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Régimes Spéciaux : Propositions D'amendements Du Gouvernement Au Document D'orientation


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Régimes spéciaux: Xavier Bertrand tente de désamorcer la fronde

AFP - 06/11/2207 - 21h30 - PARIS (AFP) -

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a transmis mardi soir aux syndicats d'"ultimes" propositions "d'aménagements" à la réforme des régimes spéciaux de retraite, sans la remettre en cause sur le fond, à une semaine d'une grève annoncée à la SNCF.

Au moment même où la CFDT-cheminots indiquait se rallier à l'appel à la grève reconductible des six autres fédérations syndicales de la SNCF à compter du 13 novembre au soir, Xavier Bertrand a dévoilé ses "ultimes" propositions d'amendements au document d'orientation sur la réforme qu'il avait présenté le 10 octobre aux syndicats.

Quelques heures plus tôt le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, lui reprochait son silence, se demandant si le gouvernement ne cherchait pas à pousser les syndicats hésitants vers la grève, après avoir prôné le dialogue.

"Le gouvernement reste déterminé à porter à 40 ans la durée de cotisation d'ici 2012", indique le texte transmis aux syndicats. Mais après les avoir écoutés, "il apparaît que des aménagements sont possibles", ajoute-t-il, en prévenant qu'il s'agit "d'ultimes propositions gouvernementales".

Ainsi, "pour mieux prendre en compte la situation des salariés proches de la retraite, la réforme entrerait en vigueur au 1er juillet 2008", la durée de cotisation augmentant progressivement au rythme d'un trimestre par semestre, jusqu'au 1er décembre 2012 où elle serait portée à 160 trimestres.

Sans remettre en cause le principe de la décote --un malus pour les salariés n'ayant pas cotisé assez longtemps--, le ministre s'engage aussi à ce que les salariés "qui joueront le jeu de la réforme" en augmentant leur durée d'activité de 2 ans et demi ne soient pas pénalisés financièrement.

"Ils n'auront pas un euro de moins", a-t-il promis sur France Info.

Après l'intervention du ministre, le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a déclaré à l'AFP que "s'il y a des +bouger+ (changements, ndlr) dans les dispositions gouvernementales, cela veut dire que la grève du 18 octobre n'a pas servi à rien et que celle (annoncée) du 13 novembre au soir pèse" dans le débat.

Mais "le gouvernement continue de diviser les syndicats", a-t-il ajouté, reprochant à Xavier Bertrand d'avoir "réussi le tour de force de recevoir ensemble ce mardi les organisations syndicales de secteurs professionnels concernés par cette réforme, en écartant la CGT".

Plus tôt dans la journée, Bernard Thibault, avait fustigé un "double discours" chez un ministre ouvert "pour le pays" mais fermé "vis-à-vis des organisations syndicales".

"Il y a des conciliabules, des discussions en aparté" alors que le gouvernement a la responsabilité de conduire des négociations "dans la transparence", avait-il dit.

Reste maintenant à savoir si les syndicats les plus hésitants --à la SNCF notamment-- vont bouger. Arnaud Morvan, le secrétaire général de la CFDT-cheminots, n'a implicitement pas exclu un revirement de sa position en annonçant son appel à la grève mardi. "D'ici le 13 novembre, il peut se passer des choses et pour notre part, on a toujours dit qu'on était ouvert à la discussion", a-t-il dit devant la presse.

Les syndicats de l'Energie (EDF, GDF, etc.) doivent annoncer mercredi s'ils appellent ou non tous ensemble à la grève le 14. Pour l'heure, seules FO et la CGT se sont déclarées partantes.

A la RATP, la décision syndicale est attendue jeudi, dans l'attente "des réponses précises du gouvernement".

Modifié par Dom-trappeur
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Sans remettre en cause le principe de la décote --un malus pour les salariés n'ayant pas cotisé assez longtemps--, le ministre s'engage aussi à ce que les salariés "qui joueront le jeu de la réforme" en augmentant leur durée d'activité de 2 ans et demi ne soient pas pénalisés financièrement.

"Ils n'auront pas un euro de moins", a-t-il promis sur France Info.

Bref, rien de nouveau, à terme la double peine s'applique à plein !

