entreprises en début de semaine prochaine. AP

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Visite surprise de Nicolas Sarkozy dans un centre de maintenance SNCF

AFP - 26/10/2007 - 10h50 - SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 26 oct 2007 (AFP) -

Nicolas Sarkozy s'est rendu vendredi matin dans un centre de maintenance de la SNCF à Saint-Denis, une semaine après l'important mouvement de grève dans les transports contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Le président de la République est arrivé peu avant 09H00 au centre de maintenance du Landy, qui compte 1.000 employés et avait enregistré 73% de grévistes lors du mouvement social du 18 octobre.

La présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, présente sur place, s'est félicitée de cette visite, la première d'un président de la République sur un site SNCF depuis 1983, selon elle.

Dès son arrivée, le président s'est dirigé vers des employés qui lui ont notamment parlé de la pénibilité de leurs conditions de travail, avec des horaires en 3X8, y compris les weekends. "Vous nous proposez de travailler plus pour gagner moins. On est en train de s'appauvrir avec votre réforme des retraites", lui a reproché Cyril Renaud, délégué CGT.

"C'est faux, vous devriez plutôt dire que c'est une bonne nouvelle", a rétorqué M. Sarkozy soulignant que "ça fait 25 ans qu'un président n'est pas venu à la SNCF". "Je n'ai pas peur, je ne viens pas en cachette", a-t-il souligné, face aux reproches d'être venu accompagné de journalistes.

"Je ne peux pas croire que vous êtes à ce point inconscient de la réalité, il faut qu'on cotise plus longtemps" même "si c'est pas marrant à entendre", a insisté le chef de l'Etat. "J'ai été au Maroc et j'ai vendu un TGV. J'ai annoncé des choses extrêmement fortes hier", a-t-il encore déclaré face aux reproches de s'en prendre à la SNCF.

M. Sarkozy faisait ainsi référence à la signature lundi lors de sa visite d'Etat au Maroc d'un protocole d'accord pour la réalisation d'une ligne de train grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca. Jeudi, à l'issue du Grenelle de l'environnement, le président a pris l'engagement de développer le fret ferroviaire et de construire 2.000 km de lignes TGV nouvelles avant 2020.

"Le choix de la rue dans une démocratie ça n'est pas un bon choix, ça montera une partie de la France contre les cheminots", a ensuite répondu M. Sarkozy à un syndicaliste Sud qui lui assurait que sur le dossier des retraites "c'est la rue qui va parler".

Le gouvernement a entamé mercredi avec la CGT et la CFDT une nouvelle série de discussions sur les régimes spéciaux, alors que les syndicats de cheminots et de la RATP brandissent la menace d'une nouvelle grève en novembre.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a poursuivi cette semaine ses entretiens avec les différents syndicats, après avoir rencontré lundi les dirigeants des principales entreprises concernées (SNCF, EDF, GDF, etc.). M. Sarkozy et ses ministres ont affirmé que les modalités de cette réforme pouvaient être discutées mais que l'alignement sur 40 annuités de cotisation des régimes spéciaux d'ici à 2012 était "non négociable".

"Sur les 40 années je ne cèderai pas. En revanche il y a beaucoup à négocier sur l'avenir de l'entreprise", a encore répété M. Sarkozy au cours de sa visite de vendredi matin.

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On passe toujours de 37,5 ans en 2007 à 40 ans en 2012 comme base de calcul pour les pensions ?

38 ans en 2008 ?

38,5 en 2009 ?

39 en 2010 ?

39,5 en 2011 ?

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Il a dit ça à la télé, vu sur France3 il y quelques minutes sur le JT.

ouh là ça me paraît bien bizarre cette histoire. Je préfère attendre confirmation écrite. Car quand il parle de "cheminots déjà recrutés", parle-t-il aussi des jeunes embauchés ? S'achemine-t-on vers un scénario à la France Télécom, où tous ceux qui avaient été embauchés avant une date butoir conservaient l'ancien statut, et ceux embauché après avaient le nouveau ?

