Arnaud68800

Bonjour, Je vous fait un petit retour d'expérience sur l'IC Paris - Strasbourg, qui circule les vendredis, samedis, dimanches et fériés. J'ai donc aujourd'hui, par curiosité, délaissé pour une fois mon itinéraire alternatif au TGV habituel (la ligne 4), afin de tester pour la première fois ce train. Sans surprise, la rame était une de celles qui circulaient sur la ligne 4 jusqu'en avril dernier, composée de 7 voitures, dont la plupart étant en livrée Carmillon, et ayant des intérieurs Corail+ bien fatigués (banquettes à rayures horizontales vertes/grises en 2nde). La compo n'a pas changé : toujours une B11u à compartiments de 6 places côté heurtoir à Paris Est, suivie d'une A10tu et de 5 B11tu. Seul changement : la traction ne faisait fort logiquement pas appel à une des dernières survivantes des CC72100, mais à la BB15015. Le départ de ce train numéroté 1001, comme à la grande époque (pré-TGV Est) de la ligne 1, est fixé à 8h21, mais "l'attente du contrôleur" (qui ne s'excusera pas de façon explicite : du low cost jusqu'au bout !) nous aura fait patienter jusqu'à 8h46 (nous aurions pu partir un tantinet plus tôt, mais la priorité fut donnée à l'IC de 8h42 pour Vesoul, sur la voie contigüe). Une fois passée la zone de travaux estivale entre Noisy-le-Sec et Le Chénay-Gagny, imposant un long ralentissement à 60 km/h, les habitués des voyages en train entre Paris, la Lorraine et le nord de l'Alsace retrouvent un itinéraire qu'ils n'ont plus eu l'occasion de fréquenter depuis déjà 10 ans : les boucles de la vallée de la Marne, le vignoble champenois autour d'Epernay, les rampes de la Meuse après Bar-le-Duc, puis les abords du canal de la Marne au Rhin, et enfin la vallée de la Moselle après Toul. Pour moi, il ne s'agissait que de la seconde fois que j'empruntais la ligne 1 (la première fois remontant à 2005) ; étant originaire du sud-Alsace, mon terrain de prédilection est la ligne 4. Petite déception en arrivant à Nancy : malgré l'absence d'arrêt intermédiaire depuis Paris et de toute entrave à la circulation de notre train (j'ai relevé avec Waze à de nombreuses reprises des vitesses de 158/159 km/h), nous n'aurions rattrapé que 8 minutes : signe que la marche est plutôt bien tracée sur cette première partie du voyage. J'ai aussi pu constater à quel point le trafic s'est effondré sur la ligne 1 : entre Meaux et Nancy, nous n'aurions croisé que 2 TER Vallée de la Marne, 2 frets et un TER Nancy - Bar-le-Duc. Après Nancy, où quelques personnes sont montées, le taux de remplissage devait se situer, à vue d'oeil, entre 50 et 60%. Très peu de monde est descendu à Lunéville, Sarrebourg et Saverne. Passé Sarrebourg, où le long arrêt théorique (8 min) a permis de rattraper du retard, les passagers alsaciens retrouvent un itinéraire encore frais dans leurs mémoires, car emprunté par les TGV jusqu'en juillet 2016. La traversée des Vosges est toujours aussi belle, quand la météo est clémente. Nous arrivons à Strasbourg à 12h46, soit l'heure prévue : notre conducteur aura donc rattrapé les 25 min de retard au départ, ce qui m'évita une rupture de correspondance puisque mon voyage continua vers Mulhouse avec le TGV Luxembourg - Montpellier. (En passant rapidement du Corail au TGV 2N2 3UA, j'ai bien pu apprécier l'isolation phonique et le confort des sièges de ce dernier...) Bilan de ce voyage : - un taux de remplissage correct en regard de l'heure et des tarifs des TGV encadrants (vu hier : offres dernière minute Carte Jeune à 40€ en 1h50, contre 35€ en 4h25 avec cet IC) - des conditions de voyage elles aussi correctes pour du train low cost : le roulement des Corails est toujours bon, mais les isolations phonique et thermique sont dépassées et les aménagements intérieurs sont datés et fatigués - une marche correctement tracée entre Paris et Nancy, mais plus détendue ensuite - je me pose la question de la pérennité de ce train puisque, d'une part, les voitures Corail vont définitivement déserter la ligne 4 à la fin du mois (on pourra garder une rame juste pour cet IC, mais combien de temps ?), et, d'autre part, la Région Grand Est projette de créer une offre intervilles Paris - Nancy - Strasbourg desservant toutes les villes moyennes intermédiaires, sur le modèle de ce qu'elle lancera sur Paris - Troyes - Mulhouse à la fin de l'année (et de Paris - Dijon - Lyon).

