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Le Web des Cheminots

Recrutement conducteur : le blocage du système.


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Invité Maitre Folace

On peut aussi prendre le problème dans l'autre sens, où si on n'avait pas (presque) tout fermé en province, il y aurait encore la possibilité de travailler au pays... On ne peut pas en vouloir aux jeunes de ne pas vouloir aller travailler à Paris où quand on enlève juste le loyer, le cheminot en soit encore de sa poche (enfin de celle de ses parents s'ils peuvent l'aider) pour un embauché B1-5.

Modifié par Maitre Folace
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pour la RP

il y a aussi le rapport coût du logement / salaire.

sans compter le stress des transports (publics ou privés)

mais c'est vrai que la majorité des pauv'petits a peur de quitter le giron douillet de papa maman

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On peut aussi prendre le problème dans l'autre sens, où si on n'avait pas (presque) tout fermé en province, il y aurait encore la possibilité de travailler au pays... On ne peut pas en vouloir aux jeunes de ne pas vouloir aller travailler à Paris où quand on enlève juste le loyer, le cheminot en soit encore de sa poche (enfin de celle de ses parents s'ils peuvent l'aider) pour un embauché B1-5.

Oui enfin si je prends notre région, il y a quand même pas mal de formation sur place.

Il y a forcément des mutations de conducteurs plus âgés, mais cette année par exemple 2 formations TB sur place.

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On peut aussi prendre le problème dans l'autre sens, où si on n'avait pas (presque) tout fermé en province, il y aurait encore la possibilité de travailler au pays... On ne peut pas en vouloir aux jeunes de ne pas vouloir aller travailler à Paris où quand on enlève juste le loyer, le cheminot en soit encore de sa poche (enfin de celle de ses parents s'ils peuvent l'aider) pour un embauché B1-5.

c'est assez difficile de faire tout le trafic transilien a "fouillis les oies"...et même les formations en province(normalement logement moins couteux) pour les établissements de paris donc être nommé ADC (pas à B1-5) sur paris ne trouvent pas assez de volontaires

Modifié par jackv
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Invité Maitre Folace

c'est assez difficile de faire tout le trafic transilien a "fouillis les oies"...et même les formations en province(normalement logement moins couteux) pour les établissements de paris donc être nommé ADC (pas à B1-5) sur paris ne trouvent pas assez de volontaires

Pour rappel, les TA et les TB sont tous embauchés TA1-5, jusqu'à leur commissionnement où selon l'examen passé, ils passent TA1-6 ou TB1-10. Et quand je parle de "tout fermé (ou presque)", je ne pense pas qu'à l'activité transilien, je ne pense d'ailleurs pas qu'à la SNCF (postes, commerces, perceptions, banques, agences EDF ou GDF, etc...).

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On peut aussi prendre le problème dans l'autre sens, où si on n'avait pas (presque) tout fermé en province, il y aurait encore la possibilité de travailler au pays... On ne peut pas en vouloir aux jeunes de ne pas vouloir aller travailler à Paris où quand on enlève juste le loyer, le cheminot en soit encore de sa poche (enfin de celle de ses parents s'ils peuvent l'aider) pour un embauché B1-5.

pour la RP

il y a aussi le rapport coût du logement / salaire.

sans compter le stress des transports (publics ou privés)

mais c'est vrai que la majorité des pauv'petits a peur de quitter le giron douillet de papa maman

Et le cadre de vie, ainsi que l'épanouissement au travail. Je vais peut-etre me faire huer, mais j'ai le ressenti que les jeunes fuient les métiers où ils ont l'impression (fondée ou non) de ne pas avoir de reconnaissance. Et il faut mettre beaucoup de choses là-dedans : le salaire, mais aussi les conditions de travail. C'est certes un peu facile, mais je pense qu'il faut aussi prendre ça en compte.

