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Le Web des Cheminots

Yellow

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Tout ce qui a été posté par Yellow

  1. Oui, enfin c'est bien beau tout ça, mais quand tu occupes un poste "en tension (de personnel)", tu es non libérable, et la boite te coupe d'office la possibilité de postuler à un autre poste. Et ça peut durer plusieurs années. C'est donc encore pire que ne rien faire, ils font carrément le mouvement inverse. Et ils vont ensuite s'étonner de la faible motivation des troupes et de la tension sociale délétère au sein de l'entreprise.
  2. Et pourtant, on cotise quand même... silence total des syndicats à ce sujet ? Ça doit être plus facile dans une branche qui cherche à alléger ses effectifs, plutôt que dans d'autres, en sous-effectif chronique.
  3. "L'assistant SNCF" est une application parfaitement au point, très utile, facile à utiliser et réactive. Je l'utilise souvent et elle est bien pratique. C'est donc en toute logique que la SNCF décide de l'arrêter.
  4. OK, c'est plus clair maintenant. Quand on voit que Macron est passé d'un ambitieux projet de refonte totale du système, pour finir par nous pondre 2 ans de plus, exactement comme l'avait fait Sarkozy en 2010... avec à l'époque un certain Olivier Dussopt en opposant en tant que député PS ! Bon, c'est un peu HS avec le sujet de départ, je m'arrête là.
  5. Je reprends les annonces qui avaient été faites suite au projet de réforme et grèves de 2019 : https://www.leparisien.fr/economie/reforme-des-retraites-pour-les-cheminots-des-specificites-et-un-blocage-majeur-04-01-2020-8229030.php "Si pour la plupart des Français, c'est la génération née en 1975 qui sera la première à éprouver la réforme des retraites, pour les cheminots les dates diffèrent. Les sédentaires passeront au régime universel à la génération 1980. Quant aux roulants (conducteurs de trains, contrôleurs…), ils obtiennent cinq ans de répit. Ce ne sont que ceux nés à partir de 1985 qui seront touchés par la réforme." En fait, c'est 1980/1985 pour les salariés du CP. Mais je ne sais pas si cela à réellement abouti, vu que Macron a totalement abandonné son ancienne idée de réforme des retraites "à points". C'est compliqué tout ça !
  6. C'est sûr que les nés avant 1975 du CP, les derniers à pouvoir bénéficier du régime spécial de retraite, ne doivent pas être nombreux à démissionner. Mais pour les autres, CP ou contractuels, la SNCF devient une entreprise "normale" de laquelle on vient et on part, sans forcément envisager d'y rester toute sa carrière. Pour les métiers spécifiques du ferroviaire nécessitant une lourde formation en interne, ça commence à poser soucis, cette vague de démission (temps de recrutement + formation des agents à remplacer).
  7. Il faut dire que la SNCF apprend petit à petit la culture de la démission. Il y a peu de temps, c'était quelques cas plutôt rares et isolés. Aujourd'hui, c'est devenu courant, pour diverses raison (fin du cadre permanent, fin du CDI dream, reconversions, etc...). D'ailleurs, à ce propos, la SNCF communiquait sur le nombre de démissions annuelles dans l'entreprise. Depuis 3 ans, aucun chiffre n'est tombé, et le dernier bilan social sur lequel j'ai pu mettre la main est celui de 2020....
  8. Il y a eu une communication officielle de l'entreprise pour informer ses employés de l'allongement des durées de préavis en cas de démission. A mon avis, ils ont fait en sorte que légalement, cela s'impose face aux conditions initiales du contrat de travail. Mais n'étant pas un spécialiste du droit du travail, je laisserai d'autres te répondre avec certitude.
  9. Parfaitement, c'est pourquoi je prône une alternance organisée. Vu que ça fait 28 ans qu'aucune grève n'a rien donné pour les cheminots, il serait peut-être temps d'y réfléchir.
  10. Certes, mais une alternance serait plus productive avec des séries alternées de 48/72H ou 1 semaine en se relayant.
