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Bonsoir. Es que tout ces accidents nécessitaient la présence d'un moyen médicalisé (polytraumatisé, traumatisme crânien grave dans le coma, personne incarcérée, fracture ouverte)? Les pompiers partent eux quasi systématiquement sur les AVP (accident de voie publique), même purement matériel. Le SAMU non, c'est le sens même de la régulation médicale. Bruno.
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Je ne sais pas de quand date cette "affaire". Ce que je peux te répondre c'est que depuis que j'ai débuté au SAMU de Paris à savoir 1989, et jusqu'à ce jour, un, les relèves se font à 8H00. Deuxièmement entre 6H30 et 7H30 (horaire de nuit), il n'y a pas 2 SMUR mais 5 SMUR de disponible sur Paris en nuit profonde: 3 équipes à Necker, une a Lariboisière et une à La Pitié, au quelles on peut rajouter les 3 AR (ambulances de réanimation de la BSPP (les pompiers de Paris)). Si ces moyens ne sont pas suffisants car occupés (et non pas parce qu'elles attendent une relève) il est fait appel au SMUR limitrophes, à savoir 2 équipes à Beaujon, 3 équipes à Garches et 3 équipes à Mondor. Je passe volontairement sur les SMUR pédiatriques (une équipe à Necker et une à Debré). Troisièmement, on peut reprocher beaucoup de chose au SAMU en tant qu'institution et même aux hommes et aux femmes y travaillant (médecin, infirmières, ambulanciers et ARM). Le système et les hommes sont perfectibles et l'erreur humaine toujours possible en médecine, mais insinuer et laisser entendre qu'un départ n'est pas pris sous couvert d'un problème de relève est mal connaitre les femmes et les hommes exerçant en opérationnel et au quotidien dans les secours d'urgences. D'ailleurs cela serait une faute grave détachable du service, et des sanctions seraient prises en interne et au pénal pour non assistance a personne en danger voir pour homicide involontaire. Pour répondre à ADC, à Paris (en l'espèce à Necker) les horaires des équipes on été lissé sur la journée pour "adaptation à la charge de travail". En journée en plus des 3 équipes il y a 2 autres équipes (10-20H et midi-minuit). Bruno.
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Oui absolument. D'ailleurs souvent en zone rurale le toubib généraliste du coin est aussi médecin pompiers ce qui permet une première médicalisation en attendant le SMUR hospitalier. Bruno.
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Bonsoir Christophe. Non pas en situation normale. Il y a quelques mois on a changé de logiciel informatique. Et bien on est passé pour la nuit où s'est effectuée le changement en mode dégradé avec stylo et papier et renforcement en personnel ad hoc. En ce qui concerne les SAMU de l'APHP (75-92-93-94), en cas de maintenance informatique sur l'un des SAMU les appels sont basculés sur l'un des autres SAMU. En cas de panne impromptu du système, et bien on passe en mode dégradé avec papier et stylo, comme au bon vieux temps! Bruno.
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Bonsoir Assouan. En ce qui concerne l'Essonne nous travaillons avec une association d'ambulance dédiée au SAMU et qui ne font que de l'urgence. Leurs bilans sont "carrés". Ils sont équipés de scope, appareil a glycémie et ECG qu'il nous transmette par mail. Bref ils sont rompus à l'urgence et sont plus près des paramédics nord Américains que des ambulanciers "lambda" faisant des accompagnements pour des sorties de dialyse. Bruno.
