likorn

Être en flux tendu, ou ne pas être en flux tendu. Telle est là question....

Mais franchement, ça reste vraiment pas rapide.

Mais alors comment arrive-t'on à 7 heures au final? Il a encore fallu deux heures trente pour aller en gare puis se remettre en marche?

Souvent oubliée, la ville de Lucerne n'en est pas moins extrêmement importante dans le pays. Après le Sonderbund, trois villes étaient en effet considérées comme potentielles villes fédérales*, soit Zurich (grande, trop grande, beaucoup trop grande), Berne (dans un canton bilingue et alors pauvre, mais militairement puissante) et Lucerne (capitale de l'alliance séparatiste vaincue, mais siège des ambassades). N'importe quel royaliste français sait qu'à Lucerne est encore mis en valeur de nos jour un monument à la mémoire des Suisses. En tout état de cause, la gare de Lucerne a toujours été d'une exploitation compliquée. Comme Zurich, il s'agit d'une gare en cul-de-sac, mais pour rajouter à la difficulté, la gare tourne le dos au lac et fait face aux Alpes, ainsi son accès n'est possible qu'en se jouant de la vallée de l'Emme** puis en franchissant la colline de Gütsch au travers d'un tunnel à double voie banalisées. Sachant que pas moins de quatre lignes (celle du Gothard, celle de Zug-Zurich, celle de Sursee-Olten-Bâle et celle de l'Emmental-Berne) aboutissent sur ces deux voies, on peut imaginer la difficulté d'exploitation que représente la gare. De plus, pour encore faciliter l'exploitation des lieux, une gare marchandise encore utilisée de nos jours par les cimentiers donne accès aux limons du lac des quatre-cantons, mais en traversant les voies à l'écartement métriques des chemins de fer du Zentralbahn (Ligne du Brünig et ligne Lucerne-Stans-Engelberg). La gare actuelle date de 1971, elle fut en effet détruite par à la fin des années 60 par incendie qui provoqua sa reconstruction totale. Entre l'actuelle gare et les quais de la compagnie de navigation sur le lac des quatre-cantons se trouve l'ancien porche de la gare brûlée. En 2014, avec le plan d'investissement pour les voies ferrée FIF, le souverain*** a validé les décisions du Parlement et du Conseil Fédéral qui prévoient notamment une gare de passage à Lucerne. Ainsi, sous l'actuelle gare de Lucerne doit être construite une gare souterraine de quatre voies accessible sous la colline de Gütsch par un nouveau tunnel à double voie et qui continuera sous le lac des quatre-cantons en direction de Zug(-Gotthard/Zurich). Contrairement aux travaux des gares de Berne, ou de Bâle, la gare traversante de Lucerne en est encore au stade du projet (bien que son financement soit assurée). En effet, le projet de gare traversante (durchgangebahnhof) se couple avec un projet de rénovation du contournement autoroutier de Lucerne. Ainsi, les projets des CFF, de la Conféderation, du Canton et de la ville en sont actuellement de la publication publique des plans, qui peut faire l'objet d'opposition. Techniquement, le projet peut s'apparenter à ce qui fut fait pour la traversée de la Seine par la ligne 4 du Métro parisien, à savoir que des caissons étanches seront immergés dans le lac des Quatre-cantons. Cette technique a en effet l'avantage de ne pas perturber la faune et de permettre des recherches archéologiques. *La Suisse n'a pas de capitale. Berne est seulement le siège des institutions fédérales. D'une manière légale, la Suisse dispose de 26 chef-lieux. Point. D'ailleurs Lucerne abrite le tribunal fédéral des assurances (le tribunal fédéral soit la cours suprême étant à Lausanne et le Tribunal Pénal Fédéral à Bellinzone, en suisse-italienne). Notons que contrairement aux Etats-Unis, le tribunal fédéral ne dit pas le droit, il statue en dernière instance mais renvoie en cas de désaccord à la juridiction cantonale pour nouveau jugement. **Vallée de l'Emme se traduit en Emmental, se dit "Émenne-Tal", et certainement pas Emman-Tal. L'Emmental n'a par ailleurs rien à voir avec la Gruyère, qui se situe dans le Canton de Fribourg. ***En Suisse, le Souverain fait toujours référence au Peuple s'exprimant au travers d'une votation, soit au travers d'un référendum ou d'une initiative populaire. Le FIF fut combattu par rérérendum. La vidéo de 1991 traitant de l'inauguration du la gare de Lucerne est en suisse-allemand. Comme tout bon romand, je ne comprends rien au suisse-allemand (et contrairement aux bons romands, bernois de cœur je comprends très bien l'allemand). Je ne pourrais donc pas vous traduire la vidéo, je ne la comprends pas.

