Aller au contenu
Le Web des Cheminots

cc27001

Membre
  • Compteur de contenus

    6 626
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par cc27001

  1. La blague.... c'est une grosse "fake-news" du monde, le journal subventionné (et propriété de milliardaires) qui prétend toujours savoir où est la Vérité, et se permet de juger les autres avec son "decodex". Mais ensuite, pris les doigts dans le pot de confiture, aucune remise en question, aucune autocritique.... on fait "comme si". https://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/31/fausse-mort-du-journaliste-russe-babtchenko-les-medias-critiquent-la-mise-en-scene-de-l-ukraine_5307262_3210.html
  2. La blague du jour
  3. On ne dit pas que c'est Oui-réseau qui a demandé la fermeture, on dit que c'est très rare qu'une liaison ferroviaire soit fermée pour une si longue durée sur motif judiciaire. Même la LGV-Est n'a pas été fermée aussi longtemps. Et la ligne de Brétigny encore moins. A Millas tous les relevés ont été faits, tous les éléments techniques ont été prélevés, tout a été mesuré, photographié, qu'est-ce qui nécessite de prolonger la fermeture ?
  4. Pourquoi la Dette ? Dès l'origine, le chemin de fer n'est pas une industrie rentable, même avant le développement de l'automobile. Il était nécessaire que l'état (la collectivité) fasse tourner le système et donne les bonnes impulsions pour le développer. Dès la construction des premières lignes au 19e siècle, les compagnies privées ont été utilisées pour stimuler des investissements privés et pour dynamiser le développement. L'état a fortement subventionné les projets en accordant des concessions d'exploitation dans un but de développement du réseau (intérêt public). L'état a aussi apporté sa garantie financière pour rassurer les investisseurs et favoriser l'endettement. Lors de la faillite de la compagnie de l'ouest, l'état avait déjà racheté le réseau pour éviter le démantèlement, et surtout pour éviter une crise des investisseurs envers les autres réseaux. Jusqu'aux années 30 les pertes d'exploitation se sont accumulées sur tous les réseaux, pour deux raisons : le chemin de fer n'était toujours pas rentable ; les compagnies ont profité de la garantie de l'etat et du besoin de service public pour persister dans un déséquilibre de leurs comptes (même pour le réseau Etat), qui leur offrait des recettes intéressantes. La semi-nationalisation de 1937 arrive à un moment où les marchés financiers sont déjà très internationalisés et très réactifs après la crise de 1929. Même avec la garantie de l'etat, la perspective d'une faillite générale inquiétait les milieux financiers, à cause des conséquences difficiles à maîtriser. L'intervention de l'état a d'abord pour but d'éviter la mise en péril du système ferroviaire, et de toutes les activités qui en dépendent (commerce, transport de marchandises). Mais l'état pouvait-il racheter d'un seul bloc en 1937 l'ensemble des actifs, et couvrir l'ensemble des pertes en dehors d'une déclaration de faillite de chaque compagnie ? Bien sur que non ! C'est pourquoi le gouvernement de l'époque a opté pour une solution négociée : société d'économie mixte, rachat de 51% des parts d'actifs (à bas prix !), et les 49% des parts restantes sont "prêtées" aux compagnies pendant 45 ans en guise d'usufruit. A ce moment-là, il est comptablement impossible pour l'état d'effacer l'ardoise des dettes en son nom (sauf tour de passe-passe façon Chirac), donc la fameuse Dette doit rester dans la nouvelle société créée. C'est en 1982 qu'il faut voir l'occasion manquée : suivant l'accord de 1937, l'état récupérait la totalité des parts d'actifs de la SNCF, et il aurait pu à ce moment-là complètement intégrer la Dette en créant une administration. Mais les investissements colossaux liés aux LGV, et la situation économique précaire de la France après les chocs pétroliers ont plutôt plaidé en faveur d'un EPIC, donc une structure juridique qui oblige à une gestion comptable conformes aux règles du droit privé. Il aurait été ensuite possible de prioriser le remboursement de la Dette, mais.... les banquiers ont du "conseiller" les gouvernements pour éviter de tuer une poule aux œufs d'or : une magnifique dette garantie par l'etat, avec de bons taux d'intérêts, ça fait briller les yeux. Mais aujourd'hui, cette Dette ne serait-elle pas plutôt le dernier obstacle..... pour la privatisation de la SNCF ?
  5. Est-ce qu'il y a d'autres cas connus d'une ligne fermée plusieurs mois après un accident sur un PN ?
  6. Il ne faut pas désespérer Billancourt http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2007/12/21/desesperer-billancourt/
  7. Pour vraiment optimiser l'espace dévolu aux CD, il y a mieux pas de chêne ciré, mais 350 CD tiennent dans 0,1cm3
  8. plutôt pour absorber le courant de rupture au changement de cran.
  9. Bon, très bien, maintenant qui qu'on va faire payer ? Les pollueurs ? Emissions de particules pour la catégorie transport = 95% par les moteurs diesel, dont 30% de poids-lourds. Pour les Nox : Classement des sous-secteurs* les plus émetteurs en 2015 Classement Sous-secteur Part du sous-secteur dans les émissions nationales de la France métropolitaine 1 Voitures particulières diesel 24% 2 Poids lourds diesel (y.c. bus et cars) 18% 3 Véhicules utilitaires légers diesel 12% 4 Autres sources de l’agriculture (installations de combustion et engins mobiles non routiers) 7,9% 5 Résidentiel 7,0% * : un secteur (au nombre de six au total : transformation de l'énergie, industrie manufacturière, résidentiel/tertiaire, agriculture/sylviculture, transport routier ou autres transports) est désagrégé en différents sous-secteurs. Source : études CITEPA https://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/aep-item/oxydes-d-azote Ah c'est compliqué de faire payer les principaux pollueurs, au risque de se mettre à dos des lobbys et des corporations.... Alors on va faire comme d'habitude, on va taper sur Monsieur Dugenou le français moyen qui bosse à 20km de chez lui, qui ne se plaint jamais, qui regarde BFM et qui vote Macron. C'est plus simple et moins risqué. Oh, on sait très bien que ce n'est pas Monsieur Dugenou qui a le pouvoir de dépolluer l'atmosphère, il n'est ni constructeur automobile, ni producteur de carburants, mais lui il est solvable pour payer la facture.... Et comme on est un peu cynique sur les bords, on va même inciter Monsieur Dugenou à acquérir la voiture qui produit le plus de NOx et de particules, pour ensuite le culpabiliser et le taxer. Oh, c'est sournois ça, mais très intelligent. http://www.leparisien.fr/economie/automobile-la-prime-a-la-conversion-favorise-l-achat-d-un-diesel-17-05-2018-7721940.php
  10. Honte aux méchants actionnaires qui volent le pain des travailleurs ! Et en plus cette info pas du tout démago est relayée par les plus grands titres de la presse française "bien pensante", dont... challenges. Challenges, magazine créé par l'industriel Claude Perdriel dont la fortune est estimée à 200 millions d'€ (2017). Petit aperçu de ses "talents" : https://www.mediapart.fr/journal/economie/310517/claude-perdriel-son-yacht-luxembourgeois-et-ses-avions-maltais?onglet=full J'aurais pu prendre beaucoup d'autres exemples, tant sont nombreuses les relations troubles entre les milliardaires et les médias. Et le petit peuple boit ça comme du petit lait.
  11. cc27001

