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Gare d'Agen : licenciée pour avoir traversé les voies


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Invité JLChauvin
il y a 36 minutes, assouan a déclaré:

Faut arrêter parfois... Peux-tu nous dire quand le personnel de nettoyage des trains, dans l'histoire des chemins de fer, a relevé des mêmes conditions/conventions que le personnel dit "cheminot" ? Ca a peut être existé, je n'en sais rien, mais cela ne me choque pas que l'on ne mélange pas non pas "les torchons et les serviettes" mais tout et son contraire.

Nettoyer un train, une gare, un avion, un aéroport alors ce n'est pas le même travail ? C'est l'endroit où l'on travaille qui définit les caractéristiques de son métier ? Ben pas pour moi...

Je suis à 100% pour que les gens qui font ces métiers pas faciles aient des de meilleures conditions de travail mais sérieusement en quoi ce qu'ils font est purement lié au chemin de fer et leur attribue une étiquette de "cheminot" ?

Comme les agents de sécurité en gare, comme les "dames pipi", comme les accompagnateurs de personnes en situation de handicap, comme... il y a beaucoup d'intervenants dans le transport ferroviaire : tout le monde devrait relever de la même convention collective ? Pour moi non. Chacun son point de vue.

Pardon, mais il ne faut jamais oublier les fondamentaux. Définition de cheminot: employé des chemins de fer, c'est quoi un employé de chemin de fer sinon quelqu'un qui travaille dans un site ferroviaire, pour le ferroviaire, quelle que soit l'entreprise qui l'emploie? Les travailleurs du rail, tous les travailleurs du rail, méritent d'être traités à égalité, qu'ils bossent pour Pierre, Paul ou Jacques. Ceux qui exercent les "sales boulots" pour toi et à côté de toi font le même travail que ce que faisait des cheminots salariés de la SNCF intégrée, la différence est énorme pour eux puisqu'ils travaillent maintenant pour des quasi-esclavagistes. Pourquoi donc eux mériteraient donc leur sort, et pourquoi donc ostraciser des collègues avec qui tu travaille tous les jours? Au nom de quoi?

Si ça a existé les cheminots qui nettoyaient les trains, allons, allons, assouan tu n'est pas sérieuse?  :rolleyes:

Et là nous parlons de personnes travaillant dans le nettoyage pour le chemin de fer, qui ont a connaitre les risques ferroviaires (la preuve, le motif du licenciement), pas de personnel travaillant dans les aéroports où il existe d'autres risques.

Mais effectivement nous n'avons pas du tout le même point de vue. Tu as les mêmes arguments que les patrons de l'UTP qui font tout pour accentuer le dumping social, et moi je constate auprès des intéressés ce que signifie vraiment dumping social. Entre parenthèse, c'est sympa pour tes collègues agents de sécurité (et la SUGE, c'est du pipeau?), pour la "dame pipi" (qui ne mérite pas que l'on s’intéresse à son cas?), les accompagnateurs en gare (ils ne méritent pas la même protection sociale que toi, alors qu'ils travaillent exactement dans le même environnement que toi?), et les "autres", tous les "autres" qui font autant tourner le chemin de fer que toi mais qu'on ne traite comme des chiens.

Cela a juste permis de supprimer des milliers d'emplois "à statut" ou équivalent pour les remplacer par des salariés sous-payés, corvéables à merci et jetables comme des malpropres sur un simple caprice de petit chef. Oui, ceux là aussi sont autant cheminots que toi ou que je l'ai été, ceux là aussi sont indispensables et donc méritent exactement le même traitement social. Les patrons de l'ex SNCF se sont fait des c***ll*s en or avec les filiales comme EFFIA, GP en tête, et ils continuent avec les nébuleuses de la sous-traitance. Non seulement ils veulent une convention collective à minima, comme tous les patrons de l'UTP, mais en plus il veulent en exclure le maximum de salariés, on se demande bien pourquoi?

Pour finir, perso, je ne me suis jamais pris pour une serviette... et je n'ai jamais pris un autre travailleur pour un torchon.