A Saint-Lazare aussi pour les rames Basse-Normandie, non réversibles. A Paris Est par contre, c'était des 17000 qui faisaient les remontes des Vallée de la Marne et des rames de la ligne 4. Elles ont été remplacées par des 15000. Les derniers temps avant la fin des rames tractées sur la ligne 4, on y voyait même parfois des 72100...

En effet, comme je le disais, les sièges sont identiques dans les Duplex Tallon, les Dasye, les 2N2 (sauf Océane), mais aussi les PSE et les Corails ex-Téoz.

Je n'aime pas non plus les intérieurs Tallon, beaucoup trop sombres. Par contre, il est vrai que les sièges des Duplex toutes séries hors Océane (*) sont ce qui se fait de mieux en terme de confort sur du matériel grandes lignes en France, nettement devant la banquette Corail d'origine et les sièges Lacroix. Je ne connais pas encore les Océanes. Ceux des Coradia ne sont pas trop mal non plus, surtout en 1ère. Avis perso, bien sûr. (*) ainsi que des PSE et des Corails ex-Téoz, puisqu'il s'agit de la même structure, avec juste des dossiers dessinés différemment

Bonjour, Je n'ai pas trop compris : des Paris - Mantes via Poissy bifurqueraient à Achères vers Cergy, puis rebrousseraient à Eragny pour prendre le raccordement des Ambassadeurs vers Poissy ??? En service commercial ??? Le week-end je suppose, quand les IC normands sont eux détournés par Conflans justement à cause de travaux sur l'itinéraire habituel via Poissy ? Et il n'y a pas d'autre de point de rebroussement qu'Eragny, plus proche d'Achères ? Mais cela fait juste éviter le secteur d'Achères Grand Cormier... C'est là qu'il y a des travaux ? Ce ne serait pas plus logique de passer par Cormeilles et Conflans, avant de rebrousser à Eragny ? (Ça fait beaucoup de questions, désolé ^^)

Bonjour, Ça fait des années qu'on en parle : les IC de la ligne 4 retourneront bien à Mulhouse à partir de décembre. Suite à la reprise de la ligne par la Région Grand Est, cette dernière réorganise les dessertes. Il y aurait, en semaine, 4 AR Paris - Mulhouse + 1 AR Paris - Belfort (soit 1 AR de plus qu'aujourd'hui entre Paris et Belfort), ainsi que 2 allers Paris - Dijon via Chalindrey et 3 retours. Tous les trains desserviront Nogent-sur-Seine, Romilly-sur-Seine, Troyes, Vendeuvre, Bar-sur-Aube, Chaumont, Langres, Culmont-Chalindrey, Vesoul, Lure et Belfort. 2 AR desserviront Altkirch. Grâce aux performances des Coradia, nettement meilleures que celles des rames tractées, les 6 arrêts supplémentaires n'engendreront aucune perte de temps entre Paris et Belfort par rapport à aujourd'hui. Les horaires pour Mulhouse et Belfort au départ de Paris Est seraient les suivants : 6h42, 8h42, 13h12 (Belfort), 16h42, 18h42 Et à l'arrivée à Paris Est : 9h46, 12h16, 17h16, 19h46, 22h16 (Belfort) Source : ***Trains en voyage***