Je rappelle une phrase du Canar enchaîné de cette semaine : la réforme "s'accompagnait de cet impératif : éviter un conflit social dur. D'où une stratégie destinée à faire passer la pilule aux syndicats, quitte à en payer le prix"

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Retraites: l'UNSA prête à la négociation

AP - Jeudi 25 octobre, 11h47 PARIS -

Le secrétaire général de l'UNSA Alain Olive, reçu par le ministre du Travail Xavier Bertrand jeudi, a expliqué que son organisation était "prête à la négociation" sur la réforme des régimes spéciaux, mais veut avoir "tous les paramètres sur la table". Les syndicats de la RATP et de la SNCF se réunissent le 31 octobre pour discuter d'une éventuelle grève reconductible à la mi-novembre.

Signe que la division syndicale est toujours de mise, l'UNSA demande l'ouverture de négociations avec la direction de la RATP, alors que les autres syndicats, à l'exception de la CGC, refusent de discuter avec la direction de l'entreprise tant que la cadrage général de la réforme n'aura pas été modifié par la gouvernement.

"On a commencé l'entretien (avec le ministre) en disant que ce qui s'était passé le 18 octobre était historique et qu'il devait en tenir compte", a expliqué M. Olive à l'Associated Press à l'issue de son entretien avec M. Bertrand. "Le discours du ministre a été extrêmement ferme sur les principes de la réforme, notamment la question de l'alignement", a-t-il ajouté.

"Nous, on a intégré l'égalité de traitement en terme de durée de cotisation pour tous les salariés, c'es-à-dire le passage à 40 ans pour être clair. Ensuite, la question porte sur les paramètres en jeu, primes, bonification, épargne-temps", a-t-il précisé.

Selon lui, "le problème, c'est que le gouvernement nous dit qu'il y a du grain à moudre en terme de discussions pour la partie négociable en entreprise, et qu'on a le sentiment que les entreprises, de leur côté, nous répondent qu'il faut faire bouger le cadrage général".

"Nous, on dit qu'il faut arrêter ce poker menteur. Il faut qu'on voit à la fois le jeu du ministre et le jeu des entreprises. Donc on a demandé très officiellement à la RATP d'ouvrir des discussions dans l'entreprise. A la SNCF, on n'en est pas encore là", a-t-il expliqué.

Le ministre du Travail reçoit les syndicats tour à tour jusqu'à vendredi. Il a déjà rencontré la CFDT et la CGT mercredi et, outre l'UNSA, doit voir la CGC ce jeudi. Vendredi, ce sera au tour de FO et de la CFTC. AP

god/mw

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Les délégués présents ont été trés surpris par l'annonce faite par le président... et lui ont rétorqué "ha, mais c'est une nouvelle ça Monsieur Sarkozy".

Attendons que le JT de FR3 soit disponible sur leur site pour être sûr de ce qu'il a dit ;) , mais mes oreilles étaient bien à l'écoute !

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http://www.france3.fr/

http://info.france3.fr/france/35697630-fr.php

Ce sera là :

http://jt.france3.fr/1213/

mais pour l'instant à l'heure où je poste, ce n'est pas encore en ligne

Modifié par Dom-trappeur
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ouh là ça me paraît bien bizarre cette histoire. Je préfère attendre confirmation écrite. Car quand il parle de "cheminots déjà recrutés", parle-t-il aussi des jeunes embauchés ? S'achemine-t-on vers un scénario à la France Télécom, où tous ceux qui avaient été embauchés avant une date butoir conservaient l'ancien statut, et ceux embauché après avaient le nouveau ?

Je rappelle une phrase du Canar enchaîné de cette semaine : la réforme "s'accompagnait de cet impératif : éviter un conflit social dur. D'où une stratégie destinée à faire passer la pilule aux syndicats, quitte à en payer le prix"

Cela ne m'étonne pas, tout ceci est du poker, et des deux côtés ça bluff ou ça aligne une carte (le 18...) !