Tranquillement, comme un bon bernois, le chantier de la nouvelle gare du RBS à Berne progresse. Dans la continuité de ce qui a été réalisé à Zurich se construit sous la gare souterraine et en exploitation de Berne une nouvelle gare elle aussi souterraine pour le chemin de fer RBS, Regional Bern-Solothurn (Berne-Soleure). Le projet vise à pouvoir démanteler l'actuelle gare souterraine du RBS, construite dans les années 70* et qui est largement saturée. Paralèlement, tous les quais de la gare de Berne sont surélevés pour répondre aux besoins de la Loi sur le handicap (Lhand), de plus deux nouveaux passages souterrains pour améliorer la fluidité du transit des voyageurs sont créés. Le projet vise a pouvoir gérer l'augmentation prévue de 40% du nombre de voyageurs quotidien en gare de Berne. Ce projet s'articule par ailleurs en coordination avec divers projets de la ville de Berne, visant à réduire le traffic motorisé dans les alentours de la gare et à améliorer les correspondances avec les transports publics urbains. Au dessus de la gare de Berne se trouve un parc dit de la Grosse Schanze, lequel est bordé par l'Université de Berne sous laquelle se déroule une partie des travaux. En d'autres termes, en plus de devoir maintenir l'exploitation en créant deux nouveaux passages souterrains ainsi qu'une nouvelle gare, il s'agit de perturber le moins possible les cours dans l'une des plus grandes universités du pays**. D'un point de vue technique, la nouvelle gare du RBS se construit dans de la molasse, une roche sédimentaire meuble facile à creuser mais peu solide, ainsi l'un des grands défis du projets est la statique de la gare actuelle en exploitation. Une attention toute particulière est vouée à la stabilité des constructions existantes, ce qui explique que la future gare RBS de Berne soit composées de deux tunnels de deux vois (plus un quai central) chacune. Notons pour finir un détail amusant lorsque l'on jette un œil aux maitres d’œuvre, on trouve en effet deux fois la Ville de Berne, une première fois en tant que "Stadt Berne", soit la ville comme municipalité politique définie par ses habitants, et une seconde comme "Burgergemeinde Bern", soit la Commune Bourgeoise qui est une collectivité locale regroupant les personnes originaires de la commune de Berne (mais dont le droit de cité n'est plus forcément à Berne) et qui, bien que n'ayant plus de rôle politique réel depuis 1874*** dispose souvent d'un patrimoine foncier et d'une puissance financière importante. Il s'agit d'un reliquat du moyen-âge, lorsque l'acquisition de la bourgeoisie rimait avec doit de cité, et qui perdure dans la plupart des Cantons non-francophones. *notons de manière amusant que le reportage en question, de 1975, commence par parler de la première gare de Berne "construite à une époque où le monde était encore en ordre" (Wenn die Welt noch in ordnüng war), ce qui rappel combien la nostalgie n'est pas un sentiment récent. Un reportage plus moderne et en français est aussi disponible. **Cela n'est pas nouveau, la gare actuelle construite en 1975 avait déjà du affronter ce problème, mon père qui suivait alors ses cours d'économie dans ladite uni s'en s'en souvient bien, il regardait plus le chantier que ses notes. ***date à laquelle la Constitution Fédérale imposa la Commune Politique comme dépositaire de la légitimité communale vis à vis du confédéré, soit le citoyen suisse, mais sans supprimer les communes bourgeoises pour autant. La plupart des vidéos sont en allemand. Elles sont plutôt richement illustrées. Le cas échéant je les résumerais sur demande, mais je recommande quand même de regarder la vidéo du RBS, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Oui.