D'ailleurs cette affirmation est fausse, parce qu'augmenter sa durée d'activité de 2 ans et demi ne suffit pas pour annuler les effets de la réforme... Pour conserver le même niveau de pension il faut :

- Annuler la décote donc partir à l'age pivot (55 ou 60)

- Annuler les effets de l'allongement de la durée de cotisation et donc son incidence sur le taux de remplacement

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Retraites:

fermeté syndicale malgré une offre gouvernementale

Reuters - Mardi 6 novembre, 20h00 PARIS (Reuters) -

Malgré une ultime ouverture du gouvernement, les syndicats de la RATP, d'EDF et de GDF pourraient rejoindre le mot d'ordre de grève reconductible déjà lancé pour le 13 novembre au soir par sept syndicats de cheminots pour la défense des régimes spéciaux de retraites.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a proposé mardi soir de ne pas imposer de "décote" sur les retraites des salariés des régimes spéciaux, à condition qu'ils effectuent 40 annuités, contre 37 ans et demi actuellement.

"Un agent qui fera à terme dans ces régimes spéciaux deux ans et demi de plus de travail n'aura pas un euro en moins sur sa pension", a déclaré Xavier Bertrand sur France Info.

"C'est une garantie de pouvoir d'achat et je pense que c'est de nature à répondre à l'inquiétude que j'ai pu entendre", a-t-il ajouté.

Malgré cette avancée, plusieurs syndicats de la RATP au moins pourraient lancer mercredi un appel à la grève reconductible à partir du 14 novembre, a-t-on appris de source syndicale. Une réunion de l'intersyndicale prévue mardi a cependant été repoussée à mercredi.

A EDF et GDF, où la CGT et FO, majoritaires, ont déjà déposé un préavis de grève pour le 14 novembre, l'ultime réunion intersyndicale a aussi été reprogrammée de mardi à mercredi à 17h00 (16h00 GMT) avec les autres organisations syndicales minoritaires pour décider d'un éventuel appel plus large et reconductible par périodes de 24 heures.

D'ultimes tractations étaient en cours entre le ministère du Travail et les syndicats minoritaires, qui rechignent à un conflit dur, acceptent le principe d'une réforme mais réclament d'importants aménagements.

Le dénouement semble encore hypothétique. Ainsi, à la SNCF, la CFDT, jusqu'ici rangée dans le camp des hésitants, a finalement rejoint l'appel à la grève lancé par six autres organisations dès le 31 octobre.

"Je crois qu'aujourd'hui et j'en ai les preuves, le gouvernement attend la grève pour faire des propositions de contreparties", avait auparavant déclaré son secrétaire général, François Chérèque.

NEGOCIATIONS A LA SNCF

Il a expliqué que son syndicat acceptait le passage de 37,5 années à 40 ans de cotisation pour la retraite, à condition d'obtenir des avancées sur trois points.

Il a cité les aménagements pour les emplois pénibles, un étalement dans le temps de l'application de la "décote" - système par lequel les personnels partant en retraite avant 40 ans de cotisation voient leurs pensions diminuer - et l'intégration des primes dans le calcul des retraites.

"A ce jour, 15 jours après, on n'a aucune réponse du gouvernement. On a le sentiment que le gouvernement nous demande de faire grève", a poursuivi François Chérèque.

Mardi matin, la direction de la SNCF, qui dit vouloir prévenir le conflit, a engagé des négociations sur les modalités d'application de la réforme avec la seule Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC), qui représente 30% des conducteurs.

Les discussions portent sur les éventuels aménagements de la réforme pour les familles nombreuses et les situations conjugales particulières, explique-t-on au service de presse de la SNCF. Une autre réunion est programmée le 9 novembre sur les fins de carrière.

Dès la première journée de grève du 18 octobre, suivi par environ trois quarts des salariés à la SNCF et la RATP, la FGAAC avait annoncé son intention de négocier, avec l'espoir d'obtenir des concessions catégorielles.

Le gouvernement a répondu à la menace d'une extension du mot d'ordre de grève en affichant sa fermeté sur les objectifs de la réforme tout en déclarant qu'il souhaitait encore laisser la porte ouverte à la discussion.

"On peut être homme de réforme et homme de dialogue, nous devons à la fois écouter et entendre les inquiétudes, mais nous devons écouter aussi les Français qui, en mai et en juin, ont demandé que les réformes se fassent", a déclaré Xavier Bertrand à l'Assemblée nationale.

Les régimes spéciaux de retraite bénéficient à environ 1,1 million de retraités et à 500.000 actifs.