Les sièges sont les mêmes dans tous les Duplex autres que les 2N2 3UFC. Et accessoirement, ce sont aussi ceux des PSE et des Corail ex-Téoz (avec des dossiers de formes différentes). Perso, je trouve que ce sont les meilleurs sièges du parc grandes lignes SNCF : bien mieux que les banquettes Corail d'origine, trop molles et peu ergonomiques, et que les Lacroix, trop durs. Ceux des Coradia Liner, un poil plus fermes, ne sont pas mal non plus, surtout en 1ère classe. Je ne connais pas encore les 3UFC.

En effet, dans ma boîte, on limite au maximum les réunions "physiques" avec les collègues situés dans le Doubs, au profit de la visioconférence. Et quand on en fait une, c'est dans un établissement situé à proximité de la sortie d'autoroute à mi-chemin entre nos établissements respectifs, afin de ne pas avoir besoin de dormir à l'hôtel.

Les Duplex 200 Carmillon circulant sur le Nord, ainsi que les tous premiers Dasye, affectés au Bâle - Marseille et aux Paris - Mulhouse domestiques, y ont également eu droit (peut-être que le sous-parc Paris - Lyon aussi ?). Donc peut-être qu'il s'agit de ça concernant les 12 Duplex 200 de l'axe Atlantique évoqués ci-dessus ?

Je t'ai répondu en message privé.

Il n'y a aucun mépris, c'est du réalisme. Quant aux suppressions de post, ça arrive aussi dans le milieu dans lequel je travaille, où les employés "internes" à la boîte sont poussés vers la sortie au profit de prestataires. Et ce ne sont pas des postes protégés par un statut. Donc merci de ne pas faire d'attaques personnelles sans fondements. Tu n'achètes jamais rien en ligne ? Pour reprendre mes exemples précédents, j'espère que tu ne communiques que par courrier, car ce serait du mépris pour les postiers d'utiliser le téléphone et les mails. J'espère que tu ne vas jamais au supermarché, sinon ce serait du mépris pour les petits commerçants. J'espère que tu ne consommes que des fruits, légumes, viandes, poissons français, sinon ce serait du mépris pour les maraîchers, arboriculteurs, éleveurs, pêcheurs français. J'espère que tu roules en voiture de marque française et fabriquée en France, sinon ce serait sinon du mépris pour les ingénieurs, techniciens et ouvriers français. Etc...

Je n'ai pas envie de vivre dans le passé, alors que de nouveaux services existent. Quand je bosse toute la journée, j'ai autre chose à faire le soir que de prendre ma bagnole ou le bus pour me rendre à la boutique Grandes Lignes la plus proche (j'ai de la chance, il y en a encore une à proximité de chez moi, en gare de Poissy), éventuellement de payer le parking et de poireauter pour obtenir en 1h trajet compris exactement la même chose que ce que je peux avoir depuis mon bureau, mon logement, un train, etc... en 1 min. Il faut savoir vivre avec son temps et accepter que certains métiers qui nécessitaient autrefois un effectif important n'ont plus un avenir très prospère du fait des transformations des modes de consommation et des évolutions de la société. Et ce n'est pas propre au chemin de fer. Sinon, on peut aussi arrêter d'utiliser son téléphone et Internet sous prétexte que ça a fait fondre les effectifs de postiers, ne plus aller faire ses courses chez Leclerc mais uniquement chez l'épicier, le boucher du coin, tout en veillant bien à n'acheter que des produits estampillés "origine France", militer pour le retour des pompistes dans les stations en acceptant de payer son carburant (encore) plus cher pour financer ce service, etc... Dans cette histoire, on oublie cependant toujours les ingés et techniciens qui développent ce type de services : qu'ils soient internes à SNCF et aux agences de voyage (Voyages SNCF/OUI.sncf, Trainline...) ou prestataires, leur nombre est loin d'être négligeable. Ainsi que tous ceux qui font tourner les boutiques en arrière plan, après-vente compris. Alors oui, ça ne compense pas le nombre de postes de guichetiers supprimés va-t-on me dire. Mais le progrès technologique fait qu'une entreprise aujourd'hui n'a plus besoin de la même masse salariale pour tourner que la même entreprise il y a 40 ans.