Modifié par Jay17
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Il est possible de discuter, dit-il, sur les salaires, l'emploi et la "décote", modalité de la réforme qui prévoit que les salariés qui partiraient en retraite avant d'atteindre 40 années de cotisation verraient le montant de leur pension baisser. Le président explique aussi qu'il est possible de négocier sur la date d'entrée en vigueur de cette décote.

Je veux bien avoir mal entendu... mais il a pas parlé de "discuter" sur les décotes...

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Sur France 2 : reportage d'une minute.

J'ai juste appris que les cheminots avaient gagné 5 ans d'espérance de vie ces 20 dernières années...

et puis le discours habituel, cotiser plus longtemps...

Rien sur la partie technique (bonifications, décôtes...)

Si j'ai bien saisi il y a un gars qui lui a dit que si il avait été cheminot il serait déjà parti en...retraite ;)

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Je viens de voir les images, et un mec de la CGT a refusé de serrer la main au président qui venait devant lui. Attitude lamentable. Les autres représentants des OS n'ont pas eu cet irrespect.

Moi je dis Bravo à cette personne d'avoir eu le courrage de le faire ! Peut importe qu'il arbore une insigne CGT, CFDT, SUD....

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Super le délégué qui dit un truc du genre "ça s'est toujours passé comme ça, on a fait plier tous les 1ers ministres, ..." en parlant de la prochaine journée de Novembre... Là c'est clair que ce mec là veut négocier... On arrivera à rien avec des mecs comme ça !!!

Enfin, un mec arrive vers vous en vous menaçant, vous avez envie d'essayer de le comprendre et d'aller vers ce qu'il demande ? Perso j'aurai plutôt envie de l'envoyer balader...

gom

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Je viens de voir les images, et un mec de la CGT a refusé de serrer la main au président qui venait devant lui. Attitude lamentable. Les autres représentants des OS n'ont pas eu cet irrespect.

tout à fait d'accord avec toi, attitude lamentable

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Super le délégué qui dit un truc du genre "ça s'est toujours passé comme ça, on a fait plier tous les 1ers ministres, ..." en parlant de la prochaine journée de Novembre... Là c'est clair que ce mec là veut négocier... On arrivera à rien avec des mecs comme ça !!!

Enfin, un mec arrive vers vous en vous menaçant, vous avez envie d'essayer de le comprendre et d'aller vers ce qu'il demande ? Perso j'aurai plutôt envie de l'envoyer balader...

gom

A tout hasard , je dirais "sud"?

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Je viens de voir les images, et un mec de la CGT a refusé de serrer la main au président qui venait devant lui. Attitude lamentable. Les autres représentants des OS n'ont pas eu cet irrespect.

... et ce qu'il ne fallait pas dire a été sorti: " C'est la rue qui va parler ! "

On peut être contre la politique du nabot mais avoir malgré tout un soupçon de respect envers sa fonction.

Le coup du refus de lui serrer la main est digne d'un bourrin (quelqu'en soit son syndicat)

Modifié par Jeff2CY
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Mwé, nous n'avons pas la même notion du respect alors.

Si tu regardes le reportage sur FR3, plus loin vers la fin du reportage d'autres (sans "logo") feront la même chose.

Ce n'est pas un manque de respect, mais montrer son désaccord avec une personne.

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A tout hasard , je dirais "sud"?

l'autocollant sur le torse n'a pour moi aucune importance, c'est la réponse de la personne en question que je trouve particulièrement stupide et inutilement provocante...

gom

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"Le 40 ans c'est pour tout le monde, en revanche les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés dans la SNCF"

Sarkozy

C'est un message qu'il envoie a X Bertrand , il donne un peu de lest.

On ne tardera pas à en savoir un peu plus .

Par contre , il est clair que de toute facon , il ne reviendra pas sur l'allongement de la duree de cotisation , il l'a trop repete depuis le debut de sa campagne et depuis qu'il est en poste.

;) bizarre , tf1 n'a pas passé ce passage de debut de negociation .Toujours fidele a lui meme.

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