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Bonsoir Jack. Effectivement au SAMU, on affine le diagnostic pour pouvoir envoyer le moyen le plus adapté à la situation. Ce qui peut être considéré comme une perte de temps initial peut s'avérer être un gain précieux en cas de détresse vitale. Je m'explique. Dans ton cas effectivement l'opérateur 18 à envoyé un premier secours sans trop cherché à connaitre les tenant et les aboutissant sur place, premiers secours qui est arrivé d'autant plus rapidement que le maillage des casernes de pompiers est beaucoup plus serré que celui des hôpitaux disposant de SMUR. L'ARM du SAMU a pris quelques dizaines de secondes supplémentaires pour avoir un aperçu de la situation sur place et aurait pu envoyé une équipe médicale au départ des secours sans attendre la demande des pompiers sur place, ce qui est au final un gain de temps pour le patient. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Aldo à fait un bonne présentation que je vais me permettre d'affiner et à laquelle je vais apporter mon ressenti peut être un peu partial "vivant la chose de l'intérieur". Tout d'abord, petit rappel historique que chacun pourra compléter de lui même sur internet: Le SAMU a été créé à Toulouse en 1968, mais le SAMU tel que l'on le connait aujourd'hui au sens de régulation médicale et de conseil, accessible au grand public est apparu dans les années 80. Comme expliqué par Aldo quant vous composé le 15, l'appel est décroché par un ou une auxiliaire de régulation médicale (ARM), qui prend les renseignements: adresse, nom, âge, numéro de contre appel, pathologie, traitement, etc. Bref, après cette première étape, on a normalement une idée assez précise de ce qui se passe. A partir de là, plusieurs possibilités s'offre à l'ARM: - Appel malveillant du genre tu es bonne je voudrais bien t'e.......... Erreur de composition du numéro de téléphone: bonjour je voudrais passer commande à la boucherie ou prendre RDV au garage. Demande de secours mais pour un autre service public: incendie ou agression en cours. Dans le premier cas l'ARM raccroche, dans le second il explique l'erreur (parfois plusieurs fois pour les malcomprenant) et enfin pour le dernier cas l'appel est basculé sur le service compétent (police ou pompiers). Ce groupe représente environ 25% des appels. - Appels relevant de la permanence des soins (PDS), en fait de la médecine générale. Puis je prendre un Lexomil pour dormir, un Doliprane pour mon mal de dos, quelle est la pharmacie de garde? Cela concerne aussi ce que l'on appelle la "bobologie": entorse, angine, nez qui coule, j'en passe et des meilleurs. Ces appels sont basculés sur les médecins régulateurs généralistes. Ils aboutissent la plupart du temps sur des conseils ou des renvois sur le médecin traitant ou SOS médecins. Cela représente environ 60% des appels. - Appels où une détresse potentiellement vitale avérée ou supposée est détectée par l'ARM. Ces appels sont transmis au régulateurs hospitalier du SAMU. Grosso modo 20% des appels. Cela abouti à l'envoie d'une équipe SMUR. Certains appels peuvent passer d'une catégorie à l'autre: une agression par coup de couteau, une fièvre sur une méningite pouvant vite se transformer en détresse vitale. En sens inverse, une douleur thoracique n'est pas toujours un infarctus, fort heureusement! Bref c'est bien là toute la difficulté de la régulation médicale. Pour le reste de la discussion. Je ne crois pas à la disparition du 15, qui n'a plus au vue des appels traités que d'urgence que le nom. Il est bien encré chez la plupart de nos concitoyens. On peut considérer que c'est la "rançon de la gloire". De même que pour les pompiers les incendies ne représentent que moins de 5% des interventions. En ce qui me concerne dans ma pratique quotidienne je travaille dans un service où le SAMU et les pompiers sont regroupés. Le centre départemental des appels d'urgences de l'Essonne (CDAU), regroupe dans un même lieu la régulation du SAMU et le CODIS. Les appels 18 et 112 sont décrochés par les opérateurs pompiers et le 15 par les ARM dans une salle unique. Tout cela permet une réactivité accrue. Notez bien au passage que dans certains départements ruraux comme dans la Nièvre les économies ont déjà commencées avec la fermeture du SAMU 58 et le transfert des appels au 15 au SAMU régional, à savoir à Dijon. Un genre de CCR pour rester dans le ferroviaire! En espérant avoir été assez compréhensible. Bruno.
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Déraillement d'un train Intercités à Brétigny-sur-Orge
bruno a répondu à ADC01 situé dans Incidents et perturbations en France
Oui cela doit être cela. Tu es une véritable encyclopédie ferroviaire (et pas seulement pour le chapitre caténaire).😀 Encore merci et bonne soirée à toi. Bruno. -
Déraillement d'un train Intercités à Brétigny-sur-Orge
bruno a répondu à ADC01 situé dans Incidents et perturbations en France
Bonsoir et merci à toi Fabrice. Ce n'est donc pas cet accident où un chef d'équipe avait fait démonter des rails en se trompant sur la voie supposée interceptée, malgré les avertissements de ses collègues? SJMSB c'était dans la zone nord (au sens large). Bruno. -
Déraillement d'un train Intercités à Brétigny-sur-Orge
bruno a répondu à ADC01 situé dans Incidents et perturbations en France
Bonsoir. Peux tu nous en dire plus sur ce que je présume être un accident ferroviaire. Bruno. -
Bonjour Didier. Sais tu si avec le début du déconfinement le plan de charge d'Eurostar reprend un peu des couleurs? Bruno.
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Bonjour. Je vois sur la dernière photo que tu ne peux t'empêcher de faire de la pub pour notre ami Didier!!!😀 Bruno.