Pour ma fiancée et moi nous vivons à des centaines de kilomètres de notre région d'enfance pour les besoins du travail, et il est clair que meme si ce serait plus simple que je le rejoigne en région parisienne l'inverse est plus probable pour nos conditions de vie (et celle de nos futurs enfants).

Et entre parenthèses, pour un domaine que je connais un peu mieux, si les écoles d'ingénieur ont affiché de beaux résultats de tenue à la crise coté recrutement des diplomés, c'est aussi parce que toutes ces formations demandent une mobilité internationale à un moment ou un autre.

Nox

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Ceci dit me font un peu sourire les jeunes qui ne veulent pas bouger parceque c 'est trop dur, pas de bonnes conditions de vie, des transports infernaux etc etc.....

Certes c 'était une autre époque diront certains, mais comment firent avant guerre et après guerre leurs aïeux qui quittaient la ferme, parceque pas de place pour 2/3 enfants...si ça n'était pas 4 ou 5.

La migration des provinces vers paris ne datent pas d'hier non plus...on se souviendra ,des hordes de bretons bretonnes et autres auvergnats qui montèrent à paris dans des temps autrement plus difficiles qu'aujourd'hui.....

ils quittaient la rusticité du monde rural, pour la précarité des faubourgs parisiens, les usines pourries et des logements souvent insalubres avec toilettes sur le paliers et pas forcément le gaz à tous les étages....

Toutes cette génération d'avant guerre l'a fait, car fallait bien bouffer!

Il n'y avait ni allocations chômage, ni allocs logements, ni ni ni...juste du boulot pas toujours gratifiant, très souvent mal payé avec des semaines de 42h et pas de congés...

Cette jeunesse des campagnes l'a fait parceque à l'époque, c 'était une question de survie, les parents n'étant souvent pas argentés, n'étaient pas enclin à nourrir des bouches inutiles ....

C'était sans doute pas mieux dans ce temps là, mais à force opiniâtreté on finissait par faire son trou modestement, voir chichement......

il a fallu attendre les années 60 pour que tout cela se décante et que les bienfaits du confort, des avancées sociales portent leur fruit et profitent à tous (3 semaines de congés, logements plus décent, allocations etc etc).

Nos jeunes sont exactement dans la situation des jeunes au lendemain de la crise de 29... : pas de jobs, jeu de l'offre et de la demande, en faveur de l'offre.

La différence est que les parents n'étaient pas là pour subvenir à leurs besoins, ni l'Etat, ni les régions ni les départements et que la seule maxime crédible était : aide toi et le ciel t'aidera....tout le restant étant du pipeau.

Alors nos jeunes d'aujourd'hui, hélas, ils ont bouffé leur pain blanc avant même de pouvoir subvenir à leurs besoins et le soucis est que leurs besoins sont immenses par rapport à leurs possibilités en démarrant, compte tenu de la conjoncture et de l'éducation que nous leur avons donnée..

Leur seul salut dans les années à venir sera de se prendre en main et de tenter l'aventure , de se recomposer un nouvel idéal professionnel sans doute bien loin de chez popa et moman et de tous les systèmes d'aides qui cachent des pans entiers de gens en situation de déshérence professionnelle.

J'ai bon espoir qu'ils décoinceront.....car à l'heure ou l'on parle de revoir les conventions chômage, les allocs logements, les systèmes d'aides de formation bidon etc etc etc, ils n’auront pas le choix que de faire comme leurs aïeux...

Les plus doués tenteront leur chance outre frontière (s'ils ont la chance d'avoir fait de bonnes études et de pratiquer d'autres langues);

les autres feront comme leurs aïeux, ils finiront par aller là, où ce qui permet de crouter existe.

Pour cela il leur faudra acquérir humilité modestie et courage....

Certains vont me traiter de vieux réac...pourtant cette situation était prévisible.....en seconde science éco en 1975/76 on parlait déjà d'une mobilité professionnelle qui deviendrait la norme...beaucoup en riait traitant la prof de sciences éco de vieille folle et pourtant nous y sommes......un peu comme dans les années 30.

