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Inharime

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Tout ce qui a été posté par Inharime

  1. Exact...mais si l'on dispose du nombre de voies nécessaires pour effectuer des retournements, on règle le problême de la saturation des troncs communs. A ce sujet, et sauf erreur, le STIF envisage de limiter les missions Etampes et Dourdan en gare de surface à Paris Austerlitz et sur le tronc commun des lignes B et D une mission Sud Est antèrieurement à destination du Nord a été limitée à Châtelet. Le problême est donc bien la saturation des tronc communs, troncs communs imposés par un manque de voies de retournement. En ce qui concerne la région Rhône Alpes (et d'autres) il se pose effectivement un cas similaire (manque de voies à quai), réglé par la diamétralisation des dessertes. Mais cela conduit aux mêmes dérèglements, un désheurement sur une ligne se propageant sur la ligne "diamétralisée" et la région Rhône Alpes n'est pas satisfaite de cette solution. D'autre part, RFF réfléchit au "détricotage" du réseau pour éviter, justement, qu'une ligne désheurée ne perturbe l'ensemble des circulations. A ce sujet l'idéal est une exploitation type métro: des lignes indépendantes à fréquence élevée et des correspondances rapides. Le projet à l'étude sur la partie Nord de la ligne B répond à cette attente en spécialisant les voies à des trafics déterminés...mais avec de nombreuses critiques rien que sur ce site.
  2. Si il y a 24 trains/heure sur le tronc commun c'est pour avoir 8 trains/heure sur chacune des trois branches nord/ouest et sud. Et d'ores et déjà d'aucuns considèrent que 8 trains/heure c'est insuffisant. On se trouve donc face à un vrai problême: faire pénétrer le maximun de lignes dans Paris sans saturer le tronc commun. La réponse est simple: ne pas avoir de tronc commun... Pour la ligne C une solution était possible: conserver les anciennes emprises de la gare d'Orsay (et donc plus de 4 voies) et y limiter les trains, autant, par exemple ceux venant de la VMI que ceux venant d'Etampes et Dourdan et donc limiter à 16 trains/heure le nombre de trains réellement interconnectés. Seulement, voila, dans l'esprit des concepteurs du projet un RER c'est fait pour traverser Paris, pas pour y être terminus... En outre les utilisateurs de chaque mission voulaient traverser Paris et ne pas avoir à supporter un éventuel changement de train à Orsay (pourquoi limiter les trains de la VMI plutôt que ceux de St Quentin en Yvelines ou ceux de Dourdan et d'Etampes plutôt que ceux de Versailles Chantiers par exemple). Comme toujours dans ce genre de projet il faut satisfaire des demandes contradictoires et la solution n'est pas près d'être trouvée (a un coût raisonnable s'entend). En ce qui concerne la signalisation, une solution existe: c'est SACEM, mais c'est une technique RATP et, sauf erreur, la SNCF réfléchit à un système équivalent. Pour ce qui est du poste d'Invalides il a été, en son temps, à la pointe du progrès, mais, comme toute installation de ce genre, il a vieilli et son remplaçant viellira à son tour. Enfin, en ce qui concerne la capacité des trains, il faut tenir compte du trajet réellement effectué par chaque voyageur. Ton raisonnement est valable si les voyageurs n'effectuaient qu'un parcours sur la section intra-muros de la ligne. En cas de missions multiples et de parcours partiels il y a fatalement inadéquation entre l'offre et la demande sauf à limiter le nombre de trains et n'avoir que des trains surchargés.
  3. Lors de l'élaboration du projet la SNCF avait demandé à disposer de 2 tiroirs d'arrière gare pour permettre l'évolution des rames à l'arrivée. L'idée était de spécialiser les quais, un pour les terminus, l'autre pour les départs et de supprimer les cisaillements en avant-gare...mais, par souci d'économie, le STP a refusé. Dans le même ordre d'idée et concernant la gare de CDG 2, il avait été demandé 4 voies à quai et 2 tiroirs d'arrière-gare...moralité il y a eu 2 voies à quai et 3 tiroirs!
  4. Cela prouve que, comme la majorité des français, le rédacteur de l'article considère que tout ce qui est du chemin de fer est la SNCF (popularité quand tu nous tient...)
  5. ECT de Lyon n'a fait que rappeler quelques règles de savoir vivre. En effet de trop nombreux voyageurs, sous prétexte qu'ils sont clients (et même s'il n'ont pas daigné acheter un billet), s'arrogent tous les droits et en particulier celui d'em...der les autres voyageurs. Le sans gène est devenu LA façon de vivre et parfois l'intervention d'un ASCT est la bienvenue pour rétablir un semblant de tenue....bien que ce type d'intervention soit de plus en plus contesté.
  6. Je céde les revues ferroviaires suivantes: Rail passion, collection complète, Ferrovissime, collection complète (du n° 1 de janvier 2008 au n° 31 d'octobre 2010) Le train, du n° 106 de février 1997 au n°270 d'octobre 2010 Voies Ferrées du n°106 sept/oct 2008 au n° 181 sept/oct 2010 A prendre sur place dans l'Oise.
