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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Ne pas confondre l'annulation au sens remise à disposition des places et remboursement au sens comptable du terme. Effectivement si le billet est physique, il faut le restituer (dans les deux mois) à un point de vente pour récupérer les sous. Mais la remise à disposition préalable des places peut être réalisée à distance.
  2. C'est vrai ! Vérification faite sur un fichet de 2005, c'est dire si on a du stock d'avance ! Alors, on peut bien utiliser deux cases si le voyage se termine le jour C au-delà de midi.... Et pour revenir au sujet initial duquel on a dévié un peu, on n'oubliera pas de composter en sus de l'inscription de la date. Même si pour faire entrer un fichet de voyage dans un composteur, il faut souvent s'y prendre à plusieurs fois et avoir du doigté.
  3. Là, on ne parle pas vraiment du "billet" (un e-billet au cas d'espèce) mais de la validité d'une case du fichet des facilités de circulation. La validité de la case se prolonge en effet jusqu'au surlendemain midi (je vois que fby vient de le préciser au moment où je termine de rédiger ce post). Mais attention, contrairement à toutes les règles tarifaires similaires pour les voyageurs (celles relatives au bornage des périodes tarifaires pour certaines tarifs), cette limite de midi ne correspond pas à l'heure de départ du dernier train emprunté mais à l'heure à laquelle le voyage doit être terminé, sauf à utiliser une nouvelle case du fichet. C'est le parfait piège tarifaire pour le bénéficiaire de facilités de circulation. Expérience vécue : pendant des années (je dis bien des années) j'ai cru qu'il suffisait de prendre le train de retour avant midi pour que mon épouse n'utilise qu'une seule case de ses fichets, en toute légalité. Elle a ainsi voyagé comme ça, seule ou avec moi, pendant des années lorsque nous faisions un aller retour, genre aller le vendredi et retour le dimanche, départ avant midi pour arriver dans la soirée. J'étais convaincu que c'était bon. Et elle-aussi puisque je lui avais présenté et expliqué les choses comme ça. Que nenni ! Un jour, un contrôleur tique. "Ce n'est pas bon" dit-il. Moi : "Si, validité jusqu'au surlendemain midi. Nous sommes montés à bord avant midi". Hésitations du contrôleur. Devant mes certitudes (et peut-être ma carte première classe, j'étais l'un des responsables du Service Relations Clients à l'époque ), il finit par acquiescer. Mon épouse me fait quand même remarquer : "Si j'avais été seule, je crois que je me serais faite aligner. Je n'aurais pas su lui expliquer". C'est à partir de cet événement que j'ai eu quand même un doute et que j'ai vérifié. RH0246 (pour les retraités), RH0400 (pour les actifs) : 3.1.3.2. Fichet de voyage avec cases La validité de chaque case commence à partir du jour/mois/année qui est inscrit par le bénéficiaire et dure jusqu'au surlendemain 12 heures. Aucune dérogation à cette limite n'est admise, même si le voyage doit se terminer peu après 12 heures. Dans ce dernier cas, il y a lieu, soit d'utiliser une seconde case, soit d'acheter un billet établi à partir de la dernière gare d'arrêt avant 12 heures. Comme quoi, on croit parfois des trucs et on a tout faux. J'ai de la chance d'être tombé sur un contrôleur qui connaissait bien a priori ses textes mais pas suffisamment devant mon aplomb de toute bonne foi. J'en ai parlé depuis à d'autres contrôleurs. La plupart avaient faux sur cette limite de 12h00. Je trouve que ça aurait été ballot de se faire aligner pour une telle erreur alors que des fichets en avance car non utilisés mon épouse en a des dizaines et des dizaines !
  4. Elle avait un e-billet. Dispensé de compostage, nominatif et valable uniquement pour le train et la date mentionnés sur ledit titre de transport. Son e-billet ne portant que sur une réservation (et non pas un billet à tarif réduit), elle utilisait parallèlement un "fichet de voyage" dans le cadre des facilités de circulation accordées au personnel SNCF et ses ayants-droit. Ce "fichet de voyage", ce sont des cases. On inscrit une date de voyage ("valider une case en inscrivant sans rature ni surcharge la date de départ : le jour, le mois et l'année doivent alors être indiqués de façon indélébile par deux chiffres (...)" Ceci fait, il faut encore composter. On peut se demander pourquoi et quelle utilité. Et si le compostage avait été fait mais sans avoir préalablement inscrit une date ? Pareil ? Oui, certainement. Du moins d'un strict point de vue réglementaire.
  5. Mais elle y a sans doute inscrit une date de voyage à l'encre indélébile. On peut donc se demander quelle est l'utilité supplémentaire du compostage.