Petit apparté sur les barêmes, les CFF ont décidé d'introduire un système pour signaler anonymement un "comportement inapproprié" https://secure-ride.app.sbb.ch/fr/ Ce qui reste amusant, ce que l'on peut signaler de la musique ou "n'importe quelle autre forme de harcèlement", une comparaison que je ne me serais pas permis. Cela dit, le but est très clairement de donner un nouveau canal d'annonce pour mesurer le sentiment d'insécurité sur une ligne, ainsi que le prévoit d'ailleurs l'explication sur ce qu'il advient de l'annonce. Les CFF, sur la Radio Suisse Romande, se sont déjà défendus d'inciter à la délation, on précisant qu'il s'agissait bien d'une annonce, à but statistique, qui ne peut et n'est pas suivi d'effets au niveau tant de la police que de la justice (sauf en cas de dépôt de plainte de l'informateur, un point d'ailleurs indiqué selon le signalement effectué). Je ne suis pas convaincu d'être dans la bonne section, mais je trouve le sujet intéressant et plutôt lié. Est-ce qu'une telle information semble, en France, pays très suspicieux vis-à-vis de la délation, être immorale? Est-ce qu'un tel outil existe, ou est envisageable?

Non, mais tu insistais sur les procédures. Or, au delà tu temps de déplacement jusqu'à Nogent, rien n'est particulièrement lent sauf le fameux point 1. À la rigueur, on peut tabler sur 30 minutes en tenant compte du déplacement et de la remise en service (sauf que justement le véhicule n'étant pas répertorié en réserve, il n'a pas été préparé, ce qui rajoute bien trente minutes). Donnons-lui une heure, ce qui de mon petit point de vue de riche est plutôt large (4x le temps imposé par l'OFT pour un train de secours...). Ensuite, bon le trajet. De Bercy à Montargis, 110km en gros, on peut donner une heure de trajet, on arrive à deux. De Montargis à Nogent, il y a 20 km, donnons encore une heure pour les fameuses marches à vue à la française (et si les procédures ne peuvent pas être un minimum anticipée, ce qui ne m'étonnerait malheureusement pas, imaginons qu'il faille encore trente minutes d'arrêt à Montargis). ça donne quand même la possibilité de venir s'appuyer sur la rame en trois heures trente. Disons 4 heures an ajoutant les temps d'annonces divers parce qu'il faut toujours arrondir. Or, dès que le véhicule est raccordé (vous je ne sais pas, mais moi il me faut moins de 2 minutes pour atteler, foutre l'air et la ligne de train. Et encore moins si j'attends déjà sur l'attelage), la ligne de train peut alimenter le chauffage, ce qui est quand même super avantageux en hiver. Donc en tenant compte des impératifs, les malheureux auraient pu être réchauffé en 4 heures, à la seule condition qu'un véhicule et qu'un agent soit plus ou moins dans le secteur de Bercy. Redonnons une heure pour revenir, et encore trente minutes pour changer de bout, on tombe sur un retard de cinq heure trente. Il y a quand même un délai quelque part qui me semble peu compréhensible. Sauf justement à ce que rien ne soit prévu, et que même joindre un agent soit devenu impossible, ce dont je suis à peu près convaincu à vrai dire.

Oui enfin sans loc, pas de secours. Il y a un truc avec la notion de réserve, c'est que le véhicule est identifié comme tel. On a ça aux CFF, des véhicules fonctionnels bien que souvent avec quelques restrictions, mais ça aide. Et sinon il y a l'Infra qui fournit les trains de pompier pour dégager la voie. Ensuite, pour circuler, un numéro et la destination suffisent, il faut 5mn pour établir une marche et la publier.