Et qu'a t'on fait pour nos jeunes depuis cette époque, en terme d'éducation scolaire, professionnelle et familiale ? Rien sauf la politique de l'autruche....tant que l'argent coulait à flot.

Je ne juge pas et ne me mets pas au dessus du lot car j'ai participé peu ou prou à cet état de fait.....mais aussi changé 3 fois de métier, pour m'en sortir.

Alors la reconnaissance, l'épanouissement professionnel, pas de transports, et un salaire confortable oui, mais pour ça faudra déjà avoir une bonne formation, de la pratique, de la curiosité, de l’humilité... faudra comme on disait autrefois faire ses preuves, prendre son mal en patience, faire et défaire l'ouvrage et surtout oser .

Oser bouger, oser se former, oser revoir son propre mode de fonctionnement, son égo, ses certitudes.....etc etc autant de points auxquels nos jeunes hélas n'ont pas été préparés.

Rester au chaud chez papa et moment va atteindre ses limites, avec la génération des parents qui a aujourd'hui 2/3 gosses, mais aucun patrimoine, aucune réserve financière, aucune vue sur l'avenir parce-qu’eux même n'ont toujours connu que la précarité depuis 20 ans....

je ne fais pas de soucis pour ceux sont ingénieurs ou en passe de le devenir, car ils sont censés intellectuellement avoir appris les recettes du succès : capacité d'analyse, prise de recul aide à la décision et surtout stratégie professionnelle, s'ils veulent être rémunérés à leurs justes valeur.s...(c'est la même choses pour tout les hauts diplômés).

Par contre je me fais beaucoup de soucis pour les jeunes de Mr tout le monde, qui ont fait les mêmes études basiques (bac/bac+2) et pas forcément dans la bonne branche, au final très très moyens partout et pas assez bons là où il le faudrait.

à force d'avoir tout nivelé par le bas (éducation études valeurs) la soupe risque fort d'être amère pour cette catégorie, qui ne pourra compter que sur elle même à l'avenir, mettant en exergue le fameux TPMG qui conduira indubitablement au non de la survie à écraser le voisin pour tenter d'y arriver, au mépris e toutes les régles, de toutes déontologie etc etc .

ça ne vous rappelle rien ?

n'en sommes nous pas là ?

:Smiley_41: :Smiley_41: :Smiley_41:

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Invité Maitre Folace

Oui enfin comparons ce qui est comparable... La jeunesse était beaucoup attirée par la vie à la ville pour ses attraits, plus que chassée des campagnes par la famine. Aujourd'hui, les jeunes s'exilent à la ville et à paris, juste parce que pour les rares encore en provenance du monde rural déjà fort désert, c'est juste parce qu'il n'y a plus de boulot chez eux...

L'aveyronnais qui montait à Paris ouvrir son établissement de vins et charbons, revenait des années plus tard passer une retraite dorée à Rodez, après avoir fait fortune à la capitale. On est loin du jeune bachelier ou technicien supérieur en quête d'un premier emploi qui s'il monte à la capitale ne fera pas fortune : il travaillera juste pour se loger, car une fois payer le loyer il reste rien pour bouffer. Inenvisageable d'acheter non plus : rappelons que dans le passé, même si c'était plus cher que la province déjà, les tarifs de logements n'étaient pas aussi délirants qu'aujourd'hui, où seuls les qatari et les mafieux russes peuvent s'offrir des logements parisiens.

Mais nous avons beaucoup digressé par rapport au sujet de départ.

Modifié par Maitre Folace
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Oui enfin comparons ce qui est comparable... La jeunesse était beaucoup attirée par la vie à la ville pour ses attraits, plus que chassée des campagnes par la famine. Aujourd'hui, les jeunes s'exilent à la ville et à paris, juste parce que pour les rares encore en provenance du monde rural déjà fort désert, c'est juste parce qu'il n'y a plus de boulot chez eux...