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Bonjour. Plus de première non plus sur les TER Paris Dijon et Paris Lyon? Bruno.
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Bonjour. C'est un bon résumé. La situation est toujours actuellement tendue au niveau des places de réa pour les patients non COVID. Avant hier une TS médicamenteuse dans un état grave et dans le coma a été transférée à Sens en l'absence de place dans la région. Mais d'après notre ministre et néanmoins collègue, la situation s'améliore! Bruno.
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Bonjour. Oui. Si certains sont près à payer plus cher pour avoir un petit peu plus de confort, où est le problème, si tout le monde y trouve son compte du client à la SNCF, en passant par la région? N'oublions que c'est cette clientèle "haute contribution" qui fait actuellement cruellement défaut à la SNCF. Bruno.
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Bonjour Jean Marc. Non pas tant que ça. Description réaliste je trouve. Bruno.
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Bonjour. A priori avec le même matériel, car SJMSB certains Marseille - Aix continuent sur Gap et Briançon. Bruno.
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Bonjour à toi. Sans enfreindre le droit de réserve, pourrais tu nous livrer tes impressions et opinions niveau conduite et ergonomie? Du point de vue du voyageur as tu des retours? Le V200 est il utilisable pour rattraper un retard? Quand est il des Paris - Clermont? Seront ils conservés en Corail à moyen terme? Bruno.
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Oui et non. Il y a 2 logiciels de disponibilités des places en réanimations et soins critiques. Un propre à l'APHP et l'autre relevant du SAMU zonal (en gros pour la zone de défense, en fait pour faire simple au niveau de la région). Mais pour diverses raisons ils ne sont remplis dans les faits et en pratique, que de manière partielle, erroné, avec retard voir pas du tout. Il n' y a aucune obligations légales et réglementaires pour les services de réa de remplir et de tenir à jour ces registres. A leur décharge l'interface informatique n'est pas du tout "convivial" et assez fastidieuse et compliqué. Bref c'est très chronophage. Par les temps qui courent les services ne peuvent se permettent de détacher un soignant pour l'affecter à ce genre de tache! Au SAMU, nos ARM (auxiliaires de régulation médicale) font le "tour des lits" de réa du département à 10H00 et 18H00. Mais ce qui est vrai à l'instant T ne l'est plus forcément à T+1! En l'espèce pour les 2 arrêts cardiaques dont je parle, j'ai appelé tout les services de réa (publics et privés) du département même ceux annonçant 0 place, car certains gardent une place pour leur urgences "intramuros" et nous annoncent donc 0 place alors qu'il en une de dispo. Pour des arrêts cardiaques récupérés surtout chez des sujets jeunes (37 et 40 ans), les réa sont près à "pousser les murs", à savoir sortir précipitamment un patient vers un service de médecine "conventionnel", mettre un patient dans un couloir pendant quelques heures. Encore faut il en avoir la possibilité technique, matériel et logistique (respirateur, lit, scope, pousse seringue de disponible). Bref dans les cas nous concernant on était vraiment "à l'os"! Ensuite on cherche de manière concentrique. Pour les COVID, la situation était tellement tendue il y à quelques semaines que le SAMU zonal à fait ouvrir 4 lits "tampons" en salle de réveil de l'hôpital Necker dont le but était de décharger les SMUR et les SAMU en prenant les patients pour un durée maximale de 24H dans l'attente de leur trouver une place "ad hoc" en réa. Bruno.
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Oui absolument. Réaffectation de tout ou partie du personnel vers des services COVID.
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Bonsoir Jack. Par exemple, le report des endoscopies permettant le diagnostic de certains cancers. Bruno.
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Bonjour. Oui, du moins vue de mon petit coin de l'Essonne. En régulation, pas trop de mal pour trouver des places de réa pour des patients COVID. Par contre c'est tendu comme un "string" pour les places de réa pour des patients non COVID. Plus d'une heure (et une quinzaine d'appel à chaque fois), pour trouver de la place pour 2 arrêts cardiaques récupérés de 37 et 40 ans, le premier du à un infarctus le second du à un état de mal épileptique. Bruno.
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Mais non les gars, pas besoin de décharge. Il y a beaucoup plus simple. Veran, Castex et Macron n'ont qu'a dire qu'ils ont fumé du "shit", et hop, irresponsabilité pénale. Elle est pas belle la vie?👍 Bruno.
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Bonsoir Jean Marc. Moi on ne m'a rien remis. Aucune attestation papier. Bruno.