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Retraites:

fermeté syndicale malgré une offre gouvernementale

Reuters - Mardi 6 novembre, 20h00 PARIS (Reuters) -

Malgré une ultime ouverture du gouvernement, les syndicats de la RATP, d'EDF et de GDF pourraient rejoindre le mot d'ordre de grève reconductible déjà lancé pour le 13 novembre au soir par sept syndicats de cheminots pour la défense des régimes spéciaux de retraites.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a proposé mardi soir de ne pas imposer de "décote" sur les retraites des salariés des régimes spéciaux, à condition qu'ils effectuent 40 annuités, contre 37 ans et demi actuellement.

"Un agent qui fera à terme dans ces régimes spéciaux deux ans et demi de plus de travail n'aura pas un euro en moins sur sa pension", a déclaré Xavier Bertrand sur France Info.

"C'est une garantie de pouvoir d'achat et je pense que c'est de nature à répondre à l'inquiétude que j'ai pu entendre", a-t-il ajouté.

Malgré cette avancée, plusieurs syndicats de la RATP au moins pourraient lancer mercredi un appel à la grève reconductible à partir du 14 novembre, a-t-on appris de source syndicale. Une réunion de l'intersyndicale prévue mardi a cependant été repoussée à mercredi.

A EDF et GDF, où la CGT et FO, majoritaires, ont déjà déposé un préavis de grève pour le 14 novembre, l'ultime réunion intersyndicale a aussi été reprogrammée de mardi à mercredi à 17h00 (16h00 GMT) avec les autres organisations syndicales minoritaires pour décider d'un éventuel appel plus large et reconductible par périodes de 24 heures.

D'ultimes tractations étaient en cours entre le ministère du Travail et les syndicats minoritaires, qui rechignent à un conflit dur, acceptent le principe d'une réforme mais réclament d'importants aménagements.

Le dénouement semble encore hypothétique. Ainsi, à la SNCF, la CFDT, jusqu'ici rangée dans le camp des hésitants, a finalement rejoint l'appel à la grève lancé par six autres organisations dès le 31 octobre.

"Je crois qu'aujourd'hui et j'en ai les preuves, le gouvernement attend la grève pour faire des propositions de contreparties", avait auparavant déclaré son secrétaire général, François Chérèque.

NEGOCIATIONS A LA SNCF

Il a expliqué que son syndicat acceptait le passage de 37,5 années à 40 ans de cotisation pour la retraite, à condition d'obtenir des avancées sur trois points.

Il a cité les aménagements pour les emplois pénibles, un étalement dans le temps de l'application de la "décote" - système par lequel les personnels partant en retraite avant 40 ans de cotisation voient leurs pensions diminuer - et l'intégration des primes dans le calcul des retraites.

"A ce jour, 15 jours après, on n'a aucune réponse du gouvernement. On a le sentiment que le gouvernement nous demande de faire grève", a poursuivi François Chérèque.

Mardi matin, la direction de la SNCF, qui dit vouloir prévenir le conflit, a engagé des négociations sur les modalités d'application de la réforme avec la seule Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC), qui représente 30% des conducteurs.

Les discussions portent sur les éventuels aménagements de la réforme pour les familles nombreuses et les situations conjugales particulières, explique-t-on au service de presse de la SNCF. Une autre réunion est programmée le 9 novembre sur les fins de carrière.

Dès la première journée de grève du 18 octobre, suivi par environ trois quarts des salariés à la SNCF et la RATP, la FGAAC avait annoncé son intention de négocier, avec l'espoir d'obtenir des concessions catégorielles.

Le gouvernement a répondu à la menace d'une extension du mot d'ordre de grève en affichant sa fermeté sur les objectifs de la réforme tout en déclarant qu'il souhaitait encore laisser la porte ouverte à la discussion.

"On peut être homme de réforme et homme de dialogue, nous devons à la fois écouter et entendre les inquiétudes, mais nous devons écouter aussi les Français qui, en mai et en juin, ont demandé que les réformes se fassent", a déclaré Xavier Bertrand à l'Assemblée nationale.