L'aveyronnais qui montait à Paris ouvrir son établissement de vins et charbons, revenait des années plus tard passer une retraite dorée à Rodez, après avoir fait fortune à la capitale. On est loin du jeune bachelier ou technicien supérieur en quête d'un premier emploi qui s'il monte à la capitale ne fera pas fortune : il travaillera juste pour se loger, car une fois payer le loyer il reste rien pour bouffer. Inenvisageable d'acheter non plus : rappelons que dans le passé, même si c'était plus cher que la province déjà, les tarifs de logements n'étaient pas aussi délirants qu'aujourd'hui, où seuls les qatari et les mafieux russes peuvent s'offrir des logements parisiens.

Mais nous avons beaucoup digressé par rapport au sujet de départ.

nous avons certes digresser mais le problème reste entier....et à chaque époque son lot de turpitudes. :Smiley_04:

Revenons donc au sujet....

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nous avons certes digresser mais le problème reste entier....et à chaque époque son lot de turpitudes. :Smiley_04:

Revenons donc au sujet....

tout a fait d'accord avec toi...bien sur il ne faut pas généraliser mais on voit bien que ceux qui ont le plus de mal a bouger, a évoluer ,sont ceux ...qui ont plutôt été poursuivi par les études et qui n'ont jamais fait l'effort d'essayer de voir ailleurs et de comprendre comment cela se passe ailleurs, ceux qui maintenant ont peur de l'ailleurs...

Modifié par jackv
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Oui enfin comparons ce qui est comparable... La jeunesse était beaucoup attirée par la vie à la ville pour ses attraits, plus que chassée des campagnes par la famine. Aujourd'hui, les jeunes s'exilent à la ville et à paris, juste parce que pour les rares encore en provenance du monde rural déjà fort désert, c'est juste parce qu'il n'y a plus de boulot chez eux...

L'aveyronnais qui montait à Paris ouvrir son établissement de vins et charbons, revenait des années plus tard passer une retraite dorée à Rodez, après avoir fait fortune à la capitale. On est loin du jeune bachelier ou technicien supérieur en quête d'un premier emploi qui s'il monte à la capitale ne fera pas fortune : il travaillera juste pour se loger, car une fois payer le loyer il reste rien pour bouffer. Inenvisageable d'acheter non plus : rappelons que dans le passé, même si c'était plus cher que la province déjà, les tarifs de logements n'étaient pas aussi délirants qu'aujourd'hui, où seuls les qatari et les mafieux russes peuvent s'offrir des logements parisiens.

Mais nous avons beaucoup digressé par rapport au sujet de départ.

oui mais pour une 100ene de provinciaux qui montaient a paris..il y en avait 2,3 qui rentraient au pays avec un pécule ,ce n'était pas une généralité plutôt une exemption.. les autres trimaient et étaient logées dans les "quartiers popus de paris" évitons de fonder des théories sur des exceptions.

moi aussi fin des années 60 je suis venu en banlieue il fallait faire un sacrifice quelque temps pour essayer de progresser , rien n'était gratuit même pas a cette époque..

Modifié par jackv
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Invité Maitre Folace

Oui, sauf que même les quartiers populaires de Paris ne le sont plus : on sait bien que le prix de la chambre de bonne à Paris vaut celui du F4 HLM de province. Et sans parler de faire fortune, les grandes villes ont attiré la jeunesse par leurs commerces, leurs spectacles, leurs trains de vie, pour tout ce que la campagne n'avait pas.

Cà rejoint le sujet de la prime de modification de commande : génération et société conditionnée par le fric et le capitalisme, il ne faut pas s'étonner que cette jeunesse ne se comporte là-aussi en prestataire de service qui facture ces prestations.

Et si le patron après rapide calcul constate que le chantier qu'on lui propose génère plus de dette que de bénéfice, il le refuse, sans que çà ne choque personne. Les travailleurs, et les jeunes face aux offres d'emploi et les frais qu'elles génèrent (transports, logement, etc...) se comportent pareil, et c'est normal car ils ont été conditionné par le système pour çà.