  6. Ne vous moquez pas de la question. J'ai vaguement souvenir qu'il fut un temps où une fille d'agent vivant avec son vieux père pour s'occuper de son ménage continuait à bénéficier des facilités de circulation en tant qu'ayant droit. Je suis un peu approximatif sur les conditions exactes mais, dans l'esprit, c'était ça. La disposition ne s'appliquait qu'aux filles ! L'entreprise ne souhaitant pas étendre indifféremment aux hommes, ça a fini par être supprimé quand il a fallu mettre d'équerre les textes reposant sur des discriminations de fait en regard du genre.
  7. Les bras m'en tombent ! J'espère qu'il y a des gens importants et influents dans les RH qui viennent lire ce forum (il y en a, j'en suis sûr) parce que là ça mériterait un REX (retour d'expérience, terme du lexique cheminot ).
  8. PLANONYME

    Livret A

    Et c'est, à mon sens, la bonne formule fiscale. Mais proposer ça chez nous (en France), c'est lu comme si c'était les économies qui étaient taxées à 18 ou 25 % et non pas, bien sûr, les intérêts procurés par l'épargne ou le placement. Quand les intérêts sont modestes (ce qui est le cas du livret d'épargne préféré des Français qu'on évoque ici), ça ne va pas chercher bien loin. Et comme la moitié des ménages est exonérée d'impôts sur les revenus... (évidemment, si c'est un prélèvement à la source, il n'y échappent pas mais sur un livret A cela ne représenterait qu'une maigre ponction). Si cet argent était dépensé en consommation, c'est de la TVA qui entrerait dans les caisses de l'Etat (notre caisse commune). L'économie est bien parfois un vaste bilan à somme nulle.
  9. PLANONYME

    Livret A

    En 1983, l'inflation était de 9,6 %. Eh oui... Fin mai 2017 (dernier chiffre connu et publié), l'inflation est de 0,8 % (devrait atteindre 1,1% en fin d'année). Même si le livret A n'était pas du tout rémunéré (mais ce ne serait plus un livret alors...), la situation en 2017 est finalement plus favorable pour ses économies qu'en 1983. Et on est loin des inflations des années 1948 (58,7 %), 1958 (15,1 %) ou 1980 (13,6 %) pour ne prendre que quelques exemples vers les sommets. Avec des taux d'intérêts du livret A qui, pour poursuivre la comparaison, n'étaient alors respectivement que de 1,50 % (1948, 1958) puis 6,50 % (1980). Inflation qui a toutefois financé pas mal de choses ! Notamment le logement de nombre de nos parents. Je parle pour moi, né en 1956, fils d'ouvrier du bâtiment, un seul salaire à la maison au SMIC, trois enfants. Parents devenus propriétaires (achat l'année de ma naissance). Je ne doute pas qu'ils se soient saignés mais c'est l'inflation et pas leurs économies (je doute qu'ils pouvaient en faire beaucoup) qui a financé leur bien immobilier. J'ai fini par hériter de "ma" (?) part. Et dans l'immobilier ce qui s'achetait 100 dans les années 1960, se vend (mais je ne sais pas si ça vaut ça) 10 000 aujourd'hui (au rythme moyen de + 8,75 % par an sur la période). L'économie est parfois un vaste bilan à somme nulle. Si la politique de la France ne se fait pas à la corbeille, elle ne se fait pas davantage à la Caisse d'Epargne !
  10. Un nouveau cas (source et analyse SUD Rail) : http://www.sudrailpse.org/site/repression-antisyndicale-continue-groupe-sncf/ Maintenant, c’est au tour de Pierre-Vincent, délégué SUD-Rail du Technicentre SNCF d’Achères, d’être victime de ces abus d’autorité ; sur des accusations montées de toute pièce, dénoncées par ses collègues de travail, la direction SNCF monte un dossier à charge en vue de la radiation des cadres (licenciement). A ne pas en douter, la direction lui fait payer son engagement militant au CHSCT, et plus particulièrement sa participation au conflit de Juin 2016.