Les régimes spéciaux de retraite bénéficient à environ 1,1 million de retraités et à 500.000 actifs.

merci pour l info dom a +

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Plusieurs dépêches de presse datées d'hier soir 6/10

A lire entre les lignes, à croiser ...

et on commence à y voir un peu plus clair

Retraites: Xavier Bertrand déçoit les syndicats

Par JeanMarie Godard AP - Mardi 6 novembre, 19h37 PARIS -

A une semaine d'un mouvement de grève qui s'annonce dur à la SNCF, et sans doute à la RATP, le ministre du Travail Xavier Bertrand n'a apporté aucune réponse nouvelle mardi soir aux propositions défendues par certains syndicats sur la réforme des régimes spéciaux. Il a confirmé sur France-Info tous les principes du projet gouvernemental.

La CFTC a fait part de sa "colère", tandis qu'à la CGT, on confirmait l'appel à la grève reconductible lancé pour le 13 novembre au soir à la SNCF. Les syndicats de la RATP et ceux de l'Energie doivent se positionner mercredi.

"Sans décote, ça ne sert à rien d'allonger la durée de cotisation", a déclaré le ministre mardi soir sur France-Info.

Plusieurs syndicats, notamment la CFDT et la CFTC, avaient proposé des aménagements à la décote, une pension minorée en cas de départ avant d'avoir cotisé 40 annuités comme le prévoit la réforme, suspendant leur décision sur la grève dans l'attente des réponses du ministre.

"Quelqu'un qui va avancer avec la réforme, qui fera deux ans et demi de plus, ne touchera pas un euro de moins. Il était important de trouver cette solution", leur a répondu Xavier Bertrand mardi soir, confirmant simplement que la durée de cotisation passera de 37,5 ans à 40 ans pour les titulaires des régimes spéciaux.

"Ces ultimes réponses complémentaires montrent bien que la détermination du gouvernement est entière, mais que notre volonté de dialogue a été sincère", a assuré M. Bertrand, expliquant qu'il allait transmettre "dès ce soir ces éléments complémentaires au document d'orientation aux organisations syndicales". Le ministre réunira par ailleurs "avant la fin de la semaine les dirigeants des entreprises publiques concernées".

Pour lui, "il faut que chacun y mette du sien". Xavier Bertrand souhaite ainsi que les entreprises puissent, lors des négociations internes, "apporter des réponses sur la spécificité des métiers" ou encore "sur la pénibilité".

"Le ministre n'a rien annoncé du tout. On attendait des réponses sur des sujets très précis. La seule chose qu'il nous annonce, c'est qu'on travaillera plus pour gagner la même chose", a déclaré le secrétaire fédéral de la CFTC-Transports Bernard Aubin mardi soir à l'Associated Press, faisant part de sa "colère".

"Dans les déclarations de Xavier Bertrand, il n'y a que du vent", selon M. Aubin. "Les organisations réclamaient un aménagement de la décote pour en limiter l'impact sur les pensions, c'est-à-dire que la mise en oeuvre de cette décote soit mieux échelonnée et que le taux de décote soit revu à la baisse. Sur ces points, le ministre ne concède aucune avancée".

"Je crois que Xavier Bertrand n'a pas entendu le positionnement des organisations syndicales (...) ni le coup de semonce du 18 octobre dernier et nous allons travailler à une mobilisation majeure dès la semaine prochaine", a prévenu de son côté le porte-parole de la CGT-RATP Jacques Eliez. Et selon lui, le ministre "ne répond pas à ce qui aurait pu être une porte de sortie pour certain".

"Près de 100 heures de discussions -comme aime à le dire le ministre- pour ça!", a lancé de son côté le secrétaire général de la CGT-Cheminots Didier Le Reste tout en déclarant attendre "le document du ministre". "Pour le moment", a-t-il souligné, "il n'y a pas d'élément nouveau de nature à modifier la situation". AP

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Droopy (F. Fillon) était en direct sur Europe 1 ce matin.

Il peut parler, Naboléon est aux States mdrmdr

Régimes spéciaux : la fermeté de François Fillon

mercredi 7 novembre 2007 09h02

Les dernières propositions du gouvernement sur la réforme des régimes spéciaux de retraite ont été présentées mardi aux syndicats a expliqué ce mercredi sur Europe 1 le Premier ministre. Le ministre du Travail Xavier Bertrand "a présenté un nouveau document qui est notre ultime proposition", a affirmé François Fillon. Ce sont "les dernières" car "le gouvernement est allé au bout de ce qui est possible", a-t-il ajouté.