Me fait marrer cette vision selon laquelle "avant" tout était à l'heure. Avant, on a plein de photos et d'histoire de trains plantés avec une armée de cheminots qui pèlent la neige pour dégager des convois bloqués, je doute qu'ils fussent à l'heure à destination. L'hiver. C'est chiant. T'as beau avoir du monde, avoir des chauffages d'aiguilles, des véhicules bien entretenu, l'hiver ça reste difficile pour le matériel. L'autre soir j'ai passé dix minutes à balayer un aiguillage, rien de fou, dix minutes tout compris c'est vraiment rien dans une journée. Sauf qu'il n'y a pas un train par heure, mais que j'en ai planté bien dix, à cause de ces dix minutes. Et ainsi de suite à chaque petits pépins de ci-de là sur le réseau. C'est pas que "c'était mieux avant", c'est qu'avant un train emmerdé n'en avait pas un directement au cul. Pour la France, il y a moins de trafic, d'accord, mais les distances n'ont rien à voir. Pis sans vouloir critiquer, "avant", le mécano il attendait pas comme en gland dans sa cabine, il se bougeait le cul et allait se démerder dans sa pampa. Là, l'autre jour, l'AC m'aurait clairement embrassé quand je lui ai dit que j'allais balayer, apparemment c'est devenu rare, la norme c'est que l'agent râle et attende un agent de la voie. (Pis bon, quand je lis "vague de froid", alors qu'il fait entre -2 et 0, avec quelques petits pics à -10, autant dire rien du tout, ça me fait vraiment marrer. Moi, je pense surtout qu'on ne tolère plus rien. Et pas même quatre degrés. QUATRE DEGRÉS!).

Et n'oublions pas un petit détail amusant de la Suisse. L'internement à des fins d'assistance, notamment pour les mineures enceintes, était ensuite facturé aux familles.

La Suisse est un pays sûr. Il faut dire qu'elle a longtemps pratiqué l'internement administratif (soit l'enfermement pour des motifs sociaux, sans jugement et sans recours, y compris par exemple pour les filles-mères). Si cette pratique n'existe plus dans le droit actuel, l'internement existe toujours et notamment pour des motifs médicaux et de sûreté. Ainsi, il est tout à fait possible d'avoir été condamné à quelques mois de prison et d'y passer au final sa vie. https://www.blick.ch/fr/news/suisse/condamne-a-deux-ans-il-est-en-prison-depuis-24-ans-pour-des-blessures-sortira-t-il-aujourdhui-id19343115.html

Ça dépend encore une fois du point de vue. Dans la perspective du développement territorial, on admet volontier qu'une infrastructure de transport n'est pas forcément rentable d'un point de vue comptable. Pour faire une comparaison avec le bon père de famille que tu cites de temps à autre, on paie l'électricité du ménage sans espérer faire directement du bénéfice dessus. Parce que c'est nécessaire au bon fonctionnement du ménage, même si objectivement l'humanité à vécu des dizaines de milliers d'année sans elle. Au final, un bon poêle, un potager a bois et une dynamo à pédales pour charger le portable ferait le job pour moins chère, (et un peu plus d'inconfort). Pareil pour les transports. Et là, le choix politique est de savoir quel transport et pour quelle utilité. Mais la question du coût, bien qu'existance dans le cadre d'un budget, n'a pas à se limiter à un simple équilibre comptable du service en question. Et là, pour être claire, la Bourgogne se fiche de la Franche-comtée, et encore plus de ces richards de suisses (qui sont en l'occurence des jurassiens, soit l'un des Cantons les plus pauvres de Suisse). Parce que clairement, la ligne va être encore plus déficitaire avec ce modèle qui détourne le trafic ailleurs, et finira fermée ; ce qui sera aussi dommage pour les échanges entre Belfort, Mulhouse et l'Ajoie.

En même temps les régions n'ont pas les moyens financiers des Cantons. Parce que je ne suis pas sûr que cela saute aux yeux mais là on parle du Canton de Berne, et pas de la Confédération. Il est donc erroné de dire "les suisses". Là, on parle "des bernois". Comme le répond le Conseil-éxecutif, le repport de charge se fera en faveur de l'axe Delémont-Bâle, avec une cadence aux 30mn dès décembre 2025. La ligne Delle-Belfort va tout simplement perdre cette clientèle-là. https://www.rjb.ch/rjb/Actualite/Region/20240115-Le-Conseil-executif-impuissant-face-a-la-suppression-de-la-ligne-Bienne-Belfort.html Temps de trajets Bienne-Paris : Par Méroux : 4h19. Par Bâle : 4h49. Par Neuchâtel et Frasne : 4h19.