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pour le personnel de nettoyage des trains c'est assez variable du plus loin de mes souvenirs 

en 1963 il y avait delà des entreprises qui nettoyait intérieur et extérieur des autorails a Amiens en remise 4..

mais dans le même période  au dépôt de longueau il y avait encore qq manoeuvres ( fin d'une filière qui mourrait avec la fin de la vapeur) utilisés au nettoyage des autorails et des cabine de conduite des 66000 et autres diesels

 

Modifié par jackv
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Il y a 2 heures , jackv a déclaré:

pour le personnel de nettoyage des trains c'est assez variable du plus loin de mes souvenirs 

en 1963 il y avait delà des entreprises qui nettoyait intérieur et extérieur des autorails a Amiens en remise 4.

La convention collective nationale du personnel des entreprises de manutention ferroviaire et travaux connexes est datée du 6 janvier 1970.  Ce qui constitue sans doute une date repère sur la généralisation de la réalisation de ces travaux en sous-traitance.

Pour mémoire, cette convention (dite MANUFER) couvre le champ d'activité suivant :

a) Elle s'applique sur l'ensemble du territoire national à l'industrie de la manutention ferroviaire et travaux connexes, dans les gares, estacades, chantiers, parcs, dépôts, etc., de la Société nationale des chemins de fer français (c'est-à-dire les infrastructures ferroviaires historiquement gérées par la SNCF), puis du réseau ferré national (1) et des voies ferrées d'intérêt local (VFIL) pour :

- travaux de chargement et déchargement de marchandises ;

- travaux de chargement et déchargement de matériel ;

- travaux de chargement et déchargement de charbon ;

- désinfection de wagons ;

- nettoyage des cours de gares ;

- nettoyage des dépôts ;

- lavage et nettoyage des voitures à voyageurs ;

- portage des bagages ;

- travaux de mutation des boggies et des essieux dans les gares frontalières.

b) Elle s'applique sur l'ensemble du territoire national à l'assistance au matériel roulant en environnement dédié (métros...) pour :

- nettoyage intérieur ;

- nettoyage extérieur ;

- nettoyage des voies ;

- petite maintenance.

(source : Legifrance)

Modifié par PLANONYME
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Une supposition, une hypothèse (choisissez le terme qui vous convient) :

la dame en question l'a fait (et peut-être à plusieurs reprises) parce que sous pression/en retard dans son planning (rayez la mention inutile) elle voulait gagner du temps...

De plus on ne connaît rien de "l'ambiance" de ce poste de travail...

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Il y a 6 heures , assouan a déclaré:

Nettoyer un train, une gare, un avion, un aéroport alors ce n'est pas le même travail ? C'est l'endroit où l'on travaille qui définit les caractéristiques de son métier ? Ben pas pour moi...

Je suis à 100% pour que les gens qui font ces métiers pas faciles aient des de meilleures conditions de travail mais sérieusement en quoi ce qu'ils font est purement lié au chemin de fer et leur attribue une étiquette de "cheminot" ?

Est-ce qu'on peut dire qu'un aiguilleur du ciel et un aiguilleur du rail, c'est du pareil au même ?

Il ne faut pas s'arrêter à la seule interface agent/chiffon ou agent/aspirateur pour définir son métier. L'environnement y prend une place pas négligeable, et justement pour les exigences de sécurité que ça peut introduire. Nettoyer un hall de gare et nettoyer une rame dans un faisceau de garage c'est quand même assez différent. Et encore différent d'un aéroport ou d'un autobus.

Je trouverais plus logique que les agents de nettoyage soient assimilés par les conventions aux agents de maintenance du matériel par exemple.

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Il y a 3 heures , black5 a déclaré:

Une supposition, une hypothèse (choisissez le terme qui vous convient) :

la dame en question l'a fait (et peut-être à plusieurs reprises) parce que sous pression/en retard dans son planning (rayez la mention inutile) elle voulait gagner du temps...

De plus on ne connaît rien de "l'ambiance" de ce poste de travail...

Comme tu dis : supposons  !

Toujours difficile de prendre parti et de se faire une idée, au simple vu de quelques lignes dans la PQR concernant un tel sujet.

seul le conseil des prud'home (si cette femme conteste), saura apprécier avec discernement au vu des éléments du dossier.

Sur le fond je rejoins d'autres interlocuteurs ici : le résultat à tort ou à raison est que  :

cette femme a perdu son job.

la boite s'est séparée physiquement d'une salariée, que sans doute elle avait dans le collimateur (ou pour l'exemple).

Tout le reste après n'est que conséquences collatérales pour les deux parties, à régler éventuellement devant les instances compétentes, si matière il y a.

et sur ce dernier point, l'article de la PQR est largement incomplet pour en juger ici.