  11. Le plus souvent le préavis sert à solder les jours de congés et de repos en retard, situation fréquente dans une entreprise comme la SNCF. Sinon, ces journées sont payées en sus lors de l'établissement du reçu pour solde de tout compte. C'est plutôt en cours de préavis de licenciement (ce qui n'est pas le cas ici), qu'une entreprise n'aime pas trop voir à son poste le salarié dont elle se sépare. Pour peu que ce soit un peu conflictuel (et comment cela ne le serait-il pas ?), c'est prendre le risque de voir le salarié mettre le bazar. L'entreprise préfère alors "dispenser de préavis" et le payer comme si le salarié avait continué à travailler. Lorsqu'il s'agit d'un licenciement pour faute grave (sans préavis), ça simplifie les choses. Même si plus tard la juridiction du travail ordonne le paiement d'une indemnité compensatrice, estimant parfois qu'il n'y avait pas de faute suffisamment grave pour justifier la cessation immédiate des relations contractuelles (le Code du travail précise que ce n'est possible que lorsqu'il y a un risque de dommage pour l'entreprise, ce qui est donc sujet à toutes les discussions possibles).
  12. Les droits liés au pass Carmillon sont valables jusqu'au dernier jour de prise en compte dans les effectifs. Il n'y a donc aucune raison de ne pas continuer à l'utiliser jusqu'à cette date incluse. Le service gestionnaire ne manquera pas de demander la restitution du Carmillon le dernier jour du contrat de travail. Dans la foulée, il sera désactivé du fait de l'enregistrement par l'agence paie famille du terme du contrat de travail. Mais pas avant !
  13. Personnellement, j'ai envie de vous dire "venez comme vous êtes". C'est celui que vous êtes qui sera ou pas recruté. Dans des discussions similaires sur ce forum, d'aucuns soulignent que le fait d’apparaître passionné par le chemin de fer serait rédhibitoire. Il y a des arguments pour. Il y a des arguments contre. Je pense que ce n'est pas une science exacte. Recruteur, j'aimerais autant échanger avec quelqu'un qui sait déjà à peu-près de quoi est faite l'entreprise, comment elle fonctionne, même si c'est une connaissance extérieure et peut-être donc un peu dénaturée qui alimente ce profil. Le fait d'être cheminot "de père en fils", pourquoi pas ? Il ne doit y avoir rien de rédhibitoire là-dedans. C'est celui que vous êtes qui sera recruté (ou pas), comme vous êtes. Et non pas votre grand-père, ni votre père. Alors oui, venez comme vous êtes ! Si un recruteur devine que vous connaissez un peu la maison, il va peut-être vouloir savoir d'où vous savez (ou croyez savoir) tout ça. Vous lui direz. Comme vous le sentez ! Avec sincérité, conviction, motivation. Le recruteur ne cherche pas autre chose.
  14. Après avoir donné une réputation ci-dessus à Vérane12 qui apporte beaucoup de réponses, j'essaye de compléter de ci de là. En regrettant quand même que toutes ces questions ne soient pas posées lors de la journée de recrutement. Car (normalement) ce n'est pas du tout mal vu. C'est au contraire perçu comme des signes de motivation. Après avoir reçu toutes les réponses à ses questions, le candidat qui reste est plus qu'un autre considéré comme motivé. L'embauche se fait sur une position de rémunération dans la grille correspondant à un grade (de début). J'ignore quel sera ce niveau à l'embauche (bac, pas bac et autres variantes de ce genre), mais jusqu'à la position de rémunération 11 (pour situer un peu, il y a 35 positions dans la grille) la rémunération d'embauche est égale au SMIC. En réalité, elle est même actuellement inférieure (avec versement en conséquence d'un complément conformément à la législation). Le 1er septembre 2017, toutes ces positions feront l'objet d'une réévaluation de leurs coefficient pour les ramener au niveau du SMIC (c'est la seule mesure salariale collective prévue pour 2017, année blanche pour tous les autres). Voilà, je réponds donc ainsi à la question (désolé c'est toujours un peu compliqué à la SNCF !). Ce sera le SMIC. A moins que vous soyez embauché à un niveau de qualification supérieur à celui d'un emploi d'exécution mais dans la mesure ou vous parlez d'un emploi d'agent commercial en gare ce n'est certainement pas le cas. AC vsg (agent commercial ventes et services en gare). Qualification B (niveau 1), position de rémunération 4 ou 5 à l'embauche (je ne sais pas si ces éléments, nécessairement abscons ont été communiqués lors des phases de recrutement). Vous trouverez la grille et les mécanismes de déroulement de salaire et de carrière dans le Statut des relations collectives entre la SNCF et son personnel (RH001). Des extraits sont souvent cités sur ce forum dans différents sujets. Sinon, on trouve ce document assez aisément sur la toile (attention à lire de préférence une version à jour : version 17 du 25 octobre 2016, même si par rapport aux éditions antérieures il n'y pas de grands bouleversements mais des retouches ou des reformulation dues à la réforme du système ferroviaire du 4 août 2014 qui est passée par là). Des primes (E.V.S. - éléments variables de solde, apprendre à causer le vocabulaire RH cheminot), oui il y en a. Ce sont des éléments de rémunération liés aux caractéristiques et sujétions de l'emploi et du poste effectivement tenu : nuit, dimanches et fêtes, tenue de caisse, connaissance d'une langue étrangère (si poste spécialement désigné avec cette compétence)... Un agent embauché au Cadre Permanent n'est commissionné qu'à l'issue d'une période d'un an. C'est la période d'essai. Comme il serait très difficile ensuite de se séparer d'un agent ne réussissant pas la formation initiale au-delà de ce délai statutaire d'un an, par définition la formation initiale s'inscrit dans cette première année. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'autres formations après. Je ne pense pas qu'un agent affecté à Transilien soit envoyé en formation en dehors de la région Ile de France. Il y un gros centre de formation SNCF pour les métiers commerciaux à Nanterre (campus). A mon avis, c'est là que sera organisée la formation en salle. Sous toutes réserves car ce sont des choses sur lesquelles je ne peux plus être trop au courant. Cela dit, dès lors qu'un agent quelconque est envoyé en formation en dehors de sa zone normale d'emploi (son lieu d'affectation), il perçoit les indemnités de déplacement que de droit (ça peut aller de 20 à 90 € euros environ par jour selon l'ampleur du déplacement et ses contraintes horaires). En général, lorsque l'entreprise envoie un agent en centre de formation elle assure (ou propose) le gite et le couvert en prélevant 90 % des allocations de déplacement que de droit. Mais un agent peut préférer encaisser ces allocations et faire son affaire de ses repas et de son hébergement si matériellement il n'est pas en mesure de rentrer chaque jour à son domicile. Il y a plein de sujets dédiés à cette problématique sur ce forum (pour tous types de métiers, de formation, de lieu et de durée).
  15. Je pense que la réponse ou une partie de la réponse est dans l'accord collectif sur la formation de 2016. Je ne l'ai pas sous les yeux mais je me souviens qu'il y a quelque chose sur le conseil et l'orientation professionnelle. Et il est bien précisé que ça peut autant être pour le métier de base que pour un nouveau métier. Toutes sortes d'interlocuteurs on été désignés à cet effet en vue d'entretiens et bilans pour guider le demandeur dans son orientation / réorientation. Le paradoxe serait que l'un de ces interlocuteurs désignés soit la RH dont il a été dit ici qu'elle était à la peine pour apporter les réponses attendues. C'est souvent comme ça dans l'entreprise. On met des casquettes sur des acteurs déjà en place sans forcément leur donner le mode d'emploi de ces nouvelles fonctions (quand parfois les intéressés ne découvrent pas qu'ils ont cette casquette-là... sans le savoir !). Le mieux serait donc de commencer par lire attentivement l'accord collectif sur la formation et de chercher dedans ce qui peut répondre aux présentes préoccupations. Et d'activer tout ce qui es prévu en citant auprès des interlocuteurs les bonnes dispositions. Le principe de la bourse de l'emploi, c'est que potentiellement plusieurs personnes postulent. Le service demandeur choisit parmi les candidatures. Et parfois il faut faire aussi avec le service cédant qui a ses propres contraintes. On peut donc se faire refuser un poste trouvé à la bourse de l'emploi. L'idéal, pour pouvoir avancer, est de savoir pourquoi (notamment si c'est ou non pour une raison rédhibitoire tenant aux compétences et à la formation au moment où le poste est à pourvoir). Et l'accord formation précité prévoit justement une large information pour que l'agent lambda soit acteur de sa formation et de son parcours professionnel. Tout est normalement dans la boîte à outils de l'accord formation précité (qui, il me semble, a été signé par l'ensemble des organisations syndicales, ce qui n'est pas commun). Du côté du COFO (coordinateur formation), il devrait normalement y avoir des réponses. En tout cas, ça fait partie de ses missions.
  16. ???? Vous avez besoin de quoi comme renseignement ? En commençant par là, il y aura peut-être quelqu'un sur ce forum à pouvoir donner quelques informations, conseils ou recommandations.
  17. Le secours n'est-il pas assuré (piloté du moins) par SNCF Réseau, autorité supérieure à toutes les activités et qui mobilise les moyens disponibles que bon lui semble même en les prélevant sur les activités ? Question du béotien que je suis en la matière. Elle rejoint celle que je posais dans un autre sujet à propos des PPP : quid en cas d'incident sur le secteur faisant l'objet d'une concession ? Il m'avait été répondu (par zobos que je remercie) : le concessionnaire, qui a tout le matériel et compétences pour effectuer les opérations. Un jour il faudra être capable d'expliquer tout ça au voyageur / client / usager / contribuable lambda. Car, comme je dis souvent, lorsque la caténaire tombe, elle tombe pour tout le monde (et hop après cette digression, je suis revenu dans le sujet !). Je reste preneur de précisions sur qui fait quoi et a autorité sur qui. J'avais par exemple entendu dire que lorsqu'un train de fret (secteur ouvert à la concurrence comme chacun sait) bloquait tout, il était possible d'ordonner à un autre transporteur de lui porter secours au détriment de ses propres activités.