C'est bien ce que je veux dire, par définition le pouvoir n'est pas concret, il peut être plus ou moins personnalisé mais il est absurde d'imaginer qu'un Ministre "a le pouvoir". Même Staline n'avait pas "le" pouvoir, il en avait beaucoup, il avait un pouvoir monstrueux, mais pas "le" pouvoir. Le pouvoir est forcément quelque chose d'impalpable et d'abstrait. Chaque texte est intérpreté par ceux que le lisent, chaque décision est conditionnée par ceux que les appliquent, qui de fait ont aussi un pouvoir. Et moi, que le pouvoir soit le plus dépersonnalisé possible me semble être un impératif pour échapper à la dictature. De ce fait je trouve marrant de lire qu'il faudrait un français à la place de Mme Leyen, ce qui sous entend simplement qu'un français pourra imposer les choix de la France à tous les autres pays européens, ce qui n'a rien d'un gage de liberté ou de démocratie.

Le redressement pour le matériel CFF est en 1000v, pas en 1500. Les lignes de train CFF fonctionnent avec cette tension.

Et font remonter leur création à un reliquat du Duché de Bretagne. Ce qui est totalement faux. Il existe les mêmes routes rapide dans le massif central, le but était de désenclaver dea régions périphérique peu intéressantes pour le domaine privé, à peu de frais pour l'état en superposant voie rapide et absence de modernisation d'axes existants.

Par ailleurs un ministre n'est pas sensé avoir un pouvoir autre que celui d'appliquer les lois votées par les assemblées et les reglements et decrets discuté et approuvés en conseil des ministres. D'une manière générale un ministre représente son administration au sein du gouvernement et assume la responsabilité de son bon fonctionnement (dans l'application des textes) devant le législatif. Donc oui, le pouvoir est "ailleurs" que dans les mains du seul ministre. Et heureusement.

C'est tout le problème de l'absence de ton. Je peux être binational, qui sait?

Ah le fameux bonjour. Ça c'est un argument politique incroyable, on vote pour les gens polis, ça changera le monde. J'aurais du écrire "voter par désespoir", et malheureusement ça a de forte chances de se produire. Comme le brexit Et pour le pire.

Ah mais complétement. Comme Mme Meloni en Italie. Ce n'est pas parce que je réprouve certains aspects de sa pensée que je la voue aux gémonies. Je serais français, là maintenant, je voterais Le Pen. Rien que par espoir, sans doute déçu, mais pas plus qu'avec ses prédecésseurs. D'ailleurs Méloni est décevante pour un néo-fasciste.

Prétendre que la France est une democratie imparfaite n'a rien de complotiste. C'est une opinion politique.

Oui, mais vivre sous cloche, surtout dans la petite enfance lorsque le système immunitaire se développe n'est pas indiqué non plus. L'air de rien, la voie médiane est souvent la meilleure : être un peu malade de temps a autre est aussi un signe de bonne santé, au moins sociale.

Tu as tort, Bercy dépend du budget, voté par le parlement et... ah tiens non. maintenant on ne vote même plus ça dans la démocrâââââtie française (la Seule, l'Unique, la Vraie, L'Indépassable démocrââââtie). On fait de petits décrets amusants qui amusent la galerie en posant une autre question (voua voulez changer de Gouvernement salauds?) et hop! Faudra pas se plaindre quand le RN sera au pouvoir qu'il fasse comme le GRAAAAND démocrate actuel (que St-Louis, St-Hyppolite et tous les Saint-Démocrates l'aient en leur Sainte garde)). Et faites du sport! Pour le surplus, depuis le temps que ces ministres défilent autant vit que les arbres à la fenêtre d'un train, je n'ai pas vu le paysage changer pour autant.

Bien, imaginons maintenant que ton message influence cette procédure et que le mechant syndicaliste soit radié. Est-ce que pour autant tu serais réintégrée? Non. Donc que ce type soit ou non radié ne changera strictement rien à ta situation. Maintenant, il te reste à trouver un avocat et à aller contester selon les éléments déjà fournis la tenue de ta procédure. Ou, sinon, à tourner la page.