Disons que c'est tellement plus simple et pratique de réserver son billet n'importe quand et de n'importe où en moins d'une minute depuis son smartphone. Et a fortiori quand on bosse la journée.

Un usager a même créé un site, qui calcule la réduction pouvant être obtenue sur un trajet en fonction du nombre de fois où l'on sort de l'autoroute. Le site indique aussi quelles sorties prendre, et si on peut facilement y faire demi-tour (présence d'un rond-point...) http://www.autoroute-eco.fr

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre Je ne sais pas non plus si ceci a changé depuis, mais à l'époque, les tarifs étaient les suivants : - TGV en période de pointe : 13,5€ en 1ère, entre 8 et 9€ en 2nde (je ne me souviens plus du montant exact) - TGV en période normale : 1,5€ dans les deux classes - Intercités à réservation obligatoire : 1,5€ dans les deux classes, toutes périodes

J'ai été stagiaire chez SNCF, mais ça remonte déjà à 2013, donc ça a peut-être changé depuis. A l'époque, le tarif TC01 ne pouvait s'obtenir qu'au guichet.

Idem, je confirme que la 4G est de très bonne qualité avec Orange sur la LN1. On peut regarder des vidéos en streaming sans être gênés par d'éventuelles déconnexions.

On ne va quand même pas toutes les conserver, non ? Je crois qu'une assoc' s'occupe déjà de restaurer une 72000, la Cité du Train en a une (en livrée Fret)...

Je voyage bien trop peu fréquemment en AGC pour pouvoir émettre un jugement. Mes élements de comparaison sont TGV Duplex, TGV 2N2, TGV Réseau, Régiolis et la ventilation réfrigérée des VB2N (pas la panacée non plus, mais à la différence des Corails, ce n'est pas une "vraie" clim).

J'allais le dire... la clim des Corails n'a de clim que le nom... elle n'est pas plus efficace qu'une simple ventilation réfrigérée... Il me semble avoir lu quelque part qu'elle avait été dimensionnée pour 25°C maximum. C'est là, entre autres, que la conception relativement "cheap" de ces voitures transparaît...

Au vu de la densité du trafic sur la N66, il serait imprudent de la traverser sans présence des forces de l'ordre. Un passage souterrain pour les piétons a été construit juste à côté de là où la voie ferrée franchit la route : cela témoigne de la dangerosité du secteur (que je connais très bien car situé à 5 km de la ville où j'ai grandi).

Ce basculement 6400/Francilien est prévu pour quand sur le groupe II branche Versailles ?

Il me semble qu'il y a quelques années, l'association TTDA avait obtenu l'autorisation de la préfecture pour franchir quelques fois par an la N66, mais cela n'a jamais été mis en pratique. Outre l'aspect sécuritaire, la remise en état des quelques centaines de mètres entre la gare de Cernay et le terminus actuel de la ligne touristique, incluant la reconstruction du passage à niveau de la N66 et la repose de l'aiguille de bifurcation avec la ligne Mulhouse - Kruth, doit être trop onéreuse à supporter pour l'association.

Oui, c'est ce que je disais Traverser à niveau une route à 2x2 voies au trafic très dense, ça ne le fait pas trop, même si le passage à niveau est en sortie de rond-point...

Franchissement à niveau dangereux de la N66.