Après que les boites de nettoyage soient pour la plupart du temps des boites "négrières"....ça n'est pas un scoop ! (et ce ne sont pas le seules surtout en matière de services sous traités.)

les grosses boites ont sous traités toutes ces prestations de service pour des raisons de coût, rentabilité  mais aussi pour ne pas avoir à gérer "36 statuts" ou 36 "conventions collectives".....un vrai bol d'air pour les RH !

C'est sans doute regrettable à bien des égards mais concrètement dans la vraie vie de l'entreprise c'est ainsi.(avec la bénédiction du législateur bien entendu ).

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Ya t il à ce jour des garanties qui permettent d'affirmer que la convention collective à venir pour les cheminots sera à ce point attractive qu'il serait souhaitable d'y inclure tous les intervenants prestataires dans les enceintes du chemin de fer... ?

Si on se dit que quel que soit son contenu, la CCN à venir sera plus favorable que n'importe laquelle réglementant les activités connexes, les négos seront facilitées.... pour le patronat.

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Il y a 11 heures , cc27001 a déclaré:

Est-ce qu'on peut dire qu'un aiguilleur du ciel et un aiguilleur du rail, c'est du pareil au même ?

Il ne faut pas s'arrêter à la seule interface agent/chiffon ou agent/aspirateur pour définir son métier. L'environnement y prend une place pas négligeable, et justement pour les exigences de sécurité que ça peut introduire. Nettoyer un hall de gare et nettoyer une rame dans un faisceau de garage c'est quand même assez différent. Et encore différent d'un aéroport ou d'un autobus.

Je trouverais plus logique que les agents de nettoyage soient assimilés par les conventions aux agents de maintenance du matériel par exemple.

oui tout a fait lorsque les agents nettoyer l’extérieur de autoraux, :Smiley_24:  avant les machines a laver ils devaient employer des balais a long manche genre colleur d'affiche et de petites échelles à 3 ou 4 marches..on ne nettoie pas partout avec ce genre outils..

 de même pour l'intérieur des corails, à une période, il y avait un système d'aspiration global par l’accès..le nettoyeur a l’intérieur avait un rôle de préparation..très spécifique..

Modifié par jackv
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 en 1934 en gare de Bréba en Allemagne

le nettoyage des wagons a bestiaux l'entretien des installations spécifiques et le soin aux animaux incombait  déjà à une entreprise spécialisée..(RGCF dans gallica) c'est un peu a la marge  du sujet mais cela montre que depuis longtemps des entreprises privées spécialisées sont utilisées par les EF

nettoyage.thumb.jpeg.299d58409e0276916c3

 

 

Modifié par jackv
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il y a 15 minutes, assouan a déclaré:

Un peu plus d'informations ici :

http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/31/2247587-licenciee-pour-avoir-traverse-les-voies-en-gare-d-agen.html#LqFpE0JfAKkVyDSQ.99

C'est vrai que c'est sévère comme première sanction...

la mise à la porte d'office peut s'entendre avec une volonté réelle de nuire à l'entreprise, ou volontairement, degrader des biens de l'entreprise....

On en est bien loin....  le manque de rigueur dans cette procédure montre bien le peu de cas fait à un traitement "humain" necessaire au respect mutuel, au delà des divergences et conflits...

..mais oui, sur une decision bizarre, elle a perdu son travail....

Fabrice

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Article L1232-2

L'employeur qui envisage de licencier un salarié le convoque, avant toute décision, à un entretien préalable.

La convocation est effectuée par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette lettre indique l'objet de la convocation.

L'entretien préalable ne peut avoir lieu moins de cinq jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre de la lettre de convocation.

 

 tout cela a été oublié ?

Modifié par jackv
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Invité JLChauvin
Il y a 5 heures , michael02 a déclaré:

Ya t il à ce jour des garanties qui permettent d'affirmer que la convention collective à venir pour les cheminots sera à ce point attractive qu'il serait souhaitable d'y inclure tous les intervenants prestataires dans les enceintes du chemin de fer... ?

Si on se dit que quel que soit son contenu, la CCN à venir sera plus favorable que n'importe laquelle réglementant les activités connexes, les négos seront facilitées.... pour le patronat.

Tu veux nous dire que la convention collective ferroviaire sera plus pourrie que celle du nettoyage? Ben alors je souhaite bon courage aux cheminots concernés...

