Cyril83

Je n'ai jamais aussi bien porté mon titre d'usager toujours content.

Z'auraient au moins pu attendre que le réseau GV marocain avance, comme ça z'auraient pu y aller en train direct...

Et 3) ce n'est pas la première fois que le Canard épingle les gaspillages, qu'ils soient le fait de l'Etat ou des entreprises publiques ou privées. Les sources sont les suivantes : la brève sur le séminaire marocain vient du Canard de cette semaine (21/09), l'autre article du Canard vient de l'édition de la semaine dernière (14/09).

Il m'a semblé en voir sur Neussargues - Aurillac... mais j'ai pu me tromper...

Je pense qu'une LGV construite en PPP fait toujours partie du domaine public de l'Etat. Vinci ou autre ne peut pas décider de la transformer en voie verte ou de la revendre par lots pour construire des pavillons si ça le chante. Simplement, en échange de la construction et de l'entretien pendant X années, Vinci perçoit les péages pendant ces X années (principe de la concession). Pour l'entretien, il est à la charge de Vinci qui est donc libre de l'assurer directement ou de le sous-traiter, SNCF Infra devenant un possible sous-traitant comme un autre (de même que la SNCF a me semble-t-il déjà joué le rôle de bureau d'études pour la construction d'autoroutes ou autres installations). Pour le financement de RFF le problème n'est pas censé se poser puisque RFF n'assure ni la construction ni l'entretien de la LGV en question. Si quelqu'un a les textes de loi ou de règlement sur le sujet...

Sûrement l'effet du charme des Class 66...

Pour ma part je survole ces discussions d'assez haut, puisque je ne suis pas cheminot, ni syndicaliste, ni rien, bref tout cela ne me concerne pas directement. Mais j'avoue ne pas bien comprendre comment des salariés peuvent se réjouir et se vanter d'être moins bien payés que d'autres occupant le même poste dans une autre entreprise d'un même groupe. Ou bien il faut être un peu naïf (c'est un euphémisme), ou bien c'est pour le plaisir d'être de mauvaise foi (càd un troll), ou bien le soi-disant conducteur est en fait un dirigeant de VFLI qui a trouvé une manière bien peu subtile de défendre sa boîte.

La livrée chocolat du réseau Nord est absolument superbe.

A moins que ce ne soit un transporteur routier, les ASSEDIC ou le RSA.

Aucun projet de voie verte ?

Merci Christian pour ces précisions. Une dernière question : que veut dire SAFI ?

Tu as du retard... dès ce midi j'en discutais avec Rémy Prud'homme lors de notre déjeuner hebdomadaire. Comment ? Vous ne me croyez pas ? "Usager toujours content", ça ne vous paraissait pas un peu gros ?

Étanchéité aux rayons gamma ?

Quelle en est la raison ? Ah ! ils ont compris l'intérêt de mettre de la moquette foncée, et non claire comme sur les Téoz... l'idéal étant d'ailleurs probablement le lino. Je ne vois pas en quoi c'est moins classe, et c'est tellement plus hygiénique...

La limite de 130 s'impose à tous, mais je ne pense pas que le ministre soit consulté sur la vitesse à imposer chaque fois que le remplacement d'une glissière défoncée nécessite de supprimer une voie sur quelques centaines de mètres.

On en a déjà parlé ici :

Pas sur Paris - Marseille et Paris - Nantes en tout cas... à moins d'habiter à Orly et de se rendre à côté des aéroports de Nantes et Marseille, et non en centre ville.

Ou aux routiers qui au volant de leur semi-remorque Geodis ou DB Schenker, bloquent le trafic sur autoroute à 2 voies pendant un quart d'heure en doublant un autre poids lourd roulant à 2 km/heure de moins.

Et encore, si ce type de démarche se limitait au domaine ferroviaire... Hélas, les petits fours ne se comptent pas (sauf en cas de dépassement flagrant, cf. l'affaire des cigares de Christian Blanc), quant à la démarche qui consiste à confier à des incompétents la tâche de formuler des propositions pour refaire le monde en général et le chemin de fer en particulier, c'est une spécialité franchouillarde. Ces "assises" ont au moins le mérite de ne durer "que" quelques semaines (ou mois ?), là où d'innombrables comités Théodule, commissions nationales et hauts conseils occupent à temps plein des fonctionnaires chargés de leur secrétariat pour une utilité strictement nulle. A un niveau plus local, on retrouve un peu la même chose avec les innombrables structures intercommunales chargées de la réflexion sur tel ou tel projet, et dont l'objectif premier est de permettre aux élus qui les président de toucher quelques subsides en plus de celles apportées par leur mandat de maire on conseiller municipal.

Visiblement le bogie et l'anneau d'intercirculation entre R9 et R10 ont souffert. Une remise en cause du dogme selon lequel le TGV est indéformable ?

http://www.planete-grenelle.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?rubrique20#xtor=EPR-13 Tout va bien, le bourrage de crânes continue.

II faut aussi citer N. Baverez, économiste plutôt (euphémisme) libéral et un sénateur de l'Ardèche, qui doit bien connaître le sujet puisque son département est ferroviaire par excellence.

Remarque... si la politique de la SNCF des années 70-80 avait été celle de maintenant, on aurait probablement toujours les rames Talbot, tirées à la vapeur, à raison d'une par heure... mais avec l'EAS et la résa obligatoire !

On en parlait déjà ici :