  7. La réduction ayant droit ne s'applique que sur les lignes SNCF. Elle ne s'applique pas en cas de titre de transport combiné SNCF/RATP ...et, bien sur, pas du tout sur la RATP. Tu as donc le choix: soit avoir 2 titres de transport séparés (1 SNCF au tarif ayant droit et 1 RATP au tarif normal), soit 1 titre de transport combiné au tarif normal. C'est à toi d'évaluer les avantages et inconvénients de chacune des deux solutions, l'aspect financier (2 titres de transport) n'étant pas forcément primordial face à la facilité d'utilisation (libre accés, titre passe-partout...).
  8. Ce ne sont pas les lignes (et donc RFF) qui seront financées mais les trains (et donc la SNCF...ou une autre EF)
  9. Les gares appartiennent à la SNCF (au grand désapointement de Véolia entre autre...). Les quais appartiennent à RFF mais pas les escalators ou ascenceurs (SNCF) Une collectivité (commune, département, région, état, europe...) peut financer des rénovations, améliorations...sans pour autant que cela remette en cause la propriété effective du bâtiment.
  10. Oser prétendre que "la SNCF monopolise le tunnel sous la Manche via sa filiale Eurostar" c'est se foutre du monde (Eurotunnel c'est de la m....?). Si cet individu est d'une telle mauvaise foi ça promet...
  11. Et pendant que tu traverses tous les autres trains attendent... Il y a une quinzaine d'années (déjà) une étude avait été menée sur la construction d'un saut de mouton permettant de passer des voies Roissy aux voies directes sans géner la ligne B et inversement. Bilan: 1milliard de francs. L'étude doit dormir dans un carton... Une autre étude avait envisagé la circulation des Mitry par les voies directes entre Paris et Aulnay et leur report sur les bis au nord d'Aulnay. Ca permettait de laisser les Roissy directs sur les bis, mais là aussi il fallait un saut de mouton et le mélange des Mitry avec les trains vers Ormoy et au-delà (voyageurs et fret) n'était pas évident. Quoiqu'on en pense, une desserte dédiée de l'aéroport de Roissy nécessite une infrastructure spécifique...donc nouvelle, et ce, quelque soit le mode de transport. Pour mémoire, au début de l'exploitation de l'aéroport la file de gauche de l'autoroute du nord était réservé exclusivement à sa desserte. Ca n'a pas duré longtemps...
  12. Et comment tu fais à Aulnay pour rattraper les voies Roissy?
  13. En 1963 j'étais élève à la SNCF. Non commissionné je m'abstenais de faire grève et j'ai le souvenir que, ces jours là, les gendarmes passaient en gare pour se renseigner sur le taux de grévistes et l'état du trafic. Peut-être cette façon de faire était-elle plus ou moins tombée en désuétude, mais elle a existé et la politique actuelle ne m'étonne pas qu'elle ait pu être remise au goût du jour. En ce qui concerne la capacité de la police à compter des manifestants -ou autre-, j'ai participé aux premières manifestations au Stade de France. Nous avions demandé aux forces de l'ordre de ne "lacher", lors des retours, que des groupes de 1600 personnes à destination de la gare de la ligne B afin d'éviter tout engorgement sur le quai. Il y avait donc plusieurs barrages entre le stade et la gare que la police ouvrait au fur et à mesure que les trains partaient. Si, effectivement il n'y avait pas, pile-poil, 1600 personnes à chaque fois, le compte n'était pas loin. Cela montre que la police sait compter...même si les chiffres communiqués ensuite sont différents...
  14. Ségolène elle en a ! (des bonnes idées)
  15. Attention!, cette promesse est valable jusqu'à ce soir minuit... Demain sera un autre jour...
  16. Non, mauvaise interprétation, il s'agit dans ce cas d'une desserte purement routière. La locomotive devant un nom de localité indique que cette localité dispose d'une gare permettant une (éventuelle) correspondance ferroviaire. Ce signe n'existait que sur les tableaux de lignes routières. L'inverse existait sur les tableaux de lignes ferroviaires: il y avait le dessin d'un autocar aprés un nom de gare; ce qui indiquait l'existence de desserte(s) routière au départ de cette gare.
  17. Je ne suis maleureusement pas aussi optimiste. RFF a décidé la mort lente de 4000 km de lignes jugées non rentables (ou trop couteuses a exploiter...). Il y aura des lignes ouvertes au service voyageurs dans le lot, les (rares) VUTR subsistantes ne suffiront pas pour atteindre cet objectif.
  18. Je suis allé au Mozambique entre 1984 et 1986 pour le compte de Sofrérail. Il s'agissait à l'époque d'une mission concernant la formation professionnelle. Dans le même temps une autre mission travaillait à la rénovation de la ligne du nord du pays entre Nacala et le Malawi. Quelques années plus tard une ultime mission y est allée pour procéder à la privatisation des chemins de fer mozanbicains (!)
  19. La RATP a aussi une filiale doublon: Xelis. Cette lutte entre les les deux entreprises est lamentable mais il faut croire, qu'à terme, l'une des deux devra disparaitre ...
  20. Coulommiers - la Ferté Gaucher est en Seine et Marne, donc en Ile de France. La desserte est assurée par cars. A l'époque de la desserte par train c'était une caravelle Champagne-Ardennes qui passait la semaine entière sur ce bout de ligne...si les wc se bouchaient le lundi, ils le restaient jusqu'au samedi...sans compter les autres problêmes.
  21. Rien n'empêche de déplacer le siège de l' UE. Quand à ses fondateurs, s'ils revenaient ils seraient surement très déçus de voir ce que leurs successeurs en ont fait...(foutu capitalisme!)
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