  18. Normalement, dans tout ce qui est payé par l'entreprise dans ces séminaires, rencontres d'équipes et autres sorties récréatives (tout cela étant assimilé à des réunions de travail), pas d'alcool ! Ordre de G. Pepy en personne. Mais je ne sais pas si c'est bien appliqué, ni toujours applicable.
  19. Sauf erreur, depuis fin 2016, il existe un tarif "facilités de circulation" sur Ouigo (accessible via KIS). Tarif unique : 10 € (c'est à dire 1 euro plus cher qu'un TGV période de pointe). 5 € pour les enfants ayant-droit (comme les autres enfants), au lieu de la gratuité.
  20. Avec ces PPP, comment ça se passe en cas de rupture de caténaire, rail cassé, incident de signalisation ou autres joyeusetés de ce genre ? Qui est-ce qui a la main ? Le partenaire ? SNCF Réseau ? J'avais lu quelque chose là-dessus ici sur ce forum (peut-être dans un autre sujet que celui-ci) mais je ne retrouve pas. Un lecteur pourra peut-être me remettre sur... la voie.
  21. Il y aurait eu un gros pépin, genre catastrophe ferroviaire majeure qui arrive statistiquement une fois tous les 15 ou 20 ans, et que l'état d'imprégnation éthylique du conducteur en ait été déterminé comme la cause principale, sinon unique, ce type de dispositif de sécurité active aurait été rapidement généralisé sous la pression de la vox populi. Mais, à froid ou sur la base d'un incident isolé sans conséquence, je ne crois pas que le corps social cheminot des agents de conduite soit prêt à l'accepter. Les commentaires à ce sujet sur ce forum seront un bon test (excellent sujet de recherche RH pour nos étudiants).
  22. Sera pour autant défendu ! J'en prends les paris. Et c'est finalement souhaitable. Si ça vient devant un Conseil de discipline (seul moyen pour la SNCF, outre la réforme, de rompre le contrat de travail), je n'imagine pas qu'un défenseur quelconque (en général un militant syndical), s'il est en sollicité un, n'assure pas la tâche. Et dans un délibéré de Conseil de discipline, par principe, les représentants du personnel ne votent jamais pour une radiation (enfin de mon temps c'était comme ça, aujourd'hui je ne sais pas). Dans un cas comme ça, si c'est un problème d'alcoolisme chronique qui est posé, la "facilité" pour les représentants du personnel est d'ailleurs de voter "hors compétence Conseil de discipline" puisque c'est un problème médical.
  23. Lu, il y a longtemps dans un tract syndical : La direction fait la chasse aux gamma CGT ! Bon, pas pu m'empêcher. Mode humour bien entendu, mais l'anecdote est bien réelle.
  24. Distribuer ainsi des titres de transport accessoires à des facilités de circulation à vil prix, ça plombe aussi le ratio recettes / dépenses du point de vente. Ce qui est tout, sauf bon, pour la pérennité des emplois !
  25. Pas toujours une maladie. Il faut discerner deux types de situations. Celui (ou celle,mais je vais continuer à employer un masculin générique) qui est malade et qui effectivement ne peut s'empêcher de s'alcooliser tous les jours. Il lui faut sa dose. Il est addicte. C'est une maladie. Et puis, celui qui n'est pas du tout dépendant, voire même qui est capable d'abstinence, qui ne consomme des boissons alcoolisées qu'occasionnellement mais qui, si les circonstances s'y prêtent ou simplement une envie, ne va pas s'interdire de consommer ponctuellement en quantité immodérée. Quand c'est juste avant, par exemple de prendre le volant ou, pour revenir dans le sujet d'ici, les commandes d'un train, c'est une infraction ou un délit. Mais celui-là ne saurait avoir la circonstance éventuellement atténuante de la maladie. On peut ne pas être malade alcoolique et se trouver quand même sous l'emprise d'un taux d'alcoolémie élevé. L'essentiel des campagnes de prévention sont d'ailleurs orientées vers ceux-là. Ne pas, notamment prendre le volant et assimilé, quand on a bu. Surveiller son taux d'alcoolémie, à défaut de s'abstenir totalement, avant certaines activités.
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