Parce-que sinon, si la future convention collective est "meilleure" que celle du nettoyage, pourquoi donc en exclure des travailleurs du rail? L'UTP a bien sa petite idée, non? Et on comprends que c'est pour le bien des salariés, bien entendu...

Mais je ne peux pas comprendre, je n'ai pas la logique du dumping social dans ma programmation. :rolleyes:

Modifié par JLChauvin
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Il y a 1 heure , jackv a déclaré:
Article L1232-2

L'employeur qui envisage de licencier un salarié le convoque, avant toute décision, à un entretien préalable.

La convocation est effectuée par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette lettre indique l'objet de la convocation.

L'entretien préalable ne peut avoir lieu moins de cinq jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre de la lettre de convocation.

 

 tout cela a été oublié ?

Oui, si ça s'est passé comme ça, l'employeur à tout faux.

Ce soir, je suis à Agen (pas à jeun) et lundi, JLC me dira tout. J'enquête sur cette curieuse affaire.

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Il y a 1 heure , jackv a déclaré:
Article L1232-2

L'employeur qui envisage de licencier un salarié le convoque, avant toute décision, à un entretien préalable.

La convocation est effectuée par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette lettre indique l'objet de la convocation.

L'entretien préalable ne peut avoir lieu moins de cinq jours ouvrables après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre de la lettre de convocation.

tout cela a été oublié ?

On a un récit journalistique, on n'a pas l'ensemble des pièces devant les yeux. Ces grosses boîtes ont de très bons juristes rompus aux procédures de débardage de viande d'avenant au contrat de travail, ne t'inquiètes pas pour ça. D'autant que si la hiérarchie a retenu la faute lourde comme motif, la suspension est immédiate.

Je pense que cette brave femme, un peu trop âgée et un peu trop ancienne dans l'entreprise commençait à faire rougir les camemberts excel de rentabilité court-terme. Elle ne doit pas être la seule dans ce cas.

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Invité JLChauvin
il y a 44 minutes, aldo500 a déclaré:

...

Ce soir, je suis à Agen (pas à jeun) ...

Agen même*? :Smiley_19:

*vielle blague d'agenais, être d’Agen c'est être d'Agen même, pas du Passage.

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Il y a 2 heures , JLChauvin a déclaré:

Tu veux nous dire que la convention collective ferroviaire sera plus pourrie que celle du nettoyage? Ben alors je souhaite bon courage aux cheminots concernés...

Parce-que sinon, si la future convention collective est "meilleure" que celle du nettoyage, pourquoi donc en exclure des travailleurs du rail? L'UTP a bien sa petite idée, non? Et on comprends que c'est pour le bien des salariés, bien entendu...

Mais je ne peux pas comprendre, je n'ai pas la logique du dumping social dans ma programmation. :rolleyes:

Sans cynisme particulier, "on" s'achemine vers un compromis social non équivalent du statut des cheminots qui fera grommeler les anciens, mais qui apparaîtra comme encore  mieux doté que les conventions collectives du vaste secteur des services... Simplement, il n'y a pas d'exclusion pour ces personnels du "contrat social des cheminots", puisqu'ils n'en sont pas partie prenante actuellement. 

 

Modifié par michael02
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Invité JLChauvin
il y a 17 minutes, michael02 a déclaré:

Sans cynisme particulier, "on" s'achemine vers un compromis social non équivalent du statut des cheminots qui fera grommeler les anciens, mais qui apparaîtra comme encore  mieux doté que les conventions collectives du vaste secteur des services... Simplement, il n'y a pas d'exclusion pour ces personnels du "contrat social des cheminots", puisqu'ils n'en sont pas partie prenante actuellement.

 

De toutes façons, il n'y pas plus à discuter puisque grâce aux signataires du champ d'application "ces gens là" ne seront pas inclus dans la convention collective, comme risquent d'en sortir à terme un tas de métiers de la maintenance du matériel, entre autres joyeusetés.

Quand à l'affaire d'Agen, ce n'est qu'une des manifestation du comportement des sociétés grenouillant dans ce milieu. Certains semblent surpris, mais ces pratiques hors la loi sont monnaie courante, comme le sont la désinformation, les pressions et intimidations de toutes sorte. Sauf que ces salariés commencent à se rebiffer et à s'organiser, ce qui étonne et agace fortement les patrons de ces boutiques, tellement habitués qu'ils sont à faire n'importe quoi en toute impunité. Quand à leurs juristes, les petits chef ne les écoutent même pas, sûrs qu'ils sont de leur petit pouvoir. Mais certains de ces petits chefs ont mordu la poussière, ils commencent à trouver à qui parler en face. Si d'autres veulent jouer, c'est leur problème, ils sont attendus maintenant...