Fermeté, c'est le message de François Fillon mercredi matin sur Europe 1. Le Premier ministre a indiqué que le ministre du Travail Xavier Bertrand a fait parvenir mardi soir de nouvelles propositions aux syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. "Une ultime proposition", selon François Fillon. "Je le dis tout de suite, il n'y en aura pas d'autres. C'est la dernière. On ne peut pas aller plus loin", a ajouté le Premier ministre sur Europe 1.

Le nouveau texte indique que "le gouvernement reste déterminé à porter à 40 ans la durée de cotisation d'ici 2012". Mais, "il apparaît que des aménagements sont possibles", ajoute-t-il, en prévenant qu'il s'agit "d'ultimes propositions gouvernementales". Ainsi, "pour mieux prendre en compte la situation des salariés proches de la retraite, la réforme entrerait en vigueur au 1er juillet 2008", la durée de cotisation augmentant progressivement au rythme d'un trimestre par semestre, jusqu'au 1er décembre 2012 où elle serait portée à 160 trimestres.

François Fillon a expliqué sur Europe 1 que "ce document pour dire les chose simplement est un engagement pour que les retraites des ressortissants régimes spéciaux ne soit pas réduite à durée de cotisation égale. C'est à dire que quelqu'un qui fait 40 annuités de cotisations ne doit pas avoir une retraite plus basse que celle d'aujourd'hui. Ce n'était pas tout à fait le cas dans la première proposition qu'on a faite".

Ecoutez début à + 2.20 minutes

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Régimes spéciaux: Bertrand appelle les syndicats à préférer les négociations au conflit

AP - 7/11/2007 - 16h - PARIS -

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a appelé mercredi les syndicats à négocier dans les entreprises sur la réforme des régimes spéciaux au lieu de choisir le conflit avec le gouvernement.

"Dans la France de 2007, on a plus à gagner dans la négociation que dans le conflit. Nombreuses sont les organisations qui l'ont compris", a lancé M. Bertrand lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à une semaine du début de la grève reconductible contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Chacun aujourd'hui est face à ses responsabilités, chacun doit y mettre du sien", a encore dit le ministre, confirmant qu'il recevrait jeudi les dirigeants des entreprises publiques concernées par la réforme (SNCF, RATP, EDF-GDF).

Le ministre du Travail a estimé que les propositions complémentaires adressées mardi soir par le gouvernement aux syndicats était de nature à répondre aux "inquiétudes" sur la réforme. Le gouvernement propose notamment d'aménager les modalités d'application de la décote pour qu'un agent ne perde "pas un euro" à la suite du passage à 40 années de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein.

Xavier Bertrand a réaffirmé la "détermination" du gouvernement sur l'ensemble de la réforme. "Les négociations d'entreprise ne sont pas là pour annuler le passage à 40 années de cotisation", a-t-il notamment assuré. AP

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La décote s'annule 2 ans 1/2 après l'âge pivot. Ce qui n'est absolument pas négligeable comme avancée.

Donc c'est un recul puisque normalement la décote devait s'annuler lorsqu'on a atteint l'age pivot...............

Modifié par ____
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Invité necroshine

Donc c'est un recul puisque normalement la décote s'annule lorsqu'on a atteint l'age pivot...............

Donc pour ma part, en partant a 55ans, en etant rentré a 28,

j'aurai 27ans de cotisation + 5 de bonif, et je pars donc avec 32 ans de cotisation,

et adieu la super decote !!!

mais bon avec 32 ans, ca me ferai combien 40% de mon dernier salaire mdrmdr .

Mes vieux jours vont etre difficiles...

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La décote s'annule 2 ans 1/2 après l'âge pivot. Ce qui n'est absolument pas négligeable comme avancée.

Non, la décote s'annule à l'âge pivot.

Celui qui fera 2 ans et 1/2 de plus (52,5 ou 57,5) sera neutre vis à vis de la durée de cotisation requise pour

déclencher la décote !

Aucune avancée pour celui qui souhaite partir à l'age d'ouverture des droits (50 ou 55)

Modifié par NEMO94
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Aucune avancée pour celui qui souhaite partir à l'age d'ouverture des droits (50 ou 55)

Dans la philosophie de la réforme, si tu souhaites partir au même âge qu'actuellement, il est clair que de toute façon tu serais perdant. Sinon à quoi bon réformer....