  11. Oui, enfin, quelle part des cheminots est prête à se lancer dans 10/15/20 jours de grève non-stop ? A chaque fois c'est la même chose, lors des reconductibles, les taux de grévistes baissent de jour en jour. Et puis, quelle utilité de faire grève un jour sans train quand t'es aiguilleur ?
  12. Les prévisions fiables sont établies la veille à 17H. On verra bien. Dans mon poste d'aiguillage, on est pas mal à se dire qu'on bossera sûrement du 8 au 12, quand il y aura beaucoup de conducteurs en grève, pour ensuite reprendre la grève la semaine suivante. En tant qu'aiguilleur, nous devons faire grève en alternance avec les conducteurs, et non en même temps qu'eux. Le jour où la CGT aura compris cela...
  13. Le gros soucis des salaires à la SNCF, c'est surtout la répartition au sein de l'entreprise. Certains métiers sont complètement sous-payés, quand d'autres sont sur-payés. Pour savoir lesquels, il suffit de regarder combien de candidatures face aux offres à pourvoir en interne : Quand on dit poliment que certains métiers sont "en tension" , alors que pour d'autres, il y a 20 candidats qui attendent pour un poste (qui au passage, est déjà pourvu avant même sa mise en place sur la bourse à l'emploi...).
  14. Tu confonds intéressement et participation, je pense... C'est la participation qui est liée aux bénéfices, mais il n'y a pas de participation à la SNCF.
  15. Il est clair qu'une journée (de plus) isolée comme ça n'a aucun intérêt. Aucune pression sur le gouvernement. A part peut-être profiter d'une belle journée de Février sans aller travailler.
  16. Comme on dit en Chine : "Lors d'une crise, les gros maigrissent et les maigres meurent". Moralité, il vaut mieux être en haut de la pyramide, crise ou pas crise...
  17. Les fonds en Euros sont garantis... dans la limite de la solvabilité de l’État ! Avec des dettes publiques dépassant les 120% du PIB, la limite n'est peut-être plus si lointaine. Et avec des rendements de 1,5% nets une année où l'inflation est à 6%, ça revient à spoiler directement 4,5% des sommes sur ce type de placements.
  18. Pour l’indemnité, il y a un minimum légal prévu par la loi, en fonction de l'ancienneté. Dans la grande majorité des cas, le demandeur se satisfait de ce minimum légal, s'il est à l'origine de la demande (je pense).
  19. Effectivement, mais cela ne concerne pas tous les métiers. Si tu es conducteur, aiguilleur, agent SE..., c'est quasi impossible à obtenir, vu le sous-effectif critique dans ces métiers, ils vont bien se garder de subventionner des démissions.
  20. La rupture conventionnelle a été inventée pour faciliter les départs "à l'amiable" entre employés et employeurs. Une sorte de divorce de commun accord. Dans les faits, c'est plutôt considéré comme une démission de luxe pour l'employé, et une façon d'éviter les emmerdes du licenciement pour l'entreprise (prud’hommes). La SNCF faisant actuellement face à une explosion des démissions, et de grosses difficultés de recrutement, elle laisse peu de place à ce genre de départs négociés. Ceci dit, ça peut être la solution dans certains cas, mais est-ce judicieux si proche de la retraite ?
  21. Et bien disons que certains s'arrangent pour devenir indésirables, afin d'obtenir une rupture de contrat à l'initiative de l'employeur...
  22. Dans certains cas, la rupture conventionnelle peut permettre à l'employeur de se "débarrasser" d'une personne avec moins de contraintes et de frais qu'un licenciement. Mais à la SNCF, il y a une telle pénurie de personnel (conduite, circulation, SE...), que rien qu'une démission les emmerde profondément. Sachant que la rupture conventionnelle s'apparente à subventionner une démission, tu as compris que ça va être compliqué. Seule solution : leur faire comprendre qu'ils ont tout intérêt à te la proposer, je te laisse imaginer...
  23. Si quelqu'un a des chiffres précis à ajouter, je suis preneur ! Il me semble que nous sommes à un rythme de -1% par an depuis 2000....
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