Modifié par JLChauvin
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Il semblerait que le responsable de ce licenciement ait anticipé sur la prochaine simplification du code du travail... tout au moins au vu des informations publiées.

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Il y a 3 heures , cc27001 a déclaré:

On a un récit journalistique, on n'a pas l'ensemble des pièces devant les yeux.

D'autant que si la hiérarchie a retenu la faute lourde comme motif, la suspension est immédiate.

Selon les informations publiées, le licenciement pour faute grave (et non pas pour faute lourde) a été notifié le jeudi 17 décembre (normalement 2 jours au moins après un entretien préalable à ce sujet). Mais on ne sait pas quelle est la date des faits. Et on ne sait pas s'il y a eu convocation à cet entretien préalable et si la salariée a pu s'y faire assister. On ne sait pas non plus si elle était déjà sous le coup d'une mise à pied conservatoire.

En général, quand l'employeur entend se placer sur le terrain de la qualification juridique de faute grave, il notifie une mise à pied conservatoire courant pendant le temps de la procédure (qui dure 5 jours minimum). Sinon il affaiblit sa position en cas de contentieux porté devant le Conseil de Prud'hommes.

En effet, la faute grave se caractérise par l'impossibilité de maintenir le salarié dans son emploi sans risque de dommage, y compris pendant le temps limité du préavis.

Or, puisque l'employeur lui reproche une faute grave (privative de toutes indemnités légales ou conventionnelles de rupture, à l'exception des congés payés acquis), il y aurait incohérence à avoir laissé la salariée continuer vaquer à ses activités professionnelles en gare. Au risque de la voir traverser de nouveau les voies puisque c'est ce comportement qui lui est reproché.

 

 

 

 

 

 

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Sur 30/12/2015 at 18:10 , assouan a déclaré:

Faut arrêter parfois... Peux-tu nous dire quand le personnel de nettoyage des trains, dans l'histoire des chemins de fer, a relevé des mêmes conditions/conventions que le personnel dit "cheminot" ? Ca a peut être existé, je n'en sais rien, mais cela ne me choque pas que l'on ne mélange pas non pas "les torchons et les serviettes" mais tout et son contraire.

Nettoyer un train, une gare, un avion, un aéroport alors ce n'est pas le même travail ? C'est l'endroit où l'on travaille qui définit les caractéristiques de son métier ? Ben pas pour moi...

Je suis à 100% pour que les gens qui font ces métiers pas faciles aient des de meilleures conditions de travail mais sérieusement en quoi ce qu'ils font est purement lié au chemin de fer et leur attribue une étiquette de "cheminot" ?

Comme les agents de sécurité en gare, comme les "dames pipi", comme les accompagnateurs de personnes en situation de handicap, comme... il y a beaucoup d'intervenants dans le transport ferroviaire : tout le monde devrait relever de la même convention collective ? Pour moi non. Chacun son point de vue.

Je tiens à donner mon point de vue sur les propos mentionnés ici.

J'ai travaillé dans le passé quelques mois à faire du nettoyage de trains en Suisse (pas aux CFF, dans une compagnie régionale). Bien que cela n'a aucun rapport avec la SNCF, c'est juste pour situer le contexte de mon message.

Je ne vois pas pourquoi les personnes chargées du nettoyage des trains ne devraient pas être considérées comme des cheminots.

En Suisse, aux CFF (à ma connaissance), et dans une bonne partie des compagnies privées, c'est des agents employés par la compagnie (pas forcément tous les agents, mais en tout cas une bonne partie), et pas par un obscur sous-traitant.

Voilà, j'avais envie de réagir, et de dire le fond de ma pensée.

Et je remercie les autres personnes qui ont exprimé un avis opposé à celui cité ici.

Bonne soirée, et bonne année à tous les cheminots et non-cheminots.

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Bizarre, tout de même....15 années de services, et elle attend précisément ce mois de Decembre pour decouvrir la possibilité de traverser les voies à pied....

..ceci étant, des cheminots traversant les voies par passages aménagés ou sans, ce serait d'une très mauvaise foi, et d'un cynisme sans nom que de nier que ce n'est pas une habitude....

 

Fabrice

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