Quant aux études, qui les poussent à y aller ? Les parents... Les mêmes qui échafaudent de grandes théories sur l'apprentissage, qu'il n'y a plus de bon plombier, de bons cordonniers, de bons bouchers, qu'il n'y a pas de chomage dans ces métiers-là, et que si on travaille bien on y gagne mieux sa vie que certains cadres : oui, ils sont pour ! Sauf pour leur progéniture, qui sera interdite de quitter l'école avant bac+2 de bon aloi, car comme disent ces parents :"tant que tu ne gagneras pas ta vie, c'est nous qu'on commande"...

Et au final ils ont tout le loisir d'entretenir leur Tanguy chômeur certes, mais titulaire d'une maîtrise de psychologie forte inutile... Bien fait pour ces parents qui n'ont plus qu'à payer leur sottise ainsi.

Ce que Jacques Brel avait bien chanté d'ailleurs "Ils seront pharmaciens parce que Papa ne l'était pas"...

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Invité Maitre Folace

Et pour nuancer mon propos, j'ajoute qu'il y a encore des parents en or qui laisse leurs enfants choisir leurs études et leurs carrières, et des jeunes qui poursuivent les études malgré eux, juste pour éviter de grossir les rangs de l'ANPE.

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On papote on papote mais le problème est réel et actuel, et moi ce que je vois c'est que c'est bien triste.

Triste pour ceux qui passent à côté d'un métier qui quoiqu'on en dise, est encore pas mal.

Triste pour les agents en place qui voient leur travail se dégrader par faute d'embauches.

Triste pour pour un pays qui compte 5 millions de chômeurs.

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Invité Maitre Folace

Triste pour tous les TA arnaqués qui voient passés des TB directs devant eux... Avec toutes les justifications du monde pour ne pas donner une suite favorable à leur candidature TB...

Triste pour tout ceux que l'on a boulé à l'examen pour une broutille, pour avoir dit "allongé" au lieu "d'étendu" pour désigner l'aile du sémaphore fermé en signalisation mécanique...

Etc...

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Invité Maitre Folace

Pour revenir au sujet, pour les candidatures internes (cheminots d'autres métiers, reconversion interne) çà se passe mieux ? Il est là le futur vivier ou ils sont aussi nuls que les externes ?

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Ca se passe mieux, non pas parce qu'ils sont cheminots mais parce qu'ils ont travaillé ailleurs avant de tenter la formation.

Mais ce n'est pas une source importante car quoiqu'on en dise, tout le monde ne peut pas finir conducteur, et quand je recrute un vendeur de billet, je fais un recrutement en fonction, et il n'a pas forcément les capacités pour monter les marches qui le sépare du métier de conducteur. (moi je suis pas chirurgien ou physicien car je n'en ai pas les capacités ... chacun sa voie)

Le recrutement pour la conduite est vraiment à part, que ce soit psychologique ou médical, et dans les professions où les postes ferment, les gens ne sont pas calibrés pour ça car ce n'était pas le but de départ.

Bien entendu, il y en a mais c'est pas par cette voie qu'on y arrivera car le nombre est trop faible.

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Ca se passe mieux, non pas parce qu'ils sont cheminots mais parce qu'ils ont travaillé ailleurs avant de tenter la formation.

Mais ce n'est pas une source importante car quoiqu'on en dise, tout le monde ne peut pas finir conducteur, et quand je recrute un vendeur de billet, je fais un recrutement en fonction, et il n'a pas forcément les capacités pour monter les marches qui le sépare du métier de conducteur. (moi je suis pas chirurgien ou physicien car je n'en ai pas les capacités ... chacun sa voie)

Le recrutement pour la conduite est vraiment à part, que ce soit psychologique ou médical, et dans les professions où les postes ferment, les gens ne sont pas calibrés pour ça car ce n'était pas le but de départ.