    Le Bar de la Rotonde

    oh non, moi je vois bien la différence entre des manifestants légitimes de la "manif pour tous" et les fascistes ultra-violents cagoulés et surnommés "black-blocs" qui ont mis le feu dans Paris récemment.
  12. "caricatural" parce que ça ne va pas dans ton sens ? Bon ça va, j'ai échappé à la traque de la source plus ou moins proche du cousin de la belle-mère d'un ancien pompiste qui voyait souvent dans sa station la voiture d'un fondateur du FN, donc que c'est forcément faux, ouf. Et la France de 2018 est basée sur quoi ?
  13. C'est toute la subtilité de "Mai 68", terme fourre-tout censé évoquer une mini-révolution générale, mais en réalité l'agglomérat de diverses revendications pas du tout convergentes. Voir un résumé très partiel dans wikipedia : Après l'épisode du "camion fou" de Lyon (un commissaire de police tué) : Les étudiants n’apparaissent plus comme les victimes d’une répression policière excessive, mais comme les responsables d’une violence meurtrière Contexte des années 60 dans les universités : Mais les clivages sociaux sont encore extrêmement rigides. 92 % des étudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprésent. D'où le terme bobo
  14. En 1968 le qualificatif "bobo" n'existait pas encore... Ils furent des précurseurs.
  15. cc27001

    Le Bar de la Rotonde

    Triage... ou dépôt ?
  16. ou alors une ex-bb4800 ? c'est à Boissy, mais je ne connais pas le nom RATP du site. La photo est prise de là : https://www.google.fr/maps/@48.7612266,2.5049172,94m/data=!3m1!1e3
  17. Alors corée du sud ?
  18. Mais le disjoncteur des 12000 faisait plus de bruit qu'un pétard
  19. Oui, il faut être rigoureux sur les termes. Ce sont des files de rail. Et même pour le principe des "files de rails parallèles dans les courbes", il faudrait préciser selon les cas : courbes équidistantes ou courbes similaires décalées, ou courbes concentriques, car la notion de parallélisme en géométrie peut amener à des confusions.
  20. Je ne suis pas un spécialiste Infra, mais il y a quelques éléments à considérer en courbe : - l'écartement des rails augmente (jusqu'à 1470mm) - l'entraxe des voies augmente pour assurer le gabarit dynamique (en fonction de plusieurs paramètres aussi) - le dévers et l'insuffisance de dévers sont des paramètres de 1er ordre dans ces calculs Mathématiquement les raccordements ne sont pas parallèles, ni les rails. Dans la pratique il n'y a pas que des clothoïdes, il y a plusieurs types de raccordements plus ou moins paraboloïdes.
  21. prouve que ce qui est écrit est faux, et on en reparle.
  22. la SNCF condamnée en appel à 50 000 euros d'amende http://www.bfmtv.com/police-justice/adolescente-tuee-par-un-train-en-2010-la-sncf-condamnee-en-appel-a-50-000-euros-d-amende-1431275.html
  23. y'en a marre de ces vieux moutons qui votent pour toujours plus de pouvoir non-démocratique de l'UE et qui viennent ensuite expliquer que la perte des acquis c'est la faute des jeunes Petit exemple à propos des retraites, mais c'est pareil pour tous les "acquis sociaux". Poids de l'UE dans la réforme des retraites (blog Médiapart) Et la propagande elle-même est complètement étudiée et validée par les instances : Le droit à l’information sur les pensions de retraite (rapport 2013)
  24. Oh ce carrelage magnifique ! typique du Nord.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.