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Régimes spéciaux: la grève toujours sur les rails, malgré des "avancées"

Par Par Gérard DUBUS et Patrice NOVOTNY AFP -

07/11/2007/ 20h (AFP) -

Syndicats et gouvernement sont restés dans leurs rôles, mercredi, sur les régimes spéciaux, les premiers maintenant leur appel à la grève à la SNCF le 14 novembre malgré "une vraie avancée" à leurs yeux de la part du pouvoir, et le second assurant ne rien céder sur le fond.

"On va le faire, et j'ai déjà démontré dans le passé que je n'étais pas du genre à céder", a lancé dès le matin le Premier ministre François Fillon sur Europe 1 en défendant sa réforme.

Auparavant, outre-Atlantique, Nicolas Sarkozy avait prévenu qu'il y aurait "des grèves, des manifestations", mais qu'il "tiendrait" sans "reculer".

Mercredi, la CGT a pourtant noté "un premier recul" du pouvoir, jugeant "substantielle" "l'atténuation de l'effet de la décote" qu'il propose désormais. Une évolution saluée comme "une vraie avancée" par la CFDT.

Mardi, le ministre du Travail Xavier Bertrand a en effet mis sur la table d'"ultimes propositions", au moment où plusieurs syndicats accusaient le gouvernement de chercher l'affrontement en tardant à donner ses réponses à leurs remarques sur la réforme.

M. Bertrand a assuré qu'un agent d'un régime spécial qui travaillerait "deux ans et demi de plus" que la durée minimale de cotisation "n'aurait pas un euro de moins" dans sa pension.

"Il est possible de faire bouger le cadre de la réforme que le gouvernement veut imposer aux régimes spéciaux", a salué mercredi la CGT, mettant cette évolution "à l'actif de la mobilisation du 18 octobre" et souhaitant que l'appel à la grève le 14 fasse encore bouger le curseur en faveur des salariés concernés.

Pour la CGT en effet, le compte n'y est pas, et "une table ronde ministérielle" est toujours nécessaire.

La CFDT a aussi jugé qu'il y avait "encore beaucoup de flou sur tous les autres dossiers importants" que la décote, citant notamment "la pénibilité" et "l'intégration des primes dans le calcul des pensions".

Mardi, avant de connaître le contenu détaillé de la lettre de Xavier Bertrand, la CFDT cheminots, hésitante jusque-là, avait annoncé se joindre "à la grève reconductible" du 14, pour laquelle six syndicats de cheminots (CGT, Sud Rail, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC) avaient déposé dès le 31 octobre un "préavis de grève illimité" avec reconduction par 24 heures.

Mais le Premier ministre espérait encore mercredi matin pouvoir convaincre certains de renoncer à la grève, jugeant qu'on ne pouvait "pas dire aujourd'hui qui fera grève et qui ne fera pas grève".

Un espoir déçu jusqu'à présent, les fédérations CFTC et FO cheminots réitérant leur appel à la grève.

Mais la confédération CFTC a quand même invité ses troupes, mercredi, à étudier de près les propositions gouvernementales, disant préférer la négociation à un "enlisement stérile du conflit".

A la SNCF, seule la Fgaac (autonomes), qui représente près d'un tiers des conducteurs, continue de privilégier la voie de la négociation avec la direction.

M. Bertrand recevra jeudi les dirigeants des entreprises concernées par la réforme. Il leur a d'ores et déjà fixé une "obligation de résultat" dans leurs négociations futures.

A la RATP, où seul Sud a pour l'heure appelé à la "grève illimitée à partir du 14", les autres syndicats, y compris la CGT, pourraient se prononcer jeudi.

Dans le secteur de l'énergie (EDF, GDF, etc.), seuls la CGT et FO ont pour l'heure appelé à la grève. Les autres syndicats ont une nouvelle fois repoussé mercredi leur décision à jeudi... ou vendredi.

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Sarko n'avait il pas dit lors de sa visite au Landy que les décotes ne concernaient pas ceux qui étaient déjà embauchés ??

Dans ce cas, XB revient sur ce qu'a dit l'omniprésident.......

Me trompe je ??

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Il l'a bien dis,

mais s'est fait contredire immediatement par XB.

Comme quoi, les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

Si il revient déjà sur ses promesses, il va falloir savoir lui le rebalancer et savoir pourquoi il se contredit tout seul.

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C'est anticonstitutionnel : c'est le président qui décide

Pour les pêcheurs, même chose en ce qui concerne le diesel... le prix ne sera pas pris en compte dasnb celui du poisson , mais ce sera directement un rabais par l'etat

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