Bien entendu, il y en a mais c'est pas par cette voie qu'on y arrivera car le nombre est trop faible.

en général les formations se passaient mieux avec ceux en interne venant du matériel ou transport pour les agents de train c'était plus dur..avec les fermetures de presque tout les entretiens wagons il y a peut être un vivier de ce coté ?

Triste pour tous les TA arnaqués qui voient passés des TB directs devant eux... Avec toutes les justifications du monde pour ne pas donner une suite favorable à leur candidature TB...

Triste pour tout ceux que l'on a boulé à l'examen pour une broutille, pour avoir dit "allongé" au lieu "d'étendu" pour désigner l'aile du sémaphore fermé en signalisation mécanique...

Etc...

oui c'est anormal que les gars embauchés TA pour aller vers TB soient bloqués par des TB directs.. le seul avantage que peuvent avoir pour ceux qui ont quelques difficultés pour apprendre c'est qu'ils sont déjà dans la maison et plus tard ils ont plus grandes chances d’être TB... rentrés pour TB directement ils auraient peut être couru a l’échec pendant le stage d'essai...

quand a ton "histoire " de sémaphore il y a longtemps que qu'il n'y a pas eu d'élimination de ce genre...depuis plus de 25 ans..tout cela a changé

Modifié par jackv
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Pour les recrutements internes, les établissements cédants communiquent en permanence avec ceux qui font des recrutements mais différents facteurs font que ce n'est pas la ruée vers l'or :

- Comme je disais, les capacités qui ne sont pas forcément au rendez vous.

- La reconversion concerne logiquement des agents qui ont déjà un parcours, aussi ils sont souvent implantés là où ils sont, du coup la mobilité est un problème.

- La reconversion concerne des agents qui n'ont pas forcément 30 ans (souvent plus) et il est compliqué pour eux de revenir case "études intensives"

Alors ca fonctionne un peu mais en aucun cas ca ne peut devenir la source principale du recrutement.

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avant lorsqu'il y en avait ,c'était maxi 1 ou 2 au mieux par groupe ça permettait parfois "de finir" un groupe lorsqu'il n'y avait plus assez d'embauche ou des désistements

Modifié par jackv
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Et au final ils ont tout le loisir d'entretenir leur Tanguy chômeur certes, mais titulaire d'une maîtrise de psychologie forte inutile... Bien fait pour ces parents qui n'ont plus qu'à payer leur sottise ainsi.

Encore faudrait il que les parents en aient les moyens... ce qui devient de moins en moins le cas dans les classes "moyennes" sauf à se mettre sur la paille sois même sans aucune garantie de retour sur" investissement" : enfant trouvant un job !

ou étant au rendez vous lorsque les vieux jours viendront, pour filer un coup de main en retour à des parents rendus à l'aube du 3ème âge sans vraiment avoir le sous.....

Suffit d'ouvrir les yeux autour de sois pour s'en rendre compte... nonmais nonmais

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Nipou, le 26 Feb 2015 - 7:29 PM, a écrit:

Pour les recrutements internes, les établissements cédants communiquent en permanence avec ceux qui font des recrutements mais différents facteurs font que ce n'est pas la ruée vers l'or :

- Comme je disais, les capacités qui ne sont pas forcément au rendez vous.

- La reconversion concerne logiquement des agents qui ont déjà un parcours, aussi ils sont souvent implantés là où ils sont, du coup la mobilité est un problème.

- La reconversion concerne des agents qui n'ont pas forcément 30 ans (souvent plus) et il est compliqué pour eux de revenir case "études intensives"

Alors ca fonctionne un peu mais en aucun cas ca ne peut devenir la source principale du recrutement.

Tu as oublié ceux qui ne désirent pas intégrer la traction.

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faut passer aux cours presque particuliers ça gagnera peut être au niveau résultats

A mon avis il faut surtout faire évoluer les textes et se mettre en adéquation avec le marché du travail : ouvrir le recrutement CRL aux BAC +2 puisqu'aujourd'hui c'est l'équivalent d'un BAC d'